3 juillet 2025 |

Ecrit par le 3 juillet 2025

Les fleurs et les papillons de Georges Speicher colonisent le Sud Luberon 

On peut les voir dans les champs, sur les murs de bâtiments publics, de maisons de village et bientôt sur des ronds-points… les créations du plasticien Georges Speicher s’incrustent petit à petit dans le paysage, du côté de Mérindol et de Lourmarin. Une idée qui donne de la joie et un peu de bonheur à ceux qui passent devant.

Georges a 60 ans, il vit de ses créations depuis l’âge de 15 ans. C’est assez rare pour le noter. Sa carrière démarre comme un vrai conte de fées. Au début des années 80, un marchand d’art américain, séduit par ses tableaux lui passe une importante commande pour sa galerie de New-York. Excusez du peu. Mais vu le nombre d’œuvres qu’il va falloir produire Georges n’a plus guère le temps de fréquenter les bancs de l’école. Tant pis pour elle mais tant mieux l’art.

Georges Speicher dans sa galerie Lourmarin

Maniant la peinture (figurative et abstraite), la sculpture et les matières comme le bois, l’acier ou le bronze, Georges Speicher se définit comme un plasticien aux facettes multiples. Total autodidacte, Georges affirme « je n’aime pas apprendre mais découvrir par moi-même » et d’ajouter « les plus grandes découvertes on les doit au hasard et je suis en définitive là où l’on ne m’attends jamais ». C’est sans doute la recette de son succès : surprendre et innover.

« De plusieurs endroits dans le monde des gens en voulait »

« Cette idée de papillon géant m’est venue pendant le premier confinement juste en observant la nature » confie-t-il. Sa compagne les a installé dans leur jardin à la vue des passants. Et les images prisent par les internautes ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux. « De plusieurs endroits dans le monde des gens en voulait ». La magie de l’internet et le début d’une saga.

Georges Speicher devant sa galerie Lourmarin ©DR

A la question pourquoi le papillon ? Georges vous répondra que c’est pour lui un symbole de liberté important. Cet insecte est en effet porteur de nombreuses significations. Pour certain c’est un signe de changement, pour d’autres un ange gardien voire un symbole d’immortalité. A chacun son interprétation…

Mais pour voir ces papillons il faut lever les yeux, apporter un peu de hauteur à son regard…

Le premier grand papillon « public » s’est posé sur les murs de l’église de Lourmarin, et le curé a même béni l’œuvre. Une consécration au propre comme au figuré. Ensuite, ce fût la mairie de Mérindol qui s’est montrée intéressée par ces lépidoptères XXL. Aujourd’hui, pas moins de 25 exemplaires de cette espèce très colorée ornent bâtiments publics et maisons du centre du village. Précisons que ces œuvres ont été offertes par l’artiste. « L’art devrait être accessible à tous » revendique Georges. Mais pour voir ces papillons il faut lever les yeux, apporter un peu de hauteur à son regard…

Bientôt quelques autres grands papillons iront butiner sur le rond-point à l’entrée de la commune de Mérindol. Visibilité garantie. Georges s’est également engagé à offrir à chaque couple qui passe devant Monsieur le maire (de Mérindol toujours) un mini papillon. Là, il ne faudra pas s’arrêter au côté éphémère de l’insecte mais plutôt y voir celui d’ange gardien… Georges Speicher ne souhaitent pas en rester là. Il caresse le rêve de créer une micro nation autour des arts et de faire d’un village un lieu qui leur soit dédié. Le message est envoyé.

Georges Speicher a également produit des fleurs géantes faites de métal et de couleurs

Aux côtés de ses insectes géants, Georges Speicher a également produit, avec l’artiste Aurouze Yola, des fleurs géantes faites de métal et de couleurs. Les 10 000 véhicules qui passent quotidiennement sur la départementale 973, à la hauteur du hameau des Borrys, peuvent les voir. « J’ai eu de nombreux messages de personnes qui me disaient que ces fleurs leur apportaient un petit moment de bonheur chaque matin en partant au travail » précise Georges. La générosité et le partage c’est ce qui caractérise sans aucun doute le plus le travail de Georges Speicher.

