Thermomix, cave à vin, un demi agneau, repas gastronomique, paniers gourmands, ustensiles, articles de l’art de la table, et bien d’autres surprises seront à gagner ce dimanche lors du loto des Disciples d’Escoffier Provence Languedoc à L’Isle-sur-la-Sorgue.
Une buvette ainsi qu’une petite restauration seront installées au cœur de la salle des fêtes. Le carton sera au prix de 5€, les cinq à 20€ et les dix à 35€. Tous les bénéfices seront reversés sous forme de bourses à des étudiants en école hôtelière en difficulté financière
Dimanche 2 février. 14h (ouverture des portes à 13h). Salle des fêtes. Avenue Napoléon Bonaparte. L’Isle-sur-la-Sorgue.
Isle-sur-la-Sorgue : les Disciples d’Escoffier Provence Languedoc font leur loto
Après une mois de fermeture annuelle, l’établissement iconique La Mère Germaine reprend du service avec le chef Adrien Soro arrivé au printemps dernier chez Isabelle et Arnaud Strasser, les propriétaires depuis 2016, de cette maison réputée et étoilée.
Un « Menu autour de la Truffe » propose brouillade et lièvre à la royale au fameux diamant noir. Celui intitulé « La Mère Germaine en dégustation » rend hommage à la créatrice qui s’était installée là en 1922 et avait accueilli les stars de l’époque (Mistinguett, Fernandel, Gabin), suggère baudroie de Méditerranée avec combawa, matelotte au Châteauneuf-du-Pape et pigeon à la drômoise. Pour la Saint-Valentin, carpaccio de crevette, pomme verte, tartare de langoustine et caviar, demi-homard confit, filet de veau à l’ail noir et en dessert une « Création amoureuse autour des agrumes et de chocolat. »
Le Pôle ‘Vins & Hospitalité Maisons & Vignobles’ a nettement progressé puisque le chiffre d’affaires est passé de 3M€ en 2022 à 5M€ en 2024. Et 80 salariés travaillent dans les différents établissements : que ce soit à l’Hôtel 4 étoiles avec spa de Châteauneuf, au Comptoir de la Mère Germaine, un peu plus loin, sur la nouvelle place, les maisons privatives du XVᵉ siècle au-dessus de la mairie. Mais également dans les domaines vitivinicoles. Coyeux, 120 hectares à Beaumes-de-Venise, à l’abri des majestueuses Dentelles de Montmirail, La Pousterle (22ha) à Ansouis, Le Moulin Blanc (8ha à Tavel) et Le Prieuré (25ha en AOC Châteauneuf et Côtes-du-Rhône).
En tout, une dizaine d’adresses dédiées à la gastronomie, au bien-être et à l’art de vivre en Provence où le couple Strasser a apporté sa touche avec une décoration sobre et chic et un design épuré et contemporain. Pas moins de 800 références de vins et surtout un large choix pour les accorder aux mets proposés par le cuisinier et le sommelier qui travaillent main dans la main sur des produits locaux et de saison.
L’été dernier a été créée « Nouba », une animation sur le site de Coyeux, en pleine nature avec des propositions de dégustations en musique. Elles ont attiré des milliers d’amateurs qui pour la plupart ont découvert un lieu immense, à couper le souffle. Cet été, d’autres propositions seront imaginées par Isabelle et Arnaud Strasser pour attirer encore plus de Vauclusiens et de touristes à la recherche d’accueil insolite et chaleureux.
Arnaud et Isabelle Strasser. DR
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Routes barrées pendant le passage des coureurs du CIC Tour de La Provence 2025, sensibilisation à la sécurité routière dans les collèges, ou encore viabilité hivernale des routes départementales. Quels travaux et interventions sont prévus par le Département de Vaucluse au mois de février ?
Le CIC Tour de La Provence 2025 passera par le Vaucluse le samedi 15 février lors de la seconde étape entre Forcalquier et Manosque. Les coureurs arriveront du Nord par la RD 22 avant d’emprunter le Col de Viens (RD 33) et passeront ensuite à Vitrolles-en-Luberon et La Bastide des Jourdans (RD 216 et RD 27). Pour le bon déroulé de la course, les routes départementales empruntées seront coupées ponctuellement, pendant une quinzaine de minutes, le temps du passage des cyclistes.
Le mardi 25 février, le Département interviendra dans le collège Saint-Exupéry de Bédarrides pour une journée de prévention et de sensibilisation ‘Campus Sécurité routière’.
Les agents des centres routiers départementaux se tiennent prêts à intervenir afin de maintenir la praticabilité des routes en période hivernale, notamment en cas de chutes de neige ou de formation de verglas.
Les chantiers en cours
La déviation d’Orange entre le giratoire du Coudoulet et la route de Camaret Les travaux d’aménagement de l’ouvrage de rétablissement du Chemin de Nogaret ont démarré en juin pour 14 mois et ceux d’aménagement de l’ouvrage de franchissement de la route de Jonquières ont débuté en décembre pour une durée de 11 mois.
Aménagement de la Via Venaissia entre Velleron et Robion. Les travaux sont en cours sur la première section comprise entre Velleron et L’Isle-sur-la-Sorgue.
Construction du nouveau bâtiment Memento, pôle des patrimoines de Vaucluse à Avignon. Le chantier est en train de se terminer. Les travaux de finition et essais techniques vont se poursuivre durant le premier trimestre 2025. Le déménagement des Archives départementales ne démarrera pas avant mi-2025, pour une mise en service et ouverture au public prévue en 2026.
