10 juillet 2025 |

Ecrit par le 10 juillet 2025

ETE, un trio de choc au club de jazz avignonnais

ETE ? Comme Emler, Tchamitchian et Echampard

Andy Emler, Claude Tchamitchian et Eric Echampard, sont les trois lettres capitales de ce trio complice. Ce concert, est un récit à la fois musical et amical. There is another way est un projet co-construit entre les musiciens et leurs proches, dans lequel écriture et improvisation se confondent pour raconter l’optimisme de ces trois musiciens. 

Piano, contrebasse et batterie dans une formule sans cesse réinventée

Cette formule pourtant très classique dans l’histoire du jazz regroupant piano, contrebasse et batterie, est ici réinventée grâce à ses multiples influences (jazz, classique, pop, rock etc…) pour créer un langage sans étiquette. Dans ce nouveau voyage Claude, Eric et Andy nous offrent une parenthèse musicale emplie de légèreté

Andy Emler : piano
Claude Tchamitchian : contrebasse
Eric Echampard : batterie

Une masterclass animée par le pianiste Andy Emler

À l’occasion de sa venue dans le cadre du concert du trio ETE, Andy Emler animera une Masterclass à l’AJMi.  Accompagnateur, improvisateur et compositeur, ce pianiste parcourt le monde avec les maîtres du jazz français tels que François Jeanneau et Michel Portal, dont il fut le pianiste attitré pendant plusieurs années. 
Jeudi 27 février. 14h à 17h. 20€. Gratuit pour les élèves du Conservatoire Grand Avignon. Inscriptions obligatoires au 04 13 39 07 85. Le concert est gratuit pour les participants de la masterclass.

Permanence de billetterie tous les lundis

Belle initiative que cette possibilité de venir réserver ses places au siège de l’AJMI avant le concert. Une permanence de billetterie sera désormais ouverte le lundi de 15h à 17h30 à l’AJMI.

Réservations à distance & adhésions : 
Première permanence le lundi 24 février à 15h.
Billetterie physique, les lundis de 15h à 17h30 ou 30 minutes avant le début des concerts.
Adhésions les lundis de 15h à 17h30 ou 30 minutes avant le début des concerts.
Billetterie numérique via www.ajmi.fr

Jeudi 27 février. 20h30. 5 à 16€. AJMI Club. 4 Rue des Escaliers Sainte-Anne. 04 13 39 07 85.


ETE, un trio de choc au club de jazz avignonnais

L’Insee Paca vient de publier une étude sur les salaires dans le secteur privé. De quoi évaluer le niveau de rémunération selon les zones d’emploi en Vaucluse. Si dans le département c’est à Avignon que les salaires sont les plus élevés, on reste toutefois sous la moyenne régionale.

Dans la nouvelle étude de l’Insee Paca réalisée par Philippe Assael et Olivier Sanzeri, l’Institut national de la statistique et des études économiques a notamment dévoilé le salaire mensuel net moyen en équivalent temps plein par zone d’emploi en Provence-Alpes-Côte d’Azur.

La Région Sud en 3e position, loin derrière l’Île-de-France
« Dans le secteur privé, le salaire net moyen en équivalent temps plein (EQTP) est de 2 472€ par mois en 2022, explique les deux auteurs de l’étude. Provence-Alpes-Côte d’Azur se situe au 3e rang des régions de France où il est le plus élevé, après Auvergne-Rhône-Alpes (2 532€) et loin derrière l’Île-de-France (3 377€). Le salaire net moyen régional en EQTP est ainsi supérieur de 4% à celui de France de province (2 377€ par mois), mais inférieur à la moyenne nationale (2 648€ en France). »

Le paradoxe des zones d’emploi interrégionales vauclusiennes
Côté Vaucluse, l’ensemble des bassins d’emploi affichent un salaire mensuel net en dessous de la moyenne régionale (voir tableau ci-dessous). C’est dans la partie Paca de la zone d’Avignon (2 335€) que l’on trouve les plus gros salaires du département. La cité des papes devance Cavaillon (2 250€), Orange (2 192€), Carpentras (2 154€), Bollène (2 120€) et Valréas (2 082€). A noter que pour les zones d’emploi interrégionales, le salaire moyen est paradoxalement toujours supérieur hors Vaucluse : 2 688€ pour le secteur Auvergne-Rhône-Alpes de Bollène-Pierrelatte (soit 568€ d’écart), 2 344€ pour la partie Occitane d’Avignon (9€ d’écart) ainsi que 2 098€ pour la partie Auvergne-Rhône-Alpes de Valréas (16e d’écart). A l’inverse, à Arles les salaires de la partie Paca (2 242€) sont plus élevés que ceux de la partie Occitanie (2 135€), même s’ils restent inférieurs à ceux d’Avignon et Cavaillon.

