Implantée à Sault depuis 2005, Le Phare à Lucioles est la compagnie du compositeur, musicien et artiste sonore Loïc Guénin. Nous avons pu l’apprécier lors d’un récent concert de musique contemporaine « l’Hiraeth » à la Garance de Cavaillon. Le projet de la compagnie est dédié aux écritures contemporaines et accompagne, produit et diffuse à l’échelle nationale et internationale ses créations qui placent l’écoute et le son au sein de ses projets et d’un territoire.
Ouvert depuis 2024, le M![lieu], un lieu pensé pour les artistes
Depuis 2018, le Phare à Lucioles a installé ses bureaux au sein du m![lieu], un ancien collège du XIXe siècle au coeur du village de Sault. Après une totale réhabilitation, celui-ci voit naître et mûrir l’ensemble des projets de la compagnie. Chaque année, une vingtaine d’artistes internationaux ainsi que de nombreuses actions de partage et concerts y sont accueillis.
Le 15 du mois? Retrouvons nous au M![lieu]
La programmation de la saison est pensée pour chaque 15 du mois, le milieu donc ! Une programmation éclectique (cinéma, concerts) et les dates à surveiller donc.
Ce 15 mars, duo Arnold de Boer et Xavier Charles
Arnold de Boer (ZEA, The EX) et Xavier Charles se sont connus lors de l’aventure THE EX. Ils se retrouvent ici en duo pour une collaboration exceptionnelle à ne louper sous aucun prétexte ! Un set de chansons décalées, acides, ultra dynamitées ou encore sensibles et stratosphériques… En version tribune rétractée, la soirée est en version debout pour pouvoir bouger, danser et s’aventurer avec énergie dans l’univers sonore de ces deux musiciens hors pair.
Samedi 15 mars. Ouverture des portes à 19h. Concert à 20h. 12€. La Loca. Buvette et petite resto bio et locale sur place. Le M!lieu. 1 Place des martyrs d’Izon. Sault. 04 90 70 61 09.
Chansons free punk au M!lieu de Sault
La pose symbolique de la première pierre du futur centre d’incendie et de secours de Robion vient de se tenir route des Alpes. L’opération s’inscrit dans le cadre du programme annuel des travaux de restructuration et de rénovation du Service départemental d’incendie et de secours de Vaucluse (SDIS 84). La nouvelle caserne représente un investissement de 1,7M€ financé par les communes de Robion (184 204€), Maubec (63 684€), Oppède (42 779€) et Ménerbes (32 974€) jusqu’à hauteur de 25% du coût total. Le reste étant pris en charge par le SDIS 84 sur son propre budget d’investissement pour les années 2025-2026. Par ailleurs, la commune de Robion a également mis à disposition gratuitement le terrain.
« Construire un tel bâtiment n’est pas une opération anodine. »
Thierry Lagneau, président du conseil d’administration du SDIS 84
« Construire un tel bâtiment n’est pas une opération anodine. Surtout par les temps qui courent, a expliqué Thierry Lagneau, président du conseil d’administration du SDIS de Vaucluse. Les réductions des dépenses induites par un contexte économique tendu, la hausse des coûts des matériaux et les équilibres budgétaires à maintenir ont été autant de freins à l’élan qui a pourtant été impulsé dès le départ. Mais la volonté des maires des 4 communes, alliée à celle du SDIS et à celle du conseil départemental de Vaucluse, qui a participé indirectement à l’effort consenti, a eu raison de tous ces obstacles. »
Crédit : SDIS 84
Une mise en service prévue fin 2025 Conçu par l’architecte Bucco-rhodanien Bernard Cervellini après des études lancées en 2022, le nouveau centre de secours sera aménagé sur un terrain d’environ 4286 m². Il s’étendra sur 539m² et comprendra un espace de vie de 269m², un espace intervention de 270m² ainsi que des espaces dédiés aux équipements techniques. L’ensemble doit être opérationnel en décembre 2025.
+13,4% d’interventions en 2024 Dirigé par le lieutenant Michel Pianetti secondé par le lieutenant Jérôme Castellan, le centre actuel déjà situé à Robion regroupe 22 sapeurs-pompiers volontaires (14 personnels masculins et 8 personnels féminins). Il dispose d’un parc comprenant 4 véhicules d’intervention : un Véhicule de secours et d’assistance aux victimes (VSAV), un Camion-citerne feux de forêt (CCFM), un Camion tout usage (CTU) et un Véhicule léger hors route (VLHR).
