5 juillet 2025 |

Ecrit par le 5 juillet 2025

Le procès dit « de Mazan » : quelles traces 6 mois après ?

Le 19 décembre dernier, le procès des violeurs de Gisèle Pélicot s’achevait. Par l’ampleur des faits, le courage de la victime et la nature des verdicts, la cause des femmes violentées a fait un pas décisif, dans la suite du procès d’Aix-en-Provence qui a permis, il y a plus de 40 ans, de considérer le viol comme un crime. A Mazan, 6 mois après, quelles traces a laissé cette affaire dans ce village de Provence, dont le nom a été, bien malgré lui, associé à ces crimes ?

Dans cette petite commune du Vaucluse de 6 000 habitants, il y a un point qui met tout le monde d’accord. C’est un ras-le-bol. Une exaspération profonde vis-à-vis de ces centaines de journalistes qui sont venus des 4 coins du monde pour « couvrir l’affaire ». Peu respectueux, envahissants, en quête de sensationnel, et n’ayant pas peur d’avoir recours à quelques raccourcis et simplifications, sans parler des inévitables amalgames… « Sur les 51 accusés seuls deux hommes étaient originaires de Mazan », tiens-t-on à préciser dans le village. Bref, les méthodes de beaucoup de journalistes sont sévèrement mises en cause.

La vraie victime reste Gisèle Pélicot

Ce ras-le-bol, Jean-Philippe Achard, adjoint à la mairie, le mesure chaque jour. Pour lui il faudrait presque parler de « l’affaire des journalistes de Mazan » tant la médiatisation de l’affaire a pris le pas sur la réalité. Ce que l’on reproche aux journalistes c’est d’avoir participé à une véritable stigmatisation. Ainsi, on parle « du procès des viols de Mazan » alors qu’il conviendrait plutôt de titrer « le procès des violeurs de Gisèle Pélicot ». Étonnante cette pratique journalistique qui consiste à vouloir privilégier le lieu sur les personnes. La vraie victime reste Gisèle Pélicot.

Aujourd’hui la ville a besoin de tourner la page et faire en sorte que le nom de cette petite bourgade provençale ne soit pas constamment associée à ces crimes. A Mazan la vie a repris son cours normal. Comme le disent certains habitants « c’est ceux qui ne vivent pas ici qui plaignent le plus ceux qui y habitent ». Au fond c’est le traitement journalistique qui aura d’avantage marqué les esprits que les faits eux-mêmes. Un comble.


Le procès dit « de Mazan » : quelles traces 6 mois après ?

À l’occasion de la journée mondiale du livre et du droit d’auteur, la 27e édition de la Fête de la librairie indépendante se déroulera ce samedi 26 avril. En Vaucluse, une douzaine de commerces proposeront une animation spécifique à la clientèle. 

Quel est le point commun entre Comédie Humaine, La Mémoire du monde, Youpi, Orange bleue, Mot à Mot, Librairie de l’Horloge, L’Éphémère, Le Lézard amoureux, L’Annexe, Fontaine Luberon, Les Causeuses, et Le Passeur de L’Isle ? Ce sont 12 librairies indépendantes qui offriront à leurs visiteurs une rose et un livre pour célébrer ce commerce de proximité, force locale de l’économie du livre. Sur toute la région, les librairies participant à l’opération sont au nombre de 56.

Durant cette manifestation nationale, 700 librairies se mettront en fête dans toute la France, la Belgique et le Luxembourg. Organisé par l’association Verbes et la librairie parisienne des Abbesses, l’événement est une déclinaison de la Sant Jordi en Catalogne. Cette tradition médiévale outre-pyrénées consiste à offrir une rose. Depuis près de 100 ans, il est aussi d’usage d’offrir un livre, en soutien à la chaîne du livre. 

