9 novembre 2025 |

Ecrit par le 9 novembre 2025

Bassin des Sorgues : une étude des eaux souterraines sans précédent sur la plaine des Sorgues

Le Syndicat mixte du bassin des Sorgues va mener une étude inédite visant à comprendre le fonctionnement des eaux souterraines de la plaine des Sorgues. Un projet qui se déroulera sur 18 communes d’avril à juillet 2024. 

Le Syndicat mixte du bassin sorguais (SMBS) poursuit sa mission de préserver les milieux naturels du bassin des Sorgues. D’avril à juillet 2024, un agent du SMBS effectuera de nombreux prélèvements et relevés de profondeur de la nappe au sein de forages et de puits des habitants. 

Ces travaux auront lieu sur l’ensemble des 18 communes de la plaine des Sorgues (L’Isle-sur-la-Sorgue, Lagnes, Le Pontet, Le Thor, Monteux, Pernes-les-Fontaines, Saumane, Sorgues, Saint-Saturnin-lès-Avignon, Vedène, Velleron, Jonquerettes, Fontaine-de-Vaucluse, Entraigues-sur-la-Sorgue, Châteauneuf-de-Gadagne, Caumont-sur-Durance, Bédarrides, Althen-des-Paluds).

Une meilleure gestion des ressources en eaux à venir

Les mesures récoltées serviront à mieux comprendre le fonctionnement de la nappe et ses interactions avec la Sorgue, mais surtout à établir une cartographie de profondeur des eaux souterraines. Les résultats de l’étude seront essentiels pour établir une meilleure gestion des ressources en eaux et mieux appréhender et anticiper les impacts du changement climatique sur le territoire. 


Bassin des Sorgues : une étude des eaux souterraines sans précédent sur la plaine des Sorgues

Devant l’affluence lors de ses précédentes AG (Assemblée générale), la CPME 84 a vu les choses en grand cette année pour ne pas être trop à l’étroit. Fort de près d’un millier d’adhérents directs, la première organisation patronale du département a tenu son événement annuel dans l’une des salles du cinéma Pathé Cap Sud à Avignon. L’occasion pour son président, Bernard Vergier, de dresser le bilan de l’année écoulée ainsi que d’évoquer 2024. Le tout sous le regard d’Alain Gargani, président régional de la CPME-Sud, admiratif du dynamisme de sa section vauclusienne.

Après la mobilisation sans précédent lors de l’AG 2023 au Novotel Avignon-Nord à Sorgues, la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises) de Vaucluse s’est résignée à quitter son lieu d’organisation habituel pour abriter cette AG 2024. 

Ainsi, après les 300 participants de l’an dernier, ils étaient près de 400 ce jeudi 14 mars au Pathé Cap Sud d’Avignon à assister à cette assemblée générale ordinaire. 

Inquiétude pour les filières Immo et BTP

Après avoir tenu à rappeler l’engagement de François Asselin, président national de la Confédération, sur les problématiques « de la crise énergétique, de l’inflation, des difficultés de recrutement et plus récemment sur la nécessité de simplification administrative », Bernard Vergier a ensuite évoqué ses craintes pour l’année à venir.

« Notre inquiétude première en cette année 2024 se tourne vers la filière de l’immobilier et du BTP, ainsi que l’ensemble des activités connexes, explique-t-il. Nous devons impérativement aboutir à une stabilisation des taux de crédit afin de relancer l’activité des transactions immobilières. De nombreuses filières subissent l’effet de ce marché atone, cela passe par l’activité des banques, aux études notariales, aux agences immobilières, aux architectes et bien entendu sur l’ensemble de la filière du bâtiment. »

Baisse du moral des entrepreneurs 

« La dernière enquête de conjoncture réalisée par la CPME en fin d’année 2023 confirme la baisse de moral des entrepreneurs, constate ensuite à regret Bernard Vergier. Quasiment tous ressentent l’impact de l’inflation qui se traduit par une baisse des marges pour la moitié d’entre eux. Plus de la moitié des dirigeants estime que le prix de l’énergie est actuellement un problème pour leur entreprise. Plus de la moitié (52%) des dirigeants interrogés jugent difficile l’accès au crédit bancaire, tandis que les trois quarts (78%) estiment que les conditions de financement se sont durcies par rapport à l’année dernière, ce qui pénalise les investissements et l’emploi. Plus d’un quart (28%) des entreprises ayant souscrit un PGE disent rencontrer de plus en plus de difficultés pour le rembourser. Ces entreprises demandent un étalement du remboursement de leur PGE sans dégradation de la cotation Banque de France. » 

