26 août 2025 |

Ecrit par le 26 août 2025

47e Assemblée Générale des Vignerons Indépendants : « se réinventer pour rebondir »

C’est au Palais des Princes à Orange qu’elle s’est tenue, face à plus de 400 vignerons et professionnels du vin de Vaucluse. Une Fédération créée il y a près de 50 ans (en 1976) pour prendre en main leur avenir et valoriser leur travail.

Forte de ses 350 adhérents qui représentent 450 domaines vitivinicoles dans le département, 11 000 hectares de vignobles, 450 000 hectolitres les bonnes années de récolte, elle gère aussi le Palais du Vin, vitrine de 300 m² de l’excellence de ses producteurs à la sortie d’Orange-Sud.

Dans son mot d’accueil, le maire Yann Bompard, a une fois de plus, dénoncé « les charges, les normes et les taxes qui assassinent la filière. La consommation de vin baisse, votre pouvoir d’achat aussi, mais vous, contrairement, aux députés et sénateurs vous ne votez pas une auto-augmentation de vos revenus de 300€ à 700€ par mois. Qu’on nous lâche la grappe sur la fiscalité », conclut-il.

C’est ensuite Florence Corre, directrice des Salons et de la Communication, qui a pris la parole pour rappeler que la Confédération des Vignerons Indépendants participe à 13 salons par an, auxquels assistent environ 400 000 visiteurs. « En octobre 2025, va être lancé le 1er Salon de Hambourg avec 75 exposants. Tout cela a un coût pour les vignerons. En plus, dans les grandes villes, les panneaux d’affichage sont en net retrait, donc nous devons miser sur le digital à 100% pour nos messages d’authenticité. D’ailleurs nous avons fait campagne entre le 28 novembre dernier et le 31 décembre et 4 millions de personnes ont cliqué sur notre site internet, c’est ça, l’avenir pour notre marque. »

Tour à tour la députée RN Marie-France Lorho et le sénateur PS Lucien Stanzione sont montés sur scène. L’une pour rappeler son total soutien au monde paysan, « pour que l’agriculture et ses terres soient sanctuarisées. Pour que la France conforte une alimentation souveraine, et selon le slogan des manifestants de l’an dernier, pour que votre faim ne soit pas notre fin ». L’autre pour se féliciter que « le marathon parlementaire de dizaines et dizaines d’heures de débats ait finalement accouché d’une Loi d’Orientation Agricole avec 236 votes pour et 103 contre. » Même si aucune garantie de revenus pour les paysans ne figure dans ce texte. Autre soutien, celui du département de Vaucluse par la voix de Christian Mounier qui a rappelé que « dès samedi, le Stand de Vaucluse et ses 200 m² sera le plus grand des collectivités locales, Porte de Versailles, lors du Salon International de l’Agriculture. »

Le président Thierry Vaute a évoqué l’année chaotique qui vient de se dérouler. « Des manifestants en colère qui se sont battus pour prouver l’utilité de l’agriculture, la nécessité d’une souveraineté alimentaire et patatras ! Une dissolution-surprise en plein été qui fait perdre encore des mois de vacance du pouvoir. La perception de dégradation de nos conditions est passée de 7,1 / 10 à 6,5 / 10. 44% des vignerons ont des problèmes de trésorerie. Heureusement le remboursement des PGE (Prêts garantis par l’Etat) a été rallongé de 6 à 10 ans, c’est une bouée, plus un boulet. Après le Covid, les Gilets jaunes, la guerre en Ukraine, la baisse de consommation de l’alcool, nous nous sommes adaptés, nous avons fait preuve d’agilité pour survivre en segmentant nos gammes de vins. Finalement, les cours qui avaient chuté se sont raffermis et les stocks ont baissé. » Il a conclu en annonçant à l’auditoire que c’est une femme qui allait lui succéder à la présidence en 2026, Céline Barnier. Quant à lui, il gardera tous ses mandats nationaux.

