10 septembre 2025 |

Ecrit par le 10 septembre 2025

Les petits garagistes font de la résistance

Dans le Vaucluse, il y a 670 entreprises de réparations et d’entretien pour les véhicules légers. Majoritairement composé de petites structures plus ou moins indépendantes, nombre de ces entreprises rencontrent aujourd’hui des difficultés. Mais certaines d’entre elles tirent leur épingles du jeu en misant sur la proximité, le service ou en diversifiant leurs activités.

La proximité et le prix sont sans doute les deux premières raisons pour laquelle on va chez le garagiste du coin. La confiance est aussi un facteur important. Son « petit » garagiste c’est celui qui cherche à réparer plutôt qu’à changer, ou à ne remplacer que ce qui est nécessaire. Ces petites entreprises, qui sont les plus nombreuses, sont aussi les plus fragiles : forte pression concurrentielle, surcoûts énergétiques, problèmes de main d’œuvre, nécessité d’investir en permanence… Mais certains se battent pour continuer à exister, comme à Lourmarin où un jeune couple a repris un garage en se spécialisant dans les voitures anciennes ou de sport.

un atelier de restauration ©Didier Bailleux

Garagistes par filiation et par passion
Ancien mécanicien dans des écuries ayant participés à des épreuves comme les 24 heures du Mans ou le Dakar, Frédéric Pellegrin, est un authentique aficionado. Il a travaillé chez Oréca, l’écurie d’Hugues de Chaunac qui remporta dans sa catégorie les 24 heures du Mans en 2000 avec une Dodge Viper GTS-R. Jolie carte de visite. Il a ensuite collaboré chez solution F, un autre préparateur auto de renom. Ca été pour lui l’occasion de pouvoir vivre de l’intérieur quelques grands rallyes historiques comme le Tour de Corse ou encore des épreuves sur des circuits à Spa ou à Dubaï. Il a également tâté du rallye mais cette fois en tant que pilote sur une Clio Williams.

« Je suis tombé dedans quand j’étais petite »
Sa compagne, Jade Vila est aussi une vraie passionnée. Son père, son grand-père et même son arrière-grand-père, tous étaient garagistes. Sa tante a également évolué en sport auto dans le championnat de France. Une famille de vrais fans d’automobiles. « Je suis tombé dedans quand j’étais petite » confit Jade. Comme Frédéric, son compagnon, elle ne pouvait envisager d’autre avenir professionnel. Ils voulaient leur garage mais ne souhaitaient pas s’installer en ville. Habitant la région, ils ont eu l’opportunité de reprendre celui de Lourmarin, il y a maintenant trois ans. Ils ont dû investir pour le moderniser et le mettre aux normes actuelles.

Frédéric Pellegrin et Jade Vila ©Didier Bailleux

Qui sait aujourd’hui régler une rampe de carburateurs Weber ou roder des soupapes ?
Dans leur garage il n’est pas rare de côtoyer aux côtés d’autos de tous les jours, une vieille anglaise ou encore une allemande de prestige des années 90 avec beaucoup de cylindres et de travail… Des autos dans lesquelles peu de garagistes savent ou osent mettre les mains. Qui sait aujourd’hui régler une rampe de carburateurs Weber ou roder des soupapes ? C’est là aussi où les petits garagistes font la différence. Mais ce savoir-faire est de plus en plus menacé.

Perpétuer les savoir-faire dans les métiers des véhicules anciens
C’est justement pour ne pas que ces savoir-faire ne disparaissent que le Conservatoire National des Véhicules Anciens (CNVA) a été créé en 2015. Cette idée on la doit à Luc Morel, un passionné de vieilles mécaniques, qui ne pouvait se résoudre à ce qu’il n’y ait plus de formations spécialisées pour l’entretien ou la restauration des voitures anciennes. Les besoins sont importants et les métiers bien spécifiques : mécaniciens, carrossiers, selliers… Les formations proposées par la CNAV sont ouvertes à tous, y compris aux particuliers qui veulent se reconvertir ou simplement mettre les mains dans le cambouis de leurs autos.

