26 août 2025 |

Ecrit par le 26 août 2025

Immobilier, si le marché reste difficile, les signes de reprise émergent

Le marché immobilier connait une phase de repli, au niveau national, avec possiblement 750 000 transactions en 2024 contre 875 000 en 2023. Il y en avait eu 1,13 million en 2022, la deuxième année la plus dynamique après 2021 ‘année de surchauffe’ avec 1,2 million de transactions.

En cause ? Une franche remontée des taux de crédit bancaire intervenue en mars 2023 à 2,5% pour s’établir à 4,25% à fin juillet 2023 et l’installation d’une vraie incertitude politico-économique en France et au niveau mondial.

Dans une étude lancée par l’observatoire Interkab,
qui a interrogé un panel de 8 500 agences immobilières indépendantes sur les défis actuels et les perspectives pour 2025, 32% des professionnels notaient une réelle reprise au dernier trimestre 2024 tandis que 45% trouvaient que l’activité était en baisse ce qui faisait de 2024 une année difficile.

Les stocks des biens à la vente
semblent s’être renouvelés et stabilisés au 3e trimestre 2024 ce qui marque une certaine défiance des vendeurs face à une incertitude économicopolitique et un niveau de transaction historiquement bas.

Copyright Baromètre Marché immobilier Paca, La boîte immo

La durée de commercialisation
Dans les grandes villes –Paris, Lyon, Marseille, Strasbourg, Bordeaux, Toulouse, Nice, Lille, Nantes, Montpellier…- les délais de vente s’établissent à 126 jours en moyenne contre 134 jours, au niveau national. Le taux de ‘casse’ –de ventes qui n’aboutissent après la signature du compromis- est de 17% soit inférieur aux 21% enregistrés en début d’année 2024 ce qui augure une progression du nombre de transactions abouties et renseigne sur une meilleure qualité financière des dossiers proposés aux banques.

En nombre de compromis signés
Au classement des départements de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, en nombre de compromis signés, au 4e trimestre 2024, le Vaucluse accède à la 4e place avec 281 précontrats signés. La 1ere place sur le podium appartient au Var avec 1 201 contrats, suivi des Bouches-du-Rhône avec 933 contrats, Les Alpes-Maritimes avec 487 contrats, les Hautes-Alpes prennent la 5e place avec 63 contrats puis les Alpes-de-Haute-Provence avec 58 contrats.

Cependant les prix reculent
Les prix moyens au m2 ont reculé de 4% avec des corrections de prix selon les villes. Près de 66% des agents immobiliers s’attendent à une nouvelle baisse des prix en 2025 comprise entre 3% et au-delà des 5%.

Le Diagnostic de performance énergétique
A bouleversé le marché immobilier. Ainsi, les biens dont le DPE –F et G- est défavorable ne se vendent qu’après une baisse drastique du prix, même si celui-ci se révèle peu suffisant face à la hausse de 43% de biens à vendre, depuis début 2024. En France, 500 000 biens –dont 62% de maisons et 38% d’appartements- ne répondent plus aux exigences réglementaires depuis le 1er janvier 2025, notamment avec l’interdiction de louer le bâti classé en G. La vente de ces biens, dont le nombre de compromis signés s’amenuisait dès début 2024, s’articule en moyenne sur 150 jours.

Copyright Baromètre Marché immobilier Paca, La boîte immo

Le prix moyen au m2 pour un bien classé en F ou G
est de 2 522€ au m2 en Vaucluse, 5 525€ dans le Var, 4 679€ dans les Alpes Maritimes, 3 828€ dans les Bouches-du-Rhône, 2 904€ dans les Hautes-Alpes et 2 242€ dans les Alpes-de-Haute-Provence.

En Provence-Alpes-Côte d’Azur
L’augmentation du volume de compromis signés sur les T4 en fin d’année 2024, au niveau national et régional, enthousiasme la moitié des agents immobiliers qui y voient de très bons augures pour l’année 2025. C’est particulièrement le cas pour les villes de Nice avec +19%, Montpellier et Marseille avec +10% ainsi que Paris avec +4%.

En Vaucluse
Toutefois les agents immobiliers de Vaucluse font partie des plus optimistes, pensant que le marché sera dynamique et porteur. Les délais moyens de signature du compromis de vente au 4e trimestre 2024 est de 175 jours à Avignon. Il est de 100 pour Cannes, 102 pour Toulon, 106 pour Antibes, 108 pour Nice, 129 pour Aix-en-Provence.

