21 octobre 2025 |

Ecrit par le 21 octobre 2025

Logement senior : à Rochefort-du-Gard, une résidence Grand Delta Habitat primée au national

La résidence ‘Le Galoubet’, construite par Grand Delta Habitat à Rochefort-du-Gard, a reçu le prix national “Hlm Partenaires des Âgés” lors du 85ᵉ Congrès Hlm. Ce projet exemplaire, pensé pour favoriser le bien vieillir à domicile, allie habitat adapté, lien social et développement durable. Une reconnaissance inédite pour une Coopérative Hlm.

Pour la première fois, une Coopérative Hlm remporte le concours national “Hlm Partenaires des Âgés”. Grand Delta Habitat a été distinguée pour sa résidence ‘Le Galoubet’, située à Rochefort-du-Gard. Ce prix récompense une démarche exemplaire d’adaptation du logement aux besoins des seniors, dans une logique de proximité, d’autonomie et de lien social.

Une résidence pensée pour bien vieillir
Livrée en 2021, la résidence propose 20 logements Alter Senior® organisés en ‘maison en partage’. Ce modèle associe habitat adapté, espaces partagés et services intégrés. Parmi les équipements : une salle d’activités, des jardins partagés, un poulailler, une ruche, une animatrice de vie sociale, ainsi qu’une salle communale ouverte à l’ensemble des seniors du village pour des repas -120 places de restaurant en service de midi et en semaine- et des animations intergénérationnelles. Située à proximité des commerces et des services, la résidence bénéficie également de dispositifs de mobilité douce et de l’accès à un minibus communal pour se rendre, notamment, vers le petit centre commercial.

Copyright Grand Delta Habitat Communication

Un projet collectif et durable
‘Le Galoubet’ a été conçu en partenariat avec la commune, le Centre communal d’action sociale (CCAS), le département du Gard et les acteurs sociaux du territoire. L’objectif : proposer un cadre de vie accessible, adapté et stimulant pour les personnes âgées. La résidence est labellisée ‘ÉcoQuartier’ par le ministère de la Transition écologique, grâce à une conception alliant performance énergétique, respect de la biodiversité et qualité de vie.

Une stratégie à l’échelle régionale
Pour Grand Delta Habitat, cette distinction nationale vient confirmer une stratégie déjà largement déployée. Son offre Alter Senior® compte à ce jour 11 résidences livrées dans le Vaucluse, le Gard et les Bouches-du-Rhône, et 14 opérations en cours.
« Ce prix valide notre vision du logement comme un levier d’autonomie, d’inclusion et de transition écologique », a souligné Michel Gontard, président de la Coopérative.

Des engagements réaffirmés au Congrès Hlm
Au-delà du prix reçu, Grand Delta Habitat a profité du 85ᵉ Congrès Hlm pour réaffirmer ses engagements. Lors d’une table ronde sur le modèle économique du logement social, Michel Gontard a défendu un modèle historique solide, mais confronté à de nouveaux défis : hausse des coûts, pression foncière, exigence écologique. La Coopérative a également officialisé deux partenariats avec le Crédit Municipal et la Banque Postale, et obtenu la certification nationale “Quali’Coop Confirmée”, reconnaissance de son amélioration continue au service des habitants.

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Un modèle reproductible et nécessaire
Avec ‘Le Galoubet’, Grand Delta Habitat montre qu’il est possible de conjuguer innovation sociale, qualité architecturale et sobriété environnementale pour répondre aux défis du vieillissement. Ce type d’habitat partagé, à taille humaine, conçu avec les acteurs du territoire, apparaît aujourd’hui comme une réponse crédible aux besoins croissants des aînés. Un modèle inspirant pour d’autres collectivités en quête de solutions concrètes.

Le label écoquartier
« Le Label écoquartier est une belle reconnaissance pour un projet porté de longue date par la commune et la coopérative Grand Delta Habitat, s’est félicité Rémy Bachevalier, maire de Rochefort-du-Gard. Il récompense à la fois l’intégration paysagère du galoubet, sa qualité architecturale, et la volonté partagée de favoriser la mixité sociale et intergénérationnelle.

Les chiffres
Au chapitre des chiffres, la réalisation du Galoubet s’étend sur 1 126m2 de surface utile et a coûté 2,3M€ financés par 20% de fonds propres de la coopérative Grand Delta Habitat et d’une participation communale.

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Logement senior : à Rochefort-du-Gard, une résidence Grand Delta Habitat primée au national

Une semaine pour découvrir des métiers d’avenir, près de chez soi via des visites de chantiers, des visites de chantiers, des rencontres avec des recruteurs, des ateliers pratiques. En tout, plus de 100 événements mettent en lumière les métiers du BTP et leurs perspectives.

Le BTP (bâtiment et travaux publics) est l’un des piliers de l’économie : il rassemble plus de 13 000 salariés dans le département de Vaucluse et offre une palette de métiers allant de l’artisanat local aux grands projets d’envergure internationale… Aujourd’hui, le secteur se transforme pour relever des défis majeurs : performance énergétique, transition écologique, nouvelles technologies… autant d’opportunités pour les talents d’aujourd’hui et de demain.

Sur le terrain
« Il est essentiel de donner à voir la réalité des métiers du BTP, souvent méconnus ou porteurs de clichés, explique Linda Fernandes, experte régionale chez France Travail. Cette semaine permet d’ouvrir les portes des chantiers et des entreprises pour montrer la diversité des parcours possibles, susciter des vocations et répondre aux besoins en compétences du secteur. Les métiers du BTP ne se limitent plus aux chantiers traditionnels : transition énergétique, valorisation des déchets, efficacité environnementale ouvrent la voie à de nouvelles carrières. Notre défi est de faire découvrir ces opportunités et de favoriser plus de mixité pour bâtir un secteur à l’image de la société. »

Des métiers en pleine transformation
Si l’activité de construction connaît une période plus calme, la rénovation et la réparation continuent de tirer la demande. L’isolation des bâtiments, la valorisation des déchets ou encore les diagnostics énergétiques constituent des segments en forte croissance. Certains métiers sont ouverts au recrutement sans diplôme grâce à des dispositifs de formation, et de réelles possibilités d’évolution existent, du poste d’ouvrier qualifié à celui de chef de chantier. L’entrepreneuriat est également une voie courante pour de nombreux professionnels du BTP.