Luc Morel du Conservatoire National des Véhicules Anciens (CNVA) ©Didier Bailleux

Une antenne a même été ouverte en septembre dernier à Cavaillon. Les formations ont été confié à Tony Lemaitre, un ancien élève du CNVA et ex manager de ligne à la RATP. Installé à Cavaillon depuis plusieurs années comme mécanicien restaurateur de motos anciennes dans les ateliers de Renaissance Motorcycle, Tony Lemaire fait aujourd’hui aussi dans l’automobile. Que ce soit 2 ou 4 roues c’est toujours la passion qui conduit !

Le secteur de la réparation automobile en France

70 000 entreprises et 120 000 salariés

Un CA de 21 milliards d’euros avec une croissance annuelle de l’ordre de 5 à 6 %

3 grands types de structures : les concessionnaires et agents de marques, les grandes enseignes d’entretiens (Norauto, Midas, Feu vert…) et les indépendants. Ces derniers peuvent être regroupés sous des marques qui leur apportent un certain nombre de services (AD, Euro Repar Service, TOP Garage…)

En France, on dénombre pas moins de 230 000 collectionneurs et environ 800 000 véhicules anciens et tournants. Le secteur de l’automobile ancienne, c’est 4 milliards d’euros de CA et 20 000 emplois directs (source Fédération Internationale des Véhicules Anciens)

Pour en savoir plus sur :
le Conservatoire National des Véhicules Anciens (CNVA)
Lourmarin Classic


Les petits garagistes font de la résistance

Le chanteur Bernard Joyet se produira pour un concert unique à L’Incongru ce samedi 18 mai.

Bernard Joyet a reçu le prix Jacques Douai 2018. Chaque année, ce prix est décerné à un artiste, une personnalité ou une structure qui, par son action ou son œuvre artistique, fait vivre la chanson francophone, le répertoire et les idéaux que Jacques Douai a portés toute sa vie : célébration de l’art de la chanson, respect et souci d’élévation du public, émancipation par la culture et l’éducation populaire. Il écrit pour lui mais également pour Juliette, Yves Jamait … et a été très proche d’Anne Sylvestre et tant d’autres. L’Académie Française utilise ses textes.

L’association ‘Bonheurs en scènes’

Marie Baudin, fondatrice de la jeune association ‘Bonheurs en Scènes‘, accompagne avec passion des artistes (chansons françaises), le plus connu et reconnu dans cette ‘catégorie’ étant Bernard Joyet.

Le petit théâtre, l’Incongru

L’Incongru – salle ouverte par Pascal Pistone (professeur en musicologie avec la spécialisation ‘chansons françaises’ à la Fac à Bordeaux) – a déjà reçu Bernard Joyet pendant le OFF 2023 avec son spectacle La note et le mot. La jauge est de 40 places.

Samedi 18 mai. 20h. L’Incongru. 56 rue de la Bonneterie. Avignon. 07 45 15 01 83.


Les petits garagistes font de la résistance

L’Odyssée musicale du cerveau, un spectacle poétique, scientifique et musical du Rolling String Quintet, animé par Emmanuel Bigand ce samedi 18 mai au Grenier à Sel à Avignon.

Conçu par Emmanuel Bigand, qui est professeur de psychologie cognitive attaché au CNRS et a été musicien d’orchestre, L’odyssée musicale du cerveau est un voyage fascinant qui commence au creux de l’oreille et nous emmène à l’intérieur du cerveau, à la découverte des régions stimulées par la musique. Cette expérience immersive, accessible à tous, ne nécessite aucune connaissance scientifique ou musicale préalable. Le « savoir » rime avec sensorialité, émotion et action. Elle nous raconte simplement, avec la complicité de 5 musiciens, le quintet Rolling String Quintet, comment la musique peut changer notre cerveau, ou autrement dit comment la musique fait swinguer nos neurones !

Une découverte des répertoires contemporains, traditionnels, classique et pop rock du quatuor à corde.

