16e Concours de l’Épiphanie : quels sont les meilleurs gâteaux et galettes des rois de Vaucluse ?
Ce mercredi 8 janvier, la ville d’Apt a de nouveau accueilli le Concours départemental de l’Épiphanie. Pour cette 16ᵉ édition, près de 70 apprentis et une soixantaine d’artisans et salariés ont participé.
Le Groupement des Artisans Boulangers-Pâtissiers du Vaucluse a organisé la 16ᵉ édition du Concours de l’Épiphanie. Comme le veut la tradition, galettes et gâteaux des rois sont préparés pour cette fête chrétienne qui a lieu chaque année le 6 janvier.
Cette année, près de 70 apprentis et une soixantaine d’artisans et salariés ont participé au concours qui célèbre à la fois tradition et savoir-faire artisanal. Comme chaque année, une fois le concours terminé, les produits restants sont distribués aux maisons de retraite, aux pompiers et à des associations d’aide aux plus démunis de la ville d’Apt.
Les lauréats
Pour ce concours, chaque candidat a dû élaborer deux gâteaux de 350 à 450 grammes cuits, garnis et décorés avec des fruits à l’intérieur et à l’extérieur, et/ou deux galettes au beurre de 25 à 35 cm de diamètre.
Les participants ont été répartis en trois catégories : les artisans/salariés, les apprentis CAP, et les apprentis BP/BM/MC.
Pour la Meilleure galette frangipane :
1er Prix catégorie Artisan : Jérémy Broyer de Nicoline à Coustellet
2ᵉ Prix catégorie Artisan : Nicolas Soubeyrand de La Mie Soubeyrand à Aubignan
16e Concours de l’Épiphanie : quels sont les meilleurs gâteaux et galettes des rois de Vaucluse ?
Un concert festif et original pour entrer dans ce nouvel an
Chaque année, l’Union Musicale Sarriannaise nous convie au Concert du Nouvel An. L’occasion de bien démarrer l’année en musique dans la bonne humeur.
Un orchestre d’harmonie sous la direction de Sylvie Rogier
Cet orchestre d’harmonie, sous la direction de Sylvie Rogier depuis plus de 25 ans, aime à faire entendre, pour fêter la nouvelle année, un concert festif et original qui mêle différents styles de musique : musique de film, variété, air d’opéra, musique humoristique et bien d’autres.
Des chanteurs professionnels se joignent aux 30 musiciens amateurs
Pour l’occasion, des chanteurs professionnels se joignent à cette formation orchestrale de 30 musiciens amateurs et se mettent tous au diapason pour le plus grand bonheur de leur public.
Dimanche 12 janvier. 17h. Entre libre. Salle des Fêtes Frédéric de Sarrians. Samedi 25 janvier. 20h. Salle Roger Orlando. Caumont-sur-Durance.
16e Concours de l’Épiphanie : quels sont les meilleurs gâteaux et galettes des rois de Vaucluse ?
En janvier, le club de jazz avignonnais ouvre ses portes le dimanche après-midi à l’heure du thé pour un concert en toute intimité.
Souvent des solos, des petites parenthèses douces et musicales, le dimanche après-midi de janvier est l’occasion de partager un tea-time convivial et de se retrouver à l’AJMI pour des propositions inédites !
Piano Solo de Sophie Agnel pour ce premier tea-jazz
Sophie Agnel est une pianiste dont le travail s’inscrit rigoureusement dans l’improvisation européenne, les traditions de la musique expérimentale et le piano post-Cecil Taylor. Elle est aujourd’hui une des plus grandes représentantes françaises de l’univers de l’improvisation libre. Sophie Agnel approche le piano avec une certaine désinvolture, son solo est une expérience sonore où elle tente de trouver ce son insaisissable et translucide. Son jeu unique transforme le piano en une véritable chambre de résonance.
