Aucun nouveau chantier n’est prévu en Vaucluse pour ce mois de février, mais certains travaux qui ont débuté en janvier ou avant vont se poursuivre.
Ce début d’année 2024 est marqué par le transfert de 44 km de Routes Nationales au Département de Vaucluse depuis le 1ᵉʳ janvier. Ce transfert concerne 38 km de RN7 : au Sud, entre le giratoire avec la RD 900 à Bonpas et le giratoire dit de l’Amandier à Avignon, et au Nord, entre le giratoire d’accès à l’A7, péage d’Orange Sud et la limite avec le Département de la Drôme. Il y a également 4,352 km de RN86 entre le giratoire avec la RD994 et la RN7 et l’approche du pont sur le Rhône à Pont-Saint-Esprit, ainsi qu’1 km de RN129 entre le giratoire avec la RD900 et la RN7 et l’accès à l’A7, péage d’Avignon Sud.
Ainsi, la RN7 transférée est renommée RD907, la RN129 devient une bretelle d’accès à la RD907 et est dénommée RD907g, et la RN86 transférée est renommée RD986. Le Département de Vaucluse sera officiellement gestionnaire de ces routes le 1ᵉʳ avril prochain. Jusqu’au 31 mars, la DIR Méditerranée en reste le gestionnaire.
Les chantiers en cours
Réalisation de la déviation provisoire de Pertuis entre le giratoire du Vidalet et le Chemin de la Beaume. Le chantier a débuté à la mi-mars 2023 pour une durée prévisionnelle de 10 mois.
Aménagement de la déviation de la RN7 à Orange. Les travaux sont prévus jusqu’à la fin de l’année 2026.
Aménagement de l’accès à la future maison d’arrêt ZAC du Plan (RD942) à Entraigues-sur-la- Sorgue. Les travaux sont en cours.
Renforcement de la couche de roulement d’une partie de la RD52 à Sarrians et Bédarrides. Les travaux débuteront mi-janvier pour environ un mois.
Aménagement d’un carrefour giratoire entre la RD53 et l’avenue Vidier à Vedène. Les travaux ont démarré le 8 janvier pour une durée de six mois.
Restructuration du collège Saint-Exupéry à Bédarrides. Les travaux ont débuté en juillet 2022.
Travaux de restauration du Palais des papes à Avignon. La dernière tranche s’achèvera début 2024.
Construction du nouveau bâtiment Memento, pôle des patrimoines de Vaucluse à Avignon. La fin de ce chantier est prévue pour le dernier trimestre 2024.
Réhabilitation du collège Lou Vignarès à Vedène. Le chantier a été entamé en février 2023, pour une durée de 37 mois.
Vendredi soir, 19h dans les rues d’Avignon que l’on remonte jusqu’au Restaurant de la Tour vers le haut des remparts, avec, derrière eux, le quai de la ligne. Nous avons rendez-vous avec Catherine Jaouen, députée de Vauclusepour les voeux 2024.
Au milieu d’une cinquantaine d’invités, Catherine Jaouen, députée du Rassemblement national, prend la parole, sacrifiant aux traditionnels vœux de bonne année. Cela fait six mois qu’elle siège dans l’hémicycle, invitée à reprendre le fauteuil de Joris Hébard qui s’est fait épingler en mars 2023, pour sa présence à l’inauguration de la nouvelle mosquée As-Sunnah du Pontet.
Résultat ? Il écope d’un blâme du Rassemblement national. C’est qu’à Paris, Marine Le Pen et Jordan Bardella n’ont pas compris le poids électoral des communautés religieuses, musulmanes et particulièrement franco-turque au Pontet… Joris Hébard reprend le chemin de la Mairie, serre la main de Patrick Suisse –qui l’avait remplacé au fauteuil de maire et grand perdant de l’histoire- quand sa suppléante, Catherine Jaouen, avocate, se hisse au siège de députée.
Ce que Catherine Jaouen a dit «Les sujets dont je m’empare sont vastes, comme la sécurité sans laquelle il n’y a pas de quiétude sociale, de sérénité économique et donc pas d’issues pour ceux qui ont l’ambition d’entreprendre. L’avocate rappelle alors la réponse surprenante qui lui est faite par un 1er ministre, fébrile, il répond ‘Nîmes et le Gard’ alors qu’elle l’interroge, lors d’une question au Gouvernement, sur Avignon et le Vaucluse… C’est tout dire !» se défend-elle.
Le sous-emploi des personnes en situation de handicap «Je me suis engagée à défendre les questions de sous-emploi des personnes en situation de handicap, particulièrement au sein de l’Education nationale et dans les administrations afin qu’elles soient exemplaires alors qu’elles imposent sans cesse des quotas aux entreprises.»
Le combat contre les dérives «J’ai dénoncé les dérives de l’écriture inclusive et du wokisme. Je défends l’initiative économique, l’entrepreneuriat et le pouvoir d’achat, la protection, l’entretien et la préservation du patrimoine et l’appel au mécénat. Je m’insurge contre la fermeture des parloirs le samedi, même aux avocats pour visiter leurs clients au centre pénitentiaire du Pontet qui souffre de manque de personnel et pourrait également fermer le vendredi. Enfin, Catherine Jaouen conclut, Ma permanence parlementaire vous est ouverte pour échanger et travailler ensemble à l’amélioration du quotidien de tous.»
