20 septembre 2025 |

Ecrit par le 20 septembre 2025

Vaucluse : les travaux prévus en janvier

Transfert de routes nationales au Département de Vaucluse, ou encore aménagement d’un carrefour giratoire à Vedène. Quels travaux sont prévus en Vaucluse durant en ce début d’année ?

Depuis ce lundi 1ᵉʳ janvier, le Département de Vaucluse est propriétaire de 2 374 km de routes départementales. Au 1ᵉʳ avril prochain, il deviendra gestionnaire de ces 44 km de routes en plus : les RN7, RN86 et RN129. Jusqu’au 31 mars, la DIR Méditerranée en reste le gestionnaire.

À Vedène, un carrefour giratoire va être réalisé à l’embranchement entre la RD53 et l’avenue Vidier dans le but de fluidifier et sécuriser la circulation. Les travaux vont démarrer le lundi 8 janvier pour une durée prévisionnelle de six mois. Durant cette période, des déviations seront mises en place.

Les autres chantiers en cours

  • Réalisation de la déviation provisoire de Pertuis entre le giratoire du Vidalet et le Chemin de la Beaume. Le chantier a débuté à la mi-mars 2023 pour une durée prévisionnelle de 10 mois.
  • Aménagement de la déviation de la RN7 à Orange. Les travaux sont prévus jusqu’à la fin de l’année 2026.
  • Aménagement de l’accès à la future maison d’arrêt ZAC du Plan (RD942) à Entraigues-sur-la- Sorgue. Les travaux sont en cours.
  • Renforcement de la couche de roulement d’une partie de la RD52 à Sarrians et Bédarrides. Les travaux débuteront mi-janvier pour environ un mois.
  • Restructuration du collège Saint-Exupéry à Bédarrides. Les travaux ont débuté en juillet 2022.
  • Travaux de restauration du Palais des papes à Avignon. La dernière tranche s’achèvera début 2024.
  • Construction du nouveau bâtiment Memento, pôle des patrimoines de Vaucluse à Avignon. La fin de ce chantier est prévue pour le dernier trimestre 2024.
  • Réhabilitation du collège Lou Vignarès à Vedène. Le chantier a été entamé en février 2023, pour une durée de 37 mois.
  • Mise en sécurité du Château de La Tour d’Aigues. Les travaux ont démarré en septembre 2023, pour une durée de six mois.

Vaucluse : les travaux prévus en janvier

9 communes vauclusiennes ont été récompensées par Vaucluse Provence Attractivité (VPA) lors du concours ‘Villes et villages fleuris 2023’ pour leurs efforts d’embellissement du cadre de vie.

Chaque année, l’agence du développement, du tourisme et des territoires Vaucluse Provence Attractivité, par délégation du Département, organise le concours ‘Villes et villages fleuris’. Ce dernier récompense et valorise les efforts d’embellissement du cadre de vie réalisés par les communes vauclusiennes participantes.

Les prix ont été remis le mercredi 20 décembre à l’Hôtel de Sade à Avignon par Dominique Santoni, présidente du Département de Vaucluse, et Pierre Gonzalvez, président de VPA, à 9 communes vauclusienne :
– La commune de Buisson a reçu le premier prix dans la catégorie ‘commune de moins de 500 habitants’, ainsi que le prix spécial du Patrimoine pour son pigeonnier.
– La commune du Beaucet a reçu le second prix dans la catégorie ‘commune de moins de 500 habitants’.
– La commune de Viens a reçu le prix Coup de cœur du jury dans la catégorie ‘commune de 501 à 1000 habitants’.
– La commune de Lagnes a reçu le premier prix dans la catégorie ‘commune de 1001 à 3500 habitants’.
– La commune de La Bastide des Jourdans a reçu le deuxième prix dans la catégorie ‘commune de 1001 à 3500 habitants’.
– La commune de Beaumont-de-Pertuis a reçu le troisième prix dans la catégorie ‘commune de 1001 à 3500 habitants’.
– La commune de Sarrians a reçu le premier prix dans la catégorie ‘commune de 5001 à 10 000 habitants’.
– La commune de Morières-lès-Avignon a eu les encouragements dans la catégorie ‘commune de 5001 à 10 000 habitants’.
– La commune de Lauris a reçu le prix spécial Jardin familiaux.

V.A.


Vaucluse : les travaux prévus en janvier

Ce jeudi 28 décembre, la commune de Bonnieux va accueillir le spectacle sur échasses ‘Les féériques’, proposé par la compagnie Les Échalas. Pendant 1h30, des échassiers vont déambuler dans les rues du village perché situé au cœur du Luberon.

