30 avril 2024 |

Ecrit par le 30 avril 2024

Banque alimentaire, c’est l’heure de la 3e dose pour les bénévoles volontaires

Poursuivant sa mission humanitaire, la présidente de la Banque Alimentaire, Stéphanie Sergeant a proposé une nouvelle session de vaccination sur site pour tous les bénévoles volontaires et membres d’associations partenaires. Cette vaccination pour une troisième dose de vaccin a été réalisée par l’intermédiaire de l’Association Entraide Pierre Valdo.

Hélène Avenier, chargée de mission, Carole Gangloff, chef de service et Caroline Colomb, de la brigade mobile ont accompagné le Docteur Jean Lecacheux et l’infirmier Aurélien qui ont procédé à la vaccination des bénévoles volontaires  en présence d’Alex Gadré, directeur de cabinet du Préfet.

«L’initiative de la Banque Alimentaire est d’autant plus importante que le taux de vaccination pour la 3ème dose est bas dans le département, 49,1% (il est de 53,9% en France)» a précisé Alex Gadré.

De son côté, la brigade mobile de  l’Association Entraide Pierre Valdo multiplie les déplacements dans le département pour proposer la vaccination au plus grand nombre. 100 000 Vauclusiens ont perdu leur pass le 15 février dernier.
MH


Banque alimentaire, c’est l’heure de la 3e dose pour les bénévoles volontaires

Folklore, langue gaélique, musique… Mais aussi business et industrie. Au sein de l’entreprise irlandaise Tricel à Sorgues, le pays du trèfle a réitéré sa volonté de poursuivre ses « excellentes » relations avec la France.

« Finalement, on peut dire qu’il n’y a que sur les terrains de rugby que l’on est adversaire », déclare le 1er magistrat de Sorgues, Thierry Lagneau, provoquant une vague de rires au cœur du site Tricel, avenue Denis Papin à Sorgues. La deuxième usine française de la multinationale spécialiste de l’assainissement non-collectif, recevait il y a quelques jours la visite du vice-Premier ministre irlandais et ministre du commerce Léo Varadkar.

Accompagné d’un ambassadeur, cette visite s’inscrivait dans le cadre d’une tournée en France avec des étapes à Lyon et Marseille pour découvrir le savoir-faire français. Au programme, présentation du parc de cuves fabriquées sur le site sorguais, visite des ateliers de fabrication ainsi qu’une démonstration des nouveaux outils digitaux utilisés dans les process.

C’est en 2016 que l’entreprise de construction de micro-stations d’épuration a choisi Sorgues pour implanter son second site français de fabrication et de distribution, après celui de Poitiers. Une implantation notamment réussie grâce au concours de l’agence économique Vaucluse Provence Attractivité et de l’agence irlandaise gouvernementale Enterprise Ireland.

Présentation de Tricel au sein de l’usine de Sorgues. Crédit photo : Linda Mansouri

Aujourd’hui, l’usine vauclusienne dirigée par Nicolas Cherici emploie près de 20 salariés. L’occasion pour le vice-Premier ministre irlandais de rappeler que « les relations n’ont jamais été aussi fortes entre nos deux pays ». Et d’ajouter : « Nous sommes fiers de notre très bon partenariat depuis le Brexit. La France se révèle être un partenaire privilégié en Europe ». Pour le haut diplomate irlandais, le rayonnement local, l’attractivité économique et l’emploi de salariés français figurent parmi les clefs du succès partenarial.

Produits à Killarney, assemblés à Sorgues

C’est au cours d’une visite dans un salon à Evreux que le déclic s’opère. Le fondateur de cette entreprise familiale, Mike Stack, découvre une réelle opportunité de marché en France et se lance dans l’aventure. A l’heure du développement durable et des nouvelles règlementations en matière de traitement des eaux usées pour les particuliers, la solution commercialisée s’inscrit naturellement dans une démarche de protection de l’environnement. « Le marché est porteur et je ne doute pas que vous avez de très belles années devant vous », adresse Thierry Lagneau.

