L’université d’Aix-Marseille accueille des scientifiques américains bannis par Trump
L’université d’Aix-Marseille vient de lancer un programme d’accueil pour les chercheurs et scientifiques américains rejetés par l’administration Trump. Une cinquantaine d’entre eux ont répondu à cette invitation et une quinzaine devraient s’installer prochainement avec leurs familles en Provence. Un fonds à hauteur de 15 M€ sera débloqué par l’université. La région, la métropole et la CCI sont également associés à ce programme d’accueil inédit par ses circonstances.
C’est un véritable coup de tonnerre dans le milieu de la recherche. Trump s’en prend aussi aux scientifiques et aux universitaires qui pourraient lui être hostiles ou gênants. Sont pour l’instant dans le viseur des chercheurs en sciences sociales ou en histoire, des infectiologues et des climatologues, travaillant pour des universités ou institutions bénéficiant de dotations publiques. Les crédits sont coupés, les programmes annulés, et pour les rescapés, de ce qui ressemble à une purge, une liste de mots doit être banni de leur vocabulaire. Il s’agit de mots comme : femme, diversité, climat, justice environnementale, inégalité…. Il y en a 120 ! Ces méthodes ne sont pas sans rappeler celles des pires régimes qui veulent bâillonner ceux qui ne pensent pas comme eux ou qui peuvent entraver leurs dessins.
Les craintes de révisionnisme et de dirigisme sont réelles
« C’est une attaque sans précédent depuis la deuxième guerre mondiale, contre toutes les structures de recherche et de l’éducation américaine » alerte le chercheur américain Brian Sandberg, déjà installé à Aix-en-Provence. « C’est une remise en cause de tous les consensus scientifiques » ajoute-t-il. Pour lui les craintes de révisionnisme et de dirigisme sont réelles.
C’est la meilleure des choses qui puissent arriver à la communauté scientifique et à la défense des intérêts européens
Ce n’est sans doute pas un hasard. Le musée Picasso de Paris, propose à en ce moment une exposition réunissant une partie des œuvres d’art que les nazis avaient fait retirer des musées allemands au motif qu’il s’agissait d’œuvres dégénérées. Comprenons par là qu’elles n’étaient pas compatibles avec l’idéologie et la vision du monde des hommes du III Reich. Mais au lieu de bruler ces œuvres d’art comme ils ont fait pour les livres, ils les ont vendus aux enchères. Leurs donnant ainsi un avenir et une valeur qu’ils n’avaient pas souhaités à l’origine. Comme c’est ballot !
Eh bien, il en est un peu de même avec les scientifiques américains que nous allons accueillir en France et bientôt dans d’autres pays européens. Au fond cette histoire c’est une bonne chose pour la communauté scientifique et la défense des intérêts européens. Comme c’est ballot !
L’université d’Aix-Marseille accueille des scientifiques américains bannis par Trump
Du 4 au 26 mars, l’association La MAC’A (Maison des Arts Contemporains d’Avignon) présente sa traditionnelle exposition annuelle. Peinture, installations, céramiques, photographies, écritures, sculptures sont rassemblées sur les trois niveaux de l’Espace du Cloître Saint Louis.
Traditionnellement les bénévoles de l’association MAC’A prospectent toute l’année pour trouver les artistes qui s’installeront en mars dans le bel édifice qu’est le Cloître Saint Louis. Au fil de leur recherche ils trouvent un fil conducteur qui les rassemble ou les choisissent d’après un thème. Pour cette édition 2025, ils ont fait pour la première fois depuis 1995 un appel à candidatures en s’associant au thème proposé par Avignon Terre de Culture 2025 ‘Curiosité/s’.
Six artistes exposent autour du thème Avignon et ‘Curiosité/s’
C’est ainsi qu’un Comité de sélection a retenu six artistes sur 26 postulants : Claire Beillard, plasticienne ; Amar Briki, peintre et dessinateur ; Baptiste Chave, céramiste ; Marise Laget, photographe ; Yves Lozé, plasticien ; Catherine Souchon, plasticienne. Ce sont pour la plupart des artistes locaux qui n’ont pas attendu l’appel à projet pour créer dans notre ville.
