7 juin 2025 |

Ecrit par le 7 juin 2025

14 juillet : la Légion d’Honneur pour deux personnalités vauclusiennes

Promotion du 14 juillet 2023 de la Légion d’Honneur, deux personnalités vauclusiennes distinguées, Dominique Santoni et Franck Alexandre.

La présidente du Conseil déparemental vient d’être promue par la Grande Chancellerie. En 2015, elle succède à Pierre Boyer à la mairie d’Apt, elle est également élue conseillère départementale et surtout, elle est la 1ère femme à se retrouver dans le fauteuil de présidente du Conseil Départemental de Vaucluse, le 1er juillet 2021. Dominique Santoni est une personnalité qui compte dans le Vaucluse. Passionnée d’équitation, directe, femme de consensus, pragmatique, elle fonce et soutient tout ce qui fait avancer le département. Une fois de plus, elle prouve avec cette distinction que « Les Vauclusiens ont du talent ».

Autre exemple de ces vauclusiens passionnés, Franck Alexandre. Vigneron à Gigondas, à la tête du Domaine des Teyssonnières, 12 hectares au pied des Dentelles de Montmirail, entre les mains de sa famille depuis 1838 et dont il pris la direction en 1985. Mais il est aussi banquier. Il préside le Conseil d’Administration du Crédit Agricole Alpes-Provence. Dans le Vaucluse, les Bouches-du-Rhône et les Hautes-Alpes, cela représente 2 300 collaborateurs, 750 000 clients pour le 1er groupe coopératif et mutualiste du monde. Franck Alexandre qui était déjà depuis 2015, « officier » dans l’Ordre du Mérite Agricole va, désormais, pouvoir arborer un ruban rouge à la boutonnière, lui qui, depuis longtemps est engagé en faveur de l’économie régionale. Il préside « La Fondation Crédit Agricole » qui prône solidarité et développement et soutient, par exemple, les jeunes, leur santé, leur parcours professionnel et leur entrée dans la vie active. A ce titre, 3% du chiffre d’affaires de la banque sont dévolus à des actions caritatives, solidaires voire intergénérationnelles.


14 juillet : la Légion d’Honneur pour deux personnalités vauclusiennes

Cette année, le nombre de nuitées proposées en Vaucluse dans le cadre d’échange de maisons devrait s’élever à 24 500 nuitées. Selon la plateforme Home exchange, leader mondial du secteur*, ce chiffre est en augmentation de 50% dans le département. Rien que pour l’été, 13 700 nuitées sont prévues du 1er juillet au 31 août, soit 28% de plus que l’année dernière. Cet été, 1 600 ‘échangeurs de maisons’ vont ainsi passer des vacances dans le Vaucluse. Principalement sur Avignon (1 500 nuitées prévues), Orange (1 180 nuitées prévues) et Carpentras (980 nuitées prévues). En Vaucluse, 1 530 logements sont inscrits sur la plateforme Home exchange. Environ 58% d’entre eux sont des résidences principales, et le reste des résidences secondaires.

« Un mode d’hébergement économique qui se démocratise dans toute la France. »

« Malgré la période de forte inflation que nous vivons, les Français ont envie et besoin de partir en vacances, explique Charles-Édouard Girard, cofondateur de Home exchange. Si une grande partie d’entre eux a l’intention de partir en vacances cet été, les locations saisonnières sont coûteuses et ne conviennent pas à tous les budgets. L’échange de maisons est une réelle solution, plus économique, mais aussi plus responsable. »

Une région très demandée
Le Vaucluse n’est pas la seule destination privilégiée par les personnes pratiquant l’échange de maison. Ainsi, l’ensemble de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur est la 3e région préférée des Français sur la période estivale avec plus de 64 300 nuitées. Un chiffre constant par rapport à l’été dernier.
Dans le détail, la région Sud se situe derrière la Bretagne et l’Auvergne-Rhône-Alpes. Ce sont les Bouches-du-Rhône et les Alpes-Maritimes qui séduisent le plus avec respectivement 23 000 et 14 400 nuitées enregistrées. Marseille, Nice, Aix-en-Provence, Avignon et Antibes sont les cinq villes les plus demandées en ce moment.

