7 novembre 2025 |

Ecrit par le 7 novembre 2025

Du théâtre en avant-première du Festival Off 2024 au Théâtre de l’Oulle ce samedi

Elle ne m’a rien dit, d’après l’histoire vraie de Hager et Ahlam Sehili

Strasbourg, quartier Hautepierre. Samedi 17 avril 2010 à 14h52. La jeune Ahlam Sehili meurt assassinée sous les coups de son conjoint. Puis, il se défenestra après avoir commis son acte. Scène terrible… Pourtant, le drame aurait pu être évité, car la veille de cette tragédie meurtrière, Ahlam s’était rendue au Commissariat dans le but de porter plainte pour les violences conjugales qu’elle subissait et les menaces de mort qui pesaient sur elle depuis des mois.

Au-delà d’un féminicide, Elle ne m’a rien dit est l’histoire d’un amour inconditionnel entre deux sœurs

En effet, ce spectacle est né de la rencontre entre Hager Sehili la sœur d’Ahlam et Hakim Djaziri, auteur et metteur en scène de la pièce. Car, au-delà d’être la sœur d’une victime, elle est aussi la première (et seule) personne en France à ce jour à avoir fait condamner l’État pour « dysfonctionnement du service public de la justice » et pour « faute lourde » pour faire suite au meurtre de sa cadette. Ce spectacle, c’est aussi l’histoire d’un combat qui a duré onze ans avant cette décision juridique historique. 

Ce spectacle sera joué du 29 juin au 21 juillet 2024 à 22h30 à La Factory/Théâtre de l’Oulle. 

Samedi 18 mai. 20h. 15 et 20€. La Factory/Théâtre de l’Oulle. Rue de la Plaisance. 09 74 74 64 90 / lafactory.booking@gmail.com 


Du théâtre en avant-première du Festival Off 2024 au Théâtre de l’Oulle ce samedi

Didier Perréol, Ardéchois aujourd’hui propriétaire d’un hôtel en Vaucluse, est le roi du quinoa, la petite graine sacrée des Incas, et défenseur de l’agriculture biologique et du commerce équitable.

Comme il l’écrit dans son livre Une graine sacrée : le quinoa (édité par Marabout), « Je suis natif d’un petit village, Saint-Désirat, non loin d’Annonay et j’ai grandi dans la maison de mes parents, au milieu des cerises et des vignes avec les deux pieds bien enfoncés dans la terre. »

Ce fils de paysans, après avoir suivi des cours d’agronomie, monte sa société de distribution en alimentation biologique. En 1989, il participe à un salon de Genève et remarque de petites pyramides de graines blanches sur un étal tenu par une certaine Adela venue de Bolivie. « J’ai compris que c’était le riz des Incas, là-bas dans l’Altiplano. Une graine qui avait nourri les bâtisseurs de l’empire des Incas, sacrée et vénérée depuis les civilisations pré-colombiennes et cultivée à 3 600 mètres d’altitude. »

Le quinoa n’est pas une céréale, elle appartient à la famille des épinards et des betteraves. Et c’est une mine de bienfaits, puisqu’elle contient des protéines, des acides gras polyinsaturés, du phosphore, du manganèse, du fer, de la vitamine B2, des anti-oxydants, mais absolument pas de gluten. Forcément, elle est recommandée par les nutritionnistes.

Didier Perréol survole la cordillère des Andes pour la 1ʳᵉ fois en 1992. Patron d’Ekibio à l’époque, il commercialise du riz de Camargue puis il crée sur place une filière de commerce équitable et solidaire avec les paysans boliviens. Ils sont 250 producteurs en contrat avec lui pour fournir 500 kg de quinoa par jour et vivre dignement de leur travail. « En 10 ans, le chiffre d’affaires d’Ekibio sera multiplié par 7, confie-t-il. 1000 tonnes par an de quinoa sont rincées à l’eau pour la désaponifier, dans une usine de 3 000 m². Tous les reporters d’Arte, de M6 et d’Envoyé Spécial sont venus voir comment je travaillais avec les paysans locaux, là-bas, dans l’Altiplano, pour saluer cette petite graine qui monte, monte, monte. Du coup, je suis devenu leader de l’importation de l’importation en Europe, le roi du quinoa, quoi ! »

Aujourd’hui à la retraite, mais toujours actif dans le Nord-Vaucluse, Didier Perréol savoure cette aventure humaine, d’autant plus qu’avec la tendance de fond du retour à la nature, au bio, le quinoa a su s’imposer sous toutes ses formes : en taboulé, en risotto, en couscous, en salade, en boulgour. Il est une alternative diététique aux pâtes et aux féculents et surtout, il ne coûte pas cher. De quoi en prendre de la graine…


Du théâtre en avant-première du Festival Off 2024 au Théâtre de l’Oulle ce samedi

Dans le Vaucluse, il y a 670 entreprises de réparations et d’entretien pour les véhicules légers. Majoritairement composé de petites structures plus ou moins indépendantes, nombre de ces entreprises rencontrent aujourd’hui des difficultés. Mais certaines d’entre elles tirent leur épingles du jeu en misant sur la proximité, le service ou en diversifiant leurs activités.

