19 décembre 2025 |

Ecrit par le 19 décembre 2025

Proman : 35 ans de croissance régulière dans l’intérim

Proman est une société d’intérim créée en 1990. Elle est en croissance continue depuis sa fondation avec un objectif de chiffre d’affaires en 2026 de 5 milliards d’euros dans le monde. Le potentiel de développement en France est très conséquent avec 8% de parts de marché, situant l’entreprise à la quatrième place. Valérie Servais, qui est basée à Monteux, est Responsable Régionale sur 5 départements.

Valérie Servais est dans l’entreprise depuis 2008, après une solide expérience de 12 ans chez Adecco. Le monde de l’intérim du recrutement n’a aucun secret pour elle. Son périmètre couvre cinq départements. « J’ai rencontré Monsieur Gomez, le fondateur de Proman à Marseille lors d’un salon professionnel. Cela a débouché immédiatement sur mon intégration dans le groupe. Quand j’ai commencé ma mission, il y avait 7 agences. J’ai eu l’opportunité d’en ouvrir neuf depuis, sur cinq départements : le Vaucluse, une partie des Bouches-du-Rhône, une partie du Gard, la Drôme et l’Ardèche. »

Un métier riche

Le métier de Valérie Servais est complet, avec de nombreuses compétences exigées. En premier lieu, elle gère et anime les équipes dans les différentes agences. Elle assure le recrutement. Elle participe aussi au développement du groupe avec l’ouverture de nouvelles agences. Elle gère une partie commerciale avec de la prospection auprès des grandes entreprises. Pour les TPE et PME, les directeurs d’agence dans les différentes zones géographiques assurent cela. Les agences gérées sont généralistes ou spécialisées (deux sur sa zone, une sur le nucléaire autour de Bollène et une sur le BTP Avignon). « La force première de Proman est son ADN familial, avec une réactivité dans les prises de décision plus forte que ses concurrents. Le turnover y est faible. Notre identité 100% française et 100% familiale plaît grandement aux entreprises, par opposition aux trois groupes étrangers d’intérim qui sont devant nous », explique Valérie Servais. 

Valérie Servais est Responsable Régionale de Proman depuis 2008. ©Olivier Muselet / L’Echo du Mardi

L’agence s’occupe de tout

L’agence de Monteux, qui figure parmi les 6 du Vaucluse, est dirigée par Élodie Poget depuis 17 ans. Elle fonctionne avec une assistante administrative, une commerciale et un contrat professionnel. Sa mission est d’être l’interface entre le salarié et l’entreprise. Elle s’occupe de l’embauche en premier lieu, du contrat de travail, de la saisie des heures et de la paye. « Nous facturons ensuite à l’entreprise. Nous assurons également des missions de recrutement pour des CDD et des CDI, complémentaires du métier de l’intérim. Cela concerne tous les niveaux jusqu’aux cadres et fonctionne exactement comme les cabinets de recrutement. J’assure pour ma part des entretiens de recrutement de cadres à la demande d’entreprises clientes sur mon périmètre géographique. » 

Difficultés de recrutement

Les secteurs d’activité concernée par l’intérim sur le département sont diversifiés, avec une prédominance pour l’agroalimentaire et la logistique. Le département, comme c’est le cas partout en France, a des difficultés de recrutement quel que soit le poste. À titre d’exemple celui de technicien de maintenance est extrêmement compliqué à trouver. Le secteur d’activité qui manque cruellement de postulants est celui des métiers de bouche. Les candidats à l’intérim ont tous les profils et tous les âges.

Un budget de formation

« Pour coller aux besoins des entreprises, nous accompagnons les intérimaires vers la montée en compétences avec un plan de formation que nous assurons avec des prestataires. À titre d’exemple, un manutentionnaire intérim compétent présent dans une entreprise agroalimentaire depuis quelque temps peut se voir proposer un plan de formation lui permettant de devenir conducteur de ligne dans la même entreprise qui a ce besoin et nous assurons l’ensemble de la prestation pour l’entreprise. » 

« Mon objectif est de continuer l’année 2025 sur la même lancée que le premier semestre qui a été en croissance. Nous nous en sortons bien mieux sur notre zone que la moyenne nationale du marché de l’intérim qui est -8% à fin juin 2025. Nous sommes favorisées par les domaines de l’agroalimentaire et de la logistique qui continuent de fonctionner correctement malgré un contexte économique global morose. Il est aussi prévu d’ouvrir une agence à Istres en 2026 », indique Valérie Servais.