Georges Speicher
Galerie du Dôme
84160 Lourmarin
a.art@orange.fr
06 52 63 10 65


Les fleurs et les papillons de Georges Speicher colonisent le Sud Luberon 

La Fédération nationale de l’habillement (FNH) vient de publier son baromètre d’avril. Pour la première fois de l’année, les commerçants indépendants de l’habillement et du textile connaissent une hausse de leur chiffre d’affaires. Cependant, si Provence-Alpes-Côte d’Azur s’en tire bien dans ce secteur représentant près de 700 emplois en Vaucluse, il n’en est pas de même dans toutes les régions de France.

La Fédération Nationale de l’Habillement (FNH) vient de dévoiler les résultats de son baromètre mensuel. Cet observatoire constate une première depuis 3 mois : tous les secteurs de l’habillement connaissent une hausse. Le chiffre d’affaires des adhérents de Fédération affiche ainsi une augmentation de 3,3% par rapport à avril 2024.
Un résultat d’autant plus positif qu’en avril 2024, les chiffres étaient très négatifs avec une baisse de 8,6% par rapport à avril 2023. Et que ces derniers mois, les résultats étaient constamment négatifs (-8,1% en mars 2025, -8% en février 2025, etc.).

Tous les secteurs de l’habillement sont au vert
Autre donnée très encourageante, tous les secteurs de l’habillement connaissent une hausse. Cela n’était plus arrivé depuis le début de l’année 2025. Ainsi, la mode mixte connaît une augmentation de +7%, la mode hommes de +5% et la mode femmes de +2%.
Si 54% des adhérents de la FNH notent une augmentation de leur CA pour ce mois d’avril, ils restent cependant vigilants. En effet, malgré ce mois écoulé très engageant, les résultats globaux du premier trimestre 2025 sont négatifs, avec une baisse de 3,3% par rapport à la même période en 2024.

Variation du chiffre d’affaires

Source : FNH

… mais pas toutes les régions
Toutes les régions de France ne sont pas concernées par cette hausse (voir tableau ci-dessus). En effet, avec 10% Provence-Alpes-Côte d’Azur arrive en 2e position des régions françaises juste derrière Bourgogne-Franche-Comté (+12%). On trouve ensuite la Bretagne (+9%), la Nouvelle Aquitaine (8%), l’Île-de-France (+6%), les Pays de la Loire (+5%), les Hauts-de-France (+2%) ainsi que le Grand Est (+1%) et la Normandie (+1%). A l’inverse, le Centre Val-de-Loire (-1%), l’Occitanie (-1%), Auvergne-Rhône-Alpes (-2%), la Réunion (-3%) et surtout La Martinique (-40%) restent orienté à la baisse.

« Un essoufflement des stratégies promotionnelles de début d’année. »

Pierre Talamon, président de la FNH

« L’effet miroir quasi symétrique entre le repli du premier trimestre et la remontée d’avril illustre un essoufflement des stratégies promotionnelles de début d’année, constate Pierre Talamon, président de la FNH. Janvier s’épuise dans des soldes, février reste sans voix, incapable de susciter l’envie pour les nouvelles collections printemps-été, inadaptées à la saison, suivi péniblement par le mois de mars. C’est avril qui redonne le tempo, porté par une envie de nouveauté et une offre printanière enfin visible. Parallèlement à notre combat contre la ‘fast fashion’, il est venu le temps de rationaliser le cycle des ventes de mode et d’habillement, tant il apparaît inadéquat aux yeux du consommateur ; économiquement et écologiquement à contre-sens de ce vers quoi notre filière aspire à tendre. »

L.G.