Chansons free punk au M!lieu de Sault
L’histoire du Soldat de Stravinsky créée en 1917
L’Opéra Grand Avignon présente une version chorégraphiée de la pièce de Stravinsky dont l’action est replacée en 1950. À sa création en 1917, ce spectacle de musique, texte et pantomime racontait l’histoire d’un soldat qui vend son violon (représentant son âme) au Diable, l’action se passant au cœur de la guerre.
L’intrigue se joue dans une chambre d’enfant. L’histoire se déroule dans les années 1950. Le réveil sonne, un jeune garçon se lève de son lit et va jouer avec ses petits soldats, on est plongé dans son imaginaire d’enfant. Les jouets animés deviennent inquiétants. Sommes-nous ans son univers ludique ou est-ce un cauchemar ? L’histoire de ce jeune homme qui se perd car il ne se satisfait de rien, devient à nouveau très actuelle.
Version de l’enregistrement paru chez Harmonia Mundi : L’Histoire du Soldat d’Igor Stravinsky Didier Sandre, Denis Podalydès, Michel Vuillermoz de la Comédie-Française Olivier Charlier : violon Ensemble instrumental sous la direction de Jean-Christophe Gayot
Samedi 15 mars. 16h. 16 à 12€. À partir de 9 ans. L’autre Scène. Avenue Pierre de Coubertin. Vedène. 04 90 14 26 40.
Chansons free punk au M!lieu de Sault
En juillet 2024, le Conseil Municipal d’Avignon votait une délibération résiliant à la fois le bail de gestion immobilière qu’elle avait confié à la SCI du Parc Expos et la convention d’exploitation signée avec Avignon Tourisme. Parallèlement, une grande réflexion sur le futur de cet équipement d’envergure était lancée. Ces décisions marquent la volonté de la ville de vouloir trouver rapidement un avenir pérenne et viable au Parc Expos. Un chantier qu’elle n’entend pas mener seule.
La délibération N° 10 du conseil Municipal du 18 juillet 2024 (voir ici) sera sans aucun doute un moment important pour le futur du Parc Expos d’Avignon. En actant la résiliation du bail de gestion immobilière confiée à la SCI (Société Civile Immobilière) du Parc Expos (voir ici) et celle de la convention d’exploitation déléguée à Avignon Tourisme, la ville a souhaité remettre tout à plat. Même si dans les faits la dissolution de la SCI n’est pas effective et Avignon Tourisme poursuit sa mission d’exploitation du site, la volonté de vouloir trouver une solution est bien réelle.
Depuis la création de ce montage, en 2011, ( SCI pour la gestion immobilière et Avignon Tourisme pour l’exploitation), l’activité était déficitaire. Dans ce schéma, Avignon Tourisme se devait de payer un loyer à la SCI dont une partie était indexée sur les revenus tirés de l’exploitation du site. Mais, malheureusement les revenus n’étaient pas à la hauteur attendue. Et c’est la SCI du Parc Expos, détenue à 45 % par la SEM Citadis (aménageur de la zone d’Agroparc), à 45 % par Avignon Tourisme et à 10 % par la CCI de Vaucluse, qui porte dans ses comptes le déficit. Une situation difficilement tenable, d’autant que la SCI a investi plus de 6 M€ sur le site.
La ville n’entends plus être seule à bord du navire…
En juillet dernier le Conseil Municipal a également voté la mise en œuvre d’un protocole de développement et de coopération (voir ici) qui a pour mission d’étudier les différents scénarii pour le futur de cet équipement. Sont associés à ce protocole : la Région, le Conseil Départemental, la Communauté d’agglomération et d’autres acteurs comme, la SPL Avignon Tourisme, la CCI de Vaucluse, la SEM Citadis et la Banque des Territoires. Cette dernière apportant son concours pour le financement des études. Ce protocole illustre la volonté de la ville d’élargir le cercle des associés et des partenaires. Elle n’entends plus être seule à bord du navire…
Si les travaux de réflexion sur le futur du Parc Expos viennent à peine à démarrer, de nombreuses idées circulent d’ores et déjà. On le serait à moins. Cet équipement bénéficie d’un emplacement unique, sa surface est conséquente (près de 20 hectares) et les infrastructures existantes sont de réels atouts, même si « des remises à niveau seront nécessaires » concède-t-on du côté de la mairie. Mais d’emblée « une nouvelle vocation s’impose » dit-on du côté de Citadis. C’est sans doute un préalable acquis : le Parc des Expos ne sera plus seulement un lieu évènementiel.