Les artistes sont des gens curieux et nous invitent à l’être
Notre curiosité est d’autant plus aiguisée que les locaux du Cloître Saint Louis s’y prêtent : espace, lumière et mise en valeur. On peut déambuler, lire, revenir sur une œuvre. L’association La MAC’A a toujours privilégié la qualité depuis 1995 et le respect envers les artistes. Le résultat est une vraie rencontre et non pas un piétinement dans un foisonnement d’oeuvres. La salle du Rez De Chaussée est une salle d’accueil permettant de prendre contact avec les six artistes : ils sont brièvement présentés sous forme de panneaux explicatifs. Les deux salles à l’étage leur sont consacrées.
La ville à nos pieds avec la photographe Marise Lager
C’est ainsi que la photographe Maryse Lager qui vit et travaille à Avignon a commencé ce projet ‘À mes pieds’ en 2003 avec un cahier des charges très simple : photographier le sol, à hauteur de femme(!)Après la prise de vues, aucun recadrage. Aucun bidouillage numérique non plus. Le résultat est bluffant et fabuleux : des couleurs, de la texture, du narratif, de l’abstrait. Des interrogations quelquefois, de l’humour aussi : le cycliste à la craie coupant les rails du très récent tramway d’Avignon rappelle quelques mésaventures. On pourra désormais voir notre ville d’Avignon différemment, avec curiosité et indulgence car la diversité de ses sols – que d’aucun pourrait critiquer – dévoile une histoire singulière.
DR
Avec la plasticienne Catherine Souchon , la ville nous apparaît moins minérale
Catherine Souchon travaille le bois et a été inspirée par les tempêtes de feuilles de platanes au fil des rues. Elle nous propose une installation feuillue, des souches invitant au repos, et des connexions avec les gargouilles de la Basilique Saint Pierre. Une occasion de découvrir la ville qui n’est pas que minérale.
Quand l’Opéra d’Avignon inspire la sculpteuse Claire Beillard
Inspirée par les blocs de béton suspendus lors des travaux de rénovation de l’Opéra en 2019 , Claire Beillard a eu l’idée de garder en mémoire à la manière d’un « cabinet de curiosité » les morceaux de cet édifice destinés au rebut. On circule ainsi entre minuscules menhirs ,stèles ou sculptures en grès. On aura envie de lever le regard en se promenant désormais.
‘Les demoiselles d’Avignon’ du peintre Amar Briki
Amar Briki qui vit et travaille à Alger , a été doublement inspiré par le thème d’Avignon et aime assurément se jouer des faux-semblants. Il nous interloque d’abord avec un faux-vrai manuscrit proposant la reconstruction du Pont d’Avignon au Maire d’Avignon et il s’amuse ensuite en créant des portraits de ‘Demoiselles d’Avignon’ en hommage à Picasso même si on sait que le titre fait allusion à la commune d’Avinyo en Catalogne et non pas à la ville d’Avignon.
DR
Yves Lozé donne des nouvelles du Rhône ou d’Esprit Calvet avec ses cartolines
Des cartes postales (d’avant 1960 car elles ont ainsi un format particulier) détournées nous donnent des nouvelles des inondations du Rhône, des œuvres du Musée Calvet à la manière de Georges Pérec. Yves Lozé aime se jouer des mots, des formes et des couleurs pour nous perdre dans son installation éphémère.
La Chambre du Pape comme si on y était avec le céramiste Baptiste Chave
Le céramiste Baptiste Chave a choisi de décliner le pavement que l’on peut trouver dans la Chambre du Pape au Palais des Papes selon ses envies : couleur et désir de liberté. Ainsi oiseaux, fleurs, couleur et tout un bestiaire fascinant prennent vie sur 16m2.