Des touristes venant de Bretagne, d’Auvergne-Rhône-Alpes et d’Île-de-France
Ce sont principalement les Bretons, les Auvergnats et les Franciliens qui se rendent dans la région cet été. À l’inverse, les Provençaux se laissent davantage séduire par le centre et l’ouest de la France, puisque la Bretagne, l’Auvergne-Rhône-Alpes et la Nouvelle-Aquitaine sont leurs destinations favorites. Depuis le début de l’année, la région a déjà enregistré près de 46 900 nuitées sur Home exchange.
Au total, la plateforme devrait enregistrer 469 300 nuitées pour cet été sur toute la France avec près de 50 000 personnes qui ont prévu d’échanger leur maison.

*Leader mondial de l’échange de maisons, HomeExchange.com est un service qui permet aux voyageurs du monde entier d’échanger leur maison ou leur appartement, en toute sécurité et sans transaction financière entre eux. Le site compte plus de 120 000 membres dans plus de 130 pays.


14 juillet : la Légion d’Honneur pour deux personnalités vauclusiennes

Les disparus, les fugitifs, les personnes ensevelies dans les décombres d’un tremblement de terre, de la drogue, des explosifs, des truffes et même des malades du Covid ou du cancer, le flair des chiens est déjà utilisé pour trouver un très grand nombre de choses. Mais désormais, grâce à un travail mené depuis plusieurs années par Veolia et des cynotechnicien, ce sont les fuites sur les réseaux d’eau potable que nos amis à 4 pattes sont maintenant capables de détecter. Démonstration pratique à Jonquières.

La recherche de fuites sur les réseaux de distribution est l’un des enjeux clés de la préservation de la ressource en eau. Afin d’améliorer ses processus, Veolia expérimente un nouveau procédé détection de fuites réalisée par des chiens spécialement dressés pour mener cette mission. Une première phase de test concluante qui se concrétise par des détections réelles sur le terrain. Un travail de longue haleine qui a pris plusieurs années que Veolia vient de présenter sur la commune de Jonquières.
A l’origine, c’est David Maisonneuve, chef de projet de la Direction soutien métiers et performance de Veolia, qui a eu l’idée, il y a 3 ans, que des équipes cynophiles pouvaient se former à cette spécialité jusqu’alors effectuée avec des appareils de détection électronique.

« Les performances canines vont au-delà des seuils que nous avions fixés. »

Pour cela, le groupe Veolia s’est donc appuyé sur les compétences d’anciens militaires, spécialiste de l’éducation canine, pour piloter et mettre en place ce procédé innovant. La truffe des canidés servant à identifier le chlore présent dans l’eau qui circule dans les réseaux afin d’en préserver la qualité.
« Passé l’entraînement des animaux à la détection du chlore, une phase de tests a été réalisée sur le terrain dans plusieurs régions. Les résultats sont bluffants : les performances canines vont au-delà des seuils que nous avions fixés, » constate témoigne François Bourdeau, cynotechnicien.
Même en présence d’une odeur chlorée extrêmement ténue, à travers le sol, les chiens Nina et Kelly ont su ‘marquer’ l’endroit précis où l’eau s’écoulait.

