12 mai 2025 |

Ecrit par le 12 mai 2025

Le dernier rempart ?

Comme chaque année, nous aurions pu consacrer cet éditorial aux conséquences des incohérences de nos frontières administratives entre le Vaucluse et le bassin de vie d’Avignon. Voilà bientôt 10 ans que dans chaque édition du Vaucluse en chiffres nous mettons en avant l’impact mortifère de ce décalage sur notre avenir, près de 20 ans que nous l’écrivons dans les colonnes de l’Écho du Mardi et, pour ma part, plus de 25 ans en comptant mes années à Midi Libre.

Et pourtant rien ne se passe

L’effet de ce déphasage entre la réalité de notre quotidien et notre découpage administratif a un impact désastreux sur son développement. Tout le monde est d’accord sur le constat : emploi, pauvreté, mobilité, pollution, qualité de vie, santé, fiscalité, éducation, compétitivité économique… Et pourtant rien ne se passe… À croire presque que la vision de notre territoire ressemble à une gigantesque partie de ‘1, 2, 3 soleil’ avec pour seul horizon : le 1er qui bouge a perdu. Comment expliquer cet immobilisme ? Peut-être qu’il est finalement plus difficile qu’il n’y paraît de prendre des décisions, de préférence les bonnes. Et Désormais peu de gens semblent vouloir s’y risquer.

Une crise de vocations

Il y a toutefois bien une catégorie de décideurs qui sait ce que c’est que de prendre un engagement, ce sont nos maires et plus généralement tous nos élus locaux. Une ‘race’ malheureusement en voie d’extinction. Pensez-donc : l’État qui ne leur fait pas confiance a su pourtant les trouver lorsqu’il a fallu colmater les fuites du navire républicain tanguant sous les vagues de la contestation des gilets jaunes. On les a alors entendus, mais pas écoutés. Eux, qui restent à portée ‘d’engueulade’ alors que dans le même temps une bureaucratie déconnectée multiplie les contraintes et les réglementations hors-sol. Pas étonnant dans ces conditions que l’on assiste à une véritable crise des vocations. Plus d’un maire sur deux ne souhaite ainsi pas se représenter à la fin de son mandant en 2026. Du jamais vu depuis plus de 20 ans.

Il est urgent de redonner le pouvoir aux maires.

Dévouement vs Exaspération

“ Nous en sommes aujourd’hui à nous poser la question de savoir s’il faut jeter l’éponge ou si nous devons brûler des pneus devant une préfecture “ , nous avouaient désabusés tout récemment deux maires ruraux, l’un Vauclusien, l’autre Normand. Quelles que soient leur couleur politique, la taille de leur commune et même leur région d’exercice, force est de constater que l’implication et le dévouement ne suffisent plus à compenser leur exaspération. “ Ce n’est plus possible de mettre 10 ans pour réaliser un projet qui devrait en prendre 3 “, crient-ils en choeur.

Savoir-faire du quotidien

Devant tant de difficultés et d’obstacles on comprend mieux maintenant que, pour certains, la tentation est grande de ne rien faire. Pour les autres, ceux qui ne baissent pas encore les bras, frustration et colère sont encore tenues à distance. Pour combien de temps ? Le danger est grand, car si ces élus de proximité représentent l’un des derniers repères pour les citoyens, ils constituent surtout l’un des derniers remparts de notre société. Il devient de plus en plus urgent de redonner le pouvoir aux maires. Des maires que nous avons éloignés des pouvoirs centraux de décision en raison du non-cumul des mandats. Une fausse bonne idée qui nous a coupé de l’expérience de ceux qui ont les savoir-faire du quotidien. Il devient aujourd’hui vital, en Vaucluse comme partout ailleurs dans notre pays, que les maires (y compris ceux des grandes villes) retrouvent toute leur place au sein de notre parlement.


Le dernier rempart ?

Ils sont désormais deux à co-présider les Musicales du Luberon, festival né en 1989 : Patrick Canac et Laure Kaltenbach, qui avait initié le Forum d’Avignon en 2007 au Palais des Papes. « Ce n’est pas seulement parce que c’est une femme et qu’elle est plus jeune que nous avons fait ce choix, mais parce que nous devons pérenniser ensemble les Musicales », explique-t-il.