En France, Tricel est leader des micro-stations d’épuration. Crédit photo : Linda Mansouri

Lancée il y a 40 ans en tant qu’entreprise familiale irlandaise, Tricel a enchaîné les succès et connaît depuis une croissance importante. Le groupe est un fournisseur mondial de solutions de haute performance pour les industries de l’environnement, de l’eau, de la construction et des matériaux. « Nous sommes très heureux de voir les distributeurs et le personnel qui est très important pour nous. Je salue l’engagement, le travail et l’investissement des équipes durant ces deux dernières années. En dépit du Covid et des difficultés d’approvisionnement, Tricel a enregistré une croissance de 30% », se réjouit Mike Stack.

La réussite de la collaboration entre nos deux nations repose essentiellement sur un travail d’équipe. En réalité, sur ce site, le savoir-faire peut se targuer d’avoir la double nationalité puisque les composants sont produits à Killarney en Irlande avant d’être assemblés sur notre territoire. 40% de la production en Irlande est envoyée en France. Par ailleurs, Tricel fait partie des premières entreprises à avoir reçu l’agrément ministériel en France en 2011 pour sa gamme de micro-station d’épuration nouvelle génération : Tricel Novo.

+100 employés d’ici à 5 ans

Numéro trois européen dans son secteur d’activité, la multinationale Tricel dispose d’une expérience significative avec plus de 35 000 micro-stations et filtres installés dans le monde. Le groupe distribue ses produits dans plus de 50 pays et compte plus de 520 employés et 12 implantations. Forte de son essor, la société projette de recruter 100 employés supplémentaires en France d’ici à 5 ans et d’augmenter son chiffre d’affaires de 50%.

De gauche à droite: Thierry Lagneau, édile de Sorgues, Mike Stack, fondateur de Tricel et Léo Varadkar, vice-Premier ministre irlandais. Crédit photo : Linda Mansouri

Banque alimentaire, c’est l’heure de la 3e dose pour les bénévoles volontaires

C’est à la caserne des sapeurs-pompiers de Bédoin qu’Élodie Trolet a reçu la médaille de la ville par Alain Constant, maire de Bédoin, le 13 février dernier.

Entourée de l’équipe de soldats du feu qu’elle a rejoint volontairement en 2019, Élodie s’est distinguée en remportant le cross féminin de Vaucluse des sapeurs-pompiers courant novembre 2021. Depuis, et grâce à ses coachs Jean-Jacques Paoli et Stéphane Rabaglia, chef de centre, Élodie franchit avec succès les étapes successives pour le concours professionnel de cette unité de métier exceptionnelle. À ce titre, Alain Constant, accompagné de certains conseillers municipaux, a tenu à rappeler le don de soi des sapeurs-pompiers et exprimer, au nom des administrés et de son conseil municipal, toute son admiration, son soutien et sa gratitude à leur égard. L’édile a tenu à souligner l’engagement de l’équipe composée de quatre filles.

L.M.


Banque alimentaire, c’est l’heure de la 3e dose pour les bénévoles volontaires

A l’occasion de la dernière Saint-Valentin, les couples de Vauclusiens ont dépensé 3 fois plus que leurs voisins Gardois pour une soirée en tête-à-tête au restaurant.

Hier, selon Sunday, solution de paiement par QR code lancée au printemps dernier, les Vauclusiens ont dépensé en moyenne 87,84€ pour des tables de 2 personnes lors de la Saint-Valentin. C’est bien au-dessus de leurs voisins Gardois qui, avec 28,97€, ont consacré un budget trois fois moindre lors de ces tête-à-tête en amoureux. Des convives qui ont respectivement passé 1h22 et 1h18 à table durant cette soirée.
En France, c’est à Marseille, que l’on trouve les additions moyennes les plus élevées (93€) mais c’est à Paris que l’on retrouve le record pour une addition (910€). Pour les départements, c’est dans les Alpes-Maritimes que le prix moyen d’un dîner pour 2 était le plus élevé : 148€ dépensés, là où en Picardie il s’élevait à 18€.

