Dissolution de la Jeune Garde : le mouvement fondé par Raphaël Arnault réagit
Le gouvernement a annoncé ce jeudi 12 juin la dissolution de la Jeune Garde, cofondée par le député LFI Raphaël Arnault qui en est le porte-parole. Une « attaque sans précédent » selon le mouvement antifasciste.
Le mois dernier, le ministre de l’intérieur Bruno Retailleau avait annoncé vouloir dissoudre par décret en Conseil des ministres le groupe Urgence Palestine, celui du mouvement antifasciste La Jeune garde et le groupe d’ultradroite Lyon populaire. Ces deux derniers ont été dissouts ce jeudi matin. Il reprochait à ces « groupements de fait de provoquer à des agissements violents contre les personnes, provocations bien souvent suivies d’effets. »
« Nous ne nous laisserons pas faire »
La Jeune Garde
Dans un communiqué, la Jeune Garde a réagi à cette dissolution, annonçant que « la jeunesse antifasciste ne se dissout pas. » Le groupe entend porter un recours au Conseil d’État pour faire annuler cette décision. « C’est la première fois depuis 1945 que l’organisation d’un député d’opposition est dissoute, ajoute la Jeune Garde. C’est une attaque sans précédent contre toutes les voix qui s’opposent trop fermement au projet réactionnaire de l’extrême-droite. »
Dissolution de la Jeune Garde : le mouvement fondé par Raphaël Arnault réagit
‘La dérision du Christ’ de Cimabue, trésor national du 13e siècle, est actuellement visible au Petit Palais jusqu’au 19 octobre. C’est, sans doute, l’un des plus anciens tableaux acquis par le Louvre et exceptionnellement prêté à la Ville d’Avignon dans le cadre d’un partenariat renouvelé, initié en 1976.
Mais avant tout, l’histoire exceptionnelle de ce tableau retient notre attention. Tout a commencé par la découverte incroyable d’une peinture sur bois accrochée au mur de la cuisine d’une habitante âgée de l’Oise. Le tableau, plutôt sombre, recouvert de plusieurs siècles de poussière, semblait y avoir toujours séjourné. Puis voici que sa propriétaire est contrainte de partir en Ehpad (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes).
La Dérision du Christ de Cimabue DR Le Louvre
Un petit tableau crasseux et oublié en peuplier de 25,8 sur 20,3cm On ne sait comment, mais cette sorte ‘d’icône’, comme le pense ses détenteurs, se retrouve entre les mains d’un commissaire-priseur dont l’instinct et l’expérience, s’éveillent immédiatement au contact de l’objet. L’homme partage cette découverte avec des experts qui subodorent tenir entre leurs mains un tableau à la valeur inestimable. Et cette découverte va révolutionner l’histoire de l’art.
Une révolution dans le monde de l’art Voici justement, que le monde de l’art bruisse de toute part. «Le nom de Cimabue, commence à sortir, précise Sébastien Allard, directeur du département des peintures du Musée du Louvre qui a eu connaissance de l’émergence de cette œuvre via un ‘certificat d’autorisation de sortie du territoire’’. Il se penche avec ses équipes sur ‘la Dérision du Christ’ et pense au travail du peintre Florentin. Le tableau est classé Trésor national ce qui interdit sa sortie du territoire durant un peu plus de deux ans et permet, au terme des 30 mois d’acquérir le tableau. »
Copyright MMH
Les experts mènent l’enquête «Mais entre-temps, le tableau a été vendu lors d’une vente publique. Le Louvre va activer tous ses réseaux et entamer toutes les procédures administratives nécessaires pour l’acquisition de ce trésor national, à hauteur de 19M€, en 2023. Ce qui est incroyable ? Nous avions rapproché ce tableau de deux autres petites œuvres, de même format dont l’une se trouve à Londres et l’autre à New-York. Chacun faisant de son côté, des études de laboratoire.»
La preuve par les trous d’insectes «Nous remarquons que la pièce du musée de Londres comporte des trous de vers à bois qui correspondent aux mêmes trous de vers que ceux de notre tableau. Là, nous avons eu la certitude qu’il s’agissait, à l’origine, d’un seul et même panneau en peuplier comportant 4 scènes dont la Dérision du Christ et la flagellation -qui se trouve à New-York- . Une œuvre donc, possiblement découpée en quatre morceaux. Nous disposons donc de trois scènes sur 4. Peut-être que cette dernière aura disparu définitivement ou bien qu’un jour, elle resurgira. Il s’agit d’une œuvre de Cimabue, exécutée autour de 1280, sans doute commandée par des Frères Franciscains. Le petit tableau a ensuite été restauré durant une année et a mis en évidence le bandeau qui recouvre les yeux du Christ –scène relatée dans la bible- alors qu’un restaurateur, ne comprenant sans doute pas la scène, avait peint des yeux sur celui-ci.»
Pourquoi l’œuvre est majeure «Parce qu’elle manifeste le tournant, le passage du monde symbolique très influencé par l’art Byzantin à une représentation naturaliste ou réaliste : une vraie scène avec une vraie violence, le tout avec un début de perspective. C’était une acquisition tout à fait capitale. Les spécialistes soulignent son importance dans l’histoire de l’art et sa qualité esthétique, relate un expert du Louvre. Il s’agit d’un épisode de la passion du Christ. Celui-ci est présenté à la foule avec les yeux bandés tandis que celle-ci lui demande de ‘faire le prophète’ ‘et dis-nous qui t’a frappé’. Pour la 1ere fois, Cimabue peint des muscles en tension, pour suggérer la violence de l’épisode.»