Enfin, le préfet Thierry Suquet a évoqué toutes les difficultés que subit le monde vigneron, « structurelles, conjoncturelles, climatiques, sociales, économiques. » Il a aussi listé les aides de l’Etat : « 7M€ d’aides d’urgence pour 708 exploitants en difficulté dans le département. Des primes d’arrachage – 4000€ / hectares – pour 1017 hectares en tout en Vaucluse, une indemnisation après le gel d’avril  2024 pour 73 communes. Un guichet pour les PGE est ouvert jusqu’au 1er juillet. » Il a évoqué le SIAL qui s’ouvre samedi à Paris « C’est une fierté française, notre agriculture, malgré la pénurie en eau, la concurrence, les épizooties qui ont un impact sur le moral des paysans. » Il a rappelé que dans le Vaucluse, 50M€ vont être alloués à l’irrigation et il se félicite que la nouvelle Loi d’Orientation Agricole votée il y a quelques heures fasse avancer les choses même si elle ne règle pas tout.

En amont, Pierre Saysset, le directeur de la Fédération des Vignerons Indépendants de Vaucluse avait dressé le bilan de l’année devant les adhérents. « Au caveau du Palais des Vins, notre chiffre d’affaires a grimpé de +10% même si le volume a reculé de 21%. Nous avons quand même vendu 21 millions de capsules en 2024 et nous en avons 10 million en stock dans notre nouveau siège d’Orange Sud. » Il a aussi évoqué la force de frappe des Vignerons Indépendants. « Nous sommes 7 000 en France. Chaque vigneron a forcément, pour travailler, son fourgon, son camion qu’il change tous les 10 ans. Vous imaginez bien que les concessionnaires automobiles nous écoutent avec attention, quand on va les voir. »

Thierry Suquet (préfet de Vaucluse), Céline Barnier (future présidente des Vignerons Indépendants de la Vallée du Rhône), Thierry Vaute (actuel président des Vignerons Indépendants de la Vallée du Rhône), et Pierre Saysset (directeur des Vignerons Indépendants de la Vallée du Rhône). ©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

En 2026, ce sera donc Céline Barnier qui présidera à la destinée des Vignerons Indépendants de Vaucluse. Thierry Vaute, qui passe en moyenne 90 jours par an en déplacement pour les salons, les réunions de travail, les négociations, les relations avec le Ministère de l’Agriculture à Paris et avec les députés et sénateurs locaux, va pouvoir s’occuper à temps plein de ses vignes de La Pigeade à Beaumes-de-Venise, entre femme et enfants, avec le sentiment d’une mission accomplie, dans l’intérêt général donc au service de tous.


47e Assemblée Générale des Vignerons Indépendants : « se réinventer pour rebondir »

Ces samedi 22 et dimanche 23 février, le Musée éphémère des dinosaures s’installera au Parc des Expositions d’Avignon. Le public fera un bon dans la Préhistoire et pourra déambuler entre une centaine de dinosaures grandeur nature.

Voyage vers le passé assuré ce week-end au Parc des Expositions d’Avignon avec le Musée éphémère des dinosaures. Les géants de la Préhistoire vous donnent rendez-vous pour un événement unique qui a déjà conquis de nombreux Français et Européens.

Une centaine de créatures XXL seront exposées. Certaines seront même animées mécaniquement pour faire vivre au public un moment plus vrai que nature 70 millions d’années en arrière. Il sera possible de déambuler parmi les vélociraptors, tyrannosaurus rex, diplodocus et ankylosaures, ou encore de jouer les apprentis archéologues.

Plusieurs spectacles seront proposés aux visiteurs à 11h, 12h, 14h, 15h, 16h, et 17h mettant en scène des maquettes robotisées géantes

Samedi 22 et dimanche 23 février. De 10h à 18h. 10€ ou 12€ (billetterie en ligne). Parc des expositions. Chemin des Felons. Avignon.


47e Assemblée Générale des Vignerons Indépendants : « se réinventer pour rebondir »

‘Pendant ce temps à Montréal’ par la compagnie Bromios

Remarqué lors du Fest’hiver 2024, ce spectacle a été créé par la compagnie avignonnaise Bromios (“au bruyant cortège”), fondée en 2022  par de jeunes artistes issus du Conservatoire d’Avignon, avec la volonté de dessiner des formes artistiques résolument contemporaines où se mêlent théâtre et musique.