Pour la 27e édition, l’organisation, en partenariat avec les éditions Gallimard, rassemble cinq beaux livres en un seul, sur lequel ont œuvré cinq artistes et intellectuels. Intitulé “Esprit es-tu là ?”, il est tiré à 26 000 exemplaires et sera remis aux clients des librairies qui participent à cette journée du 26 avril (voir encadré). À travers ces cinq variations, le geste est d’évoquer cette mystérieuse « revenance » littéraire qui invite à une contemplation, une rêverie, un voyage imaginaire, un déplacement fictif qui achemine le lecteur vers la plus profonde province du dedans.« Nous aimerions exprimer combien nous tous, libraires, sommes très émus d’êtres les confidents privilégiés des lecteurs qui mènent une double vie dans les librairies, poursuivant un chemin secret de livre en livre » explique Marie-Rose Guarniéri, Présidente de l’association Verbes à l’origine de la Fête de la librairie indépendante. 

Le livre offert regroupe les oeuvres suivantes : 
Robert Desnos et ses fantômes par Gabriel Dufay
Les plaques d’écrivains dans Paris par Antoine Ginésy
Les dédicaces oubliées par Claire Morel
Les spectres de la littérature du XIXe par Daniel Sangsue
Une cartographie onirique des librairies par Vahram Muratyan

Amy Rouméjon Cros


Le procès dit « de Mazan » : quelles traces 6 mois après ?

La 3e édition de ‘Nettoyons le Sud’, organisée par la Région Sud, se déroulera ce samedi 26 avril dans tout le territoire. L’inscription s’effectue en ligne et les outils seront attribués aux participants le jour J.

En Vaucluse, ce sont 28 sites qui permettront aux habitants de s’inscrire à l’événement auprès des mairies, ainsi que 5 autres sites encadrés par des associations. Les regroupements sur les points de ramassages donneront lieu à un temps de collecte de déchets, précédés ou suivis par des animations : petit repas, verre de l’amitié, ateliers, jeux, concours, troc aux plantes… 

Chaque commune ou association ayant son programme, comme à Bédarrides, où le ramassage se fera depuis un paddle sur la rivière. Un écho local à l’Année de la mer en région Sud, qui met en lumière les enjeux environnementaux liés à la préservation du littoral et des fonds marins. « Dans le cadre de l’Année de la Mer, ‘Nettoyons le Sud’ ne se limite pas à une simple journée de mobilisation : c’est un message fort pour rappeler que chacun peut être acteur du changement ! Rues, forêts, plages, parcs… Chaque geste compte », déclare Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Cliquez sur la carte pour accéder aux sites participants.

Objectifs à la hausse

L’an passé, 85 tonnes de déchets avaient pu être ramassées en un jour. Forte de son succès en 2024, l’opération attend cette année plus de 20 000 bénévoles sur les 400 points de collectes dans toute la région. L’objectif à atteindre ? Ramasser 100 tonnes de déchets, soit le double de ce qui avait été collecté lors de la première édition il y a deux ans par 10 000 participants. 

L’opération annuelle ‘Nettoyons le Sud’ prolonge le vaste programme de réduction des déchets de la Région ‘Zéro déchet plastique en stockage d’ici 2030’ qui, depuis 2017, permet de tripler la quantité de plastique collecté. Ce programme comprend une charte signée par 356 acteurs (collectivités, entreprises, écoles), le réseau ‘ReMed zéro plastique’ ayant collecté 354 tonnes de déchets depuis 2019, l’appel à projets ‘Ensemble pour une nature zéro déchet plastique’ avec 72 structures (3,5 millions d’euros depuis 2017), et enfin, l’appel à projets ‘Vrac et Consigne’ soutenant 18 projets pour la consigne des emballages réemployables (plus d’1 million d’euros investis depuis 2023).

A.R.C 


Le procès dit « de Mazan » : quelles traces 6 mois après ?

Ce site de 7 000m² a ouvert ses portes en 2016, à deux pas de l’autoroute A7, du MIN (Marché d’intérêt national) et à portée de nombre d’entreprises d’agroalimentaire, de logistique et de domaines viticoles qui ont besoin de palettes de bois solides pour transporter toutes leurs productions.