Les blancs lumineux, accompagnés de bulles de savon géantes et de jongleries, apporteront une atmosphère douce, magique, joyeuse et lumineuse qui émerveillera le public. Du vin chaud et des friandises de Noël seront proposés à l’issue de l’événement sur la Place Gambetta. L’occasion de prolonger la magie des fêtes de fin d’année et de passer un moment convivial entre Noël et le jour de l’An.

Jeudi 28 décembre. 17h30. Départ de la mairie. 3 Rue Jean Baptiste Aurard. Bonnieux.

V.A.


Vaucluse : les travaux prévus en janvier

Au cours du mois de décembre, le club Rotary de Gordes a remis un don de 10 000 € à l’association Vaincre la maladie des os de verre. Ce don a pu être réalisé grâce aux gains d’un concert organisé le 21 juillet dernier par le club Rotary de Gordes au Théâtre des Terrasses, durant lequel le public a pu écouter la soprano Aurélie Jarjaye interpréter des chansons de Barbara.

L’association Vaincre la maladie des os de verre fondée et présidée par Anne Morand, a pour projet de former des kinésithérapeutes à la prise en charge des patients atteints de cette maladie génétique rare, l’ostéogenèse, qui touche 6 à 8 000 personnes.

V.A.


Vaucluse : les travaux prévus en janvier

Après Dominique Santoni et Franck Alexandre, présidente du Conseil départemental de Vaucluse et président du Conseil d’administration du Crédit Agricole Alpes-Provence, c’est au tour de la présidente de la Chambre d’agriculture de Vaucluse, Georgia Lambertin, de recevoir les insignes de Chevalier dans l’ordre de la Légion d’honneur.

C’est Jérôme Despey, 1ᵉʳ vice-président de la Fédération nationale des Syndicats des exploitants agricoles, qui a remis les insignes à Georgia Lambertin au cours d’une cérémonie organisé par Renaud Muselier, président de la Région Sud, ce mercredi 20 décembre à l’Hôtel de Région à Marseille. Cette soirée a été l’occasion de revenir sur le parcours atypique, rythmé et engagé de la présidente de la Chambre d’agriculture de Vaucluse, avant tout agricultrice impliquée depuis plus de 20 ans pour promouvoir son métier et la place primordiale de l’agriculture dans les transitions climatiques, environnementales, sociales et économiques en cours.

« Pour les combats agricoles à venir, je souhaite plus que tout dédier cette médaille à Fabienne Joly, mon amie, présidente de la Chambre d’agriculture du Var, qui vient de nous quitter, a-t-elle déclaré. Je la partage aussi avec toutes les agricultrices et tous les agriculteurs qui méritent eux aussi une médaille, chaque jour, pour continuer de nourrir nos concitoyens ! »

©Pierre-Emmanuel Trigo

V.A.


Vaucluse : les travaux prévus en janvier

Grand Delta Habitat, La plus importante coopérative de France vient de co-créer sa foncière commerce Sud attractivité avec la Direction régionale de la Banque des territoires, en partenariat avec la Caisse d’Epargne Provence Alpes Corse (Cepac). Objectif : Ranimer les commerces et les logements attenants en cœur de ville.

Dans le détail
Pour mieux situer la naissance de la Foncière commerce Sud attractivité, celle-ci dispose d’un capital social de 2,216M€ répartis en 56,2% par Grand Delta Habitat, 41,3% par la Banque des territoires et 2,5% par la Caisse d’Epargne Cepac. Voilà pour le montage financier qui indique le niveau de responsabilité ainsi que la faculté décisionnelle de chacun.

Le principe d’intervention
La foncière acquiert les commerces en rez-de-chaussée tandis que Grand Delta Habitat achète les logements en étage et devient le maître d’ouvrage délégué des opérations de rénovations immobilières ainsi que l’ensemble des actes de gestion. Dans les faits ? Les premières opérations interviendront dans le cœur des villes de Carpentras, Cavaillon, Pertuis, Manosque et Salon-de-Provence… Voici pour la feuille de route.

Zoom sur Carpentras
En ce qui concerne Carpentras, ville d’environ 30 000 habitants, celle-ci subit la captation de sa clientèle par les grands centres commerciaux d’Avignon et d’Orange. La Foncière interviendra donc sur la réhabilitation de commerces dont les locaux sont vétustes. Sept projets sont d’ores et déjà identifiés, particulièrement rues Porte de Monteux et Raspail. Une opération d’aménagement plus globale veillera à la création de zones piétonnes et de nouveaux projets immobiliers. Grand Delta Habitat, quant à elle, interviendra sur les étages supérieurs de ces commerces pour rendre accessibles et réhabiliter les logements attenants.

