Richerenches : le Marché complice revient pour une 2e édition au cœur de la capitale historique de la truffe
Les Artisans Militants de la Qualité donnent rendez-vous aux Vauclusiens ce dimanche 16 février, à Richerenches, au cœur de l’Enclave des Papes, pour une expérience culinaire exceptionnelle à l’occasion du 2e Marché culinaire où la truffe sera à l’honneur.
Après le succès de la première édition à l’occasion des 100 ans du marché aux truffes de Richerenches, le Marché complice, organisé sous l’initiative de Sandrine et Nicolas Pailhes du restaurant l’Escapade, revient en 2025 pour une deuxième édition. Cet événement tant attendu des fins gourmets se déroulera le dimanche 16 février de 10h à 19h, au sein de la capitale historique de la truffe.
Le Marché Complice vous invite à plonger dans l’univers fascinant de la truffe et des produits du terroir. Au programme : une rencontre authentique avec des artisans passionnés qui partageront leur savoir-faire unique. Des dégustations savoureuses seront proposées tout au long de la journée, permettant aux visiteurs de découvrir et d’apprécier la richesse des saveurs locales.
Le Marché Complice du Collège Culinaire de France a pour vocation de mettre en avant le patrimoine culinaire local, en mettant sur le devant de la scène les producteurs, artisans et chefs qui contribuent à préserver et à enrichir cet héritage. Cet événement offre aux visiteurs l’opportunité de rencontrer les acteurs de la gastronomie locale, de découvrir leurs talents artisanaux, et de déguster des produits authentiques issus du terroir.
Ce marché est également une illustration de la coopération entre producteurs locaux et chefs cuisiniers. Ensemble, ils mettront en avant la superbe qualité des produits régionaux, tout en proposant des ateliers et des démonstrations culinaires pour être au plus proche des visiteurs et faire participer autant les petits que les grands.
Dimanche 16 février 2025, de 10h a 19h. Entrée libre. Marché aux truffes. Avenue de la Rabasse, Richerenches.
Pauline Conill (stagiaire)
Richerenches : le Marché complice revient pour une 2e édition au cœur de la capitale historique de la truffe
L’association carpentrassienne ‘Un par Un’ propose l’insertion de jeunes de 26 à 30 ans en entreprise par la voie de l’alternance. Leur public ? Les laissés pour compte qui, grâce à leurs mentors, s’épanouissent en entreprise comme en société. Un enjeu colossal selon Henri Lachmann, ancien PDG de Schneider Electric Monde qui a initié une chaîne de mentorat pour une insertion des jeunes efficace et pérenne. Aujourd’hui ‘Un par Un’ recherche des entreprises partenaires pour continuer à jouer collectif.
Ils sont trois à être venus à l’Echo du mardi pour expliquer ce qu’ils font et les résultats déjà obtenus. Pierrot Lauret, directeur de l’association Un par Un –jeu de mot pour signifier parrain- ; Alix Crichton, en charge des relations avec les tiers de confiance –les parrains- ; et Patrick Mentrel ancien DRH de Sonelog devenu ambassadeur de l’association auprès des entreprises. Mission ? Répondre aux besoins spécifiques des entreprises en talents d’hommes qualifiés. Du recrutement sur mesure et de l’emploi pérenne capable de faire progresser trois entités : l’entreprise, les hommes et la société. Bref, des colibris de l’insertion pour l’emploi et la société inspirés et inspirants.
Pierrot Lauret, directeur de l’association Un par un «L’association pour l’insertion des jeunes en entreprise ‘Un par un’ a été créée à l’initiative d’Henri Lachmann, ancien PDG de Schneider Electric monde, en octobre 2019, présente Pierre Lauret, directeur de l’association ‘Un par un’. En s’installant en Vaucluse lors de sa retraite, l’homme qui, tout au long de sa carrière a reçu de nombreux jeunes en alternance, s’est très vite inquiété des chiffres exorbitants de tous ces jeunes ‘un peu en perdition’ dans le département. Son crédo : ‘Tout jeune peut trouver sa place pour peu qu’il soit accompagné’. En février 2020, j’attaque ce projet en m’interrogeant : que peut-on faire pour ces jeunes des quartiers, sans diplômes et laissés pour compte ? Ma mission ? Aller à leur rencontre et vers les entreprises pour tisser du lien et trouver une solution qui favorise leur accueil, et, ensemble, entamer un travail de préparation pour leur donner une nouvelle chance de pouvoir s’insérer professionnellement.»
