Carpentras : un Workshop entrepreneurs pour passer de la procrastination à l’action
Le jeudi 9 mai, à Mycampus à Carpentras, à 19h, aura lieu un Workshop entrepreneurs qui abordera le thème suivant : comment passer de la procrastination à l’action. L’idée de cette réunion pensée par Nancy Barthez, consultante formatrice en acquisition de clients est d’aider les entrepreneurs à appréhender la mise en action de leur projet vente sans subir le stress et la procrastination qu’il peut occasionner.
Une solution concrète pour emmener les acteurs économiques vers leur cible réelle : les clients. Cette initiative comptera sur la présence de la vauclusienne Sandra Martin, coach mental, mais aussi triple championne de France de Trail long 2016 et 2017 et double championne du monde par équipe et Laeticia Béal, dirigeante de MyCampus.
Ce Workshop, qui se déroulera dans l’espace coworking et coaching de Mycampus, sera suivi d’une soirée d’échanges dans une ambiance jazz. Cette rencontre pour les entrepreneurs ne sera pas la seule du mois de mai puisqu’un second rendez-vous aura lieu le 25 mai, une nouvelle fois à Mycampus à Carpentras de 10h à 12h avec un brunch dédié aux femmes actives (limités à 20 participantes).
Infos pratiques : « Workshop entrepreneurs : passer de la procrastination à l’action ». Jeudi 9 mai,19h. Mycampus, 348 avenue Jean Jaurès, Carpentras. « Brunch des filles actives ». Samedi 25 mai de 10h à 12h. Mycampus, 348 avenue Jean Jaurès, 84200, Carpentras. Inscriptions ici.
Carpentras : un Workshop entrepreneurs pour passer de la procrastination à l’action
Le jeudi 11 avril, l’entreprise Enedis, filiale d’EDF, s’est rendue au sein du lycée Alphonse Benoît à l’Isle-sur-la-Sorgue afin de présenter les métiers de techniciens et chargés de projet aux lycéens vauclusiens issus des filières Sciences et Technologies de l’Industrie et du Développement Durable (STI2D), des BTS Électrotechniques ainsi qu’aux étudiants de la branche électricité et de ses environnements connectés (MELEC).
Enedis poursuit ses missions d’initiation aux métiers techniques auprès des étudiants du Vaucluse. Après les opérations effectuées avec le collège Paul Gauthier, la structure spécialisée en gestion de réseau électrique s’est rendue le jeudi 11 avril au sein du lycée Alphonse Benoît, à l’Isle-sur-la-Sorgue, afin d’encourager les étudiants aux métiers d’Enedis.
Cette initiative traduit la volonté de la filiale d’EDF de faire découvrir les métiers d’intervention polyvalent et chargé de projets. Pour cela, un programme de présentation a été proposé sur les missions effectuées par les métiers techniques ainsi que sur les offres d’alternance possibles au sein d’Enedis. Pour appuyer son offre, la structure a également mis en place un atelier pratique animé par des techniciens de l’entreprise.
La théorie et la pratique
Cet atelier pratique, qui a été offert aux étudiants l’islois par des professionnels d’Enedis, a permis de faire découvrir une partie des activités de leur quotidien au travail. Les élèves ont pu avoir une première expérience à travers une activité spécifique : la Recherche de Détection de Défaut.
Accompagnés de leur camion, les techniciens ont pu faire étalage d’une démonstration de cette technologie de pointe qui permet aux techniciens de détecter les défauts des câbles souterrains en un temps extrêmement rapide tout en conservant une très grande précision.
Enedis poursuit la présentation de ses métiers auprès des professionnels de demain
Très engagé sur le département de Vaucluse, Enedis maintient son engagement auprès des établissements scolaires de son territoire. Ce n’est pas la première opération de ce type menée par la filiale d’EDF qui a déjà essayé cette formule au sein de l’établissement de la Salle à Avignon, mais également sur des bases opérationnelles d’Enedis de la cité papale lors de la participation d’élèves du collège Paul Gauthier de Cavaillon à des ateliers de découverte du métier de technicien travaux sous tension le 15 février dernier.
