Les Notaires de Vaucluse, du Gard, d’Ardèche et de Lozère réunis dans une nouvelle chambre interdépartementale
Les chambres des notaires de l’Ardèche, du Gard, de la Lozère et du Vaucluse ainsi que conseil régional des notaires de la cour d’appel de Nîmes viennent d’être officiellement réunis au sein de la chambre interdépartementale des notaires Gard Ardèche Lozère Vaucluse. Cette nouvelle gouvernance vise notamment à rationaliser l’activité et réaliser des économies d’échelle. Le siège sera situé à Nîmes et des antennes seront conservés dans les autres départements. C’est le Vauclusien Maître Jean-Baptiste Borel qui a été désigné premier président de la nouvelle structure qui coïncide ainsi avec l’organisation judiciaire de la cour d’appel de Nîmes.
Le 25 juin dernier, s’est tenue l’assemblée constitutive de la Chambre interdépartementale des Notaires du Gard, de l’Ardèche, de la Lozère et du Vaucluse (GALV) qui a officialisé la fusion du Conseil Régional des Notaires de la Cour d’Appel de Nîmes et des compagnies départementales des notaires du Gard, de l’Ardèche, de la Lozère et du Vaucluse.
« Cette nouvelle instance unique régionale remplace les cinq structures précédentes et marque une étape majeure dans la modernisation de la profession notariale, explique la nouvelle structure. Cette nouvelle gouvernance, avec moins d’élus aux missions resserrées, doit permettre une gestion plus efficace et réactive. »
Dans ce cadre, le vauclusien Maître Jean-Baptiste Borel a été élu président de la Chambre Interdépartementale GALV. Il est assisté par quatre vice-présidents, chacun représentant un département : Maître Aurélie Bonhomme (première présidente pour la Lozère), Maître Jérôme Garandet (pour le Gard), Maître Bertrand Serve (pour l’Ardèche) et Maître Marie Véré (pour le Vaucluse).
Maintenir le lien de proximité avec les territoires « L’implication active des vice-présidents garantit le maintien d’un lien de proximité avec chaque territoire, assurant ainsi une représentation équilibrée et attentive des spécificités locales, poursuit la Chambre interdépartementale. Atteindre une taille critique permet de professionnaliser les équipes, de mutualiser les ressources et d’accroître la capacité d’action de la nouvelle Chambre. L’objectif est de gagner en efficacité et en capacité d’action sur l’ensemble des missions de la profession. »
Avec cette création, les objectifs sont d’assurer une « gestion optimisée des missions de contrôle, de discipline, de formation et d’accompagnement des notaires », de mutualiser les « moyens humains et matériels, au bénéfice de tous les professionnels et de leurs clients », de mettre en place « une communication plus cohérente et une représentation renforcée auprès des pouvoirs publics et des partenaires institutionnels » ainsi que de poursuivre la mise en place « d’actions adaptées à chaque département, tout en bénéficiant d’une stratégie globale ».
Cette évolution s’inscrit dans un mouvement national de modernisation et de professionnalisation des instances notariales, voulu par la Profession et le ministère de la Justice, et répond aux besoins d’adaptation et de rationalisation de la profession.
Le siège de la nouvelle Chambre est établi à Nîmes, à la Maison du Notariat – 26 Quai de la Fontaine. Afin d’assurer une présence de proximité, un bureau est implanté dans chacun des quatre Départements, dans les villes de Nîmes, Privas, Saint-Chély-d’Apcher et Avignon où il reste dans les locaux de la Chambre situé rue Thiers.
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La doublette homme de l’équipe de Vaucluse vient de remporter les championnats de France de pétanque qui vient de se tenir à Millau. La paire vauclusienne constitué de Dylan Gargowitch et Dimitry Grangeon, licenciés de la Boule amicale du Tivoli à Valréas, l’a emporté 13 à 7 en battant en finale en 8 mènes Henri Lacroix et David Doerr qui représentaient le Var.
Un exploit réalisé en moins d’une heure pour ces outsiders qui étaient loin d’être les favoris face à la doublette varoise et les 22 titres nationaux d’Henri Lacroix notamment.
« Attention cependant à cette équipe du Vaucluse car s’ils sont là ce n’est pas par hasard même s’ils n’ont pas l’étiquette de favori », prophétisait en début de rencontre Jean-Luc Robert, le champion de pétanque qui commente l’épreuve pour nos confrères de l’équipe. Cela faisait 44 ans que le Vaucluse n’avait pas décroché de titre national dans la discipline.
Une rencontre à visionner dans son intégralité ci-dessous sur la chaîne You tube de l’Equipe.
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Si Alba et Adam sont les prénoms les plus donnés en Vaucluse, Manon et Enzo sont ceux qui enregistrent le plus fort recul. Découvrez le top 10 des prénoms en Vaucluse ainsi que leur évolution depuis 2019.
Selon une étude* réalisée par Your surprise, site spécialisé dans les idées cadeaux personnalisées dont les naissances, Alba, Giulia et Ambre sont les 3 prénoms féminins les plus donnés en Vaucluse en 2024. Ces derniers affichent respectivement des progressions de +169%, +47% et +6% depuis 2019. Dans le même temps, Adam, Gabriel et Jules sont les prénoms les plus répandus chez les garçons. Des prénoms en recul cependant de -17%, -9% et -14% depuis 6 ans.
