27 octobre 2025 |

Ecrit par le 27 octobre 2025

Opération ‘Nettoyons le Sud’ : les Vauclusiens pourront y participer le 26 avril 

La 3e édition de ‘Nettoyons le Sud’, organisée par la Région Sud, se déroulera ce samedi 26 avril dans tout le territoire. L’inscription s’effectue en ligne et les outils seront attribués aux participants le jour J.

En Vaucluse, ce sont 28 sites qui permettront aux habitants de s’inscrire à l’événement auprès des mairies, ainsi que 5 autres sites encadrés par des associations. Les regroupements sur les points de ramassages donneront lieu à un temps de collecte de déchets, précédés ou suivis par des animations : petit repas, verre de l’amitié, ateliers, jeux, concours, troc aux plantes… 

Chaque commune ou association ayant son programme, comme à Bédarrides, où le ramassage se fera depuis un paddle sur la rivière. Un écho local à l’Année de la mer en région Sud, qui met en lumière les enjeux environnementaux liés à la préservation du littoral et des fonds marins. « Dans le cadre de l’Année de la Mer, ‘Nettoyons le Sud’ ne se limite pas à une simple journée de mobilisation : c’est un message fort pour rappeler que chacun peut être acteur du changement ! Rues, forêts, plages, parcs… Chaque geste compte », déclare Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Cliquez sur la carte pour accéder aux sites participants.

Objectifs à la hausse

L’an passé, 85 tonnes de déchets avaient pu être ramassées en un jour. Forte de son succès en 2024, l’opération attend cette année plus de 20 000 bénévoles sur les 400 points de collectes dans toute la région. L’objectif à atteindre ? Ramasser 100 tonnes de déchets, soit le double de ce qui avait été collecté lors de la première édition il y a deux ans par 10 000 participants. 

L’opération annuelle ‘Nettoyons le Sud’ prolonge le vaste programme de réduction des déchets de la Région ‘Zéro déchet plastique en stockage d’ici 2030’ qui, depuis 2017, permet de tripler la quantité de plastique collecté. Ce programme comprend une charte signée par 356 acteurs (collectivités, entreprises, écoles), le réseau ‘ReMed zéro plastique’ ayant collecté 354 tonnes de déchets depuis 2019, l’appel à projets ‘Ensemble pour une nature zéro déchet plastique’ avec 72 structures (3,5 millions d’euros depuis 2017), et enfin, l’appel à projets ‘Vrac et Consigne’ soutenant 18 projets pour la consigne des emballages réemployables (plus d’1 million d’euros investis depuis 2023).

A.R.C 


Opération ‘Nettoyons le Sud’ : les Vauclusiens pourront y participer le 26 avril 

Ce site de 7 000m² a ouvert ses portes en 2016, à deux pas de l’autoroute A7, du MIN (Marché d’intérêt national) et à portée de nombre d’entreprises d’agroalimentaire, de logistique et de domaines viticoles qui ont besoin de palettes de bois solides pour transporter toutes leurs productions.

La maison-mère Rhonalpal a été créée à Saint-Priest, dans la banlieue lyonnaise en 1991, et s’est agrandie au fil du temps. Et c’est un Lyonnais de 25 ans, Maxime Jay, qui dirige le site vauclusien depuis 2023. Après des études de commerce, il a fait un interim de deux mois au siège de l’entreprise. « Au bout de quelques semaines de présence, j’avais apparemment le bon profil, ils m’ont gardé et confié un poste de direction. J’ai saisi ma chance et je suis arrivé à Cavaillon. »

Rhonalpal travaille exclusivement pour des professionnels, fabrique, fournit, vend, collecte, répare et recycle des palettes. « Nous les reconditionnons au maximum et quand vraiment une palette n’est plus réparable, elle est broyée en copeaux comme couvert végétal ou en pellets, ces granulés pour poêles à bois, rien ne se perd. Nous participons à une forme d’économie circulaire, c’est un marché dans l’air du temps, tendance, écolo. » Pour enlever un stock de palettes vides, Maxime Jay a recours à des camions de taille et de forme différente, porteurs, semi-remorques et ampliroll, ces engins télécommandés avec un bras de levage hydraulique muni d’un crochet qui soulève cargaisons, containers et palettes et les décharge pour les recycler.