Les salaires mensuels nets en Paca

Cannes champion régional des salaires
Par rapport au reste de la Région Sud, le Vaucluse reste bien loin du podium des revenus de Paca avec Cannes (2 745€), Aix-en-Provence (2 628€) et Marseille (2 609€). Martigues-Salon (2 586€), Nice (2 430€) et Manosque (2 391€) devancent également Avignon. Le chef-lieu de Vaucluse fait cependant mieux que Toulon (2 276€), Fréjus (2 209€), Digne-les-Bains (2 151€) Briançon (2 125€), Menton (2 120€) ou bien encore Gap (2 090€).
Par rapport à nos voisins, le Vaucluse apparaît très éloigné des niveaux de revenus des capitales métropolitaines comme Lyon (2 786€) et Toulouse (2 705€). Plus proche, Bagnols-sur-Cèze affiche un niveau assez élevé (2 635€), grâce à une forte présence industrielle autour de Marcoule, alors que Montpellier (2 418€) et Valence (2 350€) sont légèrement au-dessus. La zone d’emploi de Nîmes (2 283€) et encore plus celle d’Alès-Le Vigan (2 064€) sont, en revanche, en retrait d’Avignon.

Salaires mensuels nets moyens en équivalent temps plein par zone d’emploi

Les rémunérations les plus faibles concernent davantage les femmes
Par ailleurs au niveau régional, l’étude de l’Insee observe que les rémunérations les plus faibles concernent davantage les femmes : « En 2022, dans la région, le salaire moyen en EQTP dans le secteur privé est de 2 251€ mensuels pour les femmes et de 2 640€ pour les hommes. Cet écart de 14,7% en défaveur des femmes est légèrement supérieur à celui observé en France ou en France de province (respectivement 14,1% et 14,3%). »
« Dans le secteur privé, 43% des salariés en équivalent temps plein sont des femmes (contre 46% de femmes parmi les personnes ayant occupé au moins un poste dans le privé dans la région en 2022). Les femmes sont surreprésentées dans le bas de la distribution des salaires : 51% des salariés les moins rémunérés (1er décile) sont des femmes contre seulement 28% des mieux rémunérés (10e décile) et même 20% à l’extrémité haute (1% des mieux rémunérés). »

Part de chaque sexe dans les déciles de la distribution des salaires en EQTP.

« Ces différences s’expliquent principalement par le fait que les femmes et les hommes n’exercent pas les mêmes métiers et ne travaillent pas dans les mêmes entreprises ou les mêmes secteurs d’activité. Au niveau national, à poste et entreprise comparables, c’est-à-dire à profession identique exercée au sein d’un même établissement, l’écart de salaire moyen est sensiblement plus faible et atteint environ 3,4% en 2022. »

Parmi les salaires les plus élevés, trois sur dix ne concernent pas des cadres
Enfin, l’étude de Philippe Assael et Olivier Sanzeri constate qu’il n’est forcément nécessaire d’être cadre pour obtenir un salaire élevé.
« En Provence-Alpes-Côte d’Azur, parmi les 10% de salariés les mieux rémunérés (dernier décile), environ trois sur dix ne sont pas cadres. Sur 100 salariés non cadres du dernier décile, 64 occupent une profession intermédiaire, 30 sont ouvriers (dont une grande partie ouvriers qualifiés) et 6 sont employés. Les salariés de l’industrie sont nettement surreprésentés, notamment ceux exerçant dans la fabrication de matériels de transport, les industries extractives ou encore dans la cokéfaction et raffinage. Ces non-cadres de l’industrie exercent fréquemment des métiers de technicien d’installation et de maintenance des équipements industriels, de contrôle-qualité (en électricité, électromécanique et électronique…) ou dans le domaine de la recherche et du développement. Les non-cadres du tertiaire sont légèrement sous-représentés dans le dernier décile des rémunérations mais certaines activités sont fréquentes parmi les hauts salaires comme, par exemple, celles de l’information et de la communication et des activités financières et d’assurance. »


