12 mai 2025 |

Ecrit par le 12 mai 2025

« Deux Crus, Un Millésime », le slogan commun des vignerons de Vinsobres et Rasteau

« L’idée est de mutualiser nos moyens. Nous appartenons tous les deux à la famille des crus de la Vallée du Rhône avec le même sous-sol, le même soleil et globalement, le même terroir, explique Sonia Hernandez pour l’AOC de la Drôme Provençale. Ici, à Vinsobres nous nous différencions de nos amis de Rasteau mais nous nous unissons nos forces pour communiquer ensemble parce que nous sommes plus petits que d’autres comme Beaumes, Gigondas ou Vacqueyras. »

Même raisonnement pour Laetitia Fourt-Périé de Rasteau. « Nous sommes reconnus comme ‘cru’ depuis 2010. L’an dernier, sur les 1 170 hectares de l’appellation, nous avons produit 28 643 hl (97% de rouge) auxquels nous ajoutons 3% de VDN (vin doux naturel). En tout, nous comptons 64 caves particulières, 25 maisons de négoce et 5 caves particulières qui exportent 39% vers la Belgique, la Suisse, l’Allemagne, le Danemark, mais aussi le Canada, les USA et le Royaume-Uni. Et en mutualisant nos forces, nous sommes plus forts. »

Vinsobres, dans les contreforts des Baronnies, perché entre Valréas et Nyons jusqu’à 450 mètres d’altitude, bénéficie d’un micro-climat et de l’AOC depuis 2006. « Nous assemblons trois cépages, 70% de Grenache, 25% de Syrah et 5% de Mourvèdre et nos bouteilles d’un rubis intense, proposent des tanins soyeux et élégants, ajoute Sonia Hernandez. Ils s’accordent bien avec des plats mijotés comme les daubes et les civets. » De son côté, Rasteau, face au Ventoux, avec ses sols caillouteux, ses galets roulés, ses restanques, à l’abri du mistral, a, lui aussi, une robe pourpre avec un nez de fruits rouges.

Grâce à leur mise en commun, leur synergie, l’opération  « Deux Crus Un Millésime » offre une plus large vitrine de vins subtils, équilibrés et délicats.


« Deux Crus, Un Millésime », le slogan commun des vignerons de Vinsobres et Rasteau

Après l’acquisition, en 2007, de son domaine viticole et oléicole sur le plateau de Margoye, à l’Isle-sur-la-Sorgue, le chanteur comédien consolide son ancrage vauclusien en ouvrant, au printemps prochain, un hôtel de luxe dans la cité des antiquaires.

« Prendre soin de chaque client comme un ami » c’est en ces termes que Patrick Bruel présente l’esprit qui devra souffler sur ce nouvel établissement hôtelier qui ouvrira ses portes en mai prochain. Cet hôtel 5 étoiles disposera de 49 chambres dont 11 suites, d’un restaurant gastronomique, d’un bar à cocktail, d’un SPA, d’une piscine extérieure et d’une galerie d’art. Une boutique proposant les productions du Domaine de Léos (vins, huile d’olive, miel, cosmétiques..) complétera évidemment l’offre. Cet hôtel, sera installé en lieu et place de l’ancienne scierie Rousset Frères, située en bordure de la Sorgue, 1, porte de Bouïgas. La réhabilitation et le design du bâtiment datant du 19ème siècle et offrant une surface de 2 600 M2, ont été confié au cabinet de Jean-Philippe Nuel, un grand nom de l’architecture intérieure haut de gamme.

chambre coté lit © Jean-Philippe Nuel/Axe 3D Studio
chambre coté salle de bain © Jean-Philippe Nuel/Axe 3D Studio
salon © Jean-Philippe Nuel/Axe 3D Studio
bar © Jean-Philippe Nuel/Axe 3D Studio
restaurant © Jean-Philippe Nuel/Axe 3D Studio

Les porteurs de ce projet revendiquent pour ce futur hôtel une autonomie en énergie à hauteur de 82 %. La direction de cet établissement sera assurée par Emmanuel Borla, un professionnel aguerri dans de l’hôtellerie de luxe. Cet hôtel opérera sous l’enseigne M Gallery du groupe ACCOR, qui regroupe plus d’une centaine d’hôtels de charme et de prestige un peu partout dans le monde. La réservation sur la plateforme du groupe ACCOR est d’ores et déjà ouverte. Compter au minimum 300 € pour une chambre standard et 500 € pour une suite.