Quand les artistes nous invitent à les rencontrer
Mardi 18 mars. 17h. GOSPEL par la Chorale du Collège Anselme Mathieu (50 exécutants). Cour du cloître Saint-Louis. Par l’association Mandela For Ever Young d’Avignon.
Mercredi 19 mars. 14h. Visite spéciale Senior. Inscription à l’accueil de l’exposition ou par mail contact.mac.avignon@gmail.com. Atelier dessin avec le peintre Baptiste Chave.
Vendredi 21 mars. 14h. Exposition CARTOLINES commentée par le peintre Yves Lozé. 15h. Atelier de création Cartoline avec le peintre Yves Lozé (matériel fourni ; apporter une carte postale). Inscription à l’accueil de l’exposition ou par mail contact.mac.avignon@gmail.com
Dimanche 23 mars. 11h. Déambulation avec la photographe Marise Laget. Inscription à l’accueil de l’exposition ou par mail contact.mac.avignon@gmail.com. Le lieu de rendez-vous par retour de mail.
Mardi 25 mars.14h. Déambulation avec la photographe Marise Laget. 19h. Lecture à voix haute sur le thème de la peinture par la Cie L’Œil en coulisse.
Mercredi 26 mars. 15h. Tirages de la TOMBOL’ART. 16h. En poésie et en musique, clôture de l’exposition animée par Monique Lefebvre.
Exposition de la MAC’A. Cloître Saint Louis. 20, rue du Portail Boquier à Avignon. Evènement gratuit. Accès PMR –Personnes à mobilité réduite-. Du mardi au dimanche, de 14h à 19h.Visites scolaires, centres sociaux, groupe issu du médico-social sur rendez-vous en matinée renseignement et inscription sur culture@mairie-avignon.com de 9h à 11h les mardis 4, 11, 18 et 25 mars.
L’université d’Aix-Marseille accueille des scientifiques américains bannis par Trump
Restitution du projet ‘Duo des Arts’ mené en partenariat avec Sainte-Catherine, Institut du cancer Avignon-Provence, le Ballet de l’Opéra Grand Avignon et le pôle des actions culturelles de l’Opéra Grand Avignon.
Ce projet a été réalisé auprès des patients de l’Institut Sainte-Catherine et de l’hôpital Henri Duffaut. La restitution de ce travail qui force l’admiration face au courage de ces patients pour affronter la maladie est ouverte à tous.
Retrouver confiance en soi
Initié par le Ballet de l’Opéra Grand Avignon, ce projet, qui mêle chant et danse, existe depuis 2018. Les mouvements de danse permettent une réppropriation du corps parfois meurtri, et cette année, le chant vient s’ajouter à cette expérience afin d’y apporter l’expression vocale. Ainsi, cette action culturelle permet à des femmes et des hommes en traitement ou en rémission de retrouver confiance en eux, de s’exprimer et de partager cette aventure humaine.
Une restitution attendue
Des répétitions se sont étalées sur une période de trois semaines depuis mi-février. Pour assister à cette unique restitution, merci de contacter le pôle actions culturelles de l’Opéra Grand Avignon à l’adresse suivante : actionsculturelles.opera@grandavignon.fr
Mardi 18 mars. 18h. Entrée libre. L’autre Scène. Avenue Pierre de Coubertin. Vedène. 04 90 14 26 40.
L’université d’Aix-Marseille accueille des scientifiques américains bannis par Trump
Prenant appui sur l’œuvre de Carlo Gozzi, Agnès Régolo et Catherine Monin présentent L’Oiseau Vert, une fable burlesque hors des temps
L’Oiseau Vert met en scène deux jeunes gens abandonnés à la recherche de leur identité et de leur humanité, un chef de guerre neurasthénique, une reine séquestrée par sa belle-mère sous un évier et une grand-mère omnipotente qui veut faire disparaître sa descendance.