Un secteur ouvert à tous
Durant cette semaine, 17 événements en Vaucluse proposeront au grand public, aux demandeurs d’emploi et aux personnes en reconversion de découvrir les différents métiers et filières : bâtiment, travaux publics, bois, négoce de matériaux. Au programme : visites de chantiers, rencontres avec des recruteurs, ateliers de formation et présentations de parcours professionnels.

Les événements en Vaucluse

Le 7 octobre à l’agence France Travail Carpentras – 158, Allée des tilleuls. De 13h45 à 16h. Job dating & table ronde.
Vous souhaitez découvrir le secteur des travaux publics : les métiers, les filières, les formations, les débouchés et/ou vous recherchez un emploi sur ce secteur : venez rencontrer des experts du secteur. Les experts présents : Pelka Réseaux et Canalisations (recruteur) ; E Keep (agence intérim) ; CFA Florentin Mouret (organisme de formation) ; ECIR Formation (organisme de formation) ; Fédération du BTP ; OPCO Constructys ; Randstad BTP – Clauses d’insertion ; J’ai de la chance (agence intérim d’inclusion).

Le 8 octobre
à l’agence France Travail Orange – Rue Agis Rigord. De 9h à 12h. BTP : Construisez votre avenir. Le secteur du BTP vous attire et vous vous demandez s’il peut vous correspondre ? Vous n’avez pas d’expérience dans ce secteur ? Nous vous invitons à découvrir votre potentiel sur le secteur du BTP.

Le 8 octobre
Sylvestre matériaux. – 120, Chemin du Cheval Blanc – L’Isle sur la Sorgue. De 9h à 12h. Découvrez les opportunités d’Emploi chez Sylvestre Matériaux : Visite Exclusive et Rencontres Professionnelles. Cet événement est spécialement conçu pour les demandeurs d’emploi ayant de l’expérience dans les matériaux de construction et souhaitant se reconvertir après avoir travaillé dans le BTP.

  • à l’agence France Travail Orange – Rue Agis Rigord. De 10h30 à 12h30. Visite virtuelle : découverte du chantier du BTP. La fédération du BTP vous propose de découvrir la réalité d’un chantier.
  • à la Salle de la Chapelle – 35, rue Joseph Vernet – Avignon. De 13h30 à 16h30. Job dating BTP organisé par l’agence Avignon Joly Jean, dans la salle de la Chapelle, mise à disposition par la Chambre des Métiers et de l’Artisanat. Rencontre avec les organismes de formation, des entreprises spécialisées en maçonnerie générale et des agences d’intérim.

Le 9 octobre

Chausson Matériaux ouvre ses portes– 330, Rue des Vanniers – Le Pontet De 8h30 à 12h00 BTP : Découverte des métiers et visite d’entreprise. Cette visite a pour objectifs de : Découvrir les métiers du BTP ; de promouvoir les opportunités de carrière ; de sensibiliser aux innovations et technologies ; de favoriser les échanges entre professionnels et visiteurs ; d’ informer sur les formations et les parcours professionnels.

  • à l’agence France Travail Cavaillon – 610, Boulevard de la Libération. De 9h à 12h. Découvrez les métiers du BTP et boostez votre carrière avec E-KEEP ! Cet événement est spécialement conçu pour tous les demandeurs d’emploi intéressés par des postes manuels, techniques ou administratifs dans le secteur du BTP.
  • à l’agence France Travail Orange – Rue Agis Rigord. De 9h à 12h. Partenaire Intérim : pour les opportunités dans le BTP.
  • à l’agence France Travail Avignon Réalpanier – 21, rue Claude Chabrol. De 9h à 12h. Corner Randstatd. L’agence de travail temporaire vous reçoit durant cette matinée en entretien individuel. Présentez-vous avec votre CV.
  • à l’agence France Travail Orange – Rue Agis Rigord. De 9h à 12h. Venez découvrir les opportunités dans le BTP. Vous recherchez une expérience dans le BTP ? Vous possédez ou non de l’expérience dans ce secteur ? Et si vous décrochiez de nouvelles opportunités d’emploi ? Vous rencontrerez Partner.
  • Le 10 octobre
    à l’agence France Travail Avignon Joly Jean –
    15, Rue Madame de Sévigné. De 9h à 12h. Découvrez le BTP et rencontrez les pros. Dans le cadre de la semaine du BTP, plongez dans l’univers du BTP. Cet événement est spécialement conçu pour les demandeurs d’emploi souhaitant explorer le secteur du BTP avec les professionnels du secteur, des représentants de la branche professionnelle, des organismes de formation et des associations spécialisées.
  • Retrouvez tous les événements ici.


Logement senior : à Rochefort-du-Gard, une résidence Grand Delta Habitat primée au national

Pleine comme un œuf, la salle du cinéma Pathé Cap Sud d’Avignon a accueilli mercredi soir plusieurs centaines de sociétaires, administrateurs, bénévoles et directeurs de caisses locales du Crédit Agricole Alpes-Provence.