De gauche à droite, Xavier Sordelet directeur général de Grand Delta Habitat, Pierre Gonzalvez, Vincent Gautier, Michel Gontard, Alexis Rouque et Gilbert Marcelli

Cavaillon
La ville accueille environ 26 500 habitants et partage bien des similarités avec Carpentras, notamment en termes de vacances de locaux commerciaux. Cependant, depuis 2018, la Ville a anticipé une politique visant à consolider les espaces commerciaux et mené des études préliminaires sur 75 immeubles nécessitant intervention, complétant le dispositif en en achetant 8 autres avec le concours de l’Etablissement public foncier (EPF) et prévoyant d’acquérir 12 locaux commerciaux. Pour sa part, la Foncière achèterait 7 commerces dans les deux prochaines années, notamment dans la rue piétonne historique. Ces interventions s’intègrent à une opération programmée de l’habitat et de renouvellement urbain (Opah-Ru) complétée d’une autre opération de revitalisation du territoire (ORT) ainsi que d’un programme d’aménagement des espaces publics.

Grand Delta Habitat
La plus grande coopérative de France, acteur généraliste du logement s’inscrit depuis toujours dans le parcours résidentiel en lien avec l’évolution des modes de vie et ses résidents en location qui sont des ménages, des familles monoparentales, des seniors, des personnes à mobilité réduite, d’autres en accession à la propriété pour les primo-accédants, ou, encore, des ménages modestes et intermédiaires. La coopérative propose également des terrains à bâtir viabilisés et libre de choix constructeurs ainsi que la gestion de syndic de copropriétés.

En lien avec les acteurs locaux
La coopérative bâtit régulièrement des projets avec les acteurs locaux de logements intermédiaires, mène des études d’ingénierie urbaine pour les collectivités locales ; propose des prestations de services pour des tiers ; fait de la gestion de copropriétés fragilisées ; a créé un Organisme de foncier solidaire (OFS) destiné à favoriser l’accession sociale sécurisée en dissociant de façon pérenne foncier et bâti ; propose du Prêt social location-accession (PSLA) permettant aux ménages sans apport personnel d’acquérir le logement qu’ils occupent en statut de locataire, et, enfin, le Bail réel solidaire (BRS) permettant de dissocier le foncier du bâti afin de faire baisser le prix d’acquisition des logements.

Les chiffres GDH au 31 12 2023
220M€ de chiffres d’affaires ; 152M€ investis ; 91 667 personnes logées ; 38 672 logements locatifs dont 30 000 en Vaucluse ; 8 972 lots en gestion de copropriété ; 641 collaborateurs ; 504 logement livrés ; 171 ventes réalisées ;  15 agences commerciales ; 99,22% de recouvrement ; 3,58% de logements vacants.

Ils ont dit
Lors de la présentation de la foncière Sud attractivité, diverses personnalités se sont exprimées parmi lesquelles :

Gilbert Marcelli, Président de la CCI d’Avignon et du Vaucluse
Dans ces propos introductifs, Gilbert Marcelli, président de la Chambre de commerce et d’industrie d’Avignon et du Vaucluse souligne «L’importance de la création de cette entité porteuse de solutions pour la vie économique du territoire, le développement du cœur de ville via ses commerces et la possibilité de loger les collaborateurs de nos entreprises.»

Michel Gontard, Président de Grand Delta Habitat
«La Banque des territoires est à l’origine du dispositif de la Foncière commerce déployant plus d’une centaine de structures en France, a précisé Michel Gontard. La Banque des territoires et la Caisse d’épargne Provence-Alpes-Côte d’Azur (Cepac) nous ont présenté le concept au début de l’année 2021.»   

«Sud Attractivité est une société anonyme. 
Pourquoi ce choix ? a interrogé Michel Gontard, pour que la structure demeure ouverte à l’ensemble des partenaires. C’est un outil, à caractère régional, au service des collectivités, ciblé sur l’activité communale et départementale apportant les fonds sur un secteur géographique déterminé avec, pour décisionnaire des interventions, le premier magistrat de la ville. L’autre spécificité de Sud attractivité ? Elle est adossée à Grand Delta Habitat, bailleur social. Ce qui nous vaut d’avoir été reconnus pour cette mission ? Notre longue expérience en interventions – rénovations et réhabilitations- en centres bourgs comme à Carpentras, Monteux, Jonquières, ou encore plus loin, à Sommières… »

«Nous sommes également propriétaires d’environ 200 commerces.
précise le président de GDH. Nous cheminons de longue date avec la Banque des territoires et la Cepac. Désormais, nous co-construisons ensemble l’aboutissement des projets du territoire, notamment à Cavaillon et, prochainement, à Salon-de-Provence, Pertuis et Manosque. Notre rapprochement avec l’association des maires de Vaucluse et la Chambre de commerce et d’industrie de Vaucluse nous accompagnera dans cette philosophie de la proximité et du développement du territoire, pour l’amélioration des conditions de vie de ses habitants.»

