18 mai 2024 |

Ecrit par le 18 mai 2024

SPIE : 340 postes à pourvoir en Paca

SPIE, leader européen indépendant des services multitechniques dans les domaines de l’énergie et des communications, recrute 340 collaborateurs, dont 30 alternants, en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

En élargissant ses équipes, SPIE entend contribuer à l’émergence d’une société bas carbone en créant et en apportant des solutions concrètes et globales aux entreprises, industries, et territoires, pour accélérer leurs transitions énergétique, numérique et industrielle.

L’entreprise propose divers postes tels que : technicien de maintenance, ingénieur-e efficacité énergétique, électricien courant faible et fort, ingénieur télécoms, ingénieur réseaux, monteur, conducteur de travaux, raccordeur fibre optique, ingénieur & technicien smart city et cybersécurité, technicien data centers, soudeur ou encore responsable d’activités réseaux d’énergie.

Les postes sont pour la plupart des CDI à temps plein. Tous les niveaux d’étude sont ciblés, du bac professionnel au diplôme d’ingénieur, en passant par les licences professionnelles et les BTS. « Nous sommes à la recherche de personnes passionnées et engagées qui ont envie de progresser, de transmettre et d’entreprendre », a déclaré Arnaud Tirmarche, directeur général de SPIE France.

Pour consulter toutes les offres d’emploi et postuler, cliquez ici.


SPIE : 340 postes à pourvoir en Paca

Suite à la deuxième commission nationale de labellisation qui s’est réunie le 7 mars dernier, la Mission Locale Jeunes Grand Avignon a obtenu le label du réseau des missions locales. Un titre qui vient récompenser le travail de fond et l’engagement de la structure vauclusienne en termes d’accompagnement proposé aux jeunes du territoire. Cette labellisation, dont elle est l’une des premières du réseau a l’obtenir, offrira plusieurs nouvelles opportunités et une meilleure visibilité pour l’avenir.

La Mission Locale Jeunes Grand Avignon passe un nouveau cap dans sa volonté de favoriser l’insertion des jeunes professionnels en les accompagnant dans leurs démarches. À la suite de la deuxième commission nationale de labellisation, la structure a obtenu le label du réseau des missions locales, une haute récompense qui garantit la conformité des prestations délivrées et l’égalité de traitement des demandes dans une logique d’amélioration continue. 

Pour obtenir ce label, la Mission Locale a appliqué une politique de travail de fond qui a inclus l’ensemble de ses parties prenantes, qu’il s’agisse de la présidence et son conseil d’administration, de la direction ou des professionnelles. La structure vauclusienne s’est appuyée sur un référentiel de labellisation, comportant 35 critères ciblés autour de cinq grands axes : la gouvernance, le positionnement et les valeurs de la Mission Locale, l’ancrage territorial de la Mission Locale, l’offre de service de la Mission Locale, le management et le pilotage de l’activité. 

Un label qui vient récompenser le travail d’engagement de la mission locale d’Avignon

Avant l’obtention de ce label, la mission locale jeunes Grand Avignon a subi une audition le 21 et 22 décembre 2023 au cours de laquelle un binôme d’auditeurs composé d’un auditeur certifié Afnor et un auditeur du réseau des missions locales étaient en charge d’établir un audit complet de la stratégie d’accompagnement mis en place par la structure. Une évaluation d’un jour et demi qui aura été un succès puisque 97% des 35 critères nécessaires ont reçu un avis favorable qualifié de satisfaisant ou très satisfaisant. 

Depuis plusieurs années, la Mission locale met en place une stratégie de travail et d’accompagnement efficace basée sur un travail et un engagement de tous les instants de la part des professionnels qui agissent en son sein. C’est en particulier cette politique à long terme, qui a permis à terme de réaliser plusieurs perspectives d’amélioration, qui a été récompensée par la commission nationale de labellisation composée de membres du réseau des missions locales, des représentants de l’État et de collectivités territoriales et du monde associatif et économique.  

Une labellisation qui comporte des objectifs 

La mise en œuvre de ce label vise à formaliser le processus d’amélioration continue de la qualité des services rendus aux jeunes au sein des Missions Locales, des Associations régionales (ARML) et de l’Union nationale des Missions Locales (UNML) et de garantir la conformité des prestations délivrées et l’égalité de traitement des demandes.

