Pluies et orages : le Vaucluse en vigilance orange
La préfecture de Vaucluse annonce que les services de Météo France placent aujourd’hui — le mercredi 4 septembre —à compter de 18h, le département de Vaucluse en vigilance météorologique de niveau orange.
Des orages localement forts avec des pluies parfois intenses, actuellement constatés dans le département des Bouches-du-Rhône, sont annoncés en Vaucluse dès ce soir et cette nuit par Météo France, qui place le département en vigilance orange.
Ainsi, pendant toute la durée de la vigilance orange, en application de l’arrêté inter-préfectoral du 18 mars 2019, l’accès au site des gorges du Toulourenc est ainsi au public sur les communes de Malaucène et de Saint-Léger-du-Ventoux dans le département de Vaucluse et de Mollans-sur-Ouvèze dans le département de la Drôme.
À l’approche d’un orage, la préfecture de Vaucluse invite à la vigilance et recommande de s’éloigner des arbres et des cours d’eau, de s’abriter dans un bâtiment en dur, de se tenir informé et d’éviter tout déplacement, de protéger les biens exposés au vent ou qui peuvent être inondés, d’éviter d’utiliser le téléphone et les appareils électriques, mais aussi de signaler sans attendre tout départ de feux dont on peut être témoin.
Pour suivre l’évolution de la situation météorologique, cliquez sur la carte :
Pluies et orages : le Vaucluse en vigilance orange
Destinée à sauver des monuments en péril, la 7e édition du Loto du Patrimoine a été lancée ce lundi 2 septembre. 100 projets départementaux ont été dévoilés, dont l’orangerie du Château de Thézan, situé à Saint-Didier en Vaucluse.
En septembre 2017, le président de la République a confié à Stéphane Bern une mission d’identification du patrimoine en péril et de recherche de nouvelles sources de financement pour le restaurer. De cette initiative est né le Loto du Patrimoine. Depuis son lancement en 2018, grâce à l’attachement des Français à leur patrimoine ce sont près de 6 300 sites en péril qui ont été signalés sur la plateforme dédiée et des millions de joueurs participent chaque année, en jouant aux jeux de grattage et de tirage « Mission Patrimoine » de FDJ, à la sauvegarde du patrimoine.
Depuis la première édition, la Mission Patrimoine a aidé plus de 950 sites pour leurs travaux de restauration. Plus de 70% d’entre eux sont d’ores et déjà sauvés : 340 sont terminés et 280 chantiers sont en cours. Pour l’édition 2024, plus de 790 nouveaux projets ont été signalés. Comme chaque année, la Mission Patrimoine en a sélectionné 100, dont un en Vaucluse : l’orangerie du Château de Thézan à Saint-Didier.
L’orangerie du Château de Thézan. DR
L’orangerie du Château de Thézan
L’orangerie du Château de Thézan a été construite, à l’origine, pour offrir un jardin d’hiver et un lieu de détente et d’agrément pour les curistes de l’établissement thermal, et elle a ouvert en 1862. La guerre de 14-18, le changement d’usage et le manque de moyens ont conduit à la dégradation de ce lieu. Les infiltrations ont engendré plusieurs fissures. La fermeture de la clinique à la fin des années 80 a figé le Château et l’orangerie dans le temps. Plus aucun entretien n’a été effectué et les bâtiments ont subi des intrusions et du vandalisme, en plus du temps.
Peu à peu, le Château reprend vie depuis que Pierre de Beytia et Emmanuel Renoux l’ont racheté en 2019. Si cet élément du patrimoine vauclusien a déjà subi une métamorphose fulgurante depuis ce rachat, l’orangerie, elle, est toujours dans l’attente d’un coup de neuf. Des travaux ont d’ores et déjà débuté au second semestre de l’année 2023. L’orangerie faisant parti des 100 projets choisis par le Loto du Patrimoine, sa rénovation devrait passer à la vitesse supérieure. La démolition de l’appentis, la restauration des couvertures, le ravalement extérieur et la restauration du perron sont prévus. Le montant à atteindre est de 60 000€, pour un montant total des travaux s’élevant à 220 806€. Pour le moment, 22 315€ ont déjà été collectés.
