10 septembre 2025 |

Ecrit par le 10 septembre 2025

Refus d’obtempérer : le Vaucluse juste derrière la Seine-Saint-Denis

Alors qu’un policier a été blessé ce week-end après un refus d’obtempérer à Avignon et que la reconstitution des faits ayant abouti à la mort du jeune Nahel le 27 juin 2023 vient d’être organisée à Nanterre, tenter d’échapper à un contrôle semble être devenu un ‘sport national’ en Vaucluse. C’est ce qui ressort en tout cas d’une étude du service statistique ministériel de la sécurité intérieure.

Avec un taux de 6,05 refus d’obtempérer pour 10 000 habitants, le Vaucluse affiche le 2e taux le plus élevé de France métropolitaine derrière la Seine-Saint-Denis (6,4). Dans ce classement établi par le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) dans le cadre d’une étude sur les refus d’obtempérer routiers enregistrés par les services de police et de gendarmerie sur la période 2016-2023, les autres départements les plus concernés sont les Pyrénées-Orientales, l’Eure (5,3), la Corse-du-Sud (5) et les Bouches-du-Rhône (4,92). Un ‘palmarès’ où les départements d’outre-mer se distinguent également avec la Martinique (7,4), la Guadeloupe (7,2) et la Guyane (5,9) alors que la moyenne nationale s’élève à 3,83 pour 10 000 habitants.

Cliquer sur l’image pour l’agrandir. ©Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI)

340 refus d’obtempérer par an
Le Vaucluse comptabilise ainsi 340 refus d’obtempérer en moyenne par an sur la période 2013-2023. De quoi afficher le plus important taux de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur devant les Bouches-du-Rhône (4,92), le Var (4,24), les Alpes-Maritimes (3,87), les Alpes-de-Haute-Provence (3,81) et les Hautes-Alpes (2,54).
Chez nos voisins du grand Sud, la Drôme (4,79), le Gard (4,36), l’Hérault (4,45) affichent des niveaux largement supérieurs à la moyenne hexagonale. Seul le département de l’Ardèche (3,69) descend sous ce seuil (voir tableau ci-dessous).

Cliquer sur l’image pour l’agrandir. ©Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI)

Augmentation des délits aggravés
Sur la période 2016–2023, les forces de sécurité intérieure ont constaté 25 700 délits de refus d’obtempérer routiers en moyenne par an. Ces derniers ont légèrement diminué sur la période (-5%), avec une hausse entre 2016 et 2021, suivie d’une baisse de 2021 à 2023.
Près d’un refus d’obtempérer routier sur cinq est un délit aggravé, c’est-à-dire qu’ils exposent directement d’autres personnes à un risque de mort ou d’infirmité. En 2023, parmi les 4 900 refus d’obtempérer aggravés enregistrés, 90% mettent en danger des usagers de la route et 10% des agents de la police ou de la gendarmerie. La part de ces délits aggravés est passée de 16% en 2016 à 21% en 2023.

« 97% des personnes interpellée pour un refus d’obtempérer routier sont des hommes. »

Portrait-robot des fuyards
Rapportés à la population potentiellement concernée, ces refus d’obtempérer ne sont pas plus fréquents dans les grandes unités urbaines que dans les petites. Ainsi, les unités urbaines de 200 000 habitants et plus, enregistrent autant de refus d’obtempérer routiers relativement à leur population que les unités urbaines de seulement 5 000 à 10 000 habitants.
Par ailleurs, sur les données provenant des zones police, plus détaillées et représentant 53% des délits élucidés, on observe que 75% des personnes mises en cause sont âgées de 15 à 29 ans et 18% sont âgés de 30 à 44 ans.
Dans le même temps, 97% des personnes interpellée pour un refus d’obtempérer routier sont des hommes. Une proportion quasi stable depuis 2016. Enfin, 87% des personnes mises en cause par la police nationale sont de nationalité française, 8% sont des ressortissants de pays africains, 2% de l’Union européenne, 1% du reste de l’Europe, 1% d’Amérique et 1% d’Asie.

Jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000€ d’amende
Pour rappel, le refus d’obtempérer est défini par l’article L233-1 du Code de la route qui stipule que c’est « le fait, pour tout conducteur, d’omettre d’obtempérer à une sommation de s’arrêter émanant d’un fonctionnaire ou d’un agent chargé de constater les infractions et muni des insignes extérieurs de sa qualité ».
Selon Lefebvre-Dalloz, « le délit est donc clairement constitué dès lors que trois conditions sont réunies. L’ordre donné par la police ou la gendarmerie doit être explicite. La qualité de l’agent doit être facilement reconnaissable grâce aux insignes et/ou à l’uniforme. L’absence d’arrêt du véhicule doit être clairement intentionnelle ».
Ce refus est puni de 2 ans d’emprisonnement et de 15 000€ d’amende. En cas de de circonstance aggravante, le conducteur peut risquer jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000€ d’amende si le refus d’obtempérer a exposé un autre conducteur ou un piéton à un risque de morts ou de blessures de nature à entraîner une mutilation ou une infirmité permanente.

« La sanction peut monter jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 100 000€ d’amende. »

Si c’est la vie ou l’intégrité physique d’un agent des forces de l’ordre qui a été menacée, la sanction monte à 7 ans d’emprisonnement et 100 000€ d’amende.
En complément, le refus d’obtempérer est sanctionné par la perte de six points sur le permis de conduire et, toujours selon les circonstances, le juge peut aussi prononcer une suspension de permis de conduire pour une durée maximum de 3 ans, l’annulation du permis de conduire, des travaux d’intérêt général, la confiscation du véhicule, un stage de sensibilisation à la sécurité routière…

Selon des circonstances strictement encadrées, policiers et gendarmes peuvent utiliser leurs armes lors d’un refus d’obtempérer © Gendarmerie de Vaucluse-Facebook

Refus d’obtempérer ou délit de fuite ?
Le refus d’obtempérer ne doit pas être confondu avec un délit de fuite. Ce dernier est constitué quand un automobiliste refuse de s’arrêter volontairement suite à un accident ou un dommage, et ce quelle que soit sa gravité, pour échapper à sa responsabilité.
Lors d’un contrôle d’alcoolémie ou de stupéfiants le délit de fuite est avéré lorsque le véhicule du conducteur incriminé s’est arrêté avant d’essayer de soustraire aux vérifications.
Un délit de fuite vous expose ainsi à 3 années d’emprisonnement et 75 000€ d’amende. Là aussi, votre permis de conduire pourra être suspendu pour une durée de 5 années au plus.

Usage de l’arme : mode d’emploi
Enfin, n’oublions pas qu’un policier ou un gendarme a la possibilité de faire usage d’une arme à feu face lors d’un refus d’obtempérer. Cet usage de la force doit cependant rester exceptionnel et strictement proportionné. Il est encadré par la loi du 28 février 2017 relative à la sécurité publique et le Code de la sécurité intérieure et l’article L435-1.
Dans le cadre d’un refus d’obtempérer, ces derniers peuvent notamment utiliser leur arme « lorsque des atteintes à la vie ou à l’intégrité physique sont portées contre eux ou contre autrui » ou « pour immobiliser des véhicules dont les conducteurs n’obtempèrent pas à l’ordre d’arrêt et dont les occupants sont susceptibles de perpétrer, dans leur fuite, des atteintes à leur vie ou à leur intégrité physique ou à celles d’autrui ».


Refus d’obtempérer : le Vaucluse juste derrière la Seine-Saint-Denis

Le domaine de Capelongue, perché sur les hauteurs de Bonnieux, a rouvert ses portes après plus d’un an de travaux. Le restaurant étoilé La Bastide, le restaurant bistronomique La Bergerie, et les chambres sont prêtes à accueillir de nouveaux les visiteurs, ainsi que le tout nouveau spa.

Il est difficile d’en apercevoir ne serait-ce qu’un petit bout depuis le village de Bonnieux, mais lui a une vue imprenable sur tout le village. C’est seulement en montant sur les hauteurs de la commune que l’on peut découvrir le magnifique domaine de Capelongue. Niché au cœur de la Provence, ce complexe hôtelier ne détonne pas. Lorsqu’on y pénètre, on comprend immédiatement dans quelle partie de la France on se trouve.