Cécile Helle et Laurence des Cars, devant la Dérision du Christ de Cimabue Copyright MMH
Un prêt exceptionnel du Louvre à Avignon Voici que cette œuvre – tout de même estimée aujourd’hui à 24M€- est prêtée par le Louvre à la Ville d’Avignon pour faire rayonner le Petit Palais parce que justement, l’ancienne livrée cardinalice détient d’autres merveilleux trésors comme la collection de peintures italiennes rassemblées par le marquis Campana dans la première moitié du XIXe siècle et constituant un dépôt exceptionnel du musée du Louvre ainsi qu’un ensemble de peintures et sculptures provençales du Moyen Âge déposées par le Fondation Calvet – Etablissement public communal. Pourquoi ce partenariat ? Mais parce que le Louvre est en réalité le grand partenaire depuis 1976 du Petit Palais, qui, bien que face au Palais des papes, ne bénéficie pas de la même aura et donc de la même fréquentation. D’ailleurs la muséographie du Palais des papes va être complètement revue pour justement mieux inclure, dans l’ensemble Palais des papes et Pont Saint-Bénézet, le Petit Palais, un peu trop oublié des touristes, remarque Cécile Helle, maire d’Avignon, qui pointe également du doigt que la grande esplanade, partant du palais des papes au Petit palais pousse, beaucoup d’Avignonnais et de visiteurs à renoncer à affronter cet espace nu sous un soleil de plomb. C’est la raison pour laquelle, la première magistrate de la Ville a choisi d’y faire ériger un jardin éphémère, avec bassin et et pergolas dotées d’asperseurs pour rafraîchir les promeneurs, initier un nouveau cheminement, et les inciter à entrer découvrir ses trésors dont l’exception ‘Dérision du Christ’ de Cimabue.
Les infos pratiques Le petit Palais. Musée ouvert et gratuit. Mars, Avril, Mai, Juin 10h-13h / 14h-18h. Juillet, Août, Septembre 10h-13h / 14h-19h. Place des archevêques, place du Palais à Avignon. 04 90 86 44 58 et musee.petitpalais@mairie-avignon.com
Elles ont dit Cécile Helle, maire d’Avignon et Laurence des Cars, présidente-directrice du musée du Louvre « Dans l’élan de la nouvelle convention de partenariat renforcé entre le Louvre et la Ville d’Avignon, le musée du Petit Palais – Louvre en Avignon et le musée du Louvre sont heureux d’annoncer le prêt exceptionnel de La Dérision du Christ de Cimabue (vers 1240-1302). Ce tableau rarissime du grand peintre florentin, classé Trésor national, a été acquis en 2023 et présenté pour la première fois au public dans l’exposition Revoir Cimabue qui vient de fermer ses portes au Louvre. Ce petit-panneau de bois de 25,8 cm sur 20,3 cm, inconnu jusqu’à sa redécouverte chez des particuliers en 2019, témoigne d’un moment charnière dans l’Histoire de l’art et d’une invention qui contribuera à renouveler la peinture, aux prémices de la Renaissance. »
« Ce prêt exceptionnel au musée du Petit Palais – Louvre en Avignon ouvre la voie à un projet architectural et muséographique ambitieux pour le musée, qui se concrétisera à l’horizon 2029. Il souligne aussi l’engagement conjoint du musée du Louvre et de la Ville d’Avignon pour remettre en valeur le dépôt exceptionnel et sans équivalent en France, opéré dès 1976 par le département des Peintures du Louvre au Petit Palais. 320 oeuvres entre le XIIIe et le XVIe siècle forment un ensemble unique au monde, l’une des plus importantes collections de primitifs italiens. À cette occasion, la Ville d’Avignon et le musée du Louvre dévoilent aussi la nouvelle signature graphique du musée créée par le studio M/M (Paris), qui a puisé son inspiration dans les tableaux eux-mêmes, nourris par les représentations de livres et les inscriptions qui émaillent toute la collection.
Cour intérieure du Petit palais Copyright MMH
Dissolution de la Jeune Garde : le mouvement fondé par Raphaël Arnault réagit
L’association Adaïkalam propose ‘Les nuits de l’Inde’ un concert, dès 19h, suivi d’un dîner aux chandelles, à 20h, dans les jardins du Musée Louis Vouland à Avignon, samedi 14 juin. Cette soirée caritative est donnée en soutien à l’orphelinat de Pondichéry ‘La maison d’Agathe’ dont les initiateurs vivent et résident à Avignon.
Depuis 2021, l’association Adaïkalam –Le refuge en tamoul- est accueillie dans le jardin du Musée Vouland pour sa soirée indienne organisée au profit de ‘La maison d’Agathe’, un orphelinat pour fillettes et jeunes filles créé en 2015 à Pondichéry par Ranganadane Ariapouttry, professeur de yoga et Isabelle Sala son épouse médecin, et leur fille Anaïs résidant à Avignon. Une initiative familiale et solidaire en mémoire de leur fille ainée, Agathe, trop tôt disparue.