Une fois réhabilitée, l’orangerie reprendra sa fonction initiale de jardin d’hiver et permettra la présentation d’expositions saisonnières. Elle pourra également servir de lieu de réception, séminaires ou encore de salle de concerts.
Pour contribuer à la restauration de l’orangerie du Château de Thézan, cliquez ici.
Il est d’ores et déjà possible de candidater à la sélection des sites départementaux de l’édition 2025 de la Mission Patrimoine. les dossiers devront être déposés avant le 28 février 2025 via la plateforme dédiée pour les sites départementaux, et avant le 25 novembre 2024 pour les sites emblématiques.
Les projets sont sélectionnés par un comité présidé par Stéphane Bern et composé de représentants de la Fondation du patrimoine, de FDJ et du ministère de la Culture. Les projets sont retenus en fonction de l’intérêt patrimonial et culturel, l’état de péril, la maturité du projet, son impact sur le territoire et le projet de valorisation.
Pluies et orages : le Vaucluse en vigilance orange
Centre de préparation aux Jeux, lieu de préparation du triplé olympique français aux Jeux Olympiques de Paris 2024, lieu d’accueil de plusieurs compétitions internationales, le BMX Club de Sarrians n’a rien à envier aux plus grands. Depuis 2016, son président Stéphane Garcia travaille d’arrache-pied pour en faire un club mondial. Ambition, désillusion, persévérance, rencontres fortuites, mais surtout passion, ont fait du club ce qu’il est aujourd’hui.
La piste de BMX de Sarrians est impressionnante, avec ses deux butes, à 5 et 8 mètres. Les férus de vélo la qualifieraient même de magnifique. Pourtant, comme Rome, elle ne s’est pas faite en un jour. Stéphane Garcia l’avait annoncé dès son arrivée à la présidence du club en 2016 : « Je vais faire du BMX Club Sarrians un club mondial. »
Qui aurait cru qu’un petit village vauclusien de 6 500 habitants allait accueillir des compétitions internationales de BMX, mais aussi l’entraînement de plusieurs délégations pour les Jeux Olympiques de Tokyo 2020, l’équipe de France de BMX pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, dont les trois champions qui ont réalisé un triplé historique le 2 août dernier ? Beaucoup n’y ont pas cru, Stéphane Garcia l’a fait.
Une passion pour le vélo qui ne date pas d’hier
C’est à l’âge de 14 ans, alors que Stéphane Garcia vient de quitter le domicile familial pour s’installer à Avignon auprès de sa grand-mère, que le vélo croise sa route au travers d’une rencontre avec Jean-Michel Robert, des Cycles JM Robert, entreprise ancestrale avignonnaise. « Jean-Michel m’a transmis cet amour du vélo et cet amour du dirigeant de vélo », dévoile-t-il.
Bien plus tard, lorsqu’il découvre la paternité, Stéphane souhaite transmettre cette passion à ses filles. Mais, par peur de les laisser sur un vélo de route par rapport au risque d’accident et après une rencontre avec deux garçons faisant du BMX à Sarrians, le Vauclusien décide d’y inscrire ses filles. Mais voilà que ce club sarriannais rencontre un problème : il ne fait pas preuve de stabilité, avec trois présidents qui se sont succédés en seulement six mois en 2016. Stéphane se voit alors proposé la présidence du club en octobre de la même année. Il impose une seule condition : faire du BMX Club Sarrians un club mondial.
Nouveaux projets pour un nouveau départ du club
Alors qu’il vient de prendre la tête du club, Stéphane Garcia rencontre Sylvain Duployer, vice-président de la Fédération Française de Cyclisme (FFC), qui souhaite que de nouvelles têtes émergent du BMX. En parallèle, le président du club sarriannais lui exprime ses ambitions pour Sarrians. En décembre 2016, le vice-président de la FFC lui propose alors d’accueillir les Championnats d’Europe en 2018. Mais pour pouvoir accueillir cet événement, le club de Sarrians doit refaire sa piste. « On m’a donné un an pour qu’elle soit faite », explique Stéphane.
