4 septembre 2025 |

Ecrit par le 4 septembre 2025

Vaucluse : le Département réalise des travaux dans les collèges du territoire 

Avec le début des vacances scolaires et l’absence pendant deux mois des élèves et des professeurs, le Département de Vaucluse a décidé de profiter de cette période d’accalmie pour réaliser des travaux d’entretien et de maintenance dans les collèges publics sur l’ensemble du territoire. L’objectif de ces opérations est de mener des actions concrètes qui amélioreront les conditions d’étude et de travail propices à la réussite scolaire des vauclusiens.  

Il y aura du neuf pour les collégiens vauclusiens à la rentrée de septembre 2024. Le Département de Vaucluse réalise durant toute la période des vacances scolaires estivales, des chantiers d’entretien et de maintenance sur les collèges du territoire. Certains travaux débutent et sont actuellement en cours à Vedène et à Montfavet, d’autres, entrepris depuis plusieurs mois sont en phases d’être finalisés comme c’est le cas par exemple au collège Saint-Exupéry, à Bédarrides qui sera opérationnel pour le retour des collégiens. 

Un travail important à Lou Vignarès, à Vedène 

Des travaux de réhabilitation ont été entamés au collège Lou Vignarès, à Vedène, depuis le mois de février 2023 et ce pour une durée de deux ans et demi. Ce chantier sera important puisqu’il comprend notamment la construction d’un pôle d’enseignement qui sera la première phase, en cours et ce durant tout l’été. Une première étape qui sera finalisée pour septembre afin de faire profiter les élèves de ce nouveau bâtiment, flambant neuf. 

La deuxième phase et la troisième se concentreront sur la restructuration et l’agrandissement des bâtiments administratifs ainsi que l’emménagement de ces bâtiments, de l’évacuation du collège provisoire et son démontage. Une étape sera consacrée à l’aménagement de la cour et des clôtures. Ces projets se poursuivront jusqu’en janvier 2026. L’opération globale et totale s’élève à 13.166 670€ avec des subventions de l’Union Européenne et de l’État. 

Des travaux de restructuration au collège Tavan, à Montfavet

Le collège Tavan qui se trouve dans la commune de Montfavet sera également concerné par les chantiers estivaux du Département. Des travaux de mise en conformité pour les personnes à mobilité réduite (PMR) et de réaménagement du pole sciences ont d’ores et déjà débutés. Ils viennent de commencer en ce mois de juillet et se termineront en février 2025. Le montant prévisionnel de l’opération s’élève à 1.170.000€ financé par le Département de Vaucluse avec une participation de l’État à hauteur de 425.957€.

Travaux de restructuration au collège Saint-Exupéry, à Bédarrides et végétalisation à Carpentras

À Bédarrides, ce sont les soucis d’isolation thermique auxquelles le Département a décidé de s’attaquer tout en réglant certains problèmes de fonctionnalité dans l’aménagement des salles et des espaces. D’importants changements ont été lancés depuis l’été 2022 et vont enfin prendre fin cet été. Parmi les nouveautés qui seront visibles au sein du collège dès la rentrée 2024, on compte notamment la requalification de l’entrée principale du collège en lien avec la loge, la restructuration du bâtiment principal avec la création du Pôle Sciences et Technologies ou bien encore l’arrivée de nouveaux sanitaires. 

Ces travaux de réhabilitation contribuent au développement durable par des travaux de réfection de l’enveloppe du bâtiment comprenant notamment l’isolation thermique par l’extérieur des façades, la réfection de l’électricité (éclairage LED) ou encore le raccordement au réseau d’eaux usées. Le coût prévisionnel de l’opération s’élève à 8,8 millions d’€ dont 1,5 million d’€ de l’État au titre du Plan France Relance.

À Carpentras, une opération de végétalisation est en cours au sein du collège Raspail. L’aménagement d’un nouveau préau est en cours et la création d’espaces verts également pour un montant total de 500.000€. Le chantier se déroulera du 10 juillet au 25 août. 