ETE, un trio de choc au club de jazz avignonnais

Un destin bouleversé

K est un jeune homme ordinaire. Des parents chez qui il vit encore, une petite amie rencontrée à l’ombre d’une bibliothèque, un travail qu’il accomplit avec sérieux, des rêves parfois étranges, des peurs que nous avons tous. Un quotidien assez banal en somme, jusqu’au jour où un étrange infirmier lui annonce en pleine rue qu’il est malade. De quoi ? Il n’en saura rien. Mais sa vie bascule dans une spirale cauchemardesque, jusqu’à l’accident tragique…

Une mise en scène de Pierre de Brancion

La pièce est construite en partie sous forme de témoignages, avec une simplicité de moyens et d’effets. Elle met en lumière l’éveil de la violence et de la maladie chez un jeune garçon d’une vingtaine d’années. Telle une tragédie antique, la violence est hors scène et c’est la parole qui fait avancer l’intrigue. 

Des thématiques qui touchent beaucoup les jeunes de notre temps

Maladie Blanche aborde le passage à l’âge adulte, la douleur à être au monde, la normalité, supposée ou réelle. Thématiques qui touchent beaucoup les jeunes de notre temps. Ces questionnements, cette incompréhension face à ce que nous percevons comme de la violence, de la folie, se trouvent chez chacun des personnages. Le spectacle ne prétend pas dégager de vérité générale, mais offrir un espace pour s’interroger ensemble sur notre capacité à connaître et à comprendre l’autre, à réagir face à la violence qui « étrangéifie » radicalement.

La compagnie ‘Je crois que je dormirai mieux’

La Compagnie ‘Je crois que je dormirai mieux’ est une toute jeune compagnie, basée à Marseille, composée à majorité de comédiens sortant de l’ERACM (École Régionale d’Acteurs de Cannes et Marseille), avec une volonté commune : porter à la scène des textes contemporains et traiter de thématique touchant la jeunesse, tel que le passage à l’âge adulte, l’inadaptation au monde.

Écriture et mise en scène : Pierre de Brancion
Avec Fanny Carrière, Ahmed Fattat, Clément Deboeur, Naël Malassagne, Tamara Lipszyc

Jeudi 27 février. 20h. 5 à 22€. A partir de 11 ans. Théâtre des Halles. Rue du Roi René. 04 32 76 24 51.


ETE, un trio de choc au club de jazz avignonnais

Une grande dame qui nous livre son récit intime

On l’aime dans les films de Guédiguian, on la suit au théâtre avec le bonheur de l’avoir vue incarner à la Scala Provence le combat de Gisèle Halimi, on la rencontre dans tous les combats féministes. Ariane Ascaride incarne la voix de la liberté. Mais tout ça ne s’est pas fait sans luttes, sans batailles, sans souffrances ni révoltes. Arianne s’est forgée l’armure qui la protège tout au long de sa vie. Marquée au fer de ses douleurs et des coups reçus lors de ses combats, elle a toujours su rester attentive et bienveillante à l’autre.

Un texte de Marie Desplechin mis en scène par  Thierry Thieû Niang

Touchée par les fées (Fada en langage méridional) est le récit de ses années de luttes et de bonheurs intenses écrit par Marie Desplechin et mis en scène par Thierry Thieû Niang sans qui ce douloureux cri d’amour serait resté enfoui au plus profond de son être. Ici, Ariane se livre, se raconte avec sincérité avec humanité, avec courage et pudeur sans jamais se plaindre et balaie d’un grand éclat de rire les moments les plus durs de sa vie.

[ANNULÉ] Jeudi 27 février. 19h30. Entrée libre. La Scala. 3 rue Pourquery de Boisserin. Avignon. 04 90 65 00 90.


ETE, un trio de choc au club de jazz avignonnais

Le Révizor, un spectacle de Ronan Rivière

On connaît bien Ronan Rivière, habitué du festival Off avec Le Roman de Monsieur Molière (d’après Boulgakov), Le Double, Le Nez, La Foire de Madrid et Le Journal d’un fou. Il propose à nouveau, dix ans après sa création, le chef-d’œuvre de l’écrivain russe Nikolaï Gogol.