La co-présidente précise alors les quatre axes de développement de la manifestation : « Proposer des concerts toute l’année, pas seulement en été, mais au printemps, à l’automne et pour Noël. Être itinérant dans les villages en plus de Ménerbes, innerver ce territoire jusqu’à Bedoin, en incluant Apt, Lacoste, Les Taillades et sa carrière, Bonnieux et Gordes. Autre obligation : la qualité avec des artistes de renommée internationale au programme et enfin aller chercher de nouveaux publics, plus jeunes pour renouveler la fréquentation et la conforter. L’an dernier, 900 enfants des écoles ont assisté aux concerts, ils s’en souviendront sans doute toute leur vie et on a semé des petites graines pour l’avenir. »

Le programme pour 2025

Patrick Canac passe en revue les concerts 2025, à commencer le 6 juin par un hommage à Jessye Norman, la soprano qui avait chanté La Marseillaise dans une magnifique robe tricolore le jour de l’anniversaire du bicentenaire de la Révolution, le 14 juillet 1989 sur les Champs-Elysées, à l’issue du défilé mémorable de Jean-Paul Goude. « Elle a sublimé  Wagner, Gerschwin, des gospels, du baroque et là c’est Marie-Laure Garnier qui chantera. » Le 9 juin, carte blanche à la pianiste virtuose Celia Oneto Bendaïd pour des partitions de Chopin, Bizet, Ravel et d’une jeune compositrice, Camille Pépin, née en 1990. Le 8 juillet, il sera question des ‘Secrets du langage musical’ de Couperin, Scarlatti, Schubert, Beethoven à Wagner et Verdi avec Eric Breton.

Les 11 et 12 juillet, une transciption hors-norme des fameuses ‘Variations Goldberg’ de Bäch pour trio violoncelle (Xavier Philippe), violon (Guillaume Chilemme) et alto (Manuel Vioque-Juddé). Le 16, Place de l’Horloge à Ménerbes, hommage à Antonio Vivaldi avec ‘Soupirs vénitiens’ dirigés par Andrea Marcon qui a fait ses débuts à la Scala de Milan avant de jouer dans les plus grands festivals de la planète, Aix-en-Provence comme Salzbourg. Le 21, dans le majestueux Théâtre des Carrières des Taillades, ‘Les duos’ de Haendel avec l’Ensemble Arcangelo créé par Jonathan Cohen et l’un des contre-ténors les plus suaves de sa générations, le britannique Iestyn Davies. Autre style, novateur, le 29 juillet, le duo de pianistes André Manoukian & Jean-François Zygel, ‘Duel d’improvisateurs’, clavier à 4 mains, horizons différents, où ‘Bäch peut croiser Coltrane, le jazz ou Debussy’. Un concert qui sera capté par France TV.

Les Musicales du Luberon se poursuivent en automne avec le 12 septembre ‘Notturno’, duo piano (David Bismuth) et violon (Eva Zavaro) pour des oeuvres de Mozart, Fauré, Ravel et Debussy). Le 27 à la Fondation Blachère de Bonnieux, récital de la lauréate du Concours des Voix de Gordes, la soprano Juliette Amirault. Le 11 octobre, ‘Mosaïk’ dans le cadre de la Biennale de la Danse d’Apt « où sera bientôt ouverte une Maison de la Culture », a précisé Patrick Merle, le conseiller départemental et vice-président de la communauté de communes Pays d’Apt Luberon. Quant à Dominique Santoni, la présidente du Département, elle a été chaleureusement remerciée pour avoir reconduit le budget de toutes les subventions culturelles malgré la crise, elle a souligné que « le Vaucluse est une terre de culture, donc nous avons le devoir d’irriguer ce territoire, qui est partiellement rural en concerts et spectacles vivants. » Et pour Noël 2025, les ‘Fireworks’ de Haendel et en prime, en vrai, dans le ciel sera tiré un feu d’artifice, si, si !

©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

Les plus grands artistes se succèdent aux Musicales du Luberon

Depuis leur création, les Musicales du Luberon, d’abord initiées par le chef d’orchestre aixois Cyril Diederich dans les années 70 puis présidées depuis 1989 par Patrick Canac, ont invité les plus grands noms, Dame Felicity Lott, Philippe Jaroussky, l’Avignonnais Jean-Claude Malgoire et ses ‘Arts Florissants’, Laurence Equilbey et le Choeur Accentus, les pianistes Edna Stern, Nicolas Angelich et Cyprien Katsaris, la violoncelliste sonia Wierder-Atherton ainsi que le clarinettiste Pierre Génisson et le regretté violoniste Didier Lockwood. Et elles vont continuer encore longtemps à tisser un chemin de cultures et d’émotions.

Contacts : 04 90 72 68 53


Le dernier rempart ?

Ce jeudi 1er mai sera un jour férié pour les Français qui célébreront la fête du Travail, mais il sera aussi le jour où l’on offre du muguet à ses proches. Où trouver du muguet ? D’où vient cette tradition ? L’Echo du Mardi vous révèle tout ce qu’il faut savoir.

Chaque année le 1er mai représente l’occasion d’offrir du muguet à ses proches tel un porte-bonheur. Cette tradition remonterait à l’époque de la Renaissance, lorsque Charles IX aurait offert du muguet autour de lui en 1561 comme porte-bonheur, suite à une visite dans le Dauphiné où le chevalier Louis de Girard de Maisonforte lui en a offert un brin cueilli dans son jardin à Saint-Paul-Trois-Châteaux. Le roi a tenu à reprendre cette pratique et à la reproduire chaque année, une tendance qui s’est vite propagée dans tout le pays et qui se perpétue aujourd’hui.