Copyright Adaïkalam Communication
L’association Adaikalam gère directement La Maison d’Agathe, grâce aux bénévoles, aux dons et cotisations des adhérents. Pour soutenir son action et son fonctionnement, la famille franco-indienne à l’initiative de cette démarche solidaire proposeune soirée festive avec concert et diner végétarien indien à la lueur des chandelles. Le dîner végétarien indien sera, comme de coutume, conçu et exécuté par Ranganathan Ariapouttry Ranganadane, le président de l’association.
Les infos pratiques Dîner d’Adaikalam pour soutenir les actions et la gestion de l’orphelinat, La maison d’Agathe. Samedi 14 Juin 2025, à partir de 18h30. 40€. Concert de musique carnatique de l’Inde du Sud donné par J.A. Jayant, jeune flûtiste de renommée internationale, accompagné de trois musiciens dont une femme violoniste. «De passage pour une série de concerts en France, il nous fait l’amitié de faire un détour par Avignon,» indique le président d’Adaïkalam. Vers 20h30, dîner végétarien aux chandelles préparé par le Président Ranga et les bénévoles de l’association. Jardin du Musée louis Vouland. 14, rue d’Annanelle. Avignon. Réservation et payement auprès du 06 88 16 59 24 ou via HelloAsso ici.
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Face aux défis énergétiques, climatiques et agricoles du territoire, Cindy Coq, Benjamin Favalier et Jérémy Lacousse portent le projetMéthAlcyon, une unité de méthanisation à Mondragon.Dans une démarche de transparence et de dialogue avec le territoire, les porteurs de projet organisent une concertation préalable du public, sous l’égide de la Commission nationale du débat public (CNDP), jusqu’au 11 juillet 2025. Le dossier complet ici.
Mission ? Valoriser les matières organiques issues des exploitations agricoles, des activités économiques et des collectivités pour les transformer en biogaz, énergie renouvelable, produite et consommée localement.
L’ambition ? Impulser la transition énergétique du territoire ; Contribuer à développer des pratiques agricoles plus vertueuses ; Proposer une solution de traitement et valorisation des ds déchets organiques ; Favoriser l’autonomie des exploitations en limitant le recours aux fertlisants chimiques et, enfin, agir contre le réchauffement climatique.
Où se situera le site d’implantation ? Ce sera sur le lieu-dit La Tapie à Mondragon, dans le respect des zones de protections environnementales (ZNIEFF et Natura 2000), à une distance minimale de 200m entre l’unité de méthanisation et la première habitation. Les démarches de concertation avec les riverains ont été entamées dès le début du projet.
Qu’est-ce que la méthanisation ? La méthanisation est un processus qui permet de produire du biogaz à partir de la fermentation de matières organiques. Ce gaz est ensuite utilisé pour produire de l’énergie sous forme de biométhane, d’électricité, de chaleur ou encore de biocarburant pour faire fonctionner des véhicules. Cette énergie renouvelable représente une opportunité pour les collectivités soucieuses de conjuguer gestion responsable des déchets, production d’énergie renouvelable et réduction de leur impact environnemental.
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Ils ont dit «Ce projet s’inscrit dans une démarche d’économie circulaire, ou rien ne se perd et tout se transforme. Le digestat issu du procédé, fertilisant, naturel, viendra remplacer les engrais chimiques sur terre, participant à la transition écologique des classiques agricoles, complètent Cindy, Coq, Benjamin Favallier et Jérémie Lacousse, les porteurs du projet MéthAlcyon.Nous sommes convaincus qu’un projet d’avenir ne peut se construire qu’avec le territoire. Cette concertation est l’occasion d’écouter, de dialoguer, d’ajuster. Elle représente une étape clé du projet.»
Concertation préalable avec le public En application de l’article L121–17 du code de l’Environnement, les porteurs de projet organisent une concertation préalable. Elle permet de partager, avec le public, les enjeux du projet, d’écouter des remarques, de répondre aux interrogations et d’enrichir une réflexion avant la finalisation du dossier administratif.
Neutralité Cette concertation est garantie par la Commission Nationale du Débat Public (CNDP). Mission ? Permettre à chacun d’être informé, donc de comprendre les enjeux et caractéristiques, de contribuer au débat sur l’opportunité du projet, ses objectifs et ses principales caractéristiques, les impacts significatifs sur l’environnement et l’aménagement du territoire.
Où et comment s’informer ? Tout au long de la concertation, les habitants et acteurs du territoire sont invités à s’exprimer et à participer via plusieurs media. Le site Internet concertation.methalcyon.com qui permet de consulter le dossier de concertation, de déposer des questions, avis et contributions en ligne. Il sera mis à jour régulièrement pendant toute la durée de la concertation préalable.
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Les registres de participation sont, eux, disponibles dans plus de 25 Mairie du territoire dans la liste est sur le site. Le public peut, en présentiel, déposer ses questions, avis et contribution sur ses registres et consulter dossier de concertation en format papier.
Les ateliers thématiques Le 5 juin à Mondragon, sur le thème : «Méthanisation, quel défi et opportunité ? », avec Marc Dufumier, agronome. Et également le 3 juillet, toujours à Montdragon, sur les impacts agronomiques et environnement aux avec Georges Truc, hydrologue.
La visite d’une unité de méthanisation Il sera possible de visiter, sur inscription, une unité de méthanisation en fonctionnement le 19 juin à Romans-sur-Isère
Des permanences d’information en présence des porteurs de projet Il y aura également des permanences d’information sur les marchés locaux, avec en présence des porteurs de projets, tout au long de la concertation, les dates et les lieux disponibles sont indiqués sur le site Internet.