Alexis Rouque, Directeur régional de la Banque des territoires en Provence-Alpes-Côte d’Azur
«La création de foncière est un moment clé pour les territoires et l’exercice de notre mission. Nous déployons ainsi la vocation territoriale de la Caisse des dépôts en accompagnant les décideurs locaux, dans leurs ambitions et dans des géographies différentes telles que les métropoles, et, de plus en plus, dans les villes moyennes qui voient un retour des politiques publiques.» 

Les enjeux
«A nous d’en déceler les enjeuxet de trouver des solutions pragmatiques de façon à rééquilibrer les territoires, assure Alexis Rouque. Le sujet clé ? La redynamisation des centres villes et, surtout, le fait de prendre la maîtrise sur un certain nombre de magasins en rez-de chaussée, pour les remettre sur le marché tout en ciblant la demande et l’animation commerciales et tout en travaillant sur le stationnement, les équipements publics, la sécurité, la propreté… Cependant, l’ensemble du dispositif ne prospèrera que si l’on écoute attentivement la collectivité qui s’inscrit elle-même dans une action globale.»

«100 foncières créées en France
La Banque des territoires créée un peu partout en France des Foncières de redynamisation commerciale comme celle de Toulon qui fonctionne bien, une autre à Grasse en cours de création, Brignoles, la métropole Aix Marseille, détaille le directeur régional de la Banque des territoires. Nous retrouvons, partout, cette même préoccupation. L’originalité ici ? Combiner la Banque des territoires avec un organisme HLM, la plus importante coopérative de France, ce qui nous permet de traiter à la fois les rez-de-chaussée commerciaux et les logements attenants.»

La Banque des territoires
«Nous créons une foncière adossée au Bailleur social Grand Delta habitat, outil de dynamisation inédit intervenant dans le cadre du programme national Action cœur de ville 2023-2026, situe Alexis Rouque. Nous œuvrons, ainsi, en faveur de la redynamisation des villes moyennes, particulièrement sur les commerces et les logements attenants avec, pour objectif, de soutenir l’attractivité de centre-ville.»

Vincent Gautier, directeur immobilier professionnel et social de la Caisse d’Epargne Provence Alpes Corse
«Nous sommes fiers de favoriser la redynamisation des centres-villes avec la création de la foncière Sud Attractivité et d’être utile à l’économie locale et ses habitants, poursuit Vincent Gautier, directeur immobilier professionnel et social de la Cepac. La gestation de Sud Attractivité s’est déroulée durant 2 ans et demi, lors desquels Xavier Sordelet nous a invités à prendre place autour de la table. Nous avons alors décidé de participer à hauteur 2,5% du capital qui sera amené à se développer au gré des futures réalisations et projets de réhabilitations et de rénovations de commerces qui ont pour corollaire, aussi, de fixer la population, d’impulser et de maintenir l’activité économique.»

«Un travail de proximité
Alors que depuis des décennies, l’on a plébiscité les déplacements en périphérie, on essaie, maintenant, de contrebalancer, partout, ce mouvement, analyse le directeur. Si la Cepac finance le particulier et l’acquéreur, elle est aussi un important financeur du logement social via 300M€ distribués en 2023 et 350M€ prévus en 2024, car nous voulons continuer à soutenir les projets malgré la crise. Cette foncière augure bien la dynamique que nous voulons impulser en proximité. Elle se développera sur Avignon, Carpentras, Cavaillon et, notamment, avec les Petites villes de demain comme Pertuis, l’Isle-sur-la-Sorgue et Manosque. En tout, 220 villes sont concernées au niveau national dont 13 en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Une aide dévolue aux villes, portée par les Pouvoirs publics.»

«Fusion, bientôt 40 000 logements,
Grand Delta Habitat a été confrontée à des étapes clés dans une conjoncture difficile avec la réduction du loyer de solidarité, la Loi Elan avec la concentration des acteurs du logement HLM, nous sommes très fiers d’être à vos côtés dans cette foncière,» a conclu Vincent Gautier, directeur immobilier professionnel et social de la Caisse d’Epargne Provence Alpes Corse.