Les serveurs à la fête
Sur les près de 6 000 additions étudiées* par Sunday lors de cette Saint-Valentin il apparaît que le temps passé à table était un peu plus court que d’habitude. Les couples en ont profité pour échanger des ‘mots doux’ pendant 95 minutes en moyenne, contre 108 minutes habituellement.
« On a aussi voulu se la jouer romantique puisque seuls 18% ont partagé la note contre un quart habituellement, explique Sunday. Même si c’est avec la carte du compte commun, c’est le geste qui compte. »
Par ailleurs, cette fête des amoureux a aussi fait la joie des serveurs qui se sont vu distribuer plus de pourboires que d’habitude, avec +20% de pourboires laissés en moyenne. Et c’est dans le Loir-et-Cher que les couples étaient les plus généreux en pourboires : 2,20€ en moyenne par table.

Méthodologie : sunday a étudié 5 995 additions payées le soir du 14 février 2022 en France.


Banque alimentaire, c’est l’heure de la 3e dose pour les bénévoles volontaires

Pour pouvoir se présenter à l’élection présidentielle, chaque candidate et candidat doit être parrainé par 500 élus au minimum avant le 4 mars prochain. Tous les maires de communes peuvent apporter leur parrainage, mais ce ne sont pas les seuls. Les députés, sénateurs, députés européens, conseillers territoriaux et délégués des Français de l’étranger sont aussi de la partie. En Vaucluse, découvrez ci-après les parrainages signés par les élus habilités à soutenir un candidat et validés par le Conseil constitutionnel.

Marine Le Pen arrive en tête auprès des élus vauclusiens en cumulant 12 parrainages. Elle est talonnée par le duo au coude-à-coude : Emmanuel Macron / Valérie Pécresse avec 7 parrainages chacun. En queue de peloton, nous retrouvons Anne Hidalgo (3 parrainages), Jean Lassalle (2 parrainages), Yannick Jadot (2 parrainages), Eric Zemmour (2 parrainages), Fabien Roussel (1 parrainage), Christiane Taubira (1 parrainage), Nicolas Dupont-Aignan (1 parrainage) et Hélène Thouy (1 parrainage). Parmi les abonnés absents : Jean-Luc Mélenchon, Nathalie Arthaud, Philippe Poutou ou François Asselineau. À moins d’un mois de l’officialisation des candidatures à l’élection présidentielle, seuls Valérie Pécresse, Emmanuel Macron et Anne Hidalgo ont les 500 parrainages d’élus nécessaires. Découvrez la liste des parrainages en Vaucluse :

Maires

  • Avignon – HELLE Cécile : HIDALGO Anne
  • Bonnieux – RAGOT Pascal : MACRON Emmanuel 
  • Cabrières-d’Avignon – CRESP Delphine : PÉCRESSE Valérie
  • Camaret-sur-Aigues – De BEAUREGARD Philippe : Le PEN Marine
  • Caseneuve – RIPERT Gilles : MACRON Emmanuel
  • Entraigues-sur-la-Sorgue – MOUREAU Guy : ROUSSEL Fabien
  • Flassan – JOUVE Michel : LASSALLE Jean
  • Lagarde-Paréol – LEAUNE Fabrice : DUPONT-AIGNAN Nicolas
  • Lagnes – SILVESTRE Claude : MACRON Emmanuel
  • Le Pontet – HEBRARD Joris : Le PEN Marine
  • Malemort-du-Comtat – ROUX Ghislain : LASSALLE Jean
  • Mondragon – PEYRON Christian : MACRON Emmanuel
  • Morières-les-Avignon – SOUQUE Grégoire : Le PEN Marine
  • Orange – BOMPARD Yann : ZEMMOUR Eric 
  • Richerenches – VALAYER Pierre-André : PÉCRESSE Valérie
  • Rustrel – TARTANSON Pierre : THOUY Hélène
  • Saumane-de-Vaucluse – CHABAUD-GEVA Laurence : MACRON Emmanuel

