21 août 2025 |

Ecrit par le 21 août 2025

Les Musicales des Vignes de Provence passeront par le Vaucluse cet été

En 2013, quand ce festival œno-musical itinérant avait été créé par Marie-Jeanne Chauvin, avec comme vice-présidente Véronique Dardoize, la responsable d’éditions du Petit Futé, il avait attiré 300 spectateurs. L’an dernier, ses 114 concerts avaient draîné 20 000 amateurs de musiques métissées, classique, jazz, soul, manouche, soul, blues, dans les Alpilles, le Pays d’Aix, le Var et le Vaucluse.

La saison 2025 a été présentée ce mardi 20 mai à Rognes et le succès va sans doute s’amplifier cette année avec, au programme, pas moins de 114 concerts sous les étoiles dans une cinquantaine de lieux de prestige avec des artistes de renommée internationale. Dès dimanche 25 mai, c’est à Pertuis, à Val Joanis que sera donné le ‘la’ avec ‘Basilic song’, du jazz manouche, le 29 à Ménerbes, au Domaine de la Citadelle, place au Quatuor Messiaen et le 31 à Saint-Rémy, le Quartet jazz  de Caroline Meyer jouera au Château Romanin. 

En juin, ‘Divin Gospel’ au Château Gigognan de Sorgues le 1er, puis ‘Minor Swing’ au Château Pesquié de Mormoiron le 5 juin, ‘Mississipi Delta Blues’ au Château de Sannes le 9, suivra ‘On my mind’, de la soul music à la Maison Ogier de Châteauneuf-du-Pape le 12.

Le festival se poursuivra  évidemment en juillet avec le 13 de la musique brésilienne au Domaine de Coyeux à Beaumes-de-Venise et la présence du Nina Papa Quartet, puis un duo piano-harpe ‘Rêve d’amour’ au Château de Mille d’Apt le 21. ‘Get the Beatles back’, un hommage aux ‘4 garçons dans le vent de Liverpool’ sera rendu au Château Malijay de Jonquières le 4 août mais aussi au Domaine de Coyeux le 7 septembre.

Contact & réservations : contact@lesmusicalesdanslesvignes.co

Marie-Jeanne Chauvin et Véronique Dardoize.

Les Musicales des Vignes de Provence passeront par le Vaucluse cet été

Après les deux secousses des 14 mars et 13 mai derniers enregistrées entre Morières-lès-Avignon et Avignon, la terre a de nouveau tremblé en Vaucluse. Cette fois-ci, c’est à quelques kilomètres, à Caumont-sur-Durance, qu’un séisme d’une magnitude de 2,0 sur l’échelle de Richter a été détecté samedi 17 mai au matin à 00h06 et 8 secondes. Selon le centre de sismologie Euro-Méditerranéen son épicentre était situé à près de 11km de profondeur.
A l’inverse du tremblement de terre du 13 mai, cette réplique a été ressentie par très peu de personnes. Elle n’a fait aucuns dégâts.

Dans le Vaucluse, qui est classé en zone sismique modérée de niveau 3 pour l’ensemble de son territoire à l’exception du Sud Luberon (risque moyen de niveau 4), ce type de secousse reste relativement fréquent. Ainsi depuis 1900, le département a été secoué à près de 200 reprises.
Rien d’inquiétant donc, puisque le Bureau central Sismologique français a ainsi observé près d’une quinzaine de tremblements de terre dans l’hexagone rien que ce week-end. Le plus fort ayant été enregistré vers Pau (2,8) et le plus faible vers Gap (0,1).


Les Musicales des Vignes de Provence passeront par le Vaucluse cet été

« Donner l’envie d’un Vaucluse nature, préservé, durable et responsable », c’est l’idée force de VPA, l’agence de développement et touristique du Conseil départemental de Vaucluse, qui vient de tenir son assemblée générale annuelle.

Dès son mot d’accueil, le président de VPA (Vaucluse Provence attractivité), Pierre Gonzalvez insiste : « Nos missions ont évolué au fil des ans pour répondre à des enjeux touristiques, économiques et résidentiels, dans un territoire où il fait bon vivre, étudier, travailler, investir et entreprendre. Pour en préserver l’essence, il nous faut un plan de transition respectueux de l’environnement qui lisse la fréquentation tout au long de l’année ».