« Pour avoir une grosse piste, il faut de gros événements, et inversement. »
Après une rencontre avec Richard Miron, adjoint aux sports de la ville de Marseille entre 2008 et 2020 et conseiller régional à deux reprises entre 1998 et 2021, tout commence à se décanter. La Région Sud soutient le projet de Stéphane Garcia, à condition qu’il rachète la piste de Sarrians. « La Région a accepté d’injecter de l’argent à condition qu’on soit certains qu’on ne fasse pas un McDonald’s à la place de la piste, et pour ça il fallait la racheter », explique le président du BMX Club Sarrians. Un bail emphytéotique de 30 ans est donc signé, la Région donne 50 000€ au club pour faire les aménagements. Si Stéphane est heureux au départ, il déchante vite en voyant ce que coûte cet investissement.
Une piste à 350 000€
Vincent Chapelet, PDG de l’entreprise avignonnaise Sud Bâtiment, aussi passionné de vélo, suit Stéphane Garcia dans son projet fou, en lui prêtant les engins. « Une location d’engin coûte entre 5 000 et 6 000€, c’était déjà ça d’épargné, et je savais que j’allais trouver une solution pour l’essence », affirme Stéphane. Vincent Chapelet n’a pas été le seul à prêter main forte et à se montrer solidaire envers ce projet. Piscinistes et maçons se sont mobilisés pour donner leur terre au lieu de payer pour la jeter. « On a reçu 780 camions de terre », affirme le président du club de BMX.
Si Stéphane Garcia semblait trouver des solutions à chacun de ses problèmes, il y en a un qui l’a particulièrement embêté : il avait tous les matériaux, mais pas de fabricant de piste. « Si on n’attaquait pas les travaux pendant les vacances de Noël 2017, le projet tombait à l’eau », ajoute-t-il. Mais comment trouver un fabricant, qui demande entre 80 000 et 100 000€, quand on en a seulement 50 000 pour l’ensemble du projet ? Encore une fois, la chance semble lui sourire puisqu’un entrepreneur, qui travaillait anciennement pour une entreprise internationale de fabrication de piste, avait besoin d’un événement majeur pour faire découvrir son business. Stéphane n’aura alors besoin de payer que 15 000€ en échange d’hébergements pour les ouvriers et de trouver des solutions à leurs potentiels problèmes. Avril 2018, la piste est faite, avec la première bute à 5 mètres en Vaucluse et dans la région Sud, prête à accueillir les Championnats d’Europe trois mois plus tard. Ainsi, la piste aura coûté 350 000€, alors qu’elle aurait dû en coûter plusieurs millions.
Après avoir accueilli plusieurs compétitions nationales et internationales, le BMX Club Sarrians fait face au Covid, dont il a du mal à se relever financièrement parlant. Bertrand Gaume et Didier François, ancien préfet de Vaucluse et ancien sous-préfet de Carpentras, font confiance à Stéphane et l’autorisent à faire venir des équipes professionnelles pendant le Covid pour s’entraîner pour les JO de Tokyo 2020 (qui ont eu lieu en 2021). « Nous étions la seule piste en Europe à accueillir des délégations pour s’entraîner », affirme Stéphane Garcia, qui a reçu un des Trophées Sport & Management dans la catégorie ‘Acteurs du sport – Management et Economie du Sport’ en 2020, organisés par TPS Conseils à l’Assemblée Nationale.
« Si je faisais venir une bute à 8 mètres, la piste de Sarrians allait devenir l’eldorado du BMX. »
Stéphane voyait plus loin pour la piste de Sarrians et souhaitait une bute à 8 mètres, pour être en cohérence avec les normes olympiques, en prévision des JO de Paris 2024. Il existait un tel équipement à Aix-en-Provence qui avait été fait à l’époque des JO de Londres 2012, mais qui était à l’abandon et en ruine, car il était géré par un club qui n’avait pas les capacités pour le faire. « Hervé Liberman, de la Région et président du Comité Régional Olympique et Sportif, voulait tout faire pour qu’on la récupère, mais tous les Vauclusiens en place depuis 30 ans auraient préféré qu’elle aille à la casse, déplore le président du BMX Club Sarrians. Il y en avait même qui proposaient qu’elle aille à Trets, mais surtout pas chez nous. Tout était fait pour qu’on ne la récupère pas. » En tout, pour le démontage, le déplacement, le remontage et la remise en forme de la bute à 8 mètres, le club de Sarrians a déboursé 50 000€, alors qu’une telle bute coûte environ 650 000€.