Conseillers départementaux 

  • ALLEL Samir : JADOT Yannick 
  • ANDRES Valerie : ZEMMOUR Eric 
  • BONNET Florelle : Le PEN Marine
  • BOUCHET Suzanne : PÉCRESSE Valérie
  • BRUN Danielle : Le PEN Marine 
  • DUBOIS Annick : HIDALGO Anne 
  • De LEPINAU Hervé : Le PEN Marine
  • LOUARD Léa : JADOT Yannick
  • MARTINEZ-TOCABENS Fabrice : TAUBIRA Christiane
  • OBER Jean-Claude : Le PEN Marine
  • THOMAS DE MALEVILLE Marie : Le PEN Marine 

Conseillers régionaux

  • AUZANOT Bénédicte : Le PEN Marine
  • D’AIGREMONT Thierry : Le PEN Marine 
  • RIGAULT Anne-Sophie : Le PEN Marine
  • RIMBERT Catherine : Le PEN Marine

Députés

  • AUBERT Julien, 5e circonscription : PÉCRESSE Valérie
  • BOUCHET Jean-Claude, 2e circonscription : PECRESSE Valérie 
  • MORENAS Adrien, 3e circonscription : MACRON Emmanuel 
  • ZITOUNI Souad, 1e circonscription : MACRON Emmanuel 

Sénateurs

  • BLANC Jean-Baptiste : PÉCRESSE Valérie 
  • MILON Alain : PÉCRESSE Valérie
  • STANZIONE Lucien : HIDALGO Anne 

L.M.


Banque alimentaire, c’est l’heure de la 3e dose pour les bénévoles volontaires

Définitivement la grand-messe du terroir français, le Salon international de l’agriculture (SIA) qui débute le 26 février prochain verra débarquer les irréductibles vauclusiens.

Des senteurs par milliers, des étals à perte de vue, des bovins massifs et de la saucisse. Le SIA se révèle être une formidable vitrine pour les éleveurs et producteurs de nos régions. Les milliers de visiteurs pourront cette année découvrir les produits d’excellence du Vaucluse grâce à l’épicerie baptisée ‘La Vauclusienne’ qui s’étalera sur 40m2. Nouveauté de cette édition 2022, une immersion dans l’univers de la lavande sur une surface de 60m2. Sa culture constitue une filière agricole phare, le Vaucluse étant le premier département producteur de lavande fine de France. D’où cette mobilisation depuis 2013 pour préserver ce patrimoine culturel menacé par une réglementation européenne.

40m2 supplémentaires

A l’occasion du SIA, la fine fleur du Vaucluse s’affiche donc jusqu’à Paris, comme en témoigne le slogan ‘J’aime la lavande 84’, qui accueillera les visiteurs dès leur arrivée. Une immersion grandeur nature à la hauteur du stand qui s’agrandit par ailleurs : 100m2 contre 60m2 les éditions précédentes. L’occasion de mieux connaître la lavande et le lavandin, utilisés pour la cosmétique, les produits d’hygiène (savon, shampoing…) mais aussi pour le miel, les infusions et autres sucreries. Et pour mieux faire connaître leur métier, plusieurs lavandiculteurs seront présents sur le stand. Ce dernier sera inauguré le 1er mars par la présidente du Conseil départemental de Vaucluse, Dominique Santoni.