La démarche poursuit trois objectifs :

  • L’identification de l’action spécifique et innovante des Missions Locales avec les jeunes et les partenaires dans les territoires, dont les entreprises ;
  • La garantie donnée aux financeurs et aux jeunes de la qualité et de la conformité de cette pratique commune et partagée par le réseau, s’appuyant sur un référentiel commun ;
  • La valorisation de cette pratique, au sein du réseau national comme auprès des jeunes, des partenaires et des financeurs.

SPIE : 340 postes à pourvoir en Paca

Ce mercredi 27 mars, le Département de Vaucluse vous propose la conférence ‘Violences politiques, révolution(s) et mémoires. Réflexions à partir du cas vauclusien’ à Avignon dans le cadre des Nocturnes de l’Histoire. Le public et les étudiants sont invités à assister à cette table ronde de vulgarisation historique.

En partant de la décennie révolutionnaire, particulièrement mouvementée en Vaucluse, cette table-ronde donne l’occasion de réfléchir aux usages politiques de la violence, à leur enracinement dans la longue durée et à la construction de mémoires antagonistes. Autour de la table ronde se trouveront :
•Christian Achet, professeur agrégé d’histoire-géographie au lycée Fabre à Carpentras
•Cédric Audibert, docteur en histoire contemporaine et professeur d’histoire-géographie au collège Lamartine à Villeurbanne
•Loïc Bost, doctorant en histoire contemporaine à l’Université d’Avignon et professeur d’histoire-géographie au collège Tavan à Montfavet
•Christophe Portalez, docteur en histoire contemporaine à l’Université d’Avignon, professeur agrégé d’histoire-géographie au lycée d’Ormesson à Châteaurenard, et formateur académique
•Nicolas Soulas, docteur en histoire moderne à l’Université d’Avignon, chercheur associé au LARHRA, professeur agrégé d’histoire-géographie au lycée de l’Arc à Orange), chargé de cours à l’Université de Nîmes et d’Avignon, et secrétaire général de la Société des Études Robespierristes.

Inscription gratuite mais recommandée au 04 90 86 16 18.
Mercredi 27 mars. 18h. Hôtel de Sade. 5 rue Dorée. Avignon


SPIE : 340 postes à pourvoir en Paca

La commune de Saint-Didier, labellisée Terre de Jeux, poursuit son engagement pour la vie associative et sportive en installant plusieurs nouveaux équipements sportifs. Un aménagement qui devrait favoriser le bien-être et la multiplication d’activités physiques en plein air de ses habitants.

Une décision qui va dans l’esprit de l’année olympique que va vivre la France cette année. La mairie de Saint-Didier a installé deux tables de ping-pong au sein de son jardin public début mars. Deux autres tables devraient suivre dans les Garrigues, sous les chênes, tout près de la crèche Chante Cigale, ainsi qu’un terrain de basket 3×3 et un agrès de musculation.

Des nouveaux terrains de jeux dont le coût des aménagements a couté 75 139,49€ à la ville, qui a néanmoins pu compter sur une aide subventionnelle de 48 000€ de la part du Ministère des Sports dans le cadre des 5 000 équipements alloués pour les JO 2024. Ces espaces vont venir offrir de nouvelles possibilités d’activités et de loisirs en plein air à tous les Saint-Didierois.      

Se dépenser et se divertir en cette année de jeux olympiques 

La décision de mettre en place ces nouveaux équipements sportifs entre totalement dans l’engagement pris par la mairie de Saint-Didier de favoriser la pratique sportive au sein de sa commune et de perpétuer le label Terre de Jeux. 

L’année 2024, qui est placée sous le signe de l’esprit olympique avec les jeux qui se dérouleront à Paris dès le 26 juillet, est également une parfaite occasion pour les villes françaises de démocratiser la pratique de tous les sports.

L’aménagement d’un terrain de basket 3×3 est un parfait exemple de cet esprit olympique. Cette pratique qui se joue sur un demi-terrain de basket avec un seul panier fait son apparition comme sport olympique et sa pratique sera désormais possible à Saint-Didier. Des ateliers de découverte seront proposés aux élèves de la commune et plusieurs animations sportives devraient suivre dans l’année. 