Une saison touristique qui s’étale de plus en plus
Quelques chiffres le prouvent, le ‘4 saisons’ fait son chemin, même si l’été reste le temps fort du tourisme (35%), le printemps arrive en 2e position (29%), suivent l’automne (20%) et l’hiver (16%). Alain Gevodant, manager Pôle Ingénierie et Chef de projets Tourisme au sein de VPA en ajoute d’autres : 4,8 millions de touristes par an, 300 jours de soleil, 22,3 millions de nuitées, 12 000 emplois directs et 1,5 milliard d’euros de chiffre d’affaires.

Crédit : VPA/Linkedin

Pour sa part Cathy Fermanian, directrice de VPA, parle « D’une attractivité globale, transversale, d’une douceur de vivre dans le Vaucluse, d’une qualité de vie pour les habitants, les entrepreneurs, les familles comme les touristes. Nous devons prendre en compte la sobriété foncière, lutter contre les déserts médicaux. Avec la cure minceur imposée par la situation économique, nous allons participer à moins de salons et favoriser la communication dématérialisée sur internet pour attirer les touristes. 2 305 000 visites (+18%) ont été enregistrés sur les sites du Top 10 des villages les plus attractifs de Vaucluse. D’ailleurs nous allons refondre nos sites web. »

« Le Vaucluse est un territoire à taille humaine. »

Cathy Fermanian, directrice de VPA

Elle poursuit : « Le Vaucluse est un territoire à taille humaine. Une alternative aux grandes métropoles. Une pépite aux multiples facettes : viticulture et œnotourisme, culture, festivals, paysages, produits du terroir de qualité, naturalité, villages fleuris, sites remarquables, musées, studios d’animations, gastronomie, climat, circuits pour les randonneurs et les cyclistes, deux parcs naturels régionaux, celui du Ventoux et celui du Luberon… Mais nous sommes aussi là pour prendre le pouls des entreprises, aider à leur installation, trouver aussi du travail pour les conjoints. Tout cela implique une prise en compte collective et cohérente du sujet. »

Continuer à semer des petites graines pour l’attractivité vauclusienne
Justement, côté économie en 2024, 167 projets ont été détectés, 40 accompagnés, 16 entreprises implantées, 20M€ investis sur le territoire et 224 emplois seront créés à terme d’ici 3 ans. Par exemple Hubcycle à Avignon qui valorise des coproduits en ingrédients naturels pour la cosmétique et la nutraceutique, Novar une société néerlandaise de photovoltaïque implantée sur la pépinière Créativa ou encore La Bécanerie spécialisées dans les pièces détachées pour deux roues qui va se déplacer d’Avignon à Sorgues d’ici la fin de l’année.

VPA va donc continuer à semer de petites graines qui porteront leurs fruits dans quelques mois, à creuser son sillon, à structurer son action au service de tous les territoires, tendre vers un tourisme responsable, développer les filières d’excellence, faire rayonner le département, favoriser la destination Vaucluse envers les agences de tour-opérateurs et la presse spécialisée. Et le passage de la caravane du Tour de France le 22 juillet par Châteauneuf-du-Pape, Courthézon, Sarrians, Aubignan, Caromb, Bédoin, l’arrivée au sommet du Mont Ventoux avec une bataille âpre entre les champions Pogacar, Vingegaard et autres Bernal et Evenepoel attirera à coup sûr les foules. Comme l’étape Bollène-Valence du lendemain, ses images TV retransmises dans le monde entier vont, elles aussi, séduire des millions de touristes, français et étrangers.


Les Musicales des Vignes de Provence passeront par le Vaucluse cet été

On peut les voir dans les champs, sur les murs de bâtiments publics, de maisons de village et bientôt sur des ronds-points… les créations du plasticien Georges Speicher s’incrustent petit à petit dans le paysage, du côté de Mérindol et de Lourmarin. Une idée qui donne de la joie et un peu de bonheur à ceux qui passent devant.