Piano préparé
Ce solo de piano préparé nous conduit dans une aventure emplie de soubresauts et d’agitation, où l’on sent l’instinct de la pianiste à l’œuvre. Chaque passage évolue avec sa propre couleur et ses harmonies.
La presse écrit que « Sophie Agnel ne joue pas du piano »
La presse écrit que « Sophie Agnel ne joue pas du piano. Elle le transporte dans une autre dimension. Souvent debout, tournant suffisamment le dos au public pour n’être qu’avec son instrument. Elle avance dans les paysages ravinés d’une musique en perpétuelle évolution, méditative et imaginative, parfois violente. »
Un moment partagé
Un tea time partagé est proposé en amont du concert. à vos pâtisseries et spécialités de douceur ! Vous pourrez aussi profiter de thés et cafés offerts sur place. Ouvertures des portes à 16h30.
Dimanche 12 janvier 17h. 12€. AJMI Club. 4 Rue des Escaliers Sainte-Anne. 04 13 39 07 85.
16e Concours de l’Épiphanie : quels sont les meilleurs gâteaux et galettes des rois de Vaucluse ?
Il a creusé son sillon pendant près de 50 ans, André Bernard prend sa retraite, mais il continuera à se battre comme un lion pour les paysans.
On le connait, le président de la Chambre d’Agriculture de Provence-Alpes-Côte d’Azur ne compte pas rester inerte en 2025. Celui qui a racheté l’exploitation ses parents à Uchaux dans les années 70, l’a agrandie au point qu’elle est passée de 6 hectares à 150 et qu’il a diversifié l’exploitation familiale avec de la tomate industrielle, des céréales, de l’ail, de la fraise et qu’il l’a adaptée aujourd’hui aux énergies renouvelables avec du photovoltaïque dans ses champs.
Sa vie de paysan engagé a débuté chez les JA (Jeunes agriculteurs) pour en devenir président en Vaucluse en 1982, membre du Bureau national, président régional, puis à la quarantaine, il passe à la FDSEA (Fédération des Syndicats d’Exploitants Agricoles). Élu à la Chambre d’Agriculture de Vaucluse, il porte haut et fort la voix des agriculteurs, devient président de celle du Vaucluse (2013-2019) puis pendant ces 5 dernières années, président de celle de la Région Sud. Une série de mandats de rencontres qui lui ont permis lui qui au départ savait à peine lire et écrire, d’apprendre, de se former, de s’enrichir. « Je n’avais qu’un BEPC en poche, mais grâce à l’enseignement agricole, j’ai réussi à m’élever au-dessus du CAP et à échanger avec des collaborateurs, des ingénieurs. Grâce à eux, j’ai continuellement évolué, engrangé des connaissances et des compétences. »
Ses combats
Ce dont André Bernard est le plus fier au terme de ses combats : « Avoir réussi, lors de la mise en place des aides de la PAC (Politique agricole commune de la Communauté Européenne), d’en récupérer l’intégralité pour la tomate industrielle, c’était un combat de titan en 2006-2007. En 2009, cela a été d’obtenir l’exonération d’une partie des charges sociales pour les paysans qui emploient des salariés, le coût du travail a été mieux payé. Et bien sûr ‘Med’Agri‘, que j’ai créé il y a une dizaine d’années. Le salon professionnel de l’agriculture méditerranéenne au Parc des Expositions avec des débats, des conférences sur les nouveautés, les techniques de pointe.
Il est une véritable caisse de résonance du monde paysan. Le miroir de toutes ses préoccupations : climatiques et environnementales, avec la raréfaction de la ressource en eau, les épisodes de gel, de canicule. Mais aussi la recherche du bien-être animal, de la mécanisation des tâches répétitives, de la décarbonation, de l’amélioration des revenus des paysans. La mondialisation de la concurrence est faussée par des règles différentes d’un pays à l’autre, y compris au sein du Marché Commun. Il est nécessaire d’avoir une souveraineté alimentaire alors que nous produisons seulement 15% de ce que nous consommons. Il y a urgence aussi de simplifier l’avalanche de normes et de contraintes inutiles qui s’abat sur nous avec une administration tatillonne qui nous traque jour et nuit par des injonctions mailées sur notre ordinateur.