Extension du service ‘Livre et Lecture’ à Sorgues. Les travaux ont démarré début avril et pour une durée de 14 mois.
Restructuration du collège Tavan à Montfavet. Les travaux ont démarré en juillet et devraient s’achever en mai 2025.
Réhabilitation du collège Lou Vignarès à Vedène. Les travaux de la phase 2 (restructuration et extension des bâtiments administratifs) vont se poursuivre jusqu’en septembre. Le chantier devrait s’achever début 2026.
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Créée en 1992 par Philippe Lefrancq, l’entreprise Florajet, basée à Cabrières d’Aigues, figure aujourd’hui parmi les leaders français de la livraison de fleurs. L’année dernière, c’est la fille de Philippe, Virginie Lefrancq, qui en a repris les rênes. La nouvelle directrice générale a pour objectif de moderniser la marque et de la développer davantage, tout en préservant les valeurs fondamentales de l’entreprise.
Après deux décennies dans l’entreprise, au sein des services suivi commercial, commercial, et service client, puis directrice de l’expérience client et du digital, Virginie Lefrancq succède à son père Philippe Lefrancq à la tête de l’entreprise en janvier 2024.
Aujourd’hui, Florajet se hisse parmi les leaders français de la livraison de fleurs. Depuis le changement de direction, l’entreprise vauclusienne a déjà procédé à quelques changements, et a notamment dévoilé sa nouvelle identité visuelle au début de l’année 2025. Mais Virginie a bien d’autres projets pour faire fleurir l’entreprise familiale, tout en conservant l’héritage laissé par son père.
La naissance de Florajet
Florajet n’est pas la première aventure entrepreneuriale de Philippe Lefrancq, qui avait ouvert avec sa femme une boutique de fleurs dans le centre-ville de Pertuis au début des années 1990. Très vite, ils avaient souhaité rejoindre un réseau floral, qui leur permettrait d’accéder à la demande des clients qui souhaitaient livrer en dehors de leur périmètre. Alors qu’aujourd’hui cela peut se faire en quelques clics grâce à internet, à l’époque, il y avait davantage de contraintes. « Ils perdaient énormément de temps à chercher les numéros de téléphone, appeler, pour ensuite livrer, car ils faisaient tout eux-mêmes », affirme Virginie Lefrancq.
« Mon père souhaitait créer un service qui faciliterait le travail des fleuristes. »
Virginie Lefrancq
Philippe Lefrancq ne trouvant pas de réseau floral idéal, compatible avec sa manière de travailler, l’idée de Florajet a commencé à germer. « Florajet a pour objectif de s’adapter aux fleuristes, et non l’inverse », ajoute la directrice générale de l’entreprise cabriéraine. Florajet est donc née en 1992 à Pertuis, alors qu’un gros concurrent français était déjà en place depuis plus d’un demi-siècle. Un pari osé qui aujourd’hui porte ses fruits.
600 000 bouquets par an
Avec l’arrivée d’internet au début des années 2000, Florajet est devenue Florajet.com et l’entreprise a commencé à prendre de l’ampleur. « Les objectifs de Florajet.com sont clairs : continuer à être une marque moderne, audacieuse et innovante. En mettant l’accent sur la qualité et la proximité, que ce soit pour un bouquet à petit prix ou une composition plus prestigieuse nous voulons que chaque client et fleuriste se sentent écoutés et valorisés », explique Virginie. Florajet.com grandit et déménage à Cabrières d’Aigues en 2006, où elle est toujours aujourd’hui et comptabilise 80 collaborateurs.
Avec un chiffre d’affaires s’élevant à 30M€, Florajet.com compte parmi les fleurons de l’économie vauclusienne, elle fait notamment la fierté du Sud Vaucluse. L’entreprise permet la livraison d’environ 600 000 bouquets par an et couvre 95% du territoire français grâce à un maillage de 4 500 fleuristes. « Ce maillage est important car il permet d’honorer notre promesse de réactivité, avec une livraison en moins de 3 heures, 7 jours sur 7 », développe la directrice. L’entreprise possède aussi un atelier floral à la Tour d’Aigues où des fleuristes créent des bouquets qui partent par transporteur, ainsi qu’un magasin de fleurs à Pertuis, Fleurs d’O. « Ça nous permet de mettre les mains aussi dans la fleuristerie, parce que ça reste quand même essentiel de continuer à comprendre le métier, et de nous rendre compte de la réalité du terrain », ajoute-t-elle.
D’une enfance au milieu des fleurs à la direction de Florajet.com
Ainsi, depuis sa tendre enfance, Virginie baigne dans les fleurs. « ‘J’ai toujours vu ma mère créer des bouquets, il y avait aussi le corso fleuri qui me rappelle de très bons souvenirs parce que c’étaient des chars qui défilaient dans les rues de Pertuis, et ma mère les décorait la nuit », explique la directrice de Florajet.com. Lors de son BTS Management des unités commerciales, elle réalise son alternance au sein de l’entreprise familiale avant de l’intégrer une fois ses études terminées.
« J’ai fait presque tous les postes de l’entreprise. »
Virginie Lefrancq
Durant 20 ans, Virginie a évolué dans différents services de l’entreprise familiale. Et pourtant, le fait qu’elle reprenne la direction de l’entreprise un jour n’a pas toujours été une évidence. « Florajet.com, c’est comme le bébé de mon père, donc évidemment qu’il espérait qu’un jour l’un de ses enfants ou quelqu’un de sa famille puisse reprendre au lieu de revendre l’entreprise, affirme Virginie. Mais on n’en parlait pas forcément, pour dire la vérité. J’ai fait mon parcours en me disant que ça pouvait faire partie des possibilités, mais pas en me disant que c’était comme ça que ça devait être. » En janvier 2024, Philippe Lefrancq passe le flambeau à sa fille qui souhaite faire évoluer l’entreprise tout en gardant les bases qui sont déjà solides.