Dans le top 10 des prénoms des petites vauclusiennes c’est Alma qui enregistre la plus forte progression (+235%) alors que Lina connaît la baisse la plus importante (-35%). Du côté des nouveau-nés c’est Ibrahim qui augmente le plus (+25%) et Mohamed qui baisse le plus fortement (-23%).
Quelle tendance au niveau national ? Actuellement, Louise est le prénom féminin le plus populaire en France, avec 3 125 bébés portant ce prénom. Il est suivi de près par Jade (3 055) et Ambre (2 815). D’autres prénoms en pleine ascension incluent Alba et Alma. Les favoris traditionnels comme Emma, Alice et Anna restent très appréciés, tandis que des prénoms plus récents comme Romy, Inaya et Giulia figurent également dans le top 20. Des prénoms comme Rose, Mia et Lou continuent de séduire les parents. Depuis le début de l’année Gabriel est le prénom masculin le plus populaire en France, avec 4 550 bébés. Suivent ensuite Raphaël (3 470), Louis (3 335) et Léo (3 325). D’autres prénoms populaires cette année incluent Noah, Arthur, Adam et Jules. Des prénoms comme Maël, Eden et Sacha figurent également dans le top 20. Des prénoms tels que Mohamed et Aaron continuent également d’être choisis par de nombreuses familles.
Les prénoms qui sont en hausse… Cette année, plusieurs prénoms de filles connaissent une nette hausse de popularité en France. Olivia arrive en tête, avec une augmentation de 79% en cinq ans, suivie de Victoria (+69%) et Inaya (+63%), qui séduisent de plus en plus les jeunes parents grâce à leur sonorité douce et internationale. Des prénoms courts comme Alix (+62%) et des classiques intemporels comme Rose et Agathe (+55%) confirment également cette tendance, à la fois moderne et rétro. Chez les garçons, c’est le prénom Maël qui connaît une ascension fulgurante, avec une augmentation impressionnante de 320% en cinq ans, reflétant l’attachement aux prénoms bretons. Liam, avec sa sonorité anglo-saxonne, continue de grimper (+98%), tout comme Marius (+70%), Nino (+65%) et Augustin (+50%), qui allient charme rétro et fraîcheur contemporaine. Les parents semblent rechercher des prénoms courts, rythmés et dotés d’une forte personnalité.
… et ceux qui disparaissent Cependant, tandis que certains prénoms gagnent en popularité, d’autres disparaissent peu à peu des faire-part de naissance à travers la France. Chez les filles, des prénoms comme Manon, Clara et Camille, autrefois considérés comme des incontournables, enregistrent les baisses de popularité les plus significatives depuis 2010. Du côté des garçons, Tiago, Clément et Baptiste ont vu leur attrait diminuer au cours des cinq dernières années. Manon est ainsi le prénom féminin le plus populaire à avoir chuté, passant de la deuxième place en 2010 à la 71e place en 2024, soit une baisse de 86%. D’autres prénoms ont également connu une forte baisse, comme Clara (-81%), Camille et Sarah (-79% chacune). Lola et Mathilde ont toutes deux chuté de plus de 70%, tandis que des prénoms classiques comme Emma et Léa ont perdu plus de 50% de leur popularité. Chez les garçons, Enzo arrive en tête de liste, passant de la 3e place en 2010 à la 56e en 2024, soit une baisse de 82%. Nathan a chuté de 76%, tandis que Baptiste, Yanis et Clément ont chacun perdu plus de 70%. Même des favoris de longue date comme Lucas (-66%), Hugo (-57%) et Alexandre (-71 %) deviennent moins courants.
Génération de bébés Google ? Si des célébrités influencent souvent le choix des prénoms (un sportif, une star du cinéma ou un chanteur) désormais les parents sont passés aussi à la mode 2.0 dans leur quête d’inspiration. Rien que l’année dernière, les recherches sur Google liées aux ‘prénoms de bébé’ ont augmenté de 35%.
L.G.
*Méthodologie : Pour réaliser cette étude, Your surprise a analysé les prénoms les plus donnés en France en s’appuyant sur les données officielles du registre des naissances de l’Insee, couvrant la période de 2010 à 2024. En observant l’évolution annuelle du nombre d’enfants portant chaque prénom, un classement a été établi afin d’identifier les prénoms de filles et de garçons les plus en déclin, autrement dit ceux qui sont progressivement délaissés. À noter que l’année 2025 étant en cours, les données correspondantes ne sont pas encore disponibles.
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Les premiers flyers ont fait leur apparition dès le mois de juillet pour certains, d’autres sont distribués ces jours-ci, les conférences de presse sont programmées tout au long de ce mois de septembre. Malgré des coupes budgétaires annoncées, des temps incertains et le chaos du monde, le spectacle vivant résiste, s’affiche et nous attend.