Une adaptation de l’œuvre de Carlo Gozzi
Soif de puissance, avidité, cupidité, pulsions meurtrières, chaque jour nous le rappelle : l’être humain est capable du pire. En 1765, le vénitien Carlo Gozzi tire de cet irréfutable constat une fable féerique, drôle et brutale. Sans illusion sur la nature humaine, il cible notre infinie capacité à nuire mais ne renonce pas pour autant à un possible enchantement. De cette adaptation, menée avec l’autrice Catherine Monin, découle des préoccupations inévitablement contemporaines.
Promesse d’un spectacle heureux
L’Oiseau Vert est la promesse d’un spectacle heureux : il a le charme d’un conte de fées, l’alacrité d’une comédie et la profondeur d’un récit initiatique. L’homme est tout à la foi spirituel et extravagant, lyrique et prosaïque, mordant !
La compagnie Du jour au lendemain
L’Oiseau Vert est le dixième spectacle de la compagnie Du jour au lendemain. Elle s’intéresse aussi bien à des auteurs classiques que contemporains. Sa vocation, publics et artistes confondus, est de s’offrir à penser, à douter, à éprouver le présent. Quelle que soit la noirceur du propos, il s’agit sans cesse de travailler à un acte de gaieté.
Texte : Carlo Gozzi / Adaptation : Catherine Monin et Agnès Régolo Mise en scène ; Agnès Régolo Avec Salim-Eric Abdeljalil, Raphaël Bocobza, Johanna Bonnet, Pascal Henry, Antoine Laudet, Tamara Lipszyc, Kristof Lorion, Catherine Monin
Mardi 18 mars. 20h. 5 à 22€. À partir de 11 ans. Théâtre des Halles. Rue du Roi René. 04 32 76 24 51.
L’université d’Aix-Marseille accueille des scientifiques américains bannis par Trump
Xavier Mathieu est le propriétaire et chef étoilé de l’établissement Le Phébus & Spa à Joucas. Pour régaler vos papilles et celles de vos proches, il vous dévoile sa recette de joue de cochon longuement braisée avec réduction de tête à la poitrine, polenta crèmeuse à la sauge de la balizone,tomates épicées, haricots verts fermentés et giroles en pickles.
Joue de cochon : – 1kg de joue de cochon – 6 carottes – 4 oignons – 2l de vin blanc – 4 gousses d’ail – 10 baies de genièvre et de poivre – 2 feuilles de laurier
Nettoyer les joues de cochon puis les mettre à mariner avec tous les autres ingrédients pendants environ 24h. Le lendemain les égoutter puis les marquer à feux vif avant de les remettre dans leur marinade avec 1/3 de jus de veaux. À cuire au four dans un bac gastro avec couvercle pendant environ 1h30 à 160°C et les laisser reposer une heure de plus dans leur jus avant de les refroidir pour les conditionner.
Sauce de tête : – Bacon – Tomates cerises – Sauce Worcester – Bisque – Jus de volaille
Colorr le bacon. Déglacer avec les tomates et le sauce Worcester et réduire à glace. Mouiller à la bisque et jus de volaille et laisser réduire. Puis mixer et filtrer la sauce.
Polenta : – 200gr d’eau – 30gr de crème – 80gr de polenta – 3 tranches de bacon – Jus de volaille – Eau – Crème infusée à la sauge
Mélanger l’eau, la crème et la polenta, puis cuire dans un gastro avec couvercle au four à 200°C pendant 20 minutes. Ajouter le bacon puis cuire encore 10 minutes. Mixer au Thermomix. Émulsionner au jus de volaille et à la crème infusée.
Pickles : – 1l de vin blanc – 1l de vinaigre de riz – 30gr de sucre
Mettre en pickles des girolles et des haricots vert entier.
Finition : Tomates cerises mondées coupées en deux et sautées au tabasco.
DR
L’université d’Aix-Marseille accueille des scientifiques américains bannis par Trump
Le comédien et interprète François Morel nous promet une soirée facétieuse avec son complice de quinze ans, le pianiste Antoine Sahler.