‘Tout jeune peut trouver sa place pour peu qu’il soit accompagné’
Henri Lachmann, président de Un par Un et ancien PDG de Schneider Electric Monde
L’objet de l’association ? «Créer un écosystème favorable, où le jeune peut s’insérer pour créer toutes les conditions à une insertion professionnelle. Nous avons volontairement ciblé des jeunes entre 16 et 26 ans, voire 30 ans, car nous accordons beaucoup d’importance à la découverte de qui ils sont, à la compréhension de leur construction personnelle, et à leur donner une nouvelle dimension. Le projet est de rencontrer le jeune, de créer un lien de confiance, de repérer l’écosystème le plus adapté à sa personnalité dans une entreprise où l’environnement lui sera favorable avec des personnes, au départ appelées parrains, d’où l’allusion au nom de l’association ‘Un par un’»
Mentorat «Le process ? Inclure dans le dispositif une personne de l’entreprise, avec une vraie sensibilité, –le parrain- qui accordera du temps et une appétence à comprendre le jeune. L’objectif est de donner au futur professionnel toutes les chances de se découvrir, et de se laisser découvrir par les autres, pour ainsi réaliser son projet professionnel. Par contre, le parrain ne sera pas le supérieur hiérarchique du jeune.»
Copyright Un par Un
Rencontre avec les partenaires sociaux «Dans un premier temps j’ai rencontré les partenaires sociaux, les jeunes, puis Alix Crichton nous a rejoints, ainsi que Patrick Mentrel, ancien directeur des ressources humaines, qui vient nous épauler sur le volet découverte des entreprises. Patrick a découvert notre entreprise lorsqu’il était en place avant de passer de l’autre côté de la barrière, détaille Pierrot Lauret.»
100 jeunes rencontrés par an, 60 accompagnés et plus d’une quarantaine en parcours d’insertion «Globalement, par an, nous entrons en contact avec entre 80 et 100 jeunes dont 60 seront accompagnés et entre 40 et 45 auront intégré un parcours d’intégration via l’alternance en CAP (Certificat d’aptitude professionnelle), en CDD, CDI (Contrat à durée indéterminée). L’objectif est d’intégrer ses jeunes en formation professionnelle. C’est la raison pour laquelle nous sommes partenaires de centres de formation, de la Chambre des métiers, de la Fédération du bâtiment et des travaux publics, du Geiq (Groupement d’employeurs d’insertion et de qualification)…
‘100 jeunes rencontrés par an avec plus de 40 en parcours d’insertion’
Pierrot Lauret, directeur de l’association d’insertion Un par Un
Une association d’intermédiation «Nous sommes repérés comme association d’intermédiation, par les structures d’accueil de jeunes, les centres sociaux –comme celui de Villemarie à Carpentras-, les associations départementales : le CDef 84 (Centre départemental enfance et famille), l’Arpe, l’Entraide Pierre Valdo, avec lesquelles nous avons tissé des liens pour favoriser les stages d’immersion, et surtout permette aux jeunes de rentrer dans une dynamique de parcours. Pour cela, nous avons créé une ‘Commission Insertion Jeunes’ mensuelle qui permet de placer, autour de la table, les personnes ressources de ces structures, ce qui nous permet de faire du suivi de parcours des jeunes, dans leur projet professionnel et dans leur rencontre avec les entreprises.»
Tisser des liens de confiance pour aller plus loin, ensemble
Alix Crichton et les ateliers d’intelligence émotionnelle Alix Crichton travaille sur le volet entreprises. Pour cela, Alix a mis en place des ateliers d’intelligence émotionnelle autour du lien entre un parrain et un jeune filleul, afin de structurer la préparation et l’accompagnement. «J’accompagne l’association sur le développement et la consolidation du réseau entreprise, relate Alix Crichton. Nous avons mis en place des ateliers mensuels pour engager les marraines et parrains des entreprises autour de l’accompagnement des jeunes. La mission ? Consolider le réseau, engager les marraines et parrains et échanger autour des problématiques des jeunes pour pouvoir y répondre et tisser un accompagnement pertinent et surtout durable pour le jeune.»