Tous ces projets ont en commun d’ouvrir la zone du Parc Expos vers d’autres activités et vocations
Les hypothèses de travail sont aussi nombreuses que variées. Conserver une activité salons et expositions semble une évidence mais avec une modularité accrue. Ensuite d’autres projets sont sur la table. Accueillir sur une partie du site des activités liées à la naturalité et l’agriculture. Il s’agirait de renouer avec la vocation première de la zone, dont le nom est issu : « Agroparc ». Renforcer ce technopole agro-alimentaire peut faire sens. Ces nouvelles activités viendraient en complément des entreprises du secteur déjà installées, de l’implantation de la chambre d’agriculture, de l’INRAe et de l’institut Agrosciences, Environnement et Santé du campus universitaire Jean-Henri Fabre. Sans parler de la toute proximité du MIN d’Avignon.
Doter la zone d’équipements sportifs est également un projet qui semble une évidence et une nécessité. Sur Agroparc vivent 6 000 étudiants, 3 000 résidents sans compter les 10 000 employés qui y travaillent quotidiennement et il n’existe aucun équipement sportif.
Une opportunité pour l’agglomération de disposer d’une salle de spectacle de grande capacité et/ou de studios cinéma
Côté ville on verrait bien le hall A utilisé pour des concerts. Une sorte de Zénith en quelque sorte. Une opportunité pour l’agglomération de disposer d’une salle de spectacle de grande capacité (jusqu’à 8 000 personnes), capable d’accueillir, dans d’excellentes conditions, des artistes de renom. Ce qu’elle n’a pas aujourd’hui.
Côté département on imagine qu’une partie des bâtiments existants pourraient être utilisée comme base logistique arrière pour les tournages en extérieur du cinéma et la télévision. Ce projet pourrait constituer une nouvelle étape vers la création d’un pôle image après l’arrivée en septembre dernier de l’École Audiovisuelle 3iS sur la zone d’Agroparc.
En définitive, tous ces projets ont en commun d’ouvrir la zone du Parc Expos vers d’autres activités et vocations. Mais forcement ils réduiront la taille disponible pour des grands événements comme Cheval Passion ou Motor Passion. Devront-ils chercher un autre point de chute ? Un autre question sur laquelle il conviendra de statuer.
Chansons free punk au M!lieu de Sault
Un concert pour ceux et celles qui disent ne « pas aimer le jazz » ou « le jazz, ce n’est pas pour moi »
Car le quartet de Juliette Meyer que présente le club de jazz avignonnais ce jeudi n’est pas vraiment du jazz, pas vraiment de la chanson, par vraiment du jazz vocal, mais – excusez du peu — un peu des trois à la fois. On y entend les chansons médiévales de Jean Richafort, l’occitanie insolente, les expérimentations seventies de Saravah et la nouvelle école franco-suisse du jazz-punk-pop. Le quartet de Juliette Meyer fait partie des groupes lauréats accompagnés par Jazz Migration en 2020, un dispositif visant à l’émergence puis à l’accompagnement artistiques des artistes en vue de leur professionnalisation.
Le projet ‘Haléïs’, comme un cri retentissant où la poésie domine
Haléïs invite à la découverte, à prendre des chemins de traverses musicales, à se lover aux cœur de mélanges fascinants et à plonger dans une atmosphère ombrageuse parfois rock dans son intention. Ce quartet agit sur la corde sensible, celle qui vous intronise amateur de poème, familier des détours farceurs et souverains.
Vernissage de la nouvelle exposition, Dead End de Raphaël Séguinier
Ce vernissage se fera en présence du directeur de l’Ajmi Antoine de La Roncière et de l’artiste photographe Raphaël Séguinier. Un apéritif partagé sera proposé après une présentation et un mot de Raphaël Séguinier, et de son travail photographique. Mercredi 12 mars .18h à 21h.
Jeudi 13 mars. 20h30. 5 à 16€. Réservation sur internet, sur place les lundis de 15h à 17h30 ou 30 minutes avant le début du concert. AJMI Club. 4 Rue des Escaliers Sainte-Anne. Avignon. 04 13 39 07 85.