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Immobilier, si le marché reste difficile, les signes de reprise émergent

Face à de fortes tensions aux urgences et à des saturations de leurs lits d’hospitalisation en médecine, le plan blanc de niveau 1 a été déclenché dans les hôpitaux de Carpentras, Avignon et Cavaillon. Pour la direction de ces établissements cette forte activité est la résultante de conjonction de plusieurs facteurs saisonniers : pic épidémique de grippe, arrivée de tous les virus hivernaux, difficultés d’accès pendant la fin d’année aux soins de la médecine de ville, fermeture de lits dans certaines cliniques…

Ces plans blancs prévoient l’ouverture de lits supplémentaires et le renfort d’équipes soignantes. Chaque jour des cellules de crise se réunissent sur chacun des sites afin d’ajuster au mieux les dispositifs mis en place au regard de l’évolution de la situation. Les visites des malades sont limités et le port du masque au sein des établissements est rendu obligatoire, ainsi que la désinfection des mains avec du gel hydroalcoolique.


Immobilier, si le marché reste difficile, les signes de reprise émergent

Les agences de service à la personne O2 ouvrent leurs portes aux chercheurs d’emploi à l’occasion d’un Job Café le jeudi 16 janvier. 3 500 postes sont à pourvoir sur tout le territoire français. Une opération à laquelle participent les agences d’Orange et d’Avignon.

Le jeudi 16 janvier prochain, les agences O2 d’Avignon et d’Orange accueilleront les Vauclusiens en recherche d’emploi à l’occasion d’un Job Café, un concept de recrutement avec une approche plus décontractée et rassurante. Les candidats découvriront les opportunités professionnelles proposées dans un cadre chaleureux, sans l’appréhension des entretiens classiques et des processus habituels. « L’humain est au cœur de notre métier, il est donc naturel qu’il se trouve également au centre de notre processus de recrutement », a indiqué Tasha Teguia, directrice Ressources Humaines pour O2.

Les agences O2 sont à la recherche d’experts ménagers, garde d’enfants et auxiliaires de vie. Des contrats à durée indéterminée et déterminée seront proposés aux candidats. Les postes proposés par O2 se veulent avantageux avec une proximité géographique, des horaires flexibles, des formations dès l’embauche, une perspective d’évolution ainsi que des équipements professionnels fournis comme les smartphones et des véhicules de fonction.

Jeudi 16 janvier. De 9h à 18h.
161 Route de Tarascon. Avignon.
21 Place Georges Clemenceau. Orange.


Immobilier, si le marché reste difficile, les signes de reprise émergent

Ce mercredi 8 janvier, la ville d’Apt a de nouveau accueilli le Concours départemental de l’Épiphanie. Pour cette 16ᵉ édition, près de 70 apprentis et une soixantaine d’artisans et salariés ont participé.

Le Groupement des Artisans Boulangers-Pâtissiers du Vaucluse a organisé la 16ᵉ édition du Concours de l’Épiphanie. Comme le veut la tradition, galettes et gâteaux des rois sont préparés pour cette fête chrétienne qui a lieu chaque année le 6 janvier.

Cette année, près de 70 apprentis et une soixantaine d’artisans et salariés ont participé au concours qui célèbre à la fois tradition et savoir-faire artisanal. Comme chaque année, une fois le concours terminé, les produits restants sont distribués aux maisons de retraite, aux pompiers et à des associations d’aide aux plus démunis de la ville d’Apt.

Les lauréats

Pour ce concours, chaque candidat a dû élaborer deux gâteaux de 350 à 450 grammes cuits, garnis et décorés avec des fruits à l’intérieur et à l’extérieur, et/ou deux galettes au beurre de 25 à 35 cm de diamètre. 

Les participants ont été répartis en trois catégories : les artisans/salariés, les apprentis CAP, et les apprentis BP/BM/MC.

Pour la Meilleure galette frangipane : 

Pour le Meilleur gâteau des rois : 

Une partie des lauréats. ©Groupement des Artisans Boulangers-Pâtissiers du Vaucluse

Immobilier, si le marché reste difficile, les signes de reprise émergent

Un concert festif et original pour entrer dans ce nouvel an

Chaque année, l’Union Musicale Sarriannaise nous convie au Concert du Nouvel An. L’occasion de bien démarrer l’année en musique dans la bonne humeur.