Georges a 60 ans, il vit de ses créations depuis l’âge de 15 ans. C’est assez rare pour le noter. Sa carrière démarre comme un vrai conte de fées. Au début des années 80, un marchand d’art américain, séduit par ses tableaux lui passe une importante commande pour sa galerie de New-York. Excusez du peu. Mais vu le nombre d’œuvres qu’il va falloir produire Georges n’a plus guère le temps de fréquenter les bancs de l’école. Tant pis pour elle mais tant mieux l’art.

Georges Speicher dans sa galerie Lourmarin

Maniant la peinture (figurative et abstraite), la sculpture et les matières comme le bois, l’acier ou le bronze, Georges Speicher se définit comme un plasticien aux facettes multiples. Total autodidacte, Georges affirme « je n’aime pas apprendre mais découvrir par moi-même » et d’ajouter « les plus grandes découvertes on les doit au hasard et je suis en définitive là où l’on ne m’attends jamais ». C’est sans doute la recette de son succès : surprendre et innover.

« De plusieurs endroits dans le monde des gens en voulait »

« Cette idée de papillon géant m’est venue pendant le premier confinement juste en observant la nature » confie-t-il. Sa compagne les a installé dans leur jardin à la vue des passants. Et les images prisent par les internautes ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux. « De plusieurs endroits dans le monde des gens en voulait ». La magie de l’internet et le début d’une saga.

Georges Speicher devant sa galerie Lourmarin ©DR

A la question pourquoi le papillon ? Georges vous répondra que c’est pour lui un symbole de liberté important. Cet insecte est en effet porteur de nombreuses significations. Pour certain c’est un signe de changement, pour d’autres un ange gardien voire un symbole d’immortalité. A chacun son interprétation…

Mais pour voir ces papillons il faut lever les yeux, apporter un peu de hauteur à son regard…

Le premier grand papillon « public » s’est posé sur les murs de l’église de Lourmarin, et le curé a même béni l’œuvre. Une consécration au propre comme au figuré. Ensuite, ce fût la mairie de Mérindol qui s’est montrée intéressée par ces lépidoptères XXL. Aujourd’hui, pas moins de 25 exemplaires de cette espèce très colorée ornent bâtiments publics et maisons du centre du village. Précisons que ces œuvres ont été offertes par l’artiste. « L’art devrait être accessible à tous » revendique Georges. Mais pour voir ces papillons il faut lever les yeux, apporter un peu de hauteur à son regard…

Bientôt quelques autres grands papillons iront butiner sur le rond-point à l’entrée de la commune de Mérindol. Visibilité garantie. Georges s’est également engagé à offrir à chaque couple qui passe devant Monsieur le maire (de Mérindol toujours) un mini papillon. Là, il ne faudra pas s’arrêter au côté éphémère de l’insecte mais plutôt y voir celui d’ange gardien… Georges Speicher ne souhaitent pas en rester là. Il caresse le rêve de créer une micro nation autour des arts et de faire d’un village un lieu qui leur soit dédié. Le message est envoyé.

Georges Speicher a également produit des fleurs géantes faites de métal et de couleurs

Aux côtés de ses insectes géants, Georges Speicher a également produit, avec l’artiste Aurouze Yola, des fleurs géantes faites de métal et de couleurs. Les 10 000 véhicules qui passent quotidiennement sur la départementale 973, à la hauteur du hameau des Borrys, peuvent les voir. « J’ai eu de nombreux messages de personnes qui me disaient que ces fleurs leur apportaient un petit moment de bonheur chaque matin en partant au travail » précise Georges. La générosité et le partage c’est ce qui caractérise sans aucun doute le plus le travail de Georges Speicher.

Georges Speicher
Galerie du Dôme
84160 Lourmarin
a.art@orange.fr
06 52 63 10 65


Les Musicales des Vignes de Provence passeront par le Vaucluse cet été

La Fédération nationale de l’habillement (FNH) vient de publier son baromètre d’avril. Pour la première fois de l’année, les commerçants indépendants de l’habillement et du textile connaissent une hausse de leur chiffre d’affaires. Cependant, si Provence-Alpes-Côte d’Azur s’en tire bien dans ce secteur représentant près de 700 emplois en Vaucluse, il n’en est pas de même dans toutes les régions de France.