©Mairie de Saint-Didier

SPIE : 340 postes à pourvoir en Paca

À l’occasion du festival cinématographique Les Rencontres du Sud, la ville d’Avignon s’est transformée en carrefour du cinéma et capitale du 7ᵉ art du lundi 18 au samedi 23 mars. Réservé aux professionnels, cet événement s’est ouvert ensuite aux étudiants s’orientant vers les métiers du cinéma, puis partiellement au public, notamment avec le ciné pitchoun pour les enfants.

Jusqu’au bout du monde

Viggo Mortensen, artiste à la renommée internationale avec des rôles marquants, était de passage à Avignon à l’occasion des Rencontres du Sud pour présenter et faire la promotion de son film Jusqu’au bout du monde, un western qui sort dans les salles le 1ᵉʳ mai 2024. Acteur à la filmographie impressionnante, réalisateur, scénariste, producteur, musicien, photographe, peintre et poète, l’américano-danois de 65 ans né à New York s’est notamment révélé au monde entier dans le rôle de d’Aragom dans Le Seigneur des Anneaux, la trilogie de Peter Jackson.

C’est la première fois qu’il venait à Avignon, mais était déjà allé à Lourmarin dans le Vaucluse sur les pas d’Albert Camus. L’homme aux multiples récompenses a été nominé plusieurs fois aux Oscars en tant qu’acteur. Dans ce long métrage de 2h09 qu’il a écrit et dont il a créé la musique, il est à la fois réalisateur et acteur principal aux côtés de Vicky Krieps dans le rôle de Vivienne Le Coudy. Son premier film derrière la caméra Falling l’a encouragé à renouveler l’expérience.  

À la question de savoir si le personnage de Holger Olsen qu’il incarne est à son image, il sourit. « Je ne sais pas. Je mets mon corps, ma voix, mes sentiments, mais l’idée au départ ce n’était pas de jouer le rôle. Je voulais vraiment avoir Vicky Krieps, et avec elle un autre acteur. Cela a traîné cinq mois, mais ce dernier a décidé de faire autre chose. J’en ai contacté deux autres, mais impossible, ils n’étaient pas disponibles ou il fallait que j’attende. J’ai décidé de jouer le rôle moi-même. Avec un personnage plus vieux que celui que j’avais écrit, ce qui nous a amenés à changer certaines choses. Vicky est formidable dans ce rôle de femme forte au centre de l’histoire. Son jeu est toujours vrai, communique même dans le silence. Elle a une chose qu’on ne peut pas expliquer. Je n’aurais pas imaginé une autre actrice. »

S’il se lance dans un western, c’est qu’il a toujours aimé les westerns classiques même s’il avoue que certains ne sont pas toujours en lien avec l’époque. « Pour moi, c’est important de s’approcher de la réalité historique aussi bien avec les vêtements, les objets, la manière d’être, le vocabulaire, les paysages. J’ai grandi avec les chevaux, c’est un avantage. C’est étrange quand on voit qu’un acteur ne monte pas bien. Mais voir comment un acteur s’approche du cheval, c’est plus important que le galop. La façon d’être avec le cheval est primordiale. Il faut que cela soit simple, naturel, efficace. »

Là, l’action se passe aux États-Unis entre les années 1861 et 1865. Le tournage s’est effectué au Mexique et au Canada. Dans son film, le réalisateur fractionne et explore le temps, utilise des flashbacks comme c’est fréquent dans la littérature.

« Quand j’ai commencé à écrire, la première image qui m’est venue, c’est une petite fille qui jouait et qui rêvait dans une forêt d’érables. Et je me suis demandé ce que cet enfant allait devenir. C’est inspiré par ce que je sais de l’enfance de ma mère et les paysages où elle a grandi. J’ai pensé que cela pourrait être intéressant d’essayer de commencer avec les faits avant de montrer les causes. On débute avec Vivienne adulte à la fin de sa vie et ensuite, on montre comment elle est arrivée là », analyse l’artiste qui a dédié le film à sa mère.

Ce qui intéresse Viggo Mortensen dans la réalisation, c’est un travail collectif pour faire du cinéma. Les bons films sont toujours le résultat d’un travail d’équipe. Pour lui, c’est important de rester ouvert aux idées, aux suggestions des équipes techniques, des comédiens. C’est, dit-il, ce qu’il a appris des bons réalisateurs.