L’habillement et le textile en Vaucluse
En France, la Fédération Nationale de l’Habillement (FNH) représente 30 300 points de vente dont 74% sont des magasins situés en centre-ville et 12% dans des centres commerciaux. Le secteur regroupe 78 800 emplois dont 84% sont des salariés en CDI (Contrat à durée indéterminée).
En Vaucluse, les commerçants indépendants de l’habillement et du textile comptent 200 entreprises totalisant 215 établissements, soit 11% des établissements du secteur de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. En nombre de salariés, cela représente 670 personnes, soit 9% des salariés du secteur de la région.


Les fleurs et les papillons de Georges Speicher colonisent le Sud Luberon 

Le groupe GSE, basé à Avignon et spécialisé dans la conception, construction, rénovation et l’aménagement de bâtiment, vient de nommer Isabelle Prioton en tant que directrice du Développement Grands Comptes.

Isabelle Prioton est la nouvelle directrice du Développement Grands Comptes du groupe avignonnais GSE. Son arrivée chez GSE marque une nouvelle étape dans l’accélération de la croissance du groupe, qui souhaite renforcer son positionnement auprès des acteurs industriels majeurs du marché.

Isabelle Prioton est une experte en développement commercial et gestion des grands comptes. Elle a évolué pendant 25 ans dans les secteurs de l’industrie et l’énergie. Elle a notamment travaillé en tant que Directrice du pôle Industrie chez Eiffage, et a dirigé des transformations digitales majeures et optimisé la gestion de grands comptes stratégiques chez Saint-Gobain et Safran. Sa capacité à fédérer des équipes autour de projets ambitieux et innovants lui a valu l’obtention du Trophée Femmes de l’Industrie en 2022.

En tant que directrice du Développement Grands Compte de GSE, Isabelle Prioton aura pour mission de renforcer les partenariats existants, d’identifier de nouvelles opportunités et de piloter la stratégie commerciale du groupe dans l’industrie vers une croissance durable. « Je suis ravie de rejoindre GSE et d’apporter mon expertise pour accompagner la croissance du groupe, déclare-t-elle. Le développement de solutions innovantes et durables est un enjeu clé pour nos clients, et je suis impatiente de contribuer à cette dynamique. »


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Présente en France depuis 2012, Uber, application de mise en contact d’utilisateurs et principalement de voitures de transport avec chauffeur (VTC), a déployé Uber Taxi en 2022. Un service qui est disponible à Avignon depuis ce mercredi 14 mai.

C’est une première en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, le service Uber Taxi débarque à Avignon dès aujourd’hui. Les Avignonnais et visiteurs de la Cité des papes peuvent désormais commander un taxi via l’application Uber, selon la disponibilité des chauffeurs à proximité.

« Nous sommes heureux de permettre aux taxis indépendants de générer des revenus supplémentaires et de renforcer le choix pour nos passagers. »

Laureline Serieys, general manager d’Uber en France

Implantée à Avignon depuis 2018, l’application Uber ne proposait jusqu’alors que des VTC aux Avignonnais. En 2024, plus de 430 000 personnes ont ouvert l’application Uber au sein de la Cité des papes, contre 363 000 en 2023. Pourtant, selon Uber, 23% des demandes de trajets n’ont pas pu être satisfaites ces 30 derniers jours. Ainsi, le service Uber Taxi viendrait répondre à ce besoin non couvert.

Un taxi en un clic

En cliquant sur l’option Uber Taxi, les passagers seront mis en relation avec le taxi le plus proche de la même manière qu’ils sont mis en relation avec les options VTC déjà disponibles sur Uber. Si ces dernières affichent un prix fixe avant même la confirmation de la course, l’option Taxi, elle, donne une estimation de prix, sous forme de fourchette, basée sur le tarif réglementaire des taxis à Avignon, en fonction du trajet.

À travers le lancement du service Taxi en régions Uber souhaite contribuer au dynamisme des territoires et proposer une mobilité accessible au plus grand nombre. En parallèle d’Avignon, l’application déploie ce service dans trois autres villes françaises : Mulhouse, Poitiers et Rouen.

©Uber

Uber déjà présent en Vaucluse via Uber Etats

Si Uber est présent en Vaucluse depuis plusieurs années via son service de transport VTC, et désormais via son option Taxi à Avignon, il est aussi présent via son service de livraison de repas et courses à domicile Uber Eats.