Avec Amélia Donnier (voix), Steve Duong (violon et voix), Marguerite Dehors (violon et voix), Jérémie Visseaux (alto, arrangement, voix), Emmanuel Bigand (violoncelle, sciences, mise en scène). Emmanuel Bigand a été musicien d’orchestre et il est professeur de psychologie cognitive, membre de l’Institut universitaire de France rattaché à Dijon au laboratoire CNRS de l’apprentissage et du développement, spécialisé dans l’étude des processus cognitifs impliqués dans la perception de la musique.

Ce spectacle est programmé en écho à l’exposition ‘Ludwig Van – Écouter pour s’entendre’ présentée actuellement au Grenier à sel et qui explore elle aussi les méandres de la perception et de l’écoute (visible en entrée libre du mercredi au samedi, de 14h à 18h).

Samedi 18 mai. 19h. 5€. Grenier à sel. 2 rue du rempart Saint-Lazare. Avignon. 04 32 74 05 31 / reservation@legrenierasel-avignon.fr


Les petits garagistes font de la résistance

Marcelle Landau, présidente infatigable et une des fondatrices du Collectif de l’eau du Grand Avignon qui lutte depuis 16 ans pour la défense des usagers de l’eau du Grand Avignon, s’est éteinte dans la nuit du lundi 13 au mardi 14 mai.

« Son intelligence, sa détermination et son enthousiasme nous manquent déjà et notre peine est immense », déclare le Collectif dans un communiqué.

Depuis la création du Collectif, Marcelle Landau s’est battue sans relâche pour défendre les usagers de l’eau et de l’assainissement, en faveur d’une gestion publique de l’eau et de l’assainissement ainsi que de la qualité de l’eau et de la conformité des rejets. Elle a notamment mené plusieurs actions d’opposition contre Véolia ou encore Suez. « L’action commune donne de la joie, l’action commune donne de la force à chacun de nous, l’action commune est une richesse », avait-elle déclaré lors de la dernière assemblée générale du Collectif, le 11 avril dernier.


Les petits garagistes font de la résistance

La nouvelle production de l’Opéra Grand Avignon a été confiée au metteur en scène Frédéric Roels

« Je vois dans Luisa Miller l’histoire d’un autre temps. Le livret de Salvatore Cammarano se situe théoriquement au début du XVIIIᵉ siècle, Schiller écrit la pièce (intrigue et amour) à la fin du XVIIIᵉ siècle, Verdi crée son opéra en 1849, à la moitié du XIXᵉ… Entre Verdi et Schiller, il y a la distance de deux cultures, mais aussi celle de deux générations. Le rendez-vous entre ces deux géants, l’un de la musique, l’autre de la littérature, se fonde sur un décalage temporel. Et ce creux de quelques dizaines d’années m’intéresse, car il fonde l’intérêt dramatique de l’opéra », nous confie Frédéric Roels.

Un opéra trop peu connu, drame des malentendus et des contretemps

Luisa, fille du soldat retraité Miller, est tombée amoureuse d’un jeune homme qui se présente sous le nom de Carlo, et cet amour est réciproque. Miller néanmoins, voit cette relation d’un mauvais œil, car il craint que sa fille soit tombée sous l’emprise d’un séducteur. Une visite de Wurm, conseiller du Comte Walter, semble confirmer cette crainte. Wurm, qui avait demandé un an auparavant la main de Luisa à son père, mais ne peut y prétendre – dixit Miller – que si Luisa y consent, révèle en effet que l’amoureux a menti sur son identité. Il s’agit de Rodolfo, fils du comte lui-même. 

On retrouvera avec toujours le même plaisir le Chœur de l’Opéra Grand Avignon et l’Orchestre National Avignon Provence dirigé par Franck Chastrusse Colombier.

Prologues

Autour de Luisa Miller avec Brigitte Urbani. Sur présentation du billet du jour.

Vendredi 17 mai. 19h15. Dimanche 19 mai. 13h45. Salle des Préludes. Opéra Grand Avignon. Place de l’Horloge. Avignon.