Et que vive le partenariat
En feuilletant les programmes de vos salles vauclusiennes préférées : les scènes théâtrales permanentes, l’Opéra Grand Avignon, l’Orchestre National Avignon Provence, (ONAP), la Scène Nationale de la Garance, le Centre de Développement Chorégraphique National Les Hivernales, sans oublier l’Ajmi, club de jazz avignonnais, les Passagers du Zinc (PDZ) et le cinéma Utopia, on ne peut que constater de nouvelles approches en terme de partenariat, certes économiquement nécessaires mais artistiquement réjouissantes.
Pluridisciplinarité et ancrage territorial
C’est ainsi que la rentrée en musique de l’ONAP se fera comme d’habitude au Théâtre des Halles sous la houlette de la cheffe Debora Waldman, puis à l’Université d’Avignon avec le traditionnel programme « À vos classiques. » La saison 2025-2026 s’ouvrira en partenariat avec le Festival d’Avignon pour un moment festif à la FabricA autour de la violoniste japonaise Kyoko Yonemoto.
Le nouveau directeur de l’Ajmi, Antoine de la Roncière, a su dès son arrivée tisser des liens avec les festivals et les acteurs culturels locaux : conférence sur les femmes instrumentistes à la bibliothèque Ceccano, soirée afro-américaine sur la Place des Carmes, David Murray Quartet au théâtre du Chêne Noir, BD-concert au cinéma Utopia, le clarinettiste Yom et les frères Ceccaldi sur la grande scène de la Garance pour ne citer que les événements hors concerts hebdomadaires du premier trimestre. L’Opéra d’Avignon s’associe à l’événement Bien Bon du Grand Avignon en proposant un « un opéra bouffe », s’immisce dans la semaine Italienne, convie la chanteuse avignonnaise Suzanne avec les Passagers du Zinc, ouvre l’Autre Scène de Vedène à un spectacle de Festo Pitcho, co-réalise « Songs of Oblivion » avec le Chêne Noir. Deux spectacles des Hivernales seront également sur les plateaux de l’Opéra Grand Avignon : « Carcaça » et « Notre dernière nuit. »
Programme détaillé dans les prochaines éditions de l’Auditorium du Thor, Opéra Gand Avignon, Orchestre National Provence, Ajmi, Hivernales, des musées et théâtres permanents en Vaucluse.
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En août 2025, les services de l’État en Vaucluse ont procédé à l’éloignement de 16étrangers en situation irrégulière, dont 12 impliqués dans des troubles à l’ordre public. Parmi eux, 7 étaient détenus au centre pénitentiaire du Pontet et ont été éloignés à leur sortie de prison.
Dans un contexte de relations diplomatiques difficiles, les services de l’État en Vaucluse ont reconduit, en Algérie, deux ressortissants algériens qui étaient incarcérés. Le préfet de Vaucluse a également fait procédé à l’éloignement récent de 5 personnes, dont les profils dangereux étaient particulièrement suivis : un ressortissant marocain entré en France en 1993 à l’âge de 17 ans et résidant régulièrement sur le territoire depuis. Marié et père de 4 enfants, il faisait l’objet d’une fiche S et était suivi pour radicalisation. Conformément à un arrêté ministériel d’expulsion pris en août 2025, il a été placé en centre de rétention administrative avant d’être éloigné vers le Maroc.
Radicalisation Un ressortissant guinéen âgé de 20 ans a également été reconduit dans son pays. Suivi pour radicalisation, il faisait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) prise suite à une tentative d’assassinat pour laquelle il avait été déclaré irresponsable. Hospitalisé au centre hospitalier de Montfavet, il est retourné en Guinée en juin.
Condamnation Même dispositif pour un ressortissant marocain entré en France en 2001 à l’âge de 9 ans pour regroupement familial. Condamné en 2017 à 18 ans de prison pour extorsion, vol et séquestration, il a fait l’objet d’un arrêté d’expulsion en avril 2025. Assigné à résidence, il a été interpellé pour conduite en état d’ivresse puis placé en centre de rétention avant d’être éloigné vers le Maroc en août.
OQTF Retour programmé pour un ressortissant marocain entré en France en 2001 à l’âge de 10 ans et présent régulièrement depuis. Multirécidiviste, il a été condamné 7 fois par la justice (dont une peine de 4 ans pour vol avec violence). Au regard de son profil, il a fait l’objet d’une OQTF –Obligation de quitter le territoire français- en décembre 2024. Suite à une interpellation en juillet, il a été placé en centre de rétention puis éloigné vers le Maroc ;
Arrêté préfectoral d’expulsion Même process pour un ressortissant marocain entré en France en 1989 à l’âge de 5 ans et y résidant régulièrement depuis. Divorcé et père d’un enfant, il a été condamné 17 fois par la justice française pour un total de 15 ans de prison. Il a fait l’objet d’un arrêté préfectoral d’expulsion en juin 2025 alors qu’il était incarcéré pour des faits de trafic de stupéfiants. À sa libération en juillet, il a été placé en centre de rétention puis éloigné vers le Maroc.