La piste de Sarrians attire de plus en plus
Ainsi, la piste de Sarrians et son club commencent à se faire un nom dans le milieu du BMX. Romain Mahieu rejoint le club en 2020, va jusqu’en finale des JO de Tokyo, termine 1er à la Coupe du Monde 2023, remporte la médaille de bronze aux JO de Paris. « Petit à petit, on s’est construits », ajoute Stéphane Garcia.
La Coupe du Monde, qui a eu lieu à Sarrians en 2023, a fait la deuxième plus grosse audience de L’Équipe TV cette année-là. Puis la piste de Sarrians est devenue Centre de préparation aux Jeux (CPJ) et a reçu 56 délégations en tout. Puis l’équipe de France a commencé à s’y intéresser en posant la condition de l’exclusivité. « Je n’ai pas compris pourquoi tout de suite mais c’est vrai qu’on ne peut pas investir autant d’argent pour que ce ne soit pas un Français qui finisse sur le podium », explique Stéphane. Et finalement, ce n’est pas un, mais bien trois Français qui ont terminé sur le podium de la finale de BMX Racing aux JO 2024. Une belle victoire pour le club, qui est parti de rien et qui, en sept ans, a fait une ascension fulgurante.
Bientôt huit ans que Stéphane Garcia a pris la présidence du club, et il y en a eu du changement ! À son arrivée en 2016, le chiffre d’affaires s’élevait à 27 000€, aujourd’hui, il est à 1M€. Le chiffre d’affaires, ce sont les adhésions, ce que rapporte une course de vélo, l’événementiel, mais aussi la location de piste.
« J’ai toujours dirigé le BMX Club Sarrians comme une entreprise, jamais comme un club sportif. »
Aujourd’hui, le club compte 7 salariés et 200 licenciés, de la draisienne à l’adulte. Une jauge que le président ne souhaite pas augmenter, malgré une demande qui connaît une croissance sans nom, entre +30% et +40%, grâce à l’engouement qu’ont créé les JO 2024 et le triplé français en BMX. Une saison au club de Sarrians coûte 381€. « On est parmi les moins chers de la région, mais les licenciés font du vélo sur une piste qui équivaut au Stade Vélodrome en football », dit fièrement Stéphane Garcia.
Aujourd’hui, le club fait la fierté de son président, de la commune de Sarrians, mais aussi du département de Vaucluse. Stéphane Garcia l’affirme, il n’a pas fait tout ça tout seul et il est très reconnaissant envers toutes les personnes qui l’ont aidé ou qui l’ont simplement soutenu. « Le milieu du sport est difficile parce que tu dois toujours prouver que tu as la capacité de le faire, et même si on a essayé de me mettre des bâtons dans les roues, certains m’ont soutenu, comme Dominique Santoni, qui était à l’époque vice-président du Département en charge des sports et qui est aujourd’hui présidente du Département, et pareil après avec Christelle Jablonski-Castanier, en charge des sports aujourd’hui », développe le président du BMX Club Sarrians.
L’avenir du club
Si le club semble avoir coché toutes les cases de la liste d’objectifs qu’il s’est fixé, Stéphane Garcia ne compte pas en rester là. La piste devrait accueillir la Coupe du monde 2025, et sûrement celle de 2026 également.