Dans le détail Catherine Jaouen a voté : pour le projet de loi immigration ; pour la Motion de rejet du projet de loi immigration ; contre le projet de loi pour le plein emploi ; S’est abstenue pour le Projet de loi visant à sécuriser et réguler l’espace numérique ; A voté pour la proposition de loi facilitant la mise en œuvre de la lutte contre l’artificialisation des sols Zan et pour la loi de programmation militaire 2024-2030.
Ils étaient là Parmi les personnalités politiques l’on pouvait reconnaître le maire du Pontet, Joris Hébard ; Bénédicte Auzanot, députée de la 2e circonscription ; des Conseillers départementaux et Régionaux ; des chefs d’entreprises ; des chefs d’établissements de l’enseignement ; le président de l’Ordre des médecins, des représentants du Barreau, des représentants consulaires : Chambre d’agriculture, des Métiers et de l’artisanat, de la Capeb (Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment, de la Fédé BTP84, de la Fnaim (Fédération nationale de l’immobilier)…
Le poids de la droite de la droite en Vaucluse Le Rassemblement National et la Ligue du Sud auront élu domicile dans cinq villes et villages de Vaucluse sur les 151 que compte le département et talonnent, en deuxième place dans les suffrages des municipales, des bassins de vie comme Avignon, Carpentras, Bollène et Cavaillon sans oublier le petit village d’Aubignan.
Ces partis qui ont déjà conquis… Ces partis d’extrême droite auront déjà conquis le Pontet avec Joris Hébrard, Camaret-sur-Aigues avec Philippe de Beauregard, également Orange avec Jacques Bompard –dont le siège est finalement revenu, après de nouvelles élections, à son fils Yann Bompard le 30 novembre 2021, sous la bannière Ligue du Sud, bannière également partagée par Louis Driey pour Piolenc, tandis que Grégoire Souque pour Morières-lès-Avignon est élu sous l’étiquette du RN.
Ces villes où ils talonnent le 1er fauteuil En revanche le parti de la droite de la droite arrive en deuxième position, à Avignon avec Anne-Sophie Rigaud, à Bollène avec Marie-Claude Bompard, à Carpentras avec Bertrand de la Chesnais et Cavaillon avec Bénédicte Auzanot.
Les RN progressent à la députation Catherine Jaouen (RN) a remplacé Joris Hébrad (RN) –il avait été élu à hauteur de 14 700 voix- pour la 1re circonscription qui comprend Avignon Nord, Sud, Est, Ouest, le Pontet et Morières-lès-Avignon. Bénédicte Auzanot (RN) -à hauteur de 19 200 voix- dans la 2e circonscription qui comprend Bonnieux, Cadenet, Cavaillon, L’Isle-sur-la-Sorgue. Hervé de Lépinau (RN) –à hauteur de 19 600 voix- dans la 3e circonscription qui comprend Bédarrides, Carpentras Sud et Pernes-les-Fontaines. Mais le score le plus haut est atteint avec Marie-France Lorho (RN) –à hauteur de 29 000 voix- dans la 4e circonscription comprend Beaumes-de-Venise, Bollène, Malaucène, Orange Est, Orange Ouest, Vaison-la-Romaine et Valréas. La femme politique est d’ailleurs la seule députée sortante à retrouver son siège. Enfin, tous batailleront à l’Assemblée nationale jusqu’en 2027.
Le point sur l’Assemblée Nationale L’Assemblée Nationale totalise 88 députés Rassemblement national sur 577, dont 33 femmes pour ce parti. Renaissance en compte 161 ; la France insoumise 74 ; les Républicains 58 ; les Démocrates : Modem et Indépendants 51…
Le saviez-vous ? Sur les 577 députés 220 sont des femmes, soit 38%. Elles étaient 13% entre 1997 et 2002. En 1958 elles n’étaient que 8 femmes. C’est dans les partis Ecologiste-Nupes que les femmes députées sont le plus représentées à 57% puis chez Renaissance à 42% et la France Insoumise LFI Nupes à 41%. La moyenne d’âge des députés est de 50,3 ans. La grande majorité des députés est cadre, dans chaque groupe politique où les professions intellectuelles –à 70%- sont les plus représentées comme avocat, médecin ou ingénieur. Peu de députés étaient employés ou ouvriers ce qui représente pourtant le tiers de la population.
Vaucluse : les travaux prévus en février
«Au-delà de ma présence ces derniers jours aux côtés des agriculteurs qui manifestent àMontélimar et à Piolenc, je souhaite ici leur renouveler tout mon soutien en ma qualité de présidente de la Chambre d’agriculture de Vaucluse mais aussi en ma qualité d’agricultrice », a entamé Georgia Lambertin.
Le compte n’y est pas «Nous avons entendu les annonces du premier ministre Gabriel Attal mais pour nos productions vauclusiennes le compte n’y est pas : Viticulture, Arboriculture, lavande, maraichage, élevage, apiculture… Nous restons mobilisés. »
Vivre dignement de son travail «Les agriculteurs manifestent aujourd’hui pour exprimer leur détresse et leur inquiétude, et pour demander à pouvoir vivre dignement de leur travail. Nos agriculteurs sont conscients du rôle fondamental qu’ils jouent pour nourrir la population. J’ai aussi bien entendu une pensée émue pour cette famille d’Ariège anéantie par la perte de deux êtres chers. Je pense à ce père de famille qui est rentré seul dans sa ferme. Quelle tragédie !*»
Ce qui s’est passé (Ndlr) Mardi 23 janvier, Alexandra Sonac, originaire de Marseille, éleveuse de bovins et productrice de maïs, âgée de 36 ans et une de ses filles Camille 12 ans, présentent aux côtés de leur époux et père ont été fauchés à 5h45, derrière un mur de paille, par un véhicule qui a forcé le barrage de manifestants sur la RN20, près de Pamiers, dans l’Ariège. La mère a été tuée sur le coup et sa fille est décédée des suites de ses blessures. La famille est originaire de Saint-Félix-de-Tournegat.