Dans son film, il met en lumière une femme indépendante, libre, courageuse dans une époque et dans un endroit où la frontière était ouverte physiquement et dans une société hors la loi avec des hommes qui dominent les autres. Cette femme va rencontrer un homme de la même trempe, progressiste et ouvert. « Chacun va apprendre de l’autre et ce qui est important savoir pardonner.

Les êtres humains sont capables de faire beaucoup de mal. Il faut éduquer chaque génération et c’est ce que ce père va faire avec ce petit garçon. On vit dans l’espoir », conclut l’humaniste et citoyen du monde qui parle français. Un western aux sensations fortes et un drame romantique.

Viggo Mortensen. ©Jean-Dominique Réga

Frères

Lundi 18 mars, le réalisateur Olivier Casas a présenté en avant-première Frères, film avec Mathieu Kassovitz et Yvan Attal qui sortira dans les salles le 24 avril 2024. Il était accompagné de Michel de Robert qui a vécu cette histoire qu’il a très longtemps tenue secrète sans même la révéler à ses proches.

Le film raconte l’histoire vraie de deux frères de 5 ans et 7 ans. Abandonnés par leur mère en 1948, ils se sont réfugiés dans la forêt où ils ont vécu seuls pendant sept années. Une aventure qui les unira pour toujours dans un lien indéfectible. Des décennies plus tard, alors que chacun a fait sa vie, les deux frères quittent tout pour se rejoindre dans une forêt au fin fond du Canada…

« J’ai été frappé par ce lien, cet amour infini entre deux frères. Personne ne les cherchait. Leur survie n’a tenu que par cette symbiose. Malgré tout, dans cette forêt, ils ont vécu un certain niveau de bonheur », explique le réalisateur Olivier Casas.

« Olivier me l’a extirpé de ma mémoire, bout par bout. À l’époque, il y avait des enfants dans les rues à Paris et dans les campagnes qui allaient de village en village, et personne ne leur demandait rien. Nous mangions ce que nous trouvions dans la nature ou ce qui nous chapardions. Ce n’est pas la faim qui a été le plus dur, même si plus tard des carences ont été constatées dues à la malnutrition. La plus grosse difficulté, c’était le froid et la pluie. Je me suis complètement revu dans ce film », conclut Michel de Robert.

Olivier Casas et Michel de Robert. ©Jean-Dominique Réga

Pendant ce temps-là sur terre

Pendant ce temps-là sur terre, film de Jérémy Clapin, genre drame, fantastique. Sortie le 3 juillet 2024.

Elsa, 23 ans, a toujours été très proche de son frère aîné Franck, spationaute disparu mystérieusement trois ans plus tôt au cours d’une mission spatiale. Un jour, elle est contactée depuis l’espace par une forme de vie inconnue qui prétend pouvoir ramener son frère sur terre…

« Tout est parti de ma fascination pour l’espace, pour ce territoire que la plupart d’entre nous ne visiterons jamais. Ce territoire infini que nous observons depuis la Terre autant qu’il nous observe. Je mets des choses personnelles dans mes films. L’imaginaire est influencé par la réalité. Je n’ai pas représenté les extra-terrestres, on ne les voit pas. Là, on va à l’intérieur du personnage principal, Elsa, et à travers elle le spectateur suit un dialogue entre deux univers différents. C’est un film de prise d’otage. Elsa est une femme coincée entre deux mondes, entre espoir et résignation, entre Terre et espace », explique le réalisateur. La fin est coincée entre deux réalités, mais reste ouverte.

Le film a principalement été tourné dans le Puy-de-Dôme.

Jérémy Clapin. ©Jean-Dominique Réga

Les trois fantastiques

Les trois fantastiques de Michaël Dichter avec Raphaël Quenard, Emmanuelle Bercot, Diégo Murgia. Sortie le 15 mai 2024

Max, Vivian et Tom ont 13 ans et sont inséparables depuis toujours. Ce début d’été est plein de bouleversements : la dernière usine de leur petite ville des Ardennes va fermer, Vivian va déménager, et Seb, le grand frère de Max, sort de prison. Il va entraîner peu à peu Max dans ses combines, et toutes ces épreuves vont mettre à mal le lien qui les unit.