La Fédération Nationale de l’Habillement (FNH) vient de dévoiler les résultats de son baromètre mensuel. Cet observatoire constate une première depuis 3 mois : tous les secteurs de l’habillement connaissent une hausse. Le chiffre d’affaires des adhérents de Fédération affiche ainsi une augmentation de 3,3% par rapport à avril 2024.
Un résultat d’autant plus positif qu’en avril 2024, les chiffres étaient très négatifs avec une baisse de 8,6% par rapport à avril 2023. Et que ces derniers mois, les résultats étaient constamment négatifs (-8,1% en mars 2025, -8% en février 2025, etc.).

Tous les secteurs de l’habillement sont au vert
Autre donnée très encourageante, tous les secteurs de l’habillement connaissent une hausse. Cela n’était plus arrivé depuis le début de l’année 2025. Ainsi, la mode mixte connaît une augmentation de +7%, la mode hommes de +5% et la mode femmes de +2%.
Si 54% des adhérents de la FNH notent une augmentation de leur CA pour ce mois d’avril, ils restent cependant vigilants. En effet, malgré ce mois écoulé très engageant, les résultats globaux du premier trimestre 2025 sont négatifs, avec une baisse de 3,3% par rapport à la même période en 2024.

Variation du chiffre d’affaires

Source : FNH

… mais pas toutes les régions
Toutes les régions de France ne sont pas concernées par cette hausse (voir tableau ci-dessus). En effet, avec 10% Provence-Alpes-Côte d’Azur arrive en 2e position des régions françaises juste derrière Bourgogne-Franche-Comté (+12%). On trouve ensuite la Bretagne (+9%), la Nouvelle Aquitaine (8%), l’Île-de-France (+6%), les Pays de la Loire (+5%), les Hauts-de-France (+2%) ainsi que le Grand Est (+1%) et la Normandie (+1%). A l’inverse, le Centre Val-de-Loire (-1%), l’Occitanie (-1%), Auvergne-Rhône-Alpes (-2%), la Réunion (-3%) et surtout La Martinique (-40%) restent orienté à la baisse.

« Un essoufflement des stratégies promotionnelles de début d’année. »

Pierre Talamon, président de la FNH

« L’effet miroir quasi symétrique entre le repli du premier trimestre et la remontée d’avril illustre un essoufflement des stratégies promotionnelles de début d’année, constate Pierre Talamon, président de la FNH. Janvier s’épuise dans des soldes, février reste sans voix, incapable de susciter l’envie pour les nouvelles collections printemps-été, inadaptées à la saison, suivi péniblement par le mois de mars. C’est avril qui redonne le tempo, porté par une envie de nouveauté et une offre printanière enfin visible. Parallèlement à notre combat contre la ‘fast fashion’, il est venu le temps de rationaliser le cycle des ventes de mode et d’habillement, tant il apparaît inadéquat aux yeux du consommateur ; économiquement et écologiquement à contre-sens de ce vers quoi notre filière aspire à tendre. »

L.G.

L’habillement et le textile en Vaucluse
En France, la Fédération Nationale de l’Habillement (FNH) représente 30 300 points de vente dont 74% sont des magasins situés en centre-ville et 12% dans des centres commerciaux. Le secteur regroupe 78 800 emplois dont 84% sont des salariés en CDI (Contrat à durée indéterminée).
En Vaucluse, les commerçants indépendants de l’habillement et du textile comptent 200 entreprises totalisant 215 établissements, soit 11% des établissements du secteur de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. En nombre de salariés, cela représente 670 personnes, soit 9% des salariés du secteur de la région.


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Le groupe GSE, basé à Avignon et spécialisé dans la conception, construction, rénovation et l’aménagement de bâtiment, vient de nommer Isabelle Prioton en tant que directrice du Développement Grands Comptes.

Isabelle Prioton est la nouvelle directrice du Développement Grands Comptes du groupe avignonnais GSE. Son arrivée chez GSE marque une nouvelle étape dans l’accélération de la croissance du groupe, qui souhaite renforcer son positionnement auprès des acteurs industriels majeurs du marché.