« J’ai réservé le Palais des papes les 6, 7 et 8 mars 2026. » Dans deux ans, et pour la première fois en Europe, un club de BMX va organiser le congrès fédéral de l’Union Européenne de cyclisme. 51 pays vont se réunir en Vaucluse pour parler de Vélo. Un événement majeur qui va valoriser le BMX, le Vélo dans le Vaucluse, mais aussi plus largement le département. Ce vendredi 6 septembre 2024, Stéphane Garcia et le directeur général de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de VaucluseTomas Redondo accueilleront le président de la Fédération française de cyclisme Michel Callot et le président de l’Union européenne de cyclisme Enrico Della Casa, à Avignon pour visiter la ville, son Palais des papes et ses hôtels pour déterminer si cela correspond a leurs attentes.
L’envie d’intégrer le tissu économique local au projet
Si Stéphane Garcia compte rester à la présidence du BMX Club Sarrians pendant quelques années encore, il lui reste des objectifs, dont un qui lui tient particulièrement à cœur : attirer les entreprises vauclusiennes.
« Je suis un grand amoureux du département, je souhaite trouver de nouveaux partenaires, mais surtout de gros partenaires locaux. »
Pour le moment, dans le département, seul Jacques Leze, directeur du centre commercial Aushopping Avignon Nord, a accordé sa confiance à Stéphane Garcia et son club. « Je suis très triste qu’on n’ait aucune entreprise historique du Vaucluse derrière nous, affirme le président du club de BMX. Comment peut-on réussir à garder un Romain Mahieu qu’on a fait venir des Etats-Unis chez nous, comment allons-nous attirer des jeunes qui seront les pépites de demain sans appuis financiers derrière ? » Stéphane Garcia souhaite que Sarrians soit la première équipe professionnelle de BMX en France, il souhaite professionnaliser les pilotes, développer l’équipe féminine, etc. L’ambition est toujours là. Et le président du club sarriannais, à qui on a répété maintes fois qu’il était fou ces sept dernière années, n’attend qu’une chose : « il me faut des gens qui soient aussi fous, ou tout du moins, qui me fassent confiance. »
Pluies et orages : le Vaucluse en vigilance orange
Le dimanche 8 septembre 2024, l’association Renaissance et Patrimoine de Valreas organise un concert de gospel au sein de l’eglise Notre-Dame de Nazareth de Valreas à 17h (ouverture des portes à 16h30).
C’est le groupe le Chœur Gospel de Vaison-la-Romaine qui se produira. Composée d’une quarantaine de chanteurs, cette chorale est né en 2015 et se produit régulièrement sur les terres vauclusiennes pour des concerts haut en couleur. Les places pour voir cette représentation unique seront au tarif unique de 10€. Une partie de la recette revient à l’association pour la sauvegarde du patrimoine.
Infos pratiques : concert « chœur gospel de Vaison ». Dimanche 8 septembre 2024, 17h (ouverture des portes à 16h30). Eglise N-D de Nazareth de Valreas, 8 place pie, 84600, Valréas. Tarif unique : 10€.
Pluies et orages : le Vaucluse en vigilance orange
Du mardi 10 septembre au samedi 28 septembre 2024, le photographe Jean-Pierre Rieu s’installe dans le hall d’exposition du Pôle culturel de la commune de Sorgues pour une nouvelle exposition intitulée « portraits calés ». La suite logique pour l’artiste local qui avait déjà proposé une exposition « Urbex » en 2023 dans la ville vauclusienne qui avait séduit un public nombreux.
Pour cette nouvelle exhibition de son travail, Jean-Pierre Rieu proposera une série de portraits décalés et réalisés sans trucage, exposés durant plus de deux semaines et ce en entrée libre et gratuite. « Nos visages disposent-ils tous de traits, d’expressions compatibles ? C’est la question que je me suis posée lorsque l’idée m’est venue d’effectuer des portraits que l’on pourrait qualifier d’insolites, ce que j’appelle les « portraits calés » a déclaré l’auteur de l’exposition.
« J’espère qu’à l’issue de cette exposition, vous serez convaincus, comme je le suis, que nous pouvons « mixer » la morphologie de nos visages. Dans la technique que j’emploie, pas de « tricherie », juste de la photographie sans trucage. Deux personnes posent et la photo qui en résulte n’est pas modifiée. Deux visages sur une même photo donnent naissance à une troisième entité. Pour obtenir ce résultat il convient d’effectuer, de façon harmonieuse, la juste superposition qui va créer ce nouveau personnage ».