Pierre Gonzalvez, président de l’association des maires de Vaucluse
«Le Vaucluse est composé de 151 communes. Tout l’enjeu de cette foncière sera de répondre aux besoins des plus petites d’entre elles comme à ces immeubles avec un commerce en rez-de chaussée et ces cellules vides attenantes parce que l’accès aux étages est condamné par le commerce.»

«Ce dispositif permet d’une part de réhabiliter ces commerces
et, d’autre part, de proposer de nouveaux logements sociaux aux maires car la période est à l’arrivée des arrêtés préfectoraux pour les communes carencées en logements sociaux alors qu’il est plus que difficile, pour celles-ci, de répondre aux demandes de la Loi, notamment en matière de logements sociaux requis. Il s’agit donc là d’une boîte à outils supplémentaire pour nos centres villes,» note le maire de l’Isle-sur-la-Sorgue.

«Nous avons également été témoins de l’étalement urbain des villes et villages,
notamment au gré de lotissements qui effacent l’identité de ceux-ci, regrette l’édile. Recentrer permet donc de redonner du sens à la Cité. Nous sommes en train de comprendre le sens de cette centralité, ce que va nous permettre cette foncière, même si les disparités sont grandes entre les villes et villages. Le diagnostic de ceux-ci va permettre de relever les opportunités, de cibler de futures destinations des biens, de qualifier le type de logement, d’identifier la typologie des commerces recherchée et, au travers de tout ceci, de retravailler l’attractivité du département de Vaucluse et, enfin, de faire face à la difficulté de loger nos habitants dès lors que le flux touristique génère de l’immobilier saisonnier.»

«A titre d’information, l’Isle-sur-la-Sorgue
accueille 9 800 logements, tout compris, dont 1 100 logements meublés saisonniers –Airbnb- où 25% se situent en centre-ville, observe le président de l’association des maires de Vaucluse. Nous vivons actuellement une vraie problématique. Heureusement que des dispositifs comme les zones tendues vont permettre de déployer des règlementations de changement d’usage et d’autres encore plus restrictives. Cependant il y a un vrai enjeu à la fois de population, de dynamisation de centre-ville et d’accès au logement à prix correct voire modéré pour nos populations qui en ont bien besoin.»


Vaucluse : les travaux prévus en janvier

La 6ᵉ édition de l’After Bike Season a eu lieu au Domaine de la Citadelle, à Ménerbes, le mardi 12 décembre. Organisé chaque année par l’association Vélo Loisir Provence, cet événement est l’occasion de faire un bilan de l’année écoulée et de présenter les ambitions pour les années à venir.

Ils étaient plus de 70 à se réunir dans le cadre exceptionnel du Domaine de la Citadelle, à Ménerbes. « C’est la première fois que l’After bike season a lieu sur le territoire du pays d’Apt », a annoncé fièrement Gilles Ripert, président de la communauté de communes Pays d’Apt Luberon. Cet événement a été l’occasion de revenir sur la pratique touristique du vélo, notamment au cœur des territoires du Luberon et du Verdon, mais aussi sur sa pratique quotidienne.

Ainsi, de nombreux partenaires de Vélo Loisir Provence et acteurs de la filière vélo étaient présents pour cette 6ᵉ édition de l’After Bike Season. Une quinzaine d’intervenants ont pu contribuer au bilan de l’association et apporter leur expertise sur l’avenir de la pratique du vélo, que ce soit dans un contexte touristique, ou au quotidien.

©Vanessa Arnal

Le Vaucluse, un territoire privilégié pour le vélo

Le Vaucluse est un territoire riche en patrimoine naturel, mais qui dispose aussi d’une grande diversité de paysages. C’est pourquoi il présente un potentiel intéressant pour le développement de la filière vélo, notamment grâce au sein de ces parcs naturels régionaux du Luberon et du Mont Ventoux.

« Le Parc du Luberon est investi dans le vélo depuis 1996, a expliqué Patrick Courtecuisse, vice-président du Parc naturel régional du Luberon. Il comptabilise plus de 700 km d’itinéraire balisé à la découverte du patrimoine naturel. » Le vélo tourisme est donc un fort enjeu de développement pour ce territoire aux nombreux espaces sensibles.

©Vélo Loisir Provence

Découvrir un territoire autrement

En plus de présenter des bénéfices économiques pour un territoire et de nombreux bienfaits sur la santé de ses usagers, le vélo permet découvrir un territoire d’une autre manière. « Aujourd’hui, nous ne cherchons plus à faire la course à la fréquentation, mais plutôt à la qualité du tourisme », a affirmé André Berger, président de Vélo Loisir Provence.