Chansons free punk au M!lieu de Sault
Ce mercredi 12 mars, le temps d’une soirée, l’Opéra Grand Avignon se transforme pour accueillir la 8ᵉ édition de Campus Sonore, un événement organisé par l’association étudiante Premières Loges ouvert à tous.Le directeur Frédéric Roels, le président d’Avignon UniversitéGeorges Linarès et les étudiantes de Premières Loges se réjouissent de ce partenariat qui s’inscrit dans une optique commune d’ouverture et de démocratisation de la culture.
Depuis sa prise de fonction en 2020 à la tête de cette Maison d’Opéra, Frédéric Roels n’a eu de cesse de diversifier les publics et la programmation : immersion dans les coulisses, opéra participatif, accès aux répétitions, conférences… « L’Opéra doit être un lieu pour tous, pas seulement pour les passionnés d’Opéra. Le public étudiant est difficile à saisir car il est captif le temps d’un passage dans la ville, donc pas très long, quelques années au mieux. Il est également difficile à fidéliser car très sollicité par d’autres activités festives ou professionnelles. Grâce à l’association Premières Loges, on arrive à développer des passerelles qui permettent aux étudiants de franchir les murs de l’Opéra, d’y organiser eux-mêmes des événements. Campus sonore est une Carte Blanche donnée aux étudiants pour occuper les lieux pendant une soirée. Ils proposent une programmation alternative à la mienne et je me réjouis de cette diversité. »
Une parenthèse enchantée dans une vie étudiante
C’est ainsi que Georges Linarès, président d’ Avignon Université a joliment défini ce projet de Campus sonore. « On va à l’Université pour se former mais aussi pour se construire, s’ouvrir au monde, faire des rencontres. C’est le rôle d’une université que d’offrir un cadre qui contribue à faire des étudiants de bons professionnels mais aussi de bons citoyens afin de pouvoir appréhender le monde dans lequel ils vivent. Le projet Campus sonore est une parenthèse enchantée dans leurs études et leur vie étudiante. »
L’association étudiante Premières Loges
Fondée en 2010, l’association Premières Loges, dont l’objet est de transmettre au grand public l’amour de la musique classique et de l’opéra, est composée d’étudiants d’Avignon Université. Pour cette 8ᵉ édition, l’équipe de Premières Loges renouvelle le format afin d’encourager l’implication du public, notamment étudiant. Pour les étudiantes qui sont au cœur de cette soirée il s’agit aussi de se réapproprier ce lieu prestigieux, en proposant une programmation décalée de ce qu’on a l’habitude d’y trouver, en célébrant la créativité des étudiants avignonnais, en leur offrant donc cette Carte Blanche. « Si le but initial de l’association était de démocratiser le lyrique, le baroque, nous œuvrons toute l’année pour une ouverture culturelle et musicale la plus large possible : accueil de l’Orchestre Avignon Provence à la rentrée universitaire, sorties à l’Autre Scène de Vedène, ciné-concert en projet. »
Gratuit et ouvert à tous, un programme varié: musique, danse, théâtre, projections, activités participatives, expositions, ou encore émission radio.
« Il y a eu un appel à projet en direction des étudiants de l’Université et du Conservatoire. Notre choix artistique était de privilégier la diversité tout en maintenant un équilibre qualitatif et de fait nous avons accepté toutes les propositions car nous n’avions pas à porter de jugements sur la programmation », précisent les étudiantes en Master Communication qui ont coordonné cet événement, une belle occasion de mettre leur savoir faire en actes.
Deux temps forts structureront la soirée : déambulation, enquête et animations dans tous les espaces de l’Opéra puis concerts dans la grande salle
Le mystère de l’incendie criminel de 1846
Le public pourra ainsi participer à une grande enquête immersive en collaboration avec l’association Au-delà du Plateau, l’association étudiante du Master Théâtre et Ecritures. Inspirée de l’incendie criminel de 1846, cette enquête plongera les participants au cœur du mystère pour recueillir des indices et découvrir le coupable et le secret de ses motivations. Dès 19h30 avec une performance théâtrale sur la grande scène à 20h45 pour clore l’enquête et révéler les conclusions.
Animations variées et bière des étudiant en Génie Biologique !
Projection de courts-métrages d’animation de l’École des Nouvelles Images, performance de danse contemporaine proposée par Alyssa Verrier et Ivan Pitoëff, émission radio en direct par Radio Campus Avignon et même dégustation de bières produites par les étudiants en Génie Biologique se poursuivront jusqu’à 20h45.