« Quand les derniers exercices de formation seront finalisés, nous pourrons déployer cette méthodologie complémentaire à notre arsenal de détection technologique traditionnelle, précise Gautier Lahitte, Manager travaux et réseaux AEP pour Veolia dans le Vaucluse. L’apport du chien et de son maître peut être déterminant, lorsque les sites sont difficiles d’accès en milieu urbain, et également à la campagne, lorsque les réseaux anciens ne sont pas correctement cartographiés. »

Des dizaines de milliers de kilomètres de canalisations concernées en France
Pour Veolia, l’utilisation des chiens pour la détection des fuites d’eau chlorée permet de gagner en rapidité d’intervention. Une solution particulièrement efficace lorsque la recherche de fuite est complexe, notamment sur les canalisations de gros diamètre où les technologies acoustiques habituelles ont leur limite (mauvaise communication ou accès difficile avec du matériel) ou dans des zones difficiles d’accès. Cela représente des dizaines de milliers de kilomètres de canalisations en France.
En effet, jusqu’alors les techniciens du groupe utilisé des outils de détection acoustiques, des corrélateurs et des amplificateurs mécaniques et électroniques, une recherche au gaz traceur). Cette nouvelle méthode vient donc en complément des systèmes déjà utilisés au quotidien par les chercheurs de fuite de Veolia.
« Actuellement nos programmes d’innovations ciblent tous les métiers d’exploitation avec comme non-négociable l’amélioration permanente de l’empreinte carbone des technologies utilisées, insiste David Maisonneuve. En ce sens, nous sommes en veille continue et cette innovation coche toutes les cases : sobriété technique, pas ou peu de matériel nécessaire, pas d’émission de CO2, respect de l’animal avec l’apprentissage par le jeu et socialement une possible reconversion professionnelle pour des maîtres chien issus des services de l’armée. »


14 juillet : la Légion d’Honneur pour deux personnalités vauclusiennes

L’été et ses chaleurs extrêmes sont bien là ! L’Echo du mardi vous propose de découvrir les sites de baignade en milieu naturel dans le Vaucluse via une carte interactive recensant ces sites de rafraîchissement.

La carte interactive des baignades en milieux naturels de Vaucluse.




14 juillet : la Légion d’Honneur pour deux personnalités vauclusiennes

La persistance de l’épisode de pollution de l’air par l’ozone et par les particules fines pm10 pousse la préfecture de Vaucluse à déclencher l’alerte pollution de niveau 1 pour la journée de demain.

Demain, mardi 11 juillet, la qualité de l’air reste mauvaise en raison des concentrations en ozone, mais également en particules fine PM10. Ces particules proviennent d’une masse désertique saharienne qui impactera les départements littoraux de la région et le Vaucluse.
Compte tenu de la persistance de cet épisode de pollution de l’air, le préfet de la zone de défense Sud, déclenche, pour le second jour consécutif la procédure d’alerte de niveau 1 relative à la pollution de l’air à l’ozone et particules fines PM10 pour la journée de demain, mardi 11 juillet 2023.

En complément des renforcements de contrôles de la procédure d’information et de recommandation, la préfète de Vaucluse a décidé la mise en œuvre des mesures d’urgence suivantes :
➢ Abaissement de 20km/h des vitesses maximales autorisées sur l’ensemble des voiries du département, sans toutefois descendre en dessous de 70km/h ;
➢ Mise en œuvre des prescriptions particulières de niveau 1 prévues dans les autorisations d’exploitation des ICPE (Installations classées pour la protection de l’environnement).
➢ Raccordement électrique à quai des bateaux fluviaux en substitution à la production électrique de bord par les groupes embarqués (dans la limite des installations disponibles).
➢ Suspension de l’utilisation d’appareils de combustion de biomasse non performants ou groupes électrogènes.
➢ Report des travaux d’entretien ou de nettoyage effectués avec des outils non électriques (tondeuse, taille-haie…) ou des produits à base de solvants organiques (white-spirit, peinture…)
➢ Maîtrise de la température dans les bâtiments (chauffage ou climatisation).
➢ Respect de l’interdiction des brûlages à l’air libre des déchets verts.
➢ Suspension de la pratique de l’écobuage et des opérations de brûlage à l’air libre des sous-produits agricoles.
➢ Report des épandages de fertilisants minéraux et organiques.