Moderniser la marque
Si la nouvelle directrice générale ne souhaite pas révolutionner le concept de l’entreprise, elle a tout de même immédiatement pensé à un changement : la moderniser. Au début de l’année 2025, Florajet.com a dévoilé sa nouvelle identité visuelle avec un nouveau logo plus en mouvement, qui rappelle une feuille, avec une nouvelle couleur. Ce logo se veut le reflet de l’énergie et de la créativité de l’entreprise.
En plus du logo, Florajet.com a décidé de créer une nouvelle signature plus affirmée : « Trop facile de faire plaisir. » Cela représente la réactivité de que promet l’entreprise : en seulement quelques clics, il est possible de commander un bouquet et de le faire livrer dans les heures qui suivent.
Faire davantage connaître Florajet.com
Aujourd’hui, Virginie Lefrancq souhaite faire de l’entreprise l’acteur incontournable de la livraison de fleurs en France. « Jusqu’à présent, on était plutôt discrets, mais aujourd’hui, à l’ère des réseaux sociaux, il faut qu’on s’affirme davantage », dévoile-t-elle.
Florajet.com réalise une grosse partie de son chiffre d’affaires à la fête des mères. Les clients pensent aussi au réseau floral lors de la Saint-Valentin ou encore pour la fête des grands-mères, mais Virginie souhaite que Florajet.com soit le premier choix pour la moindre occasion. « Les fleurs pour les occasions, c’est une bonne idée, mais il n’y a pas que ça, c’est aussi un bon moyen pour se faire pardonner », explique-t-elle. C’est d’ailleurs l’objet d’une nouvelle campagne publicitaire, composée de trois spots réalisés avec humour et qui sont diffusés depuis le 25 janvier sur la chaîne télévisée TF1.
Florajet.com veut renforcer sa présence à l’étranger
Après la modernisation et une présence plus affirmée, Virginie Lefrancq dévoile une troisième ambition pour Florajet.com : l’international. L’entreprise vauclusienne travaille déjà à l’étranger, dans une centaine de pays, mais par d’autres chaînes de transmission florale avec qui Florajet.com a un réseau d’entreprises qui ont elles-mêmes un réseau de fleuristes. Ainsi, l’étranger ne représente aujourd’hui que 3% du chiffre d’affaires. Un marché que l’entreprise cabriéraine souhaite désormais développer.
« On aimerait travailler à l’international, mais de manière différente, peut-être plus en direct pour proposer des offres un peu plus étoffées, développe la directrice générale. Si demain on travaille avec un fleuriste, donc évidemment dans les pays limitrophes pour commencer et dans les villes les plus importantes, les capitales au départ sûrement, c’est pour proposer plus d’offres et des prix attractifs. » Tels sont les objectifs de Virginie pour l’avenir de Florajet.com, qui va sans nul doute continuer de fleurir ces prochaines années.
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A partir de la mi-juin la compagnie italienne TRENITALIA mettra en service 4 allers-retours quotidiens entre Marseille et Paris, avec des arrêts à Aix, Avignon TGV et Lyon Saint-Exupéry. Baptisé « Frecciarossa » (flèche rouge), ce TGV de 462 sièges proposera 3 classes (standard, business et exécutive). Les tarifs ne sont pas encore connus et les réservations seront ouvertes à partir de la mi-mars.
Après l’ouverture de sa ligne Paris-Lyon en 2021, TRENITALIA se déploie aujourd’hui sur le Marseille-Paris, la ligne la plus rentable en France. 4 allers-retours quotidiens seront proposés : au départ de Paris à 5h55, 11h15, 14h26 et 19h04, au départ de Marseille à 6h52, 9h53, 15h40 et 18h49. La compagnie italienne annonce une durée du trajet de 3h20. Des services de restauration en wagon bar et à la place seront proposés. Pour la classe exécutive (10 sièges seulement) les repas seront préparés par le chef italien Carlo Cracco. Une salle de réunion est également mise à disposition des clients de cette classe. Si à ce jour on ne connaît pas encore le détail des tarifs, il est très probable qu’ils seront attractifs, sur le modèle du Paris-Lyon dont le tarif le moins cher s’affiche à 29 € l’aller. Un sérieux concurrent pour la SNCF dont les tarifs de ses trains à grande vitesse ne cesse de croître depuis plusieurs années.
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Mais comment la petite ‘Société coopérative d’habitations à loyer modéré de Vaucluse’, créée en 1954 pour répondre au besoin en logements du Vaucluse, dénommée Vaucluse logement en 1966 est-elle devenue Grand Delta Habitat ?
Comment est-elle passée de 4 500 logements à 41 000 presque 71 ans –officiellement 59 ans- plus tard ? Sans doute par la ferveur de ses présidents successifs habités par une idée fixe : Que chacun puisse bénéficier d’un toit, première garantie pour la personne logée, de pouvoir exister, de construire un avenir et de faire société. En termes clairs ? Des hommes et des équipes de premier plan pour combattre les inégalités.