Un sujet simple et caustique

Le sujet est simple et caustique. Dans une province éloignée de Russie, un jeune aristocrate oisif est pris pour un Inspecteur Général de Saint-Pétersbourg (un Révizor). Pris au dépourvu, le Gouverneur et les notables locaux tentent de dissimuler leur gestion catastrophique de la ville et de corrompre cet inconnu pour s’attirer ses faveurs.

Un spectacle grinçant et déjanté, d’une étonnante actualité

Un véritable concours de mesquineries se met en place : le jeune homme bluffe et y prend du plaisir, le Gouverneur pense berner ce « godelureau », la belle Maria veut le séduire… Se succèdent imposture, mensonge, légèreté, auto-divinisation… Quant au pianiste – une présence quasi incontournable dans les mises en scène de Ronan Rivière – comme dans le cinéma muet, il annonce les ambiances, donne le rythme, tel un marionnettiste racontant une histoire de pantins grotesques.

Lundi 24 février. 20h. 5 à 20€. Théâtre Benoît XII. 12, rue des Teinturiers. Avignon.  04 86 81 61 97 / atp.avignon@gmail.comwww.atp-avignon.fr


ETE, un trio de choc au club de jazz avignonnais

Xavier Mathieu est le propriétaire et chef étoilé de l’établissement Le Phébus & Spa à Joucas. Pour régaler vos papilles et celles de vos proches, il vous dévoile sa recette de gigot d’agneau cuit dans son sable aux flageolets.

Avant de commencer à désosser le gigot, enlever la souri et la garder pour une autre préparation. Désosser la partie de la cuisse en laissant tous les muscles unis.
Autre possibilité : demander à son boucher de préparer un gigot sans l’os roulé façon rôti.
Faire colorer le morceau dans une cocotte à l’ancienne (piquer d’ail & assaisonné).

Sable vert :
– Pois chiches
– Persil
– Basilic
– Ail
– Sel

Mixer les pois chiches jusqu’à obtenir une poudre puis ajouter le persil, le basilic et l’ail pour obtenir une poudre de pois chiches bien verte et
bien parfumée.
Assaisonner avec du sel et passer au tamis.
Garder dans une boite bien fermée.

Jus d’agneau :
– Os d’agneau 5kg
– 3 oignons
– 8 carottes
– 6 branches de celeri
– 2 poireaux

Colorer à l’huile les os d’agneau et déglacer avec des glacons. Répéter cette opération 3 fois.
Ajouter la garniture aromatique et faire suer. Couvrir avec eau et glaçons et laisser réduire. Faire deux remouillages puis passer au chinois et faire réduire.
Monter le jus au beurre et assaisonner légèrement si nécessaire.
Garder au chaud.

Coco blanc au jus d’agneau :
– 500gr de coco blanc
– Ail haché
– Échalote hachée
– 150gr jus d’agneau
– Beurre
– 125gr d’eau

Tremper les cocos blancs la veille. Le lendemain, les cuir dans la cocotte minute avec l’eau, le jus d’agneau, l’ail haché et l’échalote ciselée, pendant 12mn (9 minutes pour les haricots coco frais). Une fois cuits, les stocker au frigo.
Avant de servir, les chauffer et les lier au beurre.

Purée de haricot coco :
– Haricots coco
– Huile d’olive
– Court-bouillon de légumes

Tremper les haricots coco la veille. Le lendemain les cuir dans un court-bouillon de légumes. Quand ils sont bien cuits les égoutter et les mixer tout de suite.
Monter la purée à l’huile d’olive puis la passer au tamis, ajouter du court-bouillon (si nécessaire) pour obtenir la texture souhaité puis rectifier l’assaisonnement. Garder dans une poche à douille.

Moutarde aux câpres :
– 200gr câpres au vinaigre
– 200gr purée haricots coco
– 100gr moutarde à l’ancienne
– 4 gousses ail rôti
– 30gr huile d’olive

Laver les câpres sous l’eau froide puis les presser pour enlever tout le liquide.
Mixer tous les ingrédients.