« Une atmosphère qui apaise et qui inspire »

Baptisé « L’Isle de Léos », déclinaison du domaine de Léos (également propriété de Patrick Bruel), cet hôtel a pour ambition d’être un lieu de vie à l’ambiance provençale, mais un peu en rupture avec les codes habituels (voir illustrations du cabinet d’architecte). L’hôtel projette également de proposer à ses clients de nombreuses activités comme la visite guidée de la ville, des cours de cuisine ou l’ascension du Mont Ventoux en vélo… « Permettre à ses hôtes de vivre des expériences personnalisées, sources de mieux être… et peut être même qui sait de vie nouvelle… » promet sans détour les documents de présentation du projet. De son côté Patrick Bruel souhaite que ce soit un endroit où on y trouve tout ce qu’il aime en Provence : la lumière, les parfums, les couleurs. « Une atmosphère qui apaise et qui inspire » ajoute-t-il.

www.domainedeleos.com


« Deux Crus, Un Millésime », le slogan commun des vignerons de Vinsobres et Rasteau

Attention ! Victimes de leurs succès, certains spectacles ont rajouté des séances et modifier des horaires.

Encore cinq spectacles à découvrir dans cinq théâtres avignonnais qui ouvrent leurs portes à des compagnies régionales. Les réservations sont fortement conseillées. Et n’oubliez pas de mentionner et de venir avec le billet d’un autre spectacle Fest’hiver, vous aurez un tarif spécial !

Petit traité de toutes vérités sur l’existence par la compagnie Il va sans dire

Un seul en scène qui se propose de livrer au monde un petit tuto pour se débrouiller dans l’existence. D’après le texte éponyme de Fred Vargas, philosophique et drôle.
Mercredi 29 janvier. 19h. Jeudi 30 janvier. 19h. 5 à 23€. Théâtre Transversal. 10 rue d’Amphoux. Avignon. 04 90 86 17 12.

Chaos, inspiré du Roi Lear de W. Shakespeare et Cendrillon par la compagnie Vertiges Parallèles

Chaos est une pièce interdisciplinaire en plusieurs tableaux, tenus par un fil fictionnel autour de l’œuvre du Roi Lear. Elle est traversée par la crise historique de 2020.

À partir du mythe shakespearien, accompagné du conte de Cendrillon et d’extraits de textes gonflés de poésie, il est question de corps, d’identité, de territoire, d’exploration émotionnelle. Au cœur de l’action, les rapports au pouvoir, les liens familiaux, l’isolement, l’abandon, le vieillissement, et la pulsion, le courage, la folie. À la violence retenue du départ, les paroles, les mouvements et la musique en direct viennent agiter, dans une scénographie évolutive, cette famille dysfonctionnelle dont les non-dits engendrent des situations tranchantes… jusqu’au chaos général.
Vendredi 31 janvier. 20h. 3 à 12€. Théâtre de l’Entrepôt. 1 ter boulevard Champfleury. Avignon. reservations@misesenscene.com / 04 90 86 30 37

Le Bourgeois Gentilhomme par la compagnie Les Pieds Nus

Voici une version déjantée d’un Bourgeois Gentilhomme repensé comme un théâtre total, tel qu’il fût créé en 1670, où se mêlent chants, danses et jeu d’acteurs. Conçu comme une partition musicale, le spectacle ne nous laisse pas une seconde de répit : des costumes plus colorés les uns que les autres, des maquillages chamarrés, un ensemble mixant le monde circassien, la comédie musicale et le théâtre baroque. Créé au Théâtre du Chêne Noir il a été joué 85 fois au théâtre du Lucernaire à Paris au printemps 2025. 
Samedi 1ᵉʳ février. 17h. Dimanche 2 février. 17h. 5 à 27€. Théâtre du Chêne Noir. 8 bis, rue Sainte-Catherine. Avignon. 04 90 86 74 87 / contact@chenenoir.fr 