Un petit village en haut du village. C’est comme cela que pourrait être qualifié Capelongue. Autrefois la propriété du chef Édouard Loubet, le domaine appartient depuis 2021 au groupe hôtelier Beaumier, qui possède également Le Galinier et Le Moulin à Lourmarin. Le mardi 30 avril, 250 invités ont pu découvrir un domaine réaménagé lors d’une soirée d’inauguration, la veille de l’ouverture officielle au public. « Quand Édouard nous a annoncé que Capelongue allait changer de main, ça a été une angoisse, mais Eric Dardé a su nous convaincre, pas en vain comme vous pouvez le voir, a affirmé Pascal Ragot, maire de Bonnieux. Capelongue reste un établissement à part. »

Éric Dardé (PDG de Beaumier), Pascal Ragot (maire de Bonnieux) et Barthélémy Bauters (directeur de Capelongue) ©Vanessa Arnal

Plus d’un an de travaux

Alors que Capelongue ne comptait jusqu’alors qu’une trentaine de chambres, il en compte aujourd’hui 57. Chacune compte une superficie entre 28 et 40 m². Certaines ont été construites, d’autres ont pris la place de la salle de restaurant de l’ancienne Bergerie. Mais elles ont toutes un point communs : elles ont été imaginées dans un style provençal mais épuré, afin de représenter un véritable havre de paix pour les clients.

Les cuisines de l’ancienne Bergerie, quant à elles, ont laissé place à un spa Biologique Recherche accueillant un bain romain, un bain de cryothérapie, une salle réservée aux massages, et bien d’autres recoins pour se détendre. En tout, cela représente plus d’un an de travaux et de réaménagements, imaginés par les architectes de Jaune. Aujourd’hui, Capelongue fonctionne grâce à son directeur Barthélémy Bauters, qui affirme que « pouvoir travailler dans un cadre pareil, c’est exceptionnel. »

Deux restaurants

Le restaurant bistronomique La Bergerie, quant à lui, a été déplacé et entièrement repensé. Il peut accueillir 60 personnes en intérieur et 60 en extérieur. Quand on y rentre, on découvre un bar sur la droite, des plans de travail en face avec vaisselle et légumes et fruits frais, un grand feu de bois. Le tout, sous la houlette du chef Mathieu Guivarch, crée une certaine proximité et donne cette impression d’être chez soi.

« Grâce à la gastronomie, avec Edouard Loubet à l’époque, aujourd’hui avec Beaumier mais aussi avec tous les restaurateurs du village, Bonnieux a acquis une reconnaissance internationale dont on est très fiers. »

Pascal Ragot

La Bastide, qui possède une étoile au Guide Michelin. C’est désormais Noël Bérard qui en tient les rennes. Il peut accueillir jusqu’à 35 personnes. Dans les deux restaurants, vous trouverez des produits locaux, préparés avec passion pour vous proposer un repas de qualité, à l’image de la Provence.

Le groupe Beaumier

L’histoire de Beaumier a débuté il y a une dizaine d’années. Alors que son PDG et fondateur Eric Dardé est tombé par hasard dans le milieu hôtelier à ses 16 ans, il a envie de créer son histoire avec un groupe hôtelier comprenant des lieux d’exception. « La création de lieux magiques comme on en a aujourd’hui se fait à travers des personnes que l’on rencontre, des passionnés, ça ne se fait pas tout seul », explique-t-il humblement.

« Notre mission est de retourner aux essentiels de la vie. On souhaite que nos clients, à travers leur expérience dans nos hôtels, puissent se reconnecter à la nature, au bien-être et à eux-mêmes. »

Eric Dardé

Aujourd’hui, le groupe Beaumier compte 10 hôtels : Les Roches Rouges à Saint-Raphaël, Le Fitz Roy et Le Val Thorens à Val Thorens, Les 3 Vallées à Courchevel, L’Alpaga à Megève Le Grand Hôtel Belvédère dans les Alpes suisses, Le Galinier et Le Moulin à Lourmarin, Capelongue à Bonnieux, ainsi que Pétunia à Ibiza. L’objectif est simple : aider les clients à se reconnecter avec eux-mêmes, tout en participant à l’attractivité d’un territoire, comme c’est le cas avec Capelongue à Bonnieux.