Le préfet de Vaucluse Le préfet de Vaucluse souligne que l’éloignement de ces profils sensibles a été facilité par la loi ‘Contrôler l’immigration, améliorer l’intégration du 26 janvier 2024’. Cette loi permet désormais de refuser un titre de séjour à des personnes en situation régulière même disposant d’attaches privées et familiales en France, lorsqu’elles commettent des actes de délinquance. Il rappelle que la lutte contre l’immigration irrégulière et l’éloignement des étrangers troublant l’ordre public sont une priorité des services de l’État. MMH
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Proman est une société d’intérim créée en 1990. Elle est en croissance continue depuis sa fondation avec un objectif de chiffre d’affaires en 2026 de 5 milliards d’euros dans le monde. Le potentiel de développement en France est très conséquent avec 8% de parts de marché, situant l’entreprise à la quatrième place. Valérie Servais, qui est basée à Monteux, est Responsable Régionale sur 5 départements.
Valérie Servais est dans l’entreprise depuis 2008, après une solide expérience de 12 ans chez Adecco. Le monde de l’intérim du recrutement n’a aucun secret pour elle. Son périmètre couvre cinq départements. « J’ai rencontré Monsieur Gomez, le fondateur de Proman à Marseille lors d’un salon professionnel. Cela a débouché immédiatement sur mon intégration dans le groupe. Quand j’ai commencé ma mission, il y avait 7 agences. J’ai eu l’opportunité d’en ouvrir neuf depuis, sur cinq départements : le Vaucluse, une partie des Bouches-du-Rhône, une partie du Gard, la Drôme et l’Ardèche. »
Un métier riche
Le métier de Valérie Servais est complet, avec de nombreuses compétences exigées. En premier lieu, elle gère et anime les équipes dans les différentes agences. Elle assure le recrutement. Elle participe aussi au développement du groupe avec l’ouverture de nouvelles agences. Elle gère une partie commerciale avec de la prospection auprès des grandes entreprises. Pour les TPE et PME, les directeurs d’agence dans les différentes zones géographiques assurent cela. Les agences gérées sont généralistes ou spécialisées (deux sur sa zone, une sur le nucléaire autour de Bollène et une sur le BTP Avignon). « La force première de Proman est son ADN familial, avec une réactivité dans les prises de décision plus forte que ses concurrents. Le turnover y est faible. Notre identité 100% française et 100% familiale plaît grandement aux entreprises, par opposition aux trois groupes étrangers d’intérim qui sont devant nous », explique Valérie Servais.
L’agence de Monteux, qui figure parmi les 6 du Vaucluse, est dirigée par Élodie Poget depuis 17 ans. Elle fonctionne avec une assistante administrative, une commerciale et un contrat professionnel. Sa mission est d’être l’interface entre le salarié et l’entreprise. Elle s’occupe de l’embauche en premier lieu, du contrat de travail, de la saisie des heures et de la paye. « Nous facturons ensuite à l’entreprise. Nous assurons également des missions de recrutement pour des CDD et des CDI, complémentaires du métier de l’intérim. Cela concerne tous les niveaux jusqu’aux cadres et fonctionne exactement comme les cabinets de recrutement. J’assure pour ma part des entretiens de recrutement de cadres à la demande d’entreprises clientes sur mon périmètre géographique. »
Difficultés de recrutement
Les secteurs d’activité concernée par l’intérim sur le département sont diversifiés, avec une prédominance pour l’agroalimentaire et la logistique. Le département, comme c’est le cas partout en France, a des difficultés de recrutement quel que soit le poste. À titre d’exemple celui de technicien de maintenance est extrêmement compliqué à trouver. Le secteur d’activité qui manque cruellement de postulants est celui des métiers de bouche. Les candidats à l’intérim ont tous les profils et tous les âges.
Un budget de formation
« Pour coller aux besoins des entreprises, nous accompagnons les intérimaires vers la montée en compétences avec un plan de formation que nous assurons avec des prestataires. À titre d’exemple, un manutentionnaire intérim compétent présent dans une entreprise agroalimentaire depuis quelque temps peut se voir proposer un plan de formation lui permettant de devenir conducteur de ligne dans la même entreprise qui a ce besoin et nous assurons l’ensemble de la prestation pour l’entreprise. »
« Mon objectif est de continuer l’année 2025 sur la même lancée que le premier semestre qui a été en croissance. Nous nous en sortons bien mieux sur notre zone que la moyenne nationale du marché de l’intérim qui est -8% à fin juin 2025. Nous sommes favorisées par les domaines de l’agroalimentaire et de la logistique qui continuent de fonctionner correctement malgré un contexte économique global morose. Il est aussi prévu d’ouvrir une agence à Istres en 2026 », indique Valérie Servais.
Proman été fondé en 1990 à Manosque par Évelyne et Roland Gomez, qui était chaudronnier à la base. L’entreprise travaille dans le secteur de l’intérim, du recrutement CDD et CDI et du portage salarial. Cette société 100% familiale (statut SAS) est désormais dirigée par Roland Gomez fils. Elle est le quatrième groupe français de l’intérim derrière Adecco, Manpower et Randstad. Son ambition est d’intégrer le top 3 rapidement.