Pourtant cette idée de logement pour tous, du logement social au logement intermédiaire a fui les préoccupations étatiques depuis plusieurs décennies. En cause ? La flambée des prix de l’immobilier multipliés par deux en 20 ans ; Le manque d’offre de logements abordables ; Une démographie croissante assortie d’une diminution du nombre de personnes par foyer –célibataires avec enfants- et seniors ; Des parcours de vie professionnels accidentés ; La rareté du foncier ; L’absence de constructions neuves et de constructions de logements sociaux ; La hausse des matériaux et une augmentation croissante de logements inoccupés propriétés de personnes modestes en incapacité de réaliser des travaux et/ou de DPE –Diagnostics de performance énergétique- peu voire pas du tout favorables…
Grand Delta Habitat a reçu le Trophée régional du Renouvellement urbain 2024. Copyright MMH
Comment agir face à la pénurie de logements ? Tout d’abord en dialoguant avec les collectivités et c’est sans doute là, la grande force de GDH qui, de tout temps, a su négocier et surtout convaincre petites comme grandes collectivités territoriales avec un argument imparable, resté inchangé avec les décennies : ‘Un territoire qui vit et se développe est un territoire qui propose des solutions à ses habitants dont, au premier chef, celle d’acquérir ou de louer un logement de qualité, confortable et sobre en énergie dans un environnement vert, paisible et serein où l’on peut aussi se nourrir, se soigner, étudier, se former, pratiquer du sport et accéder à la culture, et plutôt dans une ville à taille humaine ou en secteur rural…’
Le logement pour tous et maintien de la mixité sociale Avec une option de taille, sans doute encore une équation difficilement réalisable : le logement pour tous, des foyers les plus modestes, à ceux des travailleurs qui, aujourd’hui, peinent à trouver des logements intermédiaires car leurs revenus sont tout juste au-dessus des critères requis pour le logement social. Sans logements à proposer, ces familles de la classe moyenne renoncent à des postes, à la mobilité, faute de pouvoir se loger. Et cela a un impact considérable sur le territoire si celui-ci devient en incapacité de maintenir ou développer une diversité de profils d’habitants, la fameuse mixité sociale.
Dans le vif du sujet Michel Gontard, président de Grand Delta Habitat a ainsi présenté ses vœux au Parc des expositions d’Avignon devant plus de 300 personnes. Dans son discours ? Bien sûr le bilan 2024 de la coopérative et les perspectives 2025. La coopérative, dont les logements sont historiquement basés en Vaucluse continue sa progression dans le Sud de la France, gagnant le Gard, les Bouches-du-Rhône, le Var et les Alpes Maritimes, collaborant avec plus de 200 communes tant en secteurs urbain que rural. Son parc immobilier se monte à 41 000 logements pour 101 076 résidents.
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En 2024, la coopérative a livré 678 nouveaux logements Son crédo ? Favoriser le parcours résidentiel en location sociale dévolue aux ménages, familles monoparentales, seniors et personnes à mobilité réduite. La structure vise de plus en plus le logement intermédiaire afin que les salariés puissent être logés, particulièrement en secteurs tendus comme c’est notamment le cas dans les départements des Alpes-Maritimes et du Var avec le personnel infirmier. GDH promeut aussi l’accession à la propriété à destination des primo-accédants, des ménages modestes et intermédiaires via des terrains à bâtir viabilisés et libres de choix constructeur ou encore des villas déjà construites. Le bailleur social s’est également positionné en gestion de syndic de copropriétés.
Acquisitions et travaux en cours En 2024, GDH a acquis, rénové et géré 1 452 nouveaux logements. Près de 1 043 autres logements ont été revus pour gagner en performance énergétique. Les travaux de l’expérimentation très attendue de 6 villas autonomes et durables ‘Seul sur Mars’ à l’Isle-sur-la-Sorgue, ont commencé. «Si le coût de l’opération est élevé, le logement social a toujours été un précurseur de l’innovation en matière d’habitat» s’est plu à rappeler Michel Gontard qui, par ailleurs, précise que «Toutes les nouvelles constructions répondent à un classement énergétique –DPE- A ou B, à loyers maîtrisés et pouvant être adaptées aux personnes en situation de handicap.»
Pas de logements classés en dessous de D En effet, d’ici 2028, aucun logement GDH ne sera classé en D. 1 043 logements ont ainsi été réhabilités en 2024 et 1 267 en cours de réhabilitation. Objectif ? Réduire les charges énergétiques. Une réalisation rendue possible via un important programme Anru (Agence nationale de rénovation urbaine). Axédia, filiale de Grand Delta Habitat, a ainsi mené une opération de réhabilitation importante à La résidence Croix Rouge à Orange pour un montant de 3,6M€. Des travaux de même facture ont actuellement lieu à Saint-Chamand, à Avignon, dans deux bâtiments totalisant 232 logements. La coopérative propose aux habitants, dans ce cadre, de visiter deux appartements témoins rénovés afin qu’ils puissent se projeter dans leur appartement remis à neuf.
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Deux chantiers en cours en Bail Réel Solidaire «Le bail réel solidaire (BRS) est un nouveau dispositif d’accession à la propriété. Il permet à des ménages modestes de devenir propriétaires d’un logement neuf situé en zone tendue, et ce, à un prix abordable, a rappelé Michel Gontard. C’est une dissociation du foncier et du bâti, ce qui représente de 20 à 40% d’économie en fonction du secteur géographique. Deux chantiers BRS sont en cours à Ollioules (83) et à l’Isle-sur-la-Sorgue. Au chapitre des terrains viabilisés libres de constructeurs, la coopérative va proposer 8 terrains à Brignoles (83), 36 à Jonquières et 7 à Maussane-les-Alpilles ainsi que huit villas à Pertuis. Neuf appartements seront également proposés à Rochefort-du-Gard (30) et 10 à Draguignan (83).