« Nous travaillons avec nombre de boîtes de transports mais aussi des industriels, des commercants, des maraîchers, des arboriculteurs. Nous quadrillons le Vaucluse, les zones d’Avignon Nord, Sud et Courtine, mais aussi Sorgues avec Eurenco, Le Pontet, mais nous allons aussi ailleurs en Provence, au MIN de Châteaurenard, dans les ports de Fos-sur-Mer, de la Joliette à Marseille, de Port-Saint-Louis-du-Rhône, à Saint-Martin-de-Crau, Miramas, Salon, Aix-en-Provence, Peyrolles. » Maxime Jay a aussi des vignerons réputés parmi ses clients, comme Château Mont-Redon à Châteauneuf-du-Pape, et des domaines du Luberon à Oppède, Ménerbes ou Bonnieux.

« Je suis arrivé ici il y a un an et demi, on était quatre. Aujourd’hui, on a plus que doublé les effectifs nous sommes entre 10 et 11 (trieurs, réparateurs, chauffeurs) selon les saisons et les besoins. Je m’occupe de tout, personnel, administration, exploitation et gestion méthodique des collectes pour minimiser notre empreinte carbone. Il faut trouver le bon équilibre, donc je fais aussi du sport ! »

La crise n’épargne pas le monde des palettes. Le patron a su élargir le nombre de clients, donc de commandes pour pallier la baisse des prix. Du coup, le chiffre d’affaires du site Rhonalpal de Cavaillon affiche 2,6M€ pour 2024, soit une progression de +200 000€ et +150 000 palettes. Dans un environnement inflationniste et fluctuant, pari réussi pour ce jeune et dynamique directeur de site.

Contact : 04 90 71 16 99


Opération ‘Nettoyons le Sud’ : les Vauclusiens pourront y participer le 26 avril 

‘Being Prey’ (être une proie), un spectacle basé sur l’œuvre de Val Plumwood, philosophe éco-féministe environnementaliste australienne.

Val Plumwood (1939 – 29 février 2008) est une philosophe, enseignante et militante écoféministe  australienne qui aplaidé contre la séparation des humains du reste de la nature. La pensée de cette philosophe  est une contribution majeure à la philosophie comme à l’écologie. Son œuvre explore la notion de communauté écologique dont l’espèce humaine fait partie et appelle à considérer tous les êtres vivants sur un pied d’égalité.

La prise de conscience de Val Plumwood

Alors qu’elle est attaquée en 1985 par un crocodile marin dans le parc National de Kakadu, Val Plumwood, philosophe éco-féministe environnementaliste australienne, prend violemment conscience que son corps appartient à la chaine alimentaire ; l’ordre établi entre humain et nature s’effondre pour elle en une fraction de seconde.

Un texte philosophique d’une force inouïe

‘Being Prey’ rend compte de cette fulgurance physique et philosophique vécue dans sa chair. Saisis par ce texte d’une force inouïe, Mario Fanfani et Emmanuel Vigier partagent au plateau avec la comédienne Mar Sodupe et la philosophe Jeanne Burgart Goutal cette philosophie de l’action réunissant corps et pensée.

Les Rendez-vous avec Plumwood !

Les Rendez-vous avec Plumwood ! se présentent comme une série de petites formes performatives, des moments artistiques intimistes, dédiées à l’œuvre de Val Plumwood. Chaque rendez-vous est conçu comme une étape de la création de Being Prey. Tous deux s’inscrivent dans un projet global sur la pensée du vivant.

Texte : Val Plumwood
Mise en scène : Mario Fanfani et Emmanuel Vigier
Avec Mar Sodupe, Jeanne Burgart Goutal, Mario Fanfani et Emmanuel Vigier

Vendredi 25 avril. 20h. 5 à 22€. A partir de 12 ans. Théâtre des Halles. Rue du Roi René. 04 32 76 24 51.


