Le Comptoir de Mathilde poursuit son développement en reprenant les boutiques de La Cure Gourmande
Le groupe Le Comptoir de Mathilde, spécialisé dans les produits d’épicerie fine et le chocolat artisanal et basé à Camaret-sur-Aigues, vient d’annoncer la reprise de boutiques de la biscuiterie et chocolaterie La Cure Gourmande qui sont situées dans des zones à fort potentiel touristique et commercial.
Fondé dans la Drôme en 2007 et aujourd’hui installé dans le Vaucluse, Le Comptoir de Mathilde a démontré une forte croissance au fil des années. L’entreprise totalise désormais plus de 600 références, 145 boutiques, et autour de 100M€ de chiffre d’affaires. Afin de poursuivre cette croissance, elle compte reprendre progressivement plusieurs boutiques de l’enseigne La Cure Gourmande dans le but de renforcer l’expertise artisanale, préserver les emplois locaux et offrir une expérience client enrichie.
« Nous reprenons plusieurs équipes et fonds de commerce afin de construire ensemble l’avenir du groupe Le Comptoir de Mathilde. »
Philippe Kratz, directeur général adjoint de Le Comptoir de Mathilde
Si la chocolaterie de La Cure Gourmande à Narbonne a d’ores et déjà intégré le groupe Le Comptoir de Mathilde au mois de juillet, les boutiques de Nice, Aix-en-Provence et Paris seront transformées sous l’enseigne Le Comptoir de Mathilde dès octobre prochain.
L’entreprise camaretoise, à travers cette stratégie, souhaite réaffirmer ses valeurs humaines en placeant l’accompagnement des équipes au cœur de cette intégration, en garantissant soutien, formation et mobilité interne. Elle confirme également son ambition forte : devenir la référence incontournable de l’épicerie gourmande et de l’offre cadeau, en France comme à l’international.
Le Comptoir de Mathilde poursuit son développement en reprenant les boutiques de La Cure Gourmande
Interdiction d’accès et de circulation pour la journée de demain, samedi 2 août 2025, dans certains massifs forestiers du département de Vaucluse.
En raison des conditions météorologiques prévues pour la journée de demain, le niveau de risque d’incendie de forêt est jugé très sévère. Aussi, en application de l’arrêté préfectoral du 29 mars 2023, l’accès aux massifs de Bollène-Uchaux, de la Vallée du Rhône, du petit Luberon, des monts de Vaucluse, du Grand Luberon et des collines de Basse Durance est interdit toute la journée sauf pour les sites bénéficiant d’une dérogation ; les groupes accompagnés par un professionnel ayant suivi un parcours de formation spécifique ; la réalisation de travaux, seulement autorisés le matin de 5h à 13h. Chacune de ces activités est soumise à des mesures de sécurité renforcées. L’accès aux autres massifs forestiers du département, bien que présentant un risque, reste autorisé.
Où se renseigner ? Information du public pour l’accès aux massifs exposés aux risques feux de forêts : cartographie des massifs ouverts/fermés ici ou ici. www.vaucluse.gouv.fr Borne d’information téléphonique : 04 28 31 77 11
Pour mémoire La prudence est de mise à l’intérieur des massifs forestiers pour lesquels l’accès reste autorisé. Les règles : interdiction de fumer et d’allumer du feu. Les pistes DFCI sont réservées aux secours : il est interdit d’y circuler ou d’y stationner, même temporairement. En cas d’incendie, contacter le 18 ou le 112, en précisant clairement votre localisation et en vous éloignant de la zone d’incendie. Sources : Préfecture de Vaucluse.
Le Comptoir de Mathilde poursuit son développement en reprenant les boutiques de La Cure Gourmande
A l’approche des vacances d’été, période particulièrement propice aux intrusions, l’assurance en ligne Leocare a réalisé une étude sur l’évolution des cambriolages en France. Le Vaucluse apparaît en 7e position des départements les plus touchés dans ce classement où les Bouches-du-Rhône arrivent en tête.
En 2024, plus de 218 700 logements ont été cambriolés, soit un toutes les 2 minutes et 24 secondes. Si les grandes agglomérations restent touchées, ce sont désormais les zones rurales qui subissent de plein fouet ce fléau, avec une nette intensification du phénomène. Cette mutation s’explique par des méthodes d’intrusion de plus en plus élaborées et l’action de réseaux criminels parfaitement organisés, capables d’opérer avec efficacité et discrétion.