Pour prouver à quel point les 39 agences de ce territoire régional sont impliquées sur le terrain, le président Franck Alexandre a évoqué le contexte économique. « Depuis la dissolution, il pèse. L’instabilité politique a deux conséquences : l’épargne est historiquement haute et la croissance particulièrement atone. Du coup, nombre de projets sont reportés. Regardons ce qui se passe chez nos voisins. En Italie, le déficit est passé de 7% à moins de 3%, le Portugal qui était en faillite il y a 5 ans a retrouvé l’équilibre de ses comptes, l’Allemagne, qui n’a pas de majorité, a quand même une coalition qui, pour faire repartir l’économie, a investi des millions d’euros. Quant à la France, elle est figée quand se succèdent les premiers ministres à Matignon, 3 en 1 an. »

Il poursuit : « Heureusement, votre banque, le Crédit Agricole, est solide grâce à ses fonds propres. Elle existe depuis 140 ans, elle est le 9ᵉ groupe mondial et nous réinvestissons 85% de nos résultats nets dans le territoire. Le nombre de nos sociétaires progresse (+5 000 au 1ᵉʳ trimestre), nous comptons 800 000 clients et nous visons le cap du million. »

Les actions en Vaucluse et alentours

Laurent Fromageau, directeur général, ajoute : « Notre stratégie, c’est de miser sur la proximité, nous allons d’ailleurs doubler nos investissements (600M€) dans 5 secteurs : agro-alimentaire et viticulture, immobilier durable, énergies renouvelables, santé, numérique et cybersécurité. Dans la région, pour être utile comme banque coopérative et mutualiste, pour soutenir les jeunes, les former, les aider à entrer dans la vie active, nous dépensons 3M€ par an qui servent à des prêts d’honneur. Pour les étudiants, les prêts sont à 0,99% par exemple. Une Maison de Santé va ouvrir en juin 2026 à Tarascon et accueillera une trentaine de professionnels. À Châteaurenard, nous avons participé à la création du nouveau MIN, à Marseille, nous allons rénover des milliers de m² sur le Port à la Joliette. »

Arrive alors le moment où il est question d’actions concrètes en Vaucluse soutenues par le Crédit Agricole : le Ban des Vendanges qui a attiré 15 000 personnes fin août au cœur d’Avignon, capitale des Côtes du Rhône. « Une fête conviviale, familiale, populaire et gratuite », a insisté Jean-François Cartoux. Coup de pouce également à l’Institut Sainte-Catherine et la lutte contre le cancer grâce à un repas caritatif qui a recueilli 12 000€ ou encore un soutien à La Garance d’Althen-des-Paluds qui s’occupe de maladies dégénératives et de patients atteints de sclérose en plaque, sans oublier le Lycée Professionnel de Vedène qui aide des jeunes à se former aux métiers de la mécanique pour les 2 roues, les voitures et les camions.

Table ronde autour du Rhône

La crise frappe évidemment l’agriculture et la viticulture « Nous soutenons les paysans, mais aussi les caves et les coopératives, le lien de confiance est essentiel », insiste Franck Alexandre, par ailleurs vigneron à Gigondas. Et la soirée se conclut sur une table ronde : ‘Le Rhône au cœur du développement territorial’ en présence d’André Bernard, ancien président de la Chambre Régionale d’Agriculture et actuel président du Canal de Carpentras, David Bérard, président des Compagnons des Côtes-du-Rhône, Pierre Meffre, directeur des territoires de la CNR (Compagnie Nationale du Rhône).

Celui-ci a d’ailleurs évoqué le rôle polyvalent de ce fleuve : « Il produit de l’énergie hydro-électrique, il sert au transport fluvial de Lyon à Marseille, il permet aux agriculteurs de la Vallée du Rhône de capter une petite partie de son eau pour irriguer les cultures. Il a cité Solarhona, qui installe nombre de panneaux photovoltaïques au-dessus des vignes pour les protéger de la canicule et produire de l’énergie. Pierre Meffre a aussi évoqué le partenariat avec le groupe CMA-CGM, leader mondial du transport de porte-conteneurs, comme celui avec Arcelor-Mittal et son four sidérurgique décarboné à Fos-sur-mer.

Les évolutions face au changement climatique

Quand il a pris la parole, André Bernard a évoqué l’évolution permanente du métier de paysan. « Sans la Durance, le Vaucluse serait un désert. Heureusement, Napoléon a fait creuser à la pioche des canaux qui ont permis à ce département de devenir le verger de la France. L’arrivée du chemin de fer a permis de vendre nos fruits et légumes à Marseille, Lyon, Paris et de développer l’économie locale. En quelques décennies, on a multiplié la superficie des exploitations par deux mais aussi diviser par deux le volume d’eau, grâce notamment au goutte-à-goutte. » Il a évidemment évoqué le projet pharaonique à 500M€ HPR (Hauts de Provence Rhôdaniens) sur 81 communes du Nord Vaucluse et Sud Drôme destinée à irriguer 22 000 ha de terres arables. Le directeur général Laurent Fromageau a parlé de « réflexion collective avec l’État et les collectivités locales, et de financements progressifs par paquets de 50M€ à échelonner dans le temps. »

Quant à David Bérard, il a parlé des glaciers qui fondent comme neige au soleil chaque année et n’alimentent plus les rivières et les fleuves comme avant, changement climatique oblige. Le patron de la CNR a rassuré les usagers du Rhône : « À Avignon, le débit est de 1 500 m³/seconde, nous avons 14 écluses entre le Port Edouard Herriot à Lyon et Marseille. Il nous faut absolument maintenir suffisamment d’étiage pour le tourisme et le transport fluvial, l’agriculture, la viticulture, le refroidissement des centrales nucléaires. Cela nous demande de moderniser le réseau des canaux d’irrigation pour le sécuriser à long terme ». Mais cela exige aussi que chacun apporte sa technique, son savoir-faire, son expertise pour que les projets ne tombent pas… à l’eau.


Logement senior : à Rochefort-du-Gard, une résidence Grand Delta Habitat primée au national

Le 21 novembre, le Palais des Papes se transformera en haut lieu de la gastronomie solidaire à l’occasion de la 6ᵉ édition du Dîner des Chefs, organisé par Sainte-Catherine – Institut du Cancer Avignon-Provence. Une soirée unique dévolue aux entreprises, qui mêle l’excellence culinaire de 60 grands chefs, un cadre patrimonial époustouflant, des rencontres inspirantes, et un engagement concret dans la lutte contre le cancer. Objectif ? Financer un projet médical de pointe… et vivre une expérience inoubliable. Dépéchez-vous de réserver car il ne reste que 4 tables. Autre information d’importance : L’année prochaine l’Institut Sainte-Catherine fêtera ses 80 ans.