Où acheter du muguet ?

Fleuristes, pépinières, jardineries vauclusiennes ou encore magasins de grande distribution vendent du muguet par brin ou en pot. Plus de 80% du muguet produit chaque année en France provient de la région de Nantes. Le reste de la production est cultivé dans la région de Bordeaux, mais aussi chez nos voisins du Var.

Il est d’ores et déjà possible de se procurer du muguet dans les différents commerces. Beaucoup réservent leur muguet à l’avance afin de ne pas se retrouver sans rien le 1er mai. Selon une étude Kantar pour FranceAgriMer et VALHOR, les Français ont dépensé 19,4M€ dans le muguet en 2024.

Cuillette et vente, ce qui est autorisé et interdit

Si la grande majorité des brins de muguets à la vente ont été cultivés, il est aussi possible de trouver du muguet sauvage en France. Le cueillir en forêt est autorisé, dans la limite du raisonnable. Chaque personne peut cueillir 10 à 15 tiges, soit ce que peut contenir la main. Pour éviter la disparition de l’espèce, il est préférable de couper la tige plutôt que de l’arracher, au risque de prélever le bulbe.

Les particuliers, eux aussi, sont autorisés à vendre du muguet, uniquement le 1er mai. Cette vente, contrairement à d’autres ventes de rue, ne nécessite pas d’autorisation particulière. Cependant, il y a quelques règles à adopter :
• Vendre uniquement du muguet sauvage cueilli dans les bois,
• Vendre en petite quantité,
• Vendre en brin sans ajouter d’autres fleurs au bouquet et sans emballage,
• Ne pas s’installer à proximité d’un fleuriste,
• Ne pas utiliser de tables, tréteaux ou chaises pouvant matérialiser le point de vente,
• Ne pas constituer un danger ou une gêne pour les piétons et les véhicules.

Le non-respect de cette réglementation peut entraîner une amende de 300€, montant forfaitaire qui peut être minoré à 250€ et majoré à 600€. Si cette amende n’est pas payée dans les 45 jours, la personne encourt une amende de 3 750€ et de 6 mois d’emprisonnement.


Le dernier rempart ?

La santé est devenue une priorité pour le gouvernement. En cause ? Un accès de plus en plus difficile aux soins, une désaffection croissante des Français pour la vaccination, une potentielle menace de la renonciation aux soins et, enfin, une démographie vieillissante face au spectre des déserts médicaux.

C’est justement pour faire le point et défendre la qualité de l’organisation de la santé que Loïc Souriau et Nadia Benayache, respectivement directeur et directrice adjointe départementaux de l’Agence régionale de santé -ARS- ont présenté les priorités ainsi que le bilan non exhaustif du ‘Ségur de la santé’ permettant d’accompagner 19 projets en Région Paca pour un coût de 621M€ et un financement de l’ARS de 369M€. Les deux responsables du secteur de la santé soulignent que le système de santé, très critiqué, fait l’objet d’une désinformation de grande ampleur qui n’a pas lieu d’être.

Le Plan régional de santé
Tout a commencé par Le Plan régional de santé de Provence-Alpes-Côte d’Azur -2023-2028-qui prend en compte les évolutions sociétales et les enjeux de logique de parcours, de la crise Covid, des impacts du changement climatique et de la tension des ressources humaines dans tous les secteurs. 

7 priorités régionales
Il en découle 7 priorités régionales ensuite exercées au niveau départemental. Il y est question de la Protection de la santé de la population ; de la Réduction des inégalités sociales et territoriales de santé ; de l’Accompagnement du vieillissement, des Conséquences de la prévalence des maladies chroniques et de la perte d’autonomie ; de l’Amélioration du parcours des personnes en situation de handicap ; de Santé mentale ; et enfin, d’Améliorer la coopération des acteurs de la santé et d’améliorer la qualité de la prise en charge.

Une vision fine de la santé en France
Et c’est pour obtenir une vision fine des besoins de la santé à l’échelle nationale, régionale puis départementale que le Ségur de l’investissement entre en scène, avec, au niveau régional l’accompagnement de 19 projets validés par le Comité régional d’investissement pour un coût de 621M€ et un financement de l’ARS de 369M€.

Comprendre le Ségur de l’investissement
En juillet 2020, le Ségur de la santé a réuni l’ensemble des acteurs – professionnels de santé, patients, institutionnels – afin d’identifier les principales pistes de modernisation et d’accélération de la transformation du système de santé français. Le Ségur de l’investissement de Provence-Alpes-Côte d’Azur bénéficie d’un budget national de 1,511 milliards d’euros d’investissement pour soutenir les établissements sanitaires et médico-sociaux. 