En fonction de l’évolution de l’épisode de pollution, d’autres mesures complémentaires pourraient être déclenchées.

Par ailleurs, cette procédure d’alerte est assortie des recommandations sanitaires et de comportement suivantes :

Pour protéger votre santé :
– Réduisez vos activités physiques et sportives intenses à l’extérieur.
– En cas de gêne respiratoire ou cardiaque, prenez conseil auprès d’un professionnel de santé.
– Si vous êtes sensible ou vulnérable, privilégiez les sorties les plus brèves, celles qui demandent le moins d’effort et évitez de sortir durant l’après-midi.

Pour aider à améliorer la qualité de l’air :
– Limitez vos déplacements privés et professionnels, ainsi que l’usage de véhicules automobiles en privilégiant le covoiturage et les transports en commun.
– Privilégiez pour les trajets courts les modes de déplacements non polluants (marche à pied, vélo).
– Différez, si vous le pouvez, vos déplacements.
– Respectez l’interdiction des brûlages à l’air libre.
– Reportez les travaux d’entretien ou nettoyage nécessitant l’utilisation de solvants, peintures, vernis.

Pour toute information complémentaire sur :
– l’évolution du pic de pollution : https://www.atmosud.org
– les recommandations sanitaires et comportementales : https://www.ars.sante.fr


14 juillet : la Légion d’Honneur pour deux personnalités vauclusiennes

Le secteur du BTP passe au rouge en Vaucluse. C’est ce que fait apparaître la note de conjoncture de l’économie régionale pour le 1er trimestre 2023 que vient de publier l’Insee Paca.

Dans sa dernière analyse sur la conjoncture économique durant le 1er trimestre 2023, l’ Insee-Paca (Institut national de la statistique et des études économiques-Provence Alpes-Côte d’Azur) fait le point sur l’état de l’économie régionale.
Ainsi, selon ses travaux d’Etienne Lenzi et Corinne Roche, « alors que l’effet des chocs de ces dernières années (Covid, guerre en Ukraine) semble se réduire, l’inflation reste à des niveaux élevés dans la plupart des économies avancées, et les incertitudes sur la demande pourraient alimenter un ralentissement de la production. Le resserrement de la politique monétaire pourrait en outre provoquer un retournement du marché immobilier dans de nombreux pays occidentaux. »

Mise en chantier : un recul de plus de 10 ans
Dans ce cadre, le secteur de la construction reste particulièrement en difficulté. Ainsi, les emplois sont en baisse, alors que les permis de construire et les mises en chantier diminuent encore ce trimestre. Une situation encore plus tendue en Vaucluse.
En Provence-Alpes-Côte d’Azur, le nombre de mises en chantier sur 12 mois se replie nettement (-12% sur un an). Au niveau national, la tendance est similaire sur un an avec une baisse de 9%. Cette baisse est plus prononcée dans le Var (-21%) et le Vaucluse (-19%), alors que les Alpes-Maritimes résistent mieux (-4%).
Dans le département, il faut ainsi remonter avant 2014 pour trouver un nombre de logements commencés inférieur aux chiffres d’aujourd’hui. Même durant le Covid, le Vaucluse affichait un plus grand nombre de mise en chantier qu’aujourd’hui.  

La situation est à peine meilleure en ce qui concerne les permis de construire
Parallèlement, le nombre de permis de construire délivrés diminue encore (-2% sur 12 mois par rapport au premier trimestre 2022) et demeure en dessous de son niveau du quatrième trimestre 2019. Seules les Alpes-Maritimes tirent leur épingle du jeu, avec un nombre d’autorisations en hausse de plus de 20% sur 12 mois ; la baisse est relativement contenue dans le Var (-4%), le Vaucluse (-5%) et les Bouches-du-Rhône (-6%), et plus forte dans les Hautes-Alpes (-14%) et les Alpes-de-Haute-Provence (-18%).
Si le Vaucluse semble limiter la casse, l’évolution du nombre de logements autorisés à la construction reste inférieur, là-aussi, au niveau de 2014 même s’il reste encore supérieur à la période Covid (fin 2020-début 2021).