L’entreprise est en croissance régulière depuis sa création. Elle opère régulièrement de la croissance externe avec le rachat d’autres sociétés dans plusieurs pays.
L’entreprise apporte une attention particulière à l’aspect social. Elle est labellisée RSE, avec une fondation mise en place, des concerts réservés aux intérims ou encore une politique de sensibilisation à la gestion des déchets par exemple.
Proman veut également avoir une bonne insertion dans le tissu économique local. Elle sera ainsi Partenaire Gold le mercredi 17 septembre prochain à l’occasion de la Fête de l’Entrepreneur organisé par le réseau Entreprendre Rhône-Durance. Le thème de l’édition 2025 sera : Entreprendre, c’est du Sport, avec la participation d’Edgar Grospiron. Un village des Jeunes entrepreneurs complétera cette conférence.
– 5 000 salariés – Chiffre d’affaires 2024 : 4,2 milliards d’euros en croissance par rapport à 2023 – 1 278 agences au total dans le monde réparti dans 18 pays – Plus de 100 000 personnes travaillent chaque jour pour Proman – Une mission d’intérim va de quelques heures à 18 mois
Du sponsoring pour plus de visibilité
Pour accroître sa notoriété auprès du grand public, Proman mène des campagnes de sponsoring très importantes, au travers de grandes manifestations sportives. Elle a ainsi été un sponsor important à l’Euro 2016 de football organisé en France, à la Coupe du monde de rugby en 2023 ou encore au Tournoi tennis de Roland-Garros entre autres. Elle assure par ailleurs l’embauche des stadiers et autres personnels à l’occasion de ces événements sportifs. « Nous avons besoin d’améliorer notre visibilité sur le grand public, pour nous démarquer de la concurrence. Ce genre d’événement est idéal pour cela », explique Valérie Servais.
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Ce jeudi 28 août, la municipalité de Cabrières d’Avignon a inauguré le chantier de la future centrale photovoltaïque, qui prendra place au lieu-dit ‘Le Grand Geas’, aux côtés de représentants du Parc naturel régional du Luberon, mais aussi de l’entreprise bucco-rhôdanienne Tenergie, qui conduit le projet.
De nombreux Cabriérois, mais aussi des élus de communes voisines se sont réunis ce jeudi autour des élus de Cabrières d’Avignon, près de l’école du village, pour lancer le chantier de la future centrale photovoltaïque. Aussi représentés lors de cette inauguration : la sous-préfecture d’Apt, le SCoT Cavaillon – Coustellet – Isle-sur-la-Sorgue, le Parc naturel régional du Luberon, qui a assisté la commune sur les différentes phases du projet, et l’entreprise française indépendante Tenergie, a qui a été confié le projet.
Après près de 5 ans de travail pour ce projet, que Delphine Cresp, maire de la commune, avait présenté lors des dernières élections municipales, la centrale photovoltaïque de Cabrières d’Avignon va enfin voir le jour avec une installation complète des panneaux d’ici la fin de l’année et une mise en service en février prochain. « Ce ruban coupé marque le début d’une nouvelle ère tournée vers un avenir plus durable afin d’adapter notre territoire aux enjeux d’aujourd’hui et de demain », a déclaré la maire.
Une énergie décarbonée pour la commune
Cette centrale photovoltaïque sera composée de 6 500 panneaux, installés sur 3,8ha, qui permettront une puissance maximale de 5MWc, soit l’équivalent des besoins de 3 000 foyers. Elle sera installée à l’abris des regards sur un terrain en friche au lieu-dit ‘Le Grand Geas’, où est installée la piste de stock-car.
« Pour reprendre une expression célèbre de notre ancien Président de la République : notre maison brûle, mais nous avons choisi de ne pas regarder ailleurs. »
Delphine Cresp
La future centrale, qui permettra d’alimenter un périmètre de 20km, représentera une offre d’autoconsommation collective qui sera proposée non seulement aux habitants de la commune, mais aussi aux entreprises du territoire afin de baisser leur consommation. Les habitants pourront aussi s’offrir à un financement participatif avec un taux d’intérêt proche de 7%. « Ce projet permettra une économie d’énergie significative sur la facture », a affirmé Stéphane Michaut, Directeur Développement Grands Projet pour Tenergie. De plus, la commune percevra un loyer proche de 110 000€ chaque année grâce à ce projet, soit environ 7% de ses dépenses annuelles.
Ce projet est le fruit d’une collaboration étroite entre la commune de Cabrières d’Avignon, Tenergie, le Parc naturel régional du Luberon, ainsi que d’autres acteurs locaux. Un travail commun qui, bien qu’il ait été fastidieux, est sur le point de voir le jour et représente « un projet exemplaire » selon Eric Pierrat, sous-préfet d’Apt.