Une stratégie régionale des investissements
Cette stratégie régionale des investissements Ségur en Paca tient en 6 axes prioritaires : Refinancer les établissements surendettés ; Transformer l’offre hospitalière, de ville et médico-sociaux ; l’Extension des capacités de soins critiques, la Mise à niveau des services d’urgence, la Création d’unités de soins palliatifs ; Rénover, étendre ou reconstruire des établissements vétustes ; Favoriser une meilleure coopération publique-privée ; et Soutenir les territoires , en perte de professionnels de soins.

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Le Vaucluse en détail
Le Ségur de la santé, intervenu en juillet 2020, suite à la pandémie du Covid 19 communiqué aux français le 17 mars 2020, a permis un financement de grande ampleur des établissements de santé et médico-sociaux pour financer des projets d’envergure. Voici les dernières informations communiquées par l’ARS Vaucluse.

Modernisation du Centre hospitalier d’Avignon
Objectif : augmenter les capacités de réanimation, de soins continus, des urgences et de l’hémodialyse. Accroitre la qualité des conditions d’accueil des tours de médecine et de chirurgie. Projet de construction d’un bâtiment. 9M€ ont déjà été alloués et un montant de complémentaire de 58,5M€ est envisagé. Par ailleurs, le Centre hospitalier d’Avignon bénéficie de 17,2M€ pour la restructuration et l’extension des soins critiques adultes. Les travaux ont débuté en mars 2024. La modernisation du centre, dans son ensemble, consommera 81,3M€ auxquels s’ajoutent 2M€ du Conseil régional Sud Paca pour des travaux planifiés au 3e trimestre 2026.

Le Centre hospitalier d’Orange
Le Centre hospitalier d’Orange bénéficiera de 1,5M€ pour la mise à niveau des plateaux techniques et le renforcement de la gradation des soins pour des débuts de travaux 1er trimestre 2026.

La Clinique Synergya-Ventoux à Carpentras            
La Clique Synergya Ventoux recevra 600 000€ pour la rénovation et l’extension du plateau ambulatoire dont les travaux débuteront au 3e trimestre 2025.

Le Centre hospitalier spécialisé de Montfavet
Le Centre hospitalier spécialisé de Montfavet touchera 2,4M€ pour l’humanisation des unités d’hospitalisation dont les travaux débuteront 3e trimestre 2025. Également, 1M€ sera dévolu à la création d’une unité de soins intensifs psychiatriques pour des travaux au 2e trimestre 2026.

Centre hospitalier de Cavaillon
Il est prévu une restructuration et une extension de l’hôpital, création de blocs opératoires à hauteur de 15M€ du fait de la fermeture de la clinique Synergya Luberon. Il sera accompagné par l’ARS avec une dotation de 4M€.

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Au chapitre des Ehpad
Les Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) n’ont pas été oubliés. Ainsi, l’Agence Régionale de Santé finance la modernisation et la formation des personnels des Établissements pour personnes âgées dépendantes, ainsi, voici les établissements qu’elle accompagne et soutient. «Avant l’affaire Orpéa, nous étions déjà engagés sur l’inspection des Ehpad, rappelle Nadia Benayache. Ainsi tous les Ehpad -il y en a 58 en Vaucluse- ont été contrôlés dont 11 sur sites et le reste sur pièces et de manière conjointe avec le Conseil départemental. L’Ehpad Saint-André à Morières-lès-Avignon a été mis sous administration provisoire durant 6 mois, du fait de signalements. Ces contrôles seront poursuivis pour les structures du handicap, des centres de santé, dentaires et autres, le transport sanitaire, les pharmacies, les hôpitaux…»

L’Ehpad l’Oustalet à Malaucène 
L’Ehpad l’Oustalet à Malaucène a bénéficié de travaux en juin 2023 pour un montant de 1,1M€. Le Conseil départemental là aussi investi à hauteur de 500 000€.

L’Ehpad du Centre hospitalier de Cavaillon
L’Ehpad du Centre hospitalier de Cavaillon a obtenu 7,4M€ et d’1M€ du Conseil départemental de Vaucluse.

L’Ehpad Les Arcades à Sainte-Cécile-les-Vignes
Les travaux devraient débuter en décembre 2025 à hauteur de 4M€ auxquels s’ajoute 1M€ du Conseil départemental de Vaucluse. Le projet fait en totalité 15M€.

L’Ehpad André Estienne à Cadenet
L’Ehpad André Estienne à Cadenet a bénéficié de 1M€ pour des travaux à venir cette année. Il avait déjà bénéficié de 500 000€.

Assainissement financier des établissements de santé
Au titre de l’assainissement financier pour restaurer les capacités financières des établissements en situation de surendettement 743M€ ont été alloués aux établissements de Paca. 
A ce titre, également, le Centre hospitalier Henri Duffaut d’Avignon a bénéficié de 22M€. L’Hadar -Association pour l’Hospitalisation A Domicile d’Avignon et sa Région et HAD -Hospitalisation A Domicile-, SSIAD -Service de Soins Infirmiers A Domicile-et Esa -Equipe Spécialisée Alzheimer- s’est vue allouer 300 000€.