La Chambre d’agriculture auprès des paysans «La Chambre d’agriculture de Vaucluse accompagne nos agriculteurs au mieux tout au long de l’année et j’affirme et souhaite le faire encore davantage en ce moment de mobilisation historique dans notre pays. Nos services, notre directeur, le bureau et moi-même sommes déjà engagés à mettre en œuvre les avancées obtenues. Nous sommes aux côtés des représentants syndicaux pour proposer des mesures concrètes concernant notre département au gouvernement.» MH
Vaucluse : les travaux prévus en février
En pleine crise agricole, le sociologue vauclusien Jean Viard défend les forçats de la terre. Depuis près d’un demi-siècle, cet observateur éclairé de nos vies décrypte, décode le milieu paysan. Avec « La campagne inventée » publiée en 1997, « L’archipel paysan, fin de la république agricole » en 2001, « Le sacre de la terre » en 2020, inlassablement, il met ses pas dans le sillon des cultivateurs.
« Aujourd’hui, le monde paysan a l’impression d’être en voie de disparition » précise Jean Viard. « Il ne voit pas son avenir clairement. Il se sent rejeté, déconsidéré, dénigré. Certains ironisent sur les culs-terreux. Or, depuis l’après-guerre, on a gagné 25 ans d’espérance de vie grâce à leur travail, grâce à l’amélioration de l’alimentation. C’est l’époque où le Général de Gaulle a demandé à son ministre de l’agriculture, Edgard Pisani, de faire entrer l’agriculture française dans la modernité pour atteindre la souveraineté alimentaire » ajoute Jean Viard.
Mécanisation de la production et produits phytosanitaires « C’est aussi l’époque où on a commencé à utiliser des produits chimiques, où on a mécanisé la production, mis en place des organisations professionnelles et des coopératives pour fédérer toute cette main d’œuvre. » Mais ces investissements ont un coût, les paysans se sont endettés en achetant des parcelles toujours plus grandes, des tracteurs toujours plus puissants, climatisés, une moissonneuse-batteuse high-tech, une machine à vendanger qui enjambe les rangées de vignes et trie les grains de raisin, tout cela sous les conseils cyniques et mortifères de certains techniciens et banquiers. Et c’est à eux, les cultivateurs, de rembourser des prêts faramineux qui les étranglent quand ils n’arrivent pas à vivre dignement de leur travail. Certains ont travaillé dur plus de 40 ans pour toucher une retraite de 900€. On recense un suicide de paysan tous les deux jours, c’est dire leur degré d’abandon, dépression et de désespoir. »
Les exclus du progrès social « Pendant que tous les autres travailleurs ont droit aux congés payés et aux 35h, eux sont exclus du progrès social, s’occupent de leurs vaches, chèvres, brebis et volailles 365 jours par an. Des labels et des normes ont été inventés pour que soient reconnues les appellations d’origine contrôlée ce qui est positif pour la mise en marché de produits du terroir de qualité, pour nos vins AOC, comme le rosé de Provence et le rouge des Côtes du Rhône. En revanche, le marché européen n’impose pas les mêmes mesures drastiques à tous. La preuve avec un seul exemple, la cerise. Nos arboriculteurs de Venasque et du Barroux ne peuvent pas utiliser de diméthoate pour lutter contre la « drosophila suzukii » quand nous importons à tire larigot des milliers de tonnes cerises turques imbibées de diméthoate. On nage en pleine absurdité. »
« On boit plus de bière que de vin » « Côté viticulture, il faut bien voir que nos habitudes de consommation aussi ont changé. L’an dernier, on a plus bu de bière que de vin en France et les stocks de rouge craquent au point qu’on a autorisé la distillation à grande échelle. Quand on parle de ‘consom’acteurs’, on voit des citoyens aller faire leurs courses dans les fermes, acheter aux producteurs de la ceinture verte d’Avignon ou de Velleron, sur les petits marchés de village plutôt qu’au supermarché. Mais quand on lit le prix des fruits et légumes de nos paysans, face aux tomates importées d’Espagne et du Maroc en plein hiver, là où le prix de la main d’œuvre et des charges est ridiculement bas, les mères de familles monoparentales qui sont au Smic (Salaire minimum interprofessionnel de croissance) achètent ce qui est moins cher pour nourrir leurs enfants, au détriment de la qualité gustative et nutritionnelle. Mais c’est leur porte-monnaie qui leur impose ce choix. »
Rareté et cherté du foncier « Pour revenir aux racines de cette crise agricole, il faut aussi évoquer la rareté et la cherté du foncier. Comme Jean Viard l’écrit dans « Le sacre de la terre » : « On a construit 63 000 ronds-points, des lotissements, des supermarchés et on a grignoté 20% de nos terres aux dépens de l’agriculture. Il faut arrêter de défigurer la France ». En 30 ans, le prix de la terre a été multiplié par deux, il faut compter un million d’euro pour une petite exploitation. Et on ne parle pas ici des vignes de Châteauneuf-du-Pape. Quel enfant de paysans a les moyens de dédommager ses frères et soeurs qui n’ont pas choisi d’hériter du domaine familial? Le sociologue insiste : « Il faut former les jeunes, les inciter à s’installer, cultiver leur jardin, développer des start-up à la campagne ».