Éléments complémentaires :
– Fleurs de thym
– Ail rôti

Sur un petit plateau avec du papier absorbant légèrement mouillé, préparer des petites branches de thym en fleur.
Couper l’extrémité haute d’une tête d’ail et la piquer avec des branches de thym. Assaisonner avec de l’huile d’olive et la cuir, sur un lit de gros sel, au four à 155/160C° pendant 25/30mn. Une fois cuit enlever les gousses de leur peau. Garder au frais.

Finition :
Faire chauffer le four entre 170 et 180C° et enfourner le gigot en cocotte pendant 35 à 40min. Chauffer les garnitures et lier les flageolets au beurre.
Avant de servir, ouvrir le gigot et le repasser à la poêle pour le faire bien caraméliser. Le poser dans une cocotte bien chaude sur un lit de sable vert et le recouvrir avec le même sable, le passer sous la salamandre pour le faire crouter.
Sur une assiette plate, dresser la garniture : à l’aide d’un emporte-pièce pocher la purée en cercle au centre de laquelle poser joliment les cocos blancs ainsi que trois point de moutarde et une gousse d’ail rôti. Décorer avec quelques fleurs de thym.
Quand le sable a bien crouté, servir la cocotte fermée avec son couvercle, l’assiette avec la garniture, un ramequin avec la moutarde aux câpres et un saucier avec le jus d’agneau.

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ETE, un trio de choc au club de jazz avignonnais

Après les élections de la Chambre d’agriculture de Vaucluse qui avait vu la liste FDSEA et JA 84 arriver en tête, la nouvelle équipe vient de procéder à la désignation de son bureau et de la présidence de l’organisme consulaire agricole. Dans ce cadre, Georgia Lambertin, déjà présidente depuis 2019, a été réélue présidente de la Chambre d’agriculture de Vaucluse.

« C’est avec une grande émotion que j’adresse mes plus sincères remerciements à mon équipe ainsi qu’à l’ensemble des agriculteurs qui nous font confiance pour continuer ce que nous avons commencé et ce que nous allons poursuivre, a expliqué Georgia Lambertin lors de son discours d’investiture. Sous l’impulsion de la précédente mandature et avec l’engagement sans faille de l’ensemble des élus et des équipes de la Chambre d’agriculture, nous avons su accompagner les agriculteurs vauclusiens dans des projets ambitieux et structurants. »

La présidente réélue pour un mandat de 6 ans poursuit : « Grâce à nos efforts collectifs, nous avons modernisé les réseaux d’irrigation, obtenu la délivrance de l’autorisation unique de prélèvement pour notre OUGC (ndlr : Organisme unique de gestion collective), renforcé notre action en faveur des circuits courts. Nous avons également contribué activement à l’élaboration des plans de filières pour les productions emblématiques de notre territoire comme la cerise ou encore la lavande. Nos travaux de recherche et d’expérimentation se sont poursuivis pour répondre aux défis techniques et climatiques qui nous attendent. Enfin, nous avons accompagné le développement de projets agrivoltaïques afin de concilier production agricole et transition énergétique. »

Soutenir les exploitations face aux bouleversements climatiques
Pour cette nouvelle mandature, Georgia Lambertin entend « amplifier toujours plus les efforts pour soutenir les exploitations face aux bouleversements climatiques. Le développement économique de nos fermes passera aussi par des initiatives innovantes dans le choix des variétés culturales, l’expérimentation de nouvelles pratiques agricoles, la structuration de filières de valorisation ou encore l’utilisation de l’IA. Nous aurons également à renforcer nos projets en matière d’énergie renouvelable en veillant toujours à préserver la vocation agricole de nos terres. »

Pour finir, la présidente s’engage à vouloir « offrir de nouveaux débouchés et une juste rémunération à nos filières, accompagner nos agriculteurs en les aidants à augmenter et sécuriser leur revenus, préserver notre territoire et encourager l’innovation. » 