La proximité et le prix sont sans doute les deux premières raisons pour laquelle on va chez le garagiste du coin. La confiance est aussi un facteur important. Son « petit » garagiste c’est celui qui cherche à réparer plutôt qu’à changer, ou à ne remplacer que ce qui est nécessaire. Ces petites entreprises, qui sont les plus nombreuses, sont aussi les plus fragiles : forte pression concurrentielle, surcoûts énergétiques, problèmes de main d’œuvre, nécessité d’investir en permanence… Mais certains se battent pour continuer à exister, comme à Lourmarin où un jeune couple a repris un garage en se spécialisant dans les voitures anciennes ou de sport.

un atelier de restauration ©Didier Bailleux

Garagistes par filiation et par passion
Ancien mécanicien dans des écuries ayant participés à des épreuves comme les 24 heures du Mans ou le Dakar, Frédéric Pellegrin, est un authentique aficionado. Il a travaillé chez Oréca, l’écurie d’Hugues de Chaunac qui remporta dans sa catégorie les 24 heures du Mans en 2000 avec une Dodge Viper GTS-R. Jolie carte de visite. Il a ensuite collaboré chez solution F, un autre préparateur auto de renom. Ca été pour lui l’occasion de pouvoir vivre de l’intérieur quelques grands rallyes historiques comme le Tour de Corse ou encore des épreuves sur des circuits à Spa ou à Dubaï. Il a également tâté du rallye mais cette fois en tant que pilote sur une Clio Williams.

« Je suis tombé dedans quand j’étais petite »
Sa compagne, Jade Vila est aussi une vraie passionnée. Son père, son grand-père et même son arrière-grand-père, tous étaient garagistes. Sa tante a également évolué en sport auto dans le championnat de France. Une famille de vrais fans d’automobiles. « Je suis tombé dedans quand j’étais petite » confit Jade. Comme Frédéric, son compagnon, elle ne pouvait envisager d’autre avenir professionnel. Ils voulaient leur garage mais ne souhaitaient pas s’installer en ville. Habitant la région, ils ont eu l’opportunité de reprendre celui de Lourmarin, il y a maintenant trois ans. Ils ont dû investir pour le moderniser et le mettre aux normes actuelles.

Frédéric Pellegrin et Jade Vila ©Didier Bailleux

Qui sait aujourd’hui régler une rampe de carburateurs Weber ou roder des soupapes ?
Dans leur garage il n’est pas rare de côtoyer aux côtés d’autos de tous les jours, une vieille anglaise ou encore une allemande de prestige des années 90 avec beaucoup de cylindres et de travail… Des autos dans lesquelles peu de garagistes savent ou osent mettre les mains. Qui sait aujourd’hui régler une rampe de carburateurs Weber ou roder des soupapes ? C’est là aussi où les petits garagistes font la différence. Mais ce savoir-faire est de plus en plus menacé.

Perpétuer les savoir-faire dans les métiers des véhicules anciens
C’est justement pour ne pas que ces savoir-faire ne disparaissent que le Conservatoire National des Véhicules Anciens (CNVA) a été créé en 2015. Cette idée on la doit à Luc Morel, un passionné de vieilles mécaniques, qui ne pouvait se résoudre à ce qu’il n’y ait plus de formations spécialisées pour l’entretien ou la restauration des voitures anciennes. Les besoins sont importants et les métiers bien spécifiques : mécaniciens, carrossiers, selliers… Les formations proposées par la CNAV sont ouvertes à tous, y compris aux particuliers qui veulent se reconvertir ou simplement mettre les mains dans le cambouis de leurs autos.

Luc Morel du Conservatoire National des Véhicules Anciens (CNVA) ©Didier Bailleux

Une antenne a même été ouverte en septembre dernier à Cavaillon. Les formations ont été confié à Tony Lemaitre, un ancien élève du CNVA et ex manager de ligne à la RATP. Installé à Cavaillon depuis plusieurs années comme mécanicien restaurateur de motos anciennes dans les ateliers de Renaissance Motorcycle, Tony Lemaire fait aujourd’hui aussi dans l’automobile. Que ce soit 2 ou 4 roues c’est toujours la passion qui conduit !