Le Centre hospitalier d’Apt a reçu 1,870M€ ; celui de Carpentras 300 000€ ; celui de Gordes 387 000€ ; celui de l’Isle sur la Sorgue 300 000€ ; le Centres hospitalier Louis Giorgi d’Orange 3,531M€ ; celui de Sault 774 000€ ; celui de Vaison la Romaine 820 000€ ; le Centre hospitalier Jules Niel de Valréas 2,727M€ ; celui de Montfavet 300 000€ ; L’Institut Sainte Catherine à Avignon 7,363M€ ; Le Centre hospitalier intercommunal de Cavaillon Lauris 1,748M€. 

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Extraits de ce qui a été dit lors de la conférence de presse
Les thèmes abordés : La prévention, l’accès aux soins et la santé mentale, priorité nationale 2025.

«Il y a une baisse de la population de médecins généralistes libéraux en ville, mais pas dans les hôpitaux publics où il y en a plus aujourd’hui que 5 ans en arrière, relate Loïc Sauriou, directeur départemental de l’ARS. Il y avait 550 libéraux il y a cinq ans, désormais ils sont 460. Une embellie devrait se faire jour d’ici 2030-2035 pour retrouver les effectifs de 2020-21. Cependant la façon d’exercer a changé et il faut désormais prévoir deux médecins pour remplacer un médecin qui part en retraite. Cependant l’Ordre des médecins vient de publier un rapport évoquant, en 2040, trop de médecins.»

Un guichet unique
«Actuellement 90% vauclusiens ont un médecin traitant, et 94% ayant une affection de longue durée -ALD- également. Depuis 2023 en France, la mortalité pour cancer a diminué, ce que ne permettrait pas un système en bout de souffle. Le Collectif Vaucluse santé attractivité, créé il y a plus d’un an, mobilise la CPAM -Caisse primaire d’assurance maladie-, la MSA -Mutualité sociale agricole-, les Conseils régional et départemental, l’Ordre des médecins, l’ARS, ensemble, nous avons mis en place un guichet unique pour communiquer, notamment auprès des médecins et favoriser le développement de l’internat dans les cabinets libéraux.» 

Séduire les médecins pour qu’ils s’installent en Vaucluse
«Pourquoi ? Parce que les médecins s’installent naturellement là où ils ont fait leurs études : Marseille, Montpellier ou Nice ou dans villes d’où ils sont natifs.  L’idée est donc de proposer à ces internes de faire leur internat en structures ou en médecine générale -pour la 4e année de médecine- et les inciter à rester en Vaucluse. 2026 devrait permettre la venue de docteurs juniors -thésés- qui auront une année à faire en zones sous-dotées en médecins, avant de s’installer en libéral. Ils exerceront par semestres. Ils sont 200 au niveau régional et nous souhaiterions en accueillir une trentaine. Ce sera un nouveau vivier à partir de novembre 2026. De la même façon, nous recrutons aussi des médecins seniors, possiblement à la retraite, qui peuvent donner un peu de leur temps pour exercer.» 

Recrutement d’assistants médicaux
«Le médecin disposerait d’une personne, un assistant médical, pouvant accueillir le patient, s’occuper des usages administratifs, de transmettre ou d’enregistrer les documents de santé, de prendre les constantes, puis à la fin de la consultation, s’occuper du paiement, afin que le médecin ne soit présent qu’au moment du diagnostic et de la prescription, ce qui optimise et libère le temps médical. Cela permet de libérer la file active qui est d’environ 1 000 à 1 500 patients, c’est-à-dire sa patientèle.»

Désaffection pour la vaccination
Loïc Sauriou tire la sonnette d’alarme concernant la vaccination «Car la rougeole sévit de plus en plus, notamment chez les enfants alors que la maladie avait été éradiquée du fait de la vaccination enfantine. Également, cet hiver, peu de gens se sont fait vacciner contre la grippe, notamment les seniors ce qui a entrainé un pic d’hospitalisation de personnes à partir de 75 ans. Cela aurait pu être évité grâce au vaccin qui est conçu pour en atténuer les effets et surtout les formes graves.»

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La santé mentale
«La santé mentale est Grande cause nationale 2025. Des études ont révélé l’impact de la crise Covid sur la santé mentale, notamment des passages aux urgences pour tentative de suicide de très jeunes-femmes, avec, heureusement, maintenant, un retour à la normale.»

La pédopsychiatrie
«Les parcours vont être revus, dans un contexte de raréfaction des psychiatres. Nous sommes très critiques au niveau des effectifs car les jeunes médecins sont peu attirés par la pédopsychiatrie et la psychiatrie, ces deux spécialités ne rencontrant pas de succès auprès des étudiants. Cependant, la prise en charge des plus jeunes patients a pu être renouvelée dans le cadre d’une Maison des adolescents, avec une prise en charge élargie qui dépasse la prise en charge de l’hôpital de Montfavet, concernant les médecins généralistes en ville et les psychologues.» A ce propos, l’ARS finance des associations venant en aide aux personnes vulnérables.