Vous avez dit agri-bashing ? « Autre forme d’agri-bashing, les bobos néo-ruraux, ces ayatollahs de l’écologie. « Ils ont quitté la ville, se sont installés en pleine nature, à côté d’une ferme et ils ont intenté 1 200 procès aux paysans parce que le cri du coq les réveille, l’âne qui brait les dérange, le fumier pue, l’épandage pollue ou le tracteur fait du bruit ». Le défenseur des paysans martèle : « L’agriculture est un métier d’avenir. Elle nous nourrit, nous habille, capte le carbone. Avons-nous déjà oublié les Gilets jaunes qui se sont levés pour l’urgence climatique. Nous avons besoin de retrouver nos racines sur le champ. Le sol est le lieu de ressources, de culture, de mémoire, de territoire de la patrie. Il faut passer de l’agriculture-problème à l’agriculture-solution. Elle est un métier du futur, un lien entre la santé des hommes et le soin de la terre ».
Quelle sera l’ambiance au prochain Salon de l’agriculture ? Il ajoute, ironique : « Dans un mois, les politiques vont faire les marioles au Salon d’l’Agriculture, se pavaner dans les allées du Parc des Expositions, Porte de Versailles, caresser les paysans et leurs bêtes dans le sens du poil, partager l’apéro et le saucisson, les mêmes qui ont signé subrepticement en novembre un accord avec la Nouvelle Zélande qui prévoit la suppression des droits de douane sur les kiwis, pommes, oignons, viandes, le beurre, le miel, le lait en poudre. 18 000km nous séparent de ce territoire aux antipodes de la France, dans le Pacifique Sud. Et ils prétendent favoriser les circuits courts au Ministère de l’Agriculture ? Interroge Jean Viard. Il ne faudrait pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages. Stop à l’hypocrisie, à l’enfumage, au double discours. » « La campagne inventée » – L’archipel paysan, la fin de la république agricole » – L’Aube Le sacre de la Terre » – L’Aube www.editionsdelaube.com
L’Agriculture en Vaucluse 115 000 hectares de surface agricole : 31% du territoire (dont 22 761ha en bio). 12 700 emplois : 4 300 dirigeants, 2 800 permanents, 5 600 CDD (Contrats à durée déterminée, occasionnels et saisonniers. Chiffre d’affaires : 1,106 milliard d’euros.
La production en Vaucluse N° 1 cerise, raisin de table, ail, courge. N°2 poire Guyot, pomme Golden & Granny. N°3 fraise, pastèque , vins AOC.
Viticulture : 50 000 emplois. 2 millions d’hectolitres produits par an.
Vaucluse : les travaux prévus en février
Selon une nouvelle étude de l’Insee, si actuellement le nombre des lycéens continue à augmenter dans le Vaucluse, les effectifs devraient commencer à diminuer à l’horizon 2030 pour être inférieur à ceux d’aujourd’hui en 2042.
« En 2022, 164 500 lycéens de 14 à 18 ans (hors apprentissage) étudient en Provence-Alpes-Côte d’Azur, explique une nouvelle étude de l’Insee réalisée en partenariat avec la région académique Provence-Alpes-Côte d’Azur et la région Sud. Leur nombre a fortement augmenté depuis 2013. En poursuivant les tendances démographiques et de scolarisation récentes, il continuerait de progresser à un rythme soutenu jusqu’en 2028. Il diminuerait ensuite progressivement au cours de la décennie suivante. Ces dynamiques haussières puis baissières se constateraient dans tous les départements. Les effectifs passeraient en dessous de leur niveau de 2022, dans tous les départements, entre 2030 et 2035. » En 2042, le nombre de lycéens serait inférieur à celui de 2022 presque partout dans la région y compris en Vaucluse.
Moins 170 lycéens vauclusiens à partir d’ici 2028 « En faisant l’hypothèse, sur la période 2018-2042, d’une poursuite des tendances récentes de natalité et de migration et d’un maintien du taux de scolarisation à son niveau de 2018, le nombre de lycéens de Provence-Alpes-Côte d’Azur devrait continuer à croître jusqu’en 2028, poursuit l’Insee Paca. Il augmenterait d’environ 1% par an, soit en moyenne 1 600 lycéens supplémentaires chaque année entre 2022 et 2028. Cette progression serait supérieure à celle observée entre 2013 et 2022 (+0,6% par an) en raison notamment des dynamiques passées de natalité. »
Pour le Vaucluse, cette augmentation s’élèverait à +0,9% sur la période 2022-2028. Les effectifs diminueraient ensuite de -1% entre 2028 et 2042. Au final, en moyenne l’évolution de la population lycéen en Vaucluse s’établirait à -0,5% entre 2022 et 2042.
En nombre de lycéens, le Vaucluse va donc continuer à augmenter en moyenne de 150 élèves par an jusqu’en 2028. A partir de cette date, on devrait assister à une inversion de tendance (-170 lycéens par an) pour atteindre un déficit cumulé de -1 530 lycéens en Vaucluse en 2042 (voir tableau ‘Evolution du nombre de lycéen par an’ ci-dessous).
A l’échelle régionale, à partir de 2028, quel que soit le scénario de projection démographique retenu, la population lycéenne diminuerait jusqu’à l’orée des années 2040 en raison de la baisse de la natalité observée depuis 2013. En dehors de chocs ponctuels liés à un contexte international particulier, comme l’arrivée d’enfants ukrainiens en 2022, les flux migratoires influeraient peu sur cette tendance.