Le secteur de la réparation automobile en France

70 000 entreprises et 120 000 salariés

Un CA de 21 milliards d’euros avec une croissance annuelle de l’ordre de 5 à 6 %

3 grands types de structures : les concessionnaires et agents de marques, les grandes enseignes d’entretiens (Norauto, Midas, Feu vert…) et les indépendants. Ces derniers peuvent être regroupés sous des marques qui leur apportent un certain nombre de services (AD, Euro Repar Service, TOP Garage…)

En France, on dénombre pas moins de 230 000 collectionneurs et environ 800 000 véhicules anciens et tournants. Le secteur de l’automobile ancienne, c’est 4 milliards d’euros de CA et 20 000 emplois directs (source Fédération Internationale des Véhicules Anciens)

Pour en savoir plus sur :
le Conservatoire National des Véhicules Anciens (CNVA)
Lourmarin Classic


Du théâtre en avant-première du Festival Off 2024 au Théâtre de l’Oulle ce samedi

Le chanteur Bernard Joyet se produira pour un concert unique à L’Incongru ce samedi 18 mai.

Bernard Joyet a reçu le prix Jacques Douai 2018. Chaque année, ce prix est décerné à un artiste, une personnalité ou une structure qui, par son action ou son œuvre artistique, fait vivre la chanson francophone, le répertoire et les idéaux que Jacques Douai a portés toute sa vie : célébration de l’art de la chanson, respect et souci d’élévation du public, émancipation par la culture et l’éducation populaire. Il écrit pour lui mais également pour Juliette, Yves Jamait … et a été très proche d’Anne Sylvestre et tant d’autres. L’Académie Française utilise ses textes.

L’association ‘Bonheurs en scènes’

Marie Baudin, fondatrice de la jeune association ‘Bonheurs en Scènes‘, accompagne avec passion des artistes (chansons françaises), le plus connu et reconnu dans cette ‘catégorie’ étant Bernard Joyet.

Le petit théâtre, l’Incongru

L’Incongru – salle ouverte par Pascal Pistone (professeur en musicologie avec la spécialisation ‘chansons françaises’ à la Fac à Bordeaux) – a déjà reçu Bernard Joyet pendant le OFF 2023 avec son spectacle La note et le mot. La jauge est de 40 places.

Samedi 18 mai. 20h. L’Incongru. 56 rue de la Bonneterie. Avignon. 07 45 15 01 83.


Du théâtre en avant-première du Festival Off 2024 au Théâtre de l’Oulle ce samedi

L’Odyssée musicale du cerveau, un spectacle poétique, scientifique et musical du Rolling String Quintet, animé par Emmanuel Bigand ce samedi 18 mai au Grenier à Sel à Avignon.

Conçu par Emmanuel Bigand, qui est professeur de psychologie cognitive attaché au CNRS et a été musicien d’orchestre, L’odyssée musicale du cerveau est un voyage fascinant qui commence au creux de l’oreille et nous emmène à l’intérieur du cerveau, à la découverte des régions stimulées par la musique. Cette expérience immersive, accessible à tous, ne nécessite aucune connaissance scientifique ou musicale préalable. Le « savoir » rime avec sensorialité, émotion et action. Elle nous raconte simplement, avec la complicité de 5 musiciens, le quintet Rolling String Quintet, comment la musique peut changer notre cerveau, ou autrement dit comment la musique fait swinguer nos neurones !

Une découverte des répertoires contemporains, traditionnels, classique et pop rock du quatuor à corde.

Avec Amélia Donnier (voix), Steve Duong (violon et voix), Marguerite Dehors (violon et voix), Jérémie Visseaux (alto, arrangement, voix), Emmanuel Bigand (violoncelle, sciences, mise en scène). Emmanuel Bigand a été musicien d’orchestre et il est professeur de psychologie cognitive, membre de l’Institut universitaire de France rattaché à Dijon au laboratoire CNRS de l’apprentissage et du développement, spécialisé dans l’étude des processus cognitifs impliqués dans la perception de la musique.

Ce spectacle est programmé en écho à l’exposition ‘Ludwig Van – Écouter pour s’entendre’ présentée actuellement au Grenier à sel et qui explore elle aussi les méandres de la perception et de l’écoute (visible en entrée libre du mercredi au samedi, de 14h à 18h).