Un collectif de 1er secours en santé mentale
«Un collectif de 1er secours en santé mentale, soutenu par l’ARS, forme actuellement des personnes : citoyens, élèves, pour en reconnaître les aspects et venir en aide aux personnes fragilisées, relate Nadia Benayache. Les personnels de l’ARS et particulièrement la CPAM ont, par exemple, été formés en leur qualité de services recevant du public. L’ARS finance des formations en compétences psychosociales pour donner des outils aux citoyens et même aux enfants, afin d’interagir avec lors de situations difficiles et ainsi intervenir en gestion des émotions.»

Les personnes en situation de handicap et autisme
«Plus de 3M€ ont été alloués à des dispositifs pour les personnes en situation de handicap, détaille Nadia Benayache, notamment pour renforcer les IME -instituts médicaux éducatifs- et proposer plus de places, augmenter les places en ESAT – Établissements ou services d’aide par le travail- des dispositifs de répits, afin de soulager les aidants, financer en partie les écoles inclusives, comme pour Joly Jean à Avignon, avec sa structure pour jeunes enfants autistes. Un espace semblable sera créé en septembre 2025, en maternelle, sur la commune de Cavaillon. Ces unités, en milieu ordinaire, pour enfants, existent désormais à Avignon, Bollène et l’Isle-sur-la-Sorgue. Une plateforme verra également le jour cette année pour les 7-12 ans-. Un lieu, le CAMSP – Centre d’action médico-sociale précoce- à l’Hôpital Henri Duffaut dépiste l’autisme, plus particulièrement, chez les plus jeunes enfants, de zéro à 6 ans.» 

Psychiatrie
«Nous allons créer une unité spécialisée, fermée et sécurisée, en plus de l’UMD -Unité pour malades difficiles-, à l’Hôpital de Montfavet- de prise en charge des détenus, de la future prison d’Entraigues mais aussi prenant en charges les autres patients d’autres centres pénitentiaires du Pontet, d’Arles et de Tarascon,» reprend Loïc Souriau.

Le Plan 50 000 solutions
«Le plan 50 000 solutions est un financement structurel de nouveaux dispositifs et parcours médicaux ou sociaux-médicaux. «Il est inédit en France, souligne Nadia Benayache. Il s’agit d’un budget de 3M€ en 2024 en Vaucluse, 2025 devrait être du même niveau, et de 100M€ à l’échelle Provence-Alpes-Côte d’Azur.»


Le dernier rempart ?

SPIE, leader européen des services multi-techniques dans les domaines de l’énergie et des communications, lance sa campagne de recrutement pour l’année 2025 en France. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’entreprise cherche à recruter 190 collaborateurs dont 30 alternants.

Le groupe SPIE compte 19 000 collaborateurs sur plus de 300 sites, dont certains sont situés en Région Sud, et plus particulièrement en Vaucluse à Orange, Pertuis, Sérignan-du-Comtat, Sorgues, ou encore Védène. SPIE continue de se développer et, pour ce faire, lance une campagne de recrutement en France. En PACA, 190 postes sont à pourvoir dont 30 en alternance.

Au travers des six filiales du groupe, divers postes sont proposés comme technicien de maintenance, SSI (sécurité des systèmes d’information), monteur électricien, chef de chantier, conducteur de travaux, responsable d’études techniques, responsable d’affaires, architecte informatique, et bien d’autres.

« Rejoindre SPIE, c’est plus qu’un emploi : c’est l’opportunité de relever des défis techniques passionnants et de participer activement à un monde plus durable, déclare souligne Arnaud Tirmarche, directeur général de SPIE France. Nous recherchons des personnes engagées qui souhaitent contribuer à nos côtés aux grandes transitions de notre société. »

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Le dernier rempart ?

Quand le village de Velleron devient le théâtre des aventures de d’Artagnan à la sauce feuilleton télévisé

Clara Hédouin nous avait régalés au Festival d’Avignon en 2023 et à la Garance en 2024 avec ‘Que ma joie demeure’ de Giono, un théâtre réjouissant en plein air. Cette fois la troupe de huit acteurs investit le village vauclusien de Velleron, pour nous faire revivre, au fil des ruelles, le mythe de d’Artagnan. 

Une adaptation des trois mousquetaires d’Alexandre Dumas

Nous sommes en 1625 et dans toute l’Europe, huguenots et catholiques s’affrontent. Au même moment, un jeune homme quitte sa province : il est brave, vif, hargneux, impatient… il s’appelle d’Artagnan ! Mais avant d’arriver au rang d’Athos, Porthos et Aramis, il va faire face à de nombreuses péripéties. 