« C’est chez les paysans qu’on compte le plus grand nombre de suicides »
Autre bataille dans laquelle s’est engagé André Bernard : que l’on prenne en considération les paysans. « On nous traite de pollueurs, de prédateurs, de criminels parce qu’on consomme de l’eau, qu’on utilise des fertilisants, qu’on pollue. Mais l’eau, on la rend sous forme de fruits et de légumes. On ne reproche pas aux gens de construire toujours plus de piscines ni aux joueurs de golf de pratiquer un sport gourmand en mètres cubes. Notre agriculture bénéficie d’un nombre impressionnant de labels (bio, AOP, AOC, IGP, Label rouge), c’est la preuve qu’elle progresse, produit des vins et du maraîchage de qualité. Et à cause de cet agri-bashing, c’est chez les paysans qu’on compte le plus grand nombre de suicides. 526 par an, selon un chiffre qui date de 2016. Depuis, il a dû s’aggraver, ce qui fait presque deux par jour. »
L’eau, une de ses principales préoccupations
André Bernard a pris le taureau par les cornes pour sécuriser l’irrigation en convainquant les élus, les préfets de Vaucluse et de la Drôme, la Région Sud, les syndicats de l’eau, de la nécessité d’irriguer les cultures grâce à un prélèvement mesuré de l’eau du Rhône, le fameux projet HPR (Hauts de Provence Rhodanienne). Un plan pharaonique d’hydraulique agricole qui concerne 81 communes et 3 500 exploitations sur une superficie de 87 000 hectares. « Le 1ᵉʳ objectif est d’économiser l’eau, réussir la transition écologique et maintenir une agriculture durable sur nos territoires, explique André Bernard. C’est le plus gros chantier en 50 ans, de 800M€ environ. Bertrand Gaume, notre ancien préfet, avait parlé d’un ‘immense puzzle’, mais c’est le prix de la survie de ce territoire ».
Autre cheval de bataille d’André Bernard, toujours pour conforter et diversifier les revenus des paysans, en plus de l’œnotourisme, les énergies renouvelables. « Le photovoltaïque est une vraie richesse, une vraie valeur ajoutée, chez nous où le soleil brille plus qu’ailleurs. Elle rapporte entre 5 000 et 6 000€ par an et par hectare. Mais elle risque de profiter surtout aux gros propriétaires, donc je suggère qu’au-delà de 5 hectares, donc 25 000€, 1000€ soient alloués au paysan et le reste de l’argent soit réinvesti au bénéfice du territoire agricole et rural. Ça aiderait par exemple à l’installation des jeunes agriculteurs, dans un pays où 40% des exploitants agricoles ont plus de 55 ans et où il faut faciliter la transmission des fermes et des domaines. »
Et comme il n’est jamais à court d’idées novatrices, André Bernard a aussi installé sur ses terres d’Uchaux un ‘Fragolab’, des serres recouvertes de panneaux photovoltaïques sur 1 800 m² qui vont permettre de faire pousser plus vite des fraises de Carpentras. Elles seront précoces et ne subiront pas la concurrence de celles qui viennent d’Espagne.