La maison-mère Rhonalpal a été créée à Saint-Priest, dans la banlieue lyonnaise en 1991, et s’est agrandie au fil du temps. Et c’est un Lyonnais de 25 ans, Maxime Jay, qui dirige le site vauclusien depuis 2023. Après des études de commerce, il a fait un interim de deux mois au siège de l’entreprise. « Au bout de quelques semaines de présence, j’avais apparemment le bon profil, ils m’ont gardé et confié un poste de direction. J’ai saisi ma chance et je suis arrivé à Cavaillon. »

Rhonalpal travaille exclusivement pour des professionnels, fabrique, fournit, vend, collecte, répare et recycle des palettes. « Nous les reconditionnons au maximum et quand vraiment une palette n’est plus réparable, elle est broyée en copeaux comme couvert végétal ou en pellets, ces granulés pour poêles à bois, rien ne se perd. Nous participons à une forme d’économie circulaire, c’est un marché dans l’air du temps, tendance, écolo. » Pour enlever un stock de palettes vides, Maxime Jay a recours à des camions de taille et de forme différente, porteurs, semi-remorques et ampliroll, ces engins télécommandés avec un bras de levage hydraulique muni d’un crochet qui soulève cargaisons, containers et palettes et les décharge pour les recycler.

« Nous travaillons avec nombre de boîtes de transports mais aussi des industriels, des commercants, des maraîchers, des arboriculteurs. Nous quadrillons le Vaucluse, les zones d’Avignon Nord, Sud et Courtine, mais aussi Sorgues avec Eurenco, Le Pontet, mais nous allons aussi ailleurs en Provence, au MIN de Châteaurenard, dans les ports de Fos-sur-Mer, de la Joliette à Marseille, de Port-Saint-Louis-du-Rhône, à Saint-Martin-de-Crau, Miramas, Salon, Aix-en-Provence, Peyrolles. » Maxime Jay a aussi des vignerons réputés parmi ses clients, comme Château Mont-Redon à Châteauneuf-du-Pape, et des domaines du Luberon à Oppède, Ménerbes ou Bonnieux.

« Je suis arrivé ici il y a un an et demi, on était quatre. Aujourd’hui, on a plus que doublé les effectifs nous sommes entre 10 et 11 (trieurs, réparateurs, chauffeurs) selon les saisons et les besoins. Je m’occupe de tout, personnel, administration, exploitation et gestion méthodique des collectes pour minimiser notre empreinte carbone. Il faut trouver le bon équilibre, donc je fais aussi du sport ! »

La crise n’épargne pas le monde des palettes. Le patron a su élargir le nombre de clients, donc de commandes pour pallier la baisse des prix. Du coup, le chiffre d’affaires du site Rhonalpal de Cavaillon affiche 2,6M€ pour 2024, soit une progression de +200 000€ et +150 000 palettes. Dans un environnement inflationniste et fluctuant, pari réussi pour ce jeune et dynamique directeur de site.

Contact : 04 90 71 16 99


Le procès dit « de Mazan » : quelles traces 6 mois après ?

‘Being Prey’ (être une proie), un spectacle basé sur l’œuvre de Val Plumwood, philosophe éco-féministe environnementaliste australienne.

Val Plumwood (1939 – 29 février 2008) est une philosophe, enseignante et militante écoféministe  australienne qui aplaidé contre la séparation des humains du reste de la nature. La pensée de cette philosophe  est une contribution majeure à la philosophie comme à l’écologie. Son œuvre explore la notion de communauté écologique dont l’espèce humaine fait partie et appelle à considérer tous les êtres vivants sur un pied d’égalité.