Les communes d’Avignon, Cavaillon, L’Isle-sur-la-Sorgue, Pertuis, Carpentras, Orange, Bollène, Apt, ou encore Vaison-la-Romaine bénéficient de ce service qui permet de se faire livrer des plats de ses restaurants locaux préférés à domicile en un rien de temps.


Les fleurs et les papillons de Georges Speicher colonisent le Sud Luberon 

Le nouveau directeur du Ballet du Grand Avignon, Martin Harriagues n’avait pas caché sa fascination pour l’Amérique lors de sa nomination et nous avait réjouis avec son premier opus ‘América’ présenté à l’automne.

Avec la deuxième oeuvre de la saison présentée ‘United Dances of America’, il récidive en nous présentant trois chorégraphes qui partagent la même ferveur pour dénoncer l’enfermement et revendiquer une indépendance artistique authentique. L’occasion de découvrir l’Amérique telle qu’on l’aime, généreuse et libératrice. 

United Dances of América : 3 chorégraphes, 3 regards, 3 pièces

• ‘This, That et The Third’, de l’afro-américaine Rena Butler, est une pièce de 8 interprètes portée par l’énergie des musiques urbaines (Chance the Rapper), une métaphore puissante de la lutte pour l’authenticité et la liberté.

• ‘Holy’, du chorégraphe Mike Tyus, est un duo créé en 2023 avec son partenaire Luca Renzi au Los Angeles Dance Project de Benjamin Millepied. Sur un poème d’Allen Ginsberg membre fondateur de la Beat Generation, et de la musique de Jean Sébastien Bach Holy est une œuvre intime et singulière invitant à une immersion profonde dans la dimension spirituelle.

• ‘Mythology’, du chorégraphe Stephen Shrphire, pièce pour 12 interprètes, met en scène la lettre-poème de Sam Melville, prisonnier politique et leader de l’insurrection d’Attica, sur une musique de Frédéric Rzewski.  

Un After après le spectacle

A l’occasion de la première du spectacle ‘United Dances of America’, la soirée va se poursuivre au Grand Foyer de l’Opéra transformé une nouvelle fois en dancefloor aux couleurs des USA. Le Dj Julien Hiebel sera aux platines pour nous faire danser sur des musiques américaines ! L’accès à cet after ‘America’ est gratuit et réservé aux détenteurs du billet du spectacle du samedi 17 mai.

Samedi 17 mai. 20h. Dimanche 18 mai. 16h. 5 à 30€. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40.


Les fleurs et les papillons de Georges Speicher colonisent le Sud Luberon 

Le Département des Bouches-du-Rhône lançait, en 2006, une expérimentation de démoustication de l’embouchure du Grand Rhône. Aujourd’hui, tous les acteurs concernés viennent d’en établir le bilan et apportent des premiers éléments de réponse à cette question en forme de dilemme : comment concilier démoustication « de confort » et respect des écosystèmes naturels ? Les réponses ne sont pas tout-à-fait celles qui étaient attendues…

Si les démoustications d’envergure du littoral méditerranéen ont démarré dans les années 60 avec le développement du tourisme, celle de la Camargue, plus récente, a été lancé sous forme d’une expérimentation à partir de septembre 2006. Initiée par le Conseil Général des Bouches-du-Rhône (aujourd’hui Conseil Départemental), cette mission a été confiée pour sa partie publique à l’EID (Entente Interdépartementale pour la Démoustication du littoral méditerranéen). L’institut de recherche pour la conservation des zones humides méditerranéennes, la Tour du Valat, a également été associée à cette expérimentation conduite sur 2 300 hectares, depuis presque 20 ans. L’objectif était clair : « assurer le contrôle de la population des moustiques afin de protéger en terme de nuisance les agglomérations des Salins-de-Girault et de Port-Saint-Louis-du-Rhône ».