Michaël Dichter est un jeune réalisateur qui a réalisé trois courts-métrages et joué dans deux longs-métrages. Il s’inspire dans les trois fantastiques de son propre vécu. « À l’époque, nous étions les cinq copains de 13-14 ans, inséparables et il nous est arrivé une histoire où on retrouve la famille, l’amitié, la loyauté, la trahison. Là, je me sens un peu des trois mais pas un en particulier. Tom est un enfant. Vivian qui a parfois le rôle d’ange-gardien envers ses amis se prend pour un adulte. Max est comme un adulte qui se prend pour un enfant. Il cherche l’amour de sa mère et de son frère. C’est le personnage qui vit le plus de conflits. Mais parfois, on arrive de façon mauvaise à faire le bien… », analyse le réalisateur d’une œuvre avec de la tension dramaturgique et du suspense, qui sort le lendemain de l’ouverture du Festival de Cannes.

Michaël Dichter. ©Jean-Dominique Réga

Une affaire de principe

Une affaire de principe est une adaptation cinématographique du livre paru en 2015 Hold-up à Bruxelles, les lobbies au cœur de l’Europe, écrit par José Bové avec Gilles Luneau. Ce film de 1h30 dont la sortie est prévue le 1er mai 2024 est un thriller dramatique dont l’action se déroule à Bruxelles en 2012.

L’histoire débute avec le limogeage soudain du commissaire à la santé, un événement qui suscite des questions. Le député européen José Bové accompagné de ses assistants parlementaires, se lance alors dans une enquête pour élucider cette affaire.

Antoine Raimbault le réalisateur était présent à Avignon avec son assistant réalisateur et José Bové pour faire la promotion du film qui explore les dynamiques du pouvoir et les influences cachées de certains lobbies comme celui du tabac.

« Le Parlement européen a laissé rentrer le cinéma dans l’institution. Ils se sont laissés pénétrer par la fiction. Les gens ont une méconnaissance complète de ce qui s’y passe C’est un film qui montre les dysfonctionnements des institutions et le travail des parlementaires. L’incarnation du contre-pouvoir c’est ce qui me plaît dans la figure de Bové », explique le réalisateur. 

« Les faits rapportés sont rigoureusement exacts. Le cadre est important et ça renforce la crédibilité. Il y a plein de choses dans lesquelles je me retrouve. Ma rencontre avec Bouli Lanners (l’acteur qui l’incarne) a été sympathique. On s’est bien entendu », renchérit José Bové. 

«Comme on le voit dans le film, ma jeune stagiaire veut la justice. Le droit ce n’est pas la justice… Là l’enjeu c’était que le président de la Commission Européenne respecte le droit », conclut le syndicaliste et homme politique qui fume toujours la pipe.

Antoine Raimbault, José Bové et l’assistant réalisateur. ©Jean-Dominique Réga

N’avoue jamais

La nouvelle comédie d’Ivan Calbérac avec André Dussollier, Sabine Azéma, Thierry Lhermitte, sort dans les salles de cinéma le 24 avril 2024.

Après 50 ans de mariage, François général à la retraite est encore fou amoureux d’Annie, sa femme. Lorsqu’il découvre qu’elle l’a trompé 40 ans plus tôt, son sang ne fait qu’un tour. Afin de laver son honneur, une seule solution : la quitter et partir manu militari retrouver Boris, l’ancien amant, pour lui casser la figure. Mais à son âge, l’affaire n’est pas si simple… 

« Ce fait divers en Italie m’a bien fait rire, et m’a donné l’idée de faire un film léger dans une époque un peu anxiogène où on pourra oublier tous nos problèmes. L’histoire montre qu’à n’importe quel âge on peut être amoureux, blessé, jaloux. Les enfants aussi sont touchés. Cela montre que même vieux on peut évoluer », explique le réalisateur heureux de revenir à Avignon à l’occasion des Rencontres du Sud.

Il se marre : « D’habitude c’est les maris qui trompent leur conjointe. Là c’est les femmes ».

Chaque personnage a un secret. « Il y a des gens qui gardent chez eux des choses qui peuvent être compromettantes. Quand on a aimé, c’est difficile de jeter des lettres d’amour », lâche Yvan Calbérac, qui a écrit le scénario et a réuni des acteurs qui étaient heureux de se retrouver. 

Un film ludique, divertissant, et un véritable parcours initiatique.

