17 décembre 2025 |

Ecrit par le 17 décembre 2025

Hospitalisation à domicile : Soigner mieux en dépensant moins

Alors que le budget 2026 du système de santé est en débat, un modèle discret mais de plus en plus stratégique se distingue : l’Hospitalisation à Domicile (HAD). En Vaucluse comme ailleurs, elle s’impose comme une solution efficace pour conjuguer qualité des soins, humanité dans la prise en charge, et maîtrise des dépenses. Avec une progression constante de son activité, l’HAD redessine en profondeur le paysage hospitalier français.

Et si l’hôpital venait à nous, plutôt que l’inverse ? C’est précisément ce que permet l’Hospitalisation à Domicile (HAD), une forme d’hospitalisation à part entière, souvent méconnue du grand public mais en plein essor. En Vaucluse comme dans toute la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, ce dispositif se développe à un rythme soutenu, prouvant son efficacité aussi bien médicale qu’économique.

Une prise en charge globale
Contrairement aux soins à domicile classiques, l’HAD propose une prise en charge globale, continue et coordonnée, alliant médecins, infirmiers, aides-soignants, kinésithérapeutes, psychologues ou encore assistants sociaux. Elle est prescrite par un professionnel de santé – traitant ou hospitalier – et permet d’assurer, chez le patient, des soins complexes nécessitant un suivi régulier.

HAD, des chiffres en progression constante
En 2024, les chiffres parlent d’eux-mêmes. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, 281 structures ont assuré 309 050 séjours d’HAD, soit une progression de 10,8 % par rapport à 2023. En Vaucluse, l’activité atteint 41 435 journées (+1,7 %), avec un taux de recours de 20,1 patients/jour pour 100 000 habitants, en hausse constante. Une dynamique qui reflète un changement de culture : celui du “réflexe HAD”. Plutôt que de systématiquement hospitaliser, on cherche désormais à soigner à domicile, dès que cela est possible et sécurisable.

Un modèle efficace et économe
Ce modèle a plusieurs vertus. D’abord, il répond à l’attente des patients, qui préfèrent souvent le confort de leur domicile à l’environnement anxiogène d’un établissement. Ensuite, il allège les services hospitaliers, souvent saturés, en réduisant la durée ou la nécessité des hospitalisations traditionnelles. Enfin, il offre une réponse adaptée au défi de la soutenabilité financière du système de santé : en 2024, le coût moyen d’une journée d’HAD s’élève à 255,6 € pour l’Assurance maladie, bien inférieur à celui d’un lit hospitalier classique.

Copyright Pascal Vila

Un spectre large de soins
Au niveau national, l’HAD a permis de prendre en charge 184 526 patients pour près de 7,7 millions de journées d’hospitalisation. Un quart de ces prises en charge concernent les soins palliatifs, dont l’augmentation (+9 %) souligne aussi la pertinence de ce modèle pour accompagner avec humanité les derniers instants de vie, à domicile, dans un cadre familier. L’hospitalisation à domicile revêt plusieurs réalité comme la prise en charge ante et post-partum pour les mamans (et futures maman) ; la néonatalogie (pour les bébés prématurés), la pédiatrie, les soins de réadaptation, la post-chirurgie, l’orthopédie, l’onco-réhabilitation (handicap secondaire à un cancer ou à son traitement), la rééducation, la réhabilitation après une chirurgie cardiaque, intervention en Ehpad (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), ou auprès de personnes fragiles, prise en charge de patients en chimiothérapie, en soins palliatifs à domicile et prise en charge de la fin de vie.

Un outil du désengorgement des établissement hospitaliers
La baisse de la durée moyenne de séjour (23,3 jours en 2024 contre 24,3 en 2023, soit -4 %) témoigne également d’une plus grande efficacité et d’une meilleure organisation des équipes. À travers toute la région, des professionnels engagés, comme ceux de l’HAD Clara Schumann à Aix, de l’Hadar à Avignon, ou encore des praticiens de l’AP-HM à Marseille, œuvrent au quotidien pour faire vivre ce modèle innovant et humain. Alors que le système de santé cherche à conjuguer rigueur budgétaire et excellence médicale, l’HAD s’impose comme une réponse de terrain, éprouvée, humaine et efficiente.
Source : Rapport d’activité 2024 de la FNEHAD (Fédération nationale des établissements d’hospitalisation à domicile).

La délégation Paca
Pierre-François Gasco-Finidori, directeur HAD Clara Schumann à Aix-en-Provence ; Pierre Guilhamat, directeur de l’Hadar (Hospitalisation à domicile Avignon et sa région) à Avignon et Didier Zanini, médecin praticien, AP-HM (Assistance publique-Hôpitaux de Paris) à Marseille.


Hospitalisation à domicile : Soigner mieux en dépensant moins

Mardi 14 octobre, dans l’amphithéâtre de la Scala Provence à Avignon était organisée la soirée ‘De l’Émergence à l’Excellence Artisanale’. En présence du tout Vaucluse de l’économie, Gilbert Marcelli, le Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie et nombre d’entreprises, d’organisations professionnelles et d’artisans, mais aussi de formateurs et d’apprentis.

Au départ, en juillet 1925, un député Joseph Courtier lance l’idée de faire entendre la voix des artisans. Et en hommage à ce centenaire de la création des chambres des métiers, est projetée une archive TV en noir et blanc des années 70 où l’ancien ministre du Commerce et de l’Artisanat, René Monory témoigne de la dynamique, la diversité, la proximité et la compétence des professionnels des métiers manuels. Il est vrai que ce secteur rassemble plus de 250 spécialités. On pense aussitôt aux boulangers et bouchers, peintres et plombiers, mais il ne faut pas oublier les armuriers, bottiers, brasseurs, chapeliers, cordonniers, couteliers, gantiers, marbriers, ramoneurs, soudeurs, torréfacteurs ou vitraillistes.