‘Les bienfaits de l’intelligence émotionnelle s’exercent au travail comme en dehors, à l’extérieur.’
Patrick Mentrel, ancien DRH en charge des relations avec les entreprises Ancien Directeur des ressources humaines d’une plateforme de logistique Sonelog (commerce de gros de matériel électrique au Pontet), Patrick Mentrel est en charge des relations avec les entreprises. «J’étais aux côtés des membres de direction, lorsque j’ai rencontré ‘Un par Un’ et nous avons tous été convaincus par la démarche, autant pour les jeunes que pour l’entreprise. Ensemble, nous avons signé une convention et accueilli un jeune pour un premier stage d’immersion de 15 jours en entreprise. Nous avons sélectionné un chef d’équipe qui possédait déjà cette fibre sociale et qui a accompagné le jeune dans plusieurs services, afin que celui-ci puisse repérer, durant ces deux semaines, le service qui pourrait l’intéresser.»
Guider et motiver «Cela a très bien fonctionné car il était hyper motivé et, de ce fait, est passé en apprentissage puis en formation interne pour, ensuite, signer, cinq mois plus tard, son contrat à durée indéterminée, devenant un salarié très efficace, opérationnel et très intégré de Sonelog où il pourra évoluer au sein de l’entreprise. ‘Un par un’ apporte un recrutement sur-mesure à l’entreprise et met en valeur le tiers de confiance : le parrain, qui se fait le porte-parole du jeune, par rapport aux autres services de l’entreprise.»
Copyright Un par Un
Intelligence émotionnelle en situation Alix Crichton met en avant l’utilisation de l’intelligence émotionnelle. Mais que signifie ce terme ? « C’est comment être intelligent avec ses émotions, explique la jeune-femme. L’intelligence est la capacité à s’adapter à des situations. C’est gérer ses émotions pour s’adapter aux situations qui se présentent. L’émotion est commune à tous les mammifères. C’est même le premier langage de l’homme, ce qui lui a permis de vivre en société, de créer du lien, pour travailler ensemble, répondre à des menaces et survivre. Ce qui interpelle ? La raison pour laquelle dès tout petit, l’on détache l’homme de ses émotions, alors que c’est ce qui fait de nous des êtres humains et non pas des machines. Se reconnecter à soi, à ses émotions permet de savoir pourquoi l’on fonctionne ou non ensemble. Cloisonner et diviser ne permet plus à une société de fonctionner. Dans ce cadre, ‘Un par un’ ajoute de l’humain et de l’intelligence dans les relations et dans l’entreprise.»
Intelligence émotionnelle, pleine conscience, lien intergénérationnel, implication… «J’abonde dans le sens d’Alix, apprécie Patrick Mentrel, à l’heure où l’on parle de risque psycho-sociaux et surtout de conflits, l’intelligence émotionnelle intervient, elle est également au centre, désormais, du recrutement. En intervenant au cœur du programme ‘Un par Un’, ce dispositif créé aussi un lien intergénérationnel, le parrain ayant souvent dans les 50 ans. Cela permet de se parler, de s’entendre, de se comprendre. Je pense que l’intelligence émotionnelle fera évoluer les politiques des ressources humaines des entreprises. Cela a aussi un impact dans les relations entre les salariés, c’est un élément clef du management. Les ateliers d’intelligence émotionnelle peuvent renforcer le partenariat entre notre association et les entreprises.»
Le désengagement salarial «Le problème qui se pose, au sein de l’entreprise, est également un très prégnant désengagement salarial, relève Alix Crichton. Le lien que le parrain va réussir à créer permet au jeune de rester actif longtemps. J’ai en tête le retour d’expérience d’un manager de l’opérateur Orange qui m’a confié ‘avoir trouvé un autre sens à sa profession depuis qu’il fait de l’accompagnement, parce qu’il est sorti de cette dimension du chiffre de l’entreprise, actuellement, très imposée.»