Vaucluse : le Département réalise des travaux dans les collèges du territoire 

Le groupe Merci se joue des contes de Charles Perrault

Le groupe Merci, qui nous vient de Toulouse, aime maintenir dans ses choix artistiques « des îlots pour s’exposer aux questions qui maintiennent éveillés et pour creuser nos inquiétudes. Des îlots pour dire avec drôlerie nos catastrophes, nos colères, nos inquiétudes sans chercher la fin réconciliatrice. » Il aime les sujets tabous : dans le In en 2022 à la Chartreuse de Villeneuve-les-Avignon, il dialoguait volontiers avec les morts. Dans la charmante cour du Musée Angladon, il s’empare des contes de Charles Perrault réécrits par l’auteur contemporain Emmanuel Adely. 

De l’importance des contes de fées

On a beaucoup écrit sur les contes, leur utilité, leur rôle de médiation, capables de guérir, soigner ou aider à grandir selon Bruno Bettelheim ou Françoise Dolto. Ici point de circonvolutions psychanalytiques : le constat est dur et brut. Nos « héros » d’hier sont encore ceux d’aujourd’hui. Seule la langue a opéré un déplacement. Les riches en yacht n’ont rien à envier aux rois et reines d’antan. Les princesses d’hier sont les népo baby d’aujourd’hui. Les questions d’inceste, de domination, de pauvreté sont toujours des réalités. #MeToo a pris le relais pour nous conter des histoires qui n’ont rien de fictif. 

En guise d’introduction

L’entrée en scène sur un drôle d’engin à chenilles des deux comédiens donne le ton : on rira, mais on n’éludera rien. Campés sur un terrain de golf, ils entament un dialogue ping-pong, jouent du contre point, et plantent le décor d’un monde résolument moderne de réseaux sociaux, jets et soirées privées, avec des hommes riches, laids et vieux et des femmes idiotes, jeunes et belles. Mais ça n’existe que dans les contes de fées n’est-ce pas ? Il était une fois… mais ça se répète tout le temps.

Trois contes et quelques

Au cours du spectacle, trois contes seront totalement identifiés et racontés : Peau d’âne, Le Petit Chaperon rouge et Barbe Bleue. Mais la pomme lancée par un club de golf ou les cailloux semés en interlude nous incitent, même longtemps après le spectacle, à revisiter dans notre tête tous les contes de notre enfance et on ne peut que frémir devant la pertinence et la modernité malheureuse de ces histoires. 

Un ressort comique, une langue incisive, des comédiens qui ne s’en laissent pas conter

Il y a bien sûr le récit, qui est transposé dans un monde «  altermondialiste, écologique et anticapitaliste » avec des zadistes, des clodos, des accros, des influenceuses… Mais le rire vient aussi de la construction des histoires qui cochent tous les codes et invariants du conte : univers merveilleux avec des personnages hors du commun qui vont connaître des aventures flamboyantes etc. Les détails de rêve sont conservés, le principe d’énumération aussi.  Et les comédiens évoluent précisément, mais librement dans cet entre-deux spatio-temporel. 

Quand l’enfant devient une proie, le rire s’éteint

La première partie du spectacle nous a mis en confiance et permis de rire de tous les travers de notre société moderne. Quand Lou — fille ou garçon — entre dans l’antre de Mère Grand qui peut être « un professeur, un journaliste, un homme politique, un universitaire, un écrivain… » même les cigales se taisent. On ne peut s’empêcher de se tourner vers Charles Perrault, dignement installé au premier rang, un peu gêné, arborant une moue suffisante… et le gazon extirpe les cadavres de plusieurs siècles de silence. 

Il était une fois…..une fois de trop quelquefois. 

Jusqu’au 21 juillet. Relâche le 17. 10h30. 14 et 20€. Musée Angladon. 5 rue Laboureur. Avignon. Billetterie sur place ou www.lamanufacture.org


Vaucluse : le Département réalise des travaux dans les collèges du territoire 

La Compagnie basque Hecho en casa a planté le décor cette année dans la grande salle du gymnase de Présence Pasteur. Le public est installé sur des gradins de part et d’autres d’une grande table de ferme qui servira de plateau pour nous servir… l’histoire d’une vie peu commune. 

Née en 1922, Blanche est une petite vieille espiègle et fort sympathique même si quelquefois son sourire cache des grimaces équivoques. Elle nous invite au grand banquet de sa vie. Cette fiction librement inspirée par la propre épopée familiale de l’autrice et comédienne Mélanie Vinolo nous touche immédiatement tant son appétit de vivre et de jouer est communicatif. 

