26 octobre 2025 |

Ecrit par le 26 octobre 2025

Festo Pitcho 2025, le festival pour publics jeunes se déploie dans 13 communes

Théâtre, danse, ciné-concert, contes, opéra, marionnettes pour publics jeunes

Créé il y a bientôt vingt ans à l’initiative de quelques théâtres et associations d’éducation populaire, sous la coordination de l’association Eveil Artistique – Le Totem, Festo Pitcho est un festival pour publics jeunes, c’est-à-dire pour tous !

Car la qualité, la diversité, l’émerveillement et le rêve procurés s’adressent à tous et participent à un partage d’émotions intergénérationnelles : du théâtre, mais aussi de la danse, des contes, de la musique, de l’opéra, des marionnettes, un ciné-concert et bien plus encore !

Une grande fête populaire d’ouverture le samedi 29 mars

Il n’y aura pas la traditionnelle parade, le jardin des Doms étant en rénovation. Mais le square Perdiguier recevra en continu et en accès libre de 14h30 à 17h30 des ateliers créatifs, une exposition, des ateliers de dessin pour s’initier aux détournement d’objets, des numéros de cirque , la fanfare Haut les Mains. Dès 17h30 , le groupe Kompost animera un bal familial. (durée 1h).
Samedi 29 mars. 14h30. Square Perdiguier. Avignon.

La Bibliothé-Claire, un spectacle en tournée nomade

Les représentations sont présentées dans le cadre d’une tournée dans l’agglomération du Grand Avignon coordonnée par Le Totem : 2 représentations publiques ppuis une tournée scolaire.

Ce spectacle invite le public dans le microcosme d’une petite bibliothèque itinérante, à la rencontre de sa bibliothécaire Claire, surnommée Bibliothé-Claire. Claire aime les livres. Elle aime les regarder, les ouvrir, les sentir, les lire et les relire, les ranger et les consulter. Un jour survient un événement inattendu qui va bouleverser la Bibliothé-Claire. Elle découvre un livre minuscule et terriblement mignon : Un bébé-livre !Tout en blanc !

Représentations publiques et gratuites dès 3 ans

Avignon. Bibliothèque Renaud Barrault. Mercredi 2 avril. 15h. Réservation : 04 13 60 52 80

Caromb. Bibliothèque. Samedi 5 avril à 9h30 et 11h. Réservation : 04 90 62 60 60

En pratique

Retrouvez la programmation complète à partir de février sur festopitcho.com

Chaque théâtre décide de ses tarifs avec le souhait commun de rester attractif et accessible au plus grand nombre. Les réservations sont à faire directement auprès de chaque théâtre. Les modalités de réservations sont indiquées dans la page de présentation du spectacle.

Festo Pitcho du 29 mars au 6 avril 2025. Coordination Le Totem. Scène conventionnée d’intérêt national Art, enfance, jeunesse. 04 90 85 59 55.


Festo Pitcho 2025, le festival pour publics jeunes se déploie dans 13 communes

Après l’appel de la mairie aux agents immobiliers pour dynamiser le commerce de proximité lundi, voici ce mercredi la présentation de la ‘Carte Cadeau Avignon‘, pour attirer des consommateurs — notamment les jeunes qui n’ont pas les moyens de payer les parkings onéreux de l’hyper-centre  — et redécouvrir les richesses de la ville. Il est vrai qu’en zone piétonne, dans le cœur de ville, on ne compte plus les départs de de grandes enseignes, les rideaux de boutiques baissés et les vitrines taguées.

Voici donc, après Aix-en-Provence puis Lille, une proposition pour soutenir le commerce face à la concurrence des grandes chaînes franchisées et d’internet.

Une façon de fidéliser la clientèle dans les boutiques de bijoux, de décoration, de mode et instituts de beauté. À ce jour, 32 commerçants ont adhéré à ce dispositif gratuit pour les clients comme par exemple Upgraded Bike Shop à Saint-Ruf où Jérôme Leyssard a repris la boutique de cycles du célèbre Jean-Michel Robert. Et la marge de progression est exponentielle puisque 8% des boutiques avignonnaises sont fermées et qu’on dénombre 1 300 commerces intra-muros et 800 dans l’hyper-centre.


