7 juillet 2025 |

Ecrit par le 7 juillet 2025

Voyage au cœur des services de lutte contre les incendies de forêt

Dans le Vaucluse, plus de 40 % de la surface du département est constituée de massifs forestiers. Une richesse et un patrimoine qui nécessitent la plus grande attention et en particulier en matière de lutte contre les incendies. Une mission qui mobilise bien plus que les sapeurs-pompiers. Ils sont des milliers (professionnels et bénévoles), au sein de différentes structures à être engagées dans ce combat. Une armée de l’ombre dont on ne soupçonne peu l’ampleur et l’organisation…

Protéger des risques d’incendie les 150 000 hectares des 11 massifs du Vaucluse n’est pas une mince affaire. C’est une mission qui mobilise de nombreux intervenants : Préfecture, Région, Département, Communes, Comité Communal des Feux de Forêt (CCFF), Direction Départementale des Territoires (DDT), Office National des Forêts (ONF) et bien sûr le SDIS (Service Départemental d’Incendies et de Secours) avec ses 500 pompiers professionnels. S’ajoute à cela 2 500 bénévoles, que ce soit du côté des sapeurs-pompiers ou des patrouilles et vigiles des CCFF. Bref, il y a du monde sur le pont. Le fonctionnement de cette machine bien huilée est placé sous l’autorité du préfet et la responsabilité opérationnelle revient au SDIS 84 dont la chaîne de commandement est pilotée par le Lieutenant-colonel Philippe Chaussinand, chef du groupement de la préparation opérationnelle. Pour en comprendre le fonctionnement de cette organisation tout à fait unique il faut en suivre le calendrier des opérations.

Le CODIS (Centre Opérationnel Départemental d’Incendie et de secours) est l’organe de coordination de l’activité opérationnelle des services d’incendie et de secours du département de Vaucluse ©SDIS84

Des documents de référence
Le point de départ c’est le plan départemental de la protection contre les incendies. Véritable bible, ce document se veut exhaustif. Il détaille toutes les caractéristiques des massifs et définit le cadre à toutes les actions à mettre en œuvre sur une décennie.
Chaque année, au printemps, les 48 casernes du département vérifient l’état des 600 km de pistes DFCI (Défense des Forêts Contre les Incendies) et des 225 citernes réparties un peu partout dans les massifs. Ce travail fait l’objet de rapports détaillés qui servent ensuite à l’établissement d’ordres opérationnels définissant l’organisation des moyens et des actions. Le qui fait quoi en quelque sorte.
Cette période du printemps correspond également à celle où tous les sapeurs-pompiers (professionnels et volontaires) entrent en formation. Tous les acteurs intervenant dans la lutte contre les incendies sont mobilisés pour des mises en situation sur le terrain. A la mi-juin tous les divisions sont prêtes. Et c’est le CODIS (Centre Opérationnel Départemental d’Incendies et de Secours) qui pilote le tout. Pour le département de Vaucluse il est implanté à Avignon. Les médecins du SAMU répondant aux appels du 15 y sont également installés permettant une meilleure coordination de l’ensemble des moyens de secours.

Débrousaillement de Yann ROBINAULT Chef d’équipe APFM (Auxiliaires de la Protection de la Forêt) – ONF ©SDIS84

Un syndicat mixte qui gère l’entretien des massifs
Les équipements de prévention et de lutte contre les incendies des 150 000 hectares de forêt du département sont gérés par un syndicat mixte (SMDVF) qui réunit le département et 142 communes du Vaucluse. Ce syndicat mixte a pour mission l’entretien de l’ensemble des voies DFCI et des citernes réparties sur les différents massifs. Ses travaux sont conduits sous l’expertise des ingénieurs et techniciens de la Direction Départementale des Territoires de Vaucluse. Ces fonctionnaires territoriaux sont également Intégrés à la chaîne de commandement de la lutte contre les incendies. Leurs connaissances du terrain et leurs expertises techniques sont précieuses. Ce sont eux d’ailleurs qui établissent le plan départemental de protection des massifs. Ce service est piloté par Jean-Noël Barbe, diplômé de l’école forestière des Barres.

Sur les zones classées à haut risque, des GIFF (Groupe d’Intervention Feux de Forêt) sont postés prêt à intervenir. Il s’agit d’unités composées de 18 sapeurs-pompiers équipées de 4 camions d’intervention et d’un véhicule de commandement. ©SDIS84