Imaginez : les salles majestueuses du Palais des Papes, une brigade de chefs menée par le légendaire chef étoilé Christian Étienne, un cocktail gastronomique à couper le souffle, un dîner digne des plus grandes tables, des enchères dignes d’un palace… et au cœur de tout cela : un engagement solidaire puissant pour faire progresser la lutte contre le cancer.

Le dîner des chefs
C’est exactement ce que propose le Dîner des Chefs, de retour pour une 6ᵉ édition aussi gourmande qu’ambitieuse. Un événement caritatif devenu incontournable en Vaucluse, et plus largement dans le paysage de la gastronomie solidaire en France. Depuis sa création en 2019, plus de 560 000€ ont été collectés, finançant des projets médicaux innovants et concrets.

Une soirée pour les entreprises… pas comme les autres
À l’heure où les valeurs RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) deviennent essentielles, 36 entreprises auront l’opportunité de réserver une table de 10 personnes dans un cadre prestigieux, en devenant mécènes d’un projet médical de très haute technologie. Dix tables seront spécialement ouvertes à de nouveaux mécènes, désireux d’associer leur image à l’événement gastronomique solidaire le plus prestigieux de la région.

De grands chefs étoilés, des maitres cuisiniers de France, de grands professionnels de santé, des mécènes lors de la conférence de presse à Sainte Catherine pour présenter le Diner des chefs Copyright MMH

La table Sainte-Catherine
« Chaque année, des collaborateurs de Sainte-Catherine sont tirés au sort pour représenter l’établissement lors du Dîner des Chefs, précise le docteur oncologue Daniel Serin, président du Conseil d’administration de Sainte-Catherine. Soignants et non-soignants partagent cette soirée solidaire aux côtés des convives en incarnant les valeurs humaines et l’engagement de toutes nos équipes au service des patients. »

Pourquoi participer ?
Participer, c’est aussi : Afficher ses valeurs, Offrir à ses collaborateurs ou clients une soirée unique, Rejoindre un réseau d’entrepreneurs solidaires, et bénéficier des avantages fiscaux liés au mécénat. « D’ailleurs, cette 6e édition du Dîner des chefs est soutenue par 50 entreprises mécènes » a précisé le docteur Daniel Serin. Devenir mécène de Sainte-Catherine, c’est associer nos forces et innover ensemble dans la lutte contre le cancer sur notre territoire Avignon-Provence. »

Deux temps forts dans un lieu magique
Un cocktail gourmand, pour éveiller les papilles et les connexions. Dans la majestueuse salle de la Grande Audience, le cocktail orchestré par une quarantaine de chefs — épaulés par Helen Traiteur — propose des ateliers gastronomiques où les convives pourront échanger, goûter, s’émerveiller… Une ambiance chaleureuse et décontractée, parfaite pour nouer des liens dans une atmosphère conviviale.

Le docteur Daniel Serin, oncologue et président du Conseil d’administration de l’Institut Sainte-Catherine Copyright MMH

Un dîner d’exception dans la salle du Grand Tinel
C’est ensuite dans la salle historique du Grand Tinel, sous les voûtes chargées d’histoire, que les convives dégusteront un repas gastronomique en trois temps, signé par une équipe de chefs étoilés et passionnés. Une partition parfaite de saveurs, d’émotions et de savoir-faire culinaire.

Enchères de prestiqe et généreuse tombola
Moment-phare de la soirée, les enchères caritatives animées par Maître Patrick Armengau feront vibrer les convives avec des lots d’exception : Œuvres d’art signées Stéphane Testa, Franck Tordjmann et Jérémie Roussier, Navigation sur le mythique Maxi Trimaran Banque Populaire XI, Bijoux haute joaillerie Doux, Cuvées rares et dédicacées ! dont une signée… Brad Pitt, Places VIP pour des événements sportifs. Une tombola viendra clore la soirée avec de nombreux cadeaux : expériences, repas gastronomiques, vins, bons cadeaux… De quoi repartir le cœur, et les bras, bien remplis.

Un projet 2025 d’envergure internationale
Cette année, les fonds collectés permettront de financer la nouvelle version de l’appareil de radiothérapie Halcyon. Un appareil de radiothérapie ultra-précis, unique en Europe, repéré et signalé par Catherine Khamphan, physicienne médicale chargée de parcourir le monde, pour Sainte-Catherine, afin de trouver les dernières innovations technologiques. Grâce à l’installation de la technologie Identify et d’une table ultra performante, l’Institut du cancer (Icap) offrira une radiothérapie plus sûre, plus précise, et moins invasive. Un bond technologique qui changera la vie des patients du territoire, et un investissement stratégique pour faire rayonner Avignon dans le domaine de la médecine de pointe.

60 chefs, une passion partagée : le goût de la solidarité
Ils sont 60 chefs de toute la région, étoilés, Maîtres Cuisiniers de France, figures de la scène culinaire provençale… tous réunis par une seule cause : mettre leur talent au service de la vie. Sous l’impulsion de Christian Étienne, parrain de l’événement, cette brigade exceptionnelle fait du Dîner des Chefs un acte de générosité collectif sans équivalent en France. Le Dîner des Chefs, c’est bien plus qu’un repas, c’est une expérience humaine et sensorielle, au croisement de l’excellence culinaire, de la solidarité, de la recherche médicale et de la responsabilité sociétale. Soutenez la médecine de demain ; Célébrez la gastronomie d’aujourd’hui ; Partagez les valeurs d’humanité, d’innovation et d’excellence.

Remerciements
« Nous exprimons notre amitié et le plus grand respect pour les grands chefs qui nous entourent et permettent de pérenniser, dans l’excellence, le Dîner des chefs ainsi que toutes les entreprises qui œuvrent grandement à cette soirée, sans eux, rien ne serait possible », a souligné, particulièrement ému, Daniel Serin.