« ‘Les Ocres à vélo’ et ‘Gordes à vélo’ sont des exemples concrets de travail en synergie », a expliqué Franck Delahaye, directeur de Destination Luberon. Ces deux itinéraires font partie des huit itinéraires structurants de ‘Luberon à vélo’. « Le Luberon est un territoire plutôt enclavé mais ça peut être une force pour le tourisme », a ajouté Jean-Noël Baudin, chargé de mission tourisme durable au Parc naturel régional du Luberon.

Le vélo, une filière devenue prioritaire

Ces itinéraires élaborés avec l’aide de Vélo Loisir Provence permettent de mettre en lumière des destinations touristiques via une filière forte : le vélo. Si cette saison estivale a été plutôt particulière avec le recul des clientèles française et belge, le retour des étrangers, et une activité touristique qui a commencé autour du 14 juillet et s’est étalée hors saison, l’émergence de l’activité vélo, elle, est indéniable.

Depuis la crise de la Covid-19, le vélo est devenu un outil crucial pour les touristes, notamment en Vaucluse. « On a remarqué que l’activité séduit de plus en plus de personnes qui n’ont pas l’habitude de faire du vélo durant leurs vacances, ou même au quotidien », a déclaré Franck Delahaye. 57% des professionnels labellisés ‘Accueil vélo’ indiquent une hausse de la fréquentation des clientèles cyclistes entre 2022 et 2023, avec un attrait pour les vélos à assistance électrique de plus en plus fort. Ainsi, le vélo représente désormais une filière prioritaire pour de nombreux territoires.

Une tendance nationale

Selon France Vélo Tourisme, le vélotourisme en France a généré 4,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2020, soit 68€ dépensés par jour par un vélotouriste contre 55€ pour un touriste motorisé. 22 millions de Français se sont laissés tenter par le vélo durant leurs vacances. Ainsi, si le Vaucluse et le Luberon semblent être des territoires propices à la pratique du vélo, la tendance semble s’étirer à l’ensemble du territoire français.

« On remarque que l’itinéraire ‘Autour du Luberon à vélo’ affiche un taux de fréquentation en constante augmentation », a affirmé Nicolas Pinson, responsable de projets web chez France Vélo Tourisme. Les différents territoires de l’Hexagone ont un objectif commun : hisser la France au rang de 1ʳᵉ destination mondiale pour le tourisme à vélo. France Vélo Tourisme souhaite passer de 8600 à 20 000 offres labellisées ‘Accueil vélo’ d’ici 2030. Aujourd’hui, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur en compte 1 700.

Le vélo encore trop peu utilisé au quotidien

Si la pratique du vélo parait gagner du terrain au niveau touristique, la pratique quotidienne, elle, est encore timide. En Vaucluse, moins de 3% des déplacements quotidiens sont réalisés à vélo. « Il y a cette perception que le vélo est fait pour la pratique sportive et pour le loisirs mais pas les déplacements du quotidien, couplée au fait qu’il n’y ait pas assez de pistes cyclables et un manque de stationnement sécurisé », a ajouté Franck Delahaye.

Une tendance qui n’est pas seulement visible en Vaucluse. « La valorisation cyclotouristique d’un territoire ne s’oppose pas à la mobilité douce du quotidien », a affirmé Marion Ferrero, de la communauté de communes Pays de Forcalquier – Montagne de Lure. Aujourd’hui, l’objectif est clair : il faut développer la pratique quotidienne du vélo. Une ambition qui est au cœur des préoccupations de la communauté de communes Pays d’Apt Luberon, qui l’a prouvé notamment avec la réhabilitation de l’ancienne gare de Saignon, devenue ‘La Petite Vitesse’, un nouveau lieu d’échanges, de partages et de compétences, autour du vélo.

La Région Sud lance un nouveau Plan Vélo

La Région Sud, elle aussi, suit cette dynamique en affichant son Plan Vélo 2024-2028, qui a été voté en octobre dernier. La première chose qu’a fait la Région a été d’établir la liste des freins à la pratique du vélo, qu’elle soit touristique ou quotidienne : les infrastructures, les parcours usager et intermodalité, l’organisation des acteurs et la gouvernance, la culture et les informations vélo.