Cette matinée d’échange avec les élèves s’inscrit dans cette démarche visant d’une part à former davantage de jeunes talents aux métiers d’avenir de la filière électrique et d’autre part à favoriser leur insertion professionnelle au sein d’Enedis. Pour faire face à une hausse de ses activités et répondre à un triple défi technique, technologique et écologique, Enedis sur les Bouches-du-Rhône, le Vaucluse, les Alpes-de-Haute-Provence et les Hautes-Alpes recrute cette année 160 personnes en CDI et alternance.
Carpentras : un Workshop entrepreneurs pour passer de la procrastination à l’action
Le cinéma Capitole MyCinewest diffusera le documentaire John Singer Sargent : Mode & Glamour, réalisé par David Bickerstaff, le mardi 7 mai.
John Singer Sargent est connu comme le plus grand portraitiste de son époque. Ses portraits de style ‘grande maniera’ devaient leur particularité à l’autorité du peintre sur ses modèles, leurs habits et comment il les présentait au public. Ce documentaire d’1h30, qui examine l’influence de la pratique unique de l’artiste sur l’art moderne, la culture et la mode, mêle des entretiens de conservateurs de musées, de fashionistas contemporaines et d’influenceurs mode.
Des cadeaux seront à gagner avant la diffusion du documentaire. Pour réserver votre place, cliquez ici.
Mardi 7 mai. 19h30. Cinéma Capitole MyCinewest. 161 Avenue de Saint-Tronquet. Le Pontet.
Carpentras : un Workshop entrepreneurs pour passer de la procrastination à l’action
En raison de la neige qui est tombée sur le Mont Ventoux et du verglas, les agents du Département de Vaucluse ont dû fermer temporairement la RD974 du côté Sud afin de travailler librement et de permettre aux visiteurs de circuler en toute sécurité.
La route, qui est fermée depuis ce matin (le vendredi 3 mai) devrait rouvrir en début d’après-midi.
Carpentras : un Workshop entrepreneurs pour passer de la procrastination à l’action
Le parc aquatique Wave Island, situé à Monteux, lance sa campagne de recrutement pour l’été 2024. Si 50% des saisonniers 2023 reviennent pour une nouvelle saison, il y a tout de même 250 postes à pourvoir. Les contrats sont des CDD saisonniers de 35h de mi-juin à début septembre.
Le Parc recrute pour des postes divers et variés comme : secouristes, analystes, administratifs accueil/caisses, opérateurs des attractions, restauration, maîtres-nageurs, sauveteurs, agents d’entretien, etc. Le Parc, qui facilite l’emploi aux personnes en situation de handicap, recherche des personnes motivées avec l’esprit d’équipe. Des mobil-homes en location sont mis au service des employés qui ont besoin d’un logement le temps de la saison.
Wave Island sera présent lors du forum emplois saisonniers de Sarrians le mercredi 17 avril.
Pour consulter les offres d’emploi et candidater, cliquez ici.
Carpentras : un Workshop entrepreneurs pour passer de la procrastination à l’action
Comme chaque année désormais, l’Observatoire de l’emploi des entrepreneursAltares/GSC publie ses chiffres sur le nombre de chefs d’entreprises ayant perdu leur emploi en région en 2023. Il apparaît ainsi que le Vaucluse enregistre une importante augmentation avec +33,1% d’entrepreneurs ayant perdu leur activité en un an. Ils sont ainsi 671 patrons à l’avoir perdu contre 504 en 2022, 350 en 2021, 394 en 2020 et 499 en 2019.
Augmentation dans toute la région L’ensemble de la Région Sud connait aussi une augmentation du nombre d’entrepreneurs en situation de ‘chômage’. Le département des Bouches-du-Rhône est le plus impacté avec 2 035 dirigeants ayant perdu leur emploi (+34,5%). Dans les Alpes-Maritimes, 1 293 entrepreneurs sont concernés par la perte d’activité (+27,3%). Ils sont 994 à avoir connu cette situation dans le Var, soit une hausse de 22,1%. Les Alpes-de-Haute-Provence comptabilisent 114 (+25,3%) chefs d’entreprise ayant perdu leur activité professionnelle. Enfin, les Hautes-Alpes enregistrent le plus faible taux d’augmentation des pertes d’activité avec +14,9%, soit 116 dirigeants. Sur l’ensemble du territoire régional c’est au total 5 223 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en Région Sud l’an dernier (+29,3% sur un an).
