15 communes vauclusiennes reconnues en état de catastrophe naturelle
L’arrêté interministériel du 23 juillet 2023, publié au journal officiel le mardi 26 septembre, a reconnu 15 communes de Vaucluse comme étant en état de catastrophe naturelle, au titre du phénomène de sécheresse et réhydratation des sols survenu en 2022.
Les communes concernées sont : Caromb, Courthézon, Crillon-le-Brave, Gignac, Lapalud, Mirabeau, Le Pontet, Puyvert, La Roque-sur-Pernes, Saint-Martin-de-la-Brasque, Saint-Trinit, Venasque, Villelaure, Violès, et Vitrolles-en-Luberon.
Les personnes sinistrées ont jusqu’au jeudi 26 octobre pour déclarer les dégâts subis auprès de leur compagnie d’assurance.
V.A.
15 communes vauclusiennes reconnues en état de catastrophe naturelle
Mardi 19 septembre, Enedis organisait l’Énergie Tour Vaucluse, une journée dédiée à la Transition Écologique.
« Il faut que les énergies renouvelables représentent 40% de notre consommation dès 2030 ». C’est ce qu’a déclaré Violaine Démaret, sur le terrain, à 8h30, devant le Parc photovoltaïque au sol de la Carrière Sainte-Marthe à Pernes-les-Fontaines. D’une puissance de 5MW, l’équivalent de la consommation annuelle d’un millier de foyers, elle participe à l’accélération de la production d’énergie renouvelable.
Deux heures plus tard, la visite a continué par la « renaturation » de la Gare de Pernes, un ancien site logistique de plus de 5 hectares qui, désormais, préserve la biodiversité, fait la part belle à la véloroute Via Venaissia et bénéficie d’une rénovation de l’éclairage public grâce à un ensoleillement de plus de 2 800 heures par an et 13 500 modules photovoltaïques.
Et à midi, c’est au siège de GSE, le contractant global en immobilier d’entreprise à Avignon-Sud, que tout le monde s’est retrouvé, le directeur d’Enedis Vaucluse, la présidente du Conseil Départemental et le président du Grand Avignon.
« Le but de cette journée, c’est de mettre en valeur les initiatives des collectivités locales comme des entreprises en matière de transition et de sobriété énergétique » explique Sébastien Quiminal, patron d’Enedis 84. « Nous, nous sommes là pour raccorder le réseau, nous assurer qu’entre les panneaux photovoltaïques et les bornes électriques, il y a effectivement du courant. Nous sommes là aussi pour fédérer, pour mailler le territoire. Pour que les acteurs du secteur privé comme du secteur public se parlent et qu’une synergie existe ».
Roland Paul, au nom de GSE évoque la rénovation énergétique du site, les ombrières photovoltaïques et les bornes de recharge pour les véhicules de la société et des salariés de l’entreprise sur le parking, la biodiversité des aménagements extérieurs, avec d’innombrables essences de plantes et d’arbres pour accueillir oiseaux et insectes. La société, qui emploie 600 salariés et affiche un chiffre d’affaires d’un milliard d’euros, construit des bâtiments respectueux de l’environnement, économes en énergie, fonctionnels et agréables à vivre dans les secteurs industriels, logistiques, tertiaires, commerciaux ou de loisirs dans le monde entier. Cette exemplarité, c’est sans doute la raison pour laquelle GSE a été choisi pour le lancement de cet Energie Tour. « Ici, on reçoit beaucoup de clients et on souhaite leur monter ce qu’on est capable de faire » explique Roland Paul. « On a fait des travaux d’isolation, on a remplacé les chaudières par des pompes à chaleur et on a fini par diviser par 3 notre consommation et on va continuer à trouver des solutions moins énergivores ».