ADN, histoires de familles par la compagnie Hanna R

Quatre interprètes ont accepté de faire un test ADN « récréatif » et de confronter les résultats à leurs propres histoires familiales. Mon ADN peut-il bouleverser mon sentiment d’identité ? Dans cette pièce, le public, divisé en groupes pour la première partie, est invité à être un témoin privilégié de l’aventure partagée avec humour par les comédiens. Quelles seront les dissonances entre la parole de la science et les récits transmis ? Linda Blanchet poursuit le travail initié avec Le voyage de Miriam Frisch sur la construction fragile et perméable de l’identité. ADN, histoires de familles est le lieu d’une rencontre forte avec ce qui nous est le plus personnel : la famille
Samedi 1ᵉʳ février. 20h. 5 à 22€. Théâtre des Halles. Rue du Roi René. 04 32 76 24 51.

Plus jamais Mozart par la compagnie du Théâtre des Trois Hangars

Une histoire surprenante et bouleversante sublimée sur scène par trois comédiens, un musicien et des projections vidéos. Une pièce qui fait la part belle à la musique et évoque avec délicatesse la Shoah et les secrets de famille.

Tout le monde voudrait savoir pourquoi le virtuose Paolo Levi ne joue jamais du Mozart mais personne n’ose lui poser la question… Vient un jour où le poids du secret est trop lourd. Paolo Levi va alors dévoiler à une journaliste son enfance à Venise, la découverte du violon ……
Dimanche 2 février. 15h. 5 à 23€. Théâtre du Chien Qui Fume .75 rue des Teinturiers. Avignon. Réservation au 04 84 51 07 48.

Fest’hiver. Jusqu’au 2 février. Scènes d’Avignon.


« Deux Crus, Un Millésime », le slogan commun des vignerons de Vinsobres et Rasteau

Décollage immédiat ! Plus de 50 000 spectateurs attendus sur la base de Caritat les samedi 28 et dimanche 29 juin pour cette mise en valeur des métiers de l’Armée de l’Air et de l’Espace, des pilotes de chasse, des as de la voltige, des parachutistes.

Le Colonel Hugues Fouquet, nouveau patron de la base depuis le 12 septembre, insiste sur les liens entre les militaires et la population locale. « Nous avons une famille qui vit ici, des enfants qui sont scolarisés, donc nous participons à la vie locale et nous avons à cœur d’ouvrir ce lieu à tous pour montrer ce que nous faisons. Nos métiers, nos missions, notre matériel, notre savoir-faire. Nous souhaitons échanger avec tous. Lors de ces deux journées, l’entrée est gratuite, il y aura des stands d’exposition au sol et des démonstrations dans le ciel. »

Nombreux sont les métiers de l’aéronautique militaire : mécanicien, équipier fusilier, maître-chien, cybersécurité, développeur informatique, météorologiste, sécurité incendie, commando de l’air.

Et l’affiche est alléchante : avec la prestigieuse Patrouille de France, venue de Salon-de-Provence, des shows de Rafale, d’hélicoptères Fennec, de l’équipe de voltige de l’Armée de l’Air, de l’équipe de parachutistes. Au programme aussi : l’imposant A 400M, des F 16 & F 17 US, des Eurofighter et Mirage 2000. Sont également invités des représentants des armées de l’air anglais, italiens, allemands et espagnols.