Yvan Calbérac. ©Jean-Dominique Réga

Le tableau volé

Pascal Bonitzer, 78 ans, critique de cinéma, écrivain, scénariste, réalisateur, était présent aux Rencontres du Sud à Avignon pour présenter son dernier film Le tableau volé. Un long-métrage de 1h31 qui sort le 1er mai 2024, avec pour interprètes Alex Lutz, Léa Drucker, Nora Hamzawi, Alain Chamfort, Louise Chevillotte. 

L’histoire d’un chef-d’œuvre d’Egon Schiele disparu depuis 1939, spolié par les nazis, qui réapparaît des décennies plus tard à Mulhouse, découverte chez un jeune ouvrier par un spécialiste d’art moderne d’une grande maison d’art internationale. Une histoire qui va confronter des personnages issus de milieux socialement différents et amener le spectateur dans le monde des commissaires-priseurs et des salles des ventes.

Pascal Bonitzer a cherché à montrer non pas l’univers d’un peintre mais celui de ceux qui en tirent profit, à savoir le monde marchand. « Le monde de l’art est vraiment fascinant, mais pas celui du profit et de l’argent. Mensonge, bluff, trahison, quand il est question de fric tout est possible. Je me suis inspiré d’une histoire vraie de 2006. J’ai rencontré des commissaires-priseurs dont la personne qui a trouvé le tableau. Quand on fait la découverte d’un tel chef d’oeuvre on est un peu Indiana Jones… J’ai imaginé le personnage de la stagiaire qui est une personne de pure fantaisie. C’est une femme qui est un peu dans ce monde des commissaires-priseurs et maîtres du marché de l’art, et en même temps en dehors comme pour donner accès au public à un univers un peu secret.  Dans le coup, je mets des fausses pistes », explique le réalisateur.

« Les gens qui croient que leur destin va basculer parce qu’ils touchent beaucoup d’argent, cela risque de se retourner contre eux », conclut-il.

Pascal Bonitzer. ©Jean-Dominique Réga

Amal, un esprit libre

Amal, un esprit libre de Jawad Rhalib. Drame, 1h51 avec notamment Lubna Azabal, Fabrizio Rongione, Catherine Salée. Sortie le 17 avril 2024.

L’histoire d’une enseignante enthousiaste d’un lycée de Bruxelles, qui avec son amour du métier et ses méthodes pédagogiques audacieuses, encourage ses élèves à cultiver leur goût de la lecture et la liberté d’expression, même lorsque cela peut s’avérer dangereux. Peu à peu la menace va se préciser…

«Je refuse de n’être qu’un spectateur du monde. Je préfère prendre un part active. Cela fait des années que je fais des films sensibles. J’ai parlé des saisonniers exploités en Espagne, des petits pêcheurs marocains à l’arrêt pendant que les gros chalutiers étrangers équipés de sonars raflaient les poissons, des paysans boliviens victimes des mafias et des politiques. Là je fais un film à l’image de ce que je vois. Les gens qui ont peur subissent la censure des islamistes qui distillent la peur et la haine. Pour moi les écoles doivent rester des sanctuaires. La minorité qui menace, les prêcheurs qui peuvent dire n’importe quoi, ne doivent pas avoir gain de cause. Après les drames survenus, il y a une urgence », explique le réalisateur musulman qui défend l’islam. «Je respecte la foi et la croyance des gens, et je fais partie de ceux qui défendent le vrai islam », conclut Jawad Rhalib. 

Un film engagé, courageux qui aborde de façon frontale les difficultés du monde scolaire face à l’extrémisme. Après les assassinats de Samuel Paty et de Dominique Bernard et la pression des islamistes radicaux sur les établissements scolaires, il résonne fortement. Lubna Azabal y est magistrale. 

Jawad Rhalib. ©Jean-Dominique Réga

La cérémonie des Victoires du cinéma

Jeudi 21 mars au cinéma le Vox à Avignon devant une salle remplie de professionnels venus de toute la France, le prix du jury des Montreurs d’images a été décerné au film Un amor d’Isabel Coixet. Le jury des lycéens a récompensé le film Notre Monde de Luàna Bajrami. La cérémonie des Victoires a mis à l’honneur François Thiriot qui a reçu l’hommage de ses pairs.