Opération ‘Nettoyons le Sud’ : les Vauclusiens pourront y participer le 26 avril 

Une fable initiatique hors du temps ces vendredi 25 et dimanche 27 avril à Avignon.

Composé en 1780, Zaïde est un singspiel inachevé en deux actes, inspiré par la mode des récits orientaux et l’attrait de l’exotisme au XVIIIe siècle. L’œuvre se situe dans un Orient imaginaire, dans l’empire ottoman, et mêle amour, oppression et quête de liberté, sur fond de critique de l’esclavage et des abus du pouvoir. Elle met en scène deux jeunes esclaves chrétiens amoureux Zaïde et Gomatz, qui aidés par Allazim vont braver la jalousie furieuse du sultan Souleyman. 

Zaïde de Wolfgang Amadeus Mozart, un opéra inachevé

Zaïde nous arrive avec la réputation d’un opéra mystérieux car inachevé. Mozart a été bien plus connu par La Flûte enchantée ou L’enlèvement au sérail. Mais c’est précisément ce qui a intéressé la metteuse en scène Louise Vignaud. Mettre en scène un opéra sans ouverture, sans final, avec un livret posthume a été une gageure. « Il a fallu entamer un travail de recherche et de réécriture afin d’en dégager la vision la plus exacte, un conte philosophique destiné par Mozart à faire penser ses contemporains sur le genre humain, ses complexités, ses peurs, ses désirs. » 

Autour du spectacle

Immersion dans les coulisses : partir à la découverte des derniers préparatifs du spectacle depuis les coulisses. Réservée aux détenteurs du billet du spectacle du jour. Vendredi 25 Avril. 18h45. Réservation : aurore.marchand@grandavignon.fr

Prologues : 45 minutes avant les représentations de Zaïde, un éclairage sur l’ouvrage est proposé. Entrée libre sur présentation du billet du spectacle. Vendredi 25 avril. 19h15. Dimanche 27 avril. 13h45. Salle des Préludes. 

Vendredi 25 avril à 20h. Dimanche 27 avril à 14h30. 10 à 75€. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40.


Opération ‘Nettoyons le Sud’ : les Vauclusiens pourront y participer le 26 avril 

La Ville de Cavaillon organise la 3e édition de sa soirée ‘Cabaret du Moulin Saint-Julien’ ce samedi 26 avril. 

Dans le cadre de sa programmation culturelle à la salle du Moulin Saint-Julien, la municipalité créé le temps d’un soir un événement où artistes, acrobates, jongleurs et dresseurs offriront au public de surprenantes performances. 

Soirée cabaret. Salle Moulin Saint-Julien. Samedi 26 avril. Cavaillon. Tarif : 20€ par adulte, 10€ pour les -16 ans. Billetterie : www.destinationluberon.com 

A.R.C


Opération ‘Nettoyons le Sud’ : les Vauclusiens pourront y participer le 26 avril 

En 2025, le groupe Socotec, acteur majeur des services de TIC (Testing, Inspection, Certification) pour les secteurs de la construction, de l’immobilier, des infrastructures et de l’industrie, cherche à recruter 80 collaborateurs en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Avec 14 000 collaborateurs à travers le monde, Socotec se présente comme le spécialiste de la durabilité du bâti, de la transition environnementale et de la transition énergétique. Afin d’accompagner son développement, le groupe recrute 1 500 collaborateurs en France en 2025, dont 80 en région PACA, qui compte déjà 450 collaborateurs répartis dans 21 agences locales.

Le groupe, qui possède deux agences vauclusiennes à Avignon et Bollène, cherche des managers et directeurs d’agences, des commerciaux, des ingénieurs de la construction et de l’immobilier durable, des spécialistes Énergie & Énergies décarbonées et renouvelables, des techniciens et contrôleurs du bâtiment, ou encore des formateurs dans les domaines de la santé / sécurité. En tout, 80 postes en apprentissage, en CDD ou bien en CDI sont à pourvoir en Région Sud.