« Les entrepreneurs du secteur du BTP estiment que la demande pourrait encore se dégrader dans les mois à venir. »

Une baisse nette des transactions immobilières
« Au niveau national, qui avait mieux résisté que Provence-Alpes-Côte d’Azur ces dernières années, la baisse des permis sur 12 mois est franche (-9% ce trimestre et -11% sur un an), dans la continuité de ce que l’on constate depuis mi-2022, poursuit l’Insee-Paca. Au niveau national, les coûts de production se stabilisent ce trimestre. Toutefois, les conditions d’accès aux crédits immobiliers deviennent plus restrictives pour les ménages : le redressement des taux directeurs observé depuis plusieurs mois pourrait pénaliser les ventes de logements et, in fine, les mises en chantier. De premiers effets sont déjà visibles, en particulier une légère baisse des prix des logements neufs de 0,2% au dernier trimestre 2022 comme au premier trimestre 2023, et une baisse nette du nombre de transactions dans l’ancien.
En parallèle, le climat des affaires au niveau national dans le bâtiment s’assombrit, avec des entrepreneurs du secteur qui estiment que la demande pourrait se dégrader dans les mois à venir, et qui prévoient de fortes baisses de prix. »

Quelles répercussions sur l’emploi ?
En Vaucluse, la conjoncture semble déjà avoir un impact négatif dans le secteur de l’intérim. Ainsi, au 1er trimestre 2023, le nombre d’intérimaires a diminué fortement (-2,4% par rapport au trimestre précédent). Il s’agit de la baisse la plus forte depuis fin 2019, hormis le creux dû aux restrictions Covid. Sur un an, la baisse est également de 2,4%. En France, la situation est similaire (-2,2% sur un trimestre, -2,2% sur un an). La baisse concerne la plupart des départements de la région, en particulier les Hautes-Alpes, les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse.
Par ailleurs, dans la construction, les effectifs repartent à la baisse après le léger rebond du 4e trimestre 2022 (-0,3%, après +0,7%). La diminution est sensible : -0,7% dans les Alpes-Maritimes, -1,1% dans le Var, -1,6% dans les Alpes-de-Haute-Provence, et jusqu’à -3% dans les Hautes-Alpes. Les effectifs sont en hausse seulement dans les Bouches-du-Rhône (+0,5%) alors qu’ils stagnent en Vaucluse. Les entrepreneurs vauclusiens du BTP ayant donc fait le choix de sacrifier les emplois intérimaires afin de conserver les salariés permanents. Jusqu’à quand pourront-ils le faire ?


14 juillet : la Légion d’Honneur pour deux personnalités vauclusiennes

Ce lundi 3 juillet, 200 nouveaux projets lauréats du Fonds vert ont été dévoilés et se sont vu attribuer 63,5M€ de financement. Parmi eux, deux projets vauclusiens.

Annoncé par la Première ministre, Elisabeth Borne, fin août dernier, le fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires, aussi appelé Fonds vert, est doté de 2 milliards d’euros afin d’aider les collectivités territoriales et leurs partenaires à accélérer leur transition écologique. Le fonds finance trois types d’actions : le renforcement de la performance environnementale dans les territoires ; leur adaptation au changement climatique ; l’amélioration du cadre de vie.

Après une première salve de lauréat en avril dernier, qui avait permis aux communes d’Oppède et de Villars de recevoir respectivement les sommes de 149 600€ et 133 131€, la première pour un projet de remplacement de chaudières pour ses bâtiments communaux et la seconde pour la rénovation énergétique de son école, une deuxième salve de projets lauréats vient d’être dévoilée. Celle-ci comporte 200 projets pour un investissement total de 63,5M€.