La prise de conscience de Val Plumwood

Alors qu’elle est attaquée en 1985 par un crocodile marin dans le parc National de Kakadu, Val Plumwood, philosophe éco-féministe environnementaliste australienne, prend violemment conscience que son corps appartient à la chaine alimentaire ; l’ordre établi entre humain et nature s’effondre pour elle en une fraction de seconde.

Un texte philosophique d’une force inouïe

‘Being Prey’ rend compte de cette fulgurance physique et philosophique vécue dans sa chair. Saisis par ce texte d’une force inouïe, Mario Fanfani et Emmanuel Vigier partagent au plateau avec la comédienne Mar Sodupe et la philosophe Jeanne Burgart Goutal cette philosophie de l’action réunissant corps et pensée.

Les Rendez-vous avec Plumwood !

Les Rendez-vous avec Plumwood ! se présentent comme une série de petites formes performatives, des moments artistiques intimistes, dédiées à l’œuvre de Val Plumwood. Chaque rendez-vous est conçu comme une étape de la création de Being Prey. Tous deux s’inscrivent dans un projet global sur la pensée du vivant.

Texte : Val Plumwood
Mise en scène : Mario Fanfani et Emmanuel Vigier
Avec Mar Sodupe, Jeanne Burgart Goutal, Mario Fanfani et Emmanuel Vigier

Vendredi 25 avril. 20h. 5 à 22€. A partir de 12 ans. Théâtre des Halles. Rue du Roi René. 04 32 76 24 51.

https://vimeo.com/990484105?share=copy

Le procès dit « de Mazan » : quelles traces 6 mois après ?

Une fable initiatique hors du temps ces vendredi 25 et dimanche 27 avril à Avignon.

Composé en 1780, Zaïde est un singspiel inachevé en deux actes, inspiré par la mode des récits orientaux et l’attrait de l’exotisme au XVIIIe siècle. L’œuvre se situe dans un Orient imaginaire, dans l’empire ottoman, et mêle amour, oppression et quête de liberté, sur fond de critique de l’esclavage et des abus du pouvoir. Elle met en scène deux jeunes esclaves chrétiens amoureux Zaïde et Gomatz, qui aidés par Allazim vont braver la jalousie furieuse du sultan Souleyman. 

Zaïde de Wolfgang Amadeus Mozart, un opéra inachevé

Zaïde nous arrive avec la réputation d’un opéra mystérieux car inachevé. Mozart a été bien plus connu par La Flûte enchantée ou L’enlèvement au sérail. Mais c’est précisément ce qui a intéressé la metteuse en scène Louise Vignaud. Mettre en scène un opéra sans ouverture, sans final, avec un livret posthume a été une gageure. « Il a fallu entamer un travail de recherche et de réécriture afin d’en dégager la vision la plus exacte, un conte philosophique destiné par Mozart à faire penser ses contemporains sur le genre humain, ses complexités, ses peurs, ses désirs. » 

Autour du spectacle

Immersion dans les coulisses : partir à la découverte des derniers préparatifs du spectacle depuis les coulisses. Réservée aux détenteurs du billet du spectacle du jour. Vendredi 25 Avril. 18h45. Réservation : aurore.marchand@grandavignon.fr

Prologues : 45 minutes avant les représentations de Zaïde, un éclairage sur l’ouvrage est proposé. Entrée libre sur présentation du billet du spectacle. Vendredi 25 avril. 19h15. Dimanche 27 avril. 13h45. Salle des Préludes. 

Vendredi 25 avril à 20h. Dimanche 27 avril à 14h30. 10 à 75€. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40.


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La Ville de Cavaillon organise la 3e édition de sa soirée ‘Cabaret du Moulin Saint-Julien’ ce samedi 26 avril. 

Dans le cadre de sa programmation culturelle à la salle du Moulin Saint-Julien, la municipalité créé le temps d’un soir un événement où artistes, acrobates, jongleurs et dresseurs offriront au public de surprenantes performances. 