Le rôle des chambres de métiers

Les chambres des métiers sont là pour former les futurs artisans, les aider à créer leur entreprise ou reprendre celle transmise par un ancien, la pérenniser, la promouvoir, défendre ses intérêts, accroître sa visibilité, booster ses ventes, contribuer à son développement et répondre aux défis de demain. Depuis 1937, elles gèrent l’apprentissage, en 1962 elles lancent le « Répertoire des Métiers » dans chaque département et en 1973, la fameuse « Loi Royer » édicte leurs missions économiques auprès des territoires.

L’artisanat dans la Région Sud

Pour entamer la soirée, la présidente de la CMA de Vaucluse, Valérie Coissieux cite Stendhal : « La vocation, c’est le bonheur d’avoir pour métier sa passion. » Et cet engagement viscéral, ces valeurs de travail, de créativité, de qualité, de transmission fait de chaque artisan un ambassadeur du savoir-faire, de l’excellence à la française et garantit des emplois non délocalisables.

Lui succède sur la scène de La Scala, Yannick Mazette, maître-artisan boulanger à L’Isle-sur-la-Sorgue, promu depuis 2021 président de la Chambre Régionale des Métiers et de l’Artisanat. Il insiste sur le poids social et économique des artisans en Provence-Alpes-Côte d’Azur. « C’est le 1er secteur de la Région Sud avec 250 000 entreprises, 400 000 emplois et un chiffre d’affaires de 20Mrds€, soit 1/4 de l’économie locale. »

Les artisans de Vaucluse distingués

Pour représenter et mettre en valeur l’une des plus anciennes entreprises de Vaucluse, Valérie Coissieux appelle Amélie Ricard qui représente la 4e génération de la Maison 1909 à Montfavet, spécialisée depuis plus d’un siècle dans la fabrication de rideaux en perles de buis. Elle est la seule en France. Elle innove, avec de nouveaux motifs, des couleurs flashy, de la décoration intérieure et en plus, « elle ne se contente pas, dit-elle avec humour, d’enfiler des perles mais la poussière de bois est utilisée pour fabriquer des briquettes qui servent à chauffer. »

Autres personnalités distinguées : Jean Gallon, 78 ans, artisan d’art gainier, doreur sur cuir, aujourd’hui épaulé par sa fille Virginie qui partage la même passion que lui, et Corinne Mallet, de l’Atelier de Coco, sellier-garnisseur-harnacheur, installée à Sarrians où elle fabrique des selles et montures pour chevaux mais aussi des sièges de voitures et motos de collection, de yachts de prestige et d’avions. Deux photographes étaient à ses côtés pour le titre de maître artisan d’art, Walter Deliperi du Pontet et Frédéric Sicard de Morières-lès-Avignon.

Une vingtaine d’apprentis ont été félicités pour leur CAP, garçons et filles, dans les sections coiffure, maintenance de matériel agricole et d’espaces verts, fleuristes ou esthéticiennes. Coup de chapeau également à Jean-Benoît Truchot, fondateur de Chocolat T en 2014, à bord de son camion HY Citroën avant d’ouvrir sa 1re boutique à Sérignan, une autre à Valréas. Il combine créativité, audace, savoir-faire et plaisir des sens avec des fèves de cacao sélectionnées et des recettes gourmandes, comme les pralines d’amande à la fleur de sel que le public a pu goûter. Il a reçu le titre de maître artisan chocolatier.

©CMAR PACA

Autres lauréats qui ont été distingués : Thierry Clota artisan-taxi à Pernes-les-Fontaines, Véronique Dornier, santonnière à Brantes. Séverine Gamba, esthéticienne à Entraigues-sur-la-Sorgue, déjà MOF (Meilleure ouvrière de France) dont le métier « ne se limite pas à arracher des poils », puisqu’elle peut aussi pratiquer des soins du visage, des gommages, modelages, massages, mises en beauté et maquillages. Sylvie Clop, spécialisée dans le rempaillage de sièges à Bédoin (avec du rotin ou de la paille de seigle), Corentin Tavernier, marquetier d’art à Pernes qui a fait ses classes dans la réputée École Boulle, Roselyne Macario qui a une entreprise de menuiserie métallique à Althen-des-Paluds, mais aussi Solange L’Herbier, couturière à Lapalud.

Transmettre le goût de l’artisanat

Nombre de plombiers, électriciens, maçons et serruriers ont été mis en valeur ainsi que les deux présidents de l’association ‘L’outil en mainJean-Marc Barreau (à Bollène) et Alain Parent (à L’Isle-sur-la-Sorgue) qui accueillent des enfants à partir de 9 ans pour leur montrer à quoi servent les outils, qu’il s’agisse de ceux du mécanicien ou de ceux du tailleur de pierre. Et surtout ces deux retraités dynamiques valorisent le travail manuel, transmettent leur savoir-faire et donnent parfois « l’envie d’avoir envie »… d’être artisan.

Artisans du patrimoine

Enfin, un hommage appuyé a été rendu à trois entrepreneurs vauclusiens qui ont participé au chantier du siècle : la reconstruction de Notre-Dame de Paris. Un pari fou réalisé en 5 ans malgré les contraintes drastiques des Bâtiments de France. Bravo d’abord à Vincent Gounon, menuisier d’art à la tête d’Atelier de la Boiserie de Gargas, labellisé ‘Entreprise du Patrimoine Vivant’ qui a notamment réalisé une partie des menuiseries de la cathédrale, comme les meubles des confessionnaux et qui vient de réaliser 10M€ de travaux pour une richissime Américaine dans son mas de Saint-Rémy-de-Provence. Également mis en valeur, Mathieu Lustrerie, l’entreprise de Gargas longtemps développée par Régis Mathieu avec le chantier de la Salle des Glaces à Versailles ou l’Opéra de Paris. Cette fois, c’est sa fille Inès qui a pris la suite et s’est battue pour que l’entreprise familiale réponde à l’appel d’offres et s’est occupée de la remise en état des lustres, candélabres tordus, souillés et abîmés par les flammes lors de l’incendie du 15 avril 2019. Et c’est sa grand-mère, Yvette Mathieu qui a expliqué comment les compagnons, artisans d’art de la lustrerie, ont œuvré pour leur redonner leur aspect antérieur.