Un phénomène en pleine mutation En 2024, le nombre de cambriolages a augmenté de 3% par rapport à 2023, avec une évolution marquante vers les zones rurales, où certains départements comme la Corrèze, la Mayenne ou l’Ille-et-Vilaine enregistrent des hausses records dépassant les 40%. Les cambrioleurs opèrent majoritairement la nuit (50,3% des cas), mais restent actifs aussi l’après-midi (30,2%) et dans une moindre mesure le matin (19,3%). Les périodes les plus propices restent les vacances scolaires, l’été et les fêtes de fin d’année.
Taux de cambriolage pour 1 000 habitants en 2024. Crédit : Leocare
« Le cambriolage se modernise, se déplace, et devient plus intelligent. »
Christophe Dandois, co-fondateur de Leocare
En parallèle, les techniques employées se complexifient (voir les 2 tableaux en fin d’article). Si l’effraction classique – via porte, fenêtre ou garage – demeure fréquente, une recrudescence d’intrusions sans effraction, facilitées par des portes mal fermées ou des clés détournées est de plus en plus observée. Les voleurs utilisent également des méthodes discrètes comme le crochetage ou le ‘bumping’, qui ne laissent aucune trace visible.
Des moyens de plus en plus sophistiqués À cela s’ajoutent des moyens technologiques avancés tels que les brouilleurs d’ondes, capables de neutraliser les systèmes d’alarme, ou le piratage des caméras connectées. Certains usurpent même l’identité de professionnels (agents EDF, livreurs…) pour s’introduire dans les logements. Le repérage est souvent minutieux : observations des habitudes, marquages discrets, voire survols par drone. Ces méthodes, de plus en plus sophistiquées, témoignent d’une organisation structurée et d’une connaissance fine des dispositifs de sécurité. Les malfaiteurs n’hésitent plus à investir du temps et des ressources pour cibler précisément les lieux à cambrioler.
Le Vaucluse dans le top 10 des départements les plus touchés Comme en 2022, les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse font partie des départements comptant le plus grand nombre de cambriolages. Point positif cependant, en Vaucluse leur nombre est en régression de -8,3% en 2024. L’étude de Leocare met ainsi en lumière les départements les plus touchés par les cambriolages en 2024, révélant des taux particulièrement élevés d’infractions par habitant.
Taux de cambriolage pour 1 000 habitants en 2024. Crédit : Leocare
En tête du classement, les Bouches-du-Rhône enregistrent un taux de 9,4 cambriolages pour 1 000 habitants, juste devant l’Isère (9,1‰) et la Gironde (8,7‰). D’autres départements très urbanisés ou à forte densité de population suivent de près : le Rhône (8,6‰), l’Ain (8,5‰) puis la Haute-Garonne avec 8,3 cambriolages pour 1 000 habitants. Les départements du Vaucluse et de l’Indre-et-Loire complètent ce top 10, illustrant une réalité désormais bien ancrée : le risque de cambriolage ne se limite plus à quelques zones sensibles, mais s’étend à une grande diversité de territoires, ruraux comme urbains.
« Les chiffres sont là, et ils parlent d’eux-mêmes : le cambriolage se modernise, se déplace, et devient plus intelligent, constate Christophe Dandois, co-fondateur de Leocare. Nous ne sommes plus dans une logique de casse à l’ancienne, mais face à des intrusions ingénieuses, souvent indétectables, qui exploitent nos routines, nos absences et parfois nos propres objets connectés. Protéger son logement aujourd’hui, ce n’est pas seulement poser une serrure ou une alarme : c’est anticiper, surveiller, et partager les bonnes pratiques à l’échelle du quartier. Chez Leocare, nous pensons que la sécurité de demain repose autant sur la technologie que sur la solidarité locale. »
L.G.
Le Comptoir de Mathilde poursuit son développement en reprenant les boutiques de La Cure Gourmande
Et si les petites pièces faisaient les grandes vacances ? À l’heure où les vacances pèsent de plus en plus sur le budget des ménages, chaque euro retrouvé peut devenir précieux. Tirelires vidées, euros retrouvés, vide-poches siphonnés, épargne dormante… Faire la chasse à ses petites pièces peut ainsi s’avérer fort utile pour payer un barbecue en famille, les imprévus de l’été ou tout simplement ses courses du quotidien.