‘Les entreprises ont un devoir d’inclusion dans la société’
Henri Lachmann, président de Un par Un
Interview de Henri Lachmann, fondateur de ‘Un par Un’ «Je constate que la famille, l’école, l’église foutent le camp et que les entreprises ont un rôle d’inclusion des jeunes à jouer, d’autant plus qu’elles ont les moyens pédagogiques d’accueillir et de former. Les entreprises ont un devoir d’inclusion dans la société.»
L’association ‘Un par Un’ «L’association Un par Un, privilégie l’apprentissage qui doit devenir un mode de formation à part entière, alors que nous nous plaçons en parents pauvres par rapport aux pays nordiques comme l’Allemagne et la Suisse. Et puis, l’entreprise possède la capacité d’enseigner le savoir être et le savoir vivre, notamment en collectivité, ce que le reste des acteurs sociaux peinent à remplir aussi bien. Le savoir être fait partie du savoir. Chez Schneider, en France, nous avons plus de 1 000 apprentis, dont la plupart restera dans l’entreprise en tant que salarié ou placé dans notre écosystème, devenant de véritable ambassadeurs de la marque et de l’entreprise en général.» Avez-vous des problèmes de recrutement dans les entreprises ? «Oui, car elles n’ont pas encore compris qu’elles avaient la responsabilité de l’inclusion dans la société et que ce rôle doit être pris à bras le corps. Attendre tout de cellules qui dysfonctionnent, comme la famille et l’école, n’est pas la solution. Si les entreprises ont des difficultés à recruter, c’est que les jeunes sont mal formés. Ils ne peuvent posséder le savoir être que l’école ne leur donne pas.»
A quoi ressemblera l’entreprise de demain ? «Elle sera l’image de la vie en société, du travail en collectif et dans ce collectif de la diversité. C’est là toute notre richesse. Quand deux hommes sont ensemble et sont d’accord, alors il y en a un de trop. Il y a plusieurs savoirs : le savoir, le savoir être, le savoir-vivre, le savoir-faire. L’entreprise est tout à fait à même d’enseigner cela.»
Les partenaires de Un par Un Missions Locales (Avignon & Carpentras) – L’entraide Pierre Valdo – GEIQ BTP 84 –MFR – BTP84 – Lou Tricadou – CFA du Bâtiment Avignon Florentin Mouret – Association du Pôle d’activités de Fontcouverte – MNA Vaucluse – CDEF 84 – Eureka Insertion – CMAR- La Varappe – Fondation Henri Lachmann – Fondation Institut de France – Ressources – Fondation Schneider Electric – Direction départementale de l’Emploi, du Travail et des Solidarités – Fiducial – CCI Vaucluse – Le Département du Vaucluse – Face Vaucluse – Vaucluse entreprise – Politiques de la ville (Quartiers d’Eté) – Evolio PAE – Made In Marseille- Sonepar – Leroy Marlin – McCormick – Fuchs – Carrelage au Carré – Cooprovence – Carrefour – Norauto – Groupe Orange – WATTS Industries – Ibis Groupe – Dalkia – Auto-Pièces Service – Brasserie Foncouverte – Boulanger – Bien Perché – Altera Rocca…
Alix Crichton, Pierrot Lauret et Patrick Mentrel Copyright MMH
Un par Un, Association Loi de 1901 pour l’insertion des jeunes. Domiciliée au Campus Louis Giraud, 310 Chemin de l’Hermitage à Carpentras. Pierrot Lauret, directeur de l’association Un par un 06 58 78 38 70. structureunparun@gmail.com
Richerenches : le Marché complice revient pour une 2e édition au cœur de la capitale historique de la truffe
À l’occasion de la Saint-Valentin, la Compagnie des Grands Bateaux de Provence organise trois croisières les vendredi 14, samedi 15 et dimanche 16 février au départ des Allées de l’Oulle à Avignon. Si deux des trois événements sont déjà complets, il reste encore quelques places pour la soirée cabaret en croisière ce samedi 15 février.
Ce week-end, les amoureux de l’amour pourront profiter de soirées thématiques sur le Rhône. La Compagnie des Grands Bateaux de Provence organise l’incontournable croisière avec dîner des amoureux au fil de l’eau ce vendredi 14 février. L’événement, qui affiche déjà complet, permettra une ambiance intime et élégante, les participants pourront redécouvrir le charme des monuments d’Avignon et de Villeneuve-lès-Avignon.