« Au seuil de la nuit l’insistance de votre illusion reçoit la forêt » (René Char, Fureur et mystère)

Suite à un accident de voiture Nina, actrice, et Sam, son petit frère, se perdent dans une forêt. Désorientés et séparés l’un de l’autre, ils font la rencontre de personnages étranges qui semblent hanter ces lieux. Errant entre réalité, hallucinations et réminiscences, le frère et la sœur vont tenter de retrouver leur chemin et, surtout, de se trouver eux-mêmes. Mais cette traversée ne sera pas sans conséquences, car pénétrer dans cette forêt c’est s’exposer à d’éprouvantes métamorphoses.

Dimanche 23 février. 16h30. 5 à 23€. Théâtre du Chien qui Fume / Cie Gérard Vantaggioli. 75 Rue des Teinturiers. Avignon. 04 90 85 25 87


47e Assemblée Générale des Vignerons Indépendants : « se réinventer pour rebondir »

Une conférence gesticulée, qu’est-ce que c’est ?

La conférence gesticulée est un outil d’éducation populaire à mi-chemin entre le spectacle et la conférence qui mêle du récit de vie, de l’analyse et de la théorie. Un seul en scène qui généralement ne mâche pas ses mots et dénonce avec humour une situation vécue tout en y intégrant un recul théorique. Comme pour un spectacle, la conférence gesticulée est préparée, écrite et répétée. 

‘L’Ile des Pingouins’, une conférence gesticulée de Patricia Jarno

Patricia Jorno est devenue enseignante un peu par hasard, un peu par amour des livres. Dans l’institution, elle n’a rien lâché afin que ses élèves ne vivent pas ce qu’elle a vécu. Comment respecter les émotions, le langage, les jeunes, comment se respecter sois-même dans ses méandres ?

Ce Café Philo sera suivi d’un repas partagé.

Samedi 22 février. 10h30. Entrée au chapeau. Chez Eliane. Ferme urbaine. 818, chemin de Reydet. Isle-sur-la-Sorgue.


47e Assemblée Générale des Vignerons Indépendants : « se réinventer pour rebondir »

Les équipes de Zone interdite de M6 propose une émission sur le thème : ‘Quand la folie tourne au drame : pourquoi des malades dangereux sont-ils dehors ? Un documentaire de Zaïna Izabachène, sur M6 à 21h10 dimanche 9 mars.

Il peut s’agir de l’un de nos voisins, un proche ou un simple passant que nous croisons dans la rue. Ils seraient trois millions aujourd’hui en France à souffrir de troubles psychiatriques sévères. Et lorsque l’un d’eux commet un crime, l’affaire fait la Une de l’actualité, avec toujours la même question : le drame aurait-il pu être évité ?

Anticiper le passage à l’acte ?
Car avant de passer à l’acte, beaucoup de ces malades étaient suivis dans des services de psychiatrie. Pourquoi leur prise en charge n’a-t-elle pas suffi ? Comment ont-ils pu se retrouver à nouveau en liberté parmi nous, parfois sans soins ? Pour trouver les réponses, Zone Interdite a enquêté au cœur du système psychiatrique français et de ses failles.

Au cœur de l’hôpital de Montfavet
Nous avons obtenu une autorisation exceptionnelle : celle de pénétrer dans les services fermés de l’Hôpital psychiatrique de Montfavet, dans le Vaucluse, l’un des plus grands de France. Nous y avons partagé durant plusieurs mois, le quotidien des soignants et celui des malades, dont certains ont accepté de témoigner à visage découvert. A leurs côtés, nous avons tenté de comprendre la spirale qui conduit parfois au fait divers.