Les petits garagistes font de la résistance

Cette création retrace le parcours singulier d’un enfant placé à l’âge de six mois en famille d’accueil. 

À l’origine de ce projet, il y a la volonté, la nécessité et sans doute ce besoin incontournable de résilience. L’auteur interprète Hamid Rekkas est un enfant de la DDASS (actuellement Aide Sociale à l’Enfance). Son père était alcoolique et sa mère l’a abandonné. Né de parents maghrébins, il est plongé très tôt, au hasard d’un placement, dans une famille paysanne catholique dans le département du Jura. 

Un spectacle profondément humain 

Drôle, authentique et dramatique, ce spectacle parle de liens humains, d’attachement au-delà du sang et des appartenances identitaires supposées. Ce récit n’est pas un beau discours, c’est une aventure férocement humaine. Le cri d’un enfant abandonné qui a grandi.

À noter, la traduction simultanée en langue des signes française par Quentin Faivre.

Jeudi 16 mai. 20h. 5 à 19€. Théâtre du Balcon. 38 rue Guillaume Puy. Avignon. 04 90 85 00 80 / contact@theatredubalcon.org


Les petits garagistes font de la résistance

C’est dans le luxueux Hôtel Le Prieuré Baumanière, 5 étoiles Relais et Châteaux, qu’ont été remises les étoiles et les Bibs gourmands. Chez Jean-André Charial, l’un des chefs cuisiniers les plus réputés de France, à la tête de l’Oustau de Baumanière qui a vu toutes les stars depuis l’après-guerre, de la Reine Elizabeth II à Barack Obama, en passant par Churchill, De Gaulle, Paul McCartney et Mick Jagger. Il est aussi à la tête de la Cabro d’Or à quelques encablures de là, toujours aux Baux-de-Provence.

Depuis 9 ans, c’est avec la Halle Métro d’Avignon que sont décernés ces prix pour les chefs de Vaucluse, du Gard, de Drôme, d’Ardèche et des Bouches-du-Rhône. En tout, une cinquantaine de plaques rouges en lave émaillée. « Cette cérémonie permet aux chefs de se rencontrer, d’échanger, eux qui, d’habitude, sont toujours seuls avec leur brigade, dans leur cuisine. Là, ils passent un moment convivial dans un cadre de rêve », explique Jean-Luc Grégoire, patron depuis octobre de Métro au MIN de la Rue Pierre-Sémard.

Le Prieuré retrouve son étoile perdue

Le nouveau chef du Prieuré, c’est Christophe Chiavola, qui a débuté à Perpignan, a travaillé à Signes, dans le Var à deux pas du Circuit du Castellet, puis à Sète, et à Saint-Rémy-de-Provence. Il avait déjà décroché une étoile au Château de Massillan à Uchaux, une autre au Hameau des Baux dans les Alpilles et il est arrivé à Villeneuve il y a tout juste un an jour pour jour. « Avant moi, le restaurant avait perdu son étoile, on vient juste de la retrouver, à la grâce de dieu ! Dit-il. Cette maison a une âme entre vieilles pierres et arbres centenaires. L’important est de créer tout en s’amusant, dans un havre de paix, sympa, relax, sans stress ni chichi, avec une cuisine nature et pleine de saveurs. »

Son plat-signature : du veau de l’Aveyron à la seiche, avec des anchois fumés, une compressée de cèleri et d’algues et du jus corsé au figatellu. Au Prieuré, il propose deux styles, un à ‘La petite table’, façon bistrot avec par exemple un œuf bio cuit à 64°c avec du lard de porc noir de Bigorre, des petits-pois à la menthe, du poulpe grillé avec haricots verts, pommes de terre façon aïoli, et une volaille noire fermière label rouge rôtie au beurre accompagnée d’asperges grillées.

Christophe Chiavola propose aussi un dîner gastronomique avec artichauts barigoule, jambon jaune ibérique et gel bergamote ou gambas à la braise avec betterave et agrumes ou encore ventre de thon rouge crème d’Isigny et poutargue, une spécialité d’œufs de mulets, appelée « le caviar de Martigues. »

Christophe Chiavola.