Le samedi 15 février, place au cabaret avec la Revue Scandal qui a tourné dans les plus grands cabarets parisiens et européens. Sophia, en maîtresse de cérémonie, embarquera le public dans d’impromptues scènes théâtrales et musicales, dans un spectacle festif et pétillant. L’embarquement se fera à 19h30 aux Allées de l’Oulle pour un départ à 20h. Pour 85€ (hors boissons), les participants pourront profiter du spectacle ainsi que d’un dîner comprenant l’entrée, le plat et le dessert, ainsi qu’un cocktail spécial Saint-Valentin offert. Il reste encore quelques places à bord du bateau le Mireio (réservations en ligne ou au 04 90 85 62 25).
Le dimanche 16 février, ce sera une une croisière pour plonger dans l’histoire de Saint-Valentin qui sera proposer aux participants. Embarquement direction Roquemaure, qui deviendra la « cité aux légendes d’Amour » le temps du déjeuner. Cet événement affiche également complet.
Richerenches : le Marché complice revient pour une 2e édition au cœur de la capitale historique de la truffe
Ces derniers jours, deux maires de Vaucluse ont annoncé publiquement ne pas se représenter en 2026. Il s’agit de Cécile Helle, élue depuis 2014 et ayant effectué 2 mandats comme maire d’Avignon et Christian Gros, élu depuis 1989 et ayant effectué 6 mandats comme maire de Monteux soit 31 ans.
Pour autant, le recordman en longévité du Vaucluse n’est pas le maire de Monteux, mais son voisin d’Entraigues-sur-la-Sorgue, Guy Moureau. Élu depuis 1984 maire de sa commune, il terminera en 2026, à près de 72 ans, ses 42 années comme premier magistrat et n’a pas indiqué à ce jour s’il repartait ou pas pour son 8e mandat.
DP
Richerenches : le Marché complice revient pour une 2e édition au cœur de la capitale historique de la truffe
C’est le jeudi 6 février à Châteauneuf-du-Pape que s’est déroulée la présélection entre 1037 échantillons. « En 2025, nous avons 145 candidats, dont 9 nouveaux », précise Nathalie Protet de la Chambre d’Agriculture qui veille au bon déroulement de l’épreuve.
Environ 200 jurés vont donc juger, jauger et noter les nombreuses appellations du vignoble vauclusien : Beaumes-de-Venise, Cairanne, Châteauneuf, Côtes-du-Rhône, CDR Villages avec dénomination géographique (Gadagne, Massif d’Uchaux, Plan-de-Dieu, Puymérs, Roaix, Sablet, Séguret, Sainte-Cécile, Vaison, Valréas et Visan). Également en lice : Gigondas, Luberon, Rasteau, Vacqueyras, Ventoux, IGP Vaucluse et Méditerranée des millésimes 2023 et 2024. Des élèves en BTS Viti-Œno du Lycée Viticole d’Orange font aussi partie du jury.
Le plus ancien des jurés était là dès 1979, il s’appelle Jean-Louis Montagard et il vient de la cave coopérative Cante-Perdrix de Mazan. « Ça a changé en 40 ans, les vins sont plus structurés, plus charpentés. » Hervé Beaufils aussi est présent à l’une des 57 tables : « Par passion. J’ai voulu comprendre pourquoi certains vins avaient des médailles, comment elles étaient attribuées pour savoir si c’était fait avec méthode et rigueur. En plus, on peut parler avec les vignerons passionnés qui expliquent leur travail, leurs difficultés. Ca fait 21 ans que je participe à des jurys, à Tulette, Piolenc, Sault, Pertuis, Vinsobres. Depuis le Covid, il y en a moins, mais c’est toujours aussi passionnant. »
À la même table, un élève de 20 ans du Lycée Viticole, Tinley Kramer : « Mon père travaille dans les vignes et un pépinière de greffons, moi aussi je souhaite passer ma vie dans les vignobles. » Enfin, un œnologue, Sébastien Fraychet de Suze-la-Rousse commente et décrit les échantillons pour aider à apprécier les différentes bouteilles et leur contenu en connaissance de cause. La robe (jaune pâle, paille, ambrée pour le vin blanc – saumon, pelure d’oignon pour le rosé – rubis, grenat, violet pour le rouge), la couleur (faible, profonde, intense), les arômes (fruité, floral, boisé, épicé), le goût (onctueux, rond, acide, équilibré, fort) et les sensations (tanin astringent, ferme, fondu, alcool dominant).