Le fil conducteur de ce spectacle est la recette du bonheur

Sa vie n’a pas toujours été facile : le travail à la ferme avec les corvées, le départ pour la guerre de son frère adoré, sa mère sévère face à une tante plus magnanime, ses lectures de Boris Vian ou de Lorca, l’émotion du premier baiser, le départ vers la capitale. Sa mémoire vacille, les fantômes du passé surgissent de l’armoire quand ce n’est pas l’infirmier de la maison de retraite où elle vit désormais qui la ramène à une réalité dont elle veut s’évader : l’heure est venue en effet de tirer sa révérence, mais Blanche veut nous faire un dernier cadeau et soigner son départ. En cuisinant une improbable soupe aux légumes, elle compte bien nous donner une ultime recette de vie. De l’action surgit un souvenir, d’un regard une anecdote fuse, et en un tour de cuillère à pot, entre farine, neige ou plumes, l’histoire d’un siècle est reconstituée avec tendresse. 

Une mise en scène intuitive qui reconstitue le puzzle d’une mémoire vacillante 

La grande table sert de lieu d’ancrage. On y mange, on y danse, on y dort, c’est un quai de gare ou le toit de la grange. Elle conduit vers la grande armoire qui recèle tous les secrets d’une vie et dont les portes libèrent la mémoire de Blanche. Les trois autres comédiens qui jouent plusieurs rôles excellents dans des registres très divers. Une soirée pimentée, mais néanmoins poétique. 

Jusqu’au 21 juillet. Relâche le 15. 22h. 8 à 19€. Présence Pasteur. 13 rue du Pont de Trouca. Avignon. 04 32 74 18 54.


Vaucluse : le Département réalise des travaux dans les collèges du territoire 

Dans le gymnase du lycée Mistral, les sierras d’Argentine se détachent sur un voile blanc et les sonnailles des troupeaux évoquent déjà le rassemblement et la réconciliation annoncée.

Tiziano Cruz, auteur et interprète de Wayqeycuna a choisi de clore sa trilogie (Adios Matepac et Soliloquio) commencée en 2022 à la mort de sa sœur et nous ramène dans son pays, après 25 ans d’absence. Il pose là un acte politique fort en renouant avec sa communauté du nord de l’Argentine par la langue « le quechua » et par ses traditions : le partage du pain.

Retour aux origines

Il alterne un discours frontal où il nous offre son corps et son âme en habit traditionnel ou un discours beaucoup plus politique et engagé avec les « sans dents » d’un monde qui se meurt dans un capitalisme décomplexé. La poésie et l’émotion affleurent continuellement, servis par un texte fort, un propos incisif atténué par un film d’une grande beauté où les moutons semblent s’envoler dans les brumes de ses montagnes andines. Dos tourné, Tiziano devient notre guide spirituel face à l’écran. 

Un adieu qui est une fête

À la fin du spectacle, il distribue du pain fabriqué lors de deux ateliers.  Le pain est un symbole important pour l’artiste, car porteur d’une culture et d’un savoir-faire ancestral propre à sa communauté du nord de l’Argentine. Et là, il peut sourire et laisser éclater sa joie d’avoir partagé ce moment autobiographique. 

Samedi 13 juillet. 11h. Dimanche 14 juillet. 11h et 18h. Gymnase du Lycée Mistral. Entrée boulevard Raspail. Festival d’Avignon. Cloître Saint-Louis, 20 rue du Portail Boquier, Avignon. 04 90 27 66 50.


Vaucluse : le Département réalise des travaux dans les collèges du territoire 

Alexandra et Aldo Icardi incarnent la 3e génération de l’entreprise du bâtiment éponyme, Soditra-Icardi, spécialisée en maçonnerie et rénovation. Leur niche ? Les travaux en ville, parfois difficiles d’accès. Leur sphère d’intervention ? La couverture et la charpente, l’assainissement, l’aménagement de combles, la construction de piscines en béton enterrées ou semi-enterrées. L’entreprise intervient sur les marchés public et privé, auprès de collectivités et co-propriétés.

Lentreprise Icardi a été créée en 1952 par mon grand-père, Dominico, plâtrier originaire d’Italie, relate Aldo Icardi. Il en a tenu les rênes jusqu’en 1967. Activité que mon père, Aldo, dont j’ai hérité du prénom, a poursuivi sous la Sarl (Société à responsabilité limitée) Icardi-Soditra.»