Isabelle Prioton est une experte en développement commercial et gestion des grands comptes. Elle a évolué pendant 25 ans dans les secteurs de l’industrie et l’énergie. Elle a notamment travaillé en tant que Directrice du pôle Industrie chez Eiffage, et a dirigé des transformations digitales majeures et optimisé la gestion de grands comptes stratégiques chez Saint-Gobain et Safran. Sa capacité à fédérer des équipes autour de projets ambitieux et innovants lui a valu l’obtention du Trophée Femmes de l’Industrie en 2022.

En tant que directrice du Développement Grands Compte de GSE, Isabelle Prioton aura pour mission de renforcer les partenariats existants, d’identifier de nouvelles opportunités et de piloter la stratégie commerciale du groupe dans l’industrie vers une croissance durable. « Je suis ravie de rejoindre GSE et d’apporter mon expertise pour accompagner la croissance du groupe, déclare-t-elle. Le développement de solutions innovantes et durables est un enjeu clé pour nos clients, et je suis impatiente de contribuer à cette dynamique. »


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Présente en France depuis 2012, Uber, application de mise en contact d’utilisateurs et principalement de voitures de transport avec chauffeur (VTC), a déployé Uber Taxi en 2022. Un service qui est disponible à Avignon depuis ce mercredi 14 mai.

C’est une première en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, le service Uber Taxi débarque à Avignon dès aujourd’hui. Les Avignonnais et visiteurs de la Cité des papes peuvent désormais commander un taxi via l’application Uber, selon la disponibilité des chauffeurs à proximité.

« Nous sommes heureux de permettre aux taxis indépendants de générer des revenus supplémentaires et de renforcer le choix pour nos passagers. »

Laureline Serieys, general manager d’Uber en France

Implantée à Avignon depuis 2018, l’application Uber ne proposait jusqu’alors que des VTC aux Avignonnais. En 2024, plus de 430 000 personnes ont ouvert l’application Uber au sein de la Cité des papes, contre 363 000 en 2023. Pourtant, selon Uber, 23% des demandes de trajets n’ont pas pu être satisfaites ces 30 derniers jours. Ainsi, le service Uber Taxi viendrait répondre à ce besoin non couvert.

Un taxi en un clic

En cliquant sur l’option Uber Taxi, les passagers seront mis en relation avec le taxi le plus proche de la même manière qu’ils sont mis en relation avec les options VTC déjà disponibles sur Uber. Si ces dernières affichent un prix fixe avant même la confirmation de la course, l’option Taxi, elle, donne une estimation de prix, sous forme de fourchette, basée sur le tarif réglementaire des taxis à Avignon, en fonction du trajet.

À travers le lancement du service Taxi en régions Uber souhaite contribuer au dynamisme des territoires et proposer une mobilité accessible au plus grand nombre. En parallèle d’Avignon, l’application déploie ce service dans trois autres villes françaises : Mulhouse, Poitiers et Rouen.

©Uber

Uber déjà présent en Vaucluse via Uber Etats

Si Uber est présent en Vaucluse depuis plusieurs années via son service de transport VTC, et désormais via son option Taxi à Avignon, il est aussi présent via son service de livraison de repas et courses à domicile Uber Eats.

Les communes d’Avignon, Cavaillon, L’Isle-sur-la-Sorgue, Pertuis, Carpentras, Orange, Bollène, Apt, ou encore Vaison-la-Romaine bénéficient de ce service qui permet de se faire livrer des plats de ses restaurants locaux préférés à domicile en un rien de temps.


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Le nouveau directeur du Ballet du Grand Avignon, Martin Harriagues n’avait pas caché sa fascination pour l’Amérique lors de sa nomination et nous avait réjouis avec son premier opus ‘América’ présenté à l’automne.

Avec la deuxième oeuvre de la saison présentée ‘United Dances of America’, il récidive en nous présentant trois chorégraphes qui partagent la même ferveur pour dénoncer l’enfermement et revendiquer une indépendance artistique authentique. L’occasion de découvrir l’Amérique telle qu’on l’aime, généreuse et libératrice. 