« Les scénarios de projection divergent à compter de 2038 en fonction des hypothèses de fécondité retenues, explique l’Insee. Dans le scénario où la fécondité serait plus forte que celle observée actuellement, le nombre de lycéens pourrait repartir à la hausse. En effet, les naissances supplémentaires à partir de 2022 se traduiraient une quinzaine d’années plus tard par des lycéens supplémentaires. A l’inverse, le scénario dit de fécondité basse prolongerait la baisse du nombre de lycéens au-delà de 2038. Selon le scénario central et en considérant le lieu de résidence des lycéens (et non plus celui de leur établissement de formation), tous les départements de la région suivraient la même tendance, de manière plus ou moins marquée. Ils connaîtraient leur pic de lycéens résidents autour de 2028. »
Evolution du nombre de lycéens entre 2022 et 2028, évolution du nombre de lycéens, par zones vauclusiennes
Ainsi, entre 2022 et 2028, la croissance serait modérée dans les Hautes-Alpes et les Alpes-de-Haute-Provence et plus forte dans le Vaucluse et les Alpes-Maritimes et plus encore dans les Bouches-du-Rhône et le Var. Sur la période 2028-2042, la tendance s’inverserait partout. La diminution serait la plus forte dans les Hautes-Alpes et les Alpes-de-Haute-Provence notamment (voir tableau ‘Taux d’évolution annuel moyen en %’ ci-dessous). Tous les départements retrouveraient leur niveau de lycéens de 2022, entre 2030 et 2035.
Forte hausse à Carpentras et Cavaillon En Vaucluse, sur la période 2022-2028 c’est à Carpentras que les effectifs lycéens connaitront les plus fortes hausses (+1,8%). Arrivent ensuite Cavaillon (+1,3%) Orange (+0,9%) et Avignon (+0,8%). A l’image des effectifs des zones de Digne-les-Bains et Gap ceux de Pertuis afficheront une grande stabilité (+/-0%).
« Dans chacune des zones de Nice et de Toulon, la hausse serait d’un peu plus de 850 lycéens sur la période. Celles d’Avignon, Aix-en-Provence, Vitrolles et Antibes en gagneraient plus de 400 chacune », annonce l’Insee. Ce nombre s’élèverait à 370 sur Carpentras, 260 à Cavaillon et 190 pour Orange.
Evolution du nombre de lycéens dans les zones de Vaucluse entre 2022 et 2028
Chute des effectifs à partir de 2028 Selon l’Insee, entre 2028 et 2042, toutes les zones de la région perdraient des lycéens. L’analyse régionale de l’Insee fait apparaître que « La zone de Briançon connaîtrait la plus forte rupture de tendance. Après une hausse importante jusqu’en 2028, sa population lycéenne diminuerait de 2,8 % en moyenne par an, soit une perte de 500 lycéens entre 2028 et 2042. Ce retournement proviendrait principalement de la baisse des naissances qui ne serait plus compensée par l’excédent migratoire des 14 à 18 ans. La zone de Menton aurait une trajectoire comparable avec une baisse annuelle moyenne de 1,8 % de ses effectifs de lycéens sur la période 2028-2042 (soit 500 lycéens de moins au total), après une hausse de 2,3 % par an entre 2022 et 2028. »
« Huit autres zones, dont cinq dans les Bouches-du-Rhône, connaîtraient également des baisses notables (entre 1,5% et 2,0% par an). Les zones les plus peuplées perdraient le plus grand nombre de lycéens. L’ensemble des trois zones de Marseille perdrait 4 000 lycéens sur la période et celles de Nice, Avignon et Toulon en perdraient respectivement 1 800, 1 500 et 1 200. Le nombre de lycéens diminuerait de respectivement 1 200 et 1 000 dans les zones de Vitrolles et de Salon-de-Provence, où la baisse serait plus intense (-1,7% par an). » A l’inverse, cinq zones perdraient moins d’une centaine de lycéens : celles de Marseille Centre, Draguignan, Brignoles, Carpentras et Aubagne. Seule la zone d’Antibes gagnerait des lycéens entre 2022 et 2042 (+150).
Évolution annuelle moyenne du nombre de lycéens entre 2028 et 2042, par zone
Dans le détail, sur cette période les effectifs sont donc orientés à la baisse sur Avignon (-1,4%), Cavaillon (-1,1%) Pertuis (-0,9%), Orange (-0,8%) et Carpentras (-0,8%). Une diminution encore plus importante pour nos voisins de Salon-de-Provence (-1,6%) et, dans une moindre mesure, Arles (-1,2%).
En nombre de lycéens, d’ici 20 ans, l’Insee évaluent la baisse du nombre d’élèves entre 2028 et 2042 à -1 500 lycéens pour la zone de la cité des papes, -500 pour la zone de Cavaillon, -400 pour celles de Carpentras et Orange, -200 pour celle de Pertuis. Une prévision estimée à -1 000 pour le secteur de Salon et -600 pour celui d’Arles.
Évolution annuelle moyenne du nombre de lycéens entre 2028 et 2042, par zone en Vaucluse
*Le nombre de naissances au début des années 2000 est le principal moteur de la croissance du nombre de lycéens observée ces dernières années. Cette dynamique devrait se poursuivre jusqu’en 2028. Entre 1999 et 2013, la hausse de la fécondité a plus que compensé la baisse du nombre de femmes en âge de procréer (14 à 49 ans). Cette hausse a été beaucoup plus forte dans la région qu’en France métropolitaine.