Infos pratiques
Palais des Papes à Avignon. Vendredi 21 novembre 2025. Réservations : Tables de 10 convives – 36 tables -dont 10 pour les nouveaux mécènes sont prévues et seulement 4 sont encore disponibles. k.chesnel@isc84.org. En participant, vous associez votre marque à une cause noble, vous contribuez à des avancées médicales concrètes et vous offrez à vos invités une soirée dont ils se souviendront longtemps.


Logement senior : à Rochefort-du-Gard, une résidence Grand Delta Habitat primée au national

Le site internet comparatif allogarage.fr vient de dévoiler sa sélection des meilleurs garages 2025. Cette année 15 garages vauclusiens (contre 16 l’année dernière) figurent parmi les 621 garages plébiscités par leurs clients pour la qualité de leur accueil et de leurs services.
Quatre d’entre eux affichent la note maximale de 5/5 dont le garage Kop à Sault qui fait son entrée pour la première fois dans ce classement (voir liste complète ci-dessous).
A l’inverse, la carrosserie Damery à Piolenc et le garage du Brusquet à Vaison-la-Romaine n’apparaissent plus dans ce baromètre 2025.

400 000 automobilistes utilisateurs
Dans le bassin de vie, Mecabul aux Angles et le garage Davanier-SARL DSCC à Saint-Laurent-des-Arbres dans le Gard ainsi que Salomon Automobiles à Graveson dans les Bouches-du-Rhône sont aussi présents dans cette sélection de ce premier guide comparatif sur Internet créé en 2007 et qui vérifie désormais de façon systématique depuis 2009 les avis déposés en demandant une copie des factures aux clients. A ce jour, allogarage.fr regroupe 400 000 automobilistes utilisateurs et recense plus de 25 000 garages en France.

Crédit : Allogarage

Les meilleurs garages 2025 de Vaucluse selon allogarage.fr

  •  N7 Automobiles. Piolenc. 5/5. 168 avis. Nommé en 2024 et 2025.
  • Sarl JC KOP. Sault. 5/5. 148 avis. Nommé en 2025.
  • Provence Garage. Cavaillon. 5/5. 139 avis. Nommé en 2024 et 2025.
  • BF Services. Monteux. 5/5. 358 avis. Nommé en 2019, 2023, 2024 et 2025.
  • Garage des Fontaines. Pernes-les-Fontaines. 4,9/5. 574 avis. Nommé en 2019, 2020, 2021, 2022, 2023, 2024 et 2025.
  • Garage Flavmotor. Bédarrides. 4,9/5. 434 avis. Nommé en 2021, 2022, 2023, 2024 et 2025.
  • Garage Oliviers Expert et services. Cadenet. 4,9/5. 237 avis. Nommé en 2023, 2024 et 2025.
  • Garage Guyot autos. Bédarrides. 4,9/5. 271 avis. Nommé en 2017, 2018, 2022, 2023, 2024 et 2025.
  • Garage Servic. Morières-lès-Avignon. 4,9/5. 281 avis. Nommé en 2022, 2023, 2024 et 2025.
  • Repar and go. Orange. 4,9/5. 322 avis. Nommé en 2023, 2024 et 2025.
  • Garage des Arcades. Avignon. 4,9/5. 258 avis. Nommé en 2022, 2023, 2024 et 2025.
  • Carrosserie Foucot. Le Pontet. 4,9/5. 171 avis. Nommé en 2021, 2022, 2023, 2024 et 2025.
  • Carrosserie Bollénoise. Bollène. 4,9/5. 173 avis. Nommé en 2020, 2021, 2022, 2023, 2024 et 2025.
  • Garage du Soleil. Cairanne. 4,8/5. 179 avis. Nommé en 2024 et 2025.
  • Carrosserie Bressy axial. Orange. 4,8/5. 281 avis. Nommé en 2020, 2021, 2022, 2023, 2024 et 2025.
Crédit : Allogarage

Dans le bassin de vie d’Avignon

Gard

  • Mecabul. Les Angles. 4,9/5. 269 avis. Nommé en 2018, 2019, 2021, 2022, 2023, 2024 et 2025.
  • Garage Davanier-SARL DSCC. Saint-Laurent-des-Arbres. 4,9/5. 323 avis. Nommé en 2020, 2021, 2022, 2023, 2024 et 2025.

Bouches-du-Rhône

  • Salomon Automobiles. Graveson. 4,9/5. 550 avis. Nommé en 2022, 2023, 2024 et 2025.
Crédit : BF Services/DR/Allogarage

« Les avis sur allogarage.fr et nos réseaux sociaux nous permettent cette année encore de recevoir le badge des Meilleurs Garages de France 2025, pour la 4ᵉ fois – et la 3ᵉ fois consécutive », se félicite BF Services à Monteux.

« Cette récompense nous a permis de renforcer notre réputation et notre image de marque. »

Garage Flavmotor à Bédarrides.

« Recevoir la reconnaissance des Meilleurs Garages de France pour la cinquième année consécutive a été une immense fierté pour toute notre équipe, explique le garage Flavmotor à Bédarrides. Cette récompense nous a permis de renforcer notre réputation et notre image de marque, mais surtout elle nous a apporté une clientèle toujours plus nombreuse et fidèle. Cela nous a également motivés à continuer d’améliorer nos services pour offrir la meilleure expérience possible à nos clients. »

Crédit : Garage Oliviers Expert et services/DR/Allogarage

: « Notre priorité absolue est de garantir la satisfaction totale de nos précieux clients. »

Garage Oliviers Expert et services à Cadenet 

Même satisfaction pour le garage Oliviers Expert et services à Cadenet : « Notre priorité absolue est de garantir la satisfaction totale de nos précieux clients. Nous nous efforçons constamment d’atteindre cet objectif en mettant en place plusieurs engagements : transparence explicative, excellence en matière de propreté et disponibilité totale. Depuis notre ouverture il y a un an et demi, nous sommes ravis de constater que nos clients nous ont attribué des évaluations très positives. Cette marque de confiance témoigne de notre engagement continu à fournir des services de qualité supérieure. »

Crédit : Salomon Automobiles/DR/allogarage

« Nous sommes dans une relation à long terme. »

Salomon Automobiles à Graveson

« On personnalise un maximum, nos services avec des règlements en plusieurs fois, 10 véhicules de prêt, aller chercher les véhicules, assumer nos erreurs éventuelles, nous sommes dans une relation à long terme, nous appliquons le principe de conseil et l’obligation de résultat… », conclut pour sa part Salomon Automobiles à Graveson.