6 agences Proman sont présentes sur le département du Vaucluse. ©Olivier Muselet / L’Echo du Mardi

Histoire de Proman

Proman été fondé en 1990 à Manosque par Évelyne et Roland Gomez, qui était chaudronnier à la base. L’entreprise travaille dans le secteur de l’intérim, du recrutement CDD et CDI et du portage salarial. Cette société 100% familiale (statut SAS) est désormais dirigée par Roland Gomez fils. Elle est le quatrième groupe français de l’intérim derrière Adecco, Manpower et Randstad. Son ambition est d’intégrer le top 3 rapidement.

L’entreprise est en croissance régulière depuis sa création. Elle opère régulièrement de la croissance externe avec le rachat d’autres sociétés dans plusieurs pays.

L’entreprise apporte une attention particulière à l’aspect social. Elle est labellisée RSE, avec une fondation mise en place, des concerts réservés aux intérims ou encore une politique de sensibilisation à la gestion des déchets par exemple.

Proman veut également avoir une bonne insertion dans le tissu économique local. Elle sera ainsi Partenaire Gold le mercredi 17 septembre prochain à l’occasion de la Fête de l’Entrepreneur organisé par le réseau Entreprendre Rhône-Durance. Le thème de l’édition 2025 sera : Entreprendre, c’est du Sport, avec la participation d’Edgar Grospiron. Un village des Jeunes entrepreneurs complétera cette conférence.

Du sponsoring pour plus de visibilité

Pour accroître sa notoriété auprès du grand public, Proman mène des campagnes de sponsoring très importantes, au travers de grandes manifestations sportives. Elle a ainsi été un sponsor important à l’Euro 2016 de football organisé en France, à la Coupe du monde de rugby en 2023 ou encore au Tournoi tennis de Roland-Garros entre autres. Elle assure par ailleurs l’embauche des stadiers et autres personnels à l’occasion de ces événements sportifs. « Nous avons besoin d’améliorer notre visibilité sur le grand public, pour nous démarquer de la concurrence. Ce genre d’événement est idéal pour cela », explique Valérie Servais.


Proman : 35 ans de croissance régulière dans l’intérim

Ce jeudi 28 août, la municipalité de Cabrières d’Avignon a inauguré le chantier de la future centrale photovoltaïque, qui prendra place au lieu-dit ‘Le Grand Geas’, aux côtés de représentants du Parc naturel régional du Luberon, mais aussi de l’entreprise bucco-rhôdanienne Tenergie, qui conduit le projet.

De nombreux Cabriérois, mais aussi des élus de communes voisines se sont réunis ce jeudi autour des élus de Cabrières d’Avignon, près de l’école du village, pour lancer le chantier de la future centrale photovoltaïque. Aussi représentés lors de cette inauguration : la sous-préfecture d’Apt, le SCoT Cavaillon – Coustellet – Isle-sur-la-Sorgue, le Parc naturel régional du Luberon, qui a assisté la commune sur les différentes phases du projet, et l’entreprise française indépendante Tenergie, a qui a été confié le projet.

Après près de 5 ans de travail pour ce projet, que Delphine Cresp, maire de la commune, avait présenté lors des dernières élections municipales, la centrale photovoltaïque de Cabrières d’Avignon va enfin voir le jour avec une installation complète des panneaux d’ici la fin de l’année et une mise en service en février prochain. « Ce ruban coupé marque le début d’une nouvelle ère tournée vers un avenir plus durable afin d’adapter notre territoire aux enjeux d’aujourd’hui et de demain », a déclaré la maire.

Une énergie décarbonée pour la commune

Cette centrale photovoltaïque sera composée de 6 500 panneaux, installés sur 3,8ha, qui permettront une puissance maximale de 5MWc, soit l’équivalent des besoins de 3 000 foyers. Elle sera installée à l’abris des regards sur un terrain en friche au lieu-dit ‘Le Grand Geas’, où est installée la piste de stock-car.