Un orchestre d’harmonie sous la direction de Sylvie Rogier

Cet orchestre d’harmonie, sous la direction de Sylvie Rogier depuis plus de 25 ans, aime à faire entendre, pour fêter la nouvelle année, un concert festif et original qui mêle différents styles de musique : musique de film, variété, air d’opéra, musique humoristique et bien d’autres.

Des chanteurs professionnels se joignent aux 30 musiciens amateurs

Pour l’occasion, des chanteurs professionnels se joignent à cette formation orchestrale de 30 musiciens amateurs et se mettent tous au diapason pour le plus grand bonheur de leur public.

Dimanche 12 janvier. 17h. Entre libre. Salle des Fêtes Frédéric de Sarrians.
Samedi 25 janvier. 20h. Salle Roger Orlando. Caumont-sur-Durance. 


Immobilier, si le marché reste difficile, les signes de reprise émergent

En janvier, le club de jazz avignonnais ouvre ses portes le dimanche après-midi à l’heure du thé pour un concert en toute intimité.

Souvent des solos, des petites parenthèses douces et musicales, le dimanche après-midi de janvier est l’occasion de partager un tea-time convivial et de se retrouver à l’AJMI pour des propositions inédites ! 

Piano Solo de Sophie Agnel pour ce premier tea-jazz

Sophie Agnel est une pianiste dont le travail s’inscrit rigoureusement dans l’improvisation européenne, les traditions de la musique expérimentale et le piano post-Cecil Taylor. Elle est aujourd’hui une des plus grandes représentantes françaises de l’univers de l’improvisation libre. Sophie Agnel approche le piano avec une certaine désinvolture, son solo est une expérience sonore où elle tente de trouver ce son insaisissable et translucide. Son jeu unique transforme le piano en une véritable chambre de résonance.

Piano préparé

Ce solo de piano préparé nous conduit dans une aventure emplie de soubresauts et d’agitation, où l’on sent l’instinct de la pianiste à l’œuvre. Chaque passage évolue avec sa propre couleur et ses harmonies.

La presse écrit que « Sophie Agnel ne joue pas du piano » 

La presse écrit que « Sophie Agnel ne joue pas du piano. Elle le transporte dans une autre dimension. Souvent debout, tournant suffisamment le dos au public pour n’être qu’avec son instrument. Elle avance dans les paysages ravinés d’une musique en perpétuelle évolution, méditative et imaginative, parfois violente. »

Un moment partagé

Un tea time partagé est proposé en amont du concert. à vos pâtisseries et spécialités de douceur ! Vous pourrez aussi profiter de thés et cafés offerts sur place.
Ouvertures des portes à 16h30.

Dimanche 12 janvier 17h. 12€. AJMI Club. 4 Rue des Escaliers Sainte-Anne. 04 13 39 07 85.


Immobilier, si le marché reste difficile, les signes de reprise émergent

Il a creusé son sillon pendant près de 50 ans, André Bernard prend sa retraite, mais il continuera à se battre comme un lion pour les paysans.

On le connait, le président de la Chambre d’Agriculture de Provence-Alpes-Côte d’Azur ne compte pas rester inerte en 2025. Celui qui a racheté l’exploitation ses parents à Uchaux dans les années 70, l’a agrandie au point qu’elle est passée de 6 hectares à 150 et qu’il a diversifié l’exploitation familiale avec de la tomate industrielle, des céréales, de l’ail, de la fraise et qu’il l’a adaptée aujourd’hui aux énergies renouvelables avec du photovoltaïque dans ses champs.

Sa vie de paysan engagé a débuté chez les JA (Jeunes agriculteurs) pour en devenir président en Vaucluse en 1982, membre du Bureau national, président régional, puis à la quarantaine, il passe à la FDSEA (Fédération des Syndicats d’Exploitants Agricoles). Élu à la Chambre d’Agriculture de Vaucluse, il porte haut et fort la voix des agriculteurs, devient président de celle du Vaucluse (2013-2019) puis pendant ces 5 dernières années, président de celle de la Région Sud. Une série de mandats de rencontres qui lui ont permis lui qui au départ savait à peine lire et écrire, d’apprendre, de se former, de s’enrichir. « Je n’avais qu’un BEPC en poche, mais grâce à l’enseignement agricole, j’ai réussi à m’élever au-dessus du CAP et à échanger avec des collaborateurs, des ingénieurs. Grâce à eux, j’ai continuellement évolué, engrangé des connaissances et des compétences. »