Enfin, coup de chapeau à Pascal Quoirin, facteur d’orgues à Saint-Didier. Avec son fils Raphaël et son équipe, ils ont été choisis pour remettre en état les grandes orgues de la Cathédrale de l’Île de la Cité. Ils ont démonté un à un les 7952 tuyaux  de cet imposant instrument dont les plus longs mesurent plus de 11 mètres et qui compte 5 claviers. Toute ce mécano géant a été transporté avec précaution dans le Vaucluse où il a été dépoussiéré, nettoyé et restauré à Saint-Didier avant de tout ramener à Paris, tout remonter et accorder l’instrument.

Les Chambres des Métiers et de l’Artisanat aux côtés des artisans

En somme, ils représentent le meilleur de l’artisanat, le talent de femmes et d’hommes qui font honneur au génie français. Et, depuis un siècle, les Chambres des Métiers et de l’Artisanat sont là pour les aider. Donner des conseils fiscaux, des informations sur les conventions d’entreprises, les salaires, les nouvelles normes et lois, proposer des stages de perfectionnement pour que l’artisan.e ne reste pas seul.e dans son atelier et évolue avec son temps. Qu’il bénéficie de conseils d’experts et réussisse. Et qu’il prenne aussi en compte, les nécessités du XXe siècle, la transition numérique et écologique.

Pour conclure, une Médaille d’Honneur a été décernée à trois hommes qui ont longtemps œuvré au sein de la CMA 84, Rodolph Couston, Aymeric Deglaire et l’ancien président Thierry Aubert.

©CMAR PACA

Contact : www.cmar-paca.fr


Hospitalisation à domicile : Soigner mieux en dépensant moins

Le Trombinoscope, l’annuaire professionnel du monde politique, vient de dévoiler son palmarès 2025 décliné pour la première fois à l’échelle régionale.

Etabli par un jury composé de 5 journalistes (Christian Apothéloz de Gomet’, Marie-Cécile Berenger du groupe Var-Matin/Nice-Matin, Marc Leras du Parisien, François Tonneau de La Provence et de Leo Purguette de La Marseillaise), ce palmarès distingue notamment deux élues vauclusiennes. Cécile Helle est désignée maire de l’année de Provence-Alpes-Côte d’Azur, et Dominique Santoni, conseillère départementale de l’année en région Sud.

La maire de la cité papes a été reconnue pour son choix de ne pas se représenter après deux mandats comme elle en avait fait la promesse depuis le début de sa prise de fonction ainsi que son « engagement et son action au service du bien commun ». De son côté, la gestion maîtrisée des finances du Département de Vaucluse par Dominique Santoni semble avoir joué en sa faveur.

« Il ne s’agit pas d’exposer, mais de reconnaître. Pas de flatter, mais de rendre hommage à l’engagement. Là où les réseaux divisent, les territoires rassemblent », explique Alexandre Farro, président du Trombinoscope

Crédit : DR

Voici l’ensemble des lauréats 2025 des Prix des Territoires du Trombinoscope en Provence-Alpes-Côte d’Azur :

  • Renaud Muselier : Personnalité de l’année de Provence-Alpes-Côte d’Azur
  • Marc Pena : Parlementaire de l’année de Provence-Alpes-Côte d’Azur
  • Dominique Santoni : Conseillère départementale de l’année de Provence-Alpes-Côte d’Azur
  • Ludovic Perney : Conseiller régional de l’année de Provence-Alpes-Côte d’Azur
  •  Jérémy Bacchi : Révélation de l’année de Provence-Alpes-Côte d’Azur
  • François Balique, Laurent Belsola, Chantal Eyméoud, Edouard Friedler, Cécile Helle, Jérôme Viaud : Maires de l’année de Provence-Alpes-Côte d’Azur (un élu par département)
  • Cardinal Aveline : Prix spécial de l’année de Provence-Alpes-Côte d’Azur

Créé en 1981, Le Trombinoscope, présente en photos et biographies les acteurs de la vie politique française et européenne. C’est un outil de travail riche en informations et reconnu par les décideurs politiques et économiques ainsi que par les médias. Les personnalités figurant dans ces ouvrages sont présentées dans l’ordre protocolaire avec fonctions et attributions précises.

« Rigoureuse, impartiale et transparente, la rédaction du Trombinoscope s’applique à suivre les dernières élections, nominations et mouvements pour vous offrir une actualité précise et fiable de la vie politique française et européenne. Notre politique éditoriale : toute information présentée est recueillie auprès de la personnalité ou institution concernée », explique l’équipe du Trombinoscope.


Hospitalisation à domicile : Soigner mieux en dépensant moins

Et si on arrêtait de jeter nos objets au moindre pépin ? À l’occasion des Journées Nationales de la Réparation, du 16 au 19 octobre 2025, c’est tout le Vaucluse qui est invité à changer ses réflexes : plutôt que remplacer, pourquoi ne pas réparer ? C’est en tout cas ce que propose Ecosystem, partenaire de l’événement. Grille-pain en panne, smartphone à écran fissuré ou lave-linge capricieux ? Bonne nouvelle : faire réparer ces équipements du quotidien devient plus simple… et moins cher ! Grâce à Make.orgfoundation, Ecosystem, au Bonus réparation, Hop (halte à l’obsolescence programmée) les habitants peuvent bénéficier de 15 à 60€ de réduction immédiate sur leurs réparations, sans aucune démarche ni condition de ressources. Il suffit de se rendre chez l’un des 70 réparateurs labellisés QualiRépar du département. Des rendez-vous concrets pour mettre les mains dans le cambouis, ou presque.