« Pour reprendre une expression célèbre de notre ancien Président de la République : notre maison brûle, mais nous avons choisi de ne pas regarder ailleurs. »

Delphine Cresp

La future centrale, qui permettra d’alimenter un périmètre de 20km, représentera une offre d’autoconsommation collective qui sera proposée non seulement aux habitants de la commune, mais aussi aux entreprises du territoire afin de baisser leur consommation. Les habitants pourront aussi s’offrir à un financement participatif avec un taux d’intérêt proche de 7%. « Ce projet permettra une économie d’énergie significative sur la facture », a affirmé Stéphane Michaut, Directeur Développement Grands Projet pour Tenergie. De plus, la commune percevra un loyer proche de 110 000€ chaque année grâce à ce projet, soit environ 7% de ses dépenses annuelles.

La centrale photovoltaïque s’étalera sur 3,8ha. ©Tenergie / Elmy

Un projet local et environnemental

Ce projet est le fruit d’une collaboration étroite entre la commune de Cabrières d’Avignon, Tenergie, le Parc naturel régional du Luberon, ainsi que d’autres acteurs locaux. Un travail commun qui, bien qu’il ait été fastidieux, est sur le point de voir le jour et représente « un projet exemplaire » selon Eric Pierrat, sous-préfet d’Apt.

« Il nous faut viser l’autonomie énergétique d’ici 2040. C’est une ambition de la Charte du Parc du Luberon que nous réaliserons tous ensemble. »

Noëlle Trinquier, vice-président du Parc et conseillère départementale

Si la future centrale photovoltaïque présente des atouts environnementaux, avec la production d’une énergie décarbonée, son chantier, lui aussi, se fera dans le respect de la nature. La pose des panneaux ne débutera qu’à la fin du mois d’octobre, afin d’attendre le terme de la période de nidification. Aussi, seront créées des marres pour le crapaud calamite, une espèce protégée car menacée, mais aussi des petits tas de bois pour les reptiles, afin que le site soit recolonisé après la fin du chantier. « Je tiens à remercier les Cabriérois qui nous ont fait confiance en nous donnant les clés nous permettant d’en arriver là aujourd’hui, a conclut Delphine Cresp. Ce projet, c’est grâce à vous qu’il se réalise. Nous pouvons tous en être très fiers. »

Une partie du site en friche (une ancienne carrière) sur lequel sera installée la centrale photovoltaïque. ©Vanessa Arnal-Laugier / L’Echo du Mardi

Proman : 35 ans de croissance régulière dans l’intérim

La précarité alimentaire touche 55 000 vauclusiens. Pour endiguer ce phénomène croissant ? La Banque alimentaire de Vaucluse -BA 84-. La structure ravitaille ainsi 70 associations partenaires chargées d’accompagner les plus vulnérables. Les deux objets de la BA : Lutter contre le gaspillage de nourriture et offrir une aide alimentaire aux plus démunis. Résultat ? 1 460 tonnes de denrées distribuées en 2024. Au final ? Un outil puissant : Le tissu associatif, socle d’une société fermement inclusive. Et pour se faire une idée précise du terrain, la parole de Pascale Hémard, la présidente de la Banque Alimentaire de Vaucluse.

Avignon. Une Banque alimentaire au milieu de nulle part, dans la ceinture verte où serpente une route étroite. Impossible de se croiser en voiture, périlleux en cas de rencontre avec un  camion. Pas d’espaces de retournement non plus. Autant dire la galère pour se faire livrer par des camions de grande envergure, sans parler des frigorifiques. C’est d’ailleurs un des points que nous aborderons avec Pascale Hémard, la présidente de la Banque Alimentaire de Vaucluse.

19,3% d’habitants vivant sous le seuil de pauvreté
En Vaucluse, 19,3% des habitants vivent sous le seuil de pauvreté. Près de 20% des jeunes ne sont pas insérés, un taux qui atteint les 26,6% chez les ménages dont la personne de référence a moins de 30 ans. Toujours dans le département, près de 15 350 foyers sont allocataires du RSA –Revenu de solidarité active-, soit 30 825 personnes couvertes par ce dispositif. En Vaucluse comme en France, 60% des personnes accueillies par les banques alimentaires vivent en zones périurbaines ou à la campagne, ce sont 38% autour ou à Avignon.