Un environnement de travail épanouissant

Socotec prône une qualité de vie au travail optimale pour ses employés. Le groupe est engagé depuis 3 ans dans la démarche ‘Great Place To Work’. Douze pays, dont la France, sur les 26 impliqués en 2024, ont obtenu la certification.

Depuis 2019, Socotec forme ses collaborateurs grâce à son centre de formation d’apprentis (CFA). Le groupe ambitionne de former 200 professionnels chaque année d’ici 2026. Les apprentis peuvent ainsi rester dans l’entreprise à l’issue de leur formation et évoluer au sein de celle-ci. Socotec assure engager 95% de ses collaborateurs en CDI et favoriser la diversité et l’égalité des chances en milieu professionnel.

Pour découvrir les postes à pourvoir et candidater, cliquez ici.


Opération ‘Nettoyons le Sud’ : les Vauclusiens pourront y participer le 26 avril 

Pendant quatre jours, la Scala Provence organise son Festival du rire et se transforme en Comedy club géant, mêlant les jeunes élèves de l’École Supérieure des Arts du Rire (ESAR) aux talents confirmés que sont Jos Houben, Tania Dutel et Jérémy Nadeau.

Un Festival du Rire qui trouve légitimement sa place dans le projet global de la Scala Provence : être une maison d’accueil de tous les arts et de tous les artistes toute l’année. 

Un des volets a été concrétisé par l’ouverture en septembre 2024 à Avignon de l’École Supérieure des Arts du Rire. Quelques mois plus tard, le résultat est là : la promotion de 46 élèves a pris possession des locaux de la Scala Provence — une  école dans un théâtre ! — et a découvert la ville d’Avignon et ses théâtres. En effet, certains élèves s’exercent en dehors de leurs cours (en aucun cas sous l’égide de l’ESAR) toute l’année au stand up au théâtre de l’Observance, à la Souricière ou à la Cave des Passages. Mais ils ont surtout découvert une qualité d’enseignement qui leur permet pour certains d’entre eux de monter sur la scène de la Scala Provence et de présenter au public leurs travaux. Au programme : critique sociale et politique, catharsis émotionnelle, connexion humaine, créativité, perspective philosophique, art de la parole et de la performance et réflexion sur l’humanité.

La soirée de l’ESAR

« La soirée a été conçue sur la base d’une sélection parmi les 32 volontaires de la promotion précise Geneviève Meley Othoniel, directrice générale de l’ESAR. Ainsi 22 étudiants ont été sélectionnés et répartis comme suit : 12 seront en première partie de soirée avec du stand up, 10 seront en deuxième partie en improvisation. Les heureux élus ont bénéficié de 10h de cours supplémentaires (en plus de leurs 30h hebdomadaires en première année) afin de peaufiner leur prestation de 6 minutes chacun pour le stand up. Un étudiant-maître de cérémonie veillera au bon déroulement de la soirée. L’improvisation nécessitant un grand plateau, le public se déplacera dans la salle 600 afin de laisser la scène aux 10 improvisateurs. Tel un ring, ils s’empareront des thèmes choisis par le public. 

Grégoire, un des étudiants de l’ESAR nous en parle

« Je ne peux parler qu’en mon nom personnel mais je sais que globalement tout le monde est satisfait de cette première année : la qualité des cours, la bienveillance des professeurs, dialogue constant avec la direction, l’entraide entre élèves. L’idée de séparer la formation une année à Avignon, une année à Paris a soudé la promotion car nous étions “contraints“ de nous rencontrer, de cohabiter – personne n’était originaire d’Avignon. On ne connaissait pas les lieux , la ville et ça a créé une cohésion dans la promotion. En ce qui concerne les matières enseignées, j’ai été particulièrement satisfait des cours d’improvisation et du corps en mouvement. C’est un cours essentiel car ça nous apprend à développer notre présence, notre répondant, notre écoute, notre capacité d’adaptation. C’est le cours le plus collectif dans un cursus qui est à la fin individuel. La première année est cependant très tournée vers le stand up mais avec une volonté de nous former à d’autres pratiques : chroniques radio, théâtre etc.. »