L’expérimentation avait pour mission la réduction des populations de moustiques sans nuire aux équilibres naturels et perturber les zones humides

En Camargue, les mises en eaux des marais, qu’elles soient naturelles ou artificielles, sont à l’origine de la production des moustiques, en moyenne à hauteur de 25 % et jusqu’à 70 % à certaines périodes de l’année. L’expérimentation avait pour mission la réduction des populations de moustiques sans nuire aux équilibres naturels et perturber les zones humides. Pour cela l’EID, a utilisé un larvicide d’origine organique, le B.t.i (Bacillus thuringiensis israëlensis). Les traitements larvicides utilisant des insecticides de type organo-phosphorés insuffisamment sélectifs et surtout hautement toxiques sont aujourd’hui interdits.

Pour tuer les larves (le moyen le plus efficace pour endiguer la prolifération) il faut d’abord les localiser. La lutte engagée par l’EID s’est d’abord concentrée sur l’établissement d’une cartographie des gîtes potentiels de développement des larves, avant l’éventuel traitement au B.t.i (80 % en aérien et 20 % en terrestre) et au suivi environnemental.

Un bilan scientifique contrasté

Le bilan de l’expérimentation a été établi sur la période allant de 2007 à 2011. Si sur les zones traitées les baisses de population de moustiques sont réelles des incidences sur les écosystèmes sont avérées. Concernant la flore, l’utilisation du B.t.i n’a pas d’incidence sur les algues et leur prolifération. Par contre, il y aurait un risque sur un autre insecte, le chironome (mouche ressemblant à un moustique). Une baisse des effectifs a également été observée du côté des libellules. Pour les oiseaux, il a été constaté que les ressources alimentaires et la reproduction étaient affectées. Sans parler des dérangements occasionnés par les traitements qui peuvent également avoir des incidences sur les effectifs de plusieurs espèces.

Un bilan tout aussi contrasté sur le plan sociologique

Des enquêtes d’opinion réalisées auprès de populations résidentes ont montré que la gêne occasionnée par les moustiques était vécue comme forte et que les traitements utilisées étaient jugés, par une très large majorité de personnes, comme efficaces. Cependant, près de la moitié des populations interrogées se prononce pour l’arrêt des traitements et déclarent même vouloir s’y opposer, à la fois pour des raisons liées à la protection de l’environnement et les incidences pour l’homme. La conclusion est claire. Les réponses apportées par le traitement au B.t.i n’est pas la solution idéale compte tenu des incidences sur les écosystèmes et sur les hommes.

Il s’agit d’utiliser des pièges sélectifs qui attirent et capturent les moustiques grâce à l’émission de C02

Le bilan de cette expérimentation établi par les experts invite à s’orienter dans deux directions : agir sur les écosystèmes et en particulier sur une meilleure gestion de l’eau à l’origine de la prolifération des moustiques. Ainsi par exemple, en modifiant les calendriers de mise en eaux des marais (date et fréquence) ont pourrait réduire de manière sensible le développement des populations des insectes ciblés. Ensuite les experts préconisent d’effectuer des traitements mais uniquement dans les zones habitées et sans emploi de pesticides même d’origine organique. Il s’agit d’utiliser des pièges sélectifs qui attirent et capturent les moustiques grâce à l’émission de C02 . Le projet consisterait à installer un réseau de pièges autour des zones habitées. Ce dispositif offre plusieurs avantages : moindre coût, aucun impact sur les milieux naturels et contrôle de tous les insectes piqueurs, incluant le moustique tigre et les arabis.

Ces pièges, comme ceux mis au point par la société Qista à Sénas, dans les Bouches-du-Rhône, permettent également grâce à leur interconnexion d’effectuer des comptages des populations et d’établir des cartographies précises et évolutives. Les données récoltées permettraient également de faire de la prévention. D’abord destinés à de usages domestiques (particuliers ou activités commerciales) ces pièges nouvelle génération développés par Qista sont destinés à équiper l’espace public. Une solution qui utilise les nouvelles technologies loin des pesticides traditionnels dont on connaît dorénavant les effets néfastes pour les écosystèmes et l’homme.