Samedi 18 mai. 19h. 5€. Grenier à sel. 2 rue du rempart Saint-Lazare. Avignon. 04 32 74 05 31 / reservation@legrenierasel-avignon.fr


Du théâtre en avant-première du Festival Off 2024 au Théâtre de l’Oulle ce samedi

Marcelle Landau, présidente infatigable et une des fondatrices du Collectif de l’eau du Grand Avignon qui lutte depuis 16 ans pour la défense des usagers de l’eau du Grand Avignon, s’est éteinte dans la nuit du lundi 13 au mardi 14 mai.

« Son intelligence, sa détermination et son enthousiasme nous manquent déjà et notre peine est immense », déclare le Collectif dans un communiqué.

Depuis la création du Collectif, Marcelle Landau s’est battue sans relâche pour défendre les usagers de l’eau et de l’assainissement, en faveur d’une gestion publique de l’eau et de l’assainissement ainsi que de la qualité de l’eau et de la conformité des rejets. Elle a notamment mené plusieurs actions d’opposition contre Véolia ou encore Suez. « L’action commune donne de la joie, l’action commune donne de la force à chacun de nous, l’action commune est une richesse », avait-elle déclaré lors de la dernière assemblée générale du Collectif, le 11 avril dernier.


Du théâtre en avant-première du Festival Off 2024 au Théâtre de l’Oulle ce samedi

La nouvelle production de l’Opéra Grand Avignon a été confiée au metteur en scène Frédéric Roels

« Je vois dans Luisa Miller l’histoire d’un autre temps. Le livret de Salvatore Cammarano se situe théoriquement au début du XVIIIᵉ siècle, Schiller écrit la pièce (intrigue et amour) à la fin du XVIIIᵉ siècle, Verdi crée son opéra en 1849, à la moitié du XIXᵉ… Entre Verdi et Schiller, il y a la distance de deux cultures, mais aussi celle de deux générations. Le rendez-vous entre ces deux géants, l’un de la musique, l’autre de la littérature, se fonde sur un décalage temporel. Et ce creux de quelques dizaines d’années m’intéresse, car il fonde l’intérêt dramatique de l’opéra », nous confie Frédéric Roels.

Un opéra trop peu connu, drame des malentendus et des contretemps

Luisa, fille du soldat retraité Miller, est tombée amoureuse d’un jeune homme qui se présente sous le nom de Carlo, et cet amour est réciproque. Miller néanmoins, voit cette relation d’un mauvais œil, car il craint que sa fille soit tombée sous l’emprise d’un séducteur. Une visite de Wurm, conseiller du Comte Walter, semble confirmer cette crainte. Wurm, qui avait demandé un an auparavant la main de Luisa à son père, mais ne peut y prétendre – dixit Miller – que si Luisa y consent, révèle en effet que l’amoureux a menti sur son identité. Il s’agit de Rodolfo, fils du comte lui-même. 

On retrouvera avec toujours le même plaisir le Chœur de l’Opéra Grand Avignon et l’Orchestre National Avignon Provence dirigé par Franck Chastrusse Colombier.

Prologues

Autour de Luisa Miller avec Brigitte Urbani. Sur présentation du billet du jour.

Vendredi 17 mai. 19h15. Dimanche 19 mai. 13h45. Salle des Préludes. Opéra Grand Avignon. Place de l’Horloge. Avignon.


Du théâtre en avant-première du Festival Off 2024 au Théâtre de l’Oulle ce samedi

Cette création retrace le parcours singulier d’un enfant placé à l’âge de six mois en famille d’accueil. 

À l’origine de ce projet, il y a la volonté, la nécessité et sans doute ce besoin incontournable de résilience. L’auteur interprète Hamid Rekkas est un enfant de la DDASS (actuellement Aide Sociale à l’Enfance). Son père était alcoolique et sa mère l’a abandonné. Né de parents maghrébins, il est plongé très tôt, au hasard d’un placement, dans une famille paysanne catholique dans le département du Jura. 

Un spectacle profondément humain 

Drôle, authentique et dramatique, ce spectacle parle de liens humains, d’attachement au-delà du sang et des appartenances identitaires supposées. Ce récit n’est pas un beau discours, c’est une aventure férocement humaine. Le cri d’un enfant abandonné qui a grandi.

À noter, la traduction simultanée en langue des signes française par Quentin Faivre.