Chez nos voisins du Gard et de l’Hérault, on dénombre respectivement 597 et 1 119 pertes d’emplois chez les chefs d’entreprise soit des hausses de +34,2% et +34,5%. L’augmentation est encore plus importante dans la Drôme (444 pertes, +46,5%) et dans l’Ardèche (199 pertes, +35,4%). Au total, selon Altares/GSC, 51 555 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en France en 2023. Une accélération de +33,3% qui marque un retour des niveaux d’avant-crise.
« Des chiffres alarmants, mais pas surprenants. »
Anthony Streicher, président de l’association GSC
« Les chiffres de 2023 sont très alarmants, mais malheureusement peu surprenants, explique Anthony Streicher, président de l’association GSC. Hausse des taux d’intérêt, surendettement des entreprises, fin des aides Covid et du moratoire de l’Urssaf… de nombreux indicateurs laissaient craindre une accélération des liquidations judiciaires en France avec des pertes d’emploi importantes à la clé. En 2023, chaque jour, ce sont plus de 14 chefs d’entreprise qui se sont retrouvés au chômage en Région Sud ! Depuis deux ans, je ne cesse d’alerter sur cette réalité et sur la nécessité d’informer les chefs d’entreprise sur les solutions perte d’emploi à leur disposition. L’inaction ne doit plus être une option. »
Les patrons de TPE en première lignes « L’âge moyen des entrepreneurs qui ont connu une perte d’emploi en Région Sud est de 47,5 ans, constate l’étude La perte d’activité touche une population mature pour laquelle le rebond professionnel sera plus difficile. Près de 8 entrepreneurs sur 10 ayant perdu leur emploi en 2023 dirigeaient une structure de moins de 3 salariés. Ces chiffres confirment la plus grande vulnérabilité des entrepreneurs à la tête de petites structures. »
Hécatombe dans le commerce, la restauration et le BTP ? Près de la moitié des pertes d’emploi se concentrent dans les secteurs de la construction et du commerce. Les chefs d’entreprise exerçant des métiers dans la construction connaissent de grandes difficultés : 1 265 hommes et femmes concernés soit une augmentation de +26,1%. Les activités du bâtiment enregistrent la pire tendance (1 138 chefs d’entreprise ; +36,8%). L’inflation a durement affecté le commerce avec 1 168 dirigeants en situation de ‘chômage’ en Région Sud. Les activités de détail sont plus fortement affectées avec plus des deux tiers des entrepreneurs ayant perdu leur emploi dans ce secteur.
Dans le secteur de l’hébergement, restauration et débit de boissons, 860 femmes et hommes se sont retrouvés sans activité en 2023 (+51,9%). Les activités de restauration représentent plus de 8 chefs d’entreprise sur 10 impactés du secteur. Le secteur agricole en Région Sud présente une plus faible hausse des pertes d’emploi des entrepreneurs (+16,7%). Dans le détail, les activités liées à la chasse, la pêche et la forêt enregistrent un recul de -37,5% ainsi que l’élevage (-38,5%).