Joël Guin, le président du Grand Avignon a évoqué la « mobilité durable » : « Nous avons fait évoluer nos services de transports pour favoriser les mobilités douces et durables, pour optimiser, avec Enedis, le réseau Vélopop, les Baladines et les bus grâce à des piles électriques ». Enfin, Dominique Santoni, présidente du Conseil Départemental, mais aussi du Parc Naturel Régional du Luberon, a dit à quel point elle était investie dans cet engagement environnemental. « Nous sommes passés de 300 à 800 points de charge en 2 ans pour les vélos, les voitures, les transports en commun. Les deux aires d’autoroute de Mornas viennent d’être raccordées avec des stations haute puissance pour les automobilistes ».
Après un cocktail végan arrosé d’un rosé de chez Minuty (Var), un déplacement a été organisé à Piolenc, au domaine viticole expérimental. Un vignoble de 4,5 hectares où les ceps sont protégés de la canicule par des filets qui filtrent les rayons de soleil. Grâce à cette installation, leurs besoins en eau ont été réduits de -12 à -34%. La journée s’est conclue par une signature de convention entre Enedis et la présidente de la Chambre d’Agriculture 84, Georgia Lambertin pour « accompagner les paysans dans l’installation d’unités de production d’énergies renouvelables et l’implantation de bornes de recharge ».
15 communes vauclusiennes reconnues en état de catastrophe naturelle
Sébastien Maggi vient d’être nommé sous-préfet chargé de mission à la politique de la Ville auprès de Violaine Démaret, la préfète de Vaucluse. Il exercera également en tant que secrétaire général adjoint. Actuellement directeur de cabinet, depuis l’automne 2021, de Chantal Mauchet, la préfète de l’Ain, il prendra ses fonctions le lundi 2 octobre 2023 sur le site Chabran de la préfecture de Vaucluse à Avignon. Originaire de l’Île de Beauté, il a été auparavant sapeur-pompier professionnel de 2001 à 2011 dans le Var puis en Corse jusqu’en 2019 où il a été promu commandant en 2017. Plus récemment, il a été élève, entre 2020 et 2021, de l’Ecole Nationale d’Administration (promotion Aimé Césaire) avant de rejoindre ‘la préfectorale’.
L.G.
15 communes vauclusiennes reconnues en état de catastrophe naturelle
Le Département de Vaucluse réalise des travaux sur les deux ponts de la RD 35 au-dessus du Calavon, au lieu-dit du Fangas, entre Saignon et Caseneuve. Le coût de l’opération est de 180 000 €.
Au cours des années, les crues successives du cours d’eau ont provoqué des surcreusements au niveau des fondations des ponts menaçant la stabilité des deux ouvrages. Le franchissement comprend deux ponts dont l’un est hors-service et sera démonté, et l’autre, sur lequel passent les véhicules, sera conforté et rénové. La préparation du chantier, qui durera environ un mois et demi, a débuté avec la pose d’un échafaudage. Le coût de l’opération est de 180 000 €.
Sur le pont qui supporte la circulation des véhicules de la RD 35, le Département de Vaucluse va réparer l’ensemble des superstructures par la : réfection de l’étanchéité du tablier et des trottoirs ; réfection de la chaussée et de ses joints ; stabilisation des fondations. Sur l’ancien pont hors-service, les travaux consistent à : démolir la dalle ; déposer la charpente métallique par grutage ; effectuer la réfection des maçonneries des culées, leur protection contre l’érosion des fondations par la mise en place des matelas de gabions en fond de lit ; protéger les talus érodés et instables en rive droite amont par l’élévation de gabions.
Pour la bonne tenue du chantier, la circulation sur la RD 35 sera temporairement fermée à la circulation : une journée à la fin du mois de septembre puis trois semaines à partir du 2 ou 9 octobre. Un itinéraire de déviation sera mis en place durant cette période.
15 communes vauclusiennes reconnues en état de catastrophe naturelle
Mardi 12 septembre, le groupement de gendarmerie départementale de Vaucluse et le comité départemental de rugby ont scellé leur partenariat par la signature d’une convention.