« On gagne en efficacité et en rapidité d’intervention »
Chaque jour pendant l’été, le COZ Sud-Est (Centre Opérationnel de Zone) établit un bulletin météo détaillé qui prend également en compte des données comme l’état des sols ou de la végétation. Ces relevés déterminent 6 niveaux de risques et permettent de calibrer les moyens de prévention à mettre en œuvre sur chacune des 8 zones du département. Ces 8 zones correspondent à un découpage territorial spécifique bénéficiant d’une dénomination et d’une géolocalisation propres aux services de secours. « On gagne en efficacité et en rapidité d’intervention » précise le Lieutenant-colonel Philippe Chaussinand.
Sur les zones classées à haut risque, des GIFF (Groupe d’Intervention Feux de Forêt) sont postés prêt à intervenir. Il s’agit d’unités composées de 18 sapeurs-pompiers équipées de 4 camions d’intervention et d’un véhicule de commandement. Le SDIS 84 est doté de 88 de ces camions citernes de 4 000 litres. On en croise souvent aux abords des massifs. Dans les zones à risque moins élevé ce sont les Comités Communaux des Feux de Forêt (CCFF) qui sont sollicités avec des vigiles placés sur des points hauts, des patrouilles en VTT, à cheval ou en 4X4. Les véhicules 4X4 sont équipés de citernes de 600 litres capables d’arrêter les feux naissants. Les patrouilles de l’ONF, appelées APFM (Agents de Protection de la Forêt Méditerranée), viennent complétées le dispositif. Elles sont au nombre de 6 pour le département.

©SDIS84

« Prendre le feu dans l’œuf »
Tous ces unités de terrain ont pour mission de surveiller, de prévenir et d’intervenir. Grâce à leurs connaissances fines des massifs ces patrouilles servent également de guide aux moyens d’intervention plus lourds. La mission première de toutes ces équipes est de « prendre le feu dans l’œuf ». « C’est la priorité absolue » précise Philippe Chaussinand Lieutenant-colonel. Quitte parfois à enlever des moyens sur un feu important pour en circonscrire un naissant.
Outre les moyens des patrouilles de l’ONF et des CCFF, et des moyens d’intervention au sol du SDIS, le département dispose pendant l’été du soutien d’un hélicoptère capable de larguer 1000 litres d’eau. Il est basé au Thor. L’hélicoptère permet d’intervenir en quelques minutes et d’accéder à des zones où les camions et les hommes ne peuvent aller. Ainsi, début septembre 2024, il est intervenu à deux reprises, à Cheval-Blanc sur le massif du Petit Lubéron et à Mondragon éteignant très rapidement des feux naissant. Sur Mondragon c’est 80 hectares de forêt qui ont ainsi été préservés.

« Jusqu’alors nous n’avions que le son, aujourd’hui nous avons aussi l’image »
Dans la lutte contre les incendies la collecte et le traitement des informations sont essentielles. Surtout s’il s’agit d’appels provenant du public. Localisation, origine et importance du feu sont des données indispensables et précieuses. « Les pompiers sont continuellement entre zone de connaissance et zone de doute » confie le capitaine Serge Perrot. Ce dernier a supervisé l’installation en 2024 de 4 caméras qui permettent de « lever des doutes ». En effet, ces caméras haute résolution et à fort pouvoir grossissant ne sont pas des moyens de détection. Ils servent à confirmer ou infirmer les informations reçues au CODIS. « Jusqu’alors nous n’avions que le son, aujourd’hui nous avons aussi l’image » aime à dire Serge Perrot. « Mais rien ne remplacera l’œil humain » s’empresse-t-il d’ajouter.

Intervention d’une patrouille ©SDIS84

Au terme de cet été 2024, le bilan dressé par Pierre Augier, commandant adjoint chef de groupement opérations, est plutôt positif. Avec 13 départs les feux de forêt ont été moins nombreux qu’en 2023 et n’ont détruit que 4 hectares. Par contre avec 460 départs les feux de broussailles sont en augmentation de 30 % et ont détruits 20 hectares. (Bilan arrêté au 05.09.24).
88% des feux sont d’origine humaine et dans la plus part des cas ils sont accidentels rappelle le Lieutenant-colonel Philippe Chaussinand, chef du groupement de la préparation opérationnelle. « Les gens font aujourd’hui d’avantage attention » conclut-il.


Voyage au cœur des services de lutte contre les incendies de forêt

Pour célébrer les 100 ans de l’existence de la cave coopérative vauclusienne, un concours d’art multidisciplinaire est mis en place par le Cellier des Princes qui sera ouvert à tous. Les participants ont jusqu’au 30 octobre pour soumettre leur candidature, les gagnants verront leurs œuvres exposées durant une durée minimale de trois mois. 

100 ans de passion et de tradition vinicole. C’est ce qui s’apprête à être célébré par la cave Cellier des Princes qui se trouve à Courthézon à l’occasion de ses 100 ans d’existence. Pour partager ce moment avec le maximum de personnes, la structure vauclusienne a fait le choix d’organiser un concours d’art et ouvert aux artistes de tous horizons afin qu’ils participent à travers leurs œuvres à l’héritage de Cellier des Princes. 