United Dances of América : 3 chorégraphes, 3 regards, 3 pièces

• ‘This, That et The Third’, de l’afro-américaine Rena Butler, est une pièce de 8 interprètes portée par l’énergie des musiques urbaines (Chance the Rapper), une métaphore puissante de la lutte pour l’authenticité et la liberté.

• ‘Holy’, du chorégraphe Mike Tyus, est un duo créé en 2023 avec son partenaire Luca Renzi au Los Angeles Dance Project de Benjamin Millepied. Sur un poème d’Allen Ginsberg membre fondateur de la Beat Generation, et de la musique de Jean Sébastien Bach Holy est une œuvre intime et singulière invitant à une immersion profonde dans la dimension spirituelle.

• ‘Mythology’, du chorégraphe Stephen Shrphire, pièce pour 12 interprètes, met en scène la lettre-poème de Sam Melville, prisonnier politique et leader de l’insurrection d’Attica, sur une musique de Frédéric Rzewski.  

Un After après le spectacle

A l’occasion de la première du spectacle ‘United Dances of America’, la soirée va se poursuivre au Grand Foyer de l’Opéra transformé une nouvelle fois en dancefloor aux couleurs des USA. Le Dj Julien Hiebel sera aux platines pour nous faire danser sur des musiques américaines ! L’accès à cet after ‘America’ est gratuit et réservé aux détenteurs du billet du spectacle du samedi 17 mai.

Samedi 17 mai. 20h. Dimanche 18 mai. 16h. 5 à 30€. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40.


Les Musicales des Vignes de Provence passeront par le Vaucluse cet été

Le Département des Bouches-du-Rhône lançait, en 2006, une expérimentation de démoustication de l’embouchure du Grand Rhône. Aujourd’hui, tous les acteurs concernés viennent d’en établir le bilan et apportent des premiers éléments de réponse à cette question en forme de dilemme : comment concilier démoustication « de confort » et respect des écosystèmes naturels ? Les réponses ne sont pas tout-à-fait celles qui étaient attendues…

Si les démoustications d’envergure du littoral méditerranéen ont démarré dans les années 60 avec le développement du tourisme, celle de la Camargue, plus récente, a été lancé sous forme d’une expérimentation à partir de septembre 2006. Initiée par le Conseil Général des Bouches-du-Rhône (aujourd’hui Conseil Départemental), cette mission a été confiée pour sa partie publique à l’EID (Entente Interdépartementale pour la Démoustication du littoral méditerranéen). L’institut de recherche pour la conservation des zones humides méditerranéennes, la Tour du Valat, a également été associée à cette expérimentation conduite sur 2 300 hectares, depuis presque 20 ans. L’objectif était clair : « assurer le contrôle de la population des moustiques afin de protéger en terme de nuisance les agglomérations des Salins-de-Girault et de Port-Saint-Louis-du-Rhône ».

L’expérimentation avait pour mission la réduction des populations de moustiques sans nuire aux équilibres naturels et perturber les zones humides

En Camargue, les mises en eaux des marais, qu’elles soient naturelles ou artificielles, sont à l’origine de la production des moustiques, en moyenne à hauteur de 25 % et jusqu’à 70 % à certaines périodes de l’année. L’expérimentation avait pour mission la réduction des populations de moustiques sans nuire aux équilibres naturels et perturber les zones humides. Pour cela l’EID, a utilisé un larvicide d’origine organique, le B.t.i (Bacillus thuringiensis israëlensis). Les traitements larvicides utilisant des insecticides de type organo-phosphorés insuffisamment sélectifs et surtout hautement toxiques sont aujourd’hui interdits.

Pour tuer les larves (le moyen le plus efficace pour endiguer la prolifération) il faut d’abord les localiser. La lutte engagée par l’EID s’est d’abord concentrée sur l’établissement d’une cartographie des gîtes potentiels de développement des larves, avant l’éventuel traitement au B.t.i (80 % en aérien et 20 % en terrestre) et au suivi environnemental.