Dans le cadre de cet événement national, plusieurs ateliers gratuits sont organisés dans le Vaucluse pour apprendre à diagnostiquer et réparer ses appareils soi-même et en toute sécurité. Chez Save Avignon, par exemple, du 16 au 18 octobre, un animateur guidera les participants dans la découverte des bases de la réparation : changer une batterie, remplacer un écran, ou encore identifier une panne sur des appareils du quotidien. Objectif ? démystifier la réparation et redonner confiance à celles et ceux qui n’osent pas encore ouvrir leur grille-pain ou leur vieux téléphone.

Le Bonus Réparation, un coup de pouce concret
Lancé en 2022, ce dispositif porté par ecosystem permet d’alléger la facture sans paperasse. Il suffit de confier son appareil à un réparateur QualiRépar, et la remise est automatiquement appliquée. Des exemples ? 25€ pour un smartphone ou un four ; 50€ pour un lave-linge ou un lave-vaisselle ; 60€ pour une télé ;15€ pour un sèche-cheveux ou un grille-pain.

Quelques chiffres régionaux
En Provence-Alpes-Côte d’azur : 526 points de réparations labellisés ecosystem et 21 155 de réparations validées depuis le 1er janvier 2025 ; Dans le département de Vaucluse, 70 points de réparation labellisés et 2 084 réparations validées depuis le 1er janvier 2025. Ecosystem soutient également la formation des professionnels de la réparation.

Un geste pour la planète, un pas vers l’emploi local
Ce mouvement national n’est pas seulement bon pour les objets et les budgets : il booste aussi les métiers de la réparation. Ecosystem soutient activement la formation de professionnels du secteur, avec un fonds pouvant financer jusqu’à 3 850€ de formation par réparateur. C’est également un enjeu de taille : A l’échelle européenne, 700 000 emplois liés à l’économie circulaire pourraient voir le jour d’ici 2030. Réparer, c’est donc aussi préparer l’avenir.

Pourquoi c’est un bon plan ?
C’est gratuit et les ateliers sont ouverts à tous ; Rentable avec jusqu’à 60€ de réduction sans conditions ; Durable car réparer, c’est jusqu’à 40% d’impact environnemental en moins ; Enfin c’est local avec 70 réparateurs mobilisés rien qu’en Vaucluse. Alors, en octobre, on ne jette plus… on répare !
Et si cette année, les Journées de la Réparation marquaient le début d’un nouveau réflexe durable ? Tous les appareils éligibles et l’annuaire vers les réparateurs labellisés ici.


Hospitalisation à domicile : Soigner mieux en dépensant moins

L’association bucco-rhodanienne Artmobile Création organise la 19e édition de ‘La Farandole des Ancêtres’, un rallye de vieilles voitures qui vont sillonner les routes du Gard, du Vaucluse et des Bouches-du-Rhône les vendredi 10, samedi 11 et dimanche 12 octobre.

Un véritable musée roulant explorera les territoires du Gard, du Vaucluse et des Bouches-du-Rhône ce week-end. En effet, il n’y aura que des véhicules ‘ancêtres’, c’est-à-dire de plus de 100 ans. Ce rallye promenade est réservé aux voitures construites avant 1919, la plus vieille étant une Cottereau datant de 1898.

Une vingtaine de participants venant de diverses régions de France, mais aussi de Belgique et de Suisse parcourront le Sud pendant trois jours. Une manifestation devenue incontournable pour les passionnés de véhicules très anciens.

Le parcours

Le public pourra admirer le cortège au travers de son parcours. Les voitures feront un arrêt au Musée Georges Borias à Uzès ce vendredi 10 octobre de 14h30 à 15h30 puis se dirigeront vers le Parc du Château de Flaux entre 16h30 et 17h.

Ce samedi 11 octobre, direction les Alpilles vers le Domaine Grand Mas de Lansac à Tarascon entre 9h30 et 10h30, puis les véhicules passeront par Maussane et marqueront un arrêt au Rucher des Alpilles à Saint-Rémy-de-Provence de 15h à 16h, et enfin, la journée se terminera par une réception en mairie d’Estézargues entre 17h30 et 18h30.

Pour le dernier jour de ce rallye promenade, les voitures repartiront vers le Gard en passant par le Vaucluse. Les participants passeront par Saze entre 8h30 et 9h avant de visiter la Tour Philippe le Bel à Villeneuve-lès-Avignon à 9h30 avant de passer par le centre-ville pour terminer ce périple sudiste.


Hospitalisation à domicile : Soigner mieux en dépensant moins

L’Insee Provence-Alpes-Côte d’Azur vient de dévoiler une étude sur les soldes migratoires et l’attractivité résidentielle de la région Sud. Le Vaucluse y figure en deuxième position, derrière le Var, des départements les plus attractifs de Paca. Pour autant, dans ce département qui attire plutôt des habitants provenant des autres territoires régionaux que du reste de la France, cette attractivité est très différente selon que l’on soit actif, étudiant, retraité ou chômeurs.