Parmi les projets retenus, deux sont Vauclusiens et concernent les communes de Sablet et de Sault. La commune de Sablet se voit attribuer la somme de 40 170€ pour la rénovation énergétique de ses écoles par un système de géothermie. La commune de Sault se voit quant à elle attribuer la somme de 138 030€ pour la rénovation énergétique de ses bâtiments communaux. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, ce sont au total 10 initiatives qui ont été retenues pour plus de 3,6M€ investis.


14 juillet : la Légion d’Honneur pour deux personnalités vauclusiennes

La liste des chantiers menés par le département de Vaucluse pour les mois de juillet et août vient d’être communiquée : élargissement de la RD 72 à Orange, réfection de la chaussée de la RD 1 entre Monieux et Sault, réaménagement du collège Victor Schoelcher à Sainte-Cécile-les-Vignes, etc.

Elargissement d’une partie de la RD 72 à Orange
La clôture des travaux, entamés en mars 2022, est prévue pour la fin du mois de juillet. La RD 72 pourra alors être réouverte à la circulation.

Réfection de chaussée entre Monieux et Sault (RD 1)
Les travaux, démarrés en mai, se poursuivent jusqu’à la mi-juillet. Un enrobé fibré (adapté aux fissures) est mis en œuvre car la chaussée était détériorée.

Réaménagement de la cour du collège de Sainte-Cécile-les-Vignes
Le chantier a débuté le lundi 3 juillet pour quatre semaines environ : enlèvement de l’enrobé sur 650 m2, mise en place de plantations, de massifs de végétaux et de bancs.

Route

  • Réalisation de la déviation provisoire de Pertuis entre le giratoire du Vidalet et le Chemin de la Beaume : chantier entamé à la mi-mars pour une durée prévisionnelle de 10 mois ;
  • Travaux de suppression du PN 15 à Petit Palais : chantier prévu jusqu’à l’automne ;
  • Aménagement d’un carrefour giratoire entre les RD 15 et RD 110 à Cabrières d’Avignon : travaux en cours ;
  • Réfection des superstructures et de la chaussée du pont de la RD 204 sur l’A7 à Bollène : chantier démarré le 5 juin, pour une durée d’un mois environ ;
  • Réfection de la chaussée entre Cucuron et Cabrières d’Aigues (RD 189) : les travaux se déroulent du 29 juin au 13 juillet. Déviation mise en place via Sannes par le RD 9, RD 56 et RD 27 ;
  • Réfection de chaussée entre Carpentras et Mazan (RD 942) / 1ère phase : travaux en cours jusqu’à mi-juillet (de la sortie de Carpentras à l’entrée de Mazan). La 2ème phase (en ville, à Carpentras) se déroulera en octobre.

Véloroutes

  • ViaRhôna entre Sorgues et Avignon ;
  • Construction d’une passerelle suspendue sur le bras du Rhône entre les Iles de la Barthelasse et de l’Oiselay : les travaux de la passerelle et de la voie cyclable se poursuivront jusqu’à la fin de l’été. Le montage du tablier de la passerelle a démarré fin juin.  

Bâtiments

  • Restructuration du collège Saint-Exupéry à Bédarrides : travaux en cours depuis juillet 2022. La 1ère phase est terminée (ailes 1 et 4). Déplacement des personnels à la mi-juillet et démarrage de la phase 2 (aile n°3) ;
  • Travaux de restauration du Palais des Papes à Avignon : deuxième tranche jusqu’à début 2024 ;
  • Construction du nouveau bâtiment Memento, Pôle des patrimoines de Vaucluse à Avignon : les travaux sont en cours jusqu’à fin 2024 ;
  • Réhabilitation du collège Lou Vignarès à Vedène : chantier entamé en février et pour 37 mois ;
  • Construction du nouveau centre routier d’Apt : mise en service du bâtiment prévu en septembre ;
  • Mise en sécurité du Château de La Tour-d’Aigues : démarrage prévu en septembre pour 6 mois ;
  • Mise en accessibilité du collège Alphonse-Silve à Monteux : travaux en cours jusqu’à septembre ;
  • Réfection de la cour du collège Tavan à Montfavet : démarrage le 10 juillet pour 4 à 5 semaines.