Concerts dans la grande salle L’occasion de découvrir les talents musicaux étudiants sur la grande scène (bossa nova, rock, DJ set, rap…) : J. Linder qui fusionnerap et musique classique, Ness et Alex Barre aux sonoritéspop et funk, Naïs et Esteban dans une ambiance bossa nova, FireClub du rock pour mettre le feu et Chico From Colombia qui clôturera la soirée avec un DJ set entraînant. De 21h à 23h.
Mercredi 12 mars. De 19h30 à 23h. Entrée libre. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40.
Chansons free punk au M!lieu de Sault
Vincenzo Regine est le chef du Domaine des Andéols, situé à Saint-Saturnin-lès-Apt. Pour régaler vos papilles et celles de vos proches, il vous dévoile sa recette de pintade fermière de la maison Forte rôtie avec réduction d’abricots au Mizkan, caviar d’aubergines brûlées du potager et oignons confits.
Recette pour 4 personnes : – 2 suprêmes de pintades fermières – 2 oignons blancs de taille moyenne
Couper le manchon du suprême, puis rouler le blanc de pintade avec la peau dans du film. Mettre sous vide avec une noisette de beurre. Cuire au four vapeur à 66°C avec une température à cœur de 64°C. Couper l’oignon en deux dans le sens de la longueur. Récupérer le cœur d’oignon, tailler le dos pour que l’oignon soit plat. Mettre sous vide et cuire à vapeur 95°C pendant 30 minutes avec thym, romarin et une noisette de beurre.
Réduction d’abricots au mizkan : – 300 gr d’abricots – 50 gr de sirop d’érable – 25 gr de vinaigre de cidre – 120 gr de mizkan – 10 gr de sel
Rôtir les abricots au four à 220°C pendant 1 heure mixer jusqu’à que ce soit lisse, réduire le sirop d’érable en casserole ajouter les vinaigres et laisser réduire à glace, ajouter les abricots rôtis, mixer et laisser cuire 30 minutes, puis mixer et passer au chinois étamine.
Siphon d’oignons confits : – 50 gr d’oignons émincés – 10 gr de miel – 10 gr de beurre – 30 gr de crème
Confire les oignons émincés avec le miel et le beurre jusqu’à que la coloration soit caramélisée, mixer le tout au Thermomix, bien lisser et incorporer la crème. Mixer à nouveau, saler et mettre en siphon, gazer 2 fois et garder à une température de 50°C.
Caviar d’aubergines brûlées : – 2 kg d’aubergines – 40 gr de beurre – 20 gr de sel
Griller les aubergines et les laisser 30 minutes de chaque côté, récupérer uniquement le cœur de l’aubergine et mixer les avec le beurre et le sel.
Purée d’épinards : – 300 gr d’épinards frais – 30 gr de beurre – 10 gr de sel
Cuire les épinards dans une eau bouillante salée pendant 1 minute à peine, mixer directement avec le beurre salé si besoin, mettre en pipette, servir tiède.
Dressage : Snacker la peau du blanc de pintade dans une poêle très chaude avec un filet d’huile et du beurre, arroser jusqu’a quand soit bien colorée. Faire reposer et tailler dans le sens de la longueur. Glacer au beurre le cœur d’oignon confit et disposer dans l’assiette avec le blanc de pintade. Faire une quenelle de caviar chauffé précédemment et placer dans l’assiette avec la réduction d’abricots et une pointe de purée d’épinards. Terminer avec le siphon d’oignons et verser le fond de volaille directement à table.
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Les travaux de réhabilitation de la rue Thiers vont reprendre maintenant, s’étendre jusqu’en décembre et devraient avoisiner les 3,7M€. Objectif : arborer et végétaliser la ville pour en ‘upgrader’ le cadre de vie. Mission ? Redonner leur place aux habitants, familles, écoles et commerces de l’intramuros où le tout voiture avait jusqu’alors, préempté la vie sociale.
Après l’inauguration, en février 2024, de l’axe Carnot Carreterie, totalisant 5 ans de travaux, une cinquantaine d’arbres plantés –précisément un tous les 30 m-, 1,2 kilomètres requalifiés et 9M€ investis, c’est au tour de la rue Thiers de se refaire une beauté.
Perspective actuelle de la rue Guillaume Puy avec, de gauche à droite Jean-Marc Bluy, Cyril Beynet, Claude Tummino et Cécile Helle Copyright MMH
La maison du commerce C’est à la Maison du commerce que Cécile Helle, maire d’Avignon, a présenté la 2e phase des travaux de la rue Thiers, en intramuros, qui en compte 4 et va également révolutionner les jonctions de rues adjacentes Philonarde, Guillaume Puy et Buffon, pour en faire »des carrefours ou placettes matérialisées par des pavés calcaires, des lieux importants où les habitants peuvent se croiser et se parler », souligne Cécile Helle.