En chiffres
La banque alimentaire a permis la distribution, par 810 personnes mobilisées et 93 partenaires, de presque 3 millions de repas en 2024 via 1 460 tonnes de denrées alimentaires. Son organisation se déploie grâce à 700 bénévoles lors de la collecte de fin d’année ; 58 sont des bénévoles permanents ; 25 sont des stagiaires ; 20 sont présents dans d’autres cadres.

Pascale Hémard et une partie de l’équipe de bénévoles de la BA 84 Copyright MMH

L’interview, Pascale Hémard, Présidente de la Banque Alimentaire de Vaucluse
« La Banque alimentaire de Vaucluse fonctionne grâce aux bénévoles. Soixante d’entre-eux constituent sa garde rapprochée. Des permanents sur le front toute l’année. Nous travaillons surtout le matin, à partir de 7h30 jusqu’à environ 15h30, pour la logistique : accueil des camions, stockage des denrées, préparation quotidienne de colis ou de stocks en fonction des demandes des associations partenaires. Les bénévoles œuvrent également sur les pôles administratifs, tels que l’approvisionnement, l’organisation des transports, la collecte de dons d’importantes entreprises d’agroalimentaire. Egalement, la Fédération Française des Banques Alimentaires nous permet de récupérer des dons en provenance d’entreprises que nos bénévoles ont pour tâche de distribuer, depuis Avignon et sur l’intégralité des départements de la Région Sud Paca. Nous disposons également d’un pôle hygiène et sécurité alimentaire qui vérifie la qualité des denrées. Nous ne distribuons jamais de produits dont la date limite de consommation est dépassée. »

Une augmentation du nombre de personnes bénéficiaires depuis 2022
« On est un territoire où il y a quand même pas mal d’étudiants, aussi bien dans le cadre de l’université que de très nombreux lycées ou entreprises privées qui font des BTS ou des BUT -Bachelor universitaire de technologie-. Donc, ces jeunes sont dans une précarité alimentaire de plus en plus reconnue. Pas seulement parce qu’ils n’ont plus les petits jobs dont on a beaucoup entendu parler au moment du Covid, mais parce que, de toute façon, le statut d’étudiant est très compliqué. À l’heure actuelle, avec le système d’admission post-bac, ces jeunes ‘sont distribués’ sur l’intégralité du territoire et aiment mieux obtenir une place dans une formation plus lointaine, plutôt que rien du tout. » 

La délocalisation des habitants
« Donc, on a beaucoup délocalisé les étudiants. Faire ses études en étant chez papa-maman, c’est réservé aux métropoles. En province, ce n’est plus le cas. Donc, cette population-là doit bien se loger et se nourrir. Elle représente 15 à 20% de nos bénéficiaires. Nous allons donc créer une épicerie sociale itinérante, pour ces jeunes étudiants, en janvier, tout d’abord en divers points d’Avignon puis sur Carpentras et Orange. Ce sera un camion réfrigéré pour distribuer des produits surgelés et ainsi offrir une gamme de nourriture plus vaste, qu’ils consommeront tout de suite parce que dans leurs logements, à part une vague bouilloire et possiblement un four à micro onde, souvent ils ne possèdent rien de plus, pas même de réfrigérateurs. »

30% de la population vit sous le seuil de pauvreté en Vaucluse et dans les grands bassins de vie
« La plus grande partie de ceux que nous aidons sont des allocataires du RSA, les demandeurs d’asile, de passage, qui cherchent à s’installer quelque part… Le soleil peut les attirer. Si vous parlez du Vaucluse, d’Avignon et de Carpentras, les familles en grande difficulté savent qu’il y a des gens qui leur ressemblent. Ils y accèdent, en tout cas, à un accompagnement social plus important, ce qui veut dire à des jardins partagés, à un accompagnement associatif social et culturel. Je constate, que ce sentiment se développe, sans doute, dans des populations très précises venant des mêmes régions, par exemple des Africains de l’Est qui passent beaucoup dans la région du Vaucluse. Ils sont rassurés de partager la même alimentation, la même approche, les mêmes règles sociales. »