Le cahier des acteurs Enfin le cahier d’acteur permet aux associations, collectivités et entreprises de déposer leurs questions avis et contribution -en tant que personne morale- et est téléchargeable sur le site Internet dédié concertation.methalcyon.com
Les porteurs du projet Copyright Méthalcyon communication
Les dates clés du projet 13 juin 2022 : première réunion à la mairie de Mondragon. 19 juillet 2022 : visite des élus au site Méthamoly, unité de méthanisation en fonctionnement similaire au projet Méthalcyon, dans les Monts du Lyonnais. 21 juillet 2022 : réunion à la mairie de Mornas. 13 septembre 2022 : rencontre avec le président de la CCRLP. 13 octobre 2022 : visite Méthamoly avec parties prenantes (élus, associations et riverains). 9 décembre 2022 : création de la commission de suivi sur le projet Méthalcyon. 14 décembre 2022 : première permanence d’information à la mairie de Mondragon. 11 janvier 2023 : seconde permanence d’information. 1ᵉʳ février et 10 février 2023 : suite des permanences en mairie de Mondragon. 7 et 12 avril 2023 : permanences d’informations en mairie de Mornas. 14 avril, 3 mai et 16 mai 2023 : permanences d’information à Mondragon.
Le projet en chiffres 170 Nm3/an c’est la production de gaz sur l’année, soit l’équivalent de la consommation en gaz de 5000 habitants, ou de 60 bus par 200 km par jour. 17 000 tonnes par an, c’est le poids des matières végétales valorisées, des biodéchets et des déchets d’entreprise agroalimentaire qui seront traités. 16 400 tonnes par an, c’est le digestat qui sera produit -engrais naturel- dans 2 300 tonnes de digestat, solide. 13 exploitations, c’est le nombre de structures qui bénéficieront du digestat pour amender leur sol. Enfin, 13 GWh, c’est l’énergie qui sera produite par an.
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Chaque année, le Département de Vaucluse organise ses Trophées du sport vauclusien, afin de mettre en lumière sportifs, entraîneurs, dirigeants et bénévoles. 91 personnes ont été récompensées lors de cette soirée qui s’est tenue à l’auditorium du Thor ce mardi 3 juin.
Presque un an après les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, qui ont fait vibré la France et le Vaucluse, le Département de Vaucluse a organisé sa cérémonie des Trophées du sport vauclusien. Trois médaillés olympiques étaient présents pour l’occasion.
Ces Trophées sont l’occasion pour le Département de mettre en lumière, mais aussi de remercier, ses champions, entraîneurs, dirigeants et bénévoles pour leurs efforts au quotidien et pour leur engagement qui vise à développer la pratique sportive et ses valeurs. Cette année, 91 personnes ont été récompensées dans 10 catégories.
Les lauréats
La catégorie ‘Mis à l’honneur’ :
L’Australienne Saya Sakakibara, championne olympique de BMX Racing en 2024, qui s’est entraînée à Sarrians.
Sylvain André, vice-champion olympique de BMX Racing en 2024, licencié à Cavaillon.
Romain Mahieu, médaillé de bronze en BMX Racing en 2024, licencié à Sarrians.
Marie-Chantal Demaille, décédée en février dernier à Avignon, a reçu un hommage. Elle était escrimeuse et avait participé aux Jeux Olympiques de 1964, 1968 et 1972.
La catégorie ‘Performances individuelles’ :
Ambre Grasset, championne du monde junior de Triathlonen 2024, qui s’entraîne à Apt.
Kévin Miquel, champion du monde de VTT E-Enduro en 2024, membre de Veloroc Cavaillon.
Anthony Valverde, champion d’Europe de boxe en 2024, qui évolue dans le Boxe Club Islois.
La catégorie ‘Performances collectives’ :
La 400 Team, de Caumont-sur-Durance. Composée de Sébastien Raison, Sandrine Béranger, Adrein Lhermet et Benjamin Fayet, cette équipe est championne du monde de raid aventure.
Noa Filippi et Lise Revole, champions d’Europe du relais mixte en VTT cross-country, font partie de Gordes Vélo Évasion.
Morgan Leducq et Pierre Vitalien, vice-champions de France de billard, sont membres du comité Vaucluse de billard.
La catégorie ‘Espoirs’ :
Vincent Jouvenal, champion du monde de VTT U19, fait partie du club Avenir Cyclist Bollénois.
Arnaud Gamaleri, champion de France de pistolet standard et champion d’Europe par équipe en pistolet 25m, du cou de tir de Pertuis.
Lucie Gaudion, championne de France de moyenne distance en course d’orientation, du club Orientation passion Avignon.
La catégorie ‘Les entraîneurs’ :
Jean Mayer, entraîneur de l’Union sportive Le Pontet Athlétisme. Il a participé au Jeux Olympiques de Montréal en 1976.
La catégorie ‘Sport Santé’ :
L’Office Municipal des sports de Carpentras, récompensé pour son projet ICAPS concernant l’inactivité physique et la sédentarité ds jeunes des quartiers prioritaires.
La catégorie ‘Parasport’ :
Sophie Brillant, champion du monde de canoë et participante aux sélections paralympiques de Paris 2024, qui évolue dans le Club FC Bonnieux.
Le Cercle d’escrime orangeois qui se positionne comme un club inclusif.