Ce concours est pluridisciplinaire et invite des artistes de plusieurs domaines à s’inscrire. Peinture, photographie, dessin, vidéo, film, 3D, sculpture, poésie, littérature, philosophie, il y en aura pour tous les goûts. Ouvert depuis fin avril, le concours reste ouvert aux candidatures jusqu’au 30 octobre 2024. Dès le mois de novembre, la pré-sélection des œuvres débutera. Les gagnants du concours seront exposés dès le premier jour du mois de décembre. 

Une exposition d’un an en récompense ultime

Les 1ers prix de chaque catégorie artistique se verra remettre une somme de 300€ en guise de récompense ainsi qu’un magnum de Châteauneuf-du-Pape.  Au-delà de l’aspect financier, c’est surtout la possibilité d’exposer durant plus d’un an pour les artistes vainqueurs qui constitue la véritable récompense de ce concours avec trois mois supplémentaires en 2025 ou 2026. Certaines œuvres présélectionnées pourront même être mises en vente au bénéfice exclusif des artistes à la fin de l’année 2025.

Toutes les informations concernant le concours sont disponibles en cliquant sur ce lien


Voyage au cœur des services de lutte contre les incendies de forêt

Le jeudi 12 septembre, le Club des entrepreneurs Terre de Provence organise un rendez-vous économique sur le thème de la croissance et de la transmission des entreprises au Domaine de Valdition à Orgon. Des dirigeants vauclusiens et bucco-rhodaniens seront présents pour partager leurs expériences.

Le Club des entrepreneurs Terre de Provence se réunira le 12 septembre pour la seconde édition de ses rencontres économiques ‘Parcours d’entrepreneurs : Réussites et inspirations’. Après une première édition fructueuse sur le thème des valeurs du sport au profit de l’entreprise, qui a attiré plus de 150 entrepreneurs, cette année, le thème sera la croissance et la transmission des entreprises.

L’objectif de cet événement est de réunir des acteurs du territoire, des dirigeants, des élus, des institutionnels et des intervenants autour du monde économique. Ce rendez-vous, qui débutera à 15h, se veut une rencontre qui favorise les échanges fructueux, incite les collaborations et encourage le développement des entreprises de la région Terre de Provence, qui s’étend de Barbentane à Orgon, en passant par Rognonas, Châteaurenard, Noves, ou encore Mollégès.

Un invité sportif

Comme l’année dernière, le Club des entrepreneurs Terre de Provence va mettre le lien entre le sport et l’entreprise en lumière en accueillant Rémy Martin. L’ancien joueur de rugby professionnel, qui a marqué l’histoire du sport avec 23 sélections en équipe de France, a su se reconvertir après ses années sportives. Depuis 2016, il est directeur de centres commerciaux de proximité pour la zone Sud chez Carmila, il est entraîneur de l’équipe senior de rugby de Montélimar, mais aussi propriétaire de vignes à Vauvert dans le Gard.

De 15h30 à 16h30, Rémy Martin partagera son parcours, alliant sport et entreprise, et offrira une perspective inspirante sur la réussite collective. Il partagera aussi son expérience en matière de leadership, de cohésion d’équipe et de dépassement de soi lors de cette rencontre économique.

Une table ronde

En 2023, le Club des entrepreneurs Terre de Provence avait placé la barre haut avec des invités de renom : Philippe Lucas, qui a notamment coaché la championne olympique Laure Manaudou, et Olivier Nicolas, manager de l’équipe de France de natation. Cette année, le Club continue dans sa lancée en faisant intervenir quatre dirigeants d’entreprises.

Les quatre dirigeants d’entreprises animeront une table ronde de 16h30 à 18h30 au cours de laquelle ils partageront leurs expériences sur la croissance et la transmission.

Jeudi 12 septembre. À partir de 15h. 45€ (billetterie en ligne). Domaine de Valdition. 3900 Route d’Eygalières. Orgon.


Voyage au cœur des services de lutte contre les incendies de forêt

« Il y en a pour tous les âges et pour tous les goûts » résume en quelques mots Elisabeth Amoros, vice-présidente du Conseil Départemental de Vaucluse en charge de la culture avant de laisser la parole à Sophie Duffaut qui a conçu la programmation 2024-2025 de cette salle à la campagne.

« La saison débutera par un standup de l’humoriste Hakim Jemili qui nous fera rire aux éclats, le 12 octobre. Suivra le maître de l’illusion et du mystère Klek Entos le 19. Du théâtre, le 23 avec « Un chalet à Gstaad », un pamphlet sur les exilés fiscaux de et avec Josiane Balasko. »

Klek Entos et Hakim Jemili

De la danse le 19 novembre avec le Ballet d’Angelin Preljocaj venu en voisin de son « Pavillon noir » d’Aix-en-Provence, du théâtre avec, à quelques jours de Noël, le 22 « Alice au Pays des Merveilles » et « Le lac des cygnes » de Tchaikovski par le Grand Ballet ukrainien de Kiev le 9 janvier.