Le miroir aux alouettes de l’entrepreneuriat individuel

Évoquant tour à tour la multiplication des contraintes administratives et règlementaires, la récente polémique sur l’acquisition de congés payés durant un arrêt-maladie, ou bien encore la faiblesse de revenu de certains patrons (75 % des chefs d’entreprise de TPE-PME perçoivent moins 4000€ par mois et 20 % gagne moins que le Smic), le président de la CPME 84 a aussi mis en garde contre le mirage de l’entrepreneuriat individuel. « Trop de personnes se lance dans l’entrepreneuriat sans modèle économique réel, il existe une vraie précarité entrepreneuriale. Ce public-là devient des invisibles. Oui à l’entrepreneuriat, mais pas dans n’importe quelles conditions ! »

Les difficultés de recrutement ne sont pas une fatalité

Pour la CPME 84, cette AG 2024 a été aussi l’occasion de rappeler les tensions sur le marché du travail : « Comme nous le disions l’an dernier lors notre Assemblée Générale, dans ce contexte global viennent se rajouter d’importantes difficultés de recrutement qui concernent toujours l’ensemble des filières. Le Vaucluse enregistre malheureusement le plus fort taux de chômage de la région et le 11ᵉ rang national. Un niveau de qualification insuffisant impacte lourdement l’économie locale, particulièrement sur le bassin du Grand Avignon. Les chefs d’entreprise y rencontrent de grandes difficultés de recrutement. Ces difficultés ne doivent pas être une fatalité. »

Pour cela, la Confédération patronale vauclusienne continue à œuvrer activement pour pallier ces difficultés de recrutement et accompagner ses entreprises, en lien avec les acteurs publics.

« Les chefs d’entreprise de TPE et PME doivent nécessairement se remettre en question sur l’attractivité des postes proposés et travailler leur ‘marque employeur’, souligne le président Vergier. Dans ce cadre, nous pouvons nous réjouir du prolongement des aides liées à l’apprentissage. Nous rappelons qu’il s’agit à ce jour d’un des meilleurs dispositifs de recrutement, de formation et de fidélisation de nos collaborateurs. »

« Les entreprises vauclusiennes restent agiles et résilientes ! »

« Malgré cela, les entreprises vauclusiennes restent agiles et résilientes ! », se réjouit Bernard Vergier, qui figure dans la promotion 2024 de l’ordre national de la Légion d’honneur. 

« L’atout de notre économie, la large diversité des activités. Nous comptons bien évidemment sur une activité touristique soutenue en 2024 afin de tirer l’économie vers le haut. Nous devons continuer à renforcer nos filières fortes comme l’agroalimentaire, l’agriculture-viticulture, notre industrie métallurgique, la logistique et les services. Nous devons maintenir l’accompagnement des activités de niche et les filières en croissance comme l’industrie créative et culturelle notamment. Nous devons également continuer à favoriser l’implantation foncière des grosses PME et des ETI (Entreprise de taille intermédiaire). » 

La meilleure CPME de France ?

Participant fidèle à cet événement, Alain Gargani, président de la CPME Sud a rappelé combien la CPME 84 était la plus dynamique de la région est l’une des plus actives de France. Pour preuve, la forte mobilisation des chefs d’entreprise vauclusiens pour participer au grand salon régional ‘Made in PME’ qui se déroulera les 18 et 19 avril au Parc Chanot de Marseille. « Pour l’instant, ce sont les adhérents du Vaucluse qui ont réservé le plus de stands », se réjouit le président régional qui en a profité notamment pour confirmer la présence de Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances.

Aux côtés de tous les entrepreneurs

Enfin, avant de clôturer cette AG, Bernard Vergier a remis la médaille de la CPME à Michel de Saint Auban, Hervé Belmontet et Michel Disdet. Les instances de la Confédération vauclusienne ont également procédé aux votes des rapports d’activités et financier ainsi que le renouvellement du conseil d’administration. 

« 2023 n’a pas été une année facile, 2024 sera aussi une année compliquée, prévient le président de la CPME 84. Sachez que votre Confédération a les moyens de vous accompagner en cas de difficultés et de vous orienter vers d’autres structures comme les centres d’information sur la difficulté des entreprises (CIP), les Pôles de Prévention, le dispositif APESA (aide aux chefs d’entreprise en difficultés psychologiques), l’Association CAIRE 84 (aide aux dirigeants atteints de cancer) ainsi que l’association 60 000 rebonds pour l’accompagnement des entrepreneurs post-liquidation. La CPME est là, bien présente pour ces entreprises, qu’elles aillent bien ou moins bien. »


Bassin des Sorgues : une étude des eaux souterraines sans précédent sur la plaine des Sorgues

Abysses, une adaptation du texte de l’auteur italien Davide Enia, qui raconte l’arrivée des migrants sur l’île de Lampedusa

Alexandra Tobelaim et son équipe plongent dans le texte de Davide Enia, Abisso. En seulement 25 pages, l’auteur italien a réussi à raconter l’arrivée des migrants sur l’île de Lampedusa. Tout y est, les rencontres, les échanges, l’accueil, la solidarité, la douleur collective aussi et la complexité des rapports humains face à cette crise humanitaire qui se déroule sur les plages du Sud de l’Europe et dans nos villes.