Pascale Hémard, présidente de la Banque Alimentaire de Vaucluse Copyright MMH

Les travailleurs pauvres
« Le nombre de travailleurs pauvres dotés de petits contrats de 25 à 30h ne s’en sortent pas. Leur nombre est juste extrait des statistiques de France travail. Ils vont accepter plusieurs jobs sans pouvoir s’en sortir financièrement. Ils n’ont pas de vie, et surtout pas de vie sociale. Si je rapporte cela au taux d’épargne, je me dis que ce ne sont pas les gens riches qui épargnent. Ce sont les autres qui le font pour pouvoir atteindre un métier qui leur plait, via l’achat du permis de conduire, d’une voiture, pour créer un commerce… Certains veulent devenir chefs d’entreprise. Je les mets en garde. On peut même parler de cette épicerie sociale qui est à Villeneuve-lès-Avignon, quartier cossu, et qui fonctionne une fois par semaine. Ça casse les codes ! Une partie des personnes qui la fréquente sont d’anciens commerçants qui avaient bien réussi, et possèdent une belle demeure. L’un des deux partenaires a disparu, l’autre ne veut pas se défaire de la maison, c’est son histoire… Ils ne s’en sortent plus et vont à l’épicerie sociale. C’est là qu’on a cette possibilité d’alerte sur cette’ fameuse économie vacillante du Vaucluse. »

Bientôt, un possible déménagement ?
« Nous sommes ici depuis 17 ans et les routes d’accès sont délicates pour les poids lourds qui nous disent ‘vous ne vous rendez pas compte de ce que vous faites subir à nos camions pour venir. On se met en danger, on abime tout et aussi nos carrosseries. » Cela nous a fait perdre des transporteurs pas chers ou gratuits, mais beaucoup disent, « attendez, là c’est fini !  » Alors on se bat pour aller ailleurs. Il nous faut trouver des entrepôts suffisamment hauts pour pouvoir stocker les palettes et un terrain. La Préfecture nous aide en cela. Reste à voir comment se les faire offrir, réhabiliter les locaux et déménager. On fait également tout pour recruter et fidéliser ceux qui sont là. En général ce sont de jeunes retraités qui n’ont pas envie de cesser de travailler et qui veulent surtout aider. »

Au plan général
Selon une enquête du Credoc, 37% des Français seraient en insécurité alimentaire en 2023, soit 20 millions de personnes et 45% de la population dit ne pas manger assez bien en 2022. Au niveau national, les ménages les plus modestes achèteraient deux fois moins de fruits et légumes que le reste de la population, et ce, de manière constante depuis 40 ans.

Un déficit de connaissance alimentaire
Un phénomène lié, en partie, à un déficit de connaissance alimentaire car un jeune, aujourd’hui, n’est pas capable de différencier un concombre d’une courgette. Les témoignages des bénévoles des banques alimentaires révèlent que les bénéficiaires, par exemple, ne connaissent pas ni ne savent cuisiner un chou-fleur.»
Source : Institut Montaigne, rapport du 16 octobre 2024. 

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Les missions de la Banque alimentaire
Les missions de la Banque alimentaire sont de collecter, distribuer et transformer les aliments destinés à la déchetterie. Elle agit pour une société plus juste et plus responsable. Elle œuvre pour garantir une alimentation saine, durable et accessible à tous. Elle accompagne aussi les jeunes, favorise l’engagement et l’insertion sociale. Elle collabore à une économie circulaire solidaire via les ateliers de cuisine, les jardins partagés, les ateliers de transformation et des dispositifs itinérants.

L’organisation de la Banque Alimentaire de Vaucluse
Pascale Hémard, présidente ; trois vices-présidents : Eric Buron, Jean-Luc Voitellier et Alain Ferria. Mireille Nami, secrétaire-générale ; Patrick Munsch directeur et Frédéric Chaptal trésorier.