« Entre nous c’est trop chouette »

« Entre nous c’est trop chouette :  même avec des niveaux différents, l’humour nous met à égalité. On est tous égaux face à la scène , face au risque de faire un bide. Toute l’équipe pédagogique est énormément bienveillante. Pour la sélection de la soirée il a fallu qu’elle fasse preuve d’exigence mais globalement, même avec les déceptions de certains de ne pas être choisis, cela a été compris.  Après le « cocon » d’Avignon, il y a maintenant  la peur et l’excitation de monter à Paris en deuxième année. »

Au programme de la scène ouverte des élèves de l’ESAR :

19h30 et 20h45 : numéros de Stand-up
21h et 22h : performance d’improvisations
Jeudi 24 avril. 19h30. 12€.

Si le cœur vous en dit, les inscriptions sont ouvertes pour la promotion 2025-2026 :

Un week-end d’humour avec des talents confirmés : Jos Houben, Tania Dutel et Jérémy Nadeau

Seul en scène, Jos Houben, animera  une masterclasse d’un genre particulier, entre philosophie et anthropologie. Il y dissèque les mécanismes du rire, en analyse  leurs causes et leurs effets. 
‘L’Art du Rire’. Vendredi 25 avril. 20h. 19€. 

Dans un genre totalement différent, Jérémy Nadeau vaut également le détour : fusion de blagues hilarantes et présence scénique inimitable,  famille passée au grill et un avis sur tout !
‘Beaucoup trop’. Samedi 26 avril. 20h. 34€. 

L’humoriste Tania Dutel cultive l’art de la modestie dans le titre de son stand up  ‘En rodage’ mais elle le précise elle-même « normalement, ça sera drôle. Après tu connais, nous n’avons pas tous les mêmes grilles de lecture. » À découvrir donc pour ceux et celles qui n’ont pas vu son précédent spectacle ‘Les Autres’.
‘En rodage’. Dimanche 26 avril. 16h. 34€. 

Festival du Rire. Du 24 au 27 avril 2025. La Scala. 3 rue Pourquery de Boisserin. Avignon. 04 90 65 00 90. lascala-provence.fr

La Scala Pass : La Scala vous propose un pass de 4 jours à 79€. Pour en profiter, ajoutez les 4 spectacles au plein tarif dans votre panier, la réduction s’effectuera automatiquement.


Opération ‘Nettoyons le Sud’ : les Vauclusiens pourront y participer le 26 avril 

« En 2024, le nombre de notifications adressées à la Safer -Société d’aménagement foncier et d’établissement rural- s’est élevé à 14 800 projets de ventes (hors donation et ventes de parts sociales), contre 19 000 au plus fort du boom en 2021, analyse Fabrice Triep Capdeville, directeur départemental de la Safer Vaucluse. Ce nombre de notifications a continué à baisser légèrement, mais le marché s’est presque stabilisé grâce aux nombres de biens rétrocédés par la Safer qui lui est reparti à la hausse.« 

Vergers de pommiers Copyright Safer Paca

L’an dernier, à la même période, on s’inquiétait de savoir si l’inflexion rapide à la baisse du marché rural allait se terminer en douceur interroge Fabrice Triep Capdeville, Directeur départemental de la Safer Paca. L’année 2024 est plutôt rassurante sur ce point et nous permet de dire que l’on est revenu à la normale. Ceux qui parlaient d’un réajustement du marché semblaient donc avoir une bonne lecture du marché. On a, bien sûr, quelques variations d’un département à l’autre, mais dans l’ensemble, les marchés se sont stabilisés.

Le marché au niveau régional
La variation globale du marché en nombre de ventes s’établit à une baisse de 4%, après avoir connu des chutes de plus de 20%. Les volumes en surfaces sont beaucoup plus erratiques chaque année et finissent avec une hausse de 8%. En valeur, la baisse du volume des transactions s’établit à 5,3 Milliards d’€ perdant 5%.