Finalement, chaque juré aura mis une note, écrit un commentaire, signé la feuille d’émargement. C’est au cours du prochain Salon de l’Agriculture, Porte de Versailles à Paris, le samedi 22 février, qu’aura lieu la Finale nationale pour les vins. Sont aussi en lice les huiles d’olive, miels, confitures, charcuteries, fromages, bières, jus de fruits pour lesquels nombre de Vauclusiens sont en compétition. Ceux qui décrochent une médaille sont la preuve de cette excellence agricole qui récompense le savoir-faire des vignerons, éleveurs, maraîchers, producteurs qui valorisent le terroir de chaque région de France.
Richerenches : le Marché complice revient pour une 2e édition au cœur de la capitale historique de la truffe
Manuel Pratt, notre humoriste local aborde un thème difficile à traiter ce vendredi 14 février au Théâtre de l’Oulle.
‘Les volets clos’ aborde le thème de la prostitution. Peu de spectacles abordent ce thème, qui plus est par un homme, seul en scène. Choisir la date de la Saint-Valentin n’est pas la moindre de ses provocations ! Hormis ses spectacles « estampillés » humour qui font la joie des festivaliers du Off, Manuel Pratt excelle également dans le théâtre documentaire tels ‘Evadé d’Auschwitz’, ‘Couloir de la mort’, ‘Les Tranchées’, ‘Algérie, Contingent 56’. Ici, il ouvre les volets des bordels et nous convie avec justesse à entrer dans ces maisons dites de tolérance.
Manuel Pratt devient notre guide
À la fois client ou patronne de bordel, à la fois fille de joie ou politicien véreux, le public suit Manuel Pratt dans une maison de tolérance. Anecdotes réelles d’un quotidien que personne ne connaît derrière ces rideaux épais. On passe du rire à l’étonnement, une visite guidée qui ne tombe jamais dans l’indécence et la vulgarité. Point de voyeurisme mais le désir de connaître l’envers d’une réalité quelquefois fantasmée ou tronquée.
Richerenches : le Marché complice revient pour une 2e édition au cœur de la capitale historique de la truffe
Le Concours des Vins d’Orange récompense chaque année les meilleurs vins des Côtes du Rhône et de la Vallée du Rhône. La 73e édition a eu lieu les 7 et 8 février derniers.
« 262 médailles d’or, 213 d’argent et 27 de bronze, soit 502 en tout », a résumé le président du Concours, Michel Bernard, Salle du Docteur Philippe Dufays à Châteauneuf-du-Pape, après deux matinées de dégustation dans la Cité des Princes.
En fait, ce sont pas moins de 1 650 échantillons qui ont été collectés pendant des semaines, d’Apt à Lirac, de Vinsobres à Gadagne, par une équipe dirigée par Anne Mouralis. Puis, il a fallu leur donner un numéro pour que les jurés goûtent chaque bouteille de rouge, de blanc ou de rosé sans étiquette de provenance, mais à l’aveugle, ce qui renforce l’anonymat des vins jugés. Une nouveauté en 2025 : l’ouverture du Concours aux bouteilles d’effervescents de l’appellation Clairette de Die, un monocépage venu de chez nos voisins de la Drôme et vinifié sans levure ni sucre.
« Merci d’être là, Mesdames et Messieurs les vignerons et bravo de résister malgré la crise, de produire encore du vin malgré la déconsommation et les critiques des donneurs de leçons des hygiénistes », insiste à la tribune Anne Mouralis, la directrice du Concours des Vins.