Un centre-ville apaisé L’esprit reste le même que dans les rues déjà réhabilitées, ponctuées de fauteuils et banquettes en bois, de jardinières, d’éclairage public et de mise en place de caméras -3 pour ce lieu- . »Une fontaine à boire sera même installée rue du Pont Trouca et la borne rétractable située après la rue Paul Saïn déplacée au droit de la rue Guillaume Puy, pour éviter le flux de voitures dirigé vers le Portail Matheron où les terrasses des cafés et des restaurants ont pris leur aise et en ont bien fait » , remarque Cécile Helle. Enfin, des corbeilles et des appuis de vélos compléteront le dispositif.
La 1re phase La 1re phase des travaux de la rue Thiers, dans sa partie nord, avait pour objet de requalifier le secteur compris entre la rue de l’Olivier et le carrefour Philonarde-Paul Saïn. Objectif ? Multiplier les ilots de fraîcheur et donner la priorité aux déplacements doux. L’endroit avait été inauguré en décembre 2022. Près de 140 m linéaires avaient été totalement revus, 1 800 m2 de surface aménagés et 1,1M€ investis dont plus de 500 000€ de participation de l’Etat. Depuis, les habitants et les commerces, très heureux de l’apaisement retrouvé, s’inquiétaient de la poursuite de la transformation de cet axe central de la ville.
Cécile Helle interpellée par une avignonnaise qui lui demande la poursuite des travaux de la rue Thiers et la félicite pour ceux intervenus au nord de celle-ci, ‘qui ont transformé et apaisé le quartier’. Copyright MMH
La 2e phase »C’est chose faite puisque les travaux reprennent depuis les rues Paul Saïn et Philonarde jusqu’à la porte Thiers’’, indique le maire à une habitante venue la saluer et s’enquérir de la transformation très attendue des lieux. Le cheminement piéton en béton clair désactivé reprend du service sur un linéaire de 380m et une surface aménagée de 4 500m2. Près de 65 arbres seront plantés, accompagnés de végétaux, tandis que 600m2 seront désimperméabilisés. Toujours en phase 2, l’aménagement d’un tronçon entre les rues Guillaume Puy et Buffon est prévu entre janvier et juin 2026. Les travaux en sous-sol pourraient même intervenir dès l’automne 2025.
Les travaux reprennent Dans un premiers temps, de mars à juin, les sous-sols de l’axe vont être revus avec la rénovation et le dévoiement des réseaux d’eau, d’électricité et de gaz pour, ensuite, travailler en demi chaussée et, lorsque nécessaire, en coupure, principalement les lundis et/ou après le festival d’Avignon ainsi qu’au mois d’août. Des déviations seront, alors, indiquées. Les accès piétons aux immeubles et commerces seront maintenus, cependant que les accès aux garages ne seront pas accessibles durant les travaux, des places de substitution –actuellement au nombre de 7- seront dévolues aux habitants impactés et redirigés au parking des Halles où des emplacements leurs seront réservés, le temps des travaux. Enfin, de fin juillet, après le festival, à décembre, les travaux d’aménagement reprendront.
Le parvis de l’école Simone Veil (ex école Thiers) bénéficiera de la requalification de la rue Thiers Copyright Ville d’Avignon
La phase 3 L’aménagement de la rue Buffon à la porte Thiers est prévu entre les mois de juin et décembre 2026. Les travaux préparatifs en sous-sols pourraient même intervenir dès le printemps 2026.
La phase 4 La phase 4 interviendra sur les rues Guillaume Puy et Buffon entre janvier et juin 2027 et seront réalisés partiellement ou en totalité en même temps que les phases 2 et 3.
Infos et accompagnement Deux permanences, sous forme d’ateliers, sont prévues mercredi 12 mars de 16h30 à 20h et samedi 22 mars de 9h à 12h30. Elles se tiendront à l’école Simone Viel –située Ecole primaire 1, rue des Ecoles et école maternelle 43, rue Thiers-. Une déambulation dans la rue est programmée samedi 15 mars à 9h30 en présence de Cécile Helle. Un comité de suivi des riverains sera mis en place. Des panneaux informant des travaux seront installés le long des remparts et en centre-ville et des panneaux de communication -réalisés avec les entreprises- marqueront l’entrée des zones travaux. Claude Tummino, adjoint au maire, délégué au développement économique, commercial et agricole, organisera une rencontre avec les commerçants des Halles et de la rue Thiers.