Restauration des centres anciens Ça a été le cas avec ‘Le Centenaire’ à Malaucène avec l’obtention d’une subvention Fonds vert de 742 000€ ; Docteur Medvekowski à la Tour d’Aigues, Côté colline à Loriol-du-Comtat avec 4 logements en acquisition- amélioration. L’ilot Dussaud & Conti à Courthézon avec 27 logements en acquisition-amélioration et, enfin, la livraison de 3 logements ‘Les deux Clés’ à Pernes-les-Fontaines.
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678 nouveaux logements 678 nouveaux logements sont entrés dans le parc du bailleur social ainsi que six nouvelles communes : Vallauris et Peymeinade dans les Alpes-Maritimes, Le Rove et Peynier dans les Bouches-du-Rhône, Puget-sur-Argens et Hyères dans le Var. Le 40 000e logement a été inauguré à la résidence Les Glycines, au Thor, en juin 2024.
‘Laisser aller ce qui est derrière nous‘ Le président Gontard a relevé «les affres de la concurrence en recherche de trésorerie ; les programmes de promoteurs qui ne verront pas le jour et dont 20% auraient été dévolus au logement social. La galaxie du bâtiment touchée depuis les architectes jusqu’aux cuisinistes, en passant par les notaires et agents immobiliers.»’
Confortation de la sécurité «Nous avons fait poser 600 caméras dans nos résidences, dispositifs que nous pousserons à 800 et plus, a souligné Michel Gontard. Nous dialoguons actuellement avec les élus et les préfectures concernées, la Police et la Gendarmerie, sur la protection des espaces publics, immédiatement proches de nos résidences. De même, nous travaillons sur la résidentialisation des résidences qui sont des facteurs avérés de tranquillité et qui repoussent les phénomènes de narcotrafic avec ce que cela implique comme insécurité et danger. Une opération déjà menée à Nîmes avec le Mas Matthieu, qui a retrouvé sa sérénité. Nous avons conduit le même dispositif à Orange sur l’ensemble de la Croix rouge, et, il y a quelques années à la résidence du Lavarin, en plein cœur de Monclar à Avignon, où il n’y a plus de trafic. Dans ce cadre nous poursuivons la signature de convention avec la Justice, la Police et la Gendarmerie.»
Plus de 300 personnes étaient présentes lors des vœux de GDH Copyright MMH
Fédération du BTP 84 «Le président Michel Gontard a remercié la Fédération du bâtiment et des travaux publics de Vaucluse, toutes les entreprises qui accompagnent les projets GDH et particulièrement l’entreprise Benedetti, la première en Vaucluse à consacrer un très important budget à l’insertion sociale sur les chantiers. Il a rappelé les 6 éditions de labellisation des entreprises partenaires -44 entreprises en 2024-, une reconnaissance de leur excellence, de la qualité du travail, des délais et coûts tenus.»
L’agence d’analyse financière Standard And Poor’s «Nous avons affermi notre note à la Banque de France et reçu notre évaluation de Standard and poor’s (Ndlr : qui évalue la solvabilité des emprunteurs). Nous sommes crédités de la note A+ sur le long terme, et A1+ pour le court terme, ce qui est la meilleure note. Cela est le résultat du travail de tous nos collaborateurs et de la confiance que l’on nous témoigne. Nous avions entamé ce process sur les conseils de la Caisse d’Épargne, cela nous avait un peu effrayés mais aujourd’hui nous en sommes ravis.»
Les chiffres clés 2025 Grand Delta Habitat réalise un chiffre d’affaires de 243M€ et un autofinancement de 22,7M€ ; Loge 101 076 personnes au sein de 41 000 habitations ; La coopérative a acquis 10 900 lots en gestion de copropriété ; S’est portée acquéreur, en 2024, de 1 452 logements ; En a livré l’an passé 678 ; a réalisé 151 ventes ; Accueille 652 collaborateurs ; Travaille en proximité de son parc et des locataires via ses 15 agences commerciales ; Détient un taux de recouvrement des loyers de 99,61% et détient 2,04% de logements vacants en travaux ou en cours de démolition.
Le patrimoine 2024 de GDH en détail Grand Delta Habitat est présent dans 89 communes de Vaucluse avec 1 058 nouveaux habitats. Les Bouches-du-Rhône arrivent en 2e position avec 4 311 logements dans 40 communes avec 510 logements à venir. Le Gard prend la 3e position avec 3 326 logements dans 33 communes où 132 nouveaux logements sont programmés. Le Var propose 2 108 logements dans 22 communes où 1 004 logements sont à venir. Les Alpes-Maritimes accueillent 1 263 logements dans 12 communes avec 300 logements à venir. La Drôme accueille 248 logements dans 2 communes et, enfin les Alpes de Haute Provence avec 222 logements dans 2 communes et 24 logements à venir. La coopérative gère 41 000 logements dans 3 régions, 7 départements et 200 communes.
Gilbert Marcelli président de la CCI de Vaucluse, Corinne Testud-Robert vice-présidente du département de Vaucluse, Michel Gontard président de GDH et Dominique Santoni présidente du Départementde Vaucluse. Copyright MMH
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De Montpellier au Mont Ventoux puis de Bollène à Valence, deux étapes du Tour de France 2025 passeront par le Vaucluse. Découvrez le tracé exact des parcours qu’effectueront les coureurs les mardi 22 et mercredi 23 juillet prochains.