La catégorie ‘Sport et écoresponsabilité’ :
Le club Badminton olympique de Pernes, qui développe de nombreuses actions écoresponsables au sein du club.
La catégorie ‘Jeux Olympiques et Paralympiques 2024’ :
Le BMX Club de Sarrians, qui a été salué pour sa contribution au triplé olympique de BMX Racing masculin.
La Ville de Carpentras, son Office Municipal des Sports, et les 55 associations sportives de la ville, qui ont animé le Club 2024 avec notamment des retransmission télévisées des épreuves des Jeux 2024 sur écran géant.
L’USEP 84 qui a organisé une grande fête du sport à l’occasion du passage de la flamme olympique en Vaucluse
De nombreux bénévoles ont aussi été mis à l’honneur, représentant différentes disciplines sportives comme l’athlétisme, la natation, le rugby, le tennis, la moto cross, le basketball, le twirling, la plongée, le judi, l’haltérophilie, l’équitation, et bien d’autres.
Le sport en Vaucluse en chiffres :
– 22,95% de la population, soit 130 232 vauclusiens, possèdent une licence. – 37,5% des licenciés sont des femmes. – Le département compte près de 1 400 clubs sportifs, soit 12% des clubs de la Région Sud. – Il y a 0,3 équipement pour 100 habitants.
Dissolution de la Jeune Garde : le mouvement fondé par Raphaël Arnault réagit
Le Département de Vaucluse engage un programme de rénovation des chaufferies de 19 collèges du territoire, prévu entre 2025 et 2028. Objectif ? Améliorer les performances énergétiques, réduire les consommations et contribuer à la baisse des émissions de gaz à effet de serre.
Quatre établissements sont concernés : Les collèges Alphonse Tavan à Montfavet ; Clovis Hugues à Cavaillon ; Paul Eluard à Bollène et Alphonse Silve à Monteux. Les travaux auront lieu, hors période de chauffe, entre maintenant et septembre et concerneront également les automates de régulation, pompes, armoires électriques ou encore systèmes de production d’eau chaude sanitaire.
Dans le détail Les travaux permettront l’introduction d’un mix énergétique, c’est-à-dire l’installation combinée d’une chaudière à gaz neuve et d’une pompe à chaleur électrique, favorisant ainsi une diminution significative des émissions de gaz à effet de serre.
Un investissement de 3,8 M€ Le montant prévisionnel de ce programme pluriannuel s’élève à 3 879 300 € HT, financé par le Département de Vaucluse et par l’État à hauteur de 792 540,99€, dans le cadre du dispositif ‘Fonds vert – France Nation Verte’. Chaque rénovation de chaufferie vise une réduction moyenne de 30 % de la consommation énergétique liée au chauffage, contribuant ainsi à la sobriété énergétique.
Nouveau marché public d’exploitation des équipements thermiques Ce programme s’inscrit dans un nouveau marché public d’exploitation des équipements thermiques des bâtiments départementaux mis en œuvre jusqu’en 2032 et couvre 72 bâtiments identifiés et imposera aux prestataires des objectifs de performance énergétique mesurables.
Chaufferie collège A Silve Copyright Département de Vaucluse communication
Dissolution de la Jeune Garde : le mouvement fondé par Raphaël Arnault réagit
Alors que la Villa créative vient d’être inaugurée le 27 mai dernier, la ruche singulière qui allie les idées à leur application est devenue officiellement un vivier foisonnant où enseignants, chercheurs de science et de culture travaillent en transversal, utilisant le lieu comme un outil immédiatement opérationnel. Une idée révolutionnaire tant du point de vue de son ouverture d’esprit que du socle juridique et financier autonome sur lequel s’érige cette pérenne ambition.
Arrière du bâtiment de la Villa créative Copyright MMH
En plus de ce goût pour l’innovation et la réflexion interdisciplinaire, les bâtiments du 19e siècle se font résidence d’artistes, proposant conférences, expositions, performances. Le tout se conjuguant pour l’émergence ‘d’une société plus éclairée, résiliente et dynamique’, comme l’indique Georges Linarès, président d’Avignon Université.
Danseurs de l’Opéra du Grand Avignon Copyright MMH
Le fruit de plus de 10 ans de travail Les personnalités étaient venues très nombreuses pour saluer la création de la Villa créative portée depuis 10 ans par les présidents et leurs équipes qui se sont succédé à l’Université d’Avignon : Georges Linarès depuis 2023 enseignant spécialisé en informatique : architectures distribuées, Middleware objet, Génie logiciel, Modélisation objet ; Philippe Ellerkamp (2015-2023) géographe et spécialiste des interactions espace-nature-société et Emmanuel Ethis (2007-2015), spécialiste de la sociologie de la réception du cinéma, de l’étude des publics des grands festivals comme Cannes et Avignon.