« L’année 2024 s’annonce tout aussi délicate. »
« Certains secteurs comme le bâtiment devraient voir leur activité repartir mais, l’année 2024 s’annonce tout aussi délicate et doit nous amener à nous interroger sur le devenir de ces hommes et ces femmes, précise Anthony Streicher. C’est désormais une nécessité, pour préserver l’économie, nous devons d’abord penser à protéger toutes celles et ceux qui créent nos richesses et nos emplois dans nos territoires. »
« En 2023, le ralentissement de l’économie s’est confirmé en France comme en Europe fragilisant davantage des entreprises parfois en peine à rembourser une dette devenue trop lourde, confirme Frédéric Barth, Directeur Général d’Altares. Le nombre de défaillances a augmenté de 36%, une tendance lourde mais pas surprenante après la parenthèse Covid. Les très petites entreprises sont les plus nombreuses. Ces TPE sont généralement des structures familiales participant depuis plusieurs années à animer l’économie locale. De santé financière parfois fragile, elles doivent faire face depuis plusieurs mois à une trésorerie qui se dégrade conduisant de plus en plus de dirigeants à devoir solliciter l’accompagnement du tribunal. La croissance est attendue faible pour 2024 et les défauts d’entreprises plus nombreux qu’en 2023. L’anticipation des risques restera déterminante. »
Carpentras : un Workshop entrepreneurs pour passer de la procrastination à l’action
Cette année, la Dotation pour les Jeunes Talents Gault&Millau de la région Sud-Est a eu lieu à l’École Hôtelière d’Avignon. Depuis 10 ans, cette dotation récompense et soutient les entrepreneurs audacieux qui se lancent dans l’ouverture de leur premier restaurant. Gault&Millau déniche les pépites qui sauront renouveler la scène gastronomique française.
La cérémonie de dotation Gault&Millau a réuni les jeunes entrepreneurs dont le projet d’ouverture a été retenu, ainsi que ses partenaires BtoB du secteur C.H.R. Ces derniers s’engagent à conseiller et à soutenir les lauréats dans leur projet de vie, en leur apportant une bourse pouvant prendre la forme de matériels, de matières premières, ou bien encore de services. Les chefs Michel Portos et Pierre Hochart ont parrainé cet événement.
Ainsi, trois duos d’entrepreneurs ont été distingués : •Mickaël Marcoux et Marie-Jeanne Rault de la Maison Forte à Farnay (Loire). •Alicia Chardon et Florian Braissand de La Table Floralie à Aix-les-Bains (Savoie). •Thomas Flachaire et Estelle Harington du Chalet Flachaire à Abondance (Haute-Savoie).
Carpentras : un Workshop entrepreneurs pour passer de la procrastination à l’action
Ce samedi 4 mai, le collectif La Caserne, qui regroupe une quinzaine d’artisans de façon permanente, organise son vernissage de printemps. Pour l’occasion, deux artisanes vont rejoindre le groupe jusqu’au mois de juillet.
Ce samedi 4 mai, la vitrailliste Antonia Nicoletti de Pernes-les-Fontaines et la chapelière Céline Prieur de Miramas exposeront leurs œuvres auprès des autres artisans de la Caserne de Bédoin jusqu’au mois de juillet. Tout au long de la journée dans la boutique, Antonia Nicolleti vous proposera une démonstration de son savoir-faire.
À 18h, un apéritif sera offert par la Brasserie Josseline, rythmé par les sons du groupe polyphonique Pantaï an Cor, dirigé par par Marie-Madeleine Martinet de l’association Taxi Pantaï.
Samedi 4 mai. Vernissage à 18h. 49 rue du marché aux raisins. Bédoin. Ouverture de la Caserne : tous les jours de 10 à 18h les mois d’avril, mai, octobre et décembre ; tous les jours de 10h à 19h les mois de juin, juillet août septembre
Carpentras : un Workshop entrepreneurs pour passer de la procrastination à l’action
Alors que certaines foires de la région connaissent des difficultés, celle de Cavaillon affiche une excellente santé. Créée, dans sa forme actuelle, il y a maintenant 70 ans, elle semble inoxydable et imperméable à toutes les secousses et évolutions actuelles du monde du commerce et de la distribution. Quelle est la recette de son succès ?
L’histoire des foires est intimement liée à celle du développement économique du monde occidental. Elles ont véritablement pris leur essor au Moyen Âge avec les célèbres foires de Champagne (Troyes, Provins, Bar-sur-Aube et Lagny). Situées au carrefour de grandes routes commerciales, elles étaient des lieux d’échanges entre les populations du sud et du nord de l’Europe. Elles ont été le creuset de nouvelles pratiques commerciales et elles ont jeté les bases de l’actuel droit du commerce.