Festo Pitcho 2025, le festival pour publics jeunes se déploie dans 13 communes

‘L’Etrangère’, la dernière création du Balcon librement adaptée de L’Étranger de Camus, est signée Jean-Baptiste Barbuscia.

Comment fait-on quand on est fils de…, plutôt scientifique bien que  baignant dans le milieu culturel théâtral avignonnais, plutôt musicien, moins attiré par la littérature ? Quand la passion du Verbe vous rattrape sous les traits d’une professeure de français en Première qui vous fait découvrir L’Étranger de Camus? La claque dirait-on, la révélation, et surtout l’obsession pour ce roman qui n’en finit pas de poser des questions sans y répondre forcément. 

JB revient vers le berceau théâtral qu’il n’a finalement peu quitté : ‘L’Étrangère’ est son quatrième projet théâtral, après ‘Où allons-nous Monsieur Einstein’ qui mélangeait science et philosophie, ‘Le Fossé’, fable contemporaine sur notre société malade et ‘Point de rupture’, pièce musicale qui retrace le voyage métaphorique d’un groupe de rock en pleine séparation. Il écrit beaucoup car les scientifiques aiment – et doivent –  écrire et publier. Après l’écriture du Fossé mis en scène par son père Serge Barbuscia, il s’attelle à une première expérience de mise en scène avec ‘L’Etrangère’. 

L’Étrangère’ : une ode à la découverte, à la transmission et à la quête de vérité

Marie est la seule étudiante présente au cours d’un professeur passionné mais peu passionnant, voire conventionnel. Elle confronte son regard de jeune femme contemporaine au chef d’œuvre de Camus. Ils partent alors ensemble dans une véritable enquête littéraire, un voyage entre fiction et réalité, ouvrant ainsi des visions inexplorées d’un roman qui ne cesse de nous questionner…

Mais il ne suffit pas de savoir dire ,  faut-il  encore avoir quelque chose à dire. Alors pourquoi (re) interroger une fois de plus le roman le plus marquant de la littérature contemporaine ? Rencontre avec le metteur en scène Jean-Baptiste Barbuscia

L’écrivain Kamel Daoud avait déjà  osé avec sonMeursault, contre-enquête  raconter du point de vue de l’Autre de L’Etranger, l’Arabe sans nom. Par la voix de son frère il avait tenté de  lui rendre son identité. Jean-Baptiste Barbuscia adapte librement ce chef d’oeuvre à travers le regard du personnage de Marie Cardona, petite amie du narrateur dans le roman de Camus. 

Pourquoi ‘L’Etrangère’ ?

« Depuis ma rencontre évoquée avec L’Étranger de Camus et par là même ma professeur de français, j’ai du relire 5 à 10 fois ce roman que je découvrais toujours sous un autre angle selon mon âge. L’envie était déjà présente de l’adapter mais qu’est ce que je pouvais faire de plus que toutes les adaptations déjà réalisées dont celle de Kamel Daoud ? J’ai eu envie  de faire parler et vivre le protagoniste féminin Marie Cardona, amie du narrateur  peu présente dans le livre. Marie qui sous les traits d’une lycéenne va convaincre son professeur de français, passionné mais guère passionnant, de rechercher tous les protagonistes de Meursault et de mener l’enquête. »

La lycéenne c’est vous ?