Pour organiser ces deux Journées Portes Ouvertes (JPO), le colonel Fouquet est accompagnée d’Anne-Laure Lecerf qui faisait partie de la même promotion que lui à l’École de Guerre. Elle est aussi, dans le civil, n°2 du groupe mondial L’Oréal, leader de la beauté (94 000 salariés). « J’ai toujours voulu m’engager dans l’Armée de l’Air parce qu’elle est la plus réactive, la plus présente des trois. Une force de frappe qui fait sens, c’est une fierté pour moi d’être réserviste. Et ma passion, en plus de mon expérience professionnelle dans le marketing, comme dans la communication de l’Oréal comme directrice générale depuis plus de 15 ans sont utiles pour organiser le mieux possible ces journées portes ouvertes à Orange. » 

Ouvrir les portes à la jeunesse

« C’est aussi un de nos engagements et une des fiertés de la BA 115, ajoute le colonel Hugues Fouquet. D’accueillir des jeunes, des stagiaires de 4ᵉ et de 3ᵉ, d’organiser des Classes de Défense, de faire passer un Brevet d’Initiation à l’Aéronautique pour leur montrer en quoi nous sécurisons la vie de la population. En moyenne, nous accueillons 8 000 jeunes par an sur la base. »

Il est vrai que depuis les attentats de 2015, les nouvelles générations ont pris conscience des menaces qui pèsent sur la France. Et nombreux sont celles et ceux qui se sont engagés, tous ceux qui sont en quête de sens pour une vie professionnelle en accord avec leur idéal de liberté.

De nombreux projets pour la BA 115

Dans la famille Fouquet, c’est la 2ᵉ génération de pilotes de chasse. Le papa commandait l’ancien escadron Vendée en 1981. Le fils a fait ses classes à l’École de l’Air en 2001 à Salon, puis à Orange. Il a pris plusieurs commandements à Paris, Saint-Dizier, Mont-de-Marsan avant d’atterrir sur la BA 115. Et même si le chantier RAF 5 est fini avec une nouvelle piste, des locaux spacieux et confortables, un mess des officiers flambant-neuf, il reste pas mal de travail. À côté de la tour de contrôle qui date des années 60, est sorti de terre un tout nouveau bâtiment.

« Mais il faut l’équiper en radars, radios, liaisons, systèmes de contrôle, de sécurité pour coordonner et fluidifier le trafic. Elle ne sera pas opérationnelle avant 2027, explique le patron de la BA 115. D’ici la fin de 2025, nous aurons 10 Rafale, dont 8 monoplaces. Le chantier RAF 6 va débuter par la démolition d’un ancien hangar et la construction du nouveau pour accueillir un 2ᵉ escadron en 2028. Cela procède d’une véritable montée en puissance et correspond à l’arrivée de 300 militaires supplémentaires avec leurs familles. Il est vrai que nous assurons la police de l’air 24h/24, jour et nuit et qu’un pilote est prêt à décoller à tout moment pour sécuriser espace aérien. En ces temps troublés au plan international, à quelques encablures de la France, en Europe de l’Est comme au Moyen-Orient, nous devons encore plus nous entraîner pour être au top avec nos Rafale. » Cet avion polyvalent, agile et furtif, a de grandes capacités opérationnelles avec des systèmes high-tech d’avionique et il est équipé de missiles et de systèmes capables de livrer n’importe quelle guerre électronique.

Un beau programme pour la BA 115

En plus des JPO, la Base accueillera aussi un Gala de MMA le 3 mai organisé par un ancien militaire commando d’Orange, champion de boxe Arnaud Nicolas. Autre style, le 14 juin au Théâtre Antique sera donné un Concert de la Musique de l’Air. Et le 14 juillet, sur les Champs-Elysées, pour la Fête Nationale, deux bases aériennes devraient défiler, dont celle d’Orange-Caritat.

Pour les meetings aériens gratuits, au moins 50 000 spectateurs fans d’acrobaties sont attendus le dernier week-end de juin. Mais pour organiser le stationnement et la circulation de la foule sur ce site militaire, il faudra s’inscrire sur un site internet qui va être créé bientôt.


« Deux Crus, Un Millésime », le slogan commun des vignerons de Vinsobres et Rasteau

La 70ᵉ saison des Amis du Théâtre Populaire (ATP) d’Avignon se poursuit avec Le Village de l’Allemand, un spectacle formidable qui a connu un fort succès au Festival Off, présenté ce mercredi 29 janvier.