Quant à l’histoire de la foire de Cavaillon, elle remonte au XVIᵉ siècle, avec une bulle papale (document juridique scellé) qui acte sa naissance officielle en 1516. Elle a pris le nom de foire de la Saint-Véran en hommage à l’ancien évêque de la ville au VIᵉ siècle. Elle en a encore conservé aujourd’hui l’appellation. Elle avait, à cette époque, une vocation essentiellement agricole.
« No parking, no job »
En 1953, à l’initiative du groupement commercial cavaillonnais, la foire se transforma en une foire généraliste. D’abord installée en centre-ville, place du Clos, elle migra, au milieu des années 90, au MIN de Cavaillon qui offrait davantage d’espace, satisfaisant ainsi à la demande croissante des exposants. Le MIN avait également l’avantage d’être plus facile d’accès pour les automobilistes et surtout de disposer d’un très grand parking. Les experts vous le confirmerons : « no parking, no job ».
Une entrée qui est gratuite, c’est plus de visiteurs, donc plus d’acheteurs potentiels pour les exposants
Mais la foire de Cavaillon a la particularité d’être gratuite pour ses visiteurs, comme le parking d’ailleurs. Ce sont les commerçants à l’origine du renouveau de la foire qui prirent cette décision. Cette idée est sans doute pour part importante à l’origine de son succès. Imaginez 60 000 visiteurs, soit deux fois la population de la ville de Cavaillon. Fréquentation enregistrée sur 4 jours d’ouverture et en plein mois de novembre. Une performance qui a de quoi faire des envieux !
Ce sont les exposants qui bénéficient de la plus-value de l’événement, pas l’organisateur
Une entrée qui est gratuite, c’est plus de visiteurs, donc plus d’acheteurs potentiels pour les exposants. Tous les dirigeants de la foire qui ont succédé aux pionniers n’ont cessé de louer ce modèle économique vertueux qui peut se passer de revenus tirés des entrées. En définitive, ce sont les exposants qui bénéficient de la plus-value créée par l’événement, pas l’organisateur. D’ailleurs, la foire est gérée par une association à but non lucratif et une vingtaine d’administrateurs, tous bénévoles. La démarche est originale et intéressante. Résultat : des fréquentations importantes et un taux de reconduction des exposants de 95 %. Qui dit mieux ?
Mais pour les deux coprésidents de l’association qui gèrent la foire, David Gros et Jean-Philippe Rivet, les raisons du succès ne résident pas uniquement dans son modèle économique original. La foire de Cavaillon est un événement populaire inscrit dans la vie locale et dans les habitudes au même titre que le corso ou la fête du melon. Les visiteurs aiment s’y retrouver chaque année et très souvent en famille. C’est une tradition.
L’ensemble des membres du conseil d’administration de la Foire de Cavaillon.
Un événement post Covid
Dans les années 2000, les foires n’avaient plus tellement le vent en poupe. Elles apparaissaient même pour certains comme un peu ringardes. Mais aujourd’hui, dans la France de l’après Covid, les foires ont un peu repris du poil de la bête. Elles redeviennent des lieux de rencontres et de socialisation importants, sinon essentiels. Jean-Philippe Rivet va même un peu plus loin et pense que pour de nombreux visiteurs, c’est aussi une occasion de retrouver des « temps anciens. » Nostalgie quand tu nous tiens. « C’est un lieu qui ne change pas et c’est cela qui plait aussi aux visiteurs », affirme-t-il. Même appréciation pour David Gros, l’autre coprésident, si la tradition commerciale de la foire est conservée, « on y vient pour faire des affaires », elle est aussi un lieu de convivialité. « Le soir, on s’y bouscule pour venir dîner dans les restaurants », ajoute-t-il. Avoir su conserver ce qui faisait l’essence même des foires, c’est sans doute la raison qui explique le succès de cet événement 100 % cavaillonnais. La prochaine édition de la foire de Cavaillon aura lieu du 8 au 11 novembre 2024.
La foire de Cavaillon en chiffres
Surface : 32 000 m² et 460 stands Nombre d’exposants : 250, dont une majorité locale et régionale Nombre de visiteurs : 60 000 Budget à l’équilibre de 320 000€ dont 23 000€ de subvention Un appui logistique de la ville de Cavaillon 20 administrateurs bénévoles 1 salariée