Refus d’obtempérer : le Vaucluse juste derrière la Seine-Saint-Denis

Aux côtés des grandes manifestations culturelles de la région, et elles sont nombreuses, il existe tout un tissus de lieux et d’évènements d’une richesse et d’une variété insoupçonnées. Bien qu’ils n’occupent pas le devant de la scène, ils sont essentiels à la vie et à l’animation des territoires. Petits festivals, salles de spectacles, café culturels, lieux d’exposition, rencontres artistiques… les initiatives sont très nombreuses. Il suffit de chercher un peu…

La France qui est championne du monde pour son nombre d’associations, n’est pas loin de monter aussi sur les premières marches du podium pour ses initiatives en matière culturelle. Il n’y a pas un territoire qui bénéficie d’un événement ou d’un lieu qui proposent des événements ou des activités culturelles. L’importance du milieu associatif et le soutien financier des collectivités ne sont pas étrangers à l’importance de cette offre.
Le propos n’est pas ici de vouloir tous les référencer, et rien que dans le Vaucluse, la tâche serait gigantesque. Mais il s’agit de mettre un petit coup de projecteur sur certains d’entre eux histoire de sortir des sentiers battus.

De nombreux lieux gérés par des associations
Si vous êtes fans de musique live et que votre répertoire de prédilection se situe dans l’univers du rock et du blues, vous avez le Sonograf’ au Thor. Incontournable. Récemment on a pu y voir et entendre quelques pointures, comme Otis Taylor ou Sari Schorr ou plus récemment Greg Zlap ou Whisbone Ashe. Gérée par une association comptant une soixantaine de bénévoles cette salle propose aussi des ateliers de danse et des soirées musicales à thème. Autre salle autre lieu. Les passagers à Chateaurenard avec une programmation éclectique et qui ouvre aussi sa scène aux talents locaux. L’association qui gère le lieu est aussi l’organisatrice d’événements extérieurs comme le festival de Noves qui en juillet dernier a accueilli Popa Chubby. Cette année se sera Sanseverino et les Fatals Picards (19 et 20 juillet).

Associer les nourritures culturelles à celles de la table
Associer les nourritures culturelles à celles de la table c’est aussi la vocation des cafés artistiques comme « l’Art Brock Café » à Velleron, « Les cigales dans la fourmilière » à Avignon, le « Café villageois de Lauris », « le drôle d’oiseau » à Carpentras, « La Gare » à Coustellet, ou encore « L’essentiel » à Cucuron. Là on fait dans le multi genre avec des spectacles, des expositions, des conférences, des soirées à thème…

Une palanquée de festivals
Aux côtés des grandes machines comme le festival d’Avignon (évidemment), les Chorégies d’Orange (du 14 juin au 22 juillet), ou encore le récent Insame festival à Apt (du 8 au 11 mai) l’offre alternative est également pléthore. Le salon du livres à Gordes (sa deuxième édition s’est tenue les 27 et 28 avril dernier), le festival du rire de Cavaillon, organisée par la MJC (du 20 au 25 mai) , les rencontres cinématographique de Cavaillon, qui cette année ont reçu Leo Carax. Le festival de Big Band de jazz à pertuis (à partir du 5 aout), Les guinguettes de l’Auzon à Carpentras avec les 5 et 6 juillet prochain les Négresses vertes et Ky Mani Marley (le fils de Bob). Vous l’aurez compris il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses. Certains de ces événements sont même gratuits. Alors osons la proximité !

Pour connaître tous les festivals
du Vaucluse : cliquez ici
des Bouches-du-Rhône : cliquez ici


Refus d’obtempérer : le Vaucluse juste derrière la Seine-Saint-Denis

Si le Corso de Cavaillon avait dû être reporté l’année dernière en raison des conditions météorologiques et avait fêté son centenaire en plein été, cette année, il aura bien lieu en mai comme à son habitude. Défilés et bal seront au programme ces jeudi 9 et samedi 11 mai.

L’association des Géants de Papier s’est préparée toute l’année pour les deux traditionnels défilés du Corso de Cavaillon, qui auront lieu le jeudi 9 mai à 15h et le samedi 11 mai à 21h30. Cette année, le thème est bien évidemment ‘Les Jeux Olympiques’, qui vont rythmer la vie des Français durant tout l’été, et même le reste de l’année. Pour cette nouvelle édition, les maquettes des chars ont été dessinées par Frédéric Médina, qui succède à Jean Bravais.