« Oui c’est bien d’une mise en abyme dont il s’agit. Cette adaptation est un hommage à Camus mais aussi à toutes les rencontres importantes que l’on peut faire dans une vie , notamment un professeur qui vous fait découvrir de grandes œuvres et aimer la littérature. De la même manière que l’instituteur Louis Germain, a façonné le jeune Albert Camus, ‘L’Étrangère’ est un hommage à l’un des romans les plus marquants de l’histoire, mais également au professeur dont les cours m’ont passionné. C’est une manière aussi de réenchanter le « scolaire. » 

L’absurde c’est ce qui me parle le plus

« J’aime les auteurs tels Ionesco, Becket. Ma pièce Le Fossé en est aussi un exemple. L’absurde, c’est ce qui me parle le plus . Il me semble qu’on a toujours plus de force à parler de quelque chose en se décalant.  Le recul permet d’aborder plus frontalement, plus paradoxalement les sujets. J’aime chez Camus cet éloge de la nuance – qu’on lui a assez reproché –  jamais manichéen. Notre monde a tendance à manquer de nuance, devient très vite extrémiste avec des positions radicales qui tuent le dialogue. »

Un long compagnonnage

Facilité par l’esprit de troupe qui règne depuis plus de 40ans au Théâtre du Balcon, le projet est porté par des comédiens de proximité, rompus au compagnonnage avec Le Balcon tel le comédien Fabrice Lebert. (La Disgrâce de Jean-Sébastien Bach, Marche, J’entrerai dans ton silence, Le Fossé…).ou la comédienne Marion Bajot (The Great Disaster en 2017,  Soie en 2019, Lune Jaune ou la ballade de Leila et Lee créé en 2023, festival 2024 à la Manufacture) très présente sur les scènes avignonnaise… sans oublier le complice de toujours Sébastien Lebert à la régie lumière et vidéo. 

Une redécouverte collective

« Nous avons travaillé 5 jours à la table avec l’équipe : on a gardé,  modifié mon texte qui reprend aussi celui de Camus.  Je leur avais demandé évidemment de lire L’Étranger et aussi Meursault contre-enquête. L’idée de faire jouer à Fabrice Lebert tous les protagonistes (le voisin, le juge, le responsable de l’asile…) était là dès le départ. Je voulais créer une rencontre avec seulement deux personnages, une proximité qui permet de reconnecter un élève et un professeur que tout oppose. Ils vont en quelque sorte jouer à s’apprivoiser. La lumière créé les espaces et suggère  les flash back (salle de classe , tribunal ….) Les spectateurs deviennent jurés… »

Verdict ou pas ?

Samedi 29 mars à 20h. Dimanche 30 mars à 16h. Mercredi 2 avril à 20h. Jeudi 3 avril à 20h. Vendredi 4 avril à 20h. Samedi 5 avril à 20h. Dimanche 6 avril à 16h.
Théâtre du Balcon. Cie Serge Barbuscia. Scène d’Avignon. 38 rue Guillaume Puy. Avignon.  04 90 85 00 80 — contact@theatredubalcon.org 

Puis au Festival d’Avignon OFF du 5 au 26 juillet à 13h30 (sauf les jeudis).


Festo Pitcho 2025, le festival pour publics jeunes se déploie dans 13 communes

Vignes, Ventoux, villages perchés, lavandes, bastides, Colorado Provençal, Dentelles de Montmirail, Palais des Papes et soleil exercent une attractivité magnétique sur les touristes de toutes nationalités, mais aussi sur les réalisateurs de courts et longs métrages, de clips et de spots publicitaires qui viennent du monde entier.

Et la Commission du Film Luberon Vaucluse est là pour mettre en valeur les décors naturels et sauvages, le patrimoine architectural, pour faciliter les tournages, proposer assistance technique, listes de figurants et de compétences avec des centaines de caméramen, preneurs de son, éclairagistes, costumiers, maquilleurs, décorateurs.

En 2021, en Vaucluse avaient été réalisées 35 films pour 141 jours de tournage avec toutes les retombées économiques que cela représente entre les nuitées dans l’hôtellerie locale et tous les repas pris sur place par les équipes pendant de longues semaines. Avec la crise sanitaire de 2020 et le confinement, coup de frein. En 2021, c’est reparti : 73 réalisations et 293 journées, en 2022, 237 jours, l’année d’après 288 jours et l’an dernier, 246 journées pour 56 réalisations en tout. Ce sont les chiffres que donne Anne-Cécile Célimon-Paul, en charge de la Commission du Film Luberon Vaucluse à Carpentras.