DR Safer Paca

Les marchés urbains-agricoles
En segmentant le marché rural sur une grille de lecture Urbains/Agricoles, les courbes apparaissent en très légère hausse en 2024 pour la Région. C’est une troisième courbe ‘hors-segment’ qui comprend essentiellement des ventes de lots de copropriétés bâties qui montre une continuité à la baisse. Ces derniers biens sont habituellement sortis de nos analyses du marché rural, mais conservés dans les volumes globaux, comme un thermomètre sur la dynamique des marchés. Ainsi, les marchés agricoles et naturels ou les maisons à la campagne se comportent mieux que les biens de la ville.

DR Safer Paca

Volumes, un marché 2024 copié-collé de 2023
Le marché Vauclusien est à l’image du marché régional sur les volumes cette année, mais avec une stabilité encore plus marquée. En volume global, le nombre de transactions avec 3 156 est resté presque identique à 10 unités prés. En surface, avec 4 492 ha échangés, nous sommes  sur un chiffre très proche de 2023 avec seulement 85 ha en moins (-2%). Seuls les volumes financiers ont une valeur qui s’écarte un peu du profil régional, avec une légère hausse du volume de 5% pour atteindre 760 Millions d’€.

DR Safer Paca

Le boum post-covid était bien immobilier
En observant les courbes départementales sur le profil des marchés ruraux en Vaucluse, on observe sensiblement la même chose que sur la Région. Le boom post-Covid était bien un boom immobilier. On a connu deux ans de marché d’une intensité exceptionnelle en 2021 et 2022, et le retour à la normale s’est opéré brutalement l’an dernier par une baisse massive. Cette chute n’a pas perduré cette année, ce qui tend bien à confirmer que ce n’est pas une crise immobilière qui s’était amorcée, mais un réajustement. Sur ces courbes, on perçoit que ce boom a eu lieu essentiellement sur les biens immobiliers de l’Urbain-rural, à savoir principalement le marché des maisons à la campagne.

Vaucluse, le département le plus rural et agricole de toute la région
Sur ces courbes de tendance, on constate également que le département du Vaucluse présente un visage beaucoup plus rural et agricole que le profil régional. En dehors des deux années de boom, les marchés agricoles en nombre de vente collent, chaque année, aux marchés urbains ruraux. Sur la région, le différentiel est plus net, avec des marchés agricoles plus faibles que l’Urbain, signe que le Vaucluse est un peu plus à l’écart des pressions périurbaines. Tout dépend sur quel secteur, bien sûr.

DR Safer Paca

Le secteur de Carpentras-Pernes a été le plus gros pourvoyeur du marché rural en 2024 avec 620 transactions, suivi par celui de la vallée du Rhône (529) et les deux secteurs Luberon Sud et Nord (461 et 434 ventes respectives). Le marché est plus fermé sur le Ventoux (218 ventes). Les deux secteurs Avignonnais sont en net retrait car il s’agit pour beaucoup des ventes de marché très citadins qui ne rentrent pas dans le champ d’information du rural.

Carpentras-Pernes
En nombre de ventes agricoles ou naturelles, c’est encore le secteur de Carpentras-Pernes qui a vu le plus d’opérations se réaliser (313), devant la vallée du Rhône et le Haut-Vaucluse (227). Si l’on pondère en pourcentage ces marchés pour comparer de manière équitable, ces classements changent et c’est le secteur du Mont-Ventoux qui présente le visage le plus agricole et naturel avec 57% des ventes. Tout juste devant le Haut-Vaucluse et la Vallée du Rhône. Le Secteur de Carpentras-Pernes avec 50% se retrouve en quatrième rang. C’est encore au-dessus du taux départemental qui s’établit à 47% de marché agricole en nombre. En dessous de ce seuil, on trouve les secteurs d’Avignon et du Grand Avignon avec 18 et 25% qui représentent bien un marché rural avec une forte prégnance de l’urbain résidentiel. Le secteur du Pays des Sorgues et les deux secteurs Luberon ont des profils plus périurbains avec un nombre de vente agricole s’élevant à 40%.