Ainsi, les Cavaillonnais et visiteurs pourront admirer un véritable défilé olympique avec de chars représentant la rencontre des cinq continents à Paris, les sports traditionnels des JO, le lien entre le sport et l’environnement, les sports urbains, les handisportifs, ou encore Olympie, la ville où tout a commencé. Le départ des défilés se fera sur le Cours Victor Hugo. Les chars feront le tour de la ville en environ 1h30.

La Reine fait son bal et son Grand Prix

Le samedi 11 mai, de 20h à 21h30 et de 22h30 à 01h, la Reine du Corso 2024 vous donne rendez-vous place Gambetta pour son traditionnel bal. L’orchestre Alméras et ses 20 musiciens, chanteuses, chanteurs, danseuses et techniciens vous préparent un show exceptionnel.

Le Cyclo Sport Cavaillon, quant à lui, vous donne rendez-vous pour les mythiques courses du Grand Prix de la Reine du Corso, dans le quartier de Vidauque ce jeudi 9 mai à 10h. Une centaine de cyclistes sont prévus au départ. L’occasion de célébrer avant les festivités du centre-ville.

La fête forraine n’aura pas lieu (à ne pas prendre en compte sur la carte). ©Cavaillon

Le stationnement est gratuit pendant toute la durée de l’événement. Des navettes gratuites feront les aller-retours entre le parking du Grenouillet et le centre-ville avec un départ toutes les cinq minutes (le jeudi 9 mai de 13h30 à 18h et le samedi 11 mai de 19h à 01h45).

Un Corso sans fête foraine

Habituellement, quand on pense au Corso de Cavaillon, on pense également à sa grande fête foraine. Malheureusement, elle n’aura pas lieu cette année. « À quelques jours de l’installation des manèges sur le nouveau champ de foire (parking de la médiathèque et ses abords), certains forains ne valident plus l’installation programmée, considérant que le plan d’implantation arrêté avec les représentants du Syndicat National des Industriels Forains et les services de sécurité et de secours ne convient pas », a indiqué la Ville de Cavaillon sur ses réseaux sociaux.


Refus d’obtempérer : le Vaucluse juste derrière la Seine-Saint-Denis

« Ce lieu chargé d’histoire est bien plus qu’une escapade en Provence. C’est une philosophie, un art de vivre bio-écologique et écoresponsable. » C’est ce que dit, en prologue, à une visite de cet ancien relais de chasse offert en 1555 par Henri II à Diane de Poitiers, Didier Perréol, le propriétaire du Château de Massillan. Un entrepreneur ardéchois et autodidacte, engagé tout au long de sa vie professionnelle dans le développement de la filière bio et aujourd’hui, à la fois jeune marié et jeune retraité. 

Avec son château de pierres blondes, ses 2 tours crènelées, son parc arboré, ses platanes et marronniers centenaires et son potager de 4 000 m² aux 500 variétés de fruits et légumes bio, d’herbes aromatiques, serres pour végétaux anciens et une immense verrière qui sert de poulailler.

Massillan, c’est un concentré de bonheur ambiant avec ses 32 chambres et suites, classiques ou design, des fibres nobles comme le lin, le chanvre et le coton nature pour les parures de couchage, les serviettes et les rideaux, du chêne massif pour le mobilier, le parquet et les escaliers, une literie haut de gamme 100% Made in France, des peintures à la chaux teintées de pigments naturels, un éclairage doux à basse consommation, mais aussi des espaces « Feng Shui » orientés en fonction des points cardinaux qui insufflent énergie et harmonie.

« Ici, tout est pensé pour que les visiteurs ressentent du bien-être, se relaxent, se détendent, lâchent prise, explique Didier Perréol. C’est un lieu de vie nature, équilibré, au cœur d’une oasis de verdure et à l’écart du bruit même si les autoroutes A7 & A9 ne sont pas loin. »

Pas moins de cinq ans de travaux de rénovation ont été nécessaires pour cet écrin de pierre et de verdure, envahi de ronces au début de cette aventure humaine. Ensuite, au milieu des 10 hectares, des platanes et des oliviers, se sont révélés des bosquets, des pelouses et des massifs de fleurs. Une reconstruction avec des artisans au savoir-faire indéniable, sélectionnés par le patron, un ardéchois exigeant qui a voulu concilier art de vivre et respect de l’environnement. Notamment dans le spa de 600 m² avec un hammam et deux saunas, des cabines de massage, des douches multi-jets, une fontaine de glace revigorante, une cascade d’aquabike, un centre de fitness avec équipements en bois rare et deux gros fauteuils de relaxation massants et chauffants pour se ressourcer, une piscine à l’intérieur et une autre sur le toit avec vue à 360°. Le bassin du spa est chauffé avec un système de géothermie qui récupère la chaleur à 100 mètres de profondeur grâce à 16 forages. Et le tri sélectif est systématique pour le verre, les papiers, cartons, plastiques et les matières végétales sont recyclées ou valorisées.