La méthanisation
La méthanisation fait partie du champ des possibles pour que les finances des agriculteurs ne battent pas de l’aile. En 2023, André Bernard avait lancé à Tarascon l’opération ‘TOMMATES’ (Techniques, outils et méthanisation pour la multiperformance agricole des territoires et des systèmes). « Nous devons réfléchir à un nouveau modèle de production face aux contraintes sur le prix de la main d’œuvre et des charges sociales, sur le coût des matières premières et de l’énergie ». Lui qui préside la ‘Sonito’, qui regroupe les professionnels de la tomate industrielle, s’est aperçu que cette filière ne couvre que 10% de nos besoins en pulpe, sauces et coulis de tomates, de sorte que nous dépendons d’importateurs italiens, espagnols et chinois. Eux, précisément qui avaient englouti ‘Le Cabanon’, le fleuron connu dans la France entière, basé à Camaret, qui transformait 400 000 tonnes par an et avait même installé un pipe-line souterrain relié, à l’époque à l’usine Buitoni. « Pour que la tomate reprenne des couleurs, nous devons nous adosser à d’autres filières, riz, blé, légumineuses comme pois chiches et lentilles, développer la culture de la tomate en plein champ grâce à une agriculture régénérative et décarbonée.
Le méthane sera utilisé pour transformer les biodéchets en biogaz qui alimentera les sites agroalimentaires du territoire et le digestat, le résidu qui sort à l’issue du processus de méthanisation, riche en fertilisants, servira d’engrais. Ainsi, la boucle sera bouclée, un projet d’économie circulaire globale », précise-t-il. « On pourra même planter des herbes aromatiques, des fleurs, occuper l’espace sans tuer le sol grâce à une rotation. Sans parler des couverts végétaux qui permettent de diminuer la température de 14° quand le soleil cogne. » Un projet est en cours sur la commune de Piolenc, près de l’autoroute. L’ambition est de créer des îlots agricoles de 1000 à 1500 hectares, permettre aux exploitations de se moderniser pour être compétitives et fixer, à terme, des centaines d’emplois non délocalisables pour les futurs jeunes paysans.
Une envie de transmettre
Pour conclure, il reste optimiste et combatif. « Quand on nait pauvre, on se décarcasse. Nos grands-parents, nos parents ont su enjamber les obstacles, s’adapter aux métamorphoses de l’agriculture, investir dans des tracteurs. Nous aussi, nous avons pris en compte les attentes des ‘consom’acteurs’. Le paysan doit être considéré à sa vraie valeur, vivre de son travail dignement. Qu’on fasse tomber les barrières administratives inutiles, le monde ne nous attendra pas. Si nous ne faisons rien, le changement climatique va nous dépasser et nous avaler. Donnons aux jeunes l’envie d’avoir envie de vivre de l’agriculture qui façonne nos paysages et nous nourrit. »
« Je me bats comme un lion depuis 40 ans. »
André Bernard
André Bernard ne risque pas de disparaître du paysage agricole local, il va faire partie du ‘Collège des retraités’ à la Chambre régionale d’Agriculture, continue à l’ANIFELT (organisation des fruits et légumes transformés, pomme de terre, bigarreau, champignon, pruneau), et restera président de la Sonito et du Canal de Carpentras, qui couvre une zone irriguée de plus de 10 000 hectares. « Je serai là pour aider si nécessaire », résume-t-il dans un large sourire. Lui qui représente la 6ᵉ génération de la famille Bernard, dont le fils Sylvain a pris la suite, lui aussi engagé dans le syndicalisme agricole. Et à son tour, l’un de ses petits-fils, Adrien, 20 ans, laboure la terre de ses ancêtres. Transmission réussie, André Bernard !
16e Concours de l’Épiphanie : quels sont les meilleurs gâteaux et galettes des rois de Vaucluse ?
Les derniers chiffres publiés par l’INSEE le 7 janvier 2025, montrent que la natalité en France poursuit la baisse constatée depuis 2011. En 2024, le nombre de naissance a reculé de 2,8 % par rapport à l’an dernier. Si dans les Bouches-du-Rhône la baisse n’est que de 1%, dans le Vaucluse le recul est de 4 %. Ainsi, dans les 10 dernières années ce département a perdu un quart de ses naissances.