La feuille de route de la présidente
Solliciter de nouveaux financeurs associés ou non à l’Etat, la Région Sud-Paca, le Département, le Grand Avignon, la CCI de Vaucluse, la Ville d’Avignon ainsi que des mécènes ; Développer la collecte de denrées et d’offres auprès d’associations partenaires ; Séduire plus de bénévoles et les fidéliser ; Se rapprocher des autres réseaux caritatifs : Restos du cœur, Secours populaire, Secours catholique, La Croix rouge ; Développer de nouveaux services, notamment en zone blanche et au profits des étudiants en BTS, très touchés par la précarité alimentaire. Assurer la pérennité de la Banque Alimentaire de Vaucluse via un modèle économique solide et soutenable ; Anticiper les évolutions futures du fonctionnement des structures d’aide alimentaire, des besoins des partenaires et des bénéficiaires.

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Le site de Montfavet
L’entrepôt se déploie sur 1 090m2 et détient 1 chambre froide positive de 136m2, deux chambres froides négatives de 120m2, un camion poids lourd et 3 camions inférieurs à 3,5 tonnes. Dans les cartons ? Une relocalisation de la Banque Alimentaire dans l’Est du Grand Avignon.

Ses associations partenaires
26 épiceries sociales, 18 associations distribuant des colis alimentaires, 15 centres d’hébergement, 8 associations de maraude, 2 centres communaux d’action sociale et une boutique alimentaire solidaire.

Les partenaires institutionnels et mécènes
Les partenaires institutionnels : DDETS 84 –Direction départementale de l’emploi, du travail et des solidarités-, Conseil régional Sud-Paca, Le Conseil départemental 84, Le Grand Avignon et la Ville d’Avignon. Les mécènes : La Sncf, Le Crédit Agricole, Groupama, Grdf et la CNR –Compagnie nationale du Rhône-.

Les GMS partenaires
Les grandes et moyennes surfaces partenaires : Plateforme Biocoop de Noves, Grand Frais, Vitafrais, Carrefour, Auchan, E. Leclerc, Intermarché, Système U, Métro et les Galeries Lafayette.

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Banque alimentaire de Vaucluse. 630, Chemin Saint-Pierre Fraysse, La ceinture verte, Avignon. 04 90 87 81 80


Proman : 35 ans de croissance régulière dans l’intérim

La Banque de France, dans son rapport d’activité de la commission de surendettement de Vaucluse a divulgué les chiffres 2024. Le surendettement en Vaucluse accuse une hausse de 16%. Celle-ci était de 18% en 2023.

La Commission de surendettement observe la poursuite d’une hausse notable de 16% des dépôts et re-dépôts de dossiers après la hausse de 18% de l’an dernier. Une progression marquée, au regard de la moyenne française qui est de 10,8%. Ainsi, 247 dossiers sont traités pour 100 000 habitants vauclusiens.

Les re-dépôts
Le taux de re-dépôt poursuit sa baisse passant de 34,7% à 29,2%, soit une baisse de 8,2% en deux ans. C’est un taux inférieur au taux national qui est de 35,9% et régional de 31,3% qui s’infléchissent également.

L’endettement médian hors immobilier
L’endettement médian –hors immobilier-, en Vaucluse, progresse légèrement et atteint 18 448€ contre 18 388€ en 2023, tout en se maintenant sous l’endettement médian régional en légère hausse, passant de 19 830€ à 19 302€ mais placé au-dessus de l’endettement médian national de 17 447€, chiffre qui était de 16 898€ en 2023.

Moins de 1 000 dossiers déclarés recevables
Près de 991 dossiers ont été déclarés recevables par la commission, chiffre en augmentation de 14,7%. Près de 89 ont été déclarés irrecevables, chiffre en hausse de 19%, tout en représentant, comme en 2023, 9,3% des dossiers traités. Ce taux est légèrement inférieur au taux régional  en progression de 8,1% à 9,5% mais supérieur au taux national de 7,8%. Près de 59% des dossiers irrecevables l’ont été pour motif d’inéligibilité.

L’insolvabilité
La part de dossiers orientés par la commission avec une capacité de remboursement négative et une absence de bien immobilier est en légère hausse passant de 45% à 46,8%, ce qui situe le Vaucluse au-dessus du taux régional de 44,5% après 44,7%.

Les dossiers de réaménagement de dette
Les dossiers déclarés recevables ont été orientés à 54,9% vers un réaménagement de dettes : 58,2% en 2023 et 44,8% vers un rétablissement personnel avec ou sans liquidation judiciaire à 37,4% en 2023. En Provence-Alpes-Côte d’Azur les rétablissements personnels sont passés de 35,7% à 42,1%.