Côté cuisine, les gourmets ont le choix entre bistronomie et gastronomie. Le chef, Sébastien Nouveau, puise son inspiration dans le potager du jardinier-maison, Damien. Un passionné qui veille sur ses oliviers, ses artichauts violets, ses courges, ses lavandes, ses lauriers, ses romarins, son aneth ou son thym. « Avec le chef et le pâtissier, nous concoctons une carte qui met en valeur les fruits et légumes de saison, certifiés ‘Ecocert’, les framboises, fraises, groseilles et fleurs de sureau et d’acacia qui décorent nos assiettes et surtout apportent du goût. »

Des producteurs exclusivement locaux sont mis à l’honneur. Culture maraîchère et production fermière du Mont-Ventoux, agneaux de la Crau, fromages affinés de Bollène, asperges et truffes d’Uchaux, petit-épeautre de Haute-Provence, riz de Camargue, châtaigne d’Ardèche, huile d’olive bio et vin maison du Domaine de La Guicharde qui appartient aussi à Didier Perréol.

« Ici, c’est un lieu d’échanges, où des salles de réception, de séminaires, de cérémonies, mariages, anniversaires ou comités de direction (de 250 m² & 450 m²) sont aménagées avec vue imprenable sur le parc », conclut Didier Perréol. Il a investi autour de 10M€ pour que ce Château de Massillan devienne le refuge douillet d’une clientèle éprise d’un bonheur champêtre et raffiné. Et il a réussi.

Didier Perréol

Contact : contact@chateaudemassillan.fr / 04 90 40 64 51


Refus d’obtempérer : le Vaucluse juste derrière la Seine-Saint-Denis

Le mardi 14 mai 2024, à 17h se tiendra la première édition d’un nouveau format de rencontres culturelles à l’Université d’Avignon qui s’articulera autour du thème « L’Université, un lieu de création ». Une masterclass qui accueillera trois invités prestigieux : Claire Chazal, Lucie Marinier et Ernest Pignon-Ernest.

L’Université d’Avignon continue de développer et de placer sa politique culturelle au cœur de ses préoccupations en proposant une programmation ouverte sur son territoire. Le mardi 14 mai 2024, un nouveau type de rencontres culturelles sera intronisé sur le campus Hannah Arendt, au centre-ville d’Avignon. Ce premier rendez-vous sera abordé sous le prisme de l’université comme lieu de création. 

Pour cette première édition, la journaliste télévisuelle Claire Chazal, la professeure du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) Lucie Marinier et l’artiste français Ernest Pignon-Ernest seront invités à partager leurs expériences autour de la thématique de l’espace public comme lieu de création et de construction d’une culture commune. Cette masterclass sera également animée par Bertrand Dicale, directeur général de News Tank Culture. Un point presse en présence des invités se tiendra de 16h à 16h45, il précèdera la rencontre qui se tiendra à 17h. 

Trois masterclass pour trois thématiques 

Durant l’après-midi, trois conférences distinctes qui auront des thématiques différentes seront animées par chaque invité à destination des étudiants du territoire. Ernest-Pignon-Ernest, artiste plasticien s’occupera d’une masterclass sur le pouvoir culturel de l’art urbain, Claire Chazal tiendra une conférence qui aura pour thème la force de l’émancipation de la culture quand Lucie Marinier se chargera d’une masterclass sur la vie et la mort des œuvres d’art dans l’espace public. 

Ce nouveau type de rencontres insufflé par Avignon Université permet de renforcer le dialogue et les liens culturels avec les acteurs du territoire. À l’heure des grandes mutations dans le champ de la culture, des arts et des sciences, l’université souhaite rester un lieu d’échanges, de diversité et de création, où les étudiants forgent leur identité intellectuelle et sociale.