Jeudi 16 mai. 20h. 5 à 19€. Théâtre du Balcon. 38 rue Guillaume Puy. Avignon. 04 90 85 00 80 / contact@theatredubalcon.org


Du théâtre en avant-première du Festival Off 2024 au Théâtre de l’Oulle ce samedi

C’est dans le luxueux Hôtel Le Prieuré Baumanière, 5 étoiles Relais et Châteaux, qu’ont été remises les étoiles et les Bibs gourmands. Chez Jean-André Charial, l’un des chefs cuisiniers les plus réputés de France, à la tête de l’Oustau de Baumanière qui a vu toutes les stars depuis l’après-guerre, de la Reine Elizabeth II à Barack Obama, en passant par Churchill, De Gaulle, Paul McCartney et Mick Jagger. Il est aussi à la tête de la Cabro d’Or à quelques encablures de là, toujours aux Baux-de-Provence.

Depuis 9 ans, c’est avec la Halle Métro d’Avignon que sont décernés ces prix pour les chefs de Vaucluse, du Gard, de Drôme, d’Ardèche et des Bouches-du-Rhône. En tout, une cinquantaine de plaques rouges en lave émaillée. « Cette cérémonie permet aux chefs de se rencontrer, d’échanger, eux qui, d’habitude, sont toujours seuls avec leur brigade, dans leur cuisine. Là, ils passent un moment convivial dans un cadre de rêve », explique Jean-Luc Grégoire, patron depuis octobre de Métro au MIN de la Rue Pierre-Sémard.

Le Prieuré retrouve son étoile perdue

Le nouveau chef du Prieuré, c’est Christophe Chiavola, qui a débuté à Perpignan, a travaillé à Signes, dans le Var à deux pas du Circuit du Castellet, puis à Sète, et à Saint-Rémy-de-Provence. Il avait déjà décroché une étoile au Château de Massillan à Uchaux, une autre au Hameau des Baux dans les Alpilles et il est arrivé à Villeneuve il y a tout juste un an jour pour jour. « Avant moi, le restaurant avait perdu son étoile, on vient juste de la retrouver, à la grâce de dieu ! Dit-il. Cette maison a une âme entre vieilles pierres et arbres centenaires. L’important est de créer tout en s’amusant, dans un havre de paix, sympa, relax, sans stress ni chichi, avec une cuisine nature et pleine de saveurs. »

Son plat-signature : du veau de l’Aveyron à la seiche, avec des anchois fumés, une compressée de cèleri et d’algues et du jus corsé au figatellu. Au Prieuré, il propose deux styles, un à ‘La petite table’, façon bistrot avec par exemple un œuf bio cuit à 64°c avec du lard de porc noir de Bigorre, des petits-pois à la menthe, du poulpe grillé avec haricots verts, pommes de terre façon aïoli, et une volaille noire fermière label rouge rôtie au beurre accompagnée d’asperges grillées.

Christophe Chiavola propose aussi un dîner gastronomique avec artichauts barigoule, jambon jaune ibérique et gel bergamote ou gambas à la braise avec betterave et agrumes ou encore ventre de thon rouge crème d’Isigny et poutargue, une spécialité d’œufs de mulets, appelée « le caviar de Martigues. »

Christophe Chiavola.

Les autres lauréats du Guide Michelin 2024

Parmi les lauréats distingués ce lundi matin à Villeneuve-lès-Avignon : Glenn Viel, le chef triplement étoilé de l’Oustau de Baumanière qu’on voit toutes les semaines à la télé dans Top Chef, Christophe Bacquié, 2 étoiles au Mas des Eydins à Bonnieux, Clément Peine, 26 ans seulement, une étoile à La Mère Germaine, maison centenaire et chic de Châteauneuf-du-Pape, Xavier Mathieu au Phébus à Joucas, Mathieu Desmarest, ancien chef de l’Élysée né à Villeneuve, de Pollen à Avignon, Serge Chenet de l’établissement Entre vigne et garrigue à Pujaut, ou encore Florent Pietravalle à La Mirande, Fanny Rey de l’Auberge de Saint-Rémy-de-Provence, Le Vivier à l’Isle-sur-la-Sorgue, L’Oustalet à Gigondas ou La Vieille Fontaine à l’Hôtel d’Europe, Place Crillon.

Côté Bibs : Avenio, rue des 3 Faucons à Avignon, l’Agape, à côté, aux Corps-Saints, La Maison de Celou à Châteauneuf-de-Gadagne, La Table de Pablo dans le village de Villars, non loin d’Apt, les Maisons Du’O à Vaison, Le 6 à table à Caromb.

De quoi festoyer, en goûtant aux produits de saison locaux, avec des chefs passionnés, qui ne lésinent pas sur les heures passées à concocter de nouvelles recettes, à les réaliser avec leur équipe pour offrir le meilleur de leurs menus aux gourmets et gourmands.

https://www.echodumardi.com/tag/vaucluse/page/66/   1/1