Soirée cabaret. Salle Moulin Saint-Julien. Samedi 26 avril. Cavaillon. Tarif : 20€ par adulte, 10€ pour les -16 ans. Billetterie : www.destinationluberon.com 

A.R.C


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En 2025, le groupe Socotec, acteur majeur des services de TIC (Testing, Inspection, Certification) pour les secteurs de la construction, de l’immobilier, des infrastructures et de l’industrie, cherche à recruter 80 collaborateurs en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Avec 14 000 collaborateurs à travers le monde, Socotec se présente comme le spécialiste de la durabilité du bâti, de la transition environnementale et de la transition énergétique. Afin d’accompagner son développement, le groupe recrute 1 500 collaborateurs en France en 2025, dont 80 en région PACA, qui compte déjà 450 collaborateurs répartis dans 21 agences locales.

Le groupe, qui possède deux agences vauclusiennes à Avignon et Bollène, cherche des managers et directeurs d’agences, des commerciaux, des ingénieurs de la construction et de l’immobilier durable, des spécialistes Énergie & Énergies décarbonées et renouvelables, des techniciens et contrôleurs du bâtiment, ou encore des formateurs dans les domaines de la santé / sécurité. En tout, 80 postes en apprentissage, en CDD ou bien en CDI sont à pourvoir en Région Sud.

Un environnement de travail épanouissant

Socotec prône une qualité de vie au travail optimale pour ses employés. Le groupe est engagé depuis 3 ans dans la démarche ‘Great Place To Work’. Douze pays, dont la France, sur les 26 impliqués en 2024, ont obtenu la certification.

Depuis 2019, Socotec forme ses collaborateurs grâce à son centre de formation d’apprentis (CFA). Le groupe ambitionne de former 200 professionnels chaque année d’ici 2026. Les apprentis peuvent ainsi rester dans l’entreprise à l’issue de leur formation et évoluer au sein de celle-ci. Socotec assure engager 95% de ses collaborateurs en CDI et favoriser la diversité et l’égalité des chances en milieu professionnel.

Pour découvrir les postes à pourvoir et candidater, cliquez ici.


Le procès dit « de Mazan » : quelles traces 6 mois après ?

Pendant quatre jours, la Scala Provence organise son Festival du rire et se transforme en Comedy club géant, mêlant les jeunes élèves de l’École Supérieure des Arts du Rire (ESAR) aux talents confirmés que sont Jos Houben, Tania Dutel et Jérémy Nadeau.

Un Festival du Rire qui trouve légitimement sa place dans le projet global de la Scala Provence : être une maison d’accueil de tous les arts et de tous les artistes toute l’année. 

Un des volets a été concrétisé par l’ouverture en septembre 2024 à Avignon de l’École Supérieure des Arts du Rire. Quelques mois plus tard, le résultat est là : la promotion de 46 élèves a pris possession des locaux de la Scala Provence — une  école dans un théâtre ! — et a découvert la ville d’Avignon et ses théâtres. En effet, certains élèves s’exercent en dehors de leurs cours (en aucun cas sous l’égide de l’ESAR) toute l’année au stand up au théâtre de l’Observance, à la Souricière ou à la Cave des Passages. Mais ils ont surtout découvert une qualité d’enseignement qui leur permet pour certains d’entre eux de monter sur la scène de la Scala Provence et de présenter au public leurs travaux. Au programme : critique sociale et politique, catharsis émotionnelle, connexion humaine, créativité, perspective philosophique, art de la parole et de la performance et réflexion sur l’humanité.

La soirée de l’ESAR

« La soirée a été conçue sur la base d’une sélection parmi les 32 volontaires de la promotion précise Geneviève Meley Othoniel, directrice générale de l’ESAR. Ainsi 22 étudiants ont été sélectionnés et répartis comme suit : 12 seront en première partie de soirée avec du stand up, 10 seront en deuxième partie en improvisation. Les heureux élus ont bénéficié de 10h de cours supplémentaires (en plus de leurs 30h hebdomadaires en première année) afin de peaufiner leur prestation de 6 minutes chacun pour le stand up. Un étudiant-maître de cérémonie veillera au bon déroulement de la soirée. L’improvisation nécessitant un grand plateau, le public se déplacera dans la salle 600 afin de laisser la scène aux 10 improvisateurs. Tel un ring, ils s’empareront des thèmes choisis par le public. 