Ils étaient là Thierry Suquet, Préfet de département de Vaucluse ; Céline Calvez, vice-présidente des affaires culturelle et de l’éducation, députée des Hauts-de-Seine ; Lucien Stanzione, sénateur de Vaucluse ;Benoît Delaunay, recteur de la région académique Provence-Alpes-Côte d’Azur, recteur de l’Académie Aix-Marseille, chancelier des universités ; Emmanuel Roux, recteur délégué pour l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation de la région académique Paca ; Edward de Lumley directeur régional des affaires culturelles de la région Paca ; Michel Bissière, Conseiller régional délégué à la vie artistique et culturelle, président de Art sud, représentant le président de la Région Sud Paca Renaud Muselier ;Dominique Santoni, présidente du Département de Vaucluse ; Joël Guin, président du Grand Avignon ; Cécile Helle, maire d’Avignon ; Alexis Rouque, Directeur régional Paca, Banque des territoires, Groupe de la Caisse des dépôts ; Cécile Galloselva, Présidente de la société Etic et aussi des personnalités des arts et de la culture, des enseignants, chercheurs, formateurs, chefs d’entreprise, étudiants…
Ils ont dit, extraits
Georges Linarès Copyright MMH
Georges Linarès «Nous inaugurons la Villa créative, pour la culture, le patrimoine et sociétés numériques, et bientôt, son pendant, la Villa de la naturalité, pour les agrosciences, l’environnement et la santé, en 2027. La Villa créative a été initiée, en particulier, par Emmanuel Ethis et Philippe Ellerkamp, qui ont voulu doter l’Université d’une signature scientifique forte lui donnant une visibilité nationale et internationale sur ces spécialités. La Villa créative est à la fois un outil, un modèle et un symbole. Un outil partagé au service du développement économique, culturel et scientifique du territoire. Au service, aussi du renouvellement d’un dialogue sciences, culture et société qui me semble essentiel pour l’avenir de nos étudiants et pour notre avenir collectif. Un modèle original qui permet de résoudre une équation assez complexe intégrant les nouvelles missions des universités, la place qu’elles doivent occuper dans leur environnement et la nécessaire visibilité internationale de leur excellence scientifique. Tout cela dans un contexte économique très contraint et qui incite à la valorisation du patrimoine immobilier. Un symbole enfin, celui d’une université innovante, entreprenante qui se réinvente pour trouver les moyens de son développement et qui s’engage dans son territoire de façon inédite.»
Anne-Lise Rosier Copyright MMH
Anne-Lise Rosier, directrice de la Villa créative et de la Fondation Avignon Université «La Villa créative est un espace unique dédié à l’innovation, à la créativité et à l’interdisciplinarité pour une université renouvelée et dynamique capable de s’adapter aux défis du monde contemporain. C’est un laboratoire vivant où étudiants, chercheurs, enseignants, artistes, professionnels, personnes des la société civile, élus peuvent collaborer, échanger et innover. Nous sommes dans un espace où ont lieu des échanges d’égal à égal, où l’horizontalité est valorisée. C’est un jardin de la connaissance ouvert au public, aux avignonnais, aux curieux. La recherche menée dans les laboratoires irrigue directement les expositions, les ateliers d’artistes, les conférences sont proposées aux visiteurs et composées avec le soutien des 60 partenaires de l’écosystème de la Villa créative. C’est un lieu de promotion de la recherche et la création participative.»
Cécile Galloselva Copyright MMH
Cécile Galloselva de la société Etic «C’est un lieu singulier, hybride, porteur de sens et de coopération où même le statut juridique est unique. La Villa créative ce sont trois partenaires : Avignon Université, L’Etat via la Banque des Territoires et Etic foncièrement responsable, une entreprisse solidaire d’utilité sociale de droit privé. Trois cultures, trois logiques et parfois trois langages pour apprendre à co-construire, dans un monde de clivages, de finances prédatrices, un projet à grande utilité sociale. Le rôle d’Etic est de créer des lieux utiles et durables. Nous sommes expérimentés en tiers lieux à impact, dont 10 que nous continuons à accompagner aujourd’hui. Nous avons veillé à construire un modèle économiquement stable, à lucrativité limitée, garant de sérénité pour les occupants et de durabilité pour le lieu. Nous avons accompagné des collectivités, des sociétés d’économie mixte, des organismes d’insertion ou de formation pour réaliser leurs propres lieux à impact, une cinquantaine au total. Nous souhaitons que ce modèle hybride de la Villa créative connaisse ce succès de duplication. Un autre moyen de faire est possible en innovant par l’alliance et en s’appuyant sur les forces du territoire.»
Akexis Rouque Copyright MMH
Alexis Rouque, Directeur Paca Banque des territoires «La Caisse des dépôts est d’abord un banquier d’intérêt général et de services publics, donc un acteur public. La Villa créative réinterroge les façons de faire des acteurs publics. La Caisse des dépôts a été créée par Louis XVIII, il y a plus de 200 ans, signe que la Caisse des dépôts se réinterroge. On parle d’économie sociale et solidaire qui représente 10% de l’emploi dans la région et où l’on a investi 500 000€. Alors qu’auparavant nous accompagnions vers plus de métropolisation, nous empruntons de plus en plus un chemin inverse vers les villes moyennes. Si ce projet ne s’était pas fait sur Avignon –portée par Action cœur de ville-, peut-être n’y serions nous pas allés. C’est un projet qui mobilise beaucoup d’ingénierie juridique et financière, un croisement de plusieurs solutions qui finit par aboutir à la faisabilité du projet. A la base ? De généreuses subventions de l’Etat pour subventionner les travaux, il reste à structurer une exploitation et une gestion compliquées dans un bien qui reste du domaine public. C’est comme injecter une logique issue du privé : animation immobilière dynamique, greffée sur du patrimoine public.»