Ses combats

Ce dont André Bernard est le plus fier au terme de ses combats : « Avoir réussi, lors de la mise en place des aides de la PAC (Politique agricole commune de la Communauté Européenne), d’en récupérer l’intégralité pour la tomate industrielle, c’était un combat de titan en 2006-2007. En 2009, cela a été d’obtenir l’exonération d’une partie des charges sociales pour les paysans qui emploient des salariés, le coût du travail a été mieux payé. Et bien sûr ‘Med’Agri‘, que j’ai créé il y a une dizaine d’années. Le salon professionnel de l’agriculture méditerranéenne au Parc des Expositions avec des débats, des conférences sur les nouveautés, les techniques de pointe.

Il est une véritable caisse de résonance du monde paysan. Le miroir de toutes ses préoccupations : climatiques et environnementales, avec la raréfaction de la ressource en eau, les épisodes de gel, de canicule. Mais aussi la recherche du bien-être animal, de la mécanisation des tâches répétitives, de la décarbonation, de l’amélioration des revenus des paysans. La mondialisation de la concurrence est faussée par des règles différentes d’un pays à l’autre, y compris au sein du Marché Commun. Il est nécessaire d’avoir une souveraineté alimentaire alors que nous produisons seulement 15% de ce que nous consommons. Il y a urgence aussi de simplifier l’avalanche de normes et de contraintes inutiles qui s’abat sur nous avec une administration tatillonne qui nous traque jour et nuit par des injonctions mailées sur notre ordinateur.

« C’est chez les paysans qu’on compte le plus grand nombre de suicides »

Autre bataille dans laquelle s’est engagé André Bernard : que l’on prenne en considération les paysans. « On nous traite de pollueurs, de prédateurs, de criminels parce qu’on consomme de l’eau, qu’on utilise des fertilisants, qu’on pollue. Mais l’eau, on la rend sous forme de fruits et de légumes. On ne reproche pas aux gens de construire toujours plus de piscines ni aux joueurs de golf de pratiquer un sport gourmand en mètres cubes. Notre agriculture bénéficie d’un nombre impressionnant de labels (bio, AOP, AOC, IGP, Label rouge), c’est la preuve qu’elle progresse, produit des vins et du maraîchage de qualité. Et à cause de cet agri-bashing, c’est chez les paysans qu’on compte le plus grand nombre de suicides. 526 par an, selon un chiffre qui date de 2016. Depuis, il a dû s’aggraver, ce qui fait presque deux par jour. »

L’eau, une de ses principales préoccupations

André Bernard a pris le taureau par les cornes pour sécuriser l’irrigation en convainquant les élus, les préfets de Vaucluse et de la Drôme, la Région Sud, les syndicats de l’eau, de la nécessité d’irriguer les cultures grâce à un prélèvement mesuré de l’eau du Rhône, le fameux projet HPR (Hauts de Provence Rhodanienne). Un plan pharaonique d’hydraulique agricole qui concerne 81 communes et 3 500 exploitations sur une superficie de 87 000 hectares. « Le 1ᵉʳ objectif est d’économiser l’eau, réussir la transition écologique et maintenir une agriculture durable sur nos territoires, explique André Bernard. C’est le plus gros chantier en 50 ans, de 800M€ environ. Bertrand Gaume, notre ancien préfet, avait parlé d’un ‘immense puzzle’, mais c’est le prix de la survie de ce territoire ».

L’agriculture et les énergies renouvelables

Autre cheval de bataille d’André Bernard, toujours pour conforter et diversifier les revenus des paysans, en plus de l’œnotourisme, les énergies renouvelables. « Le photovoltaïque est une vraie richesse, une vraie valeur ajoutée, chez nous où le soleil brille plus qu’ailleurs. Elle rapporte entre 5 000 et 6 000€ par an et par hectare. Mais elle risque de profiter surtout aux gros propriétaires, donc je suggère qu’au-delà de 5 hectares, donc 25 000€, 1000€ soient alloués au paysan et le reste de l’argent soit réinvesti au bénéfice du territoire agricole et rural. Ça aiderait par exemple à l’installation des jeunes agriculteurs, dans un pays où 40% des exploitants agricoles ont plus de 55 ans et où il faut faciliter la transmission des fermes et des domaines. »

Et comme il n’est jamais à court d’idées novatrices, André Bernard a aussi installé sur ses terres d’Uchaux un ‘Fragolab’, des serres recouvertes de panneaux photovoltaïques sur 1 800 m² qui vont permettre de faire pousser plus vite des fraises de Carpentras. Elles seront précoces et ne subiront pas la concurrence de celles qui viennent d’Espagne.