Pour 2024 elle a dénombré une dizaine de productions étrangères (Japon, Allemagne, Espagne, Belgique, USA et Royaume-Uni), trois longs-métrages, beaucoup de pubs et de séries TV, mais aussi des tournages sur les lacets du Ventoux pour des bolides italiens.

Châteauneuf-du-Pape et ses vignobles de la Maison Perrin sont le magnifique décor des Gouttes de Dieu, distinguées aux International Emmy Awards d’Hollywood et qui ont été vues par 2 millions de spectateurs. Pernes-les-Fontaines a accueilli à l’automne dernier le tournage pour France TV de la création Les résistantes de Renaud Bertrand avec Line Renaud et la projection privée a eu lieu il y a quelques jours au Centre Culturel des Augustins. Les figurants du village ont été ravis de se voir sur grand écran. Netflix a également choisi le Vaucluse pour une série. Exquis est en cours de réalisation depuis le 8 mars avec un cinéaste allemand, mais aussi Les lionnes à Pertuis sous la houlette d’Olivier Rosenberg, Le gang des amazones de Mélissa Drijeard qui a été projeté aux récentes Rencontres du Sud. Près de chez nous, Saint-Rémy-de-Provence a servi de décor pour Chers parents d’Emmanuel Patron et on se souvient de Kad Merad au coeur de la liesse déjantée du Festival d’Avignon et sur une péniche amarrée le long du Chemin de Halage, sur la Bartelasse pour le dernier long-métrage de Claude Lelouch, Finalement, qui a été vu par près de 130 000 spectateurs. Sans oublier Avignon avec Alison Wheeler et Baptiste Lecaplain, primé au Festival de l’Alpe d’Huez qui sortira sur grand écran en juin.

En cours de tournage, Jean Valjean d’Eric Besnard autour d’Oppède et de Ménerbes avec Alexandra Lamy et Bernard Campan et une troupe de 70 figurants ainsi que L’or bleu dans le Pays d’Apt et à Saignon qui sera une prochaine saga de l’été.

« Nous sommes là pour faciliter les tournages, proposer des dizaines de panoramas, de vues à couper le souffle aux cinéastes, pour obtenir rapidement les autorisations administratives de tournage pour le stationnement des camions de production. Tous ces films font rayonner l’image du Vaucluse partout sur la planète et plus il y en a, plus cela fait boule de neige et on fait davantage appel à nous », commente Anne-Cécile Célimon-Paul.

On n’a pas encore le montant total des retombées, notamment hôtelières pour 2024, mais en 2023, elles s’étaient élevées à 7,28M€. Et on sait que dès le mois de mai, Agnès Jaoui réalisera un film à Lacoste avec Daniel Auteuil, sur les terres du regretté Pierre Cardin, au Château du Marquis de Sade. Il sera produit par René Kraus, le directeur du Cinéma Capitole MyCinewest au Pontet et initiateur des Rencontres du Sud.

Tournage d’Exquis à Avignon. ©Commission du Film Luberon Vaucluse

Contact : contact@filmvaucluse.fr


Festo Pitcho 2025, le festival pour publics jeunes se déploie dans 13 communes

Le succès grandissant de manifestations comme l’Avignon Motor Passion (le week-end dernier au centre des expositions) devrait nous éclairer sur le présent. Si autant de gens viennent voir de vieilles mécaniques et se plonger dans le passé c’est peut être que les autos d’aujourd’hui ne font plus rêver, un peu comme l’état actuel de notre société ? Un parallèle peut-être pas aussi audacieux que cela.

Le monde d’aujourd’hui est à l’image de notre production automobile actuelle : aseptisée, uniforme et sous toujours plus de contrôle. Non ce n’est pas du passéisme ringard que d’aimer les vieilles guimbardes. C’est même un acte militant, un signe envoyé pour lutter contre le politiquement correct et la culpabilisation qui y est associée. On veut de l’audace, de la créativité comme on veut du plaisir et du partage. De la liberté et des émotions plutôt que se fondre dans le moule.