L’arrivée de familles, en particulier celles ayant des enfants âgés de 14 à 18 ans, contribue également à la hausse du nombre de lycéens. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, le solde migratoire (la différence entre les arrivées et les départs, depuis et vers les autres régions françaises) pour cette tranche d’âge est de +0,3 % en 2019.
Vaucluse : les travaux prévus en février
Créée en 2017, Geoptis, filiale de La Poste, est spécialisée dans la collecte, le traitement et la restitution de données territoriales grâce à des capteurs embarqués sur des véhicules postaux des collectivités locales concernées pour réaliser un audit neutre en carbone. L’objectif est de collecter et analyser les données de voirie dans le but de programmer les aménagements ou travaux nécessaires.
À Mirabeau, par exemple, petite commune d’environ 1 500 habitants, aux confins du Vaucluse, des Alpes-de-Haute-Provence et des Bouches-du-Rhône, quand le facteur part en tournée, au volant de sa Kangoo électrique, il branche les deux caméras installées sur le toit de la voiture jaune, une devant et une derrière qui balaient la route à 360°.
Rien ne leur échappe : nids de poules, fissures, dos d’ânes, plaques d’égouts descellées, effritement de l’enrobé, accumulation de gravillons dans les virages, marquage au sol effacé, mobilier urbain abîmé. « Grâce à ces capteurs et caméras embarqués, nous collectons toutes les données du territoire et proposons aux collectivités locales une cartographie précise au centimètre près », explique Pierre-Hubert Martin, délégué au développement régional en charge de la transition énergétique au Groupe La Poste. Il ajoute : « Avec ce scannage en 3D, un audit de la voirie est réalisé puisque nos facteurs sont formés au recensement de la dégradation des routes. Elles sont ensuite classées selon les normes du laboratoire des Ponts et Chaussées, puis des ingénieurs-experts établissent un diagnostic et des préconisations de travaux à réaliser, en les priorisant, entre ce qui est urgent et ce qui l’est moins. C’est une solution clé en main. »
Robert Tchobdrenovitch est maire de Mirabeau et président de Cotelub (Communauté Territoriale Sud Luberon) qui regroupe 16 communes (Ansouis, La Bastide-des Jourdans, La Bastidonne, Beaumont-de-Pertuis, Cabrières-d’Aigues, Cadenet, Cucuron, Grambois, La Tour d’Aigues, Peypin-d’Aigues, Mirabeau, La Motte d’Aigues, Saint-Martin-de-La Brasque, Sannes, Villelaure et Vitrolles-en-Luberon) et 25 000 habitants. « Je suis à la tête d’une commune rurale et d’un petit EPCI (Etablissement public de coopération intercommunale) et j’ai fait appel à ce service Geoptis qui recense la totalité de notre voirie, explique-t-il. C’est un outil fiable, précis, qui nous aide à prendre les bonnes décisions, à anticiper sur le programme des futurs chantiers de remise en état des routes et trottoirs, à provisionner les investissements à faire. »
Robert TchobdrenovitchPlaque d’égoût descellée par les caméras installées sur un véhicule de La Poste.
Geoptis propose aussi un service concernant les ‘zones blanches’ de la téléphonie 4G avec des capteurs au service des opérateurs (Bouygues, Orange, SFR) pour réaliser une cartographie des secteurs où le signal est faible. La qualité de l’air peut aussi être mesurée par des détecteurs auto-embarqués sur la voiture de notre facteur. Moins il y a de courrier à distribuer, plus le Groupe La Poste se décarcasse et se diversifie.
Vaucluse : les travaux prévus en février
Ce vendredi 19 janvier, la Métropole Notre Dame des Doms d’Avignon a accueilli la messe de la Sainte-Geneviève, patronne des gendarmes, symbole d’abnégation, courage, dévouement, force, humanité et humilité.
À 10h, un mistral glacial souffle sur les hauteurs du Rocher des Doms dont la Métropole accueille la messe tandis que les cloches sonnent à pleines volées. Groupement de Gendarmerie de Vaucluse, Colonel Cédric Garence en tête, Antenne du GIGN, Compagnie d’Avignon, Brigades territoriales, Brigade de Recherche, Corps de soutien technique et administratif, Peloton d’Autoroute, Escadron de Gendarmerie mobile, Gendarmerie de l’air, EDSR (Escadron départemental de Sécurité Routière), Réserve opérationnelle et personnel retraité, tout le monde est là, une marée bleue déferle dans la cathédrale.
Des élus prennent place, Thierry Lagneau, maire de Sorgues et vice-président du Département, Catherine Jaouen et Hervé de Lépineau, députés, Louis Biscarrat, maire de Jonquières, Anne-Sophie Rigault, conseillère régionale et élue d’Avignon. L’aumônier Bruno et le Père Frédéric sont aux commandes et au micro, dans l’autel. « Être là où des hommes, des femmes, des enfants ont besoin de vous. Pour vos familles qui vous soutiennent, malgré vos absences. Je ne suis pas Martin Luther King, ajoute l’aumônier, mais j’ai fait un rêve, cette nuit. Il faut voir du bleu, mais aussi parler de ceux qui travaillent dans l’ombre, dans les bureaux, les mécanos dans les garages qui réparent des voitures parfois déglinguées. Être là, auprès des concitoyens, c’est ça le chemin des gendarmes. »
Dans la Prière Universelle Sainte-Geneviève, il est écrit : « Faisons des gendarmes des ouvriers de la paix. Soutenons les forces de police ou de maintien de l’ordre souvent incomprises et méprisées dans leur mission, quand elles ne sont pas agressées par d’autres citoyens. N’oublions pas les gendarmes victimes du devoir ou du désespoir. En particulier Cédric Lillo, un jeune avignonnais de Montfavet, mort en service au PSIG (Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmeris) de Joigny dans l’Yonne le 28 octobre dernier. Il avait 25 ans. » Quant à l’aumônier musulman, il insistera sur « la grande famille des gendarmes, leur loyauté, leur disponibilité, leur énergie face à l’obscurantisme. »
Enfin est citée ‘La prière du gendarme’ : « Je dois être vigilant face aux hommes qui peuvent devenir malfaiteurs ou criminels. Et si je dois armer mon bras pour faire respecter la loi, c’est mon devoir d’assurer l’ordre et la sécurité et de sauver des vies menacées. »
Le Père Frédéric (à gauche) et l’aumônier Bruno (à droite).