« Au cours de l’année 2021, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur a gagné 2 520 habitants au jeu des migrations avec les autres régions françaises, expliquent Alexandra Ferret et Olivier Sanzeri de l’Insee Paca dans leur étude intitulée ‘Une faible attractivité résidentielle’. Ce solde migratoire positif résulte de 80 400 installations et 77 880 départs. Si la région fait partie de celles qui gagnent des habitants, elle ne figure pas parmi les plus attractives. La majorité des échanges se font avec les régions voisines vis-à-vis desquelles la région perd des habitants, et avec l’Île-de-France, principale région de provenance des arrivants en Provence-Alpes-Côte d’Azur. »

Le Vaucluse attire surtout des ‘Pacaiens’
Le Var est le département le plus attractif de la région, avec un solde de 4 250 habitants vis-à-vis des autres régions. A cela s’ajoute 3 780 personnes arrivants des autres départements de Paca. De quoi afficher un solde migratoire total de 8 020 habitants.
Derrière, c’est le Vaucluse qui présente le meilleur solde migratoire total (+1 160 habitants). C’est nettement mieux que les Alpes-de-Haute-Provence (+990), les Hautes-Alpes (+670) et surtout les Alpes-Maritimes (-980) ainsi que les Bouches-du-Rhône (-7 360).
Dans le détail, cette ‘attractivité’ est cependant bien plus disparate. Ainsi, si le Vaucluse est particulièrement attirant pour les habitants des autres départements de la région Sud (+ 1 550), il l’est beaucoup moins pour les personnes originaires des autres régions de France (-380). Dans ce domaine de l’attractivité inter-régionale, le Vaucluse passe d’ailleurs pour la première fois d’un solde positif à un solde négatif par rapport aux chiffres de l’étude 2015 de l’Insee.

Paca : une région moins attractive que prévue ?
« La région est réputée pour son patrimoine naturel et son climat ensoleillé. Pourtant, elle est relativement peu attractive par rapport aux autres régions françaises, constate l’étude de l’Insee. En effet, elle est au 10e rang des régions en termes d’impact des migrations sur la population, derrière celles de la façade atlantique (jusqu’à +7,7 habitants pour 1 000 résidents en Bretagne), mais aussi derrière ses régions voisines ou des régions comme Bourgogne-Franche-Comté et Normandie. »
Les personnes qui viennent s’installer en Provence-Alpes-Côte d’Azur proviennent majoritairement d’Île-de-France (28%) ou des régions voisines – 19% d’Auvergne-Rhône-Alpes et 15% d’Occitanie- (c’est tout particulièrement le cas en Vaucluse avec ces deux dernières régions).
Celles qui la quittent pour une autre région française se dirigent majoritairement vers ces trois régions, mais plus fréquemment vers les régions voisines (24% en Occitanie, 21% en Auvergne-Rhône-Alpes, 16% en Île-de-France). La Nouvelle-Aquitaine attire de son côté près d’un sortant de la région sur dix (9%).
Au jeu de ces mobilités résidentielles, Provence-Alpes-Côte d’Azur perd de la population au profit de ses deux régions limitrophes et de la Nouvelle-Aquitaine. En 2021, elle perd jusqu’à 6 290 habitants au bénéfice de l’Occitanie. En revanche, elle en gagne par ces échanges avec l’Île-de-France (+10 420) et les Hauts-de- France (+2 400).

Un arrivant sur cinq arrive de l’étranger
Au cours de l’année 2021, 20 770 personnes en provenance de l’étranger se sont installées en Provence-Alpes-Côte d’Azur. C’est comparable au nombre d’entrants provenant d’Île-de-France sur cette période. Ces arrivées représentent une entrée sur cinq dans la région. Parmi ces personnes, toutes ne sont pas nées à l’étranger. Pour 29%, il s’agit de personnes nées en France qui y reviennent après l’avoir quittée. Les personnes arrivant d’un pays étranger sont moins souvent en emploi que les autres arrivants (34% le sont, contre 47% en moyenne pour les arrivants des autres régions françaises) et à l’inverse sont un peu plus souvent au chômage (14%, contre 11%). Parmi les actifs en emploi, plus d’un tiers sont des cadres (36%), légèrement plus que parmi les autres arrivants (33%). Ces arrivants sont plus souvent des jeunes de moins de 14 ans (16% contre 13%), des élèves et étudiants (14% contre 11%) ou encore des personnes en inactivité (14% contre 5%). Ils sont moins souvent retraités (7% contre 14%). Les pays de provenance sont variés : Italie (7%), puis, dans des proportions similaires (autour de 5% chacun), Maroc, Algérie, Espagne, Royaume-Uni, Belgique…

Qui arrive et qui part en Vaucluse ?
En Provence-Alpes-Côte d’Azur, le déficit migratoire concerne principalement les jeunes. À l’inverse, la région attire des actifs en emploi, notamment des cadres. Bien que le solde migratoire soit également positif pour les retraités, la région est bien moins attractive que beaucoup d’autres pour cette catégorie de la population.
En 2021, la région affiche ainsi un solde de -1 820 élèves et étudiants (y compris stagiaires non rémunérés de 14 ans ou plus). Parmi les régions françaises, celles voisines de Provence-Alpes-Côte d’Azur ainsi que l’Île-de-France ont les gains d’élèves et d’étudiants les plus élevés. Les élèves et étudiants quittant la région se rendent le plus souvent dans les régions voisines (24% en Occitanie et 23% en Auvergne-Rhône-Alpes) et en Île-de-France (22%). Les élèves et étudiants sont la seule catégorie de la population pour laquelle la région enregistre un déficit migratoire vis-à-vis de l’Île-de-France.

Une tendance particulièrement marquée dans le Vaucluse où le département enregistre une baisse du solde migratoire de ses élèves et étudiants de (-780 jeunes), que ce soit en termes de soldes interne à la région (-140) ou solde externe (-640). C’est le plus mauvais résultat de la région avec le Var (-780). Ce fort déficit illustre l’offre limitée de formation supérieure dans ces territoires.
A l’inverse, notre département est particulièrement actif en matière d’attractivité des actifs en emplois (1 150 dont 900 venant de la région) ainsi que des chômeurs (220 dont 190 originaires de Paca).
Par ailleurs, le Vaucluse présente un solde tout juste équilibré (+130) pour les personnes de moins de 14 ans entre le solde interne (+380) et le solde externe (-250).
Enfin, concernant les retraités le département fait mieux que la moyenne régionale en accueillant près de 400 personnes (+140 en interne et +260 en externe) alors que les Bouches-du-Rhône (-1 940) et la Alpes-Maritimes (-180) sont en retraits, loin derrière le Var (+2 080 dont 1 330 en externe).