Aujourd’hui, en France le volume de véhicules produits est retombé au niveau de celui des années 60

Cette situation n’est pas sans conséquence pour l’industrie automobile européenne. Si elle faisait encore récemment notre fierté, elle est aujourd’hui sur une bien mauvaise pente. Un peu comme notre monde. Les deux se cherchent un avenir plus radieux. Coincée entre la marche forcée à l’électrification qui ne rencontre pas le succès escompté et la surtaxe des véhicules thermiques de forte puissance, qui pénalise l’automobile plaisir, l’industrie automobile européenne est sur le déclin. Aujourd’hui, en France le volume de véhicules produits est retombé au niveau de celui des années 60. Incroyable.

La palme de la meilleure marche arrière revenant à Citroën qui a ressorti son logo original vieux de 100 ans

Pour se réinventer un futur certains constructeurs n’hésitent pas à se plonger dans leurs placards à archives. C’est VW qui ressort la coccinelle ou son combi, Fiat son pot à yaourt (certes bodybuildé), BMW la MINI, et Renault la R5 ou encore la 4L. Sans oublier le retour de l’Alpine Renault, de la Ford Mustang, de la Mercedes SL (portes papillons), de la Ford GT 40, de la Fiat 124 spider ou encore du Land Rover Defender. La liste n’est sans doute pas complète. La palme de la meilleure marche arrière revenant à Citroën qui a ressorti son logo original vieux de 100 ans.

Comme quoi il est toujours possible de changer de direction et prendre une meilleure route…


Festo Pitcho 2025, le festival pour publics jeunes se déploie dans 13 communes

Derniers jours pour découvrir la culture arabo-andalouse dans tous ses états 

Musique, stage, chants, cuisine, exposition, cinéma, danses, déambulation.. Enrichi depuis deux ans par  la Semaine Espagnole initiée par la Mairie d’Avignon, le festival Andalou qui en est à sa 24e édition rayonne toujours avec autant de générosité et de partage. 

Improvisation, rythme, émotion, partage

« Pour moi, le Festival Andalou n’est pas seulement une démonstration de la culture andalouse. Il s’agit surtout de partager des moments présents et de profiter de chaque rencontre entre le public et les artistes pour laisser les émotions circuler librement », déclare l’artiste andalou Luis de la Carrasca, pivot artistique et fondateur de ce festival au sein de l’Association Andalouse Alhambra.

Les soirées à venir

Le Théâtre Golovine accueille le spectacle ‘¿ Te vienes ?’ d’Antonio Perujo

Accompagné par trois merveilleux musiciens : Yolanda Almodovar au chant, Miguel Calatayud à la guitare et Marc Crofts au violon, ‘¿ Te vienes ?’ est un voyage intense à travers un Flamenco audacieux.
Mardi 25 mars. 20h. 8 à 15€. Théâtre Golovine. 1 bis Rue Sainte. Avignon. 04 90 86 01 27.

Projection du film Paco de Lucia, légende du Flamenco au Cinéma Le Vox 

Ce documentaire réalisé par le fils de Paco de Lucia retrace l’incroyable destin d’un guitariste et compositeur hors-norme, qui a fait du Flamenco une musique universelle. La projection sera suivie d’un débat avec Juan Carmona.
Mercredi 26 mars. 20h. 4,5 à 9€. Cinéma Le Vox. Place de l’Horloge. Avignon.