Logement senior : à Rochefort-du-Gard, une résidence Grand Delta Habitat primée au national

Pour sa rentrée, la marque de fromage français Entremont part à la rencontre de ses consommateurs dans une tournée nationale à bord de son foodtruck, qui passera par Bollène ce mercredi 1ᵉʳ octobre et par Pertuis ce vendredi 3 octobre.

« Entremont, c’est autrement bon ! » Telle est la devise de la célèbre marque de fromage français qui va sillonner les routes de France dès ce mercredi 1er octobre et qui entamera sa tournée au centre E.Leclerc de Bollène avant d’aller à Marseille et de revenir en Vaucluse, au Carrefour Market de Pertuis, puis qui partira vers d’autres horizons.

Le foodtruck de la marque proposera des dégustations de leurs fromages, notamment au travers de délicieuses recettes de street-food comme des quésadillas, du mac & cheese, des wraps, des croque-monsieur ou encore des brochettes de fromage. Ce sera aussi l’occasion pour la marque de présenter au public le nouvel habillage de ses produits. De nombreuses animations auront lieu et des cadeaux seront à gagner.

Entremont réaffirme ses engagements

Aller à la rencontre des consommateurs, c’est aussi l’occasion pour Entremont d’affirmer ses valeurs coopératives et son appartenance à Sodiaal, première coopérative laitière en France. Avec sa nouvelle identité graphique, la marque souhaite se positionner comme étant moderne et innovante avec un logo plus facile à identifier dans les rayons et des visuels plus gourmands.

La tournée vise aussi à sensibiliser le public sur la juste rémunération des producteurs de lait, qui est un non-négociable pour Sodiaal au travers de ses différentes marques (Entremont, Candia, Yoplait, etc). Les éleveurs de la coopérative fixent ensemble le prix du lait et 100% des bénéfices sont reversés aux producteurs et à la coopérative. Une démarche qui s’appuie sur une volonté de modèle plus solidaire et vertueux, pour garantir aux éleveurs une meilleure qualité de vie, tout en contribuant à une alimentation accessible pour tous et en respectant le bien-être des animaux.

« Entremont bénéficie également d’un savoir-faire fromager historique de plus de 75 ans, conclut la marque. Un héritage qu’elle met au service de ses fromages 100% français, uniquement issus de lait collecté sur le territoire, dans 71 départements. »

De 11h à 19h.
Mercredi 1er octobre. E.Leclerc. 1 Route de Saint-Paul-trois-Châteaux. Bollène
.

Vendredi 3 octobre. Carrefour Market. 360 Rue Léonard de Vinci. Pertuis.


Logement senior : à Rochefort-du-Gard, une résidence Grand Delta Habitat primée au national

Mazan – La Boiserie a accueilli un colloque d’une rare intensité sur l’avenir de l’eau. À l’invitation de Julien Dezecot, directeur de la revue Sans-Transition ! scientifiques, élus, entreprises et citoyens se sont réunis pour comprendre les défis posés par la gestion de l’eau et trouver ensemble les voies d’un usage plus sobre et solidaire. Parmi eux la conférencière et ingénieure hydrologue Charlène Descollonges, Karine Viciana, directrice de la Maison régionale de l’eau et Antoine Nicault, écologue et paléoclimatologue du Grec-Sud, Groupe régional d’expert sur le climat en région Sud-Provence-Alpes-Côte d’Azur. Un constat clair : le système de l’eau est en crise. le colloque était suivi d’une conférence ouverte au grand public.

Il n’y a pas un problème de l’eau en France, mais une série de crises systémiques : c’est l’un des constats forts posés lors de cette journée par Charlène Descollonges, ingénieure hydrologue. La France, comme bien d’autres pays, a hérité de pratiques agricoles, urbaines et industrielles qui ont fragilisé ses milieux aquatiques : drainage des zones humides, disparition des haies et prairies, imperméabilisation des sols, rectification des cours d’eau… Résultat : nos territoires sont devenus vulnérables à la fois à la sécheresse et aux inondations.

Charlène Descollonges et Julien Dezécot Copyright MMH

Et ce n’est pas tout
L’eau souterraine, longtemps considérée comme une « banque d’eau infinie », s’épuise à mesure que le climat se réchauffe. L’alerte est appuyée par le dernier rapport de l’Organisation Mondiale de la Météorologie : le grand cycle de l’eau est sérieusement perturbé, et les nappes phréatiques peinent à se recharger.

Qualité de l’eau : une pollution invisible mais persistante
À cette crise de quantité, s’ajoute une crise de qualité. L’eau, même lorsqu’elle coule, n’est pas toujours saine. Polluants agricoles (pesticides, nitrates), résidus médicamenteux, micropolluants, perturbateurs endocriniens… Le cocktail chimique que nous rejetons dans nos rivières et nappes n’est pas encore totalement identifié, mais il inquiète. « On commence à peine à inventorier ce qu’on y trouve, mais les effets sur la santé et la biodiversité sont déjà là », souligne Charlène Descollonges.