Conciliations, effacement des dettes
La proportion des dossiers orientés vers des mesures imposées avec effacement partiel ou sans effacement baisse légèrement passant de 40,3% à 39,6%, taux inférieur au taux régional également en baisse de 42,9% à 41,8%.

Source : banque de France de Vaucluse.
Texte choisi et mis en ligne par Mireille Hurlin


Proman : 35 ans de croissance régulière dans l’intérim

43 308 écoliers, collégiens, lycéens, apprentis et étudiants ont bénéficié de l’allocation de rentrée scolaire (ARS) depuis le 19 août. Cette aide a été allouée à 27 861 familles, parmi les plus démunies du département, en fonction de leurs revenus. Soit 28 444€ pour un enfant à charge, 35 008€ pour deux enfants ou 41 572€ pour trois. Et son montant varie de 423,48€ à 462,33€ selon l’âge de l’enfant.

C’est la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) et la Mutualité Sociale Agricole (MSA) qui la versent et la somme allège le coût de la rentrée pour les plus précaires. Elle sert à l’achat de fournitures scolaires, de tenues de sport, aux frais de cantine ou à l’inscription d’activités extra-scolaires. Dans le Vaucluse elle concerne pour moitié des familles monoparentales et son montant global s’élève à 21M€


Proman : 35 ans de croissance régulière dans l’intérim

Ventoux Provence Tourisme ressort 100 ans d’archives à l’occasion de l’exposition rétrospective ‘1925-2025 : 100 ans d’excursions autour du Ventoux, la naissance d’un Office de Tourisme’ qui est visible à l’office de tourisme de Carpentras jusqu’au 31 octobre.

En 1925, Pierre de Champeville et quelques amis à lui passionnés par le Géant de Provence fondent le Syndicat d’initiative de Carpentras et du Mont Ventoux pour évoluer vers la Société Publique Locale actuelle nommé « Ventoux Provence Tourisme », qui possède aujourd’hui plusieurs bureaux dans différentes communes qui entourent le plus haut sommet de Vaucluse.

Pour fêter le 100e anniversaire de la promotion du Mont Ventoux, l’office de tourisme a élaboré une exposition rétrospective sur les 100 années d’excursions autour du Géant de Provence, en collaboration avec le Parc naturel régional du Mont-Ventoux, le service culture & patrimoine de la communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin (CoVe), la mairie de Carpentras, et bien d’autres contributeurs.

100 ans d’archives

Si au départ la promotion du Mont Ventoux passait surtout par la pratique des sports d’hiver, aujourd’hui, elle s’est beaucoup diversifiée, l’office de tourisme mettant tout en œuvre pour promouvoir des activités tout au long de l’année et plus seulement durant la période hivernale. Randonnées, patrimoine, environnement… Ce ne sont pas les idées qui manquent pour créer des événements.

Pour représenter 100 ans d’excursions, l’office de tourisme a dû fouiller les archives d’un siècle. Dans l’exposition ‘1925-2025 : 100 ans d’excursions autour du Ventoux, la naissance d’un Office de Tourisme’, les visiteurs pourront trouver « de très nombreuses correspondances, les premiers guides pratiques et touristiques du Ventoux, des cartes, des photos d’archives… et d’autres éléments ayant traversé le temps ! », affirme Ventoux Provence Tourisme.

Visible du lundi au vendredi de 9h à 13h et de 14h à 17h30 et le samedi de 9h à 13h en août, et du lundi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h en septembre et octobre.
Jusqu’au 31 octobre. Gratuit. Office de Tourisme de Carpentras. 97 place du 25 août 1944. Carpentras.


Proman : 35 ans de croissance régulière dans l’intérim

L’application ‘Qualité Rivière’, qui recueille toutes les analyses relatives au cours d’eau français réalisées par les différentes agences de l’eau, permet de savoir l’état écologique des rivières, d’identifier les espèces de poissons présentes et de suivre la qualité de l’eau des sites de baignade.