Infos pratiques : « L’Université, lieu de création ». Mardi 14 mai à 17h. Université d’Avignon, Campus Hannah Arendt, 74 rue Louis Pasteur, Avignon.


Refus d’obtempérer : le Vaucluse juste derrière la Seine-Saint-Denis

Ce mercredi 8 mai, la Ville de Vaison-la-Romaine organise une nouvelle édition des Fleuralies, un grand marché aux fleurs et au mobilier de jardin. Au programme : des expositions, des ateliers et des animations sur le thème de la nature et des plantes.

Un atelier de confection de cartes ensemencées (papier 100% biodégradable conçu pour être planté après utilisation), fabriquées à partir de papier recyclé auquel on ajoute des graines de fleurs ou d’herbes aromatiques sera proposé. De 10h à 11h30, il sera possible de réaliser et de repartir avec des sirops artisanaux à base de plantes et de fleurs. Un troisième atelier permettra de fabriquer des bombes à graines à base d’argile.

En plus des ateliers, le public pourra profiter d’une exposition de photographies et d’œuvres sur le thème des plantes réalisées par Mimmo Attademo et Fiorenzo Ferreri. L’exposition sera en place jusqu’au 18 mai à la médiathèque André Thès. Toute la journée, des manèges et des jeux en bois seront en accès libre.

Mercredi 8 mai. De 9h à 16h. Place Burrus et sa contre-allée. Vaison-la-Romaine.


Refus d’obtempérer : le Vaucluse juste derrière la Seine-Saint-Denis

L’entreprise vauclusienne Kookabarra, basée à Cavaillon et spécialisée dans la production de jus de fruits et de légumes frais pressés à destination des professionnels de la restauration, accueille un nouveau directeur commercial. Le PDG fondateur, Jérémie Marcuccilli, a nommé Alexandre Roussel à ce poste.

Avec le recrutement d’Alexandre Roussel en tant que directeur commercial, Jérémie Marcuccilli a un objectif de structurer les process de commercialisation pour être davantage présent sur le marché CHR et préparer l’entreprise au B to C. « À l’approche des 20 ans d’existence de Kookabarra, nous nous inscrivons de plus en plus parmi les grandes références sur notre marché, affirme Jérémie Marcuccilli. Toutefois, j’ai la certitude que nous pouvons asseoir davantage notre expertise et nos pratiques innovantes. Alexandre Roussel a le profil et l’expérience idéale pour nous aider à atteindre nos objectifs. »

Petit-fils de grands-pères vigneron et chocolatier-pâtissier-glacier, Alexandre Roussel a un certain attrait pour l’agroalimentaire depuis toujours, ainsi que pour les produits locaux et le terroir. Il était d’ailleurs déjà dans ce secteur depuis 11 ans avant d’intégrer l’équipe de Kookabarra puisqu’il a travaillé en tant que chef de secteur chez Jean Stalaven, au sein du groupe Eckes-Granini, chez la Boulangère et au sein du Groupe Panzani, et il a occupé le poste de responsable commercial Sud-Est chez Ponthier et chez PCB Création.

Alexandre Roussel a été séduit par les valeurs de l’entreprise cavaillonnaise, mais aussi par ses produits, qui sont majoritairement sourcés dans un rayon de 30 km. « Chez Kookabarra, j’ai retrouvé une convivialité et un fort esprit sportif qui me correspondent tant sur le plan personnel que sur le plan professionnel, déclare-t-il. Travailler aux côtés de Jérémie Marcuccilli s’annonce être une expérience dynamisante et riche en enseignements. »


Refus d’obtempérer : le Vaucluse juste derrière la Seine-Saint-Denis

Le festival de musique électronique Insane revient pour une nouvelle édition du mercredi 8 au samedi 11 mai à Apt. Installé près du plan d’eau depuis 2018, l’événement devrait encore accueillir plus de 50 000 personnes cette année.

Cette année, ce n’est pas dans la chaleur étouffante du mois d’août que les festivaliers du monde entier vont se réunir pour le festival Insane à Apt, mais dans la fraîcheur printanière du mois de mai. En raison de l’organisation des Jeux Olympiques en France cet été, le festival aptésien a dû être avancé de quelques mois. Un mal pour un bien puisque ce changement devrait pallier le problème de chaleur qui est souvent évoqué par les festivaliers qui viennent d’habitude au mois d’août.