À partir de cette liste, la Région Sud a pu établir cinq axes de travail : 

  • Coordonner et soutenir la mise en œuvre des aménagements cyclables (soutenir la réalisation des infrastructures cyclables pour la mobilité du quotidien, soutenir la résolution des discontinuités, soutenir la réalisation d’infrastructures intercommunales, soutenir les projets globaux et proposant un réel maillage cyclable et changement de pratiques à l’échelle d’un territoire pilote, soutenir la réalisation des véloroutes et voies vertes, mise à disposition d’assistance de maîtrise d’ouvrage et d’ingénierie pour les porteurs de projets).
  • Améliorer le parcours usager et l’intermodalité vélo/autres modes (aménager des stationnements vélo dans et autour des gares, adapter les gares pour que le parcours usagers-cyclistes soit facilité, augmenter les capacités d’emport dans les trains et cars, améliorer l’information pour les voyageurs, utiliser les locaux vacants des gares pour permettre des activités liées au vélo, développer des services vélo en gare, proposer une offre d’équipements en zone urbaine et sur les pôles générateurs de flux pour les habitants et les entreprises).
  • Coordonner et accompagner les actions des collectivités en matière de vélo (animer le réseau d’acteurs sur la mobilité cylcable, accompagner les actions de coordination pour le mise en œuvre de stratégie cyclable, engager une politique régionale d’animation des itinéraires véloroutes).
  • Renforcer la culture vélos pour tous et encourager au changement de pratique (promouvoir le vélo comme outil de mobilité du quotidien, animer le ‘Porter à connaissance vélo’ auprès des élus sur les aménagements et les financements captables, s’appuyer sur le réseau associatif régional, accompagner les acteurs locaux à communiquer sur les bienfaits du vélo et à organisé des événements vélo, ‘La Région fait du vélo’, encourager les pratiques cyclables auprès des lycéens et étudiants, accompagner les acteurs locaux pour que les habitants et salariés se remettent en selle).
  • Améliorer l’information vélo en région pour tous les usagers (fournir à tous les acteurs du vélo une base de données ouverte et actualités des aménagements et services cyclables à l’échelle régionale, fournir un calculateur d’itinéraire des trajets multimodale vélo – Zou, mettre en place une information vélo en gare, connaître les fréquentations vélo en Région et les retombées économiques des itinéraires du SRV, créer une espace régional ‘Ressources vélo’).

Une chose est certaine, les acteurs régionaux et locaux, eux, se sont remis en selle et sont en route pour faire du vélo une priorité, aux niveaux touristique et quotidien.


Vaucluse : les travaux prévus en janvier

« Architectural, esthétique, confortable, lumineux, ce lieu, fleuron de la recherche agronomique est à la croisée de tous les laboratoires entre l’INRAE (Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement), l’Université d’Avignon« , lance Sébastien Maggi, sous-préfet de Vaucluse.

Philippe Mauguin, PDG de l’INRAE, venu il y a un an, le 27 octobre pour inaugurer le bâtiment ‘Abeilles’ se félicite pour cette réalisation concrète : « Avignon est l’un des trois pôles de la Région Sud avec Le Tholonet à Aix-en-Provence et Sophia Antipolis dans les Alpes-Maritimes. Le projet a été financé par le volet immobilier du Contrat de Plan État-Région 3A (Agrosciences-Agroalimentaire-Alimentation) qui nous associe à l’Université avec pour objectif la mutualisation des infrastructures et des équipement du campus. Ce Cœur de Centre renforce la recherche en agriculture, la fait rayonner dans le Vaucluse et au-delà, en France et à l’international. Et ce bâtiment beau, de bois et de béton bas-carbone (2150 m² de planchers sur deux niveaux) a respecté les grands arbres centenaires, pins, platanes, châtaigniers du Domaine Saint-Paul et il laisse filtrer la lumière pour que nos chercheurs, agents contractuels et personnels partenaires travaillent dans des conditions optimales de confort, de qualité environnementale et de santé et se croisent dans un lieu convivial. »

Il est vrai que l’ADN de l’INRAE de la Région Sud se concentre sur des enjeux spécifiques méditerranéens : agro-écologie, adaptation de l’agriculture et de la forêt aux changements climatiques, ressources en eau, risques naturels et nutrition humaine. Et que sa politique de sobriété énergétique est une réalité avec une baisse de -24% de la consommation de chauffage entre janvier 2021 et mars 2023. Et ce lieu s’inscrit dans la démarche ‘Bâtiments Durables Méditerranéens’ avec une attention portée à la consommation des ressources naturelles. Réduction de consommation d’eau potable avec des forages pour l’alimentation des sanitaires, de l’arrosage de la toiture et des espaces verts, l’utilisation de bois 100% d’origine française, une pompe à chaleur air-eau, des solutions passives pour limiter le recours à la climatisation, un confort thermique, visuel, acoustique. Le tout mené de main de maître par Pascale Espié, une architecte de Grenoble en collaboration avec Francis Mulot et Cheaiaib Iyad.