La complicité entre François Morel et Antoine Sahler, nourrie de quinze ans de collaborations multiples transpire à chaque instant de ce concert qui promet une soirée facétieuse, rieuse, touchante, humaine. Comédien et metteur en scène, auteur et chroniqueur, François Morel est aussi – on le sait moins – auteur et interprète de chansons qui n’ont rien à envier à la grande tradition du Music-Hall et de ce qu’on a joliment appelé « les fantaisistes. »
Le temps d’une soirée, le plateau du Balcon se transformera en une scène de Music-hall
Un répertoire varié concocté avec son complice Antoine Sahler, compositeur et pianiste : on y entendra des chansons joyeuses sur la mort, des chansons tristes sur la vie, des hommages à d’immenses petits riens, ou à de toutes petites éternités.
Samedi 15 mars. 20h. 10 à 22€. Théâtre du Balcon. 38 rue Guillaume Puy. Avignon. 04 90 85 00 80 – contact@theatredubalcon.org
L’université d’Aix-Marseille accueille des scientifiques américains bannis par Trump
Créée en 1994 au Québec, l’entreprise Adèle, réseau d’agences de ménage à domicile, s’est développée en France en 2012. Benjamin Cellier en a repris les rênes en 2022 et a installé son siège en Vaucluse, à Cavaillon, afin de donner à l’entreprise une dynamique nouvelle. Une agence vient d’ailleurs d’ouvrir à L’Isle-sur-la-Sorgue.
Aujourd’hui, l’entretien ménager représente quasiment 50% du secteur de l’aide à la personne. Lorsque l’entreprise Adèle a été créée il y a 31 ans au Québec par Gaétan Migneault, ce dernier, qui était dans les assurances, est parti d’un constat simple : le consommateur n’est jamais pleinement satisfait du ménage effectué chez lui car l’entretien ménager n’est pas assez encadré. Ainsi est née Adèle, qui s’est franchisée au début des années 2000 et qui compte aujourd’hui plus de 120 franchises au Québec.
En 2012, Adèle souhaite se développer à l’international et approche la France. Une master franchise nationale a donc été créée et reprise en 2022 par Benjamin Cellier, actuel président d’Adèle France. Et c’est en Vaucluse qu’il a décidé d’entamer cette nouvelle dynamique. Benjamin Cellier n’en est pas à son coup d’essai en termes de réseau de franchises puisqu’il avait auparavant déployé une franchise française en Angleterre. Il a donc l’expérience pour développer Adèle en France.
La micro-franchise
Adèle a un principe de franchises assez particulier puisqu’il s’agit de micro-franchises. « Nos franchisés sont aussi des opérateurs, c’est-à-dire qu’ils font eux-mêmes l’entretien ménager », ajoute Benjamin. C’est donc ce qui démarque Adèle de ses concurrents dans le domaine de l’entretien ménager.
« Chez Adèle, le franchisé est sur le terrain, et non assis devant un bureau. »
Benjamin Cellier
Les agences Adèle ne sont d’ailleurs pas des agences comme on l’entend. Il n’existe pas de local physique, mais les franchisés disposent d’un véhicule avec lequel ils commencent eux-mêmes à faire les entretiens ménagers. « Ça permet de se rendre compte de la réalité du terrain et le franchisé saura donc de quoi il parle quand, plus tard, il commencera à avoir des employés », affirme le président français. Adèle France vient d’ailleurs d’ouvrir une agence à L’Isle-sur-la-Sorgue, pour le moment gérée par Benjamin Cellier, qui lui-même fait les entretiens ménagers.
Avec le concept de micro-franchise vient un profil de franchisé assez différent de ce dont on a l’habitude.