François Thiriot. ©Jean-Dominique Réga

Dossier élaboré par Jean-Dominique Réga


SPIE : 340 postes à pourvoir en Paca

Le 60ᵉ numéro de Ventoux Magazine vient de paraître. L’occasion d’accueillir le printemps en beauté avec la découverte des trésors des gorges de la Nesque, un focus sur la bibliothèque-musée Inguimbertine à Carpentras, la célébration du centenaire de la commune de Vaison-la-Romaine, ou encore les délicieuses recettes de Xavier Mathieu du Phébus à Joucas.

Ce nouveau numéro printanier du Ventoux Magazine célèbre avec la ville de Vaison-la-Romaine le centenaire de son nom. Plusieurs caves coopératives fêtent également cette année le passage symbolique du siècle, l’occasion de faire un point d’étape sur ce modèle économique solidaire.

Puis, direction Carpentras pour découvrir en avant-première la bibliothèque-musée Inguimbertine avant sa réouverture dans un espace flambant neuf en avril. Côté nature, vous pourrez plonger dans le fabuleux canyon des gorges de la Nesque.

Quant à l’artisanat, vous découvrirez les ateliers de Mélanie Dupont avec ses origamis près de Buis-les-Baronnies, et de la boulangerie La Croûte céleste à Robion avec ses pains et ses gourmandises.

Ce numéro passera aussi par les hameaux oubliés de la Nesque, ainsi que par Travignon, hameau fantôme situé à une heure de marche de Saint-Saturnin-lès-Apt. Et avec l’arrivée du printemps vient l’envie de sortir de chez soi, vous découvrirez donc des idées de sorties dans le Vaucluse, la Drôme et les Alpes-de-Haute-Provence.


SPIE : 340 postes à pourvoir en Paca

Le Salon Motor Passion, du vendredi 22 mars au dimanche 24 mars à Avignon, fête cette année ses 20 ans. Pour l’occasion, une centaine de clubs de collectionneurs de voitures de prestige, d’associations et 350 exposants vous attendent au Parc des Expositions de Châteaublanc.

Dès qu’on arrive, on tombe sur un 4X4 kaki, militaire, tous terrains, américain et amphibie, l’ancêtre du Hummer, un monstre de 200 CV et c’est un passionné du Thor, Joël Soumille, qui le présente : « Il faut dégonfler les pneus quand on arrive dans l’eau, sinon, il se retourne. »

Se succèdent, une Corvette, une Lotus, une Mercèdes 560 SL tous chromes dehors. Puis, on entre dans l’un des halls et on reconnaît un ancien champion, Bruno Saby, 4 fois champion de France qui est le seul pilote français à avoir enchaîné le Monte-Carlo, le Tour de Corse et le Dakar. Il a porté les couleurs de Renault (R5 Turbo), de Peugeot (205 Turbo 16 groupe B) et de Lancia (Delta groupe A). « Ici, c’est la nostalgie des années 80, on retrouve des copains, une ambiance particulière, c’est super », dit-il en accueillant sur son stand Jean-Christophe Leroy, un Vauclusien qui a organisé, entre 1995 et 2015 la fameuse Montée du Ventoux.

Bruno Saby (à gauche) et Jean-Christophe Leroy (à droite).

On passe ensuite au stand Lancia, invitée d’honneur avec la MG. Nombre de spécimens qui ont couru dans le monde entier et remporté des titres avec la B 20, la 037, la Stratos, la Delta, la Fulvia. Il y a même ‘L’integrale’ du pilote italien Massimo Biasion dédicacée. Panhard-Levassor de 1954, MG de 1936 qui fonçait à 190km/h, Chambord française de 1959, Vedette de 1950 se succèdent le long des allées du Hall A.

Et soudain, on tombe sur 2 SM (la voiture dans laquelle Jacques Chirac avait remonté les Champs Élysées après sa victoire en 1995. L’une, de 1972, a son carburateur. L’autre est électrique. « C’est la 1ʳᵉ du genre, explique le mécano qui depuis trois ans travaille sur cette métamorphose unique au monde, Amédée Lictevout. La règlementation nous impose de conserver la boîte de vitesses, les freins, les suspensions hydrauliques d’origine. Et la batterie aussi, qui permet d’activer les feux, clignotants, le lave-vitre, le klaxon, la ventilation, le chauffage, l’antenne. »

Unique SM Citroën électrique au monde

Parmi les milliers de visiteurs qui ont passé la journée au Salon d’Avignon, ces vendredi et samedi, un certain Dominique Chapatte. Son papa Robert a fait vibrer la France entière avec le Tour de France cycliste. Lui, nous fait chaque dimanche avec ‘Turbo’, partager la passion de la bagnole. « Je viens régulièrement à Avignon, là avec deux cadreurs, un ingénieur du son et Cyril Drevet. On rencontre des gens qui passent des centaines d’heures à retaper une 4 CV ou une Ford Mustang, qui recherchent de pièces détachées ou un sellier qui refait les sièges et banquettes. De R8 à l’identique. C’est de la passion à l’état pur. » L’émission sera diffusée le 30 mars sur M6. 