Les salles de ce Cœur de Centre ont des noms porteurs de sens. « Salle Gariguette » pour la réception avec larges baies vitrées sur deux grands platanes, « Salle de Provence » pour l’amphithéâtre de 150 places avec grands écrans et sonorisation high-tech. La salle de commissions se prénomme « Bergeval » (une variété d’abricotiers) Pour se reposer, la « Salle Ferline » (variété de tomate hybride). Ou encore l’espace de coworking « Fougérite », (un minéral de fer). À l’étage, se succèdent des espaces baptisés « Sorgue », « Durance », « Touloubre » et « Siagne », les rivières de Provence, d’Avignon à Mandelieu-la-Napoule.

Les financeurs de Cœur de Centre ont tour à tour pris la parole : Guy Moureau pour le Grand Avignon : « 500 000€ d’investissement qui prouvent notre ambition forte pour la recherche agronomique. » Dominique Santoni, la présidente de l’exécutif vauclusien (720 000€) a salué : « L’une des plus grandes ruches du monde, ici, qui fait rayonner l’excellence au service de l’agriculture sur une terre d’innovation, face aux risques climatiques et à la raréfaction de l’eau. » Bénédicte Martin, vice-présidente de la Région Sud en charge de l’agriculture, de la viticulture, de la ruralité et du terroir a évoqué l’éco-système fabuleux d’Avignon et de Vaucluse dédié à l’agriculture avec l’Université, ses campus d’agrociences et d’agroalimentire, le pôle Innov’Alliance, les écoles Isema et Isara, l’INRAE, les lycées agricoles ». Enfin André Bernard, le président régional de la Chambre d’Agriculture a résumé la situation : « En Provence, quand on parle de cinéma, on pense à Cannes, quand on parle d’avions, on pense à Marignane et quand on pense à l’agriculture, c’est le Vaucluse qui est en pôle position de toute éternité et qui, en plus, dessine l’agriculture de demain avec tous ses chercheurs et tous nos paysans qui doivent assurer notre souveraineté alimentaire. »

La facture de ce nouveau bâtiment à Montfavet s’élève à 4M€ hors taxes sur les 7,4M€ de dotation du Contrat de Plan Etat-Région Provence-Alpes-Côte d’Azur. 


Vaucluse : les travaux prévus en janvier

Désormais, lorsque vous passerez devant l’un des panneaux indiquant votre entrée dans la commune de Vaison-la-Romaine, vous y lirez également ‘Ville ambassadrice du don d’organes’ sur un autre panneau en-dessous coloré en vert, agrémenté d’un ruban de la même couleur.

Aujourd’hui, 27 000 personnes sont en attente en France d’une greffe (cœur, poumon, foie, rein, pancréas), et plus de 1 000 personnes décèdent chaque année par manque d’organes. Un seul donneur peut sauver jusqu’à huit vies. Et si 80% des Français sont à priori favorables au don de leurs organes, 53% d’entre eux n’en ont jamais discuté avec leurs proches. Même si, d’après la loi de 2018, le consentement au don est présumé en l’absence de refus explicite (registre des refus), il est important de manifester cet accord de son vivant auprès des siens.

Lors de la journée mondiale du don d’organes le 17 octobre dernier, la Ville de Vaison-la-Romaine s’est engagée dans cette cause et le 6 décembre, a signé la charte. Elle devient donc la première ‘Ville ambassadrice du don d’organes’ de Vaucluse. L’objectif est d’inciter les habitants et les visiteurs à lever le tabou sur le sujet du don d’organes et d’engager une discussion avec leurs proches. Le titre est décerné par le collectif Greffes+ qui représente la quasi-totalité du monde associatif lié au don d’organes en France.

Sur les panneaux indiquant cet engagement, disposés aux entrées de ville, on peut y apercevoir un ruban vert, symbole du don d’organes lancé par les associations en 2019 avec le soutien de l’Agence de la biomédecine et de l’Académie de médecine via sa fondation. Ces panneaux vont être aperçus et observés par des centaines de personnes chaque jour, ce qui permettrait à chacun de réfléchir au don
d’organes et d’en parler en famille, telle est l’ambition de la commune de Vaison-la-Romaine.

Les élus de Vaison-la-Romaine aux côtés des représentants du collectif Greffes+.

https://www.echodumardi.com/tag/vaucluse/page/86/   1/1