« Il nous faut viser l’autonomie énergétique d’ici 2040. C’est une ambition de la Charte du Parc du Luberon que nous réaliserons tous ensemble. »
Noëlle Trinquier, vice-président du Parc et conseillère départementale
Si la future centrale photovoltaïque présente des atouts environnementaux, avec la production d’une énergie décarbonée, son chantier, lui aussi, se fera dans le respect de la nature. La pose des panneaux ne débutera qu’à la fin du mois d’octobre, afin d’attendre le terme de la période de nidification. Aussi, seront créées des marres pour le crapaud calamite, une espèce protégée car menacée, mais aussi des petits tas de bois pour les reptiles, afin que le site soit recolonisé après la fin du chantier. « Je tiens à remercier les Cabriérois qui nous ont fait confiance en nous donnant les clés nous permettant d’en arriver là aujourd’hui, a conclut Delphine Cresp. Ce projet, c’est grâce à vous qu’il se réalise. Nous pouvons tous en être très fiers. »
Les Notaires de Vaucluse, du Gard, d’Ardèche et de Lozère réunis dans une nouvelle chambre interdépartementale
La précarité alimentaire touche 55 000 vauclusiens. Pour endiguer ce phénomène croissant ? La Banque alimentaire de Vaucluse -BA 84-. La structure ravitaille ainsi 70 associations partenaires chargées d’accompagner les plus vulnérables. Les deux objets de la BA : Lutter contre le gaspillage de nourriture et offrir une aide alimentaire aux plus démunis. Résultat ? 1 460 tonnes de denrées distribuées en 2024. Au final ? Un outil puissant : Le tissu associatif, socle d’une société fermement inclusive. Et pour se faire une idée précise du terrain, la parole de Pascale Hémard, la présidente de la Banque Alimentaire de Vaucluse.
Avignon. Une Banque alimentaire au milieu de nulle part, dans la ceinture verte où serpente une route étroite. Impossible de se croiser en voiture, périlleux en cas de rencontre avec un camion. Pas d’espaces de retournement non plus. Autant dire la galère pour se faire livrer par des camions de grande envergure, sans parler des frigorifiques. C’est d’ailleurs un des points que nous aborderons avec Pascale Hémard, la présidente de la Banque Alimentaire de Vaucluse.
19,3% d’habitants vivant sous le seuil de pauvreté En Vaucluse, 19,3% des habitants vivent sous le seuil de pauvreté. Près de 20% des jeunes ne sont pas insérés, un taux qui atteint les 26,6% chez les ménages dont la personne de référence a moins de 30 ans. Toujours dans le département, près de 15 350 foyers sont allocataires du RSA –Revenu de solidarité active-, soit 30 825 personnes couvertes par ce dispositif. En Vaucluse comme en France, 60% des personnes accueillies par les banques alimentaires vivent en zones périurbaines ou à la campagne, ce sont 38% autour ou à Avignon.
En chiffres La banque alimentaire a permis la distribution, par 810 personnes mobilisées et 93 partenaires, de presque 3 millions de repas en 2024 via 1 460 tonnes de denrées alimentaires. Son organisation se déploie grâce à 700 bénévoles lors de la collecte de fin d’année ; 58 sont des bénévoles permanents ; 25 sont des stagiaires ; 20 sont présents dans d’autres cadres.
Pascale Hémard et une partie de l’équipe de bénévoles de la BA 84 Copyright MMH
L’interview, Pascale Hémard, Présidente de la Banque Alimentaire de Vaucluse « La Banque alimentaire de Vaucluse fonctionne grâce aux bénévoles. Soixante d’entre-eux constituent sa garde rapprochée. Des permanents sur le front toute l’année. Nous travaillons surtout le matin, à partir de 7h30 jusqu’à environ 15h30, pour la logistique : accueil des camions, stockage des denrées, préparation quotidienne de colis ou de stocks en fonction des demandes des associations partenaires. Les bénévoles œuvrent également sur les pôles administratifs, tels que l’approvisionnement, l’organisation des transports, la collecte de dons d’importantes entreprises d’agroalimentaire. Egalement, la Fédération Française des Banques Alimentaires nous permet de récupérer des dons en provenance d’entreprises que nos bénévoles ont pour tâche de distribuer, depuis Avignon et sur l’intégralité des départements de la Région Sud Paca. Nous disposons également d’un pôle hygiène et sécurité alimentaire qui vérifie la qualité des denrées. Nous ne distribuons jamais de produits dont la date limite de consommation est dépassée. »
Une augmentation du nombre de personnes bénéficiaires depuis 2022 « On est un territoire où il y a quand même pas mal d’étudiants, aussi bien dans le cadre de l’université que de très nombreux lycées ou entreprises privées qui font des BTS ou des BUT -Bachelor universitaire de technologie-. Donc, ces jeunes sont dans une précarité alimentaire de plus en plus reconnue. Pas seulement parce qu’ils n’ont plus les petits jobs dont on a beaucoup entendu parler au moment du Covid, mais parce que, de toute façon, le statut d’étudiant est très compliqué. À l’heure actuelle, avec le système d’admission post-bac, ces jeunes ‘sont distribués’ sur l’intégralité du territoire et aiment mieux obtenir une place dans une formation plus lointaine, plutôt que rien du tout. »