Les autres lauréats du Guide Michelin 2024

Parmi les lauréats distingués ce lundi matin à Villeneuve-lès-Avignon : Glenn Viel, le chef triplement étoilé de l’Oustau de Baumanière qu’on voit toutes les semaines à la télé dans Top Chef, Christophe Bacquié, 2 étoiles au Mas des Eydins à Bonnieux, Clément Peine, 26 ans seulement, une étoile à La Mère Germaine, maison centenaire et chic de Châteauneuf-du-Pape, Xavier Mathieu au Phébus à Joucas, Mathieu Desmarest, ancien chef de l’Élysée né à Villeneuve, de Pollen à Avignon, Serge Chenet de l’établissement Entre vigne et garrigue à Pujaut, ou encore Florent Pietravalle à La Mirande, Fanny Rey de l’Auberge de Saint-Rémy-de-Provence, Le Vivier à l’Isle-sur-la-Sorgue, L’Oustalet à Gigondas ou La Vieille Fontaine à l’Hôtel d’Europe, Place Crillon.

Côté Bibs : Avenio, rue des 3 Faucons à Avignon, l’Agape, à côté, aux Corps-Saints, La Maison de Celou à Châteauneuf-de-Gadagne, La Table de Pablo dans le village de Villars, non loin d’Apt, les Maisons Du’O à Vaison, Le 6 à table à Caromb.

De quoi festoyer, en goûtant aux produits de saison locaux, avec des chefs passionnés, qui ne lésinent pas sur les heures passées à concocter de nouvelles recettes, à les réaliser avec leur équipe pour offrir le meilleur de leurs menus aux gourmets et gourmands.


Les petits garagistes font de la résistance

Renforcement d’une chaussée sur l’île de la Barthelasse, aménagement d’un carrefour giratoire à Vedène, ou encore la route du Mont Ventoux côté Nord qui reste fermée. Quels travaux sont prévus au mois de mai en Vaucluse ?

Dès ce mercredi 15 mai, 3 km de chaussée vont être refaits sur l’île de la Barthelasse, sur la route de l’Islon à hauteur de l’usine écluse d’Avignon. Les travaux devraient durer une quinzaine de jours. Une circulation alternée va être mise en place.

La neige et le verglas ont refait une apparition au Ventoux durant le mois d’avril. Compte tenu des aléas météorologiques, la route du versant Nord qui mène au sommet du Mont Ventoux depuis le Mont Serein reste fermée pour l’instant. La route du versant Sud, quant à elle, est ouverte.

Le Département de Vaucluse aménage un carrefour giratoire entre la RD53 et l’avenue Vidier à Vedène. Les travaux ont débuté le 8 janvier et les ouvriers sont en train de procéder à la mise en œuvre de la 1ʳᵉ couche d’enrobés.

Les autres chantiers en cours

  • Aménagement de la déviation de la RN7 à Orange. Les travaux sont prévus jusqu’à la fin de l’année 2026.
  • Aménagement de l’accès à la future maison d’arrêt ZAC du Plan (RD942) à Entraigues-sur-la- Sorgue. Les travaux sont en cours.
  • Réparation du pont de la RD907n au Pontet. Les travaux ont commencé le 11 mars pour cinq mois avec des fermetures de nuit (du 13 au 17 mai et du 21 au 25 mai, de 21h à 6h) et des déviations locales.
  • Renforcement de la couche de roulement d’une partie de la RD52 à Sarrians et Bédarrides. La mise en œuvre des enduits définitifs est prévue à partir du 13 mai pour environ deux semaines.
  • Restructuration du collège Saint-Exupéry à Bédarrides. Les travaux ont débuté en juillet 2022 et devraient se terminer cet été.
  • Réhabilitation du collège Lou Vignarès à Vedène. Le chantier a été entamé en février 2023, pour une durée de 37 mois.
  • Construction du nouveau bâtiment Memento, pôle des patrimoines de Vaucluse à Avignon. La fin de ce chantier est prévue pour le dernier trimestre 2024.
  • Extension du service ‘Livre et Lecture’ à Sorgues. Les travaux démarrés début avril et pour une durée de 14 mois.