Un bilan scientifique contrasté

Le bilan de l’expérimentation a été établi sur la période allant de 2007 à 2011. Si sur les zones traitées les baisses de population de moustiques sont réelles des incidences sur les écosystèmes sont avérées. Concernant la flore, l’utilisation du B.t.i n’a pas d’incidence sur les algues et leur prolifération. Par contre, il y aurait un risque sur un autre insecte, le chironome (mouche ressemblant à un moustique). Une baisse des effectifs a également été observée du côté des libellules. Pour les oiseaux, il a été constaté que les ressources alimentaires et la reproduction étaient affectées. Sans parler des dérangements occasionnés par les traitements qui peuvent également avoir des incidences sur les effectifs de plusieurs espèces.

Un bilan tout aussi contrasté sur le plan sociologique

Des enquêtes d’opinion réalisées auprès de populations résidentes ont montré que la gêne occasionnée par les moustiques était vécue comme forte et que les traitements utilisées étaient jugés, par une très large majorité de personnes, comme efficaces. Cependant, près de la moitié des populations interrogées se prononce pour l’arrêt des traitements et déclarent même vouloir s’y opposer, à la fois pour des raisons liées à la protection de l’environnement et les incidences pour l’homme. La conclusion est claire. Les réponses apportées par le traitement au B.t.i n’est pas la solution idéale compte tenu des incidences sur les écosystèmes et sur les hommes.

Il s’agit d’utiliser des pièges sélectifs qui attirent et capturent les moustiques grâce à l’émission de C02

Le bilan de cette expérimentation établi par les experts invite à s’orienter dans deux directions : agir sur les écosystèmes et en particulier sur une meilleure gestion de l’eau à l’origine de la prolifération des moustiques. Ainsi par exemple, en modifiant les calendriers de mise en eaux des marais (date et fréquence) ont pourrait réduire de manière sensible le développement des populations des insectes ciblés. Ensuite les experts préconisent d’effectuer des traitements mais uniquement dans les zones habitées et sans emploi de pesticides même d’origine organique. Il s’agit d’utiliser des pièges sélectifs qui attirent et capturent les moustiques grâce à l’émission de C02 . Le projet consisterait à installer un réseau de pièges autour des zones habitées. Ce dispositif offre plusieurs avantages : moindre coût, aucun impact sur les milieux naturels et contrôle de tous les insectes piqueurs, incluant le moustique tigre et les arabis.

Ces pièges, comme ceux mis au point par la société Qista à Sénas, dans les Bouches-du-Rhône, permettent également grâce à leur interconnexion d’effectuer des comptages des populations et d’établir des cartographies précises et évolutives. Les données récoltées permettraient également de faire de la prévention. D’abord destinés à de usages domestiques (particuliers ou activités commerciales) ces pièges nouvelle génération développés par Qista sont destinés à équiper l’espace public. Une solution qui utilise les nouvelles technologies loin des pesticides traditionnels dont on connaît dorénavant les effets néfastes pour les écosystèmes et l’homme.

Comment fonctionnent les pièges à moustiques ?

Les pièges qui attirent et détruisent les moustiques et autres insectes piqueurs sont apparus il y a quelques années sur le marché. Initialement destinés aux particuliers, ces pièges attirent les femelles moustiques dans un rayon allant jusqu’à 60 mètres en dégageant du CO2 comme un humain au repos.

Un olfactif à base le plus souvent d’acide lactique ou d’octénol attire la femelle lorsqu’elle arrive à proximité du piège et celle-ci se retrouve aspirée grâce à un ventilateur. Ces pièges ont l’avantage de réduire la gêne là où elle est ressentie sans affecter le fonctionnement (réseau trophique) des écosystèmes naturels.

Contrairement à la démoustication de confort qui ne cible que deux espèces de moustiques, ils sont efficaces contre tous les insectes piqueurs et notamment contre le moustique tigre et le Culex pipiens, qui fréquentent principalement les zones habitées.

Une expérimentation menée au Sambuc en Camargue de 2015 à 2018 a permis de démontrer que ces pièges étaient aussi efficaces que la démoustication au Bti pour réduire la nuisance causée par les moustiques.

https://www.echodumardi.com/tag/vaucluse/page/6/   1/1