L’activité de la Safer bien relancée en Vaucluse après une année 2023 morose
La Safer Paca a rétrocédé 1 560 propriétés en 2024.  C’est une belle reprise avec 200 transactions en plus, après une année 2023 qui avait été difficile. Ces ventes ont mouvementé 7 461 ha soit 1 500 ha de plus qu’en 2023. Ces superficies représentent 28% de prise de marché sur les marchés agricoles. Un niveau de présence qui doit permettre de peser sur les marchés.

Des opérations inférieures à 15 000€
Comme chaque année, un peu plus de 55% des interventions de la Safer se font sur des opérations inférieures à 15 000€, ce pourcentage passe à 85 % pour les ventes inférieures à 75 000€. Ces indicateurs sont là le marqueur d’une intervention généralisée sur les propriétés dites parcellaires. La mission de service public de la Safer vient donc s’exercer sur ces unités parcellaires dont le prix médian est de 4 000 €, pour une surface médiane de 35 ares. En matière de préemption la Safer a été présente cette année en réalisant plus de 700 préemptions dont 445 préemptions en révision de prix.

Concrètement
Dans le Vaucluse, le niveau d’activité de la Safer est nettement remonté avec 461 rétrocessions qui ont représenté 997 ha de foncier. Dans ce marché, la Safer a réalisé 115 interventions en préemptions dont 59 en révisions de prix pour réguler le marché.

DR Safer Paca

Un marché reparti à hausse, comment est-ce possible ?
Comment le marché appréhendé par la Safer, a pu repartir à la hausse alors que les voyants et les alertes structurelles restent vifs pour la crise viticole (on parle de crise de consommation) et que toutes les filières agricoles ne sont pas non plus en pleine santé ?

Restructuration du paysage agricole
Dans les faits, on assiste à une restructuration du paysage viticole avec la vente de plusieurs domaines. Ces ventes sont souvent liées à des arrêts d’activité sans reprise familiale ou à des projets de restructuration interne. Ainsi, le foncier continue d’être mouvementé. On pressent par les projets initiés que ce phénomène va se poursuivre en 2025, reste à savoir si les candidats à la reprise seront au rendez-vous. C’est la crainte qui court, avec cette épée de Damoclès qui verrait des biens à la vente, sans personnes pour les reprendre au prix et même en dessous.

51 promesses d’échanges de propriétés à Uchaux et Piolenc
Dans les autres facteurs d’explication à cette bonne année pour la Safer, il y a eu un effet d’aubaine également, avec la finalisation en 2024 d’un échange multilatéral d’envergure sur Uchaux et Piolenc principalement. Ce travail de fond initié il y a plusieurs années a permis l’échange de 81 ha pour 23 exploitations agricoles. Cela concerne 52 propriétés et propriétaires différents et au final la signature de 51 promesses d’échanges, sachant que la Safer avait réalisé 26 acquisitions sur 19 ha en vue de réaliser son stock nécessaire aux échanges.

Le surcoût du stockage du foncier
Enfin, dernier point d’explication, il y a un effet de réaction face aux difficultés rencontrées en 2023, notamment sur les coûts de stockage du foncier, avec la hausse des frais financiers. La Safer a passé en revue son stock foncier, a accéléré la libération de plusieurs propriétés ou parcelles qui attendaient des restructurations plus larges. Pour pérenniser des stocks stratégiques, organiser la transmission d’exploitations agricoles ainsi que les politiques d’aménagement portées sur certains territoires la Région Sud Paca a enclenché la première tranche en 2024, prévue dans un partenariat ambitieux avec la Safer d’aide au portage foncier. Ça devrait permettre d’initier d’autres projets structurants à moyen ou long terme.

Le prix des vignes en Vaucluse

DR Safer Paca
Les Crus DR Safer Paca

Opération ‘Nettoyons le Sud’ : les Vauclusiens pourront y participer le 26 avril 

Dans le cadre de sa politique de gestion des déchets en bord de route, le Département de Vaucluse réalise, chaque année, une campagne de collecte de déchets souvent non biodégradables et pouvant nuire à la santé et à l’environnement. Elle a lieu avant le démarrage du fauchage le long des 2 381 km de routes départementales. 204 agents, sur 23 sites, seront notamment mobilisés.