«Moi, je me destinais à une carrière de policier.
C’est la raison pour laquelle j’ai poursuivi des études de droit et c’est aussi là que j’ai rencontré ma future épouse, Alexandra. Désormais nous avions envie de nous lancer dans la vie active. L’opportunité d’y inscrire une 3e génération se présentait, sans qu’au préalable nous nous soyons destinés à cela. Mon père, en effet, ne me l’avait jamais demandé.»

«Donc, avant tout cela, je suis passé par la case pioche, pelle et brouette,
comme tout le monde, avant d’aborder un CAP (Certificat d’aptitude professionnel) de maçonnerie au CFA Florentin Mouret (Centre de formation des apprentis) à Avignon et avant d’être embauché dans l’entreprise comme apprenti. J’ai ensuite passé un BTS conducteur de travaux au lycée Dhuoda de Nîmes tandis qu’Alexandra suivait une formation de deux ans auprès des Compagnons du Devoir en maçonnerie et taille de pierre.»

Réalisation d’une extension Copyright Icardi

«Nous étions en 2010.
Au gré des années nous nous sommes spécialisés dans le plâtre, la construction générale et même le patrimoine, car mon père était très en lien avec l’Evêché pour la rénovation de leurs bâtiments, puis nous nous sommes dirigés vers le neuf. Entre 1960 et 1970 l’entreprise a accueilli jusqu’à 60 ouvriers.»

«Désormais, la plus importante partie de notre activité se fait dans la rénovation
et le réaménagement de bâtiments relativement récents des années 1970, 80 et 90. Les propriétaires souhaitent en changer les volumes. Ils nous demandent d’organiser leur habitat différemment, en reliant les pièces entre elles, en créant des extensions, des surélévations. Ces transformations ont l’avantage de transformer l’habitat tout en le modernisant.»

«Nous faisons de plus en plus de sous-œuvre et de moins en moins de neuf.
Or, reprendre l’ancien révèle toujours des surprises et de nombreux problèmes à résoudre, non pas en démolissant, mais en observant ce qui a été fait, la manière dont le travail a été exécuté pour, ensuite, y appliquer des solutions adaptées et pérennes, avec pour fil conducteur de toujours respecter la construction. Notre rôle est de conserver l’esprit des lieux, de répondre à la demande des clients et d’y apporter des solutions à la fois techniques, judicieusement pensées, harmonieuses et esthétiques. C’est là que s’exercent notre expertise et tout l’intérêt de notre métier.»

Cyclique conjoncture
«Actuellement notre activité est tournée à 95% vers le particulier, mais ça n’a pas toujours été le cas, car je me souviens que dans les années 1990-1996, le bâtiment allait très mal. Mon père s’était alors dirigé vers les collectivités publiques pour garantir le paiement des travaux initiés par l’entreprise. Début 2000, le marché s’est mis à remonter, entraînant avec lui un secteur privé plus enthousiaste à investir. L’activité était partagée, de façon égale, entre le secteur public et privé. Puis, par goût, Alexandra et moi nous sommes redirigés vers le particulier, proposant des solutions à la fois techniques et esthétiques.»

«Qui sont nos clients ?
Des enseignants, des professions libérales, des retraités. Ils sont français, belges, suisses, et hollandais. Nous travaillons dans un rayon de 30 km autour d’Avignon et sur les départements limitrophes où nous réalisons une centaine de chantiers par an.»

Comment nous faisons nous connaître ?
«Par les pages jaunes lorsqu’elles existaient encore en format papier puis sur le Web, avant de créer notre site Internet illustré de photos issues de nos propres chantiers. Mais ce qui nous rapporte le plus, en termes de communication, c’est le camion logoté qui stationne devant la maison ou l’appartement du particulier. Les gens passent régulièrement devant, observant les transformations réalisées, remarquant la qualité du travail avant de héler le chef de chantier, de discuter pour ensuite lui donner leurs coordonnées que nos ouvriers nous transmettent. Les gens ont besoin de concret avant de s’autoriser à réaliser leur projet.»