De la stabilité mais des changements par rapport à 2015
« Comparé à la situation six ans plus tôt, le solde migratoire de la région dans son ensemble est stable, concluent Alexandra Ferret et Olivier Sanzeri dans leur étude. En 2015, les principales régions d’échanges étaient les mêmes. Toutefois, l’attractivité s’est particulièrement renforcée vis-à-vis de l’Île-de-France, et détériorée vis-à-vis de l’Occitanie. Par rapport à 2015, l’attractivité de la région s’amenuise encore pour les retraités. En revanche, elle progresse pour les actifs en emploi, et en particulier pour les cadres (triplement de l’impact des migrations). Si elle perdait déjà des élèves et étudiants en 2015, le solde migratoire s’est détérioré pour cette sous-population. »

L.G.


Hospitalisation à domicile : Soigner mieux en dépensant moins

Alors que l’année 2025 touche à sa fin, le marché immobilier vauclusien semble encore chercher son second souffle. Dans un climat marqué par l’attentisme, les chiffres du 3ᵉ trimestre révèlent pourtant des signaux encourageants : Les délais de vente se raccourcissent, les compromis repartent à la hausse et les prix se stabilisent. Si le marché avance à petits pas, il avance tout de même. C’est en synthèse ce que dévoile une étude de l’observatoire Interkab des Agents immobiliers indépendants.

Entre prudence et frémissement : Un climat d’attente… mais des chiffres qui redonnent de l’air.
En Vaucluse comme ailleurs, l’ambiance générale est à la prudence. Selon l’Observatoire Interkab, 45 % des agents immobiliers indépendants anticipent une stabilisation du marché pour la fin d’année, contre 33 % qui redoutent une dégradation. Seuls 22 % entrevoient une amélioration. Pourtant, les données de terrain nuancent ce sentiment de flottement : Le délai moyen de vente passe à 116 jours, soit -28 jours par rapport au trimestre précédent. Le volume de compromis signés progresse de +8 % (et même +14 % depuis le T1 2025). Le nombre de biens en vente diminue de 4 %, une première depuis deux ans. Les prix restent stables, avec une très légère baisse nationale de -1 %. En clair : le marché se remet en mouvement, lentement mais sûrement.

Copyright L’Observatoire Interkab des Agents immobiliers indépendants. 3e trimestre 2025. La boîte immo.

Vendeurs attentistes, acheteurs rationnels : l’équilibre est fragile
En Vaucluse, les professionnels décrivent un jeu de patience : 1 vendeur sur 2 hésite encore à passer à l’action. Près de 30 % se disent inquiets de ne pas parvenir à vendre. Mais 20 % gardent une vraie confiance. Du côté des acquéreurs, la prudence est également de mise : 9 agents sur 10 estiment que le climat politique et économique freine les projets d’achat. Seuls 40 % constatent un retour des acheteurs sur le terrain. Et surtout, 70 % notent une baisse des budgets d’acquisition par rapport à 2024, en raison de la hausse des taux et de l’érosion du pouvoir d’achat

« Aujourd’hui, un vendeur sur deux attend… mais pendant ce temps, les acheteurs eux, attendent une baisse des prix. Résultat : ça piétine. »

Olivier Bugette, CEO de La Boîte Immo

Biens énergivores : lente décrue mais dynamique engagée
Autre enjeu de taille : les logements classés F ou G au DPE (diagnostic de performance énergétique), souvent plus difficiles à vendre. Dans le Vaucluse, ces biens représentent une part non négligeable du parc. Bonne nouvelle, malgré leur profil peu attractif, leurs délais de vente reculent de 26 jours, leur taux de casse (transactions abandonnées) diminue, et les compromis signés augmentent de +8 %. Mais leurs prix continuent de baisser légèrement (–2 %).

Copyrght L’Observatoire Interkab des Agents immobiliers indépendants. 3e trimestre 2025. La boîte immo.

PACA : une région contrastée, à la relance encore timide
Sur l’ensemble de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, la situation reflète en partie celle du Vaucluse, avec toutefois quelques spécificités : Les compromis en recul malgré une demande toujours réelle. Contrairement à la tendance nationale, où les compromis signés progressent, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur enregistre un recul de –8 % sur le trimestre. Un chiffre qui interroge, dans une région pourtant très attractive, entre mer, montagne et soleil. Mais là encore, ce sont les conditions de financement qui pèsent lourd : les acheteurs doivent composer avec des taux d’intérêt élevés et des prix au m² souvent supérieurs à la moyenne nationale.

Des stocks enfin en baisse
Après deux ans de hausse continue, les stocks de biens à vendre diminuent également en Paca— signe que les biens les plus adaptés trouvent preneurs plus rapidement, ce qui pourrait inciter les vendeurs à revoir leur stratégie. Avec une marge moyenne de –3,3 %, la région reste relativement ferme sur les prix. À Nice, par exemple, elle descend même à –3,2 %, illustrant une tension encore forte sur les produits recherchés.

En résumé, vers un nouveau cycle ?
En Vaucluse, le marché immobilier avance lentement mais sûrement. Les délais de vente se raccourcissent, les compromis augmentent, les stocks baissent. Un signe que la mécanique reprend, malgré un contexte encore contraint. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, la reprise est plus contrastée : les volumes de vente marquent le pas, mais les fondamentaux : attractivité, stabilité des prix, baisse des stocks restent solides. Si l’on ne peut pas encore parler de rebond, on sent clairement que le marché entre dans une phase de reconstruction, à la recherche d’un nouvel équilibre. Vendeurs et acheteurs vont devoir s’adapter, négocier, et surtout… patienter encore un peu.