Cette opération de grand nettoyage accélère cette semaine. Elle précède celle de fauchage qui vont bientôt débuter. Objectif : ramasser le maximum de déchets dans le cadre du plan départemental de prévention et de gestion des déchets en bordure du réseau routier, adopté en mai 2021. Ce dernier comporte douze actions suivant trois axes d’intervention : améliorer la collecte et le stockage des déchets, valoriser les déchets et en assurer la traçabilité ainsi que sensibiliser les usagers, former les agents et impliquer les partenaires locaux

Sensibiliser les Vauclusiens
Les équipes de patrouille des centres routiers constatent régulièrement de nombreux détritus sur les bords des routes, sur les accotements ainsi que sur les aires de repos. Pour faire place nette, la campagne de ramassage de ces déchets sur des secteurs pilotes est devenue nécessaire. Cette opération coordonnée entre tous les centres routiers départementaux et la direction fait l’objet d’une importante mobilisation de plus de 200 agents.
Au-delà de ce nécessaire nettoyage, le Département, à travers les services routiers, appelle les usagers à faire preuve de civilité et à adopter les bonnes pratiques : ne rien jeter par les fenêtres, jeter les détritus et déchets dans les poubelles prévues à cet effet, déposer les déchets volumineux dans une déchetterie locale.

689 tonnes de déchets collectées en 2024
Les nombreux déchets collectés l’an passé au bord des routes se composaient de :
▪ Déchets organiques et assimilés (aires de repos) : 74 T
▪ Encombrants : 6 T
▪ Déchets plastiques : 8 T
▪ Déchets mélangés : 260 T
▪ Déchets métalliques : 32 T
▪ Déchets pneumatiques : 7 T
▪ Cartons : 7 T
▪ Déchets verts : 7 T
▪ Déchets dangereux et spécifiques : 103 T
▪ Amiante : 4 T
▪ Cadavres d’animaux : 1 T
▪ Déchets balayage : 180 T

Les déchets collectés (dont le tonnage ne cesse d’augmenter, 524 T en 2022 contre 689 T en 2024) sont, dans un premier temps, entreposés temporairement dans les bennes spécifiques présentes dans les centres des quatre agences routières.
Selon les cas et les distances, un partenariat local permet de déposer les déchets dans les déchetteries les plus proches. Ce service permet un traitement local moins consommateur en carburant. Les autres déchets sont enlevés et traités par des entreprises spécialisées. Le coût de la collecte 2024 s’est élevé à 194 000 € : location de bennes, enlèvement externalisé ou en
régie, traitement.

Opération de fauchage, le longs des 2 381 km de routes départementales de Vaucluse. Crédit : DR/Département de Vaucluse

Prochaine étape : le fauchage raisonné
L’étape du nettoyage des bords des routes est primordiale avant de procéder au fauchage. Le ramassage permet d’éviter davantage de pollution en broyant les déchets avec les machines mais il permet aussi d’éviter d’endommager ces dernières.
Mis en œuvre depuis plusieurs années, le fauchage raisonné consiste à :
▪ Couper plus haut : aujourd’hui, la coupe est faite entre 11 cm et 15 cm du sol pour préserver les couloirs écologiques et pour réduire la détérioration du matériel et des sols.
▪ Couper moins souvent : un à trois passages dans l’année sont réalisés afin de préserver la biodiversité et d’optimiser les interventions des agents. Toutefois, le traitement des dégagements de visibilité et des points particuliers de sécurité, notamment les virages et les carrefours, sont maintenus et réalisés lorsque cela s’avère nécessaire, ainsi que la lutte contre les espèces exotiques envahissantes comme l’ambroisie.
▪ Retarder la coupe : les campagnes de fauchage sont retardées afin de s’adapter à la maturité de la végétation sans qu’elle devienne gênante en termes de visibilité, ainsi qu’au cycle de vie de la petite faune et de la flore. Cette action de fauchage tardif permet de préserver le bord des routes qui constitue un refuge pour de nombreuses espèces végétales et animales.

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