La composition du nouveau bureau de la Chambre d’agriculture de Vaucluse
1re vice-présidente : Sophie Vache, viticultrice à Sorgues, présidente de la FDSEA Vaucluse
2e vice-président : Jordan Charransol, viticulteur et maraîcher à Valréas, Président des Jeunes agriculteurs de Vaucluse
3e vice-président : Nicolas Berger, arboriculteur à Althen des Paluds
– 4e vice-président : Thomas Escoffier, viticulteur et oléiculteur à Saint-Pierre-De-Vassols
– Secrétaire général : Thierry Vaute, viticulteur à Beaumes-de-Venise, président de la Fédération des vignerons indépendants de la Vallée du Rhône
– 1er secrétaire adjoint : Vincent Touchat, maraîcher et producteur grandes cultures
– 2e secrétaire adjoint : Fabien Dauphin, arboriculteur à Cucuron
– 3e secrétaire adjoint : Guillaume Greter, viticulteur à Caromb
– 4e secrétaire adjoint : André Bernard, président de la Chambre d’agriculture Paca
– 5e secrétaire adjoint : Benoît Blain, viticulteur à Sainte Cécile les Vignes
– 6e secrétaire adjoint : Franck Alexandre, viticulteur à Gigondas, Président du Crédit Agricole Alpes Provence


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La société de transport Voyages Arnaud, basée à Carpentras, organise la 3ème édition de son Forum de la sécurité routière le mardi 25 février dans son dépôt de Pernes-les-Fontaines.

Le mardi 25 février, la sécurité routière sera au rendez-vous lors d’un forum organisé par l’entreprise Voyages Arnaud. De nombreuses animations seront prévues tout au long de la journée.

La préfecture de Vaucluse sensibilisera aux effets de l’alcool sur la conduite et proposera un jeu sur le code de la route, la DREAL évoquera les procédures des contrôles routiers, le SDIS 84 animera un atelier des gestes de premiers secours et un exercice de secours routier, l’EDSR présentera le matériel de contrôle et sensibilisera aux risques liés à la vitesse, aux drogues et à l’alcool, la société Michelin parlera du rôle du pneumatique dans la sécurité, et le GMSI 84 fera de la prévention sur les risques routiers. De son côté, l’entreprise organisatrice Voyages Arnaud proposera une formation au montage de chaînes à neige et sensibilisera aux coûts de réparation en carrosserie.

Mardi 25 février. De 9h à 17h. 318 allée du Ventoux. Pernes-les-Fontaines.


ETE, un trio de choc au club de jazz avignonnais

C’est au Palais des Princes à Orange qu’elle s’est tenue, face à plus de 400 vignerons et professionnels du vin de Vaucluse. Une Fédération créée il y a près de 50 ans (en 1976) pour prendre en main leur avenir et valoriser leur travail.

Forte de ses 350 adhérents qui représentent 450 domaines vitivinicoles dans le département, 11 000 hectares de vignobles, 450 000 hectolitres les bonnes années de récolte, elle gère aussi le Palais du Vin, vitrine de 300 m² de l’excellence de ses producteurs à la sortie d’Orange-Sud.

Dans son mot d’accueil, le maire Yann Bompard, a une fois de plus, dénoncé « les charges, les normes et les taxes qui assassinent la filière. La consommation de vin baisse, votre pouvoir d’achat aussi, mais vous, contrairement, aux députés et sénateurs vous ne votez pas une auto-augmentation de vos revenus de 300€ à 700€ par mois. Qu’on nous lâche la grappe sur la fiscalité », conclut-il.

C’est ensuite Florence Corre, directrice des Salons et de la Communication, qui a pris la parole pour rappeler que la Confédération des Vignerons Indépendants participe à 13 salons par an, auxquels assistent environ 400 000 visiteurs. « En octobre 2025, va être lancé le 1er Salon de Hambourg avec 75 exposants. Tout cela a un coût pour les vignerons. En plus, dans les grandes villes, les panneaux d’affichage sont en net retrait, donc nous devons miser sur le digital à 100% pour nos messages d’authenticité. D’ailleurs nous avons fait campagne entre le 28 novembre dernier et le 31 décembre et 4 millions de personnes ont cliqué sur notre site internet, c’est ça, l’avenir pour notre marque. »

Tour à tour la députée RN Marie-France Lorho et le sénateur PS Lucien Stanzione sont montés sur scène. L’une pour rappeler son total soutien au monde paysan, « pour que l’agriculture et ses terres soient sanctuarisées. Pour que la France conforte une alimentation souveraine, et selon le slogan des manifestants de l’an dernier, pour que votre faim ne soit pas notre fin ». L’autre pour se féliciter que « le marathon parlementaire de dizaines et dizaines d’heures de débats ait finalement accouché d’une Loi d’Orientation Agricole avec 236 votes pour et 103 contre. » Même si aucune garantie de revenus pour les paysans ne figure dans ce texte. Autre soutien, celui du département de Vaucluse par la voix de Christian Mounier qui a rappelé que « dès samedi, le Stand de Vaucluse et ses 200 m² sera le plus grand des collectivités locales, Porte de Versailles, lors du Salon International de l’Agriculture. »