L’unité de malades difficiles
Au sein de cet hôpital, l’UMD, l’unité pour Malades Difficiles, accueille les patients les plus dangereux, au passé parfois criminel. Dans ce service ultra-sécurisé, les infirmiers comme Patrick ou Axel tentent de les préparer à retrouver, un jour, une place au sein de la société. Mais avant de passer à l’acte et d’être conduits en UMD, beaucoup de ces malades sont passés par une lente dégringolade.

Unités d’urgence psychiatrique
Elle commence par des crises. Celles-ci sont généralement prises en charge dans les unités d’urgence psychiatrique. Dans celle de Montfavet, à quelques pas de l’UMD, les infirmières comme Christelle tentent de stabiliser les patients avant de les laisser ressortir, après une trentaine de jours en moyenne.

Quelle vie pour les malades hors des murs de l’hôpital
Tous ces soignants ont la même inquiétude : quelle vie attend ces malades hors des murs de l’hôpital ? Qu’en sera-t-il pour Alexandre, 25 ans, qui s’apprête à sortir mais vit dans le déni de sa maladie ? Quant à William, atteint de troubles schizophréniques, il a tout perdu, papiers d’identité, argent, famille et se retrouve désormais livré à lui-même. Nous l’avons suivi après sa sortie.

La psychiatrie française en crise
La psychiatrie française, censée venir en aide à ces malades au quotidien, est en effet en crise, confrontée à un manque criant de moyens et de médecins. Une pénurie qui conduit à des situations dramatiques, comme celle qu’ont vécu les parents de Bastien. Tandis que ce jeune souffrant de troubles schizophréniques sombrait, ils ont multiplié les appels à l’aide pour tenter d’obtenir une prise en charge pour leur fils. Mais faute de place, il n’a jamais pu être accueilli dans un service de psychiatrie. Jusqu’au jour où, en plein délire, il tente d’assassiner son père à coups de couteau.
MMH

Un documentaire de Zaïna Izabachène, Tony Comiti productions.


47e Assemblée Générale des Vignerons Indépendants : « se réinventer pour rebondir »

Le Tiers-lieu La Scierie organise avec le groupe avignonnais Minuscules, une soirée croisée nommée « Les Mots qui Chantent » !

Une soirée croisée pour mêler chanson, poésie, écriture et lecture, le tout dans une ambiance conviviale et bienveillante. Le concert de fin de résidence du groupe avignonnais Minuscules ponctuera et terminera la journée.

Le groupe Minuscules en sortie de résidence

Minuscules, ce sont des chansons en français soigneusement ficelées, avec un parfum de folk américain et fabriquées avec les mains. Le trio alimente une musique habile et contrastée, comme une boîte à musique qui se meut autour d’une orchestration atypique : chant, percus, métallophone – chant, guitares, effets – percus, basse, effet. Le rêve de la route, de l’amour et de la mer se raconte et se contemple dans l’intimité naïve des chansons. 

Au programme 

• 10h – 17h : Atelier d’écriture
Écriture d’une chanson avec les membres du groupe minuscules. 
Vous avez envie d’écrire, de jouer de votre instrument, de chanter et de partager un moment sur scène, inscrivez-vous (c’est ouvert à tous·tes) ! Restitution live le soir du travail de la journée.
Entrée et boisson offerte pour les participants. Participation à l’atelier. 40€. 

• 19h : Ouverture bar & espace stands avec toute la soirée
La librairie Youpi ! et une sélection de livres militants, l’Espace d’écriture autonome, la Fanzinothèque féministe et, militante , Zine auto-édité par Lola Gadea. 
Bar et restauration par La Scierie (frites / assiettes de tapas).

• 20h30 : Restitution de l’atelier d’écriture de chanson tenu pendant la journée

• 21h : Lecture de poésie issues du recueil Au bord du monde à paraître en mars, avec et par son autrice, Manon Maurin. 

• 21h30 : Concert de sortie de résidence avec minuscules (chanson francophone). 