Alice au pays des Merveille et le Lac des cygnes avec le Ballet d’Angelin Preljocaj

Une nouveauté le 14 janvier, Agnès Jaoui. L’auteure, comédienne, réalisatrice, après avoir reçu une Victoire de la musique en 2007, vient au Thor en résidence pendant 5 jours pour mettre au point un album de chansons intitulé « Attendre que le soleil revienne » qu’elle proposera u public vauclusien en avant-première.

Agnès JAOUI © Oxana Semenova

Autre style, le 17 janvier « Vel d’Hiv », un seul en scène avec Alice Taglioni sur la rafle de 1942 et les archives du Mémorial de la Shoah dans une mise en espace signée Alex Lutz. le 31, « Oublie-moi », spectacle auréolé de 4 Molière en 2023 et consacré à la progression lente et à bas bruit de la maladie d’Alzheimer.

“Vel d’Hiv“ ©JMD Production – Louis Josse et “Oublie-moi“ ©-Frederique-Toulet

On avait connu le duo « Fréro Delavega » entre 2011 et 2017. Ils se sont séparés et c’est Jérémy Frérot qui viendra en solo chanter le 7 février. Début mars, le 4, « Zize du Panier » (le fameux quartier de Marseille, au-dessus du Vieux-Port), un « one-maman-show » avec celui qui a déjà joué Mrs Doubtfire ou Tootsie, Thierry Wilson et qui génère du rire à gogo.

« Fréro Delavega » ©Portrait-Day2-Guadeloupe et « Zize du Panier »

Le samedi 8 mars à 16h, « Sherlock Homes », lauréat du Trophée de la comédie musicale jeune public avec 9 danseurs et chanteurs sur scène. Du flamenco le 29 dans le cadre du « Festival Andalou » avec notamment Luis de la Carrasca. Le 29 avril « Car-Men » de Bizet, revisité par Philippe Lafeuille avec danse, chants et clowneries et enfin le 24 mai « Pop the opera » en collaborations avec les Chorégies d’Orange et des collégiens et lycéens de toute la Région Sud.

« Car-Men » @Michel Cavalca, Luis de la Carrasca ©Jean-Baptiste Millot et « Sherlock Homes »©laura-dauphinNS

Une dizaine de spectacles pour les scolaires est également à l’affiche, comme « Le petit barbier  » en référence à celui de Seville de Rossini, « Le bourgeois gentilhomme » de Molière, « Almataha », du hip-hop, de la danse avec « L’histoire du soldat » et le Ballet de l’opéra du Grand Avignon. « Une façon d’inciter les jeunes à découvrir la danse, le théâtre, les marionnettes, la musique avec leurs professeurs et peut-être de déclencher une envie, une passion quand ils seront plus grands » conclut Sophie Duffaut.

La programmation scolaire ©auditoriumjeanmoulin.vaucluse.fr

En tout 47 levers derideaux sont prévus pour cette nouvelle saison. L’an dernier près de 19 000 spectateurs s’étaient rendus à l’Auditorium du Thor sans parler des mises à disposition privées, soit 25 000 personnes en tout. « Le taux de remplissage était de 80% en 2022, 85% cette année on espère 90% en 2025 » espère Elizabeth Amoros.

www.auditoriumjeanmoulin.vaucluse.fr

billetterie.vaucluse.fr

Andrée Brunetti


Voyage au cœur des services de lutte contre les incendies de forêt

La préfecture de Vaucluse annonce que les services de Météo France placent aujourd’hui — le mercredi 4 septembre —à compter de 18h, le département de Vaucluse en vigilance météorologique de niveau orange.

Des orages localement forts avec des pluies parfois intenses, actuellement constatés dans le département des Bouches-du-Rhône, sont annoncés en Vaucluse dès ce soir et cette nuit par Météo France, qui place le département en vigilance orange.

Ainsi, pendant toute la durée de la vigilance orange, en application de l’arrêté inter-préfectoral du 18 mars 2019, l’accès au site des gorges du Toulourenc est ainsi au public sur les communes de Malaucène et de Saint-Léger-du-Ventoux dans le département de Vaucluse et de Mollans-sur-Ouvèze dans le département de la Drôme.

À l’approche d’un orage, la préfecture de Vaucluse invite à la vigilance et recommande de s’éloigner des arbres et des cours d’eau, de s’abriter dans un bâtiment en dur, de se tenir informé et d’éviter tout déplacement, de protéger les biens exposés au vent ou qui peuvent être inondés, d’éviter d’utiliser le téléphone et les appareils électriques, mais aussi de signaler sans attendre tout départ de feux dont on peut être témoin.


Voyage au cœur des services de lutte contre les incendies de forêt

Destinée à sauver des monuments en péril, la 7e édition du Loto du Patrimoine a été lancée ce lundi 2 septembre. 100 projets départementaux ont été dévoilés, dont l’orangerie du Château de Thézan, situé à Saint-Didier en Vaucluse.