Les cyclistes du Tour de France ne l’avaient pas gravi depuis 2021. Le Mont Ventoux fait son grand retour au programme de la plus grande course cycliste cette année. Sa première ascension s’est faite en 1951 et sa première arrivée au sommet en 1958. Ce sera donc la 18ᵉ fois que le Géant de Provence sera au menu du Tour de France, pour la 16ᵉ étape.
L’étape 17, elle aussi, sera partiellement en Vaucluse puisqu’elle débutera à Bollène, une commune inédite sur le Tour, qui plus est une ville-départ.
Ainsi, l’étape 16 se fera au départ de Montpellier le mardi 22 juillet. Les coureurs parcourront 172 km pour atteindre le Mont Ventoux en passant par le pont de Roquemaure avant de traverser les communes de Châteauneuf-du-Pape, Courthézon, Sarrians, Aubignan, Caromb, Modène, Saint-Pierre-de-Vassols et Bédoin. Le lendemain, les cyclistes partiront de Bollène pour rejoindre Valence, soit une étape de 161 km, en passant notamment par Mondragon et Uchaux avant de traverser la frontière départementale en direction de la Drôme.
Comment suivre le parcours ?
La 116ᵉ édition du Tour de France, qui aura lieu du 5 au 27 juillet prochains, sera diffusée sur plusieurs chaînes télévisées telles que France TV, MAX, ou encore Eurosport. 200 pays dans le monde pourront suivre en direct cette course qui est très attendue chaque année.
Pour ceux qui souhaiteraient être sur place lors de l’ascension du Mont Ventoux, du départ à Bollène, ou encore du passage du peloton dans les différentes communes vauclusiennes pour encourager les coureurs de vive voix, le Tour de France proposera des itinéraires adaptés via l’application Waze, qui est le partenaire trafic officiel de la course (informations à venir ici). Pour se mettre pleinement dans l’ambiance, il sera même possible d’être guidé par la voix de la légende du cyclisme Thomas Voeckler, qui a notamment remporté le maillot de meilleur grimpeur du Tour de France 2012.
Pour les plus téméraires, il sera aussi possible d’aller encourager les coureurs à vélo. Le Tour de France partagera prochainement les emplacements de leurs parkings à vélo (informations à venir ici).
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En 2021, Fanny et Jean-Baptiste Vayson de Pradenne ont repris le Château du Barroux, qui est dans la famille Vayson de Pradenne depuis près d’un siècle. Aujourd’hui, le Château, qui accueille quotidiennement de nombreux visiteurs, est aussi une distillerie de whisky à base de petit épeautre. Un spiritueux made in Vaucluse à découvrir lors d’un spectacle-dégustation, ‘Le Temps d’un Whisky’. La prochaine date est fixée au vendredi 21 février.
Avant même la sortie de la 1ʳᵉ cuvée de whisky du Château du Barroux, tant attendue par les amateurs de ce spiritueux, le monument vauclusien présente le spectacle-dégustation ‘Le Temps d’un Whisky’. Les spectateurs peuvent donc obtenir un avant-goût des futurs whiskys du Château, mais d’une manière un peu plus originale qu’une simple dégustation.
Après une première date en novembre dernier qui a affiché complet, le Château a d’ores et déjà prévu cinq dates pour les mois à venir, la prochaine étant le vendredi 21 février. Pour 40€ par personne (non accessible aux personnes à mobilité réduite), vous pourrez profiter d’un spectacle qui met en lumière l’art de la distillation et les whiskys du Château du Barroux.
Entre poésies, apartés théâtraux, et chansons, le tout accompagné par la mélodie du piano jouée par Philippe Seignez, Camille Pasquier et Fanny Vayson proposent un voyage sensoriel de deux heures autour du whisky et du vin.
« Les barriques sont le trait d’union entre le vin et le whisky. »
Fanny Vaison
On apprend que les whiskys, à base de petit épeautre de Haute-Provence, sont vieillis dans des barriques de vin, comme le Sauternes par exemple. Un lien très important dans l’élevage des whiskys du Château, qui est beaucoup mis en avant lors du spectacle dégustation.
En même temps d’en apprendre plus sur les whiskys distillés au Barroux, les spectateurs peuvent les apprécier. Et c’est justement tout l’intérêt des événements ‘Le Temps d’un Whisky’. Fanny, la propriétaire du Château, présente non seulement le spectacle aux côtés de Camille, mais elle est surtout l’œnologue et maître assembleur de la distillerie. Qui mieux qu’elle pour donner un cours de dégustation de whisky au public ?
Et attention ! Vous ne verrez ni glaçon ni soda dans votre whisky au Château du Barroux ! C’est par les yeux que commence la dégustation, il faut d’abord observer la couleur du breuvage, qui peut aller du transparent (tel de l’eau) au brun foncé. Cette couleur peut indiquer la durée de maturation, ou encore la complexité du whisky. Ce n’est qu’après que le nez s’aventure près du verre, avant de mettre la boisson en bouche. « Même quand on le garde en bouche, sans l’avaler, on peut sentir tous les arômes du whisky grâce à des récepteurs olfactifs qu’on a sur la langue par exemple », explique Fanny. D’autres subtilités atour de l’art de la dégustation et du whisky sont aussi révélées lors de ce spectacle dégustation.
Au terme du spectacle, les applaudissements fusent. Tous sont ravis. Certains ont appris à déguster un whisky dans les règles de l’art, d’autres en ont découvert davantage sur la distillation au Château du Barroux.