La parole est aux sauveteurs

Ce texte choral distribue les paroles : celles et ceux qui font les sauvetages en mer, les autres qui sont là pour accueillir, les familles de l’île bouleversées par ces arrivées, ce gardien de cimetière qui ne peut se résoudre à ne laisser aucune trace de ces vies. S’entremêle à la grande Histoire le parcours plus intime de l’auteur avec son père, qui regardent tout cela se dérouler sous leurs yeux. 

Sur scène, un comédien, une musicienne

Dans cette mise en scène épurée et émouvante, le comédien Solal Bouloudnine, accompagné par la musicienne Claire Vailler, approchent par l’émotion cette tragédie contemporaine. Interprétation splendide de ce texte délicat qui permet d’entrevoir une expérience humaine dans toute sa complexité, avec foi, courage et énergie.

La Garance est fidèle à la comédienne et metteuse en scène Alexandra Tobelaim

En amoureuse des mots, Alexandra Tobelaim aime à faire récit. La Garance a accueilli ses spectacles Italie-Brésil 3 à 2 en 2014, Face à la mère en 2018 et In-Two en 2019.

Jeudi 21 mars. 20h. 3 à 20€. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64.


Bassin des Sorgues : une étude des eaux souterraines sans précédent sur la plaine des Sorgues

Les Rencontres du Sud 2024 investissent Avignon du 18 au 23 mars. Cette manifestation cinématographique, créée en 2011 pour implanter dans le Sud de la France un évènement capable de contribuer aux rencontres et aux échanges entre les différents professionnels, est devenue un évènement qui prend de l’ampleur. Cette 12ᵉ édition (2020 et 2021 ayant été annulées en raison de la crise sanitaire) va permettre de découvrir 17 films en avant-première dont neuf en compétition. Dix équipes de films seront présentes. Un événement partiellement ouvert au grand public. Rencontre avec René Kraus président des Rencontres du Sud et directeur général du multiplex Capitole MyCinewest au Pontet.

Quelle est la place aujourd’hui de cette manifestation dans le milieu du cinéma ?

D’une idée de départ qui était de relancer le Capitole centre Avignon, c’est devenu rapidement des rencontres professionnelles importantes. Un passage incontournable en début d’année. Il y a trois manifestations cinématographiques importantes de ce type, les Rencontres de Bretagne, celles de Gérardmer dans les Vosges et les Rencontres du Sud à Avignon. Ce qui montre la bonne forme de cet évènement, c’est qu’il y a de plus en plus d’exploitants, de films, et un jury de haute qualité. 

Le jury va attribuer le prix des « Montreurs d’images » …

L’an passé, le prix a récompensé Chien de la casse qui a eu cette année deux Césars, un pour Raphaël Quenard et un pour le réalisateur Jean-Baptiste Durand. On a un peu prophétisé ce qui arrivait grâce à notre jury présidé par Raphaël Maestro et nos programmateurs qui avaient fait déjà une très belle sélection. Cette année, nous passons à un niveau supérieur. Il y aura les réalisateurs Bruno Podalydès, Pascal Bonitzer, un film américain majeur Laroy qui a eu trois prix à Cannes, et le film Jusqu’au bout du monde de Viggo Mortensen.

Quel est le but de cette compétition ?

À Cannes, Thierry Frémaux choisit dans son jury des réalisateurs, acteurs, musiciens de cinéma, des critiques, mais jamais d’exploitants. On voit toujours le côté très glamour, mais il y a aussi les exploitants et les distributeurs qui sont essentiels et méritent d’être mis à l’honneur. Notre commission de professionnels est donc composée d’exploitants qu’Agnès Varda appelait montreurs d’images, et de distributeurs comme cette année Isabelle Laherrere de Metropolitan. Indépendamment, nous avons un jury de lycéens qui délivre son propre prix. 

Comment s’est faite la programmation ?