Les petits garagistes font de la résistance

Le jeux vidéo est aujourd’hui le marché le plus important et le plus lucratif de toute l’industrie du divertissement. En CA, il pèse deux fois plus que le cinéma et la musique réunis. Dans ce marché très concurrentiel, Burn Controllers, une start-up avignonnaise tente de percer, mais d’une façon plutôt originale…

Aujourd’hui, le marché des jeux vidéo c’est 175 milliards de $ ( 162 milliard de €). Un record pour un secteur d’activité qui il y a encore quelques années était méprisé. Entre les constructeurs de consoles et les développeurs et éditeurs de logiciels de jeux, se faire sa place n’est pas une chose aisée. Burn Controllers, une petite société avignonnaise a eu l’idée de se spécialiser dans l’optimisation et la personnalisation des manettes de jeux.

Elle propose à tous les possesseurs de consoles PS 4 ou 5 ou encore d’Xbox de se configurer via leur site internet une manette aux performances améliorées et surtout qui leur soit toute personnelle et unique. Les possibilités de personnalisation y sont quasi infinies. S’agissant des améliorations techniques et sans rentrer dans les détails elles permettent d’être plus rapide et de combiner des mouvements en simultanée, ce qui n’est pas toujours possible avec les manettes de base. Les joueurs avertis savent apprécier.

En France, plus de 39 millions de personnes jouent à des jeux vidéo

Aujourd’hui, leader français sur ce marché, la start-up escompte un développement important et rapide de son activité. En France, plus de 39 millions de personnes jouent à des jeux vidéo, et plus de la moitié au moins une fois par semaine (source Médiamétrie 2023). La pratique du jeu vidéo devient même un métier avec la constitution de teams de compétition professionnels. A partir de là, améliorer les performances de la manette de base et personnaliser son plus fidèle compagnon de jeu devenaient une évidence. Encore fallait-il y penser. C’est ce constat qui a été à l’origine de la création de la société, en 2010.

L’entreprise pour ambition de vendre d’ici trois ans 40 000 manettes par an

Pour les associés repreneurs de l’entreprise, le succès de cette activité repose sur deux principes essentiels : l’innovation technique et la communication. Côté technique l’entreprise dispose d’un brevet et côté communication elle compte sur le rôle des influenceurs, qu’il s’agisse de joueurs connus ou des teams qui performent dans de grandes compétitions nationales et internationales. Pour Sébastien Konigsmann et Brieux Autin, deux des 9 associés qui ont racheté l’entreprise, l’objectif est de vendre, cette année, 7 000 manettes. Pour eux, 2024 sera l’année de la reconquête. L’entreprise pour ambition de vendre d’ici trois ans 40 000 manettes par an, soit un CA de 4 M€. Certes on est loin des mastodontes du marché, mais la société réfléchit à créer autour d’elle tout un éco système qui pourrait déboucher sur la création de nouvelles activités.

Et c’est peut-être un signe du destin, Burn Controllers est installée juste en face d’une école de conception de jeux vidéo, dans le quartier de Courtine à Avignon. La société escompte ainsi développer toute une série de métiers situés en aval et en amont de son activité. Des plasturgistes pour les coques des manettes, des graphistes pour la personnalisation, des électroniciens pour les fonctions techniques, des développeurs pour les applications numériques, des techniciens en marketing pour la communication, des managers d’équipes d’E sport… Et c’est là que pourra se jouer toutes la synergie avec la société mère MCES, dont le métier est de gérer des équipes d’E. Sport. On est loin des premières bornes d’arcane des années 70 que l’on retrouvait dans les bistrots. Neuf générations de consoles sont passées par là et cette filière est devenue leader sur le marché du divertissement, avec une croissance exponentielle qui en fait rêver plus d’un.

https://www.echodumardi.com/tag/vaucluse/page/62/   1/1