En septembre 2017, le président de la République a confié à Stéphane Bern une mission d’identification du patrimoine en péril et de recherche de nouvelles sources de financement pour le restaurer. De cette initiative est né le Loto du Patrimoine. Depuis son lancement en 2018, grâce à l’attachement des Français à leur patrimoine ce sont près de 6 300 sites en péril qui ont été signalés sur la plateforme dédiée et des millions de joueurs participent chaque année, en jouant aux jeux de grattage et de tirage « Mission Patrimoine » de FDJ, à la sauvegarde du patrimoine.

Depuis la première édition, la Mission Patrimoine a aidé plus de 950 sites pour leurs travaux de restauration. Plus de 70% d’entre eux sont d’ores et déjà sauvés : 340 sont terminés et 280 chantiers sont en cours. Pour l’édition 2024, plus de 790 nouveaux projets ont été signalés. Comme chaque année, la Mission Patrimoine en a sélectionné 100, dont un en Vaucluse : l’orangerie du Château de Thézan à Saint-Didier.

L’orangerie du Château de Thézan. DR

L’orangerie du Château de Thézan

L’orangerie du Château de Thézan a été construite, à l’origine, pour offrir un jardin d’hiver et un lieu de détente et d’agrément pour les curistes de l’établissement thermal, et elle a ouvert en 1862. La guerre de 14-18, le changement d’usage et le manque de moyens ont conduit à la dégradation de ce lieu. Les infiltrations ont engendré plusieurs fissures. La fermeture de la clinique à la fin des années 80 a figé le Château et l’orangerie dans le temps. Plus aucun entretien n’a été effectué et les bâtiments ont subi des intrusions et du vandalisme, en plus du temps.

Peu à peu, le Château reprend vie depuis que Pierre de Beytia et Emmanuel Renoux l’ont racheté en 2019. Si cet élément du patrimoine vauclusien a déjà subi une métamorphose fulgurante depuis ce rachat, l’orangerie, elle, est toujours dans l’attente d’un coup de neuf. Des travaux ont d’ores et déjà débuté au second semestre de l’année 2023. L’orangerie faisant parti des 100 projets choisis par le Loto du Patrimoine, sa rénovation devrait passer à la vitesse supérieure. La démolition de l’appentis, la restauration des couvertures, le ravalement extérieur et la restauration du perron sont prévus. Le montant à atteindre est de 60 000€, pour un montant total des travaux s’élevant à 220 806€. Pour le moment, 22 315€ ont déjà été collectés.

Une fois réhabilitée, l’orangerie reprendra sa fonction initiale de jardin d’hiver et permettra la présentation d’expositions saisonnières. Elle pourra également servir de lieu de réception, séminaires ou encore de salle de concerts.

Pour contribuer à la restauration de l’orangerie du Château de Thézan, cliquez ici.

Appel à projets 2025

Il est d’ores et déjà possible de candidater à la sélection des sites départementaux de l’édition 2025 de la Mission Patrimoine. les dossiers devront être déposés avant le 28 février 2025 via la plateforme dédiée pour les sites départementaux, et avant le 25 novembre 2024 pour les sites emblématiques.

Les projets sont sélectionnés par un comité présidé par Stéphane Bern et composé de représentants de la Fondation du patrimoine, de FDJ et du ministère de la Culture. Les projets sont retenus en fonction de l’intérêt patrimonial et culturel, l’état de péril, la maturité du projet, son impact sur le territoire et le projet de valorisation.


Voyage au cœur des services de lutte contre les incendies de forêt

Centre de préparation aux Jeux, lieu de préparation du triplé olympique français aux Jeux Olympiques de Paris 2024, lieu d’accueil de plusieurs compétitions internationales, le BMX Club de Sarrians n’a rien à envier aux plus grands. Depuis 2016, son président Stéphane Garcia travaille d’arrache-pied pour en faire un club mondial. Ambition, désillusion, persévérance, rencontres fortuites, mais surtout passion, ont fait du club ce qu’il est aujourd’hui.

La piste de BMX de Sarrians est impressionnante, avec ses deux butes, à 5 et 8 mètres. Les férus de vélo la qualifieraient même de magnifique. Pourtant, comme Rome, elle ne s’est pas faite en un jour. Stéphane Garcia l’avait annoncé dès son arrivée à la présidence du club en 2016 : « Je vais faire du BMX Club Sarrians un club mondial. »

Qui aurait cru qu’un petit village vauclusien de 6 500 habitants allait accueillir des compétitions internationales de BMX, mais aussi l’entraînement de plusieurs délégations pour les Jeux Olympiques de Tokyo 2020, l’équipe de France de BMX pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, dont les trois champions qui ont réalisé un triplé historique le 2 août dernier ? Beaucoup n’y ont pas cru, Stéphane Garcia l’a fait.