Vendredi 21 février. À partir de 19h. 5 à 8€. La Scierie. 15 boulevard du quai Saint Lazare. Avignon. 04 84 51 09 11 / equipe@lascierie.coop 


47e Assemblée Générale des Vignerons Indépendants : « se réinventer pour rebondir »

Atmosud, association agréée par l’État pour la surveillance de la qualité de l’air, agissant sur délégation du préfet de Vaucluse, informe la population et les collectivités territoriales de l’activation, dans le département, de la procédure préfectorale d’information-recommandations pour la journée d’aujourd’hui, mardi 18 février 2025.
Les conditions météorologiques stables et froides favorisent l’accumulation des polluants dans les basses couches de l’atmosphère. La qualité de l’air se dégrade progressivement, principalement en raison des émissions de particules fines par le chauffage au bois, le trafic routier et l’activité industrielle.
S’il est prévu que le dépassement journalier des particules fines PM10 puisse être atteint aujourd’hui en Vaucluse, la tendance est également à la persistance de cet épisode de pollution avec le déclenchement de la procédure préfectorale d’alerte de niveau 1 pour la journée de demain, mercredi 19 février.

Ainsi, à compter de ce jour, mardi 18 février, outre les recommandations sanitaires et comportementales diffusées auprès de la population en particulier pour les personnes sensibles, le Préfet de Vaucluse décide le renforcement :

  • des contrôles du respect des vitesses réglementaires sur la voie publique par les forces de police et de gendarmerie ;
  • des contrôles antipollution des véhicules circulant sur la voie publique par les services concernés ;
  • de la vérification des contrôles techniques obligatoires des véhicules circulant sur la voie publique par les forces de police et de gendarmerie ;
  • des contrôles de présence de matériels de débridage sur les cyclomoteurs ;
  • contrôles du respect des prescriptions ICPE ;
  • des contrôles du respect des interdictions de brûlage de déchets verts à l’air libre.
Crédit : Atmosud.

À compter de la journée de demain, mercredi 19 février correspondant au déclenchement de la procédure préfectorale d’alerte de niveau 1, en complément des renforcements de contrôles de la procédure d’information et de recommandation listés ci-dessus, les mesures suivantes sont mises en œuvre :
➢ Abaissement de 20 km/h des vitesses maximales autorisées sur l’ensemble des voiries du département, sans toutefois descendre en dessous de 70 km/h ;
➢ Mise en œuvre des prescriptions particulières de niveau 1 prévues dans les autorisations d’exploitation des ICPE.
➢ Raccordement électrique à quai des bateaux fluviaux en substitution à la production électrique de bord par les groupes embarqués (dans la limite des installations disponibles).
➢ Suspension de l’utilisation d’appareils de combustion de biomasse non performants ou groupes électrogènes.
➢ Report des travaux d’entretien ou de nettoyage effectués avec des outils non électriques (tondeuse, taille-haie…) ou des produits à base de solvants organiques (white-spirit, peinture…)
➢ Maîtrise de la température dans les bâtiments (chauffage ou climatisation).
➢ Respect de l’interdiction des brûlages à l’air libre des déchets verts.
➢ Suspension de la pratique de l’écobuage et des opérations de brûlage à l’air libre des sous-produits agricoles.
➢ Report des épandages de fertilisants minéraux et organiques.

En fonction de l’évolution de l’épisode de pollution, des mesures complémentaires pourraient être déclenchées par les services de la préfecture de Vaucluse.

L.G.


47e Assemblée Générale des Vignerons Indépendants : « se réinventer pour rebondir »

Pour cette édition 2024, la Ville de Carpentras a comptabilisé 132 600 visiteurs contre 159 800 en 2023, 130 300 en 2022 et 114 000 en 2021.

Au chapitre de la provenance, près de 35 700 visiteurs provenaient d’Avignon en 2024, contre 29 200 en 2023 et de 20 100 en 2022 ; 7 400 venaient d’Orange en 2024, contre 8 800 en 2023 et 10 000 en 2022 ; 13 400 s’étaient déplacés de l’Isle-sur-la-Sorgue en 2023, contre 11 900 en 2023 et 10 000 en 2022.