Des collégiennes ou lycéennes ont demandé un selfie à Cécile Helle Copyright MMH
Des jeux à gratter d’une valeur de 50 000€ pour soutenir le commerce Deux jeux à gratter – chacun d’une enveloppe de 25 000€, composés de bons d’achat de 5, 10 et 20€, ainsi que des sacs- seront mis en place en mai et à l’automne, aux Halles, où un médiateur de la ville pourra informer habitants et visiteurs sur le déroulé du chantier et faire remonter les avis.
Un peu d’histoire C’est avec l’arrivée du chemin de fer, en 1854 -au travers de la liaison ferrée Lyon-Avignon-Marseille – et de la voiture, au 19e siècle, que les échanges entre l’intramuros et l’extramuros ont métamorphosé la ville d’Avignon. Celle-ci s’était développée à l’Est en raison de sa proximité avec le Rhône puis au Sud avec la création de la gare. La rue de la République est alors percée entre 1856 et 1867, tandis que la rue Thiers se matérialise entre 1874 et 1877.
Copyright Ville d’Avignon
Cécile Helle, ce qui s’est dit «Cet aménagement est aussi en lien avec la place Saint-Didier et la rue Bonneterie. Egalement d’ici le mois de mai s’ouvriront les bains Pommer, nouvel espace muséal. Ils ont été créés au moment où la rue Thiers est percée, à la fin du 19e siècle. La ville d’Avignon est en train de se réapproprier cette partie de son histoire urbaine. Désormais, les avignonnais, les touristes et les visiteurs, en provenance du palais des papes ou de la place de l’Horloge, chemineront avec plaisir devant le parvis Sud des Halles puis la rue Bonneterie, pour gagner les bains Pommer.»
La végétalisation «Il y a une importante attente des habitants, en matière de requalification de la rue Thiers, qui témoignent de la nécessité de réintroduire l’arborisation et la végétalisation de la ville. Cependant il a été très difficile de réintroduire des linéaires d’arbres en ville parce que les architectes des Bâtiments de France voulaient conserver les perspectives Haussmanniennes. Moi, j’ai décidé d’offrir plus de place aux piétons, aux mobilités douces et aux ilots de fraicheurs, notamment vers les placettes aux intersections des rues adjacentes à la rue Thiers, afin de mettre en sécurité les habitants et d’apaiser la ville tout en respectant ces perspectives Hausmanniennes. Si les réunions furent »animées’’ l’enjeu était de conserver cette position d’un aménagement plat où le trottoir n’est que suggéré afin de donner plus de place, tout d’abord aux piétons, aux personnes à mobilité réduite, aux mobilités douces et, en dernier recours, à la voiture, afin de rendre la ville inclusive, fraîche et végétalisée… »
La commission de surendettement de Vaucluse s’est réunie en séance plénière ce mercredi 5 mars dans les locaux de la Banque de France à Avignon, présidée par le préfet Thierry Suquet et avec comme secrétaire Christine Gord, directrice départementale de la Banque de France. L’occasion de faire un bilan de l’année 2024 dans le département.
1165, c’est le nombre de dossiers de surendettement traités en 2024 en Vaucluse. Si ce chiffre est en hausse de +16% (soit 161 dossiers supplémentaires) par rapport à 2023, il reste tout de même en-dessous de celui de 2019 (-7,8%), c’est-à-dire avant la pandémie de Covid-19. C’est le bilan annoncé par Thierry Suquet et Christine Gord à l’issue de la séance plénière de la commission de surendettement de Vaucluse. Cette commission a lieu deux fois par mois et se réunit une fois par an en formation plénière. « C’est un rendez-vous important où sont revus dans le cadre du traitement des dossiers de surendettement, les règlements intérieurs, les évolutions des barèmes, où on dresse aussi tout un bilan de l’activité et où on essaye de voir quelle est la typologie de ces personnes en difficulté financière », explique la directrice départementale de la Banque de France.
Pour cette séance plénière étaient aussi présents Sébastien Maggi, secrétaire général adjoint de la préfecture de Vaucluse, et Michel Laffitte, directeur départemental des Finances Publiques de Vaucluse. L’occasion de dresser un bilan de l’année 2024 et d’afficher les perspectives pour 2025. « On a eu, à l’été 2024, une forte progression des dossiers de surendettement qui s’est quand même endiguée ces derniers mois, affirme Christine Gord. En 2025, on entrevoit plutôt une stabilité, en tout cas une décélération. On le voit déjà sur les deux premiers mois de l’année. »
Qui sont les plus touchés par le surendettement ?