160 références, 35 producteurs

Les autres filières agricoles ne sont pas oubliées. Dans les rayonnages de l’épicerie typique, les gourmets dégusteront croquants, huiles d’olive, sirops, confitures, bières et vins, sans oublier d’autres produits emblématiques comme les truffes et les fruits confits. Avec près de 160 références et 35 producteurs, toutes les filières et tous les savoir-faire seront représentés dans un véritable concept-store ouvert de 9h à 19h, dans le hall 3 de l’espace Sud du salon. Deux écrans diffuseront des vidéos de promotion du tourisme et des produits,

Conçu en partenariat avec le Comité de promotion des produits de Vaucluse et l’agence Vaucluse Provence Attractivité (VPA), le stand du Département sera nul doute un ‘must’ du SIA 2022. VPA accueillera 5 Offices de tourisme (Pays d’Apt Luberon, Portes du Ventoux, Ventoux Provence, Vaison-Ventoux, Ventoux Sud), et la Chambre d’agriculture avec son espace d’information ‘Bienvenue à la ferme’.

Parc des Expos de Paris (Porte de Versailles). www.salon-agriculture.com. Du 26 février au 6 mars.


Banque alimentaire, c’est l’heure de la 3e dose pour les bénévoles volontaires

Le plus vieux concours de vins de la Vallée du Rhône s’est déroulé sur deux jours, vendredi et samedi à l’Espace Alphonse Daudet. En raison de la crise sanitaire, le Dîner de Gala n’a pas pu se tenir mais tout s’est déroulé dans de bonnes conditions, avec contrôle des pass de vaccination, tables espacées, gel hydroalcoolique.

« Avec le gel du 8 avril dernier, nombre de parcelles ont été impactées, des grappes entières n’ont donné aucun grain de raisin, il y a entre 10 et 15% d’échantillons en moins » explique le Président du Concours, Michel Bernard. « Des jurés aussi n’ont pas pu venir, des cas contact ». Ce concours contribue à lancer le marché, à promouvoir les Côtes du Rhône et les Châteauneuf-du-Pape.

Anne Mouralis, la directrice du concours a donné un coup de chapeau aux participants : « Merci d’être là, vignerons, négociants, préleveurs, cavistes, courtiers, amateurs de vins. Depuis 70 ans, des jeunes aussi sont venus vers nous, ils s’agrègent à l’expérience des anciens ».

Samedi matin, 1853 échantillons ont été proposés à plus de 300 jurés. Des professionnels de la filière viti-vinicole, des amateurs œnophiles, des sommeliers, des élèves de l’Institut de la Vigne et du Vin de Suze la Rousse, des lycées agricoles, de l’Ecole Hôtelière d’Avignon et des passionnés formés à la dégustation en jaugeant l’aspect visuel du verre de vin (couleur de la robe, tannique, pourpre), l’olfactif (parfum floral, boisé, fruité) et le passage en bouche (ample, léger, brut, rêche, moelleux, charpenté astringent, riche ou pas en caudalies, c’est à dire durée d’expression des arômes, qui varie de 0 à 12 pour les vins les plus expressifs).

Anne Mouralis, directrice et Michel Bernard, président du 70e Concours des vins d’Orange. Photo DR

Pendant toute la matinée, des jurés ont donc jugé à l’aveugle des bouteilles dissimulées sous des chaussettes avec un simple numéro d’identification. Grâce à ce 70ème Concours d’Orange, quand les vins sont primés, ils permettent de gagner globalement 2,5M€ en plus aux viticulteurs avec des prix qui grimpent mécaniquement, « C’est un véritable bonus pour les domaines récompensés. Ce ne sont pas des médailles en chocolat » commente Michel Bernard dans un éclat de rire. « Nous mettons nos vins en vitrine, nous leur donnons une image forte, nous résistons à la crise sanitaire et économique et les pisse-vinaigre ne nous empêcheront jamais de déguster de bonnes bouteilles qui sont le fruit du travail de tous nos vignerons et d’une filière solidaire » conclura-t-il.