14 juillet : la Légion d’Honneur pour deux personnalités vauclusiennes

Le 23 janvier dernier le tribunal judiciaire de Nanterre condamnait l’office de tourisme de l’agglomération Luberon Monts-de-Vaucluse pour l’utilisation illicite du mot Provence dans sa dénomination « Luberon cœur de Provence ». Derrière tout cela, une histoire d’incompatibilité entre AOC issus d’une même région. Qui l’eut cru ?

Le tribunal a estimé que l’office de tourisme ne pouvait utiliser une dénomination avec le mot Provence, compte tenu que ce dernier était amené à faire la promotion de vins de l’AOP Luberon et Ventoux et que le cahier des charges de ces deux appellations ne leur permettait pas de faire référence à la Provence. En d’autres termes, les requérants, en l’occurrence le syndicat des vins des différentes appellations de côtes de Provence, n’acceptent pas que le nom Provence puisse être associé à d’autres vins que les leurs, même de manière indirecte.

Le tribunal estime qu’il y a une grande proximité entre Cœur de Provence et Côtes-de-Provence. C’est vrai, le cœur est très proche des côtes

Dans ses motifs le tribunal estime qu’il y a une grande proximité entre Cœur de Provence et Côtes-de-Provence. C’est vrai, le cœur est très proche des côtes, tous les médecins vous le confirmerons. Trêve de plaisanterie. On peut comprendre l’importance de protéger son appellation géographique, les champenois en savent quelque chose, mais de-là à mettre l’office de tourisme de l’agglomération de Cavaillon dans le même panier, c’est nous faire boire le vin jusqu’à la lie !

La jurisprudence pourrait bien aboutir sur d’autres affaires du même tonneau. Ainsi, la Communauté de Communes des Pays Réunis d’Orange (CCPRO pour les initiés) a baptisé son office de tourisme « Pays d’Orange en Provence ». Ils pourraient bien eux aussi être inquiétés puisque les vins produits autour d’Orange ne sont pas ceux de l’appellation des Côtes de Provence et que d’une façon ou d’une autre cet office de tourisme est conduit à faire la promotion des Côtes-du-Rhône et dont un certain Châteauneuf-du-Pape.

La dénomination Provence peut-elle devenir une marque et appartenir à une entité qu’elle soit privée ou publique ?

Autre exemple, autre cas intéressant. En 2015, à l’initiative d’un collectif d’une trentaine de partenaires institutionnels du tourisme sous l’égide du Comité Régional du Tourisme de PACA, un label « Provence Enjoy the unexpected » a été créé. Il est particulièrement destiné aux touristes étrangers. Il a été attribué à ce jour à 9 entreprises qui y apposent sur leurs produits cette promesse  « Provence, profitez de l’inattendu » dans la langue de Molière. Mais de manière plus ostentatoire, s’y ajoute dans une typographie spécifique et identique pour tous les produits le mot Provence (biscuit de Provence, pastis de Provence…). La dénomination Provence se transforme ainsi en marque. La région, une zone géographique peuvent-elles devenir une marque et appartenir à une entité qu’elle soit privée ou publique ? La Provence comme la Bretagne ou l’Alsace sont des noms génériques qui appartiennent à tous donc à personne en particulier. Producteurs d’herbes de Provence tenez-vous cependant sur vos gardes, nous ne sommes à l’abri de rien !

https://www.echodumardi.com/tag/vaucluse/page/89/   1/1