A l’occasion de la saison estivale, Coinstar France, leader des bornes de conversion de pièces en bons d’achat, constate un renforcement de son activité jusqu’à près de 35%. En France métropolitaine, c’est en Île-de-France (+33,6%) que l’on retrouve la plus forte hausse par rapport à la moyenne mensuelle annuelle dans l’utilisation de ces bornes de recyclage de pièces installées dans des hypermarchés ou des supermarchés. La région parisienne devance la Normandie (+33,4%), la Bretagne (+32,7%) et les Pays-de-la-Loire (+32,4%).
Pour Coinstar France, l’analyse des points de vente révèle que les zones touristiques ou les régions côtières concentrent les plus fortes hausses. Dans certaines villes, l’activité estivale dépasse largement celle du reste de l’année comme à Millau en Occitanie (+27%), Lannilis en Bretagne (+18,6%), Nice (+12%) ou bien encore Bretignolles-sur-Mer en Vendée (+8,7%)
« Trier ses affaires, vider ses tiroirs ou ses tirelires devient un réflexe. »
Morgan Reyrolle, directeur opérationnel de Coinstar France.
« L’été, les Français retrouvent du temps, rentrent dans leur région d’origine ou partent en vacances. Trier ses affaires, vider ses tiroirs ou ses tirelires devient un réflexe. Et nos bornes Coinstar répondent à cette envie de transformer les pièces oubliées en bons utiles, immédiatement disponibles en magasin », explique Morgan Reyrolle, directeur opérationnel de Coinstar France.
Les bornes Coinstar permettent de transformer ses pièces en bon d’achat dans les magasins les abritant. Crédit : DR
+15% en Vaucluse En Vaucluse, cette hausse des transactions pendant l’été est estimée à +15%. Les villes ayant une borne connaissant les plus forts pics l’été sont Carpentras (+85%), Bollène (+69%) et Pertuis (+58%). En valeur, les bornes les plus performantes se situent au centre commercial E.Leclerc à Bollène, Auchan Le Pontet et Auchan-Mistral 7 à Avignon.
13 points de ventes équipés en Vaucluse Disponibles dans plus de 1 350 points de vente partout en France dont 13 en Vaucluse, les bornes Coinstar et Eurocycleur permettent de déposer ses pièces en vrac pour obtenir un bon d’achat immédiat, utilisable dans le magasin où il a été émis. « Ce succès est celui d’un service accessible, malin et durable, qui redonne de la valeur à la petite monnaie. Dans un contexte où chaque euro compte, nos bornes de recyclage de pièces s’imposent comme une solution concrète pour le pouvoir d’achat des Français », insiste Morgan Reyrolle.
625 millions de pièces traitées en France pour près de 45M€ Coinstar France compte et redistribue dans l’économie française près de 45M€ de pièces par an, soit 625 millions de pièces dans les petites, moyennes et grandes surfaces alimentaires. La filiale française commercialise 2 types de bornes, Coinstar et Eurocycleur. Fondé aux États-Unis il y a 30 ans, le groupe Coinstar possède le plus large réseau de bornes automatiques de comptage de pièces en self-service. Présent dans 8 pays avec plus de 26 000 bornes, Coinstar compte chaque année plus de 34 milliards de pièces pour une valeur de près de 3 milliards de dollars.
Le Comptoir de Mathilde poursuit son développement en reprenant les boutiques de La Cure Gourmande
Rasteau se distingue grâce à ces deux appellations d’origine contrôlée. Et l’œnotourisme est une donnée incontournable pour ce village de moins de 800 habitants, entre Cairanne et Séguret, arrosé par l’Ouvèze. D’où la 8e édition de ‘Quand VIN le soir’ le mercredi 23 et ce jeudi 31 juillet pour mettre en valeur le travail des vignerons de Rasteau, la robe ambrée couleur abricot, les arômes de fruits secs et de miel de son vin doux moelleux à base de grenache qui se décline en nuances de blanc, de gris et de noir.
Reconnue par l’INAO depuis 1944, cette appellation, petite mais réputée, ne couvre que 19 hectares et produit environ 550hl par an. Quant à son rouge tannique, structuré et équilibré, devenu cru en 2010 avec son trio majeur de cépages, grenache, syrah et mourvèdre, il occupe 935 hectares qui donnent un peu plus de 28 000hl de vin par an pour accompagner daubes et civets. Des vignes plein sud, qui plongent leurs racines au milieu de galets roulés de quartz et de calcaires gris, à l’ouest des fameuses Dentelles de Montmirail.