Dominique Chapatte

Rolls-Royce, Bugatti, Simca 1000, Gordini, Cabriolet Jaguar Type E et son immense capot, Alpine bleue des Gendarmes de Vaucluse… Vous avez jusqu’à la fin de ce week-end pour foncer vers l’Avignon Motor Passion à Châteaublanc et plonger dans le monde rétro de la Super 5 Turbo Renault de votre papa ou la Mini Cooper décapotable de votre mamy !


SPIE : 340 postes à pourvoir en Paca

En 2023, L’Odyssée Sonore a envouté plus de 13 000 spectateurs. L’expérience unique au monde alliant technologie et culture fait son grand retour au Théâtre Antique d’Orange, et ce, dès ce vendredi 29 mars.

Après avoir conquis plusieurs miliers de spectateurs et avoir reçu un prix de l’innovation à Las Vegas, L’Odyssée Sonore, spectacle immersif et multisensoriel proposé par Edeis, en charge de la gestion culturelle du Théâtre antique, revient pour 90 soirées en 2024, du 29 mars au 30 décembre. L’occasion idéale pour ceux qui l’ont raté en 2023 d’aller le découvrir et pour ceux qui en ont déjà fait l’expérience de la retenter.

Grâce à ce spectacle, le Théâtre Antique s’affirme en tant que monument moderne à la point de l’innovation. L’Odyssée Sonore propose au public un voyage de 45 minutes dans les richesses sonores et musicales de notre monde à la découverte de la mythologie, à travers les videomappings réalisés par intelligence artificielle projetés par 25 vidéoprojecteurs et des musiques de tous genres transmises par des casques innovants haute définition.

Pour découvrir les dates et réserver votre place, cliquez ici.


SPIE : 340 postes à pourvoir en Paca

L’enseigne de vide-grenier permanent Broc & Shop, qui était déjà présente à Orange, en Vaucluse, depuis 2019, ouvre une seconde boutique à Rochefort-du-Gard. Le magasin ouvrira officiellement ses portes le mercredi 3 avril.

Un vide-grenier permanent, couvert, avec tout le confort et les services d’un magasin, Broc & Shop propose une alternative aux vides-greniers du week-end, aux sites de vente en ligne, aux dépôts-vente classiques et aux magasins de rachat cash. Idéal pour les chineurs qui trouveront des vêtements, du petit électroménager, de la décoration, de la maroquinerie, de la puériculture, des petits meubles, de l’outillage, des bijoux, ou encore de la vaisselle.

Comme pour un vide-grenier classique, il est possible de réserver un stand qui mesure 2,6 m2, avec 2 penderies de 50 cm, pour 15€ la semaine, 30€ les deux semaines et 39€ les trois semaines. L’enseigne veut que ceux qui exposent se sentent comme chez eux, avec les étiquettes à code barre, les cintres et les antivols fournis et qu’ils puissent réapprovisionner leur stand comme il le souhaite. Le principe est simple, vous apportez les affaires dont vous voulez vous débarrassez, vous fixez vos prix, la part que vous souhaitez prendre et celle qui revient à l’enseigne, et les vendeurs de Broc & Shop s’occupent du reste, dont de la vente.

Le concept se veut aussi écologique en tout point, et prône une économie circulaire dans le but de limiter son empreinte carbone. « La seconde main c’est bien, quand c’est local, c’est mieux », affirme l’enseigne.

Ouverture le lundi de 14h à 19h et du mardi au samedi de 10h à 19h.
RN 100. La Bégude. Rochefort-du-Gard. (ouverture officielle le 3 avril)
Zone Commerciale du Coudoulet. 134 rue de Belgique. Orange.

https://www.echodumardi.com/tag/vaucluse/page/16/   1/1