Nous avons deux programmateurs : Jimmy Andréani et Jean-Paul Enard. La programmation s’organise à ce moment-là de l’année avec les films qui vont sortir. Il y a toujours cette difficulté par rapport au Festival de Cannes. Si un film est sélectionné pour Cannes, il ne peut être montré que là-bas, pas dans un autre festival. Notre sélection s’effectue selon des critères qualitatifs. Nous choisissons des films qui sont dignes du Festival international de Cannes. 

Ces rencontres, c’est pour les professionnels du Sud ?

C’est plus pour eux, mais on a des exploitants qui viennent de Bretagne, de Paris et d’ailleurs parce qu’ils apprécient Avignon, la douceur de vivre du Sud, l’organisation de la manifestation qui se passe pour eux entièrement dans l’intra-muros au Vox, à Utopia, avec aussi un passage à la CCI de Vaucluse et à la mairie d’Avignon. Hôtels, restaurants tout est central, ça leur plaît. Pour le grand public, les cinémas Capitole MyCinewest au Pontet, Utopia, et le Vox présenteront des films à 5,50€.

Le jeune public est à la fête aussi ?

Samedi 23 mars est organisé au Capitole My Cinewest au Pontet le Ciné Pitchoun. Une matinée spécial Disney avec huit films au choix au tarif unique de 6€. Avec des animations, des cadeaux à gagner. Trois programmes sont proposés au public scolaire des maternelles et écoles élémentaires de la petite section au CM2. Les films sont proposés en matinée à Utopia et au Capitole au Pontet. Il y a également au Pontet le 19 mars la Journée des collèges et lycées. 

Et les Victoires du cinéma cette année ? 

Nous mettons en avant un exploitant emblématique comme nous avons pu le faire pour la famille Bizot à Avignon ou l’an dernier Jocelyn Jouissy l’ancien directeur général de CGR. Cette année, cela sera François Thirriot dont la famille a eu un premier cinéma dans les années 1915-1920 à Paris. Une passion familiale qui s’est poursuivie. François a été reconduit pour la 4ᵉ fois à la tête du plus grand syndicat de cinémas français : le syndicat français des théâtres cinématographiques (SFTC). Nous allons l’honorer comme il se doit. Le président de la Fédération Richard Patry sera là. C’est amplement mérité pour tout son travail. 

Quelle est la place du cinéma en France actuellement ? 

L’an passé, nous avons fait 180 millions d’entrées, ce qui est une bonne année, mais je me souviens qu’avant 2019 on disait qu’on faisait une mauvaise année avec 190 millions d’entrées. Les prix ont augmenté, d’autres types de salles ont émergé comme l’Imax, la 4dx, ou des salles plus technologiques, mais on peut considérer que l’ensemble du parc français avec plus de 6000 salles est calibré pour faire 200 millions d’entrées. Quand on est en dessous, il y a des difficultés, selon les exploitations. 

Les conséquences de la crise sanitaire ?

Le covid nous a totalement esquintés. Des habitudes ont été prises par rapport au streaming, notamment Netflix et d’autres plateformes. Mais la production américaine, notamment les majors se rendent compte que ce n’est pas là où ils gagnent plus d’argent, mais lorsqu’ils sortent des films importants dans les salles du monde entier. Le reste est toujours en devenir. Le modèle Netflix leur est propre, les plateformes Disney, Paramount, Werner, luttent toujours un peu. 

Il reste un cap à passer ?

Exactement. En ce début d’année jusqu’à fin août, à mon avis, on ne fera pas des entrées exceptionnelles, l’offre américaine étant beaucoup moins importante. Il y a eu la grève des auteurs, des artistes, des scénaristes américains pendant plus de huit mois et cela se reporte maintenant. Après la grève, il faut reprendre les tournages et il y a un décalage. Il y a moins de films commerciaux américains, plus de films d’auteurs évidemment européens ou américains comme LaRoy. 

L’offre française est là ?

Oui, mais les comédies françaises fonctionnent moins bien. Il faut compter sur plus de films d’un certain niveau comme Anatomie d’une chute, Palme d’or à Cannes qui a triomphé avec six Césars et au niveau international avec l’Oscar du meilleur scénario original. C’est un très grand film. Il peut faire 1 500 000 à 1 800 000 entrées, ce qui est déjà énorme pour ce type de film. Nous n’avons pas pour le moment un film français qui serait à 4 ou 5 millions d’entrées. 

Vous restez optimiste ?

Ce premier semestre est difficile, mais je ne perds pas espoir. Je crois que le 2ᵉ semestre, avec la reprise de l’offre américaine et des comédies en place, permettra de rebondir et nous amener vers les 160 à 170 millions d’entrées. Au niveau mondial, les trois plus gros marchés sont les États-Unis, la Chine, la France. Nous avons une politique culturelle, un parc de salles exceptionnel, une production cinématographique française qui existe et qui marche bien aussi à l’international.