Faire dialoguer le patrimoine littéraire avec le patrimoine architectural

Dans ‘Que ma joie demeure’, nous étions dans la campagne de Mérindol et nous cheminions à travers champ pour une épopée de 7h. Ici, nous resterons dans le village de Velleron, à sillonner les ruelles, s’accouder au troquet du coin,  regarder les destriers qui ne sont autres que des scooters montés par la police à défaut de gardes du Cardinal.  « Nous fabriquons des spectacles qui ont vocation à occuper des lieux publics, des lieux de patrimoine, des lieux institutionnels, des salles et des lieux de théâtre, soit concrètement : des plateaux mais aussi des gradins, des cours, des parvis, des parkings, des jardins, des escaliers, des salons, des terrasses, des ruines. Un théâtre qui aurait le pouvoir de les faire vivre et percevoir autrement », précise le Collectif 49 701 par la voix de la metteuse en scène Clara Hédouin et de son acolyte Jade Herbulot.

Série 1. Saison 1

L’intégralité du spectacle compte plusieurs saisons, divisées en plusieurs épisodes. C’est la Saison 1 qui nous est proposée à Velleron. Celle-ci, « L’Apprentissage », est découpée en 3 épisodes :

• Épisode 1 : Où d’Artagnan, aux portes de Paris, se prend de querelle avec le plus dangereux des agents du Cardinal.
• Épisode 2 : Où d’Artagnan pénètre dans l’Hôtel de Monsieur de Tréville, le Capitaine des Mousquetaires
• Épisode 3 : Où d’Artagnan doit choisir entre les Mousquetaires du Roi, et les Gardes du Cardinal.

Mercredi 30 avril. 19h. 3 à 20€. Place Jean Jaurès. Velleron. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64.


Le dernier rempart ?

En 2015 naissait le festival musical Insane à Avignon, avant d’arriver à Apt en 2018. Cette année, la capitale du Luberon va se transformer en véritable scène techno les jeudi 29, vendredi 30 et samedi 31 mai prochains pour une édition spéciale puisqu’il s’agit du 10e anniversaire de l’événement.

Alors que l’Insane Festival, qui avait initialement lieu au mois d’août, avait été avancé au mois de mai l’année dernière en raison des Jeux Olympiques de Paris 2024, l’association AMD (Apt Musique & Développement), qui est aux commandes du festival, a décidé de réitérer une édition printanière cette année.

C’est au Domaine Pérreal, à Gargas, qu’a été présentée cette nouvelle édition qui promet d’être grandiose, mais aussi de revenir aux fondamentaux du festival, puisque ce dernier fête ses 10 ans cette année. Un anniversaire spécial qui va donner naissance à un nouvel univers. Sur le thème de la ’10e dimension’, une cinquantaine d’artistes se succéderont sur scène du jeudi 29 au samedi 31 mai prochains. 45 000 festivaliers sont attendus au cours des trois jours.

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15 000 personnes par jours

Pour ce 10e anniversaire, le festival aptésien attend 15 000 personnes par jour près du plan d’eau de la Riaille, soit environ 13 700 festivaliers venus des quatre coins de la France et du monde, 1 000 professionnels et bénévoles, et 300 invités. « Aujourd’hui, l’Insane Festival se présente comme une véritable marque nationale reconnue dans le milieu de la musique électronique, et plus précisément dans le milieu de la techno », affirme Valentin Morgado, responsable des Partenariats Institutionnels et des Relations Publiques de l’Insane Festival.

« Le Vaucluse, à travers tous ses festivals (Festival d’Avignon, les Chorégies d’Orange, l’Insane Festival, …), parle à toutes les générations. L’Insane est une façon de se tourner vers la jeunesse qui ne se sent pas toujours écoutée. »

Dominique Santoni, présidente du Département de Vaucluse

Et si la techno est l’essence-même de l’événement, les équipes ont préparé une programmation qui conviendra aussi bien aux férus de ce genre musical qu’au grand public. Il y en aura pour tous les goûts lors de ce festival qui accueille un public assez diversifié, que ce soit en termes de parité ou en termes d’âge. Même si une grande majorité des festivaliers sont assez jeunes, dont 46% ont entre 21 et 25 ans, l’Insane est ouvert à tous les âges à partir de 16 ans (ndlr : les mineurs doivent être accompagnés d’un majeur). « Le public s’est fidélisé au fil des années donc le public vieillit avec le festival et le pourcentage des personnes âgés de plus de 25 ans augmente de plus en plus chaque année », ajoute Valentin.

Un festival pour tous

La musique débutera le jeudi 29 mai à 16h pour se terminer à 4h du matin avant de repartir de plus belle le jour d’après et le suivant. En termes de vente de billets, par rapport à la même date l’année dernière, les ventes ont augmenté de +42%. Le festival se veut accessible à tous, avec des tarifs allant de 42€ à 145€. Les Aptésiens, eux, bénéficient de tarifs préférentiels à la boutique de l’Insane au 5 Place de la Cathédrale à Apt.