Comment fonctionnent les pièges à moustiques ?

Les pièges qui attirent et détruisent les moustiques et autres insectes piqueurs sont apparus il y a quelques années sur le marché. Initialement destinés aux particuliers, ces pièges attirent les femelles moustiques dans un rayon allant jusqu’à 60 mètres en dégageant du CO2 comme un humain au repos.

Un olfactif à base le plus souvent d’acide lactique ou d’octénol attire la femelle lorsqu’elle arrive à proximité du piège et celle-ci se retrouve aspirée grâce à un ventilateur. Ces pièges ont l’avantage de réduire la gêne là où elle est ressentie sans affecter le fonctionnement (réseau trophique) des écosystèmes naturels.

Contrairement à la démoustication de confort qui ne cible que deux espèces de moustiques, ils sont efficaces contre tous les insectes piqueurs et notamment contre le moustique tigre et le Culex pipiens, qui fréquentent principalement les zones habitées.

Une expérimentation menée au Sambuc en Camargue de 2015 à 2018 a permis de démontrer que ces pièges étaient aussi efficaces que la démoustication au Bti pour réduire la nuisance causée par les moustiques.


Les fleurs et les papillons de Georges Speicher colonisent le Sud Luberon 

Alors que près de 30 000 emplois sont à pouvoir dans le Vaucluse, trois zones d’emploi vauclusiennes affichent les pires taux de chômage de la région. Avignon, Bollène et Carpentras constitue ainsi le podium des mauvais élèves de l’emploi en Région Sud. Toujours selon le bilan économique 2024 que vient de dévoiler l’Insee Paca, les autres zones d’emploi du département ne font guère mieux puisque 5 territoires vauclusiens apparaissent dans le top 10 des zones d’emploi ayant le plus fort taux de chômage de Provence-Alpes-Côte d’Azur.

En 2024, le taux de chômage a baissé dans tous les départements de la Région Sud. C’est dans les Hautes-Alpes et les Alpes-Maritimes (respectivement 6,2% et 6,8% au dernier trimestre 2024) que ce taux est le plus faible. A l’inverse, le Vaucluse affiche toujours le niveau régional le plus élevé avec 9,5%.

Taux de chômage par zone d’emploi fin 2024

Source : Insee-Paca

Dans le détail des territoires, trois zones d’emploi du département monopolisent le podium des mauvais élèves de l’emploi (voir tableau ci-dessous). En premier, la partie Paca du secteur d’Avignon (10,5%), devant Bollène (9,8%) et Carpentras (9,4%). Derrière ce ‘triplé’ dont on se serait bien passé Orange (9,4%) et Cavaillon (8,3%) apparaissent aussi dans le top 10. Seul Valréas se trouve dans la seconde moitié de ce classement des cancres de l’emploi.

213 000 emplois en Vaucluse
Si le nombre d’emplois a augmenté de 0,4% en Provence-Alpes-Côte d’Azur entre 2023 et 2024, il est resté stable en Vaucluse. Fin 2024, notre département totalisait 213 000 emplois sur les 2,02 millions que compte l’ensemble de la région. Cependant, sur 1 an ce chiffre a variablement évolué selon les secteurs (voir tableau ci-dessous) . Ainsi, sur cette période le secteur de la construction est celui qui a le plus souffert dans le département (-4,2%), devant celui de l’agriculture (-3,4%).

Sources : Insee, Estimations d’emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

A l’inverse, le secteur de l’industrie affiche une tendance positive (1,3% d’emplois supplémentaires en 1 an). Derrière, celui du tertiaire marchand présente aussi un bilan positif (+0,6% dont +7,5% pour l’intérim) alors le secteur du tertiaire non marchand est à l’équilibre.