Une heure et demie plus tard, à la fin de l’office avec orgues et chorale, tout le monde se rend dans la salle des fêtes de la mairie d’Avignon. C’est là que le patron des gendarmes prend la parole pour remercier cet aumônier qui « a fait revivre l’esprit de corps qui anime les gendarmes, eux qui sont là pour servir la population. » Six d’entre eux montent sur la scène, aux côtés de la Préfète, pour recevoir une promotion soit pour leur courage et leur bravoure, soit pour l’élucidation d’affaires et de cambriolages. Cédric Garence insiste sur l’obstination de ces hommes et femmes qui luttent contre la délinquance, la criminalité : « 18 000 faits en 2023, un toutes les deux heures, 22 000 interventions, la violence grimpe, souvent intra-familiale sans parler du trafic de stupéfiants. La guerre des territoires existe, deux homicides et deux tentatives l’an dernier. Sur les routes de Vaucluse, moins de morts mais davantage de blessés, donc de la douleur et de la souffrance. Notre engagement, notre ADN, c’est d’être sur le terrain, au plus près des citoyens. 50 blessés, 216 outrages en France en 2023 pour les gendarmes, c’est inacceptable. Heureusement, dans ce département nous sommes fiers de la confiance que nous témoigne Madame la Préfète », conclut-il.
Violaine Démaret prend alors la parole. « Je vois une vague de bleue, c’est ça l’esprit de corps, et le mot que j’emploierai c’est soutien. Soutien face aux 18 000 délits commis, nous sommes au 12ᵉ rang en France. Pour les cambriolages, nous sommes 3ᵉ dans l’hexagone. Certes, pour les résidences principales, ils ont baissé de 13% mais ils sont — hélas — compensés par une expansion de 13% des vols en locaux industriels et commerciaux. Je souhaite qu’on redescende du podium. Heureusement, le taux d’élucidation, lui, progresse de + 3%. »
Autre sujet qui préoccupe la Préfète : les violences intra-familiales. « C’est un vrai fléau, nous avons densifié notre réseau de lutte dans les brigades comme dans les commissariats. Il faut savoir que chaque nuit, nos gendarmes ont entre une et trois interventions. Avec souvent des enfants agressés chez eux, dans leur chambre. C’est absolument sordide. »
La traque aux narcotrafiquants est aussi un axe majeur d’action de Violaine Démaret. « Il y a une porosité nécessaire entre policiers et gendarmes pour lutter ensemble contre ces criminels qui ont sévi à Sorgues, Avignon, Carpentras, Cavaillon, Bollène, au Pontet et qui ont été neutralisés. Les amendes contre les consommateurs de stupéfiants ne faiblissent pas : + 79%, 1635 PV dressés. »
Elle évoque les émeutes de cet été, « quatre jours et quatre nuits, un hélicoptère mobilisé et des dizaines de gendarmes pour sécuriser les biens et les personnes. Avec l’opération ‘Tempête 84’, nous avons bénéficié de l’appui de 500 gendarmes qui se sont déployés dans le département, c’était un moment intense. »
2024, année olympique et paralympique. « C’est une fierté d’accueillir le passage de la flamme. N’oublions pas aussi que 4 millions de touristes viennent chez nous, que le Festival d’Avignon, par exemple, attire 100 000 spectateurs par jour dans les rues de la Cité des Papes et alentour. Nous allons avoir aussi des casernes supplémentaires pour assurer la sécurité à La Tour d’Aigues, Caromb, Courthézon. » La préfète conclut : « Les gendarmes sont là pour protéger les Vauclusiens, mais le moins possible au péril de leur vie. Je salue le travail exceptionnel du Colonel Garence, fait avec efficacité et cœur. Merci à tous pour votre dévouement et votre engagement, vous pourrez toujours compter sur mon soutien. »
Vaucluse : les travaux prévus en février
Logements surpeuplés ou insalubres, violences familiales, dénuement… Pour répondre à l’exclusion et l’isolement des personnes en difficulté, le Mouvement Habitat et Humanisme agit en faveur du logement, de l’insertion et de la recréation de liens sociaux. Une mission rendue d’autant plus urgente face à la pénurie de logements accessibles, à la hausse des coûts de construction, à la panne de production de logements sociaux et à l’augmentation des dépenses énergétiques qui deviennent insoutenables pour les personnes fragilisées.
Dans ce contexte, et forte des 39 années d’expérience, Habitat et Humanisme lance un appel aux propriétaires de biens à louer pour leur proposer une location sereine, solidaire et avantageuse, notamment dans le département du Vaucluse, sur les agglomérations d’Avignon, Orange, Cavaillon, Carpentras.