La tendance est générale et particulièrement marquée, la France fait de moins en moins de bébés. D’après les démographes les taux de natalité actuels sont les plus faibles depuis la fin de la deuxième guerre mondiale. Le taux de fécondité (nombre moyen d’enfants par femme) est aujourd’hui de 1,68 contre 1,79 en 2022. Avec un taux de fécondité inférieur à 2,1, seuil de renouvellement de la population, celle-ci vieillit naturellement. Pour Nicolas Cochez, chef de projets à la direction régionale de l’INSEE et auteur du dernier bilan démographique, les causes de ce recul historique sont multiples. Il y a d’abord des explications purement démographiques comme la diminution, dans la structure de la population française, du nombre de femmes en âge de procréer. Ensuite, il y a des explications plus sociologiques comme la montée des responsabilités des femmes dans la vie professionnelle, l’augmentation du nombre de femmes vivant seules ou encore la moindre confiance en l’avenir, explique ce démographe.
Une bonne ou une mauvaise nouvelle ?
Pour Catherine Scornet, maitresse de conférence à l’université d’Aix-Marseille la baisse de la natalité et celle de la population est souvent associé à « un sentiment de déclin ». Le vieillissement de la population est associé à une perte de dynamisme de l’économie précise-t-elle. Si dans un premier temps, la baisse de la natalité c’est moins de dépenses de santé, d’éducation et d’allocation, la question du financement des retraites assis sur la contribution des actifs de moins en moins nombreux, devient rapidement problématique.
A contrario pour certains observateurs dans la mouvance écologique, moins de population c’est une bonne nouvelle pour la planète. La croissance démographique est souvent pointée du doigt dans les causes du réchauffement climatique : pression plus forte sur les ressources naturelles et augmentation des émissions de CO2.
Mais tous les scientifiques ne sont pas d’accord sur le sujet. Ainsi, Hervé Le Bars , directeur d’études au laboratoire de démographie et d’histoire sociale, avance l’hypothèse que la baisse du nombre d’enfants a d’abord un impact en matière de consommation. Ainsi il relève que les ménages ayant moins d’enfants consomment d’avantage de biens et services ayant un impact sur les émissions de CO2.
Entre la nécessité économique de voir croître continuellement les populations et celle de les voir diminuer au motif de la préservation de la planète, celle de la stabilité est-elle un scénario si difficile à tenir ?
16e Concours de l’Épiphanie : quels sont les meilleurs gâteaux et galettes des rois de Vaucluse ?
Pour la 3ᵉ année consécutive, une campagne de sensibilisation a été lancée par le GRAINE Provence-Alpes-Côte d’Azur concernant la lutte contre les allergies à l’ambroisie dans les écoles et les centres de loisirs de la région, notamment en Vaucluse, dans les Hautes-Alpes, les Bouches-du-Rhône et le Var.
L’ambroisie, une plante hautement allergisante, sème ses pollens en région Provence-Alpes-Côte d’Azur qui ont des impacts majeurs sur la santé et l’environnement. Chaque année, entre 1,1 et 3,5 millions de personnes en France sont touchées par des réactions allergiques sévères. En 2020, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a estimé que ce fléau coûtait à la société entre 415 et 654 millions d’euros par an, incluant les traitements médicaux, les pertes de productivité dues aux arrêts de travail, et la perte de qualité de vie. Selon l’Agence régionale de Santé (ARS), le Vaucluse serait le département le plus touché de la région, avec 70% de sa population qui serait potentiellement exposée au pollen de l’ambroisie.
Pour lutter contre cette plante invasive, le GRAINE PACA a lancé une campagne de sensibilisation dans les écoles et centres de loisirs de la région, notamment en Vaucluse, avec le soutien financier de l’ARS. Pour cette 3ᵉ campagne, ce sont des enfants de 8 à 12 ans en milieu scolaire et extrascolaire qui sont ciblés. Les objectifs sont de former les acteurs de l’éducation et de sensibiliser les enfants pour en faire des relais d’information auprès de leurs familles.