Source : L’Observatoire Interkab des Agents immobiliers indépendants. 3e trimestre 2025. La boîte immo. Toute l’étude ici.

Copyright L’Observatoire Interkab des Agents immobiliers indépendants. 3e trimestre 2025. La boîte immo.

Quelle est la meilleure saison pour vendre son logement ?
Printemps, été, automne ou hiver ? Si beaucoup d’agents immobiliers assurent que l’on peut vendre à n’importe quel moment de l’année, la réalité est un peu plus complexe. Car pour vendre vite et bien, mieux vaut connaître le bon timing. Décryptage saison par saison.

Printemps : la saison star pour vendre
C’est le moment préféré des vendeurs… et des acheteurs . Avec le retour des beaux jours, les projets immobiliers fleurissent. Le moral est au beau fixe, l’envie de changement aussi. Les maisons baignent dans la lumière, les jardins sont verdoyants, et les appartements profitent d’une luminosité flatteuse. Egalement, beaucoup de potentiels acquéreurs ont mûri leur projet tout l’hiver et passent à l’action dès le printemps. C’est donc une période idéale pour mettre son bien sur le marché. Attention toutefois : qui dit forte demande dit aussi forte concurrence. Les annonces affluent et pour sortir du lot, un prix juste et une estimation précise feront la différence.

Été : une période plus calme, mais stratégique
L’été rime avec vacances… et ralentissement de l’activité immobilière. Moins d’acheteurs, certes, mais aussi moins de biens en vente. Résultat : une concurrence plus faible, et donc une carte à jouer pour les vendeurs. Cela dit, il faut composer avec les visites sous forte chaleur, peu propices à la mise en valeur, surtout pour les logements mal isolés ou non climatisés. Dans ce cas, il vaut mieux privilégier les rendez-vous en fin de journée, quand la température redescend.

Copyright L’Observatoire Interkab des Agents immobiliers indépendants. 3e trimestre 2025. La boîte immo.

Automne : un entre-deux selon le type de bien
À la rentrée, certains acheteurs sont encore motivés, avec une bonne dose d’énergie après les vacances. Les conditions météo restent agréables et permettent de valoriser un bien sans les excès de chaleur. Mais cette dynamique concerne surtout les petits logements : studios, T2, voire T3. Pour les grandes surfaces ou les maisons familiales, la période est moins favorable. La raison ? Les familles privilégient la stabilité en cours d’année scolaire. Mieux vaut patienter si le bien cible ce profil.

Hiver : à éviter si possible
C’est clairement la saison la moins dynamique. Les acheteurs sont frileux – au propre comme au figuré – et la météo ne joue pas en faveur des visites. Jardins en sommeil, lumières grises, journées courtes : difficile de se projeter, encore plus de tomber sous le charme. Les biens avec extérieurs : terrasses et balcons perdent en attractivité. Et la demande chute, entraînant souvent les prix avec elle. Cela dit, si le logement ne dépend pas d’un extérieur ou s’il est particulièrement bien situé, une vente reste envisageable… A condition d’être patient.

Conclusion ?
La meilleure saison pour vendre dépend du type de bien, de sa localisation… et de sa cible. Mais pour une vente rapide et au meilleur prix, le printemps reste le meilleur allié.
Source : Se loger ici.


Hospitalisation à domicile : Soigner mieux en dépensant moins

Suite aux grosses pluies survenues le dimanche 21 septembre dernier, une vingtaine de communes vauclusiennes ont été reconnues en état de catastrophe naturelle. Les sinistrés ont jusqu’au lundi 27 octobre inclus pour faire une déclaration auprès de leur assurance.

Suite aux évènements météorologiques survenus le 21 septembre dernier, une procédure accélérée de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle a été initiée par le gouvernement.

En Vaucluse, 25 communes ont présenté une demande, mais 24 ont été reconnues en état de catastrophe naturelle : Aubignan, Avignon, Beaumes-de-Venise, Caromb, Carpentras, Caumont-sur-Durance, Châteauneuf-de-Gadagne, Entraigues-sur-la-Sorgue, La Bastidonne, La Roque-sur-Pernes, Le Beaucet, Le Pontet, Le Thor, L’Isle-sur-la-Sorgue, Loriol-du-Comtat, Mazan, Mérindol, Monteux, Mormoiron, Pernes-les-Fontaines, Pertuis, Puget-sur-Durance, Sorgues, et Villes-sur-Auzon.

Les personnes sinistrées, résidant dans l’une de ces 24 communes, ont jusqu’au 27 octobre inclus pour déclarer les dégâts subis auprès de leur compagnie d’assurance.

Le dossier présenté par la commune d’Orange n’a pas bénéficié de la procédure accélérée, mais sera étudié dans le cadre de la procédure normale. Les communes qui ont déposé leur demande au titre de la procédure accélérée hors délai et celles qui ne l’ont pas encore introduite, peuvent encore solliciter la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle dans le cadre de la procédure normale.


Hospitalisation à domicile : Soigner mieux en dépensant moins

Originaire de Lauris, Coline Portet est doctorante en Laboratoire de Neurosciences Cognitives et Adaptatives à l’Université de Strasbourg. Ce mercredi 8 octobre, elle recevra le Prix Jeunes Talents France L’Oréal-UNESCO Pour Les Femmes et la Science. Elle succède à Adeline Garcia, originaire de Cucuron, qui avait remporté ce Prix l’année dernière, ainsi qu’à Maëlle Bellec, originaire d’Apt et Nour Skaf, originaire de Robion, lauréates en 2021.

Pour la 19ᵉ année consécutive, la Fondation L’Oréal, l’Académie des sciences et la Commission nationale française pour l’UNESCO annoncent leur palmarès du Prix Jeunes Talents France 2025 L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science. En plus de mettre en lumière la place des femmes dans le milieu scientifique, ces prix représentent l’excellence scientifique française.