Nés de mère algérienne et de père allemand, Rachel et Malrich sont élevés par un oncle immigré dans une cité de banlieue parisienne, tandis que leurs parents restent dans leur village près de Sétif. Leur destin bascule en 1994, lorsque le Groupe Islamique Armé y massacre une partie de la population. Pour les deux frères, le deuil va se doubler d’une douleur encore plus atroce : la révélation de ce que fut leur père — un ancien nazi — qui jouissait du titre prestigieux de moudjahid…

Ce spectacle relie trois tragédies : la Shoah, la guerre civile des années 1990 en Algérie et la situation de la jeunesse maghrébine en banlieue parisienne

Une histoire basée sur des faits authentiques qui relie trois réalités à la fois dissemblables et proches.

Peut-on assumer l’héritage du vécu de son père ? Sommes-nous comptables des crimes de nos parents ? Peut-on comprendre l’esprit qui circule encore dans certains quartiers des banlieues françaises et d’ailleurs ? Comment mettre en miroir ces thématiques avec le monde actuel, son évolution ?

La metteuse en scène Luca Franceschi signe une adaptation qui résonne comme un combat contre l’oubli et le négationnisme

Après avoir déjà mis brillamment en scène Le Quatrième Mur de Sorj Chalandon, Luca Franceschi se lance à nouveau dans un pari à la fois fou et fortement engagé : adapter Le Village de l’Allemand ou Le Journal des frères Schiller d’après le roman de Boualem Sansal. Deux acteurs sont les interprètes des frères Schiller : ils sont les porteurs de leurs réflexions, de leurs émotions, de leurs questionnements. Les quatre autres comédiens, non sans humour parfois, représentent tout ce qu’ils affrontent durant leur périple.

Mercredi 29 janvier. 20h. De 5 à 20€. Salle Benoit XII. 12 Rue des Teinturiers. Avignon. 04 86 81 61 97 – atp.avignon@gmail.com


« Deux Crus, Un Millésime », le slogan commun des vignerons de Vinsobres et Rasteau

Depuis 2022, le Vaucluse lutte contre la désertification médicale. En 2024, l’Agence Régionale de Santé Provence-Alpes-Côte d’Azur (ARS), la Région Sud, le Conseil départemental de Vaucluse, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie de Vaucluse (CPAM) et la Mutualité Sociale Agricole (MSA) lancent le dispositif Vaucluse Santé Attractivité pour attirer et faciliter l’installation des médecins généralistes sur le territoire. En 2025, cet objectif est toujours au premier plan.

Il y a trois ans, le Département de Vaucluse lance un appel pour recruter des médecins généralistes. Il y a urgence. Le Vaucluse affiche la plus faible densité de généralistes de la Région Sud avec 80 médecins pour 1 000 habitants, dont plus de la moitié d’entre eux sont âgés de plus de 55 ans et donc proches de la retraite. Et ce phénomène n’est pas propre au département.

©Statista

Depuis, le Vaucluse travaille au recrutement de médecins généralistes pour assurer la meilleure qualité de soin possible pour ses habitants. Ainsi, neuf ont été recrutés par le Département, qui ont permis plus de 25 000 consultations au cours des deux dernières années. Ainsi, 3 000 Vauclusiens ont retrouvé un médecin traitant. Un 4ᵉ centre de santé vient d’ouvrir ses portes à Sorgues, il s’ajoute à ceux d’Avignon, Cadenet et Apt et devrait accueillir, à terme, trois médecins.

Un dispositif pour attirer davantage

« La santé, ce n’est peut-être pas une compétence du Département, mais c’est une préoccupation des Vauclusiens », a énoncé Dominique Santoni l’année dernière. En avril 2024, le Département, l’ARS, la Région Sud, le Conseil de l’Ordre des Médecins, la CPAM et la MSA lancent donc le dispositif Vaucluse Santé Attractivité, réunissant les institutions phares du secteur de la santé pour faciliter l’installation des médecins généralistes dans le département. Un dispositif coordonné par Charlotte Reungoat.