Grégoire, un des étudiants de l’ESAR nous en parle

« Je ne peux parler qu’en mon nom personnel mais je sais que globalement tout le monde est satisfait de cette première année : la qualité des cours, la bienveillance des professeurs, dialogue constant avec la direction, l’entraide entre élèves. L’idée de séparer la formation une année à Avignon, une année à Paris a soudé la promotion car nous étions “contraints“ de nous rencontrer, de cohabiter – personne n’était originaire d’Avignon. On ne connaissait pas les lieux , la ville et ça a créé une cohésion dans la promotion. En ce qui concerne les matières enseignées, j’ai été particulièrement satisfait des cours d’improvisation et du corps en mouvement. C’est un cours essentiel car ça nous apprend à développer notre présence, notre répondant, notre écoute, notre capacité d’adaptation. C’est le cours le plus collectif dans un cursus qui est à la fin individuel. La première année est cependant très tournée vers le stand up mais avec une volonté de nous former à d’autres pratiques : chroniques radio, théâtre etc.. »

« Entre nous c’est trop chouette »

« Entre nous c’est trop chouette :  même avec des niveaux différents, l’humour nous met à égalité. On est tous égaux face à la scène , face au risque de faire un bide. Toute l’équipe pédagogique est énormément bienveillante. Pour la sélection de la soirée il a fallu qu’elle fasse preuve d’exigence mais globalement, même avec les déceptions de certains de ne pas être choisis, cela a été compris.  Après le « cocon » d’Avignon, il y a maintenant  la peur et l’excitation de monter à Paris en deuxième année. »

Au programme de la scène ouverte des élèves de l’ESAR :

19h30 et 20h45 : numéros de Stand-up
21h et 22h : performance d’improvisations
Jeudi 24 avril. 19h30. 12€.

Si le cœur vous en dit, les inscriptions sont ouvertes pour la promotion 2025-2026 :

https://youtu.be/mDgo1vPCeA4

Un week-end d’humour avec des talents confirmés : Jos Houben, Tania Dutel et Jérémy Nadeau

Seul en scène, Jos Houben, animera  une masterclasse d’un genre particulier, entre philosophie et anthropologie. Il y dissèque les mécanismes du rire, en analyse  leurs causes et leurs effets. 
‘L’Art du Rire’. Vendredi 25 avril. 20h. 19€. 

Dans un genre totalement différent, Jérémy Nadeau vaut également le détour : fusion de blagues hilarantes et présence scénique inimitable,  famille passée au grill et un avis sur tout !
‘Beaucoup trop’. Samedi 26 avril. 20h. 34€. 

L’humoriste Tania Dutel cultive l’art de la modestie dans le titre de son stand up  ‘En rodage’ mais elle le précise elle-même « normalement, ça sera drôle. Après tu connais, nous n’avons pas tous les mêmes grilles de lecture. » À découvrir donc pour ceux et celles qui n’ont pas vu son précédent spectacle ‘Les Autres’.
‘En rodage’. Dimanche 26 avril. 16h. 34€. 

Festival du Rire. Du 24 au 27 avril 2025. La Scala. 3 rue Pourquery de Boisserin. Avignon. 04 90 65 00 90. lascala-provence.fr

La Scala Pass : La Scala vous propose un pass de 4 jours à 79€. Pour en profiter, ajoutez les 4 spectacles au plein tarif dans votre panier, la réduction s’effectuera automatiquement.

https://www.youtube.com/watch?v=qBsV0MNFolQ&feature=youtu.be

https://www.echodumardi.com/tag/vaucluse/page/8/   1/1