C’est à l’occasion des assises des clubs du comité départemental de rugby du Vaucluse que la convention de partenariat a été signée. L’objet de ce partenariat porte sur la réalisation d’actions de prévention, auprès des joueurs et joueuses ainsi que de leurs encadrants, sur diverses thématiques comme les discriminations, les conduites addictives, les drogues, la radicalisation et l’insécurité dans les stades.
C’est en mai dernier que les premières actions avaient été conduites. Près d’une dizaine d’équipes de jeunes joueurs avaient bénéficié de l’intervention d’une gendarme de la maison de confiance et de protection des familles, sur le sujet des dangers des drogues.
15 communes vauclusiennes reconnues en état de catastrophe naturelle
Confronté à de nombreux départs en retrait et à une pénurie de nouveaux candidats, le département de Vaucluse recrute 100 assistants familiaux. La rémunération démarre à 1 900 euros nets mensuels.
Salarié du Département de Vaucluse, l’assistant familial accueille jour et nuit, à son domicile, des mineurs de tous âges ou des jeunes de moins de 21 ans. Ce métier exige une disponibilité, une présence au quotidien et d’importantes qualités humaines ainsi que des capacités éducatives. La personne doit également disposer d’une chambre individuelle pour l’enfant. La rémunération démarre à 1 900 euros nets mensuels pour l’accueil d’un enfant et comprend les frais engagés pour l’enfant confié.
Pour atteindre son objectif de recruter 100 assistants familiaux, le département a lancé une vaste campagne de communication.
Tout postulant doit d’abord assister à une réunion d’information avant de déposer un dossier. Une évaluation psycho-sociale est ensuite effectuée. Il faut obtenir un agrément du département puis suivre une formation. L’agrément accordé, l’assistant familial effectue une demande d’emploi auprès de la Présidente du Département. Le candidat doit envoyer un curriculum vitae, une lettre de motivation et la copie de son agrément. Pour postuler, le permis B et un véhicule sont indispensables.
Aujourd’hui, en Vaucluse, 500 enfants sont accueillis par des assistants familiaux au titre de l’Aide Sociale à l’Enfance. La durée de leur accueil varie de quelques mois à plusieurs années.
Plus d’informations aux : 06 42 97 18 48 / 04 90 16 17 52 ou sur : adoptionagrementfamilial@vaucluse.fr
J.R.
15 communes vauclusiennes reconnues en état de catastrophe naturelle
Construit sur le seuil à la confluence du fleuve Rhône et de la rivière Ouvèze, l’ouvrage de franchissement piscicole de l’Ouvèze a été inauguré ce mardi 12 septembre. Cet ouvrage est destiné à faciliter la circulation des poissons principalement à leur montaison dans l’Ouvèze.
16ème ouvrage de franchissement réalisé par CNR au titre de ses Missions d’Intérêt Général et intégré au Plan Rhône, cet ouvrage est le fruit d’un partenariat entre CNR, maître d’ouvrage et l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse, en faveur de la continuité piscicole et de la protection de la biodiversité. Plus de 1 000 poissons et 14 espèces différentes ont été recensés un mois après la mise en service de son système de vidéo comptage. La réalisation de cet ouvrage de franchissement a représenté un investissement total de 2.5 millions d’euros, cofinancé par l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse (40%) et CNR (60%).
Pourquoi un ouvrage de franchissement piscicole ?
Le seuil de l’Ouvèze a été créé en 1972 pour maintenir un niveau de nappe en adéquation avec les besoins d’alimentation des stations de pompage. Il constitue un obstacle à la bonne circulation des espèces, notamment les grands migrateurs – l’anguille, l’alose et la lamproie – remontant le fleuve Rhône depuis la mer pour gagner l’Ouvèze. Pour leur permettre de franchir ce seuil et de circuler librement entre le Rhône et l’Ouvèze, CNR a bâti un ouvrage de franchissement piscicole de dernière génération. Ce dispositif leur permet d’accéder à des zones de croissance et de reproduction et participe ainsi à la recolonisation du fleuve, de ses annexes et