Une passion pour le vélo qui ne date pas d’hier

C’est à l’âge de 14 ans, alors que Stéphane Garcia vient de quitter le domicile familial pour s’installer à Avignon auprès de sa grand-mère, que le vélo croise sa route au travers d’une rencontre avec Jean-Michel Robert, des Cycles JM Robert, entreprise ancestrale avignonnaise. « Jean-Michel m’a transmis cet amour du vélo et cet amour du dirigeant de vélo », dévoile-t-il.

Bien plus tard, lorsqu’il découvre la paternité, Stéphane souhaite transmettre cette passion à ses filles. Mais, par peur de les laisser sur un vélo de route par rapport au risque d’accident et après une rencontre avec deux garçons faisant du BMX à Sarrians, le Vauclusien décide d’y inscrire ses filles. Mais voilà que ce club sarriannais rencontre un problème : il ne fait pas preuve de stabilité, avec trois présidents qui se sont succédés en seulement six mois en 2016. Stéphane se voit alors proposé la présidence du club en octobre de la même année. Il impose une seule condition : faire du BMX Club Sarrians un club mondial.

Nouveaux projets pour un nouveau départ du club

Alors qu’il vient de prendre la tête du club, Stéphane Garcia rencontre Sylvain Duployer, vice-président de la Fédération Française de Cyclisme (FFC), qui souhaite que de nouvelles têtes émergent du BMX. En parallèle, le président du club sarriannais lui exprime ses ambitions pour Sarrians. En décembre 2016, le vice-président de la FFC lui propose alors d’accueillir les Championnats d’Europe en 2018. Mais pour pouvoir accueillir cet événement, le club de Sarrians doit refaire sa piste. « On m’a donné un an pour qu’elle soit faite », explique Stéphane. 

« Pour avoir une grosse piste, il faut de gros événements, et inversement. »

Après une rencontre avec Richard Miron, adjoint aux sports de la ville de Marseille entre 2008 et 2020 et conseiller régional à deux reprises entre 1998 et 2021, tout commence à se décanter. La Région Sud soutient le projet de Stéphane Garcia, à condition qu’il rachète la piste de Sarrians. « La Région a accepté d’injecter de l’argent à condition qu’on soit certains qu’on ne fasse pas un McDonald’s à la place de la piste, et pour ça il fallait la racheter », explique le président du BMX Club Sarrians. Un bail emphytéotique de 30 ans est donc signé, la Région donne 50 000€ au club pour faire les aménagements. Si Stéphane est heureux au départ, il déchante vite en voyant ce que coûte cet investissement.

Une piste à 350 000€

Vincent Chapelet, PDG de l’entreprise avignonnaise Sud Bâtiment, aussi passionné de vélo, suit Stéphane Garcia dans son projet fou, en lui prêtant les engins. « Une location d’engin coûte entre 5 000 et 6 000€, c’était déjà ça d’épargné, et je savais que j’allais trouver une solution pour l’essence », affirme Stéphane. Vincent Chapelet n’a pas été le seul à prêter main forte et à se montrer solidaire envers ce projet. Piscinistes et maçons se sont mobilisés pour donner leur terre au lieu de payer pour la jeter. « On a reçu 780 camions de terre », affirme le président du club de BMX.

Si Stéphane Garcia semblait trouver des solutions à chacun de ses problèmes, il y en a un qui l’a particulièrement embêté : il avait tous les matériaux, mais pas de fabricant de piste. « Si on n’attaquait pas les travaux pendant les vacances de Noël 2017, le projet tombait à l’eau », ajoute-t-il. Mais comment trouver un fabricant, qui demande entre 80 000 et 100 000€, quand on en a seulement 50 000 pour l’ensemble du projet ? Encore une fois, la chance semble lui sourire puisqu’un entrepreneur, qui travaillait anciennement pour une entreprise internationale de fabrication de piste, avait besoin d’un événement majeur pour faire découvrir son business. Stéphane n’aura alors besoin de payer que 15 000€ en échange d’hébergements pour les ouvriers et de trouver des solutions à leurs potentiels problèmes. Avril 2018, la piste est faite, avec la première bute à 5 mètres en Vaucluse et dans la région Sud, prête à accueillir les Championnats d’Europe trois mois plus tard. Ainsi, la piste aura coûté 350 000€, alors qu’elle aurait dû en coûter plusieurs millions.

En route pour les Jeux Olympiques

Après avoir accueilli plusieurs compétitions nationales et internationales, le BMX Club Sarrians fait face au Covid, dont il a du mal à se relever financièrement parlant. Bertrand Gaume et Didier François, ancien préfet de Vaucluse et ancien sous-préfet de Carpentras, font confiance à Stéphane et l’autorisent à faire venir des équipes professionnelles pendant le Covid pour s’entraîner pour les JO de Tokyo 2020 (qui ont eu lieu en 2021). « Nous étions la seule piste en Europe à accueillir des délégations pour s’entraîner », affirme Stéphane Garcia, qui a reçu un des Trophées Sport & Management dans la catégorie ‘Acteurs du sport – Management et Economie du Sport’ en 2020, organisés par TPS Conseils à l’Assemblée Nationale.