L’économie régionale a ralenti en 2024
« En 2024, l’économie de Provence-Alpes-Côte d’Azur évolue dans un contexte national de ralentissement généralisé, et en suit les tendances même si elle résiste mieux, expliquent Corinne Roche et Léa Tholozan de l’Insee-Paca dans leur dernière analyse intitulée Bilan économique 2024 : un dynamisme en perte de vitesse. La croissance de l’activité économique régionale est de plus en plus faible, l’emploi suit la même trajectoire, les dépôts de bilan d’entreprises continuent d’augmenter et l’encours de crédits bancaires baisse pour la première fois depuis quinze ans. Toutefois, les créations d’entreprises sont reparties à la hausse, le taux de chômage est au plus bas et les bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active (RSA) sont moins nombreux. Au niveau sectoriel, le bilan est contrasté. L’industrie poursuit sa progression et retrouve son niveau d’emploi d’il y a vingt ans. Le secteur tertiaire est porté par le tourisme qui continue de bénéficier d’une fréquentation en hausse, à rebours de la tendance nationale. À l’inverse, la construction traverse une crise persistante. Le marché du logement neuf souffre, les permis de construire et les mises en chantier sont au plus bas, mais des signes d’amélioration apparaissent en fin d’année. Dans l’agriculture, des conditions météorologiques défavorables ont affecté la production et les prix, notamment des fruits et légumes d’été. »

L.G.

RSA : Coup de frein du nombre d’allocataires en Vaucluse
Sur un an, le nombre de foyers allocataires du Revenu de solidarité active (RSA) recule à nouveau, mais moins fortement que lors des quatre années précédentes (-3% entre décembre 2023 et décembre 2024). À l’inverse, il repart à la hausse en France métropolitaine (+1%).
Fin décembre 2024, 137 000 foyers sont ainsi allocataires du RSA en Provence-Alpes-Côte d’Azur. En tenant compte des conjoints, enfants et autres personnes à charge au sein de ces foyers, ce sont 275 600 personnes qui bénéficient du RSA.
Le repli s’observe dans presque tous les départements de la région, plus particulièrement en Vaucluse (-14%), dans les Hautes-Alpes (-7%) et dans les Alpes-Maritimes (-6%). La baisse est proche de la moyenne régionale dans le Var. Les effectifs sont en revanche quasi stables dans les Alpes-de-Haute-Provence et les Bouches-du-Rhône.
De son côté, le nombre de foyers allocataires de la Prime d’activité (PA) repart très légèrement à la hausse (+0,1%, après -1,5% en 2023) et atteint 379 200 foyers en fin d’année 2024, soit 718 600 personnes couvertes par le dispositif. En dehors d’une baisse en 2023, le nombre d’allocataires de cette prime destinée aux travailleurs aux ressources modestes n’a cessé d’augmenter ces dernières années. En France métropolitaine, la hausse est nettement plus marquée (+1,8% fin 2024, après -2,3% en 2023).
Dans les départements du Var et de Vaucluse, le nombre de foyers allocataires de la prime d’activité augmente sur un an (respectivement de 2,3% et 1,5%). La hausse est faible dans les Bouches-du-Rhône (+0,2%) et les effectifs sont stables dans les Hautes-Alpes. En revanche, le nombre de foyers allocataires recule dans les Alpes-Maritimes (-3%) et les Alpes-de-Haute-Provence (-1,7%).


Les fleurs et les papillons de Georges Speicher colonisent le Sud Luberon 

Le café-librairie Youpi reçoit le Collectif Réfugiés Vaucluse ce jeudi 15 mai.

Depuis dix ans, le Collectif Réfugiés du Vaucluse accompagne bénévolement les demandeurs d’asile, les réfugiés et leurs familles dans les démarches de la vie courante, en proposant diverses activités. Sur Avignon, l’association propose des cours de français, une aide administrative,  des sorties culturelles — Opéra, Cinéchange à Utopia — ou sportives. 

Sur Carpentras, l’association est présente à la Maison du Citoyen. Elle organise des sorties, anime des cours sociolinguistiques, des stages et un atelier de couture. 