Infos pratiques : exposition « portraits calés » de Jean-Pierre Rieu. Du mardi 10 septembre au samedi 28 septembre 2024. Pôle culturel Camille Claudel, hall d’exposition, 285 avenue d’Avignon, 84700, Sorgues. Entrée libre aux horaires d’ouverture du Pôle culturel. Plus de renseignements au 04.86.19.90.90.
Pluies et orages : le Vaucluse en vigilance orange
Ce samedi 7 septembre 2024, à partir de 20h, la fête des Joncs, organisée chaque année par le comité des fêtes de la commune de Jonquerettes qui se trouve sur le territoire du Grand Avignon reviendra pour une nouvelle édition.
Au programme, soirée musicale avec la présence d’orchestres et de restauration sur place avec plusieurs buvettes qui seront installées sur le City stade de la ville. L’accès sera ouvert à tous et totalement gratuit pour les plus grands et les plus petits.
Infos pratiques : Fête des Joncs. Samedi 7 septembre 2024, dès 20h. City stade, 84450, Jonquerettes. Accès gratuit.
Pluies et orages : le Vaucluse en vigilance orange
Le 5 septembre 2024, les agences 02 organisent plusieurs « job dating » mais sous une forme quelle peu différente et plus ludique puisque ces rendez-vous seront des « job café ». Experts ménagers, nounous ou auxiliaires de vie, O2 recherche plusieurs types de métiers et recrutera pas moins de 3.500 postes sur le territoire national. Deux agences vauclusiennes, une à Avignon et une autre à Orange ouvriront leurs portes pour cette initiative. Les candidats peuvent se présenter sans C.V.
Un café pour un emploi. C’est la formule que propose les agences 02 pour un nouveau genre de « job dating » à la rentrée, le 5 septembre 2024. Cette nouvelle formule a pour objectif premier d’accélérer le processus de recrutement qui peut s’avérer parfois long que ce soit pour le candidat comme pour l’entreprise qui recrute. Selon le baromètre Meteojob, 38% des candidats considéraient qu’un processus de recrutement devenait trop long au-delà de 2 semaines, contre 34% en 2020. Cette tendance s’est accentuée après la crise sanitaire, les candidats accordants désormais plus d’importance à la qualité et à la rapidité du recrutement.
O2 a donc choisi d’apporter une solution face à cette problématique. Toujours selon Metojob, la durée moyenne d’un processus de recrutement de 32 jours, soit le double de ce que les candidats trouvent acceptable. Ainsi 02 offre la possibilité avec ce « job café » de réduire le temps d’attente de 20 jours et surtout de pouvoir discuter directement sur place des attentes, des motivations et des compétences de chacune des parties. En somme un recrutement plus rapide et plus efficace.
Un recrutement plus authentique et convivial
Avec ce « job café » 02 souhaite également casser les codes traditionnels du processus de recrutement et d’entretien. Pouvant générer un stress chez le candidat qui va desservir sa candidature, la phase d’entretien se retrouve ici inversé avec l’initiative de l’entreprise d’aide à domicile et de service à la personne qui propose un moment plus authentique et ludique autour d’un café. Les candidats qui se présenteront pour ces rendez-vous auront nullement l’obligation de venir avec un C.V ou une lettre de motivation.
« Nous souhaitons que les candidats puissent obtenir toutes les informations nécessaires en une seule journée et dans un cadre où ils se sentent à l’aise. Notre objectif est de proposer un contrat aux candidats sélectionnés sous 18 jours », précise Tasha Teguia, directrice ressources humaines pour O2.
Remettre les métiers de service à la personne en valeur
Avec cette nouvelle édition du Job Café, les candidats peuvent découvrir facilement les nombreux avantages des postes proposés, tels que la proximité géographique, les contrats CDI et CDD, les horaires adaptés, les formations dès l’embauche, les évolutions professionnelles, les smartphones et les primes.