Palamarès des médaillés sur : www.concoursdesvins.fr


Banque alimentaire, c’est l’heure de la 3e dose pour les bénévoles volontaires

Le Vaucluse va pouvoir tester la portée du « réemploi », ou comment le lavage industriel de dernière génération de nos contenants alimentaires en plastique, en verre ou en inox peut prolonger durablement leur utilisation avant recyclage ou destruction. En séduisant consommateurs et industriels.

Uzaje – on peut lire usage ou usagé – est une jeune entreprise misant sur l’explosion de l’économie circulaire : ne plus produire de façon linéaire mais cyclique. Les rejets des uns sont la matière première des autres. Pour chaque demande, il y a une offre. Il n’y a donc plus de déchets, comme dans la nature. Le concept plaît aux consommateurs, prêts à faire feu de tout bois pour « sauver la planète ». En effet, les pouvoirs publics et les industriels ont beaucoup investi ces dernières années dans le recyclage des déchets. Ils continuent à le faire. Mais sans vraiment rassurer, comme l’illustre l’exemple du polystyrène. Celui que l’on utilise pour fabriquer les cintres vestimentaires – ou pour tout autre usage non-alimentaire – est recyclé ; mais pas le moindre gramme des 100 000 tonnes de pots de yaourt et barquettes fabriqués chaque année avec ce même matériau. Une grosse filière industrielle verra le jour en 2025 pour remédier au problème. Année où tous les emballages et bouteilles devront, selon les objectifs fixés par la France, déjà être à 100% en matière recyclée : c’est une grande illusion.

Le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas
Comment dès lors préserver le « geste de tri » ? Uzaje, comme d’autres entreprises qui se concentrent actuellement sur le « réemploi », sont sur la brèche pour « apporter des solutions faciles, accessibles au consommateurs, aux industriels et aux collectivités afin de réussir la sortie du tout jetable et participer activement à la transition écologique ».

La promesse faite par l’entreprise d’Emmanuel Auberger est de récupérer des emballages, de les laver, puis de les remettre dans le circuit. « Vous réutilisez un pot de confiture lorsque vous y mettez des crayons. Vous le réemployez lorsque l’industriel qui fabrique la confiture peut, à nouveau, remplir ce même pot ». Simple et efficace. Les progrès techniques accomplis depuis l’antique « consigne », procurant quelques petites pièces à tous ceux qui ramenaient des bouteilles vides dans leur supermarché, permettent d’allonger la durée de vie des contenants sans altérer leur aspect « sur des cycles de 40 à 80 tours, selon les matériaux », estime Emmanuel Auberger pour qui l’avenir d’Uzage ne fait pas de doute.

Le réemploi est économe en moyens et ne connaît pas la difficulté de produire une matière pure – puisqu’elle l’est déjà – comme c’est le cas dans le recyclage. De 70 tonnes de contenants réemployés en 2021, Uzage prévoit de passer à 28 000 tonnes en 2027.

Le projet est pour l’instant soutenu par une levée de fonds de 4 M€ en janvier 2022 et l’inauguration de son premier centre de lavage régional – hors Ile-de-France – à Avignon, en février.

Contenants Uzaje restauration commerciale. Crédit : Uzaje

Le déploiement vauclusien
Le choix de notre département est lié aux opportunités de développement d’Uzaje qui a investi un million pour s’implanter sur la zone du « Min » (marché d’intérêt national) dans un local de 750 m 2 abritant ses trois premiers salariés.
Actuellement, le centre de lavage de contenants alimentaires à haute cadence et de dernière génération démarre avec deux acteurs de la restauration collective, « Terre de cuisine » et la municipalité d’Avignon, pour un contrat qui prévoit un volume de 250 000 bacs inox par an. « Nous voulons proposer au secteur viticole et aux industriels de la boisson des solutions de lavage des bouteilles à cols longs avec un tunnel de lavage en immersion que nous installeront, dans un second temps, sur le site. Des pourparlers sont en cours avec plusieurs acteurs, dont l’AOC Ventoux qui souhaite revoir la commercialisation de la bouteille de vin, notamment au plan local. Le début des opérations se fera dès que nous aurons plusieurs centaines de milliers de cols à traiter chaque année ». Bien optimiser le flux logistique sera le premier défi d’Uzaje qui a quelques touches avec des petits producteurs comme la conserverie artisanale « bio » de Local en bocal.
Le potentiel de création d’emplois annoncé est de 40, avec un bilan de réduction de déchet de 2500 tonnes par an : bols, bacs, couverts, caisses, bocaux, bouteilles.