La valise de l’immigration

C’est dans le cadre de l’atelier couture que la valise de l’immigration a été réalisée. Valise qui sera exposée à Youpi ce 15 mai prochain où, dans un contexte de racisme grandissant, à partir de témoignages et d’expériences partagées, l’association propose de débattre sur la situation des personnes qui ont dû, pour différentes raisons, quitter leur pays.

Youpi, un tiers-lieu ouvert à tous

Youpi, c’est un café-librairie, mais aussi une cantine et une épicerie.On peut profiter du salon de thé toute la journée, de la cuisine végétarienne de saison le midi, le tout fait maison avec de bons produits à déguster dedans ou en terrasse. Et il se passe toujours quelque chose à Youpi : des débats, des rencontres littéraires, des ateliers créatifs…

Soyez curieux, venez nombreux.

Jeudi 15 mai. 19h30. Entrée libre. Café-librairie Youpi. 26 avenue Saint Ruf. Avignon. 04 90 82 07 49. 


Les fleurs et les papillons de Georges Speicher colonisent le Sud Luberon 

Rénovation énergétique dans les collèges, ouverture de la route vers le sommet du Mont Ventoux, ou encore travaux de chaussée à Coustellet. Quels travaux et interventions sont prévus par le Département de Vaucluse au mois de mai ?

Jusqu’en 2028, le Département de Vaucluse compte rénover les chaufferies qui ont plus de 20 ans dans 19 collèges pour de meilleures performances énergétiques. Un investissement qui s’élève à 3,8M€ dont 800 000 € financés par l’Etat via le Fonds Vert. Pour le moment, quatre établissements sont concernés : Alphonse Tavan à Montfavet, Clovis Hugues à Cavaillon, Paul Eluard à Bollène et Alphonse Silve à Monteux.

La route vers le sommet du Mont Ventoux, côté Sud (depuis Bédoin ou depuis Sault), qui était fermée depuis novembre dernier, a rouvert le vendredi 18 avril dernier. Ce mois-ci, c’est au tour de la route côté Nord (depuis Malaucène) de rouvrir. Les usagers pourront atteindre le sommet du Géant de Provence depuis la station du Mont Serein à partir du vendredi 16 mai.

Une partie de la RD900 va être refaite sur environ 700m au niveau du hameau de Coustellet, entre la pharmacie et le magasin Aldi. Les travaux auront lieu uniquement de nuit du lundi 12 au jeudi 15 mai, avec circulation alternée sur la RD900 et fermeture de la RD2.

Les chantiers en cours

  • Aménagement d’un carrefour giratoire entre les RD938 et RD977 au Crestet. Les travaux sont en cours et devraient durer jusqu’à fin juin.
  • La déviation d’Orange entre le giratoire du Coudoulet et la route de Camaret. Les travaux sont en cours.
  • Renouvellement de la couche de roulement au carrefour giratoire entre les RD28, RD146 et RD16 à Velleron. Les travaux seront réalisés durant les nuits des lundi 19 et mardi 20 mai. Une déviation locale sera mise en place.
  • Réfection de chaussée sur la RD8 à Sainte-Cécile-les-Vignes et Cairanne. Les travaux prévus les mardi 20 et mercredi 21 mai.
  • Réfection de chaussée sur la RD151 à Vaison-la-Romaine. Les travaux sont prévus les mardi 20 et mercredi 21 mai.
  • Construction du nouveau bâtiment Memento, pôle des patrimoines de Vaucluse à Avignon. Le chantier est en train de se terminer. Le déménagement des Archives départementales démarrera en septembre, pour une mise en service et ouverture au public prévue en 2026.
  • Extension du service ‘Livre et Lecture’ à Sorgues. Les travaux devraient s’achever le mois prochain.
  • Construction de la nouvelle Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) à Avignon. Le chantier a débuté en septembre 2024 pour 18 mois.
  • Réhabilitation du collège Lou Vignarès à Vedène. Les travaux de la phase 2 (restructuration et extension des bâtiments administratifs) vont se poursuivre jusqu’en septembre. Le chantier devrait s’achever début 2026.

https://www.echodumardi.com/tag/vaucluse/page/4/   1/1