La délocalisation des habitants « Donc, on a beaucoup délocalisé les étudiants. Faire ses études en étant chez papa-maman, c’est réservé aux métropoles. En province, ce n’est plus le cas. Donc, cette population-là doit bien se loger et se nourrir. Elle représente 15 à 20% de nos bénéficiaires. Nous allons donc créer une épicerie sociale itinérante, pour ces jeunes étudiants, en janvier, tout d’abord en divers points d’Avignon puis sur Carpentras et Orange. Ce sera un camion réfrigéré pour distribuer des produits surgelés et ainsi offrir une gamme de nourriture plus vaste, qu’ils consommeront tout de suite parce que dans leurs logements, à part une vague bouilloire et possiblement un four à micro onde, souvent ils ne possèdent rien de plus, pas même de réfrigérateurs. »
30% de la population vit sous le seuil de pauvretéen Vaucluse et dans les grands bassins de vie « La plus grande partie de ceux que nous aidons sont des allocataires du RSA, les demandeurs d’asile, de passage, qui cherchent à s’installer quelque part… Le soleil peut les attirer. Si vous parlez du Vaucluse, d’Avignon et de Carpentras, les familles en grande difficulté savent qu’il y a des gens qui leur ressemblent. Ils y accèdent, en tout cas, à un accompagnement social plus important, ce qui veut dire à des jardins partagés, à un accompagnement associatif social et culturel. Je constate, que ce sentiment se développe, sans doute, dans des populations très précises venant des mêmes régions, par exemple des Africains de l’Est qui passent beaucoup dans la région du Vaucluse. Ils sont rassurés de partager la même alimentation, la même approche, les mêmes règles sociales. »
Pascale Hémard, présidente de la Banque Alimentaire de Vaucluse Copyright MMH
Les travailleurs pauvres « Le nombre de travailleurs pauvres dotés de petits contrats de 25 à 30h ne s’en sortent pas. Leur nombre est juste extrait des statistiques de France travail. Ils vont accepter plusieurs jobs sans pouvoir s’en sortir financièrement. Ils n’ont pas de vie, et surtout pas de vie sociale. Si je rapporte cela au taux d’épargne, je me dis que ce ne sont pas les gens riches qui épargnent. Ce sont les autres qui le font pour pouvoir atteindre un métier qui leur plait, via l’achat du permis de conduire, d’une voiture, pour créer un commerce… Certains veulent devenir chefs d’entreprise. Je les mets en garde. On peut même parler de cette épicerie sociale qui est à Villeneuve-lès-Avignon, quartier cossu, et qui fonctionne une fois par semaine. Ça casse les codes ! Une partie des personnes qui la fréquente sont d’anciens commerçants qui avaient bien réussi, et possèdent une belle demeure. L’un des deux partenaires a disparu, l’autre ne veut pas se défaire de la maison, c’est son histoire… Ils ne s’en sortent plus et vont à l’épicerie sociale. C’est là qu’on a cette possibilité d’alerte sur cette’ fameuse économie vacillante du Vaucluse. »
Bientôt, un possible déménagement ? « Nous sommes ici depuis 17 ans et les routes d’accès sont délicates pour les poids lourds qui nous disent ‘vous ne vous rendez pas compte de ce que vous faites subir à nos camions pour venir. On se met en danger, on abime tout et aussi nos carrosseries. » Cela nous a fait perdre des transporteurs pas chers ou gratuits, mais beaucoup disent, « attendez, là c’est fini ! » Alors on se bat pour aller ailleurs. Il nous faut trouver des entrepôts suffisamment hauts pour pouvoir stocker les palettes et un terrain. La Préfecture nous aide en cela. Reste à voir comment se les faire offrir, réhabiliter les locaux et déménager. On fait également tout pour recruter et fidéliser ceux qui sont là. En général ce sont de jeunes retraités qui n’ont pas envie de cesser de travailler et qui veulent surtout aider. »
Au plan général Selon une enquête du Credoc, 37% des Français seraient en insécurité alimentaire en 2023, soit 20 millions de personnes et 45% de la population dit ne pas manger assez bien en 2022. Au niveau national, les ménages les plus modestes achèteraient deux fois moins de fruits et légumes que le reste de la population, et ce, de manière constante depuis 40 ans.
Un déficit de connaissance alimentaire Un phénomène lié, en partie, à un déficit de connaissance alimentaire car un jeune, aujourd’hui, n’est pas capable de différencier un concombre d’une courgette. Les témoignages des bénévoles des banques alimentaires révèlent que les bénéficiaires, par exemple, ne connaissent pas ni ne savent cuisiner un chou-fleur.» Source : Institut Montaigne, rapport du 16 octobre 2024.
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Les missions de la Banque alimentaire Les missions de la Banque alimentaire sont de collecter, distribuer et transformer les aliments destinés à la déchetterie. Elle agit pour une société plus juste et plus responsable. Elle œuvre pour garantir une alimentation saine, durable et accessible à tous. Elle accompagne aussi les jeunes, favorise l’engagement et l’insertion sociale. Elle collabore à une économie circulaire solidaire via les ateliers de cuisine, les jardins partagés, les ateliers de transformation et des dispositifs itinérants.