Des logements pour les personnes en difficulté « Il ne s’agit pas de trouver des hébergements d’urgence mais des logements adaptés aux personnes en difficulté. Les bénéficiaires du dispositif sont sélectionnés par nos soins, au travers d’une commission d’attribution. Durant une période d’observation d’un mois, nous cernons le projet de vie des personnes pour leur permettre à terme de retrouver leur autonomie », explique Céline Beaujolin, directrice générale d’Habitat et Humanisme.
Des dispositifs variés Habitat et Humanisme Vaucluse propose différents dispositifs, parmi lesquels, Le mandat de gestion : Habitat et Humanisme Vaucluse prend le bien en location et en gestion via une son agence immobilière à vocation sociale ou une agence partenaire. La location/sous-location : Habitat et Humanisme Vaucluse devient locataire en titre du logement et le sous-loue à un ménage à faibles ressources dont elle assure la sélection et le suivi social. L’investissement locatif : les équipes d’Habitat et Humanisme Vaucluse accompagnent l’investisseur de façon personnalisée dans les différentes étapes de son projet patrimonial : depuis la recherche des opportunités immobilières jusqu’à la recherche du locataire et la mise en place de la gestion locative adaptée. Dans tous les cas, une prise en charge totale de la gestion du logement est assurée, le propriétaire consent un loyer modéré et bénéficie d’une fiscalité avantageuse, et d’une prime d’intermédiation locative, sous certaines conditions.
Un accompagnement social sécurisant couplé à une gestion locative au plus proche des locataires Habitat et Humanisme Vaucluse accompagne les locataires dès leur emménagement et durant toute la durée du bail et pratique une gestion locative adaptée qui sécurise le risque locatif : accompagnement de proximité, aide pour pallier tout problème lié au logement, interventions en cas de difficulté … «Quand on est propriétaire, on a toujours la crainte que son logement va être dégradé, qu’il y aura des impayés mais la garantie, la gestion très rigoureuse et l’accompagnement offert par les bénévoles et les salariés d’Habitat et Humanisme nous rassurent » confient Alain et Dominique L., propriétaires solidaires.
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Un accompagnement pour la rénovation énergétique de votre logement Enfin, Habitat et Humanisme a un rôle-clé de conseil et d’orientation auprès des propriétaires privés pour la rénovation de leur parc locatif : sensibilisation aux nouvelles normes législatives, information sur les aides à la rénovation et, dans certains territoires, la mise en place d’un service d’accompagnement à la rénovation (AMO, Assistance à maîtrise d’ouvrage).
Bail renov A cet égard, le Mouvement préside le comité de pilotage de Bail Renov’ depuis décembre 2021. Composé d’un collectif associatif, Bail Renov’ a remporté un appel à projet dans le cadre des Certificats d’Economie d’Energie du Ministère de la Transition écologique. Le dispositif vise à améliorer la performance énergétique des logements locatifs privés et à lutter contre la précarité énergétique des locataires les plus modestes, en apportant les informations et conseils nécessaires aux propriétaires bailleurs. Une opportunité unique face aux récentes évolutions du DPE (Diagnostic de performance énergétique).
Plus de 5 000 propriétaires solidaires confient des logements à habitat et humanisme, permettant ainsi à des familles en difficulté d’être logées dignement.
Habitat et humanisme Vaucluse Depuis 2015, Habitat et Humanisme Vaucluse agit en faveur du logement, de l’insertion et de la recréation de liens sociaux sur son territoire. Forte de ses 55 bénévoles et 5 salariées, l’association gère et anime une résidence intergénérationnelle de 18 logements au cœur d’Avignon et d’une trentaine de logements mis à disposition par des Propriétaires Solidaires.
Habitat et Humanisme Depuis sa création en 1985 par Bernard Devert, pour répondre à l’exclusion et l’isolement des personnes en difficulté, Habitat et Humanisme agit en faveur du logement, de l’insertion et de la recréation de liens sociaux.
Aujourd’hui, Habitat et Humanisme agit partout en France à travers ses 59 associations territoriales, 2 500 salariés et 6 000 bénévoles qui œuvrent au quotidien en faveur du logement et de l’insertion des personnes en difficulté. C’est ainsi qu’en 2023, plus de 1 800 nouvelles familles en difficulté ont pu accéder à un logement et retrouver le chemin de l’insertion. www.habitat-humanisme.org MH
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Vaucluse : les travaux prévus en février
Le Département de Vaucluse et la Ville d’Avignon, en sa qualité de ‘ville hôte’, ont pu choisir onze personnalités incarnant la richesse humaine du territoire. Les 89 autres ont été désignés par les principaux partenaires et les organisateurs des Jeux.Découvrez la liste des porteurs de flamme olympique et leur portrait : ‘Ces Vauclusiens ordinaires qui font des choses extraordinaires’.
En savoir plus Tous les éclaireurs (terme officiel du COJOP Paris 2024) devaient être «des personnes ordinaires qui font des choses extraordinaires » et répondre à certaines obligations : pas de responsables politiques ou religieux en activité afin de garantir la neutralité olympique, avoir plus de 15 ans au moment de la dépose de leur dossier, porter la flamme uniquement sur leur territoire. D’autre part, au niveau local, ils devaient aussi faire rayonner la pratique du sport, agir pour une société plus solidaire et plus durable et incarner l’énergie créative et innovante de leur territoire. La sélection globale sur chaque journée, établie par le COJOP Paris 2024, devait également être paritaire, inclusive et représentant toutes les générations.