Le Rouge Gorge accueille la Compagnie Rassegna avec son spectacle ‘Luna llena’

Sur scène, cinq artistes, compagnons de longue route, concentrent aujourd’hui leur répertoire autour de chants populaires venus de Sicile, d’Espagne, de l’ouest Algérien ou d’Occitanie. Bruno Allary (direction artistique, guitares flamenca, mandole, voix), Sylvie Paz (voix, percussions), Fouad Didi (violon, oud, voix), Carine Lotta (voix), Julian Babou (basse) et Nadia Tighidet (voix, percussions).
Vendredi 28 mars. 20h30. 12 et 18€. Le Rouge Gorge. 10 bis Place de l’Amirande. Avignon. 06 81 25 19 73 — rougegorgeavignon@aol.com       

Une Nuit du Flamenco à l’Auditorium du Thor

La Nuit de l’art Flamenco mettra en lumière lors de la première partie les fondamentaux du Flamenco avec Luis de la Carrasca, José Luis Dominguez et Céline Daussan ‘La Rosa Negra’, et sera suivie en seconde partie par ‘La Santa Misa Romani’ qui fusionne musique sacrée et Flamenco dans une œuvre inédite de Yardani Torres Maiani, magnifiée par l’Ensemble Musicatreize et des artistes Flamencos.
Samedi 29 mars. 20h30. 10 à 25€. Auditorium. 971 Chemin des Estourans. Le Thor. 04 90 33 96 80 — www.vaucluse.fr

Soirée de clôture festive au Sonograf

Dia De Fiesta,, repas espagnol et après-midi dansant de clôture avec le DJ Juan Cortés. Venez danser au rythme de la Rumba, Sévillanes et de la musique espagnole et franco-espagnole.
Dimanche 30 mars. 12h.12 et 18€. Le Sonograf. ZA La Cigaliere. Le Thor. Entre le Thor et l’Isle/Sorgue. 04 90 03 13 30.

Festival Andalou. Jusqu’au 30 mars. Association Andalouse Alhambra. 9 rue Vincent Auriol. Avignon. 06 08 16 87 62.


Festo Pitcho 2025, le festival pour publics jeunes se déploie dans 13 communes

Octave aime Hyacinte tandis que Léandre aime Zerbinette, mais les deux pères des amoureux ne l’entendent pas de cette oreille ! 

Octave demande donc à Scapin de l’aider à fléchir son père et à trouver un peu d’argent ; de son côté Léandre demande aussi de l’aide pour trouver de quoi payer une rançon afin de garder Zerbinette. Scapin leur porte secours, s’amuse, se venge de l’avarice des vieux, jusqu’à ce que sa fourberie soit découverte ! In extremis, on apprend que Hyacinte est la fille de Géronte et Zerbinette la fille enlevée du vieil Argante. Scapin feint d’être à l’agonie par la suite d’un accident et obtient le pardon des pères.

Le Théâtre National de Nice nous propose cette farce intemporelle dans une joyeuse mise en scène de Muriel Mayette-Holtz

Muriel Mayette- Holtz nous projette au XXe siècle, avec 2CV, pompe à essence, et comédiens déjantés. On rit, on jubile, on en redemande !

Mardi 25 mars. 19h30. 15 à 38€. La Scala. 3 rue Pourquery de Boisserin. Avignon. 04 90 65 00 90.


Festo Pitcho 2025, le festival pour publics jeunes se déploie dans 13 communes

La 70e saison des Amis du Théâtre Populaire (ATP) se poursuit avec ‘Maupassant, Octave et moi’, un spectacle dans lequel sont insérées quatre nouvelles caustiques de l’écrivain.

Un an après la mort de Guy de Maupassant, la Société des Gens de Lettres organise une soirée pour recueillir des fonds auprès du Tout-Paris artistique dans le but d’élever au Parc Monceau une statue en l’honneur de l’écrivain. Lors de cette soirée, Madame Pasca, une de ses grandes amies et comédienne célèbre de cette fin du XIXe siècle, interprétera quatre nouvelles de l’auteur. Mais son partenaire, le grand acteur Paul Porel, étant souffrant, elle doit lui trouver un remplaçant. Octave Lacombe, comédien obscur recommandé par Émile Zola, se présente à l’audition… 

Ecrit, adapté et  mis en scène par Sylvie Blotnikas

Avec ses discours directs ou indirects et ses descriptions au scalpel, le style de Maupassant se prête fort bien à l’adaptation théâtrale d’un monde de petits notables médiocres, mus par la bêtise, l’égoïsme, la cruauté et l’avidité. Son regard pessimiste se teinte souvent d’une ironie désabusée dans les dialogues, et d’un humour caustique savoureux. 