Ainsi, la santé passe au premier plan des préoccupations du Département. Celui-ci a d’ailleurs été récompensé pour sa campagne de recrutement de médecins par le magazine Stratégies. Campagne qui ciblait principalement les étudiants en médecine et les médecins entre 50 et 60 ans cherchant à préparer leur retraite dans le Sud. Une nouvelle campagne nationale de recrutement de médecins sera lancée en 2025 pour ouvrir de nouveau centres de santé départementaux et couvrir encore mieux le territoire.

Trop peu d’étudiants

Un autre problème se pose, et il vient directement des études. Il s’agit du nombre d’étudiants par rapport à la demande de médecins sur le territoire. « Là, on a 200 médecins par promotion, donc à Marseille, mais pour toute la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Et rien qu’en Vaucluse, il nous en faudrait 200 », explique Charlotte Reungoat. Ainsi, les médecins de Vaucluse se retrouve souvent surchargés.

« Aujourd’hui, je peux voir jusqu’à 50 personnes par jour, alors qu’on n’est pas en épidémie. »

Virginie Issautier, médecin en Vaucluse

« Je voudrais qu’on arrête de dire que les jeunes médecins travaillent moins, ce n’est pas vrai, déplore Virginie Issautier, médecin à Avignon ainsi qu’à Violès dans sa résidence pour retraités, Les Seniors de Mogador. Ils travaillent plus rapidement et arrêtons de réfléchir en termes d’heure, mais en termes de patients traités. » Aujourd’hui, attirer les jeunes médecins est donc une priorité, mais pas une mince affaire.

Un territoire très attractif

Une question se pose : le Vaucluse est-il attractif pour les médecins ? Il est sans nul doute que le département est un territoire attractif de par ses paysages, son patrimoine, ou encore les événements qu’il accueille. C’est ce que met en avant l’agence du développement, du tourisme et des territoires Vaucluse Provence Attractivité au quotidien, et c’est d’ailleurs l’un des arguments phares pour accueillir les médecins qui sont plutôt fin de carrière, entre 50 et 60 ans, cherchant à préparer leur retraite dans le Sud, où il fait bon vivre.

Mais les étudiants en médecine sont-ils également attirés par le département ? Pour qu’un nombre suffisant d’internes s’établissent dans le Vaucluse, il est important qu’ils trouvent des maîtres de stage qui les accueillent. Quand ils effectuent leur stage, ils vivent entre six mois et un an sur le territoire, ce qui leur donne l’occasion d’être séduits par le mode de vie en Provence. Le département compte aujourd’hui de jeunes médecins qui ne sont pas originaires du Vaucluse, mais qui souhaitent s’y installer. « Ce qui est attractif, ce sont les maîtres de stage, donc les médecins entre 45 et 55 ans avec qui les jeunes ont travaillé », explique Charlotte Reungoat.

Si les engagements du Département en matière de santé ont été tenus, ce dernier ne compte pas s’arrêter là puisque la totalité du problème de désert médical n’a pas été endiguée. Une nouvelle campagne de recrutement de généralistes devrait émerger cette année. À terme, le Département souhaite aussi recruter des médecins spécialistes. De son côté, Vaucluse Santé Attractivité étudie la commande d’un podcast consacré à l’installation de médecins sur le territoire, un canal de plus en plus écouté par les nouvelles générations et qui permettrait de mettre en lumière le Vaucluse et ses talents.


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Reprise de Gisèle Halimi, une farouche liberté avec Marie-Christine Barrault

Depuis sa création à la Scala Paris le 18 octobre 2022, le spectacle affiche complet. Nous avions pu le voir à la saison 2 de la Scala Provence, joué par Ariane Ascaride et Philippine Pierre-Brossolette. Initialement prévue pour une soirée unique, une représentation de la pièce de Léna Paugam avait été rajoutée en dernière minute pour le lendemain. Elle avait ensuite rencontré, et son public, et un vif succès durant le festival Off 2023.

Elle est reprise depuis mai 2025 par Marie-Christine Barrault et Hinda Abdelaoui dans la même mise en scène. 