« Quand sortira la première cuvée de votre whisky ? Est-ce qu’on peut réserver ? », peut-on entendre de part et d’autres de la salle qui accueille le spectacle. Les spectateurs sont déjà prêts à acheter le whisky de l’établissement, qui devrait être en vente à partir d’octobre prochain.
Une chose est certaine, le Château du Barroux n’en finit pas de fasciner. Il a d’ailleurs récemment fait l’objet d’un reportage intitulé « Passion patrimoine : terroirs d’excellence dans les Alpes provençales » dans l’émission télévisée Des Racines et des Ailes sur France 3. Pour voir le replay complet du reportage, cliquez ici.
Extrait de l’émission :
Prochain spectacle dégustation le vendredi 21 février. 18h30. 40€ (réservation en ligne ou par téléphone au 04 90 28 20 02). Château du Barroux.
Isle-sur-la-Sorgue : les Disciples d’Escoffier Provence Languedoc font leur loto
La Fnaim Vaucluse a présenté ses vœux à la profession et procédé aux Assises de l’immobilier. Les négociateurs de la pierre voient en 2025 une légère reprise du marché avec un réajustage des prix des biens. En 2024, la baisse des ventes avait atteint 14,2% et celle des prix dans l’ancien 3,9% tandis que les loyers ont augmenté de 2,6% sur un an. Pour Jonathan Le Corronc Clady, président de la Fnaim Vaucluse et vice-président de la région Sud : «C’est en renouant avec la confiance des français que tout se jouera». Son sentiment ? «Les ventes pourraient atteindre un palier de stabilisation préalable à une reprise progressive.»
L’assemblée lors des vœux et des Assises de l’immobilier de la Fnaim Vaucluse Copyright MMMH
Les prévisions pour 2025 ? «Nous sommes sur un marché en phase de reprise pérenne en 2025, prévoit Jonathan Le Corronc Clady, président de la Fnaim Vaucluse. Plus précisément ? «Les ventes vont atteindreun palier de stabilisation préalable à une reprise progressive. L’année 2025 pourrait se conclure autour de 825 000 transactions (+6%) chiffre inférieur au niveau de décembre 2023 -avec 872 000 transactions-. Les prixdevraient poursuivre légèrement leur correction pour atteindre un palierau premier semestre 2025, avant une légère hausse (+1%) au second semestre.» Au chapitre de la conjoncture et politique de logement ? «Partout j’entends des phrases optimistes avec ‘Un frémissement du marché’, ‘un marché qui reprend des couleurs’, qui se redynamise peu à peu’, ‘un printemps de l’immobilier précoce’, ‘l’attente d’un grand rebond de l’été’, bref une situation qui tend à s’améliorer.»
Mais qu’en est-il réellement ? «Un palier semble effectivement être atteint : Les ventes sont en baisse de 11% en 2024, avec 775 000 actes signés, ce qui nous ramène à l’année 2015. En décembre 2023, nous étions encore à 872 000 ventes. Par rapport au pic de ventes (1,2 million en août 2021), la baisse est de 36%. C’est la plus forte baisse depuis 50 ans. Le 1er semestre 2024 s’est inscrit dans la continuité de 2023 avec une poursuite de la baisse des volumes, tandis que le 2e semestre installait une stabilisation ceux-ci. La chute des volumes est donc enrayée. Cela est dû à la baisse des taux de la BCE (Banque centrale européenne). S’il n’y avait pas eu la dissolution de l’Assemblée Nationale le marché serait déjà reparti. Celle-ci a éprouvé la confiance des ménages très imbriquée dans le marché de l’immobilier.»
Copyright Fnaim Vaucluse
3e année consécutive de baisse des volumes «Avec 775 000 ventes (-11% sur un an), l’année 2024 devrait être une 3e année consécutive de baisse des volumes. Un phénomène qui n’est arrivé qu’une fois en 50 ans, en 2008-2009. J’observe une baisse cumulée des ventes : 1991-1992 : -14% ; 2008-2009 : -28% ; 2022-2024 : -36% (en cours d’actualisation des chiffres. C’est la 1ère fois depuis plus de 50 ans que les ventes et les prix baissent simultanément deux années de suite. Un recul des transactions qui se vérifie sur l’ensemble du territoire.»
775 000 ventes en France 2024 «Nous notons un taux de rotation moyen du parc –le nombre de ventes par rapport au parc de logements- de 2,5% depuis 2000, ce qui traduit un retour de l’équilibre du marché. Un taux à 2,5% ou au-delà indique un marché ‘qui tourne’ alors qu’actuellement le taux de rotation est à 2%. Il est 20% plus bas que dans les années 2000. Depuis 2008, nous atteignons une période de stabilité. Tout cela a eu un impact avec 1 237 défaillances d’agences immobilières, sur 12 mois, en 2024.»
Prix moyen ds logements en Provence Alpes Cote d’Azur Copyright Fnaim Vaucluse
Les prix se stabilisent depuis février 2024 après avoir connu la plus forte baisse depuis 15 ans. La baisse des taux de crédit a été salutaire permettant le retour de la production de crédit. Les taux des crédits sont passés de 4,21% en décembre 2023 à 3,37% en novembre 2024. L’inflation se stabilise à 1,3% en décembre 2024. La Banque de France prévoit 1,6% en 2025. Le taux de crédit pourrait possiblement être autour de 3%, ce qui est engageant.»