Cette année, 34 doctorantes et post-doctorantes vont être distinguées pour leurs travaux qui sont essentiels pour relever les défis scientifiques de demain. « Cette année encore, l’Académie des sciences met à profit l’expertise de ses illustres membres pour identifier les étoiles montantes de la science », déclare Professeure Françoise Combes, présidente de l’Académie des sciences et présidente du jury 2025, elle-même récompensée du prix international 2021 L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science. Ainsi, les 34 femmes récompensées en 2025 sont réparties dans six catégories :

  • Biodiversité et sociétés : préserver la planète
  • Comprendre la santé humaine
  • Comprendre les lois de l’univers
  • Développer des thérapies d’avenir
  • IA et Modélisation : anticiper et façonner l’avenir
  • Innover pour un futur durable
©L’Oréal-UNESCO

Une Vauclusienne au palmarès

En tout, ce sont plus de 700 candidatures qui ont été envoyées et évaluées par un jury d’une trentaine de membres de l’Académie des sciences. Parmi les 34 lauréates, une est originaire du Vaucluse. 

« Venant d’une zone rurale, je savais que la recherche existait, mais elle me paraissait complètement inaccessible. »

Coline Portet

Coline Portet a grandi à Lauris, avant de partir pour Montpellier pour faire étudier la physiologie animale et les neurosciences, puis de rejoindre l’Université de Strasbourg où elle fait actuellement sa thèse sur le sujet : ‘Décrypter les mécanismes du sommeil pour comprendre la mémoire’.

Des études d’art avant les sciences

Mais la voie scientifique n’a pas toujours été une évidence pour la Vauclusienne, dont les deux parents ont eux-mêmes fait des études scientifiques. « Je voulais me démarquer en faisant autre chose », affirme-t-elle. 

Ainsi, après le lycée, c’est vers des études d’art qu’elle a souhaité se diriger. Elle a donc commencé ses études supérieures dans une école préparatoire en art et design à Nevers en Bourgogne. C’est au cours d’une conversation avec un ami, qui, lui, étudiait les sciences à Aix-en-Provence, que cela s’est présenté comme une évidence. « On a notamment parlé d’un de ses cours de chimie organique, et je me suis demandée pourquoi je ne faisais pas des sciences », explique-t-elle.

Le Prix Jeunes Talents L’Oréal-UNESCO

Passionnée par les neurosciences, c’est sur le sommeil et la mémoire que se concentrent ses travaux. « J’étudie à quel point le sommeil est important pour la mémoire, comment il permet au cerveau de trier les informations utiles et inutiles, développe la jeune scientifique. C’est très important comme mécanisme parce que le sommeil permet de ne pas avoir la tête saturée d’informations. »

« Ce prix nous valorise et nous donne le sentiment que ce que l’on fait compte. »

Coline Portet

C’est donc pour ses recherches que Coline Portet va recevoir le Prix Jeunes Talents L’Oréal-UNESCO Pour Les Femmes et La Science dans la catégorie ‘Comprendre la santé humaine’. « Recevoir ce prix est très gratifiant, ça nous valorise, déclare-t-elle. Mais ça nous offre aussi la possibilité d’exprimer ce que l’on fait, de parler des sciences, et de montrer qu’il existe des femmes, dans toutes leurs diversités, qui font des sciences. »

Le Vaucluse, une terre de femmes scientifiques ?

Coline Portet n’est d’ailleurs pas la première Vauclusienne à figurer parmi les lauréates de ce prix. Avant elle, il y a eu l’Aptésienne Maëlle Bellec et la Robionnaise Nour Skaf, qui ont été distinguées en 2021, respectivement dans les catégories ‘Sciences biologiques – ingénierie’ et ‘Physique et chimie’.

L’année dernière, c’était au tour de la Cucuronnaise Adeline Garcia d’être récompensée pour ses travaux sur l’astrochimie et les origines de la vie.

Le Vaucluse voit donc naître de nombreux talents, qui plus est des femmes qui s’affirment dans des milieux jugés encore trop masculins.

Encourager les jeunes filles

Si Coline n’a pas ressenti directement de difficultés du fait d’être une femme dans le milieu scientifique, elle a tout de même été témoin de situations déplacées envers des consœurs. « Les femmes représentent la moitié de l’humanité, mais demeurent trop peu nombreuses aux postes de responsabilité dans la recherche, affirme Professeure Françoise Combes. Syndrome de l’imposteur, culture de la compétition, inégalités domestiques et bien d’autres freins écartent injustement des talents dont la science aurait besoin. Les Prix Jeunes Talents France L’Oréal-UNESCO Pour Les Femmes et la Science, en partenariat avec l’Académie des sciences, sont autant de leviers pour rééquilibrer les chances et permettre à la culture scientifique de s’enrichir de tout le potentiel de cette moitié de l’humanité. »

« Parce que le monde a besoin de science et la science a besoin des femmes. »

L’Oréal-UNESCO

Coline Portet encourage donc les jeunes filles qui souhaitent se lancer dans les sciences à le faire, sans se poser trop de questions. « Si c’est quelque chose qu’elles aiment, qui les passionne, il y a de très grandes chances qu’elles réussissent dans ce domaine », déclare la Vauclusienne.

Les projets de la Vauclusienne

Si ce prix décerné par la Fondation L’Oréal, l’Académie des sciences et la Commission nationale française pour l’UNESCO est une belle reconnaissance pour Coline Portet, elle doit désormais se concentrer sur sa thèse qui s’achèvera en décembre et qu’elle espère obtenir.

Elle aimerait ensuite partir à l’étranger pendant quelques années. « La science se fait de manière différente en fonction des pays donc j’aimerais bien aller voir ce qui se passe ailleurs, ça me permettra d’élargir mon réseau, mais aussi mes compétences », conclut la Laurisienne.

https://www.echodumardi.com/tag/vaucluse/page/5/   1/1