Pour ses soirées-guinguettes entre wine-bar, tonneaux et food-trucks et ambiance musicale, les producteurs des Domaines Martin, Girasols, Grand Nicolet, Beau Mistral, Escaravailles, Trapadis, Frapadis, Giradière Charavin ou Nymphes du Grands Jas mettent les petits plats dans les grands pour attirer les amateurs de vins denses et généreux et partager un moment nature.
Et pour ceux qui les auraient ratés en juillet, rendez-vous le jeudi 14 août pour ‘La Nuit du Vin’, une occasion de revisiter des valeurs ancrées dans le terroir mais aussi tournées vers l’avenir avec une nouvelle génération de vignerons qui, depuis un siècle, marchent dans les pas de leurs aînés tout en innovant, en captant les tendance d’aujourd’hui et en proposant des vins plus frais, plus légers et en version « cocktail » à la pêche blanche, au melon ou au citron vert.
Contact : 04 90 50 02 16
Le Comptoir de Mathilde poursuit son développement en reprenant les boutiques de La Cure Gourmande
En raison des conditions météorologiques prévues ce jour — lundi 28 juillet —, et le niveau de risque d’incendie de forêt étant jugé très sévère, la préfecture de Vaucluse interdit l’accès à bon nombre de massifs forestiers du département.
En application de l’arrêté préfectoral du 29 mars 2023, l’accès à l’ensemble des massifs forestiers du département de Vaucluse, à l’exception de ceux de l’Enclave des Papes et du Ventoux, est interdit toute la journée.
L’interdiction d’accès et de circulation concerne donc les massifs de Bollène-Uchaux, les Dentelles de Montmirail, Rasteau-Cairanne, la Colline du Pays Voconces, la Plaine du Comtat, la Vallée du Rhône, le Petit Luberon, les Monts de Vaucluse, la Vallée d’Apt, le Grand Luberon, les Collines de basse Durance.
Seuls les sites bénéficiant d’une dérogation et les groupes accompagnés par un professionnel ayant suivi un parcours de formation spécifique sont autorisés. Les travaux, eux aussi, sont autorisés entre de 5h à 13h.
La préfecture de Vaucluse appelle à la prudence de chacun au sein des massifs forestiers dont l’accès est autorisé et rappelle qu’il rest interdit de fumer, d’allumer du feu, de circuler ou stationner, même temporairement, sur les pistes DFCI sont réservées aux secours. En cas d’incendie, il faut contacter le 18 ou le 112, en précisant clairement sa localisation et en s’éloignant de la zone d’incendie.
Le Comptoir de Mathilde poursuit son développement en reprenant les boutiques de La Cure Gourmande
Vincenzo Regine est le chef du Domaine des Andéols, situé à Saint-Saturnin-lès-Apt. Pour régaler vos papilles et celles de vos proches, il vous dévoile sa recette de thon rouge de Méditerranée en feuille de brick, avec granité aux baies roses, émulsion à la salicorne et poutargue.
Recette pour 4 personnes
Le thon : – 500 gr de coeur de filet Thon rouge de Mediterranée – 2 feuilles de brick
Couper le thon en rectangle de 10cm de long sur 2cm coté. Tailler la feuille de brick a la taille du thon. Beurrer la feuille de brick saler et poivrer le thon puis roulez la feuille de brick. Réserver au frais.
Siphon salicorne : – 300 gr de crème – 150 gr de salicorne – 10 gr de sel
Chauffer la crème avec la salicorne et le sel, une fois a ébullition laisser infuser la salicorne pendant 1 heure, mixer le tout passer au chinois et mettre en siphon puis gazer 2 fois.
Gel de mangues : – 100 gr de jus de mangue – 3 gr d’agar agar – 3 gr de maïzena
Chauffer le jus de mangue, ajouter les poudres et porter à ébullition en mélangeant. Réserver au frais puis une fois pris, mixer au thermomix.
Granité baie rose : – 500 cl d’eau – 100 gr de sucre – 10 gr de baie rose
Chauffer l’eau et le sucre a ébullition, sortir du feu et ajouter la baie rose écrasé, filmer puis laisser infusé 1 heure. Passer le liquide au chinois étamine et mettre au congélateur une fois refroidi.