Emmanuel Auberger, fondateur. Crédit : Uzaje

Uzage en pratique
Créée en 2018 à Neuilly-sur-Marne (93), Uzaje est une entreprise de l’économie sociale et solidaire dont la moitié des effectifs est issu de contrats d’insertion professionnelle.
Son chiffre d’affaire, réalisé avec des clients de la restauration collective ou commerciale, des industriels de l’agroalimentaire ou de la distribution alimentaire a atteint les 500 000 euros en 2021.
Uzaje travaille avec des partenaires de transport pour optimiser les flux logistiques en mutualisant les tournées (200 kilomètres autour du point de lavage) et fait appel à des fabricants et dessinateurs pour la réalisation de meubles permettant les retours dans les lieux de collecte.

Lavage par aspersion, différents contenants. Crédit : Uzaje

Banque alimentaire, c’est l’heure de la 3e dose pour les bénévoles volontaires

Cinq départements français, dont le Vaucluse, ont répondu favorablement à une sollicitation de l’Etat qui a mis en place un dispositif expérimental de ‘plainte hors les murs’. L’objectif est de faciliter l’accueil, la prise en charge et l’accompagnement des femmes victimes de violences.

Après un triste féminicide à Vauvert en juillet dernier et les 1ères assises des violences, le dispositif entend libérer la parole et rendre le dépôt de plainte plus accessible. Les victimes ne sont plus dans l’obligation de se rendre dans un commissariat ou dans une gendarmerie, ce qu’elles redoutent parfois de faire, parce qu’elles sont surveillées par leurs harceleurs ou bien parce qu’elles ont peur d’être mal accueillies. En France, le Pas-de-Calais, le Morbihan, la Sarthe et la Haute-Corse participent au dispositif. En région parisienne, la ville de Saint-Denis ainsi que le 13ème et le 14ème arrondissement de Paris sont également associés.

C’est en visite dans le département de Vaucluse, que le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin a lancé cette expérimentation permettant à des équipes de police et de gendarmerie de recueillir les plaintes de femmes victimes hors les murs des commissariats de police et des brigades de gendarmerie. Elles ont ainsi la possibilité de déposer leur plainte, si elles le souhaitent, chez des proches, à l’hôpital, ou bien au sein de structures à proximité de chez elles.

Répondant à l’invitation du préfet de Vaucluse, Bertrand Gaume, la présidente du Conseil départemental, Dominique Santoni, a accepté que huit Espaces départementaux des solidarités (Edes), structures médico-sociales du Département réparties à travers tout le territoire puissent être associées à cette expérimentation. Ces structures d’accompagnement médico-social proposent déjà aux femmes des services de proximité afin de régler leurs problèmes financiers, familiaux, sanitaires et professionnels.

8 Edes assurent l’accueil des victimes, quel que soit leur lieu de résidence :

  • Edes Avignon-Est et Centre-ville : 04 32 74 61 00
  • Edes Avignon-Ouest : 04 90 13 80 20
  • Edes Avignon-Sud : 04 90 81 49 40
  • Edes Montfavet : 04 32 40 43 00
  • Edes Bollène : 04 90 30 11 34
  • Edes L’Isle-sur-la-Sorgue : 04 90 21 29 00
  • Edes Pertuis : 04 90 09 27 00
  • Edes Vaison-la-Romaine : 04 90 36 53 50

https://www.echodumardi.com/tag/vaucluse/page/52/   1/1