Des cartes précises sur l’état de l’eau en Vaucluse

Trois leviers majeurs pour changer la donne
Face à ces constats, des solutions existent, connues, parfois déjà engagées, mais encore trop timides ou dispersées. Trois piliers d’action ont été mis en avant : La sobriété. Pas seulement en période de crise, mais comme stratégie de fond. Cela passe par une réduction des prélèvements dans les nappes et rivières, et un changement de modèle agricole et alimentaire. « Il faut relier l’eau à nos choix de consommation : produire moins de protéines animales, par exemple, c’est aussi consommer moins d’eau », rappelle Charlène Descollonges.

Deuxième pilier : L’adaptation territoriale
Tous les territoires ne peuvent pas adopter les mêmes solutions. Le colloque a mis en avant la nécessité d’une approche locale et sur-mesure, intégrant les réalités géologiques, climatiques et socio-économiques de chaque bassin. L’adaptation passe aussi par la priorisation des usages : « Il faut sanctuariser certaines nappes pour l’eau potable uniquement », propose Charlène Descollonges.

Julien Dezécot, Karine Viciana et Antoine Nicault Copyright MMH

Troisième pilier : La régénération du cycle de l’eau
Concept encore méconnu du grand public, l’hydrologie régénérative consiste à favoriser l’infiltration naturelle de l’eau dans les sols, via des aménagements simples comme la conservation des mares, des zones tampons, des haies… qui permettent de recharger les nappes de façon passive, sans énergie, et de restaurer le rôle éponge des écosystèmes.

Enfin, une gouvernance de l’eau à repenser
Au cœur de cette réflexion, la question démocratique a occupé une place centrale. Le partage équitable de l’eau suppose une gouvernance renouvelée, plus inclusive et anticipatrice. Charlène Descollonges,  appelle à donner une vraie voix aux citoyens dans les décisions : « Ce ne sont pas que des payeurs de facture. Ce sont des acteurs, des habitants, des parties prenantes à part entière. »
Elle propose même une convention citoyenne de l’eau, à l’image de celle pour le climat. Une utopie ? Peut-être. Mais dans un contexte de tension croissante – où les conflits d’usage autour de l’eau se multiplient ; agriculture, industrie, consommation, tourisme… Mieux vaut prévenir que subir.

Copyright MMH

Si on ne change rien…
Les experts sont unanimes : le statu quo mène droit dans le mur. « Si on ne bouge pas, on se prépare à des conflits sociaux majeurs, à des pertes économiques colossales, à des pénuries structurelles », résume Antoine Nicault, du GREC-SUD. Les sécheresses de 2022 et les inondations de 2023 ont déjà laissé des traces. Entre un nord noyé et un sud assoiffé, la France a connu un hiver « coupée en deux ». Ce n’était qu’un avant-goût de ce qui nous attend, selon les intervenants. L’eau est un bien commun précieux, mais elle devient aussi un facteur de risque géopolitique local.

Une opportunité de transformation ?
Malgré la gravité des enjeux, l’ambiance du colloque n’était pas résignée. Au contraire, l’espoir réside dans la mobilisation collective. Des solutions techniques existent. Des initiatives locales inspirantes émergent partout. Reste à leur donner les moyens, le cadre, et l’élan politique nécessaire. « L’eau, c’est le miroir de notre société. La façon dont on l’utilise, dont on la partage, dit tout de notre rapport au vivant, à l’économie, et aux autres », conclut Charlène Descollonges.

Copyright MMH

L’eau n’est plus une ressource illimitée
Ses usages doivent être repensés, régulés, et priorisés. La transition passe par l’adaptation locale, la sobriété, et la participation citoyenne. Les territoires, chacun à leur échelle, ont un rôle à jouer. Une certitude : le futur de l’eau s’écrit dès aujourd’hui et ensemble.

Scientifiques, élus, professionnels de l’eau sont venus écouter et partager les informations sur les enjeux cruciaux de l’eau Copyright MMH

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Alors que les vendanges se terminent à peine, Thierry Vaute, le président du mouvement, est moins pessimiste que d’habitude. « Le millésime 2025 sera magnifique, même si le volume a reculé. Du coup, on ne sur-stockera pas. Mais les deux périodes de canicule, début juin et août ont apporté de la concentration des baies et de la qualité et on n’est pas trop montés en degrés, 13° à 13,5°, pas plus. »

Céline Barnier, vice-présidente de la fédération, également vigneronne, ajoute : « Malgré le marasme ambiant, les 400 domaines qui adhèrent en Vaucluse et produisent environ 30 millions de bouteilles par an dans les trois couleurs ne baissent pas les bras. Ils représentent un poids économique conséquent à travers leurs 47 appellations dont 97% d’AOP (Appellations d’origine protégée). Ici, les vignobles font environ 32 hectares, ce sont des exploitations familiales avec un tiers de femmes à leur tête, cinq emplois en CDI chacune et une douzaine de saisonniers en CDD recrutés en période de vendanges. »

Certains Vignerons Indépendants de passage à Avignon lors du festival en juillet se sont étonnés de voir leurs propres vins passer de quelques euros à 37€ la bouteille. « Sacrée culbute » des restaurateurs qui n’y vont pas avec le dos de la cuillère et s’étonnent que la fréquentation de leur établissement ait reculé de 15 à 20% cet été…

©Vignerons Indépendants de Vaucluse

« Le vin est redevenu la boisson préférée des Français »

Côté consommation, 55% du vin se font en bouteilles, 45% en vrac. « Le vin est redevenu la boisson préférée des Français, mais les jeunes en boivent peu, analyse Thierry Vaute. Et dans les magasins de hard-discount, on voit parfois des vins à moins de 2€ le col, un vil pris. Ce n’est ni loyal, ni rentable, ça ne rémunère même pas le vigneron, ça paie à peine les salariés. Ceux qui font ça sont sans doute pris à la gorge et vendent à perte. »

Depuis le Covid et en plus des aléas climatiques (gel, grêle, canicule), les vignerons n’en finissent pas de remonter la pente. « Pendant des mois, les restaurants, caves et caveaux sont restés fermés, le confinement nous avait assignés à résidence, depuis nous nous efforçons de rééquilibrer le marché. Heureusement, nous avons constaté dans les salons du vin que le prix moyen de la bouteille la plus vendue en France était de 17€ », se félicite Thierry Vaute. 