Cécile Helle Copyright MMH
Cécile Helle, maire d’Avignon «L’université d’Avignon s’inscrit dans une dimension historique et ancestrale et restaure l’égalité de droit d’accès à l’enseignement supérieur, notamment par la proximité. C’est aussi un lieu qui revendique d’être reconnu à l’échelle nationale et au-delà. La Villa créative et la Villa de la naturalité sont encore en création et deviendront ce que voudront ceux qui s’y investiront. Ce sont des lieux ouverts, de réflexion sur le monde, qui donnent à voir la force et l’énergie des acteurs culturels et des artistes qui en rencontrent d’autres sphères comme l’économie sociale et solidaire et l’économie. Et cela se fera dans la générosité puisque bon nombre des propositions seront portées en libre accès, grâce aux portes restées grandes ouvertes. Alors que nous fêtons les 25 ans d’Avignon Capitale européenne de la culture, avec pour thème la curiosité, j’ai bien compris que la Villa créative sera, avant tout, un lieu de toutes les curiosités.»
Joël Guin Copyright MMH
Joël Guin, Président du Grand Avignon «Ce lieu totem va jouer un rôle important pour fédérer tous les lieux de création. Le Grand Avignon est le premier acteur culturel local dans le domaine du spectacle vivant, avec plus de 24M€ de dépenses chaque année. Le Grand Avignon lance, au sein de la Villa créative, un espace destiné à accueillir des studios d’animationet des entreprises de la filière des nouvelles images sur un plateau de 700m2.»
Dominique Santoni Copyright MMH
Dominique Santoni, présidente du Département de Vaucluse «Peut-être qu’un jour des idées nées dans ce jardin ou dans un studio, changeront la donne ici ou ailleurs. Le département de Vaucluse a choisi de soutenir ce projet, cette vision, via un investissement qui fait sens, qui fait alliance, notamment avec l’Université d’Avignon, notre fidèle partenaire. Bravo à tous pour avoir tenu bon malgré les difficultés, les reports et les obstacles, car comme dans toute belle histoire celle-ci fut semée d’embuches. Ce résultat, inspirant, fonctionnel, ouvert, est à la hauteur du travail accompli. Nous avons misé sur des talents, des écoles de haut niveau, des structures d’accompagnement, et sur des événements qui font rayonner la ville d’Avignon, également des entreprises créatives. Le Vaucluse attire, inspire, fait confiance à la jeunesse et à la création. Comme l’écrivait le poète René Char : ‘Ce qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égard, ni patience.’ La Villa créative vient au monde pour bousculer, interroger, construire l’avenir autrement.»
Michel Bissière Copyright MMH
Michel Bissière, Conseiller régional délégué à la vie artistique et culturelle, président de Art sud, représentant le président de la Région Sud Paca, Renaud Muselier «Depuis 2016, la Région Sud a investi plus de 13M€ dans les projets d’Avignon Université. Au titre du plan Etat-Région 2021-2027, nous accompagnons deux nouveaux projets structurants : la création du bâtiment ‘Cœur de Cité’, Campus Jean-Henri Fabre pour un investissement de 3,3M€ et la rénovation de la bibliothèque universitaire à hauteur de 700 000€. Nous avons investi 5M€ pour faire émerger ce lieu totem. La Villa créative est un trait d’union entre le monde académique et le monde économique, entre la jeunesse et le tissu professionnel, entre l’université et le territoire.»
Benoît Delaunay Copyright MMH
Benoît Delaunay, Recteur de la région académique Provence-Alpes-Côte d’Azur, recteur de l’Académie Aix-Marseille, chancelier des universités «Le lieu qui nous accueille aujourd’hui est somptueux : les bâtiments et les jardins qui le constitue. Savoir que ce fut une Ecole normale ajoute un supplément d’âme et une faculté des sciences accorde encore plus de prix à ces lieux. Je pense aux mots d’Aragon ‘Le bel autrefois habite le présent’. Il en a fallu de la créativité afin que ce projet soit mené à bien. C’est la première université de recherche créée en France, ici à Avignon Université et aussi au 10M€ que l’Etat a apporté et le concours de l’Académie Aix-Marseille. Nous souhaitons à ce lieu d’être aussi créatif que la multiplication des Villas Médicis, Casa Velasquez, Villa Albertine et bien d’autres. Nous célébrons cette excellence.»
Céline Calvez Copyright MMH
Céline Calvez, vice-présidente des affaires culturelle et de l’éducation, députée des Hauts-de-Seine «La Villa créative se tourne résolument vers l’avenir avec un dialogue des savoirs, l’innovation et l’envie de plus de liberté de créer autrement. Un projet d’une ampleur exceptionnelle, qui répond à un besoin urgent et profond de notre société à la transversalité. Pourtant la culture est bouleversée par les formes de l’intelligence artificielle, dont le caractère génératif vient bousculer, parfois, notre façon d’apprécier la création. L’intelligence bouleverse notre société, permet d’étendre le champ des possibles, de la création, du savoir, de l’éducation… A l’Assemblée nationale, nous portons nos réflexions dessus et je remettrai à la Commission européenne, dans quelques semaines, un rapport sur l’IA et la Culture. Notre culture est ouverte, connectée et partagée au monde, sans perdre ses racines.»