Réservations et informations : 04 86 81 61 97 — atp.avignon@gmail.com
Mardi 25 mars. 20h. 5 à 20€. Théâtre Benoit XII. 12, rue des Teinturiers. Avignon.


Festo Pitcho 2025, le festival pour publics jeunes se déploie dans 13 communes

L’institut Enterritoires vient de publier les résultats d’une enquête sur l’image des régions. Cette étude montre qu’une large majorité de français a une bonne opinion des régions où ils y vivent. Mais 90 % des salariés sont prêt à migrer dans une autre région si une opportunité se présentait. Au palmarès des régions les plus attractives PACA arrive en première position devant la Bretagne, l’Occitanie et la Nouvelle Aquitaine.

Depuis la loi NOTRe de 2015, qui a acté un nouveau découpage des régions, aucune étude n’avait été publiée sur la perception de l’image des nouvelles régions françaises. Réalisée auprès d’un panel représentatif de français, cette enquête réalisée par l’Institut Enterritoires avec ODOXA et Deloitte, scrute l’image des régions à partir de plusieurs critères : la qualité de vie, l’environnement, la situation géographique, le logement, les transports, le dynamisme économique, l’emploi… Au-delà de l’image, qui n’est en fait qu’une perception, il s’agit surtout de mesurer l’attractivité des régions et leurs capacités à attirer des habitants ou des entreprises.

90% des salariés seraient prêts à quitter leur région si une opportunité professionnelle se présentait

Cette étude montre d’abord que dans la majorité des cas, les français sont heureux de vivre dans leur région. Sur ce critère la région PACA arrive en tête avec 48 % des sondés qui se déclarent « tout à fait heureux d’y vivre ». Viens ensuite la Bretagne avec 47 % et la Nouvelle Aquitaine avec 41 %. Mais cependant 90% des salariés seraient prêts à quitter leur région si une opportunité professionnelle se présentait avec de meilleures conditions ou à conditions équivalentes par rapport à celles dont ils disposent actuellement (poste, salaire, avantages…). Sans grande surprise l’étude montre que les plus jeunes générations sont plus promptes à changer de région.

On peut avoir une bonne opinion d’une région sans forcément avoir envie de s’y installer

S’agissant de l’opinion que les français peuvent avoir des autres régions que celle où ils habitent, PACA occupe également la première place. Mais pour autant on peut avoir une bonne opinion d’une région sans forcément avoir envie de s’y installer. C’est toute la différence entre l’image et l’attractivité. Ainsi, PACA confirme toute son attractivité en arrivant en première place dans les intentions de vivre ailleurs si une opportunité professionnelle se présentait. En seconde position on trouve la Bretagne et ensuite l’Occitanie. Cette étude confirme les mouvements migratoires nationaux déjà constatés depuis plusieurs années vers les régions de bord de mer.

La qualité de vie et la situation géographique sont privilégiées

Cette étude révèle également que les français disent vouloir privilégier les zones rurales et les petites villes pour leurs lieux de résidence. Pour 78 % des français la qualité de vie est le critère qui arrive très largement en tête dans le choix de son lieu de vie. Viens ensuite pour 59 % la situation géographique. Quant aux aspects économiques ils n’arrivent qu’en fin de classement dans les motivations.

Mais rappelons-le cette enquête porte sur la perception et les intentions éventuelles, elle ne correspond pas forcément à la réalité des territoires, ou à celle des comportements des français. « Ce n’est pas la réalité des territoires » confirme Julien Gonzales, directeur des études de l’Institut Enterritoires. Néanmoins cela reste un indicateur important à un moment où les régions ont à faire face à des défis économiques majeurs et on sait tout le poids que la démographie peut y jouer.

Détail de l’étude : www.newtonoffices.com/fr/blog/observatoire-regions/

https://www.echodumardi.com/tag/vaucluse/page/21/   1/1