Si les températures vont baisser après ce long épisode caniculaire, la poursuite de l’été sera tout de même propice à des activités telles que la baignade ou encore la pêche. Pour connaître l’état de santé des cours d’eau, proches de chez soi ou sur l’ensemble du territoire régional, il existe l’application ‘Qualité Rivière’ dont la nouvelle version est sortie cet été.

Cette outil se dévoile sous la forme d’une carte interactive. Il suffit d’activer la géolocalisation ou de chercher la commune que l’on souhaite pour trouver les différents cours d’eau et leurs spécificités. L’application recense l’état écologique, la présence d’invertébrés benthiques, de poissons, de diatomées et de macrophytes, la température, les nutriments, l’acidification, l’hydro-morphologie, les polluants spécifiques, ainsi que le bilan de l’oxygène.

Une application de sensibilisation

En plus d’être informative, ‘Qualité Rivière’ se veut une application pédagogique destiné à sensibiliser aux enjeux liés à l’eau et aux milieux aquatiques. Elle relaye aussi des actualités des différents cours d’eau et des informations plus générales sur les rivières. Il y a aussi un quiz ludique pour tester ses connaissances et découvrir les bons comportements à adopter afin de préserver les rivières.

12 000 stations en France, dont 400 en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, permettent la centralisation de toutes ces données. Ce sont 6,5 millions de données qui sont recueillies chaque année sur l’état des milieux aquatiques sur les bassins Rhône-Méditerranée et de Corse.

L’application est disponible sur Android et IOS.


Proman : 35 ans de croissance régulière dans l’intérim

Interdiction d’accès et de circulation pour la journée de demain vendredi 15 août dans certains massifs forestiers du département de Vaucluse. En raison des conditions météorologiques prévues pour la journée de demain, le niveau de risque d’incendie de forêt est jugé très sévère.

Par conséquent, en application de l’arrêté préfectoral du 29 mars 2023, l’accès aux massifs de l’Enclave des Papes ; Bollène-Uchaux ; La vallée du Rhône est interdit toute la journée sauf pour les sites bénéficiant d’une dérogation ; Les groupes accompagnés par un professionnel ayant suivi un parcours de formation spécifique ; La réalisation de travaux, seulement autorisés le matin de 5h à 13h.

Mesures de sécurité renforcées
Chacune de ces activités est soumise à des mesures de sécurité renforcées. L’accès aux autres massifs forestiers du département, bien que présentant un risque, reste autorisé. Information du public pour l’accès aux massifs exposés aux risques feux de forêts : cartographie des massifs ouverts/fermés ici et sur le site internet de l’État en Vaucluse ici. Borne d’information téléphonique : 04 28 31 77 11.

Pour mémoire
Il est rappelé à chacun qu’en toutes circonstances, la prudence est de mise à l’intérieur des massifs forestiers pour lesquels l’accès reste autorisé. Les règles suivantes doivent être scrupuleusement respectées : Interdiction de fumer ; Interdiction d’allumer du feu ; Ne pas circuler et/ou stationner même temporairement sur les pistes DFCI –Défense des Forêts contre les incendies- qui sont réservées aux secours ; En cas d’incendie, contacter le 18 ou le 112, en précisant clairement votre localisation et en vous éloignant de la zone d’incendie.


Proman : 35 ans de croissance régulière dans l’intérim

L’exposition ‘Le Vaucluse, une terre d’eau’ est installée à la Maison du Parc à Apt. Elle sera en place jusqu’au mercredi 3 septembre.

Le Parc naturel régional du Luberon et le Département de Vaucluse s’allient pour mettre les rivières, fleurs et cours d’au du territoire en lumière dans une exposition intitulée « Le Vaucluse, une terre d’eau. »

Réalisée par le Département, cette exposition regroupe les photographies de David Tatin et Yannick Gouguenheim, valorisant les milieux naturels, les spécificités des cours d’eau, l’histoire des paysages, la faune et la flore et la fragilité des écosystèmes.

En plus de découvrir les œuvres, les enfants disposeront d’un quizz et d’un carnet pédagogique pour mieux connaître les cours d’eau du département.

Jusqu’au 3 septembre. Entrée gratuite. Maison du Parc. 60 place Jean Jaurès. Apt.

https://www.echodumardi.com/tag/vaucluse/page/9/   1/1