Samedi matin, Salle Alphonse Daudet à Orange, étaient installées pas moins de 110 tables, de 4 jurés chacune, un sommelier, un vigneron, un oenologue et un amateur pour tester les vins en compétition. « Nous avons des obligations pour maintenir notre concours, être rigoureux lors des prélèvements, juger en notre âme et conscience selon des critères précis et garantir la valeur des médaille, ajoute-t-elle. Votre jugement doit être équilibré pour participer au renom d’Orange, mettre en valeur le travail des vignerons et dynamiser la vente des vins de la Vallée du Rhône. »
Enfin c’est la vice-présidente de la Région Sud, Bénédicte Martin, qui est venue encourager les dégustateurs. « Vous faites déjà beaucoup pour la filière en étant là. Avec les médailles que vous allez décerner, c’est l’excellence qui va être promue. Entre partage et plaisir, à vous de jouer votre rôle économique. »
Vient enfin le moment de passer à la dégustation avec, à ma table notamment Franck Alexandre, vigneron mais aussi président du Crédit Agricole Alpes-Provence. Lui qui a transmis à son fils Aurélien les 10 hectares de Gigondas et les 4 hectares de Côtes-du-Rhône du domaine Les Teyssonnières, précise que « le vin n’a pas encore pris le froid, il est encore fermé, il donnera sa pleine puissance dans quelques semaines. Et tous les échantillons sont logés à la même enseigne. Mais ils sont tous de bon niveau et prometteurs, y compris les Ventoux. »
Ensuite au fil des verres, les qualificatifs fusent : long en bouche, fruité, arôme de fleurs, de banane ou de bonbon, épicé, boisé, équilibré, astringent, belle acidité, élégant, gras, rond…Et après le relevé des notes et appréciations sur les 1 650 échantillons, le palmarès sera proclamé à Châteauneuf en présence, notamment du maire d’Orange, Yann Bompard. « Le Vaucluse est le jardin de la France avec son patrimoine autour des arts de la table, de la gastronomie, de la vigne et du vin ». L’équipe du traiteur La Vallergue d’Avignon sera applaudie, elle qui a conçu, élaboré et servi un menu quatre étoiles avec « Ceviche au fenouil confit, pièce de veau troussée et braisée aux arômates et cébettes, tomme d’Auvergne et cabérou au mesclu et Pavlova aux agrumes. » Ils étaient accompagnés de vins sélectionnés par la Commission Dégustation du Concours. Crémant de Die en apéritif, Côtes-du-Rhône Blanc et Tavel du Château Aqueria 2023 pour l’entrée, pour le plat, rouges de la Maison Sérina de Sainte-Cécile et du Domaine du Bois Saint-Jean de Gadagne, sur le fromage : un Château Mongin de Châteauneuf et un Vinsobraise 2023. Enfin, pour le dessert, un Beaumes du Domaine de Fontavin.
Parmi les jurés, un amateur venu de Compiègne, des suisses du Valais, région viticole de 4 800 hectares qui a 38 cépages à sa disposition pour assembler ses vins. Ils ont unanimement apprécié « cette manifique cuisine française, ses sauces subtiles, son huile d’olive, ses saveurs, ses fromages, ses desserts et ses vins. » Et ils ont tous promis de revenir l’an prochain.
Richerenches : le Marché complice revient pour une 2e édition au cœur de la capitale historique de la truffe
Après la pause tea-jazz des dimanches de janvier, place à la reprise des concerts du jeudi soir au club de jazz avignonnais et l’arrivée du nouveau directeur de l’AJMI , Antoine de la Roncière.
Le nouveau directeur de l’AJMI, Antoine de la Roncière, se propose de consolider mais aussi d’explorer de nouveaux territoires tout en mettant en lumière les artistes de notre région.Comme un signe de bienvenue, le premier concert de cette deuxième partie de saison, avec le trio de l’Avignonnaise Fiona Aït-Bounou, nous emmènera bien au-delà de notre région.
Fiona Aït-Bounou, un visage et une voix bien connus du paysage avignonnais
Les habitués de l’AJMI connaissent bien Fiona Aït-Bounou : son engagement dans la vie de l’association de l’AJMI, ses ateliers collectifs de pratique vocale, ses interventions dans les établissements scolaires d’Avignon tout au long de l’année. On l’aura compris, la pédagogie prend une grande place dans sa vie mais n’empêche pas cependant la chanteuse de mener pleinement sa carrière de musicienne.
MOAB, le nouveau projet très personnel de Fiona Aït-Bounou
Elle le dit d’emblée : « c’est la première fois que je vais présenter sur scène des compositions qui sont uniquement de moi. » Jusqu’à présent dans ses diverses formations elle faisait des reprises de swing, blues, des standards de jazz avec la harpiste Mathilde Giraud. Dans ce projet elle chante, a écrit des textes et elle va aussi jouer un peu de clavier.