La méthanisation

La méthanisation fait partie du champ des possibles pour que les finances des agriculteurs ne battent pas de l’aile. En 2023, André Bernard avait lancé à Tarascon l’opération ‘TOMMATES’ (Techniques, outils et méthanisation pour la multiperformance agricole des territoires et des systèmes). « Nous devons réfléchir à un nouveau modèle de production face aux contraintes sur le prix de la main d’œuvre et des charges sociales, sur le coût des matières premières et de l’énergie ». Lui qui préside la ‘Sonito’, qui regroupe les professionnels de la tomate industrielle, s’est aperçu que cette filière ne couvre que 10% de nos besoins en pulpe, sauces et coulis de tomates, de sorte que nous dépendons d’importateurs italiens, espagnols et chinois. Eux, précisément qui avaient englouti ‘Le Cabanon’, le fleuron connu dans la France entière, basé à Camaret, qui transformait 400 000 tonnes par an et avait même installé un pipe-line souterrain relié, à l’époque à l’usine Buitoni. « Pour que la tomate reprenne des couleurs, nous devons nous adosser à d’autres filières, riz, blé, légumineuses comme pois chiches et lentilles, développer la culture de la tomate en plein champ grâce à une agriculture régénérative et décarbonée.

Le méthane sera utilisé pour transformer les biodéchets en biogaz qui alimentera les sites agroalimentaires du territoire et le digestat, le résidu qui sort à l’issue du processus de méthanisation, riche en fertilisants, servira d’engrais. Ainsi, la boucle sera bouclée, un projet d’économie circulaire globale », précise-t-il. « On pourra même planter des herbes aromatiques, des fleurs, occuper l’espace sans tuer le sol grâce à une rotation. Sans parler des couverts végétaux qui permettent de diminuer la température de 14° quand le soleil cogne. » Un projet est en cours sur la commune de Piolenc, près de l’autoroute. L’ambition est de créer des îlots agricoles de 1000 à 1500 hectares, permettre aux exploitations de se moderniser pour être compétitives et fixer, à terme, des centaines d’emplois non délocalisables pour les futurs jeunes paysans.

Une envie de transmettre

Pour conclure, il reste optimiste et combatif. « Quand on nait pauvre, on se décarcasse. Nos grands-parents, nos parents ont su enjamber les obstacles, s’adapter aux métamorphoses de l’agriculture, investir dans des tracteurs. Nous aussi, nous avons pris en compte les attentes des ‘consom’acteurs’. Le paysan doit être considéré à sa vraie valeur, vivre de son travail dignement. Qu’on fasse tomber les barrières administratives inutiles, le monde ne nous attendra pas. Si nous ne faisons rien, le changement climatique va nous dépasser et nous avaler. Donnons aux jeunes l’envie d’avoir envie de vivre de l’agriculture qui façonne nos paysages et nous nourrit. »

« Je me bats comme un lion depuis 40 ans. »

André Bernard

André Bernard ne risque pas de disparaître du paysage agricole local, il va faire partie du ‘Collège des retraités’ à la Chambre régionale d’Agriculture, continue à l’ANIFELT (organisation des fruits et légumes transformés, pomme de terre, bigarreau, champignon, pruneau), et restera président de la Sonito et du Canal de Carpentras, qui couvre une zone irriguée de plus de 10 000 hectares. « Je serai là pour aider si nécessaire », résume-t-il dans un large sourire. Lui qui représente la 6ᵉ génération de la famille Bernard, dont le fils Sylvain a pris la suite, lui aussi engagé dans le syndicalisme agricole. Et à son tour, l’un de ses petits-fils, Adrien, 20 ans, laboure la terre de ses ancêtres. Transmission réussie, André Bernard !


Immobilier, si le marché reste difficile, les signes de reprise émergent

Les derniers chiffres publiés par l’INSEE le 7 janvier 2025, montrent que la natalité en France poursuit la baisse constatée depuis 2011. En 2024, le nombre de naissance a reculé de 2,8 % par rapport à l’an dernier. Si dans les Bouches-du-Rhône la baisse n’est que de 1%, dans le Vaucluse le recul est de 4 %. Ainsi, dans les 10 dernières années ce département a perdu un quart de ses naissances.