« On va chercher des gens qui ont une appétence pour le travail manuel. »
Benjamin Cellier
L’entreprise d’entretien ménager cherche des personnes qui ont de l’appétence pour le travail manuel, mais qui ne sont pas forcément tournées vers l’entrepreneuriat. Avant de pouvoir attester de la réalité sur le terrain, les franchisés sont donc accompagnés par l’entreprise pour en apprendre davantage sur l’entrepreneuriat et se sentir en confiance pour se lancer dans cette aventure, puis apprennent eux-même sur le tas.
Un ménage méticuleux et méthodique
Adèle France n’opère que chez les particuliers. « Chez vous comme à l’hôtel », telle est la devise de l’entreprise. Le franchisé (ou ses employés s’il en a) passe chez le client tous les 15 jours pour effectuer l’entretien ménager et non davantage car le travail est fait de façon à ce qu’il n’y ait pas besoin d’un passage par semaine. Plutôt que de faire un ménage ‘classique’, pièce par pièce, l’entreprise Adèle a élaboré une méthode qui permet à l’opérateur de travailler efficacement pour gagner du temps et réduire la pénibilité du travail tout en garantissant la qualité du ménage. « Si le client n’est pas content du résultat, on repasse et c’est à nos frais », affirme Benjamin Cellier.
« Adèle a en quelque sorte développer une ‘McDonaldisation’ du ménage, c’est-à-dire qu’on suit des étapes comme dans un fast-food pour perdre le moins de temps possible. »
Benjamin Cellier
L’opérateur n’est d’ailleurs pas payé à l’heure mais à la prestation. « L’entretien d’une pièce qui compte beaucoup de meubles et beaucoup de bibelots à dépoussiérer va coûter plus cher qu’une simple pièce qui ne contient quasiment rien », explique le président. Ainsi, l’opérateur ne s’éternise pas chez le client et gagne du temps.
Adèle, une entreprise engagée pour la santé et l’environnement
Mais pour gagner du temps, il faut des produits efficaces. C’est pourquoi Adèle a élaboré ses propres produits, qui non seulement promettent d’être plus efficaces que les autres produits sur le marché, mais aussi moins nocifs, une condition non négligeable qui figure parmi les valeurs RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) de l’entreprise.
« Tous nos fournisseurs sont méticuleusement sélectionnés et tous nos produits sont testés, je teste tous les produits moi-même », ajoute Benjamin. Les produits Adèle contiennent d’ailleurs tous une base végétale. En proposant ses propres produits, Adèle souhaite contribuer à l’amélioration de la santé de ses clients, mais aussi de ses franchisés et collaborateurs, ainsi qu’au respect de l’environnement. L’agence de L’Isle-sur-la-Sorgue a décidé de se doter d’un véhicule électrique, et quasiment tous les fournisseurs sont situés en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, ce qui permet à l’entreprise de réduire son empreinte carbone.
Les ambitions pour l’avenir
Si pour l’instant Adèle France ne compte que l’agence de L’Isle-sur-la-Sorgue, son président espère en ouvrir une dizaine d’autres en 2025, dont deux nouvelles en Vaucluse. Le département a un potentiel de huit agences, qui permettraient de couvrir tout le territoire. Les autres futures agences devraient concerner la région PACA pour la plupart.
« Je suis fortement attaché à la région et au Vaucluse qui est un département très accueillant avec des organismes économiques très animés, je pense notamment à la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises), Créativa, LSE (Luberon & Sorgues Entreprendre), et bien d’autres, conclut Benjamin Cellier. J’ai à coeur de développer l’économie qui est proche de la mienne. »
Le lundi 17 mars, Adèle France se rendra au Salon Franchise Expo Paris 2025, qui a lieu du samedi 15 au lundi 17 mars, afin de rencontrer des franchisés et des partenaires financiers et pour gagner davantage en visibilité et pour permettre à l’entreprise de poursuivre son développement.