Trouver sa voie(x)
Fiona Aït-Bounou ne vient ni du classique, ni du jazz. Les premières musiques qu’elle a chantées et entendues c’était plutôt de la pop et de la chanson française. « Quand j’ai commencé à improviser on m’a tout de suite dit “ah tiens ça s’entend que t’as des origines marocaines”. Et là je me suis dit “ah tiens, pour la première fois on me dit un truc qui est vrai, j’ai des origines marocaines”. Sauf que je les avais jamais assumées ni dans la vie ni dans ma musique. »
Assumer ses origines marocaines
Suite à cette révélation, elle est allée au Maroc pour la première fois de sa vie et « ça a généré beaucoup d’émotions. Moab, en fait parce que mon histoire part de là. Etant d’origine marocaine du côté de mon père. “Moab” c’est la contraction du prénom et du nom de mon père. »
Un projet à la fois très personnel et ouvert
Quelques textes en français ont été écrits par Émilie Mouret, Cédrick Bec ajoute la dimension jazz orientale avec les percussions et les rythmes d’Afrique du Nord, Franck Lamiot au clavier sait apporter sa touche personnelle. La résidence à l’AJMI a peaufiné le tout avec lNicolas Baillard au son. « Dans Moab, ce qui m’intéresse au niveau sonore, au niveau musical, c’est de rester multiple. »
On ne peut pas plaire à tout le monde mais on peut aussi plaire à beaucoup de gens
« On ne peut pas plaire à tout le monde mais on peut aussi plaire à beaucoup de gens. Si les gens sortent en ayant l’impression d’avoir fait un voyage à la fois sur des terres inconnues et en même temps sur des terres qui leurs sont chères, j’aurais gagné mon pari. »
Fiona Aït-Bounou : voix et composition Franck Lamiot : claviers et arrangements Cédrick Bec : batterie et pad Nicolas Baillard : son Émilie Mouret : textes
Jeudi 13 février. 20h30. 5 à 16€. AJMI Club. 4 Rue des Escaliers Sainte-Anne. 04 13 39 07 85.
Richerenches : le Marché complice revient pour une 2e édition au cœur de la capitale historique de la truffe
Le Cavaillonnais Mathieu Blanchard a remporté ce lundi 10 février le Yukon Artic Ultra 2025, une course de plus de 600km et près de 11 000m de dénivelé positif au Canada qu’il faut terminer en 12 jours maximum. L’athlète vauclusien a mis 7 jours et 22h.
Vous avez peut-être déjà entendu son nom. Il est très connu dans le milieu de la course à pied, particulièrement de l’ultra-trail. Mathieu Blanchard, né à Cavaillon, a remporté hier le Yukon Artic Ultra 2025, une course très redoutée, notamment à cause des conditions climatiques, avec des températures pouvant atteindre -50°C. Cette course est d’ailleurs connue pour être l’une des plus difficiles, brutales, froides et dangereuses du monde.
« Je dois avouer que la peur est bien présente, avait annoncé Mathieu Blanchard avant le grand départ. Mais c’est aussi ce qui rend cette aventure unique : un défi hors norme, une opportunité d’apprendre énormément sur moi-même, sur ma robustesse et ma capacité à survivre dans ces conditions extrêmes. » Et il l’a fait ! Après près de 8 jours de course, le Cavaillonnais a franchi la ligne d’arrivée après avoir parcouru plus de 600km, tout en en tirant une luge de 30kg. Cet exploit a été réalisé seulement quatre mois après qu’il ait remporté la Diagonale des Fous, une course de 175km avec plus de 10 000m de dénivelé positif à la Réunion.
« La douleur, la joie, la folie, la survie, l’accomplissement, le combat, la souffrance, l’euphorie, la peur, a-t-il déclaré à l’issue de la course. Ce n’est pas une victoire contre le froid ou la distance. C’est un retour à l’essentiel. À l’instinct. À ma nature sauvage. » Mathieu Blanchard est la première personne à compléter cette course totalement à pied. Il fait aujourd’hui partie des meilleurs ultra-trailers du monde. Quel sera son prochain exploit ?