Si les profils des personnes surendettées en 2024 dans le Vaucluse sont assez variés, certains représentent une grosse part des dossiers examinés par la commission, notamment les ménages locataires ou hébergés gratuitement (93%), les employés, ouvriers et personnes sans activité professionnelle (76%), ou encore les ménages composés de personnes seules avec ou sans enfants (74,8%).
« La commission de surendettement est très importante, c’est un dispositif ancien qui permet le suivi individuel des particuliers qui sont dans des situations financières difficiles liées à l’endettement et sur lesquelles la commission fait des propositions de plans qui vont permettre d’obtenir des réponses à ces situations difficiles, ajoute Thierry Suquet. Donc c’est un outil de lutte contre la précarité, de lutte contre l’exclusion et de solidarité. »
À quel type de dette sont confrontés les Vauclusiens ?
Sur les plus de 1000 dossiers traités dans le département en 2024, la plus grosse part représente des dettes de consommation (39,9%) et des dettes bancaires et/ou sociales (27,3%). Des chiffres qui sont plus ou moins similaires à ceux de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur et ceux au niveau national.
Ces surendettements peuvent aussi survenir à cause de nombreux autres facteurs tels que les accidents de la vie, les difficultés face à l’emploi, les séparations au sein des ménages, ou encore les maladies, etc.
L’accompagnement des surendettés
La commission, qui se veut un dispositif inclusif et de lutte contre la pauvreté, représentable un véritable accompagnement pour les ménages surendettés. « Le travail de la commission fonctionne parce qu’on s’appuie sur des dispositifs de bonne gestion budgétaire proposés par des conseillers en économie sociale et familiale et sur un réseau qui démarre avec les travailleurs sociaux du département, de la CAF ou d’autres organisations qui permettent de présenter le dossier, d’accompagner la démarche des particuliers et puis qui repose aussi sur des formes d’insertion et d’accompagnement derrière », explique le préfet.
« L’objectif du traitement du surendettement, c’est de redonner une seconde chance. »
Christine Gord
Ainsi, les surendettés se voient offrir une seconde chance, voire plusieurs chances, en étant le plus possible accompagnés par des travailleurs sociaux, en retrouvant du travail, les moyens de se loger, de se nourrir et de pouvoir retrouver un rythme de vie normal avec des dépenses raisonnables.
L’éducation financière, un pilier de la lutte contre le surendettement
En 2024, la Banque de France a accompagné près de 2 millions de particuliers sur un sujet d’inclusion financière à travers ses succursales, ses bureaux d’accueil et d’information, sur son site, via email ou téléphone. En Vaucluse, 1100 personnes ont été informées et formées à l’éducation financière au cours de l’année, mais aussi près de 260 travailleurs sociaux, au travers d’ateliers de formation, de webinaires, et de diverses actions en partenariat avec France Travail, la SAS (Structure d’accompagnement vers la sortie) de la prison du Pontet, le CRIA (Centre Ressources Illettrisme et Analphabétisme) d’Avignon, ou encore les EDES (Espaces Départementaux des Solidarités).
« Savoir gérer un budget, on devrait commencer cet apprentissage très jeune », insiste Christine Gord. La Banque de France est aussi intervenue dans plusieurs établissements scolaires en 2024 afin de sensibiliser les lycéens notamment à l’éducation financière. « Il faut aussi préparer un peu les esprits à la recherche indispensable de ces équilibres budgétaires, savoir qu’un crédit ça a un coût, qu’un crédit ça se rembourse, etc », ajoute-t-elle.
En 2025, de nombreuses actions de communication et d’informations sont d’ores et déjà programmées par la Banque de France en Vaucluse qui compte former et sensibiliser plus de 260 intervenants sociaux, une cinquantaine de professeurs, ainsi que près de 30 accompagnateurs d’entreprise. Des moments forts sont prévus comme la Semaine de l’éducation financière, dès ce mois de mars, du 17 au 23, avec l’EDES d’Orange ou encore la Semaine de l’illettrisme en septembre avec France Travail. Tout ces efforts devraient permettre à la courbe de surendettement de se stabiliser cette année dans le département, ou au mieux, de décélérer.