« Le consommateur zappe. 36% des vins sont vendus en grandes surfaces, un tiers chez les cavistes et le reste part à l’exportation, précise-t-il. 77% sont des rouges, le blanc est passé de 9% en 2022 à 12% l’an dernier et le rosé reste stable à 11%. Nous devons nous adapter à la demande du consommateur. Nous le répétons depuis 2011, il faut absolument arracher des vignes, 6000 à 7000 hectares en Vaucluse. Ça représente 1 à 3 hectares par vignoble, ce n’est pas insurmontable. »

Demande de davantage de visibilité pour la filière

Autre demande : « Que le vin, reconnu comme filière d’excellence de la France et qui représente 14 Mds€ à l’exportation, soit mis en valeur puisqu’il fait grimper notre balance commerciale. Il nous faudrait, comme pour la gastronomie dont l’ancien chef de l’Elysée Guillaume Gomez est devenu ambassadeur, un représentant qui mette en valeur nos vins dans le monde entier. Qu’on nous aide au lieu de nous traiter d’empoisonneurs à cause des produits phytopharmaceutiques, » insiste-t-il. Et d’embrayer sur l’étude Pesti’Riv qui pointe les risques sanitaires pour les riverains de vignes. « La montagne a accouché d’une souris, c’est une évidence, c’est comme si on disait que les embouteillages dans le secteur du périphérique à Paris polluent. »

Après le méga-feu qui a frappé les vignerons de l’Aude, par solidarité, le Palais du Vin à Orange va commercialiser des bouteilles de leur Cuvée de l’Ogre pour les aider, a annoncé Pierre Saysset, le directeur des Vignerons Indépendants de la Vallée du Rhône.

DR

Pour donner encore plus de visibilité à leurs productions, ils participeront pour la 1re fois au Salon de Hambourg du 10 au 12 octobre. Enfin, le 29 janvier à La Boiserie de Mazan se déroulera la prochaine Assemblée Générale au cours de laquelle Thierry Vaute passera le flambeau, mais gardera d’autres mandats pour faire entendre la voix des vignerons de Vaucluse en haut-lieu.

Contact : www.fvivr.fr / 04 90 11 50 00


Logement senior : à Rochefort-du-Gard, une résidence Grand Delta Habitat primée au national

Entre envolée des prix, baisse de la construction neuve et hausse des taux d’intérêt, la conjoncture immobilière s’annonce difficile, en France comme en Vaucluse. Pourtant, l’étude menée par l’Aurav (Agence de l’urbanisme Rhône Avignon Durance) et enrichie par les analyses de chercheurs de l’Université d’Avignon met en lumière des pistes d’avenir : repenser les modèles de production, privilégier la réhabilitation et conjuguer sobriété foncière avec qualité de vie.

Copyright Aurav Communication

Un marché en panne mais pas effondré. Le constat est partagé : ‘la machine immobilière tourne au ralenti’. Selon l’Aurav la mise en vente de logements neufs n’avait jamais été aussi faible depuis plus d’une décennie. Une tendance nationale qui impacte le BTP, les promoteurs et les ménages en quête d’un logement. Pourtant, ce ralentissement n’entraîne pas une baisse franche des prix. Comme l’expliquent Laure Casanova-Enault et Guilhem Boulay, chercheurs à l’Université d’Avignon, « le marché s’ajuste d’abord par les volumes, pas par les prix ». Conséquence directe : les ménages voient leurs capacités d’achat encore plus décalées face à la flambée des valeurs immobilières.

Copyright Aurav Communication

Le particularisme vauclusien
Si la crise touche l’ensemble du pays, le Vaucluse affiche une singularité. Ici, le poids du logement collectif n’a jamais été déterminant. Résultat : les fluctuations liées à la promotion immobilière sont moins brutales qu’ailleurs, et la production reste relativement stable sur dix ans. Cette spécificité rend le marché local un peu plus résilient, bien que confronté aux mêmes tensions macro-économiques : foncier rare, coûts de construction, taux de crédit élevés.

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Vers un basculement historique
L’étude va plus loin : elle identifie ‘une rupture profonde du modèle résidentiel’. Pendant des décennies, la croissance s’est appuyée sur l’ouverture de terrains constructibles en périphérie. Aujourd’hui, la voie d’avenir semble se dessiner ailleurs : dans le ‘recyclage urbain’, la réhabilitation des logements existants et l’adaptation du bâti aux défis climatiques. Un changement de paradigme qui, selon les experts, pourrait devenir une opportunité pour replacer le logement abordable et durable au centre des priorités.

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Des défis stratégiques pour les politiques locales
Sobriété foncière, limitation de l’étalement urbain, meilleure articulation entre habitat, économie et environnement : les prochaines années demanderont des choix courageux. Le foncier et l’immobilier représentent près de 10% du PIB (produit intérieur brut) et restent une manne économique importante, créant des résistances face à toute transformation des modèles actuels. Mais comme le rappellent les chercheurs, la véritable urgence n’est pas de ‘produire toujours plus’ mais de ‘penser autrement nos espaces de vie’ pour qu’ils soient adaptés au réchauffement climatique et aux aspirations locales.

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Une conclusion en forme d’appel
La crise immobilière n’est pas qu’un frein : elle est aussi une opportunité pour imposer ‘un tournant historique’ dans les manières de produire, d’habiter et de planifier nos territoires. Pour le Vaucluse comme ailleurs, l’enjeu est désormais clair : conjuguer ‘logement abordable, qualité de vie et sobriété foncière’ afin de construire des villes réellement durables.

Les sources
Aurav et Université d’Avignon. Gilles Perilhou, Lisa Yahi, Laure Casanova Enault, Guilhem Boulay. Aurav. Le document entier ici.

Copyright Aurav Communication

https://www.echodumardi.com/tag/vaucluse/page/2/   1/1