Les participants peuvent également mieux appréhender le rôle central et positif des collaborateurs actuels et futurs dans la vie quotidienne des clients, un rôle qu’O2 souhaite mettre en avant et rendre plus visible dans la société.
Pluies et orages : le Vaucluse en vigilance orange
Dans quelques jours, la rentrée scolaire 2024 démarrera officiellement pour tous les établissements scolaires français. La faculté d’Avignon qui accueille chaque année de plus en plus d’étudiants, se prépare pour le retour de ses visiteurs Ainsi, du 2 au 5 septembre, l’établissement vauclusien organise des journées spécifiques et d’accueil pour les nouveaux entrants de la L1 au M2 et doctorat. 2500 étudiants sont attendus.
La rentrée scolaire 2024 arrive à grands pas pour les plus petits et les plus grands. Dès le lundi 2 septembre, la faculté d’Avignon se met en mode « rentrée » avec des journées de rentrée générale puis à une rentrée spécifique selon les formations avant le début des cours officiel pour toutes composantes (IUT, Institut Agrosciences, Environnement et Santé, Institut Culture, Patrimoine, Sociétés numériques, CERI) le 9 septembre 2024.
Au programme de ce lundi 2 septembre, un petit-déjeuner de bienvenue accompagné par un discours du président ou de son représentant, de la vice-présidente étudiante et du directeur/directrice d’institut ou du CERI. Une réunion générale de rentrée et un pique-nique dans les jardins de l’université viendront compléter la matinée.
Introduite pour la première fois l’an dernier à l’occasion de la rentré 2023, la course d’orientation est de nouveau organisée pour se repérer de manière ludique sur les campus et découvrir l’établissement dans lequel les étudiants évolueront tout au long de leur année universitaire. Des associations étudiantes seront également présentes lors de la pause déjeuner pour présenter leurs activités. L’après-midi sera consacrée aux rentrées spécifiques par formation.
Des semaines thématiques durant le mois de septembre : la grande nouveauté
Que serait une rentrée sans une nouveauté ou un cadeau offert aux étudiants ? Pour cette rentrée scolaire 2024, des semaines thématiques autour de la vie étudiantes seront au programme pendant tout le mois de septembre et ce jusqu’au 3 octobre. Stands de partenaires, ateliers, ressourcerie, concerts, visites, rencontres avec les différents services.. De nombreuses activités seront proposées toujours dans le but de faciliter l’intégration des élèves et leur permettre de mieux se repérer dans leur environnement universitaire.
Programme complet des semaines thématiques :
Du 9 au 13 septembre : semaine santé, prévention et action sociale
10 et 12 septembre : ressourcerie gratuite sur les campus, dédiée aux étudiants
Du 9 au 20 septembre : semaines sport et bien-être
Du 16 au 20 septembre : semaine européenne de la mobilité
Du 21 au 27 septembre : semaine de la culture
21 septembre : Journée européenne du patrimoine
26 septembre : Un Opus au campus, concert de rentrée de l’Orchestre national Avignon Provence
Du 30 septembre au 3 octobre : semaine de l’engagement et initiatives étudiantes
Pluies et orages : le Vaucluse en vigilance orange
Le sang de la vigne coule dans ses veines depuis toujours. « Le premier Bernard paysan, Jacques de son prénom, remonte à 1675 », explique Michel Bernard, vigneron, propriétaire du Château Beauchêne à Piolenc, président du Concours des Vins d’Orange, ancien président de l’Université du Vin de Suze-la-Rousse, ancien responsable du Pôle d’Excellence de l’Œnotourisme au Quai d’Orsay (2105) quand Mathias Fekl était secrétaire d’État au Commerce Extérieur, et ex-président d’Inter-Rhône entre 2002 et 2008.