Vous êtes soutenus par une politique culturelle favorable ?

 Le monde entier nous envie le système lié au centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) avec une taxe (TSA)  qui est ponctionnée sur le prix du billet pour aider au financement. Cela fonctionne, mais il faut qu’on fasse des entrées. Si comme le début d’année va le montrer, on est un peu en déficit d’entrées, il peut y avoir problème. Surtout qu’on a beaucoup « d’attaques » administratives via la réforme de l’art et essai, les engagements de programmation qui n’ont pas encore débouché, et le nouveau rapport Cluzel sur la distribution alors que le reste n’est pas réglé…

Comment va le cinéma local ?

La petite exploitation et l’art et essai s’en sont bien sortis, la preuve, le Vox qui était à 20 000 entrées est passé à 60 000 et Utopia a récupéré ses entrées. Mais le Pathé Cap Sud et le Capitole MyCinéwest n’ont pas récupéré les chiffres de 2019. Le Capitole faisait 800 000 entrées, l’année dernière, il en a fait 600 000. C’est la grande exploitation qui est la plus touchée et comme c’est la plus grande pourvoyeuse de taxe sur les entrées en salles de spectacles cinématographiques, cela peut poser problème. 

Avez-vous un projet en particulier ?

Depuis octobre 2023, je suis président de l’Union des Cinémas du sud de la France (UCF). Je représente plus de 400 salles. Dans ce cadre, je travaille sur un changement de projecteurs. Ils sont numériques, mais on veut changer la puissance de diffusion en remplaçant les lampes au xénon par du laser. Ainsi, nous ferions une économie sur l’électricité qui serait très importante. J’ai fait une demande d’aide à Michel Bissière représentant de la Région Sud et j’attends la réponse. Cela serait en lien avec le développement durable et tout le monde ferait des économies.

Programme complet sur www.lesrencontresdusud.fr

Propos recueillis par Jean-Dominique Réga


Bassin des Sorgues : une étude des eaux souterraines sans précédent sur la plaine des Sorgues

L’Orchestre National Avignon Provence, le Grenier à Sel et la compagnie Les Clés de l’Écoute proposent un parcours d’exposition immersif, visuel et sonore, un spectacle et un atelier autour de la figure de Ludwig van Beethoven.

Les questions de l’écoute et de la perception des autres seront au cœur de ce projet global. Un Beethoven jeune, sourd, fougueux et républicain prêt à participer à l’invention d’un monde post Révolution française, totalement fasciné par la figure de Napoléon dont il sera déçu, fait écho à la jeunesse d’aujourd’hui, prête à inventer un nouveau monde plus égalitaire, plus social, plus durable.

Atelier d’initiation à la langue des signes autour de Ludwig Van et de son Hymne à la joie avec Sylvie Dhailly, interprète en langue des signes française. Autour de la figure de Beethoven, le concert Ludwig van interroge sur la question de la perception, de la communication, de la différence, à travers la notion d’écoute. Cette promenade sera une initiation à la langue des signes, avec l’apprentissage d’une partie de l’Hymne à la joie chansigné (langue des signes chantée) qui sera proposé lors du spectacle.
Mercredi 20 mars 2024. 17h. Ouvert à tous à partir de 8 ans. Gratuit sur inscription. Bibliothèque Ceccano. Avignon. 07 88 36 02 61 / communication@orchestre-avignon.com

Le concert Ludwig Van…..

À travers le personnage de Beethoven qui est sourd et isolé, comment le monde d’aujourd’hui réagit face à la différence et à l’isolement ? En explorant l’œuvre de Beethoven, c’est toute la question de la différence qui est explorée dans ce concert. Ce concert est Accessible aux personnes sourdes et malentendantes (traduction LSF & gilets SUBPACS). Tarif réduit pour les personnes qui auraient visité l’exposition le 22 et 23 mars (sur présentation du coupon remis par le Grenier à sel).
Dimanche 24 mars. 16h.  6 à 12€. L’autre Scène. Avenue Pierre de Coubertin. Vedène. 04 90 14 26 40. www.operagrandavignon.fr 

Direction musicale : Débora Waldman
Autrice et Metteuse en scène : Géraldine Aliberti-Ivanez
Comédien : Jean-Christophe Quenon
Créateur lumière : Xavier Duthu
Arrangements : Simon Cochard
Conseillère Artistique : Suzanne Marrot de la Compagnie Les Clés de l’écoute 

Exposition « Ludwig Van, Écouter pour s’entendre » 