Contact : contact@adelemenage.fr / 09 80 80 15 10
L’université d’Aix-Marseille accueille des scientifiques américains bannis par Trump
« Depuis 2021, depuis 4 ans, depuis que cette Loi Climat et Résilience préconise de compenser toute construction par une re-naturalisation équivalente des sols pour freiner l’étalement urbain, j’ai fait le tour de France, rencontré des centaines d’élus de 80 départements pour avoir leur avis. Il faut absolument assouplir ce texte qui stipule qu’il faut diviser par deux l’artificialisation des sols d’ici 2031 », martèle le sénateur de Vaucluse Jean-Baptiste Blanc.
Vent debout, Jean-Baptiste Blanc ajoute : « Il faut redonner la main aux maires, leur faire confiance, leur accorder davantage de temps pour ficeler un projet de développement de leur commune qui respecte les terres agricoles. Nous sommes tous favorables à une sobriété foncière mais il faut bien construire des logements, des écoles, des crèches, des commerces pour les habitants, des entreprises pour créer des emplois, pour ré-industruialiser notre pays. On sait bien, par exemple, que les immenses zones commerciales d’Avignon Sud et Nord ont été excessives. Il faut changer de méthode, arrêter de planifier à marche forcée, concerter avec les élus, sur le terrain, dessiner une trajectoire, un chemin, un juste milieu. »
“ Un poète doit laisser des traces de son passage, non des preuves. Seules les traces font rêver.“
René Char
Le projet ambitieux de la Loi Climat & Résilience qui inclut ‘ZAN’ (Zéro Artificialisation Nette) doit s’appliquer dans sa globalité en 2050. Il s’appuierait sur une demande de l’Union Européenne sur la protection des sols. « Mais en France, on adore les surtranspositions, on en rajoute, alors qu’en Espagne, en Italie, en Allemagne, cette loi n’existe pas », ajoute un autre sénateur LR du Puy-de-Dôme, Jean-Marc Boyer. Du côté des écologistes, la vision est diamétralement différente. L’élu breton Ronan Dante dénonce « un banc-seing, un permis de bétonniser à outrance. Déjà chaque année en France, entre 20 000 et 30 000 hectares sont artificialisés, l’équivalent de la Ville de Marseille entre l’Estaque et les Calanques. »
Plus modéré, mais déterminé, Jean-Baptiste Blanc souhaite qu’on assouplisse la loi ZAN, qu’on fasse des projets qui prennent en compte la transition écologique, rendent des terres à la nature, tout en préservant le rôle-clé des maires, des régions et des collectivités locales pour garantir un développement harmonieux des communes, « encadré, balisé et intelligent. » Les discussions au Sénat promettent d’être âpres et animées.
L’université d’Aix-Marseille accueille des scientifiques américains bannis par Trump
Crée en 2006, la société B2P a été une des premières à avoir développée et exploitée une bourse de fret en ligne pour les professionnels du transport. Après avoir élargi son offre à des services complémentaires, la société cavaillonnaise crée aujourd’hui un pôle de cybersécurité. Il s’agit d’apporter une réponse technique à la montée en puissance des cybermenaces dans le secteur du transport et de la logistique.
Le domaine du transport et de la logistique n’est pas lui aussi épargné par les cyberattaques. La digitalisation toujours plus importante de ce secteur lui fait courir des risques croissants. Jusqu’alors la cybersécurité était intégrée de manière transversale à tous les projets, B2P a décidé de passer la vitesse supérieure en créant un service entièrement dédié au sein de l’entreprise. Cette orientation, qualifiée de majeure par ses dirigeants, est une étape nécessaire pour l’obtention de la certification ISO 27001, norme internationale garantissant les meilleures niveaux de sécurité en matière de traitement de l’information.
« La cybersécurité est notre affaire à tous. En créant ce pôle dédié, nous affirmons notre ambition d’être à la pointe de la sécurité numérique et d’offrir des solutions fiables et pérennes à nos clients », précise Christophe Leininger, Directeur des systèmes d’information de B2P. Ce service a été confié à Antoine Boyer, un jeune ingénieur spécialisé en cybersécurité.