La tendance est générale et particulièrement marquée, la France fait de moins en moins de bébés. D’après les démographes les taux de natalité actuels sont les plus faibles depuis la fin de la deuxième guerre mondiale. Le taux de fécondité (nombre moyen d’enfants par femme) est aujourd’hui de 1,68 contre 1,79 en 2022. Avec un taux de fécondité inférieur à 2,1, seuil de renouvellement de la population, celle-ci vieillit naturellement. Pour Nicolas Cochez, chef de projets à la direction régionale de l’INSEE et auteur du dernier bilan démographique, les causes de ce recul historique sont multiples. Il y a d’abord des explications purement démographiques comme la diminution, dans la structure de la population française, du nombre de femmes en âge de procréer. Ensuite, il y a des explications plus sociologiques comme la montée des responsabilités des femmes dans la vie professionnelle, l’augmentation du nombre de femmes vivant seules ou encore la moindre confiance en l’avenir, explique ce démographe.

Une bonne ou une mauvaise nouvelle ?

Pour Catherine Scornet, maitresse de conférence à l’université d’Aix-Marseille la baisse de la natalité et celle de la population est souvent associé à « un sentiment de déclin ». Le vieillissement de la population est associé à une perte de dynamisme de l’économie précise-t-elle. Si dans un premier temps, la baisse de la natalité c’est moins de dépenses de santé, d’éducation et d’allocation, la question du financement des retraites assis sur la contribution des actifs de moins en moins nombreux, devient rapidement problématique.

A contrario pour certains observateurs dans la mouvance écologique, moins de population c’est une bonne nouvelle pour la planète. La croissance démographique est souvent pointée du doigt dans les causes du réchauffement climatique : pression plus forte sur les ressources naturelles et augmentation des émissions de CO2.

Mais tous les scientifiques ne sont pas d’accord sur le sujet. Ainsi, Hervé Le Bars , directeur d’études au laboratoire de démographie et d’histoire sociale, avance l’hypothèse que la baisse du nombre d’enfants a d’abord un impact en matière de consommation. Ainsi il relève que les ménages ayant moins d’enfants consomment d’avantage de biens et services ayant un impact sur les émissions de CO2.

Entre la nécessité économique de voir croître continuellement les populations et celle de les voir diminuer au motif de la préservation de la planète, celle de la stabilité est-elle un scénario si difficile à tenir ?


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Pour la 3ᵉ année consécutive, une campagne de sensibilisation a été lancée par le GRAINE Provence-Alpes-Côte d’Azur concernant la lutte contre les allergies à l’ambroisie dans les écoles et les centres de loisirs de la région, notamment en Vaucluse, dans les Hautes-Alpes, les Bouches-du-Rhône et le Var.

L’ambroisie, une plante hautement allergisante, sème ses pollens en région Provence-Alpes-Côte d’Azur qui ont des impacts majeurs sur la santé et l’environnement. Chaque année, entre 1,1 et 3,5 millions de personnes en France sont touchées par des réactions allergiques sévères. En 2020, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a estimé que ce fléau
coûtait à la société entre 415 et 654 millions d’euros par an, incluant les traitements médicaux, les pertes de productivité dues aux arrêts de travail, et la perte de qualité de vie. Selon l’Agence régionale de Santé (ARS), le Vaucluse serait le département le plus touché de la région, avec 70% de sa population qui serait potentiellement exposée au pollen de l’ambroisie.

Pour lutter contre cette plante invasive, le GRAINE PACA a lancé une campagne de sensibilisation dans les écoles et centres de loisirs de la région, notamment en Vaucluse, avec le soutien financier de l’ARS. Pour cette 3ᵉ campagne, ce sont des enfants de 8 à 12 ans en milieu scolaire et extrascolaire qui sont ciblés. Les objectifs sont de former les acteurs de l’éducation et de sensibiliser les enfants pour en faire des relais d’information auprès de leurs familles.

Depuis 2022, le GRAINE PACA a réalisé 62 interventions et a sensibilisé 1 335 enfants. Pour 2024-2025, l’organisme vise 100 interventions touchant 2 110 enfants dans 69 classes et 32 centres aérés de la région. En Vaucluse, l’Université Populaire Ventoux est partenaire de cette campagne.

https://www.echodumardi.com/tag/vaucluse/page/34/   1/1