« Si je faisais venir une bute à 8 mètres, la piste de Sarrians allait devenir l’eldorado du BMX. »

Stéphane voyait plus loin pour la piste de Sarrians et souhaitait une bute à 8 mètres, pour être en cohérence avec les normes olympiques, en prévision des JO de Paris 2024. Il existait un tel équipement à Aix-en-Provence qui avait été fait à l’époque des JO de Londres 2012, mais qui était à l’abandon et en ruine, car il était géré par un club qui n’avait pas les capacités pour le faire. « Hervé Liberman, de la Région et président du Comité Régional Olympique et Sportif, voulait tout faire pour qu’on la récupère, mais tous les Vauclusiens en place depuis 30 ans auraient préféré qu’elle aille à la casse, déplore le président du BMX Club Sarrians. Il y en avait même qui proposaient qu’elle aille à Trets, mais surtout pas chez nous. Tout était fait pour qu’on ne la récupère pas. » En tout, pour le démontage, le déplacement, le remontage et la remise en forme de la bute à 8 mètres, le club de Sarrians a déboursé 50 000€, alors qu’une telle bute coûte environ 650 000€.

La piste de Sarrians attire de plus en plus

Ainsi, la piste de Sarrians et son club commencent à se faire un nom dans le milieu du BMX. Romain Mahieu rejoint le club en 2020, va jusqu’en finale des JO de Tokyo, termine 1er à la Coupe du Monde 2023, remporte la médaille de bronze aux JO de Paris. « Petit à petit, on s’est construits », ajoute Stéphane Garcia.

La Coupe du Monde, qui a eu lieu à Sarrians en 2023, a fait la deuxième plus grosse audience de L’Équipe TV cette année-là. Puis la piste de Sarrians est devenue Centre de préparation aux Jeux (CPJ) et a reçu 56 délégations en tout. Puis l’équipe de France a commencé à s’y intéresser en posant la condition de l’exclusivité. « Je n’ai pas compris pourquoi tout de suite mais c’est vrai qu’on ne peut pas investir autant d’argent pour que ce ne soit pas un Français qui finisse sur le podium », explique Stéphane. Et finalement, ce n’est pas un, mais bien trois Français qui ont terminé sur le podium de la finale de BMX Racing aux JO 2024. Une belle victoire pour le club, qui est parti de rien et qui, en sept ans, a fait une ascension fulgurante.

Le club aujourd’hui

Bientôt huit ans que Stéphane Garcia a pris la présidence du club, et il y en a eu du changement ! À son arrivée en 2016, le chiffre d’affaires s’élevait à 27 000€, aujourd’hui, il est à 1M€. Le chiffre d’affaires, ce sont les adhésions, ce que rapporte une course de vélo, l’événementiel, mais aussi la location de piste.

« J’ai toujours dirigé le BMX Club Sarrians comme une entreprise, jamais comme un club sportif. »

Aujourd’hui, le club compte 7 salariés et 200 licenciés, de la draisienne à l’adulte. Une jauge que le président ne souhaite pas augmenter, malgré une demande qui connaît une croissance sans nom, entre +30% et +40%, grâce à l’engouement qu’ont créé les JO 2024 et le triplé français en BMX. Une saison au club de Sarrians coûte 381€. « On est parmi les moins chers de la région, mais les licenciés font du vélo sur une piste qui équivaut au Stade Vélodrome en football », dit fièrement Stéphane Garcia.

Aujourd’hui, le club fait la fierté de son président, de la commune de Sarrians, mais aussi du département de Vaucluse. Stéphane Garcia l’affirme, il n’a pas fait tout ça tout seul et il est très reconnaissant envers toutes les personnes qui l’ont aidé ou qui l’ont simplement soutenu. « Le milieu du sport est difficile parce que tu dois toujours prouver que tu as la capacité de le faire, et même si on a essayé de me mettre des bâtons dans les roues, certains m’ont soutenu, comme Dominique Santoni, qui était à l’époque vice-président du Département en charge des sports et qui est aujourd’hui présidente du Département, et pareil après avec Christelle Jablonski-Castanier, en charge des sports aujourd’hui », développe le président du BMX Club Sarrians.

L’avenir du club

Si le club semble avoir coché toutes les cases de la liste d’objectifs qu’il s’est fixé, Stéphane Garcia ne compte pas en rester là. La piste devrait accueillir la Coupe du monde 2025, et sûrement celle de 2026 également.