L’organisation de la Banque Alimentaire de Vaucluse Pascale Hémard, présidente ; trois vices-présidents : Eric Buron, Jean-Luc Voitellier et Alain Ferria. Mireille Nami, secrétaire-générale ; Patrick Munsch directeur et Frédéric Chaptal trésorier.
La feuille de route de la présidente Solliciter de nouveaux financeurs associés ou non à l’Etat, la Région Sud-Paca, le Département, le Grand Avignon, la CCI de Vaucluse, la Ville d’Avignon ainsi que des mécènes ; Développer la collecte de denrées et d’offres auprès d’associations partenaires ; Séduire plus de bénévoles et les fidéliser ; Se rapprocher des autres réseaux caritatifs : Restos du cœur, Secours populaire, Secours catholique, La Croix rouge ; Développer de nouveaux services, notamment en zone blanche et au profits des étudiants en BTS, très touchés par la précarité alimentaire. Assurer la pérennité de la Banque Alimentaire de Vaucluse via un modèle économique solide et soutenable ; Anticiper les évolutions futures du fonctionnement des structures d’aide alimentaire, des besoins des partenaires et des bénéficiaires.
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Le site de Montfavet L’entrepôt se déploie sur 1 090m2 et détient 1 chambre froide positive de 136m2, deux chambres froides négatives de 120m2, un camion poids lourd et 3 camions inférieurs à 3,5 tonnes. Dans les cartons ? Une relocalisation de la Banque Alimentaire dans l’Est du Grand Avignon.
Ses associations partenaires 26 épiceries sociales, 18 associations distribuant des colis alimentaires, 15 centres d’hébergement, 8 associations de maraude, 2 centres communaux d’action sociale et une boutique alimentaire solidaire.
Les partenaires institutionnels et mécènes Les partenaires institutionnels : DDETS 84 –Direction départementale de l’emploi, du travail et des solidarités-, Conseil régional Sud-Paca, Le Conseil départemental 84, Le Grand Avignon et la Ville d’Avignon. Les mécènes : La Sncf, Le Crédit Agricole, Groupama, Grdf et la CNR –Compagnie nationale du Rhône-.
Les GMS partenaires Les grandes et moyennes surfaces partenaires : Plateforme Biocoop de Noves, Grand Frais, Vitafrais, Carrefour, Auchan, E. Leclerc, Intermarché, Système U, Métro et les Galeries Lafayette.
Les Notaires de Vaucluse, du Gard, d’Ardèche et de Lozère réunis dans une nouvelle chambre interdépartementale
La Banque de France, dans son rapport d’activité de la commission de surendettement de Vaucluse a divulgué les chiffres 2024. Le surendettement en Vaucluse accuse une hausse de 16%. Celle-ci était de 18% en 2023.
La Commission de surendettement observe la poursuite d’une hausse notable de 16% des dépôts et re-dépôts de dossiers après la hausse de 18% de l’an dernier. Une progression marquée, au regard de la moyenne française qui est de 10,8%. Ainsi, 247 dossiers sont traités pour 100 000 habitants vauclusiens.
Les re-dépôts Le taux de re-dépôt poursuit sa baisse passant de 34,7% à 29,2%, soit une baisse de 8,2% en deux ans. C’est un taux inférieur au taux national qui est de 35,9% et régional de 31,3% qui s’infléchissent également.
L’endettement médian hors immobilier L’endettement médian –hors immobilier-, en Vaucluse, progresse légèrement et atteint 18 448€ contre 18 388€ en 2023, tout en se maintenant sous l’endettement médian régional en légère hausse, passant de 19 830€ à 19 302€ mais placé au-dessus de l’endettement médian national de 17 447€, chiffre qui était de 16 898€ en 2023.
Moins de 1 000 dossiers déclarés recevables Près de 991 dossiers ont été déclarés recevables par la commission, chiffre en augmentation de 14,7%. Près de 89 ont été déclarés irrecevables, chiffre en hausse de 19%, tout en représentant, comme en 2023, 9,3% des dossiers traités. Ce taux est légèrement inférieur au taux régional en progression de 8,1% à 9,5% mais supérieur au taux national de 7,8%. Près de 59% des dossiers irrecevables l’ont été pour motif d’inéligibilité.
L’insolvabilité La part de dossiers orientés par la commission avec une capacité de remboursement négative et une absence de bien immobilier est en légère hausse passant de 45% à 46,8%, ce qui situe le Vaucluse au-dessus du taux régional de 44,5% après 44,7%.
Les dossiers de réaménagement de dette Les dossiers déclarés recevables ont été orientés à 54,9% vers un réaménagement de dettes : 58,2% en 2023 et 44,8% vers un rétablissement personnel avec ou sans liquidation judiciaire à 37,4% en 2023. En Provence-Alpes-Côte d’Azur les rétablissements personnels sont passés de 35,7% à 42,1%.
Conciliations, effacement des dettes La proportion des dossiers orientés vers des mesures imposées avec effacement partiel ou sans effacement baisse légèrement passant de 40,3% à 39,6%, taux inférieur au taux régional également en baisse de 42,9% à 41,8%.
Source : banque de France de Vaucluse. Texte choisi et mis en ligne par Mireille Hurlin