Un pouvoir d’achat immobilier en cours de reconstitution «Après avoir perdu 14% en 2 ans, le pouvoir d’achat immobilier a regagné 8,5% en 2024, grâce à la baisse des taux et des prix, conjuguée à l’augmentation des revenus. Il reste toutefois en dessous de sa moyenne depuis 10 ans. Le pouvoir d’achat immobilier pourrait poursuivre son redressement en 2025.»
Vision du marché immobilier en région Sud-Paca La Fnaim observe une baisse de 14,5% en 2024 avec 80186 transactions en Provence Alpes Côte d’Azur et un bon taux de rotation de 2,5%. «Les biens des Alpes-Maritimes se vendent bien grâce à un micro climat particulièrement recherché avec un taux de rotation de 2,9%, c’est aussi le cas du Var avec 2,8%,» précise Jonathan Le Corronc Clady.
Nombre de ventes et prix des logements Copyright Fnaim Vaucluse
Le Vaucluse «Le Vaucluse accueille un parc de 311 566 logements dont 6 699 logements anciens ont été vendus en 2024 avec un taux de rotation de 2,2%. En 2022 –année exceptionnelle-, 12 000 ventes avaient été actées dans l’ancien.»
Avignon représente 20% des ventes du département «Avignon possède un parc de 54 287 logements dont 1131 ventes ont été actées en 2024 avec un taux de rotation de 2,5%. Celles-ci comprenaient 963 appartements, 367 maisons, pour un prix moyen au m2 de 2 243€. La ville compte 4,6% de logements vacants dont 14,4% en DPE (Diagnostic de performance énergétique) F ou G, ce qui s’explique dans une ville ancienne, historique et pauvre,» précise Jonathan le Corronc-Clady. Avignon par sa taille –presque 100 000 habitants, pour son histoire, pour son statut, reste la ville la plus abordable de Paca et la première porte de Provence par voie de TGV.»
L’évolution des prix des logements Le niveau de prix moyen en Vaucluse est à 2 666€ du m2 avec une baisse, sur deux ans de 3,9% des prix et de 2 243€ le m2 à Avignon, soit une baisse de 13,1% en 2 ans.
Les loyers augmentent parce l’offre locative s’est effondrée Le Vaucluse accuse une augmentation des loyers de 2,6%, plus modérée sur Avignon avec +0,4%.
Copyright Fnaim Vaucluse
La rénovation énergétique «Les logements anciens nécessitent de la rénovation énergétique avec 5,8% de DPE G et 8,7% de DPE F et les E pèsent à eux tous seuls 23% cependant que dans un même temps, les aides à la rénovation énergétique sont rabotées. Ainsi ces logements ne sont pas loués. Sur 23 117 DPE réalisés en Vaucluse, 14,2% de biens sont classés en F et G dont 13% d’appartements et 16% de maisons et 23% des habitats classés en E.»
«Le marché immobilier de Vaucluse est au début d’une reprise, reprenait Jonathan le Corronc-Clady. Le vote du Sénat, la semaine dernière, permettant aux Départements de revoir leur DMTO (taux des droits de mutation à titre onéreux) pourrait faire toute la différence à condition que ce taux ne soit pas revu à la hausse car il serait un nouveau frein à l’achat, notamment auprès des primo-accédants qui peinent à revenir sur le marché et alors que la baisse des taux de crédit bancaire leur offre à nouveau de se porter acquéreurs.»
Ne pas répondre au chant des sirènes «Car un marché immobilier qui reprend ce sont des volumes qui croissent avec des DMTO qui reviendront naturellement nourrir le budget du Département à condition que celui-ci soit revu à la hausse. Une hausse votée par le Département de Vaucluse, serait vraiment contre-productif, même si les primo-accédants devraient en être exemptés, certitude que nous n’avons pas pour le moment.»
Des facteurs favorables «De nouveaux facteurs favorables émergent avec la poursuite de la baisse des taux désormais autour de 3%, une baisse des prix de l’énergie attendue en février et la poursuite de la baisse des prix des biens,» conclut Jonathan Le Corronc Clady.
Copyright Fnaim Vaucluse
Les chiffres de la profession La globalité du secteur logement –neuf compris- représente 96 milliards d’euros de manne fiscale pour l’État. Le commerce de l’immobilier –Administrations de biens, transactions, ventes, location de logements vides, syndic- pèse 24,5 milliards d’euros en France. Un chiffre d’affaires au 2/3 réalisé par le métier de la transaction et 1/3 par l’administration de biens. C’est autant que le secteur de la publicité et davantage que le secteur de la Poste et du courrier.
Les métiers du négoce de l’immobilier représentent 140 000 emplois salariés et agents commerciaux réunis représenté à hauteur de 68% par des femmes. La Fnaim, Fédération nationale des agences immobilières, accueille 31 000 structures. Les professionnels de l’immobilier réalisent 62% des transactions de logement et gèrent 35% des locations vides du secteur privé. L’ensemble des adhérents de la Fnaim -environ 9 500 points de réception de la clientèle, plus de 30% des emplois de la branche au 31/12/2019)- ont généré un chiffre d’affaires d’environ 6,5 milliards d’euros -soit 1/3 du chiffre d’affaires du secteur- et réalisé environ 300 000 transactions de logements en 2022.
De gauche à droite, Nathalie Cayrol, secrétaire générale de la FFB, Frédéric Saintagne président de la Fédération Française du Bâtiment région, pole habitat ; Daniel Léonard président de la Fédération du BTP 84 ; Alexandre Audemard président de la Chambre des Notaires de Vaucluse ; Gilbert Marcelli président de la CCI Vaucluse.