Finitions et montage de l’assiette: Dans une poêle très chaude avec un filet d’huile d’olive, snacker rapidement le thon rouge en feuille de brick, puis couper en deux. Le positionner au centre de l’assiette et puis disposer le gel de mangue et quatre petits morceaux de mangue fraiche coupés trés finement et roulés. Ajouter des petites branche de salicorne fraiche. Dans un deuxième assiette disposer le siphon à la salicorne avec la poutargue râpée. Dans un troisième assiette disposer le granité précédemment congelé et parsemer avec de la baie rose séchée et écrasée finement.
DR
Le Comptoir de Mathilde poursuit son développement en reprenant les boutiques de La Cure Gourmande
La Compagnie Nationale du Rhône –CNR– renforce, durant l’été, sa campagne annuelle de prévention, car la fréquentation accrue des berges durant la période estivale, par le public, nécessite une plus grande vigilance face au risque d’augmentation du niveau d’eau en aval des barrages.
Même par beau temps, l’eau du Rhône peut monter rapidement et recouvrir les îles et bancs de gravier. La CNR préconise de rester sur les berges et de ne pas s’aventurer dans le lit du Rhône. Elle réclame une surveillance accrue pour les enfants jouant au bord de l’eau, moins conscients du danger. Dès que l’eau du fleuve monte, il faut immédiatement rejoindre les berges. Enfin, il est nécessaire de respecter la signalisation aux abords du fleuve.
Plus de 400 présences humaines en zones interdites d’accès au public Traditionnellement, depuis fin juin et jusqu’à fin août, une quinzaine de chargés de prévention surveillent les abords des berges du Rhône car, sur les 10 dernières années, la CNR a recensé sur le Rhône plus de 400 présences dans des zones interdites d’accès au public, pourtant signalées par des panneaux, la plupart à proximité des barrages hydroélectriques. Ils vont au contact des touristes, des promeneurs, des pêcheurs, des navigants et des pratiquants de sports nautiques pour rappeler les consignes de sécurité et appeler à la prudence. CNR animera en parallèle des points d’information et de sensibilisation des parties prenantes locales en vallée du Rhône.
Copyright CNR Communication
Des personnes isolées sur des ilots secourues par les sapeurs-pompiers Si dans la majorité des cas, ces comportements à risques ont pu être constatés sans occasionner d’incident, le danger reste présent. A deux reprises aux mois de mai et juin 2024, les pompiers ont secouru des personnes isolées sur des îlots, incapables de rejoindre la berge, lors de la montée rapide de l’eau. La vigilance des usagers reste le premier rempart contre le risque, notamment dans les secteurs du Rhône dit ‘naturels’ ou ‘Vieux Rhône’, situés à l’aval des barrages, où il peut être risqué de s’aventurer dans le lit du fleuve, sur les îles ou les bancs de gravier.
Des débits variables pour alimenter les centrales hydroélectriques En période normale d’exploitation, les barrages dévient une partie de l’eau du Rhône dans un canal d’amenée, pour que le débit soit turbiné par la centrale hydroélectrique, avant de rejoindre le fleuve à l’aval de la centrale. Il arrive parfois que les turbines des centrales hydroélectriques soient arrêtées ou que le débit dépasse leur capacité de turbinage. L’eau doit alors transiter par le barrage vers le Rhône naturel. En période normale d’exploitation, les barrages dévient une partie de l’eau du Rhône dans un canal d’amenée, pour que le débit soit turbiné par la centrale hydroélectrique, avant de rejoindre le fleuve à l’aval de la centrale. Il arrive parfois que les turbines des centrales hydroélectriques soient arrêtées ou que le débit dépasse leur capacité de turbinage. L’eau doit alors transiter par le barrage vers le Rhône naturel.
Des lâchers d’alerte Les vannes du barrage s’ouvrent alors par paliers successifs selon la procédure dite de ‘lâcher d’alerte’. Cela entraine une variation du niveau d’eau à l’aval afin de signaler aux personnes présentes dans le lit du fleuve qu’elles doivent rapidement regagner les berges pour se mettre en sécurité. A la fin du lâcher d’alerte, l’ouverture du barrage se poursuit et conduit à une élévation rapide et importante du niveau d’eau et de la vitesse du courant. Indépendamment des conditions météorologiques ou de saison, un barrage peut s’ouvrir tous les jours, voire plusieurs fois dans la journée.