Le festival débutera donc ce mercredi 8 mai. Durant quatre jours, le public bénéficiera d’un site réaménagé, d’une programmation qui se veut plus proche de lui, de plus de DJs, moins de gros concerts, et d’une diminution journalière du nombre de festivaliers. Cette année, l’événement n’en accueillera que 13 000 par jour. Le but étant d’optimiser le confort et la sécurité de tous, mais aussi de diminuer l’impact environnemental global du festival.

Un événement repensé

Le site qui accueille la manifestation musicale sera divisé en deux parties qui ont été toutes deux intégralement repensées. D’un côté, il y aura la partie festival qui comptera trois scènes, un village avec des stands pour diverses informations et les partenaires, des foodtrucks, une zone réservée à la prévention, une ‘safe zone’, une ‘zone chill’, ainsi qu’une ère réservée à des animations en tout genre.

De l’autre côté, le public trouvera la partie bivouac qui pourra accueillir jusqu’à 8 000 campeurs avec une zone pour les douches, une ‘zone chill’, un minibar, un stand réservé au petit-déjeuner, une zone réservée à la prévention et une ‘safe zone’. Cet espace verra son contrôle d’accès renforcé, son éclairage augmenté et un système de douches repensé.

Cette année, il n’y aura pas de scène au sein l’espace bivouac. Ainsi, les trois scènes, qui seront dans la partie festival, seront accessibles à tous les festivaliers durant toute la durée de l’événement.

La programmation

Comme chaque année, la programmation du festival se veut éclectique, pour plaire au plus grand nombre, et mélange des artistes déjà familiers avec l’événement, et d’autres pour qui c’est une nouveauté. Sur scène, le public pourra donc retrouver Diøn, Eshka, Ygnor, Vladimir Cauchemar, Åmrtüm, Dimitri K, Neelix, ou encore Prince Waly.

Les artistes féminines seront aussi nombreuses à faire le show sur scène. Les festivaliers pourront danser sur les sons de La Kajofol, Hosti, Lesss, Uphoria, Bērangēre, Pozclope, et bien d’autres.

Un public à l’image de la programmation

Cette année, les organisateurs de l’Insane ont voulu établir une programmation plus proche de son public. Ainsi, il y a presque autant d’artistes féminines que masculins. À l’instar des festivaliers, qui sont à 46% des femmes et à 54% des hommes.

L’événement voit aussi des festivaliers de tous les âges. 9.4% ont entre 16 et 20 ans, 46.4% entre 21 et 25 ans, 25.9% entre 26 et 30 ans, 9.8% entre 31 et 35 ans, et 8.5% ont plus de 35 ans. S’ils viennent majoritairement du Sud de la France (36% de Provence-Alpes-Côte d’Azur, 22% d’Auvergne-Rhône-Alpes, 15% d’Occitanie), les festivaliers viennent tout de même de tout l’Hexagone.

Un festival en faveur de la transition écologique

Chaque année, l’Insane déploie de nombreux efforts pour réduire son impact environnemental en termes de mobilité, recyclage, énergie, ou encore biodiversité. En matière de mobilité, le festival propose une plateforme de covoiturage, ainsi que des billets qui combinent le transport et l’entrée du festival, et des navettes Avignon-Apt. Le site de l’événement dispose également d’un parking vélo sécurisé avec la possibilité de réparer son vélo sur place. Enfin, l’Insane participe à l’enquête nationale ‘Festivals en mouvement’ qui a pour objectif de diminuer l’impact environnemental des transports dans les festivals.

Le festival tient aussi à sensibiliser les festivaliers, mais aussi ses bénévoles et salariés, quant à la réduction et le tri des déchets. L’Insane s’engage d’ailleurs à restituer le site propre maximum 48h après la fin de l’événement. Le festival a élaboré une charte d’engagement écoresponsable à destination des foodtrucks et partenariat avec l’agricultrice voisine pour le catering.

Comme l’année dernière, l’Insane s’est fixé comme objectif de réduire la part de groupes électrogènes, d’installer uniquement des toilettes sèches à destination du public et de récupérer l’eau restante des citernes incendies pour les agriculteurs locaux. Accompagné du Parc Naturel Régional du Luberon, le festival organise aussi une campagne de sensibilisation à la biodiversité et à la protection de l’environnement.

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