Avec sa femme Dominique, c’est en 1971 qu’il rachète Château Beauchêne, ancienne propriété de la famille Trintignant où était né l’acteur Jean-Louis Trintignant en 1930. Aujourd’hui, les deux filles Bernard, Amandine et Estelle, représentent la 10ᵉ génération de ce domaine familial de 65 hectares de vignes classées HVE (Haute Valeur Environnementale) où sont produites 350 000 bouteilles d’AOC Châteauneuf-du-Pape, exportées à 90% dans le monde entier (Chine, Japon, Corée, USA, Nouvelle-Zélande ou Australie). Et où trône, à l’entrée, un platane remarquable de 6,4 mètres de circonférence.
Le fameux platane classé « arbre remarquable. »
Comment analysez-vous la crise que traverse la viticulture ?
« Je ressens le ralentissement de la consommation dans le monde. Il y a plusieurs raisons à cela, d’abord la baisse de consommation liée au changement de mode de vie (déstructuration des familles, des repas, fini le poulet du dimanche), moral en baisse, du coup les gens préfèrent épargner que boire et le chiffre d’affaires du monde du vin recule. Les commandes existent, mais elles sont moins fréquentes. Pour moi, il est hors de question de mettre mon vin en cubitainers ou en canettes. Certains ont baissé leurs tarifs, cela ne leur a rien rapporté, ça n’a pas boosté les ventes. Mon créneau reste celui de la tradition et de la qualité. Autre souci : la disparition du ‘French Paradox‘. On ne l’a pas défendu. Tous les Docteur Knock en blouse blanche passent leur temps à répéter qu’on prend un risque dès le 1ᵉʳ verre, leurs pseudo-enquêtes épidémiologiques prospèrent. Le vin reste un phénomène culturel combattu par les hygiénistes, mais il se maintient. Aux États-Unis, pendant la Prohibition, la consommation a continué à cause du côté addictif du vin. »
D’après Michel Bernard, le problème est celui de la surproduction de vin
« On produit 2 100 000 hectolitres de Côtes-du-Rhône, alors qu’on en consomme 8 à 900 000 hl, du coup le marché est saturé, on ne peut obliger personne à boire davantage, du coup, il faut arracher des hectares de vignes. Surtout quand on sait que la Chine produit plus et donc importe moins. »
Les vendanges 2024 ont débuté, comment se passent-elles à Château Beauchêne ?
« La maturité et l’état sanitaire sont bons. On a commencé la récolte pour quelques parcelles de blanc. Heureusement, au fil des ans, nous avons fidélisé le personnel et le bouche-à-oreille fait le reste pour vendanger. 2/3 se font à la machine. Certains critiquent la mécanisation, mais là, dix minutes après le ramassage, tôt le matin, les grappes sont dans les cuves, alors qu’avant, elles étaient coupées à la main, mais elles restaient pendant des heures en plein soleil avant d’être foulées dans le caveau. »
« C’est une bonne chose. Elles permettent de réaliser de magnifiques achats à quelques mois des fêtes de fin d’année. Ce sont des beaux et grands vins vendus à des conditions tarifaires privilégiées. Il s’agit ni de piquette, ni de bibine, mais de bons produits, réputés, qualitatifs ».
L’œnotourisme est souvent présenté comme la panacée à la crise que traversent les vignerons, quelle est votre vision ?
« Il y a deux façons de voir les choses, soit c’est un 2ᵉ métier pour le vigneron qui devient restaurateur et parfois ouvre un gîte, un camping. Soit c’est un revenu complémentaire, une façon de communiquer, de faire goûter ses bouteilles et espérer en vendre davantage aux visiteurs. Il faut soutenir l’œnotourisme qui défend la viticulture. Mais cela ne suffira pas à relancer la consommation, à boire toute la récolte. Tout juste à limiter la baisse. Rares sont les exploitations qui vivent à plus de 50% de l’œnotourisme. Cette pratique est un atout pour le tourisme, mais elle valorise aussi valorise l’image du vin, du terroir, du travail que font les hommes et les femmes dans un contexte culturel et économique. »
Quoi qu’il en soit, Michel Bernard continue de réfléchir à l’évolution de son métier de vigneron. Le 6 novembre prochain, dans les locaux de la CCI des Fenaisons à Avignon, il organisera un colloque sur le thème : ‘Changement climatique et consommation, la viticulture fait sa révolution’.