Copyright CNR Comunication
Les différents média de prévention Comme chaque année, la campagne de sensibilisation du public s’appuie sur un site internet dédié : www.cnr-louloutelaloutre.fr. La CNR a installé 500 panneaux permanents d’information sur les berges du Rhône, de Génissiat à la Méditerranée, dont 300 panneaux signalant les zones interdites d’accès. Ces mesures sont déployées en partenariat avec l’ensemble des acteurs concernés de la vallée du Rhône : préfectures, collectivités locales, fédérations de pêche et de chasse, écoles gendarmes, pompiers, associations, zones de loisirs…
L’action de prévention du risque de montée des eaux aux abords du Rhône Les actions de prévention du risque de montées des eaux aux abords du Rhône s’accompagnent de supports de prévention et d’information mis à disposition des usagers : Un dépliant traduit en 5 langues ; De l’affichage dans les principaux lieux touristiques ; Un site internet dédié : www.cnr-louloutelaloutre.fr ; Des vidéos pédagogiques relayées sur le site internet et les réseaux sociaux de CNR ; Un QR code renvoyant au site internet de la campagne sur l’ensemble des supports de communication ; Un dispositif de prévention géolocalisé pour les utilisateurs de l’application et du site internet météo France se trouvant à proximité du Rhône.
En savoir plus La CNR (Compagnie Nationale du Rhône) est le 1er producteur français d’électricité 100 % renouvelable avec une puissance installée de plus de 4 000 MW. La CNR transforme l’énergie de l’eau du Rhône, dont elle détient la concession depuis 1934, et valorise l’énergie du vent et du soleil avec 120 parcs éoliens et photovoltaïques sur le territoire national. Cette activité d’énergéticien lui permet de financer ses deux autres missions historiques – la gestion et le développement du transport fluvial et l’irrigation des terres agricoles – et ses missions d’intérêt général (Plans 5Rhône). CNR est la seule société anonyme d’intérêt général en France. Son capital est majoritairement public (183 collectivités locales et établissements publics, groupe Caisse des Dépôts) avec Engie comme actionnaire industriel de référence. La loi Aménagement du Rhône du 28 février 2022 a prolongé la concession de la CNR jusqu’en 2041.
Le Comptoir de Mathilde poursuit son développement en reprenant les boutiques de La Cure Gourmande
La recherche de surfaces disponibles pour l’installation de panneaux photovoltaïques, sans impacter les milieux naturels est un vrai défi. Du côté de Caderousse (Vaucluse), la Compagnie Nationale du Rhône, vient d’annoncer la mise en service dans les prochaines semaines d’ombrières photovoltaïques au-dessus de la véloroute ViaRhôna, sur presque 1 kilomètre.
En construction depuis janvier dernier, ce parc de panneaux photovoltaïque longitudinal est une première. Il comporte 6 sections et totalise 900 mètres de longueur. Installé sur la véloroute ViaRhôna reliant la Suisse à la Camargue, sur la commune de Caderousse, il sera mis en service à la fin de l’été. La production d’électricité est estimée à 1 300 mégawattheure (MWh) par an, soit l’équivalent de la consommation de prêt d’un milliers de personnes.
Le projet de Caderousse est pionnier en la matière
Sur des projets de cette nature où les liaisons de transport du courant produit sont grandes il fallait trouver une solution pour limiter les pertes d’énergie explique la Compagnie Nationale du Rhône. Pour relever ce défi, cette dernière s’est associée à NEXANS, Schneider Electric, la SNCF et SuperGrid Institute pour mettre au point une architecture électrique utilisant le courant continu à haute tension. Cette technologie sera utilisée pour la première fois dans de telles conditions.
Après les parking des centres commerciaux, ou encore la reconversion d’anciennes gravières, la Compagnie Nationale du Rhône ouvre avec les véloroutes un nouveau filon pour l’installation de panneaux photovoltaïques. En France, on compte actuellement pas mois de 15 000 km de véloroute. Si à cela on ajoute les abords de routes, autoroutes, voies de chemin de fer, canaux l’objectif de production d’énergie solaire à l’horizon 2030 pourrait être atteint (60 GWc) sans prendre sur les terres agricoles ou les milieux naturels. Rien que pour les routes la Compagnie Nationale du Rhône estime que 28 000 km de routes seraient compatibles. Utiliser des surfaces déjà artificialisées sans remettre en question leur fonction première est une idée qui devrait faire son chemin.