Thierry Suquet Copyright MMH
Thierry Suquet, Préfet de département de Vaucluse «Dans ces temps où nous vivons l’œil rivé sur l’annualité budgétaire, stressés par l’évolution des tarifs douaniers, en se demandant parfois si ce que nous connaissons aujourd’hui sera là demain, il est important d’avoir des projets de ce souffle, de cet engagement, de cette vision, qui vont porter l’avenir de notre jeunesse, de nos enfants, un peu comme les anciens qui ont construit ce bâtiment pour en faire une Ecole normale pour construire notre République, et tout ce qu’elle comporte de beau, de liberté, d’égalité et de fraternité. ‘Il n’y a pas de création qui ne soit pas enracinée dans la transmission. La Villa créative est un lieu de passerelles, de transmission de cultures, de savoirs, de partages et d’échanges.»
Le futur s’écrit dans des bâtiments du 19e siècle La villa créative ce sont : 1 pavillon de 230 m2 dédié à la “Recherche & l’Innovation” ; 1 pavillon de 150 m2 dédié aux “Arts & Métiers” ; 4 plateaux artistiques de 440 m2 d’exposition et de démonstration ; 1 auditorium de 80 places ; 1 studio de montage audio et vidéo ; 800 m2 d’espaces de bureaux et de formation ; 3000 m2 de jardin remarquable ; 1 brasserie de ville avec une terrasse de 100 places.
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L’équipe de la Villa Anne-Lise Rosier Directrice de la Villa Créative / Directrice de la Fondation Avignon Université ; Marie-Pierre Bonetti Chargée de projet Villa Créative ; Christine Calderon Coordinatrice administrative ; Sam Cornu Coordonnateur des Collèges ; Charlotte Fresia Assistante communication. Contact : villa-creative@univ-avignon.fr
Les infos pratiques Villa créative. 33 bis, rue Louis Pasteur, dans l’intramuros d’Avignon. 07 60 58 04 21
Dissolution de la Jeune Garde : le mouvement fondé par Raphaël Arnault réagit
Par arrêté interministériel du 20 mai 2025, publié au journal officiel du 24 mai 2025, la commune d’Orange est reconnue en état de catastrophe naturelle au titre du phénomène de sécheresse et réhydratation des sols, survenu en 2024. Les communes de Bollène, Lagarde-Paréol, Mondragon et Piolenc n’ont, quant à elles, pas été reconnues par cet arrêté.
Les personnes sinistrées ont jusqu’au lundi 23 juin inclus pour déclarer les dégâts subis auprès de leur compagnie d’assurance.
Dissolution de la Jeune Garde : le mouvement fondé par Raphaël Arnault réagit
Le 22 mai dernier le Palais des Papes était fermé au public en raison de l’organisation du défilé de la collection croisière 2026 de Louis Vuitton. Cet événement, très attendu dans le monde de la mode, a attiré de nombreuses personnalités. Si certains estiment que c’est une opportunité pour Avignon, d’autres pensent que ce rendez-vous de l’entre-soi et des ultra-riches à quelque chose d’indécent, surtout en ces lieux.
La maison Louis Vuitton est toujours à la recherche de lieux prestigieux pour ses défilés de mode. Après le Louvre (musée ou cour carré) c’est à Avignon que la marque de luxe présentait sa collection « Croisière 2026 ». Parmi les 400 invités à cet événement nombre de personnalités « de premier plan » comme Brigitte Macron, Cate Blanchett, Catherine Deneuve ou Pharrell Williams ont fait le déplacement. Sans oublier des journalistes venus du monde entier et les incontournables influenceurs (à ne pas confondre avec les journalistes quoique …)
Aujourd’hui considérée comme un art avant d’être un business, la mode peut prétendre à s’offrir les lieux les plus prestigieux
« L’esprit du voyage et la découverte de l’architecture d’un monument emblématique se rejoignent dans ce lieu iconique d’Avignon » explique la maison Louis Vuitton dans le communiqué de présentation de l’évènement. Pour l’occasion, le palais a fermé ses portes la veille à 16h00. Le jour même les commerçants de la place ont été priés de fermer boutique et de remballer leurs terrasses. Contre indemnisation bien évidemment. Aujourd’hui considérée comme un art avant d’être un business, la mode peut prétendre à s’offrir les lieux les plus prestigieux et à privatiser l’espace public. Pas sûr qu’un fabriquant de robinets puisse être éligible à la location de la cour du Louvre.
Une chose est sûre, ce défilé a été une bonne opération financière pour la municipalité
Il est indéniable que ce type d’événement favorise l’activité commerciale de la cité, mais une partie seulement… Certains avancent que c’est également bon pour la renommée d’Avignon. On pourrait leur répondre que c’est plutôt l’événement qui cherche à s’associer à un lieu renommé. En tout cas, une chose est sûre, ce défilé a été une bonne opération financière pour la municipalité qui, via Avignon Tourisme, commercialise les installations du Palais des papes pour des congrès et événements. On parle d’une location a plusieurs centaines de milliers d’euros. Un joli coup pour cette structure qui a beaucoup souffert de la crise du COVID et qui a récemment fait l’objet d’une recapitalisation.
Quant aux détracteurs, ils avancent que dans une ville dont un tiers des habitants sont sous le seuil de pauvreté, ce type d’événements pour ultra riches, relève de l’indécence. Sans parler de l’emprunte carbone pour un défilé qui a duré moins d’une vingtaine de minutes et qui n’est que l’expression d’un entre-soi exacerbé.
Le Palais des Papes serait-il devenu le temps d’une journée un lieu de stigmatisation et de confrontation sociale. Il n’en demandait certainement pas autant.