Cette exposition s’appuie sur l’expérience de ce génie hors normes, sourd et isolé socialement, pour explorer les différentes facettes de l’écoute et de la perception à travers des œuvres littéraires, cinématographiques, des installations artistiques, des expériences immersives ou interactives.  Qu’elle soit physiologique, mentale, sociale ou politique, elle est omniprésente en chacun de nous. Un parcours en trois temps :

•Beethoven, artiste sourd, # Qu’est-ce que l’écoute ?
Installations d’écoute par conduction osseuse, témoignages de musiciens sourds, expositions de cornets acoustiques anciens, découverte d’illusions sonores, installation immersive & documentaire Auris Incognita…

•Beethoven, homme isolé # De la perception de soi à l’écoute des autres
Percevoir le monde qui est en nous comme celui qui nous entoure, à travers des extraits vidéo et littéraires allant de la websérie « Cher futur moi » à Peer Gynt, en passant par des extraits de films.

•Beethoven et l’Europe # Vers l’entente collective
Une fin en forme d’ouverture, avec l’Ode à la joie, hymne européen et symbole du langage universel de la musique, interprété en chansigne – ou langue des signes chantée – auquel le visiteur est invité à s’initier. 
Du 22 mars au 15 juin 2024. Entrée libre et gratuite sans réservation. Du mercredi au samedi. 14h à 18h (dernière entrée à 17h30). Grenier à Sel. 2 rue du rempart Saint-Lazare. Avignon. 04 32 74 05 31 / accueil@legrenierasel-avignon.fr

Collèges au concert, un dispositif du Conseil Départemental de Vaucluse

Chaque année, le Département de Vaucluse propose aux enseignants des établissements publics et privés de faire participer leurs élèves à des actions éducatives, civiques et culturelles. Parmi celles-ci, Collèges au concert constitue un temps fort de découverte et de partage d’un art auquel ils n’ont pas forcément accès. Les 21 et 22 mars prochains, après des temps de préparation au sein de leur établissement, 1 900 collégiens découvriront la musique classique grâce au spectacle musical sur la vie de Ludwig Van Beethoven. 

Un véritable accompagnement culturel 

Le spectacle musical et théâtral Ludwig Van constitue l’ultime étape d’un ambitieux parcours de sensibilisation.  Pour cette année scolaire, 36 collèges participants sont accompagnés par l’Orchestre National Avignon-Provence (ONAP), la cheffe d’orchestre Débora Waldman et la metteuse en scène Géraldine Albertini-Ivanez de la compagnie Les Clés de l’écoute

De décembre à février, Géraldine Albertini-Ivanez a rencontré les collégiens et les professeurs vauclusiens dans leur établissement. À cette occasion, les élèves se sont confrontés à la surdité, au travers d’une présentation de Beethoven et d’un atelier chansigne.  Ces temps ont permis aux élèves de s’interroger sur les notions « d’écoute », « de perception » et de « différence » et de les préparer au concert qui sera suivi d’un temps d’échange entre la cheffe d’orchestre, les musiciens, les artistes et les collégiens. 


Bassin des Sorgues : une étude des eaux souterraines sans précédent sur la plaine des Sorgues

À l’initiative de son responsable du comité d’Avignon et de sa région, Bernard Autheman, le parti « territoires de progrès » met en place une conférence sur l’hydrogène le jeudi 21 mars à 20h à la salle des fêtes de la mairie d’Avignon. Un événement qui permettra d’aborder les sujets de la transition écologique, des nouvelles ressources de demain et qui offrira la possibilité de faire vivre le parti sur le plan local.   

Le parti politique « Territoires de progrès » a été créé le 1ᵉʳ février 2020 par Jean-Yves le Drian et Olivier Dussopt. Ce mouvement qui se définit comme l’aile gauche de la majorité présidentielle d’inspiration social-démocrate est de plus en plus identifié sur le territoire vauclusien notamment grâce au travail de Claude Hault, son responsable départemental et Bernard Autheman, responsable du comité « Avignon et sa région. »

C’est avec cet objectif de continuer ce travail d’identification et d’union autour de « territoire de progrès » que le parti organise une conférence sur l’hydrogène le jeudi 21 mars prochain à 20h à la salle des fêtes de la mairie d’Avignon. Une assemblée gratuite et ouverte à tous qui sera animée par Alexandre Autheman, responsable ingénierie chez le producteur d’énergie CVE et expert sur les questions de l’hydrogène. 

Transition écologique et lutte contre les fakes news 

Cette conférence sur l’hydrogène est le premier événement pour le parti en 2024. Elle sera l’occasion d’évoquer les sujets de la transition écologique et des nouvelles ressources pour l’avenir comme l’évoque Bernard Autheman : « on a vocation avec cette conférence à intervenir sur des sujets politiques dans le sens le plus noble et offrir des solutions sur des sujets d’intérêts communs, sur des problématiques de vie dans notre ville ». 