Gisèle Halimi, soixante-dix ans de combats, d’engagement au service de la justice et de la cause des femmes 

Sur scène, deux générations de femmes, deux sensibilités, deux voix dialoguent et révèlent la vie de Gisèle Halimi au fil de ses souvenirs recueillis par la journaliste Annick Cojean. La mise en scène de Léa Paugam ajoute des documents d’archives sonores avec les voix de Gisèle Halimi et Simone Veil.
Mardi 28 janvier. 19h30. 15 à 38€. 

What it most suggests, premier disque sous le label Scala Music du pianiste Josquin Otal

Après avoir enregistré la redoutable sonate de Liszt, après avoir donné en 2021 un éblouissant récital à La Scala Paris, il présente son premier disque pour le label Scala Music avec notamment les impressionnantes Études-Tableaux de Rachmaninov. Un programme tout en couleur !

Au programme

Granados, El Amor Y la muerte
Liszt, Sonnets de Pétrarque
Rachmaninov, Etudes Tableaux op. 39 
Vendredi 31 janvier. 20h.10 à 25€. 

L’Ame-son, un théâtre musical drôle et poignant

Un si joli titre pour ce concert burlesque ou théâtre musical, c’est selon. Le mime Stefano Amori, disciple de Marel Marceau et le guitariste baroque Bruno Helstroffer vont ressusciter les partitions oubliées de Henry Grenerin et nous transportent dans le Paris de 1641. Un conte en gestes et en musique, profond et léger à la fois. 
Dimanche 2 février. 16h. 10 à 25€. 

La Scala. 3 rue Pourquery de Boisserin. Avignon. 04 90 65 00 90.


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Mater Dolorosa de Vivaldi

Le grand Vivaldi, le « prete rosso », est l’auteur de ce singulier Stabat Mater écrit pour alto solo dont les huit mouvements lents, qui cultivent incontestablement une jolie transparence, contrastent avec la virtuosité folle du motet In furore justissimae irae.

La jeune scène lyrique montante Bruno de Sà et Paul Figuier 

C’est le jeune et très prometteur contre-ténor Paul Figuier qui en sera l’interprète avec le brillant sopraniste Bruno de Sá dont professionnels, critiques… et public saluent la voix extraordinaire et la rare musicalité. Sa venue à Avignon est en soi un évènement !

Stabat Mater de Pergolèse

Les deux interprètes se retrouveront avec Thibaut Noally à la direction, au violon et son ensemble Les Accents dans le célébrissime, « divin poème de la douleur » ainsi qu’a pu le définir Bellini : « Pergolèse parcourt ici tous les sentiments humains, l’affliction certes, mais aussi l’espoir et la tendresse ».

L’Italie, Venise, tout un programme baroque

Présentées en coréalisation avec Musique Baroque en Avignon et Musique Sacrée et Orgue en Avignon, (re)découvrez ces grandes œuvres italiennes où votre imagination vous transportera dans une Venise baroque foisonnante.

Dimanche 26 janvier. 16h. 17 à 34€. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40.


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Alexandra Grimal, une musicienne accomplie

Compositrice, interprète, saxophoniste, Alexandra Grimal — qui avait remporté le Grand prix du Tremplin européen de jazz d’Avignon en 2007 — a continué son exploration musicale entre musique improvisée, contemporaine ou expérimentale. Elle est nommée dans la catégorie révélation instrumentale des Victoires du Jazz en 2010 et produit deux premiers opus The Monkey in the Abstract Harden (2015) et Refuge (2020).

Un solo au saxophone tenor à l’heure du thé

La compositrice et saxophoniste revient avec un nouveau solo au saxophone ténor.

Elle explore des territoires inconnus, sans filets et empreinte de tous ces lieux de passage musicaux et géographiques qu’elle sillonne depuis tant d’années. Alexandra Grimal plonge au cœur de la matière sonore, là où l’anonyme et l’intime se confondent pour donner naissance à un langage vivant et plastique.

Alexandra Grimal : Saxophone ténor, composition

Dimanche 26 janvier. 17h. Tarif unique 12€. Ouverture des portes et de la billetterie à 16h pour un goûter partagé. AJMI Club. 4 Rue des Escaliers Sainte-Anne. Avignon. 04 13 39 07 85.

https://www.echodumardi.com/tag/vaucluse/page/25/   1/1