Depuis 2022, le GRAINE PACA a réalisé 62 interventions et a sensibilisé 1 335 enfants. Pour 2024-2025, l’organisme vise 100 interventions touchant 2 110 enfants dans 69 classes et 32 centres aérés de la région. En Vaucluse, l’Université Populaire Ventoux est partenaire de cette campagne.
16e Concours de l’Épiphanie : quels sont les meilleurs gâteaux et galettes des rois de Vaucluse ?
Une nouvelle année vient de démarrer, et pour fêter ça, la Ville de Sorgues accueille un concert ce samedi 11 janvier.
L’Orchestre de chambre d’Avignon donnera un concert ce samedi 11 janvier au pôle culturel Camille Claudel de Sorgues pour célébrer le passage en 2025.
Sous la direction de Paul Collin, ce groupe de musiciens amateurs, créé en 1957, transportera le public vers les plus grands répertoires de la musique classique. De Corelli à Mozart, en passant par Vivaldi, Purcell, Rameau et Haydn, sans oublier des classiques contemporains comme Janacek, Barber, Hindemith, Britten ou Bartok.
16e Concours de l’Épiphanie : quels sont les meilleurs gâteaux et galettes des rois de Vaucluse ?
« Il y a 600 élevages de chevaux dans la région Sud, c’est dire si l’engouement pour le cheval et l’équitation est une réalité culturelle, économique et touristique » annonce d’entrée le conseiller régional Michel Bissière lors de la conférence de presse de présentation de cet évènement qui marque, chaque année, le mois de janvier à Avignon comme le Festival la ponctue systématiquement en juillet.
« En 2025, on fête le 25ème anniversaire d’Avignon Capitale européenne de la culture », enchaîne Zinèbe Haddaoui, adjointe municipale de Cécile Helle. « Et le cheval fait partie de l’image de marque, des références d’Avignon avec le meilleur de l’art équestre, les plus grands cavaliers, les plus beaux spectacles qui sont vus ici en exclusivité avant d’être programmés dans le monde entier ». D’ailleurs une sélection d’une trentaine de photographies prises par notre talentueux confrère de « La Provence », Jérôme Rey ponctueront le parcours de Cheval Passion, de l’entrée à la grande salle de Châteaublanc. Quant à Christelle Jablonski-Castanier qui représentait le département elle a insisté sur l’apport de l’équithérapie auprès des enfants porteurs de handicaps. D’ailleurs 380 élèves des classes ULIS (Unités localisées pour l’inclusion scolaire) seront accueillis au Parc des Expositions le jeudi 16 janvier. Elle a aussi annoncé que le Vaucluse continuera à se prendre aux Jeux (olympiques) avec un concours de sauts d’obstacles à poney et 140 compétiteurs.
Le directeur d’Avignon Tourisme organisateur de cette manifestation-phare, Arnaud Pignol a rappelé quelques chiffres-clés : 10 000m2 de stands couverts, 1000 chevaux, 800 éleveurs, 12 pistes ensablées, 150 exposants (selles, maréchalerie, harnachements, bottes, vans, véhicules hippomobiles, boxes, produits phytosanitaires pour le bien-être des chevaux et autres équidés) et 80 heures de spectacle en 5 jours entre les Crinières d’Or, les démonstrations, les concours, les séances de dressage, les épreuves d’équitation de travail comme le tri du bétail ou le style western. Une nouveauté aussi cette année, la monte sans bride au pas, au trot et au galop qui fera sans doute sensation.
En vedette, le Cheval Camargue dont les compétences ne sont pas uniquement limitées au tri des taureaux avec les gardians dans les manades mais qui montrera toutes ses qualités de rusticité et de résistance aux intempéries et au mistral, depuis l’Antiquité, dans le Delta du Rhône.