Si ces thématiques représentent un enjeu majeur pour le présent et le futur, l’évènement initié par Bernard Autheman a également une portée éducative et éclairante. « Il me semble essentiel de lutter contre l’extrémisme grâce à la culture et l’éclairage scientifique. La prolifération des fake news est un fléau et je suis convaincu que l’intervention de professionnels et de scientifiques avérés sur ce type de sujet sont la meilleure solution pour aider nos concitoyens », affirme celui qui est également conseiller municipal délégué aux bibliothèques, aux musées et à la culture provençale à la mairie d’Avignon. 

Infos pratiques : Conférence « l’hydrogène : énergie d’avenir, durable et écologique ? ». Jeudi 21 mars 2024. 20h. Salle des fêtes de la mairie d’Avignon. Place de l’horloge. Avignon. Évènement gratuit et ouvert à tous.  


Bassin des Sorgues : une étude des eaux souterraines sans précédent sur la plaine des Sorgues

Guillaume Redon est traiteur à Orange. Il est le fondateur de Braz & Bro’s, spécialisé dans la cuisson des aliments à la flamme, au braséro. En quête de challenge, il a participé à la 9ᵉ édition de la Coupe de France de burger, organisée par Socopa, à laquelle il a terminé en troisième position.

Guillaume Redon est né dans le département de la Drôme et a grandi dans la petite commune de Tulette, près de la frontière avec le Vaucluse. « Je suis issu d’une famille vigneronne, donc de terroir, explique-t-il. J’ai toujours eu ce goût pour les bons produits. » Sa passion pour la cuisine, il la tient de sa grand-mère.

C’est tout naturellement que Guillaume entame plus tard des études d’hôtellerie-restauration, à l’École hôtelière Marie Rivier à Bourg-Saint-Andéol, dans l’Ardèche. Après avoir exercé dans différentes maisons pendant les saisons, c’est en Vaucluse qu’il décide de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale et d’ouvrir son entreprise de cuisine au braséro, peu après la crise sanitaire, à Orange.

La Coupe de France de burger

« J’ai connu ce concours car mon ami Christophe Boyer y a participé en 2022 », affirme Guillaume. Christophe Boyer, qui est chef à Violès, avait d’ailleurs remporté la 7ᵉ édition du concours. « Ça m’a donné envie de le faire, pour tenter le challenge », ajoute le traiteur orangeois. 

Guillaume a donc tenté une première fois l’année dernière, et même s’il a été dans le top 100, il n’a pas accédé aux finales régionale et nationale. Cette année, l’entrepreneur a donc pris sa revanche en renvoyant sa candidature, en accédant à la finale régionale, qu’il a remporté, et en se positionnant à la troisième place du concours.

Une préparation étalée sur plusieurs semaines

« On nous a annoncé le thème à la mi-novembre, explique Guillaume. À partir de là, on a eu jusqu’au 15 janvier pour élaborer notre recette et envoyer la version définitive. » C’est donc après de nombreux essais afin de trouver le bon assaisonnement et le bon mélange de saveurs que l’Orangeois peaufine son ‘Super Smash Beef’, le thème de cette année étant ‘Beef Spirit’.

C’est donc un burger composé d’un pain brioché snacké à la liqueur de cèpes, d’une béarnaise montée à la moelle de bœuf, d’une viande hachée de race Salers smashée en deux steaks distincts, d’un fromage d’Abondance et d’une saucisse de bœuf affinée. « Quand j’ai su que j’allais me rendre à Paris pour la finale régionale, je suis passée à la vitesse supérieure, affirme Guillaume. J’ai commencé à davantage travailler le burger, à m’entraîner au niveau du timing. Parce qu’on a seulement 25 minutes pour sortir le burger. »

Le Super Smash Beef de Guillaume Redon. ©Jeanbaptiste.camu / Braz & Bro’s

Une nouvelle visibilité

Au-delà du challenge, la participation à la Coupe de France de burger permet aux candidats de gagner en visibilité, même pour ceux qui ne remportent pas le concours. « J’étais un peu déçu sur le moment d’être troisième, mais après quand la pression redescend, ça reste un très bon résultat, et j’ai tout de suite remarqué que j’avais gagné en visibilité », développe le Vauclusien.

Seulement quelques jours après la finale nationale, Guillaume reçoit de nouvelles propositions de travail, pour assurer des événements.