Copyright Icardi

«Le plus important dans notre métier ?
L’adaptabilité aussi bien aux matériaux qu’aux conditions du chantier souvent difficiles puisque nous travaillons en milieu occupé. Le goût intervient pour beaucoup également car le résultat doit être esthétique et les finitions parfaites. En cela, je dis toujours à mes gars : ‘Si lorsque vous regardez le travail vous vous dites que vous paieriez pour celui- ci, alors le contrat est rempli’. Ce que je dirais à quelqu’un qui souhaite se lancer ? Persévérer à tout prix. Ce que j’aime dans ce métier ? La liberté d’organiser son temps comme je l’entends même si je sais que le volume de travail, lui, reste le même.»

«La place du numérique dans notre métier ?
Il n’a pas la part la plus importante car ce que nous faisons est ultra concret : nous posons de vraies ouvertures, travaillons avec de vrais matériaux, réalisons de vrais chantiers dont l’aspect et l’usage perdureront dans le temps. Le numérique sera plutôt l’outil dévolu aux architectes et bureaux d’ingénierie avec lesquels nous collaborons. En revanche, lorsque mon épouse et moi travaillons à un réaménagement, nous sommes tout à fait capables de dessiner un croquis. Les clients peuvent ainsi se projeter. C’est aussi un document, une base de travail sur lequel s’appuyer pour aborder les phases techniques et esthétiques.»

«Ma vision de l’entreprise dans 5, 10 ans ?
Nous nous orienterons de plus en plus dans la rénovation et le réaménagement de l’espace, proposant des solutions, des mises en œuvre novatrices et efficaces. Notre métier est avant tout intellectuel : Il faut avoir diagnostiqué le bâti, relevé les contraintes techniques, avant d’y apporter des modifications. Nos atouts ? Un personnel professionnel aguerri à de nombreuses techniques de rénovation : réaménagement de pièces, changement de destination, pose du carrelage et de la faïence, des menuiseries, des ouvertures, reprise et pose de plâtre, d’enduits à la chaux…»

Copyright Icardi

Des professionnels polyvalents
«Nos salariés sont des professionnels polyvalents, formés régulièrement aux nouvelles techniques, attentifs à la qualité du travail, à l’importance des finitions et sensibles à l’esthétique. Sur certains chantiers nous voyons des ouvriers chargés d’empiler des agglos toute la journée sans avoir la possibilité de passer à autre chose. Souvent, quand nos gars arrivent, il n’y a rien. Lorsqu’ils partent il y a une construction réaménagée, qui saura traverser les années avec un nouvel élan. C’est d’ailleurs leur fierté car lorsqu’ils repassent devant le chantier, ils pointent celui-ci du doigt en disant à leur famille ou à leurs amis : ‘Voilà, c’est moi qui l’ai fait.’ Et cela est très valorisant.

Les infos pratiques
Soditra. 21, avenue Etienne Martelange à Avignon. 04 90 89 31 52. 06 21 21 27 69. www.icardi.fr
Cet article est paru dans le Hors Série Echo du mardi Spécial Fédération BTP 84 – Juin 2024.


Vaucluse : le Département réalise des travaux dans les collèges du territoire 

À deux semaines du coup d’envoi des Jeux Olympiques de Paris 2024, qui débuteront le vendredi 26 juillet, la Chocolaterie Castelain crée un produit chocolaté sur le thème pour l’occasion.

Si les sportifs olympiques vont remporter des médailles en or, argent et bronze ces prochaines semaines, la Chocolaterie Castelain crée ses propres médailles en chocolat à l’occasion des Jeux Olympiques de Paris 2024. Ces médailles, décorées d’une Tour Eiffel régaleront les papilles des sportifs, mais pas que. « Un cadeau idéal ou une petite récompense personnelle pour vivre pleinement les JO », affirme la chocolaterie vauclusienne.

Cette nouvelle création est disponible en édition limitée dans les trois boutiques à Châteauneuf-du-Pape, Coustellet et Althen-des-Paluds. Elle vient s’ajouter aux sucettes Tour Eiffel, créées par la Chocolaterie en mai dernier à l’occasion également des JO 2024, qui sont encore disponibles en boutique et sur le site.