Fréquentation des Noëls insolites
La fréquentation du festival Noëls Insolites 2024 à Carpentras met en lumière un fort ancrage local, témoignant de l’attachement des vauclusiens pour ces manifestations festives de fin d’année, tandis que la participation des visiteurs issus d’autres régions françaises notamment de Provence-Alpes-Côte d’Azur a été en recul en 2024. De plus, l’on observe une baisse notable de la fréquentation étrangère sur l’affluence globale de la manifestation.

Les spectacles en intérieur plébiscités
La fréquentation des spectacles au chaud des ‘Noëls Insolites 2024’ a été globalement très élevée. Plusieurs représentations, comme celles de « La renne de Noël » ou « Debout là-dedans », « Léonie en hiver » « Kéto ou la recherche du silence », ont affiché complet, atteignant 100 % de leur capacité. Les autres spectacles ont également connu un succès significatif, avec des taux de remplissage variant entre 65,5 % et 99,5 %. La diversité des spectacles et l’organisation bien répartie sur plusieurs jours ont contribué à cet engouement, confirmant l’attractivité de cet événement pendant les fêtes.

Déambulations dans la rue, Les filles de l’air Copyright Ville de Carpentras

Noëls Insolites 2024 : 6 824 entrées enregistrées à la patinoire
La patinoire des « Noëls Insolites 2024 » a connu une très forte affluence. Au total, 6 824 entrées ont été enregistrées, incluant les billets classiques ainsi que les accès gratuits pour les enfants de moins de 1,30 m. Un chiffre en hausse puisque l’an dernier, elle avait comptabilisé 5597 entrées. Cet engouement confirme l’attrait de cet espace de glisse éphémère, qui a su séduire un large public. L’ambiance festive et l’organisation fluide ont largement contribué à cette belle fréquentation, faisant de la patinoire un incontournable des festivités.

Les rues les plus fréquentées
En comparaison à une situation hors événements, certaines zones de Carpentras ont particulièrement gagné en dynamisme pendant l’événement, comme la place Maurice Charretier : + 117 %, la rue de la République : + 59%, la Place Charles de Gaulle : + 50% et la rue d’Inguimbert : + 30%.
MMH

Déambulations dans la rue, La balade de Léon Copyright Ville de Carpentras

47e Assemblée Générale des Vignerons Indépendants : « se réinventer pour rebondir »

Patiente 66, une lobotomie américaine

La pièce évoque le destin de Rosemary Kennedy, fille aînée de Joseph et Rose et soeur de John. À l’âge de 23 ans, elle devient la soixante-sixième lobotomisée du docteur Freeman, célèbre chirurgien, pionnier de la lobotomie aux Etats-Unis. 

Le destin brisé de Rosemary Kennedy, patiente 66 du docteur Freeman

« Quand nous avons découvert Patiente 66, de Dorothée Zumstein, le texte nous a paru idéal pour parler de cet aspect encore trop souvent méconnu de la médecine moderne, et pour dénoncer la violence et les ravages de la psychiatrie – en particulier sur les femmes – durant la première moitié du XXème siècle. » explique Laurent Eychenne , metteur en scène de la Compagnie Le Jardin d’Alice qui s’est emparé du texte de Dorothée Zumstein.

La voix de l’Amérique nous raconte l’histoire des Kennedy

Deux jeunes explorateurs urbains visitent un couvent abandonné. Que vont-ils y découvrir ? L’intrigue est totale… Les spectateurs sont alors transportés au début du XXème siècle, à l’arrivée de la famille Kennedy en Amérique. Ils assistent à la naissance de Rosemary, puis à sa mise à l’écart dans un couvent, et enfin à cette lourde décision de la faire lobotomiser. Le personnage de Rosemary est incarné sur scène ce qui permet de s’attacher au personnage. Une comédienne accompagne le spectacle en interprétant ses propres compositions au piano, compositions qui reflètent la vie intérieure de Rosemary. 

Vendredi 21 février. 20h. A partir de 14 ans. Théâtre des Carmes. 6 place des Carmes. 04 90 82 20 47.

https://www.echodumardi.com/tag/vaucluse/page/25/   1/1