Le président Thierry Vaute a évoqué l’année chaotique qui vient de se dérouler. « Des manifestants en colère qui se sont battus pour prouver l’utilité de l’agriculture, la nécessité d’une souveraineté alimentaire et patatras ! Une dissolution-surprise en plein été qui fait perdre encore des mois de vacance du pouvoir. La perception de dégradation de nos conditions est passée de 7,1 / 10 à 6,5 / 10. 44% des vignerons ont des problèmes de trésorerie. Heureusement le remboursement des PGE (Prêts garantis par l’Etat) a été rallongé de 6 à 10 ans, c’est une bouée, plus un boulet. Après le Covid, les Gilets jaunes, la guerre en Ukraine, la baisse de consommation de l’alcool, nous nous sommes adaptés, nous avons fait preuve d’agilité pour survivre en segmentant nos gammes de vins. Finalement, les cours qui avaient chuté se sont raffermis et les stocks ont baissé. » Il a conclu en annonçant à l’auditoire que c’est une femme qui allait lui succéder à la présidence en 2026, Céline Barnier. Quant à lui, il gardera tous ses mandats nationaux.

Enfin, le préfet Thierry Suquet a évoqué toutes les difficultés que subit le monde vigneron, « structurelles, conjoncturelles, climatiques, sociales, économiques. » Il a aussi listé les aides de l’Etat : « 7M€ d’aides d’urgence pour 708 exploitants en difficulté dans le département. Des primes d’arrachage – 4000€ / hectares – pour 1017 hectares en tout en Vaucluse, une indemnisation après le gel d’avril  2024 pour 73 communes. Un guichet pour les PGE est ouvert jusqu’au 1er juillet. » Il a évoqué le SIAL qui s’ouvre samedi à Paris « C’est une fierté française, notre agriculture, malgré la pénurie en eau, la concurrence, les épizooties qui ont un impact sur le moral des paysans. » Il a rappelé que dans le Vaucluse, 50M€ vont être alloués à l’irrigation et il se félicite que la nouvelle Loi d’Orientation Agricole votée il y a quelques heures fasse avancer les choses même si elle ne règle pas tout.

En amont, Pierre Saysset, le directeur de la Fédération des Vignerons Indépendants de Vaucluse avait dressé le bilan de l’année devant les adhérents. « Au caveau du Palais des Vins, notre chiffre d’affaires a grimpé de +10% même si le volume a reculé de 21%. Nous avons quand même vendu 21 millions de capsules en 2024 et nous en avons 10 million en stock dans notre nouveau siège d’Orange Sud. » Il a aussi évoqué la force de frappe des Vignerons Indépendants. « Nous sommes 7 000 en France. Chaque vigneron a forcément, pour travailler, son fourgon, son camion qu’il change tous les 10 ans. Vous imaginez bien que les concessionnaires automobiles nous écoutent avec attention, quand on va les voir. »

Thierry Suquet (préfet de Vaucluse), Céline Barnier (future présidente des Vignerons Indépendants de la Vallée du Rhône), Thierry Vaute (actuel président des Vignerons Indépendants de la Vallée du Rhône), et Pierre Saysset (directeur des Vignerons Indépendants de la Vallée du Rhône). ©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

En 2026, ce sera donc Céline Barnier qui présidera à la destinée des Vignerons Indépendants de Vaucluse. Thierry Vaute, qui passe en moyenne 90 jours par an en déplacement pour les salons, les réunions de travail, les négociations, les relations avec le Ministère de l’Agriculture à Paris et avec les députés et sénateurs locaux, va pouvoir s’occuper à temps plein de ses vignes de La Pigeade à Beaumes-de-Venise, entre femme et enfants, avec le sentiment d’une mission accomplie, dans l’intérêt général donc au service de tous.

https://www.echodumardi.com/tag/vaucluse/page/22/   1/1