©Chocolaterie Castelain

Vaucluse : le Département réalise des travaux dans les collèges du territoire 

Le 8 juillet 2024, des travaux d’élargissement des trottoirs ont démarré sur l’avenue Pont des Fontaines, à Carpentras. Ces aménagements qui sont à l’initiative de la municipalité, dureront jusqu’au 30 aout 2024 et auront pour but final de faire face à la recrudescence de piétons sur cette avenue.

Cet agrandissement des bordures fait sens puisque la municipalité de Carpentras avait entamé des travaux de la rénovation de la chaussée sur cette même avenue. Si les deux chantiers n’ont pas été effectués simultanément c’est en raison des nuisances sonores causées par le premier chantier et du retard pris par celui-ci qui ont empêché la Ville de Carpentras de mettre aux normes les trottoirs au moment voulu.

Ce chantier d’élargissement n’impactera pas les habitants de la municipalité sur le plan des nuisances puisque celui intervient en période de vacances scolaires. L’avenue pont des fontaines comptant de nombreux établissements scolaires, le chantier pourra se dérouler sans causer de problèmes aux riverains.

Conséquences sur la circulation

Ce chantier qui permet à la Ville de répondre aux exigences PMR (critères d’accessibilité d’un bâtiment à une personne à mobilité réduite) sera assuré par l’entreprise Colas France-Agence SRMV et aura un cout total de 302.360 euros. Les rénovations entreprises permettront une largeur suffisante pour les piétons, les poussettes et les fauteuils roulants. La Ville en profite également pour réaliser une remise à neuf sur le quai de bus situé devant le lycée professionnel Les Chênes.  

Si les nuisances ne seront pas un problème pour les carpentrassiens, il faudra tout de même s’adapter durant l’été 2024 car la circulation sera modifiée le temps du chantier. Du 8 juillet au 30 aout, la chaussée de l’avenue sera rétrécie et entrainera de par ce fait une suppression d’un sens de la circulation. L’avenue sera donc accessible depuis l’Avenue Saint-Roch-RD 938 par un sens unique et seulement vers l’Avenue Jean Moulin-RD 13.   


Vaucluse : le Département réalise des travaux dans les collèges du territoire 

En place depuis 2002, le concours « talents des Cités » ouverts aux entrepreneurs du territoire issus des quartiers prioritaires est toujours ouvert aux inscriptions. Les candidats qui souhaitent participer à ce programme qui récompense l’énergie entrepreneuriale des quartiers auront jusqu’au 24 juillet pour s’inscrire.  

23 ans après son lancement, le concours « talents des cités » insufflé par Bpifrance revient pour une nouvelle édition. Cette initiative, fiancé par l’Etat et la Caisse des dépôts via la Banque des territoires à hauteur de 456 millions d’euros sur 4 ans, a pour objectif de repérer, récompenser et accompagner les réussites entrepreneuriales issues des quartiers prioritaires de la ville. Elle a été lancée dans le cadre du programme « Entrepreneuriat Quartiers 2030 » et récompensera une trentaine de créateurs d’entreprises qui incarnent les valeurs d’abnégation et d’autonomie, chères à la branche entrepreneuriale.

Un concours économique et social

Si vous souhaitez participez, les inscriptions sont toujours ouvertes, vous avez jusqu’au 24 juillet pour vous inscrire et candidater en cliquant sur ce lien. Pour être éligible, il suffit d’être candidat résidant ou ayant installé une entreprise en QPV (quartier prioritaire de la ville) et d’être suivi par un organisme d’accompagnement ou de financement à la création d’entreprise.

 Attentifs sur les modalités d’inscription, les équipes du concours choisiront les candidats en fonction de leur parcours, leur motivation, leur profil entrepreneurial et enfin la viabilité économique de leurs projets ainsi que l’impact de ces derniers sur leurs zones d’habitation.

La catégorie « jeune pousse » viendra récompenser les entrepreneurs en activité immatriculés sur une période inférieure à un an et la catégorie « création » viendra gratifier les entrepreneurs en activité depuis plus d’un an et moins de 3 ans. 14 lauréats régionaux seront sélectionnés pour le Concours national et 6 lauréats seront primés lauréats nationaux Talents des Cités. Chaque année, une trentaine de lauréats sont récompensées et plus de 70.000 euros de dotations sont distribués.