Du côté de l’organisation logistique Patrick Ribolla qui a succédé à Dominique Méjean et dirige désormais le pôle Evènements d’Avignon Tourisme a cité notamment les 580 boxes pour chevaux, les 2 100 tonnes de sable sur les pistes mais aussi les parkings de l’aéroport mis grâcieusement à disposition par la Chambre de Commerce de Vaucluse. Du coup les embouteillages de plusieurs kilomètres à la sortie de l’A7 pour accèder au Parc des Expositions devraient se diluer grâce à quelques 4 000 places de stationnement supplémentaires.
Enfin, ce fut au tour des Galle père (Maurice) et fils (Fabien) de parler équitation artistique. « Nous devons nous renouveler, nous réinventer pour attirer un nouveau public chaque année. Trouver d’autres idées de spectacles qui vont faire chavirer les spectateurs, les embarquer dans un moment de grâce, de poésie, de rêve. Depuis le mois de mai dernier, nous avons travaillé sur la lumière, le son, la mise en scène donc en valeur des créateurs de spectacles. Les artistes que nous invitons sont là pour séduire le public, le faire vibrer, décrocher un contrat et se produire ensuite dans les plus grands festivals de spectacles équestres ». Fabien Galle parlera des cévenols Marie Barcelo et Pierre-Antoine Chanstang qui ont travaillé au sein du légendaire « Cirque du Soleil » et qui ont tenu à témoigner : « Grâce aux Galle, nous avons gagné en visibilité et nous avons fait une tournée au Danemark, en Italie, au Maroc pour montrer notre numéro de voltige et de trapèze ». Vincent Liberator sera là aussi, pour « Pégase », son cheval en liberté, Elise Roméo viendra avec son étalon normand Cob et sa mûle Juju ainsi que le duo Jérôme Seifer & Kevin Ferreira qui présentera « Seferaira », un numéro de voltige cosaque endiablée. Enfin, c’est l’inimitable Calixte de Nigremont qui sera, comme d’habitude l’élégant et facétieux maître de cérémonie des Crinières d’Or.
16e Concours de l’Épiphanie : quels sont les meilleurs gâteaux et galettes des rois de Vaucluse ?
Une nouvelle aventure artistique commence avec Sandrine Bergot
Elle était attendue et espérée. Elle est arrivée très discrètement cet automne pour prendre la direction du Théâtre des Doms, succédant ainsi à Alain Cofino Gomez appelé à d’autres fonctions en Belgique. Nous avons pu la croiser lors du Festival Off 2024 puis apercevoir sa chevelure rousse bouclée en haut des marches nous inviter aux quelques sorties de résidence du mois de novembre et décembre 2024 programmées par son prédécesseur.
A l’abordage de « ce beau vaisseau qu’est le théâtre des Doms »
Depuis ce mois de janvier 2025, elle signe complètement la programmation et part en douceur à l’abordage de « ce beau vaisseau qu’est le théâtre des Doms », comme elle le mentionne dans son édito de septembre. Créatrice, comédienne, co-directrice du Collectif Mensuel, productrice, diffuseuse, Sandrine Bergot, la plus belge des françaises – elle est en effet née en France mais vit en Belgique depuis 1991 – coche toutes les cases pour prétendre à la direction des Doms. Quand on apprend que de plus elle a toujours côtoyé le Théâtre des Doms soit en spectatrice soit en artiste, on comprend pourquoi elle n’a pas pu ignorer cet alignement de planètes qui l’a incitée à postuler à la direction du théâtre des Doms.
Bienvenue sur la planète des possibles
Sandrine Bergot nous souhaite maintenant la bienvenue sur « la planète des possibles » dans son édito de janvier où divergence et différence peuvent dialoguer dans des territoires imaginaires aux formes hybrides. Pour cette deuxième partie de saison qui va de janvier à juin , elle nous a fait part de ses projets, de ses envies et de son impatience à remplir sa mission principale : contribuer au rayonnement d’artistes, de créations et de projets artistiques issus de la Fédération Wallonie-Bruxelles, par la promotion et la diffusion des œuvres et des artistes.