Une aventure loin d’être terminée

Si le fondateur de Braz & Bro’s a réussi à accéder au podium de la Coupe de France de burger, il reste tout de même sur sa faim. « J’ai fait des rencontres formidables lors de ce concours, explique-t-il. Avec certains participants, on s’est donné rendez-vous l’année prochaine pour retenter le concours. »

Mis à part le grand gagnant, il n’est pas interdit de participer de nouveau au concours. Ainsi, Guillaume Redon retentira l’expérience pour la 10ᵉ édition de la Coupe de France de burger. Rendez-vous en 2025 pour cette fois remporter la victoire.


Bassin des Sorgues : une étude des eaux souterraines sans précédent sur la plaine des Sorgues

La 69ᵉ saison des Amis du Théâtre Populaire d’Avignon se poursuit avec Le Souper, la célèbre pièce de Jean-Claude Brisville

Après avoir été immortalisée autrefois grâce aux incomparables interprétations de Claude Brasseur et Claude Rich, cette pièce sera jouée par un duo de comédiens tout aussi célèbre : Daniel Mesguich et son fils William.

Tout se joue lors d’un souper

La pièce nous renvoie deux siècles en arrière, à un moment clé de notre Histoire de France. Après la défaite de Waterloo et l’exil de Napoléon, Wellington et les troupes coalisées sont dans Paris. La révolte gronde. Qui va gouverner le pays ? Le 6 juillet 1815 au soir, les « faiseurs de rois » Fouché et Talleyrand se retrouvent lors d’un souper pour décider du régime à donner à la France. Si le premier souhaite une république, le second envisage le retour des Bourbons. Aucun des deux ne peut agir sans l’autre. Commence alors une négociation entre deux hommes puissants qui se détestent, mais que les circonstances historiques condamnent à s’entendre.

Mardi 19 mars 2024. 20h. 5 à 20€. Théâtre Benoît XII. 12, rue des Teinturiers. Avignon. Réservations et informations : 04 86 81 61 97 / atp.avignon@gmail.com


Bassin des Sorgues : une étude des eaux souterraines sans précédent sur la plaine des Sorgues

Ça va swinguer avec une Jazz Story sur les Jazz Ladies

Une conférence, animée par Jean-Paul Ricard et Bruno Levée, qui retrace la vie des artistes à travers des vinyles originaux ou d’enregistrements rares. Bien que toujours peu reconnues, quelques figures et personnalités fortes du jazz au féminin comme Blanche Calloway, Valaida Snow, The International Sweethearts of Rhythm, ou Marian McPartland, vont émerger durant les années 30 et 40.
Mardi 19 mars. 18h. Apéro partagé. 18h30. Conférence. Entrée libre. Adhésion obligatoire. 2€. 

Ça va swinguer lors de la soirée conviviale du Vinyle Social Club

Radio Campus Avignon et l’AJMI s’associent pour une soirée spéciale où la parole est donnée au public. Venez avec vos vinyles préférés (jazz et musiques improvisées), faites nous découvrir les pépites de votre discothèque. Un enregistrement sera effectué et diffusé sur les ondes de la radio étudiante.
Mercredi 20 mars. 20h à 23h. Entrée libre. Adhésion obligatoire. 2€. 

Ça va swinguer lors du concert franco-javanais Gaga Gundul

En 2019, Peemaï est allé à la rencontre du groupe Gayam 16 pour s’imprégner et apprendre la musique traditionnelle indonésienne. Par la suite, Peemaï, porté par le Collectif Koa, propose à Gayam 16 de créer un nouveau répertoire Gaga Gundul autour de la musique javanaise et du jazz français d’aujourd’hui. L’alliance des timbres des percussions du Gamelan et des instruments occidentaux amène de nouvelles couleurs sonores. Le répertoire puise à la fois dans la tradition javanaise, l’arrangement et l’improvisation, un mélange d’influences rock, jazz, contemporain et électronique, tel que le pratique Peemaï, et la composition d’œuvres spécifiques à cet instrumentarium.
Jeudi 21 mars. 20h30. 5 à 16€. 

Ça va swinguer avec les Ajmi mômes

Durant un semestre, les mômes sont invités à participer à une aventure musicale en quatre étapes. Encadrés par le musicien Bruno Bertrand, nos futurs jeunes talents pourront se préparer à monter sur la scène de l’AJMI lors de la représentation finale du 16 mai. Les jeux de rythme et d’improvisation seront à l’honneur tout au long du cycle d’ateliers.
Samedi 23 mars. 10h à 12h. 15€.  

AJMI Club. 4 Rue des Escaliers Sainte-Anne. 04 13 39 07 85.

https://www.echodumardi.com/tag/vaucluse/page/83/   1/1