Vaucluse : le Département réalise des travaux dans les collèges du territoire 

La semaine de tous les dangers est derrière nous : plus d’école, plus de vent et de pluie, plus d’élections. La crainte de désertion du public pour cette première semaine de festival atypique s’est avérée infondée : le public est au rendez-vous et la qualité des spectacles aussi.

La Cour d’honneur, lieu d’émotion, de débat et de combat pour convoquer ou chasser les fantômes du passé, c’est selon

Le public ne s’imaginait peut-être pas venir deux fois, la même semaine, dans la Cour d’Honneur du Palais des Papes : pour voir Dämon, el funeral de Bergman d’Angelica Liddell et assister de minuit à l’aube à la ‘Nuit d’Avignon’, événement totalement imprévu, mais nécessaire face à la menace de l’extrême droite aux élections législatives. La performeuse Angelica Liddell a eu – ça devient une habitude risible — ses détracteurs habituels. Elle a pourtant fait l’unanimité publique et critique tant sa performance force l’admiration de courage, de générosité et de clairvoyance.

En invoquant la peur de la mort, de la vieillesse et le fantôme d’Ingmar Bergman qu’elle admire depuis l’adolescence, Angelica Liddell atteint au-delà de sa performance les sphères du Sacré. La Nuit d’Avignon était plus pragmatique — quand ce n’est pas ennuyeuse avec quelques discours institutionnels nécessaires mais conventionnels —  mais la mobilisation sans précédent des artistes du Festival et du public a permis une belle nuit de concorde et de réconciliation, unis dans un « même îlot de fraternité » contre les fantômes du passé. L’heure était à la fête malgré la gravité du moment. 

Dans l’écrin de la carrière de Boulbon, la Comédie Française a déployé tous ses atouts

Quel bonheur assurément pour l’auteur et metteur en scène Tiago Rodrigues de créer son dernier spectacle Hécube, pas hécube dans ce lieu magique avec les magnifiques acteurs de la Comédie française. Le directeur du Festival d’Avignon n’a pas son pareil pour construire des histoires simples et compréhensibles tout en les raccrochant à la tragédie grecque. Il dit volontiers aimer écrire « entre les lignes des géants. »

On connaît de lui dans ce registre l’adaptation de la Cerisaie, d’Antoine et Cléopâtre ou d’Iphigénie. Dans cet espace minéral, le huis clos qui se joue est double : nous assistons à la répétition d’Hécube d’Euripide et entrons dans un même temps dans la salle d’un tribunal où se tient le procès de l’institution accusée d’avoir maltraité le fils autiste de Nadia. Nadia est comédienne et répète son rôle d’Hécube et tout se brouille… Le ton est donné dès la première scène : le chœur antique « on a le temps, on est large », faisant allusion à la première qui doit avoir lieu dans une dizaine de jours, l’humour de Denis Podalysdes qui fait mouche en répétant inlassablement « Hécube méritait mieux », l’angoisse de Loic Corbery de ne pas être prêt. Elsa Lepoivre est somptueuse dans le rôle d’Hécube et de Nadia écrit spécialement pour elle. 

Une belle surprise que ce Mothers, a song for wartime

La Cour du Palais des Papes était particulièrement adaptée pour faire résonner les voix de ces 21 femmes rescapées de conflits armés. Chants traditionnels et rituels, mais surtout témoignages bruts et néanmoins sobres pour nommer les violences faîtes aux femmes en temps de guerre. Quand chaque femme s’extirpe du chœur, du groupe pour se présenter simplement, leur courage force l’admiration. La metteuse en scène polonaise Marta Gornicka, en réunissant ces survivantes de 9 à 72 ans, nous envoie un message incroyable d’espoir et de résilience Elle replace ainsi le spectacle vivant au cœur de sa mission de résistance et de débats. 

DR

À suivre pour les autres spectacles …..

Infos pratiques :
Carte Festival.
25€. Demandeur d’emploi. 1€. Professionnel du spectacle vivant. 20€.
Carte 3 Clés. 1€. réservée au moins de 25 ans. Ou étudiant. Bénéficiaire des minima sociaux.
Billetterie : festival-avignon.com
Festival d’Avignon. Cloître Saint-Louis, 20 rue du Portail Boquier, Avignon. 04 90 27 66 50. 

https://www.echodumardi.com/tag/vaucluse/page/52/   1/1