« Pour nos 10 ans, on a réfléchi notre programmation différemment pour revenir aux sources de l’Insane Festival, c’est-à-dire de la musique électronique », explique Thomas Gabriel, programmateur du festival. Angerfist, Bon Entendeur, Dual Damage, Feder, Hysta, Jimmy Labeeu, Leblanc, Nina Kraviz, Ofenbach, Vortek’s et bien d’autres artistes sont attendus durant ces trois jours. Comme les années précédentes, le festival accueillera deux scènes, une pour la programmation davantage techno, et l’autre pour les artistes plus grand public.

Quasiment la totalité des artistes présents a été révélée. ©Insane Festival

Des nouveautés

Comme cette 10e édition se veut exceptionnelle selon les équipes organisatrices, plusieurs nouveautés attendront les festivaliers le mois prochain. Deux nouveaux lieux de diffusion musicale prendront place près du plan d’eau d’Apt. Premièrement, le Technobus, un bus qui, tel un petit club intimiste, va se transformer en véritable temple de la techno. « C’est une vraie valeur ajoutée pour l’événement, affirme Thomas. Il y aura des artistes locaux, une programmation spéciale, certains collectifs auront même carte blanche. »

« Faisons de cette édition un moment mémorable pour la ville, le territoire et les amoureux de la musique techno. »

Véronique Arnaud-Deloy, maire d’Apt

Il y a aura également une troisième scène cette année qui permettra d’offrir davantage de contenu aux festivaliers, qui devraient trouver leur compte entre les artistes locaux, les artistes à la renommée nationale, voire internationale, ainsi que les artistes qui ont participé au concours ‘tremplin’ de l’Insane, pour qui le public a voté.

Un festival responsable et préventif

En plus de la musique, l’Insane propose différents espaces à destination de ses festivaliers autour de la sensibilisation, de l’emploi et la formation, de la prévention, ou encore de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles avec divers acteurs locaux qui seront présents sur place pour informer. Plusieurs dispositifs seront mis en place afin que les festivaliers se sentent le plus en sécurité possible, avec notamment deux psychologues qui seront d’astreinte, des maraudes, mais aussi l’application Safer qui vise à réduire les violences sexuelles et sexistes en milieux festif et qui dispose d’un système d’alerte avec géolocalisation.

Le festival étant situé au cœur du Parc naturel régional du Luberon, il est évident que l’environnement est l’une des priorités des équipes organisatrices. Comme chaque année, un pôle environnement sera installé dans le festival avec tout un système de tri des déchets. Cette 10e édition a été construite avec les institutions et les élus locaux afin de répondre au mieux aux besoins des festivaliers, mais aussi du territoire. « Une 10e édition qui s’annonce particulièrement Insane ! », conclut Dominique Santoni.

Pour accéder à la billetterie, cliquez ici.


Le dernier rempart ?

Annulée en 2024 pour raison météorologique, le marché aux fleurs fait son retour dans la capitale de la fraise. Apportant leurs meilleurs conseils, pépiniéristes, horticulteurs, agriculteurs et artisans présenteront une exposition-vente dédiée à la décoration et à l’aménagement du jardin.

Pour cette édition 2025, le marché devient désormais foire, toujours accompagné des antiquités brocantes de la société Ego, d’une buvette et de quoi se restaurer. La foire aux fleurs, dont l’accès est gratuit, regroupera des stands sur le parking des allées Jean-Jaurès dans une ambiance musicale. 

Foire aux fleurs. Dimanche 27 avril 2025 de 9h à 19h. Entrée libre. Parking des allées Jean-Jaurès à Carpentras.

A.R.C


Le dernier rempart ?

Un délicat récit musical

Entre théâtre et concert ce biopic tendrement irrévérencieux, fascinant et savamment documenté, nous plonge au cœur des questionnements de l’artiste, de ses doutes et de quelques-unes de ses plus belles pépites musicales.

Gainsbourg avant Gainsbarre

Ici, Gainsbourg n’est pas encore Gainsbarre. C’est « l’époque d’avant », celles des années 60 et du début des Yéyé. L’artiste se cherche et précise sa personnalité. C’est le cinquième album studio de Serge Gainsbourg sorti en 1963.  Il présente une approche minimaliste du jazz, avec seulement une contrebasse et une guitare électrique. On y voit naître une écriture authentique à la prosodie riche et inventive.

Un récit écrit par Jean-François Brieu  
Comédien et chanteur : Stéphane Roux
Musiciens : David Fabre (guitare), Aurélien Maurice (contrebasse)

Samedi 26 avril. 19h30. 11 à 18€. Théâtre des Vents. 63 Rue Guillaume Puy. Avignon. 06 11 28 25 42.



https://www.echodumardi.com/tag/vaucluse/page/3/   1/1