Innover dans la continuité
« Je prends un outil qui fonctionne déjà très bien donc mon programme c’est de continuer dans cette droite ligne, je ne suis pas là pour tout changer. Les incontournables demeurent : sorties de résidence tout au long de l’année, temps fort pendant le Festival, focus Jeune Public et focus Francophonie. Ma bonne connaissance du milieu culturel belge, ma proximité avec les artistes étant moi-même comédienne, mon goût du collectif vont forcément faire émerger d’autres manières de promouvoir la culture belge en Avignon. »
Améliorer le fil de la coopération
« Ma réflexion s’articule autour de l’axe ‘comment améliorer le fil de la collaboration et de la coopération avec des acteurs locaux et régionaux ?’. Je commence dès janvier avec la Ligue de l’Enseignement 84 et le Tiers Lieu La Scierie pour les Spectacles en Recommandé et en février je continue avec le Festival de danse Les Hivernales en proposant une sortie de résidence de la chorégraphe Erika Zuenelli. Il y aura d’autres collaborations à venir quand j’aurai fait connaissance avec les acteurs culturels du territoire. »
« Spectacles en recommandé », une belle opportunité
« Tous les ans, les membres du réseau de la Ligue de l’Enseignement se réunissent au niveau national, parlent des spectacles qu’ils ont aimés et ceux qui ont été appréciés par au moins trois personnes sont choisis dans une sélection appelée ‘Spectacles en recommandé’. La sélection se déplace ensuite tous les ans dans un département différent et cette année – comme un cadeau de bienvenue – c’est dans le Vaucluse. J’ai donc voulu saisir cette belle opportunité d’un premier partenariat avec des acteurs locaux et d’une programmation de spectacles Jeune Public. Il y a donc deux spectacles belges qui sont dans les ‘Recommandés’ et avec l’équipe des Doms nous avons rajouté deux spectacles. Il y aura donc du lundi 13 au vendredi 17 janvier 2025, quatre spectacles belges plus une conférence à la Scierie pour parler de la pratique singulière pour des artistes de travailler avec des enfants et adolescents en atelier. »
Les sorties de résidences
« Il y en aura huit entre janvier et mai, à peu près deux par mois. J’ai privilégié les spectacles les plus aboutis, des spectacles qui racontent des choses sur le monde dans lequel on vit. Il y aura du slam, du cirque, du théâtre d’objets, de la danse. Avec l’équipe, nous souhaitons garder le côté convivial de sorties de résidence, c’est-à-dire pouvoir parler avec les spectateurs et les acteurs tout en grignotant autour d’un verre. Pour cela nous avons lancé un appel à candidature à une association qui s’occuperait de l’intendance une à deux fois par mois. Pendant le festival, nous gardons la formule restaurant de l’année dernière qui a été très appréciée. »
Festival 2025
« La scène du jardin (ex : Garden Party) est conservée mais je souhaite lui réserver une programmation à part entière. Il y aura donc une double programmation de spectacles aboutis, une en salle, une en plein air. Il n’y aura pas forcement plus de spectacles car il y a une limite budgétaire et l’exigence de fluidité du public. Je veux plutôt proposer – entre autres aux programmateurs présents pendant le festival – des spectacles au jardin qui peuvent se jouer dans des lieux non dédiés : spectacles de rue, cirque , bref tout terrain ! Je pense que les programmateurs peuvent être séduits par l’idée de développer des propositions culturelles abouties qui vont vers les gens, sur une place de village ou dans des lieux incongrus. »
A venir
Du 13 au 17 janvier 2025 . Spectacles en Recommandé. Jeudi 23 janvier. 19h. Sortie de résidence. Léon. Marionnettes. Entrée libre sur réservation. Théâtre des Doms. 1 bis, Rue des Escaliers Saint-Anne. 04 90 14 07 99.