« J’ai réservé le Palais des papes les 6, 7 et 8 mars 2026. » Dans deux ans, et pour la première fois en Europe, un club de BMX va organiser le congrès fédéral de l’Union Européenne de cyclisme. 51 pays vont se réunir en Vaucluse pour parler de Vélo. Un événement majeur qui va valoriser le BMX, le Vélo dans le Vaucluse, mais aussi plus largement le département. Ce vendredi 6 septembre 2024, Stéphane Garcia et le directeur général de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Vaucluse Tomas Redondo accueilleront le président de la Fédération française de cyclisme Michel Callot et le président de l’Union européenne de cyclisme Enrico Della Casa, à Avignon pour visiter la ville, son Palais des papes et ses hôtels pour déterminer si cela correspond a leurs attentes.

L’envie d’intégrer le tissu économique local au projet

Si Stéphane Garcia compte rester à la présidence du BMX Club Sarrians pendant quelques années encore, il lui reste des objectifs, dont un qui lui tient particulièrement à cœur : attirer les entreprises vauclusiennes.

« Je suis un grand amoureux du département, je souhaite trouver de nouveaux partenaires, mais surtout de gros partenaires locaux. »

Pour le moment, dans le département, seul Jacques Leze, directeur du centre commercial Aushopping Avignon Nord, a accordé sa confiance à Stéphane Garcia et son club. « Je suis très triste qu’on n’ait aucune entreprise historique du Vaucluse derrière nous, affirme le président du club de BMX. Comment peut-on réussir à garder un Romain Mahieu qu’on a fait venir des Etats-Unis chez nous, comment allons-nous attirer des jeunes qui seront les pépites de demain sans appuis financiers derrière ? » Stéphane Garcia souhaite que Sarrians soit la première équipe professionnelle de BMX en France, il souhaite professionnaliser les pilotes, développer l’équipe féminine, etc. L’ambition est toujours là. Et le président du club sarriannais, à qui on a répété maintes fois qu’il était fou ces sept dernière années, n’attend qu’une chose : « il me faut des gens qui soient aussi fous, ou tout du moins, qui me fassent confiance. »


Voyage au cœur des services de lutte contre les incendies de forêt

Le dimanche 8 septembre 2024, l’association Renaissance et Patrimoine de Valreas organise un concert de gospel au sein de l’eglise Notre-Dame de Nazareth de Valreas à 17h (ouverture des portes à 16h30). 

C’est le groupe le Chœur Gospel de Vaison-la-Romaine qui se produira. Composée d’une quarantaine de chanteurs, cette chorale est né en 2015 et se produit régulièrement sur les terres vauclusiennes pour des concerts haut en couleur. Les places pour voir cette représentation unique seront au tarif unique de 10€. Une partie de la recette revient à l’association pour la sauvegarde du patrimoine. 

Infos pratiques : concert « chœur gospel de Vaison ». Dimanche 8 septembre 2024, 17h (ouverture des portes à 16h30). Eglise N-D de Nazareth de Valreas, 8 place pie, 84600, Valréas. Tarif unique : 10€. 


Voyage au cœur des services de lutte contre les incendies de forêt

Du mardi 10 septembre au samedi 28 septembre 2024, le photographe Jean-Pierre Rieu s’installe dans le hall d’exposition du Pôle culturel de la commune de Sorgues pour une nouvelle exposition intitulée « portraits calés ».  La suite logique pour l’artiste local qui avait déjà proposé une exposition « Urbex » en 2023 dans la ville vauclusienne qui avait séduit un public nombreux. 

Pour cette nouvelle exhibition de son travail, Jean-Pierre Rieu proposera une série de portraits décalés et réalisés sans trucage, exposés durant plus de deux semaines et ce en entrée libre et gratuite. « Nos visages disposent-ils tous de traits, d’expressions compatibles ? C’est la question que je me suis posée lorsque l’idée m’est venue d’effectuer des portraits que l’on pourrait qualifier d’insolites, ce que j’appelle les « portraits calés » a déclaré l’auteur de l’exposition.

« J’espère qu’à l’issue de cette exposition, vous serez convaincus, comme je le suis, que nous pouvons « mixer » la morphologie de nos visages. Dans la technique que j’emploie, pas de « tricherie », juste de la photographie sans trucage. Deux personnes posent et la photo qui en résulte n’est pas modifiée. Deux visages sur une même photo donnent naissance à une troisième entité. Pour obtenir ce résultat il convient d’effectuer, de façon harmonieuse, la juste superposition qui va créer ce nouveau personnage ». 

Infos pratiques : exposition « portraits calés » de Jean-Pierre Rieu. Du mardi 10 septembre au samedi 28 septembre 2024. Pôle culturel Camille Claudel, hall d’exposition, 285 avenue d’Avignon, 84700, Sorgues. Entrée libre aux horaires d’ouverture du Pôle culturel. Plus de renseignements au 04.86.19.90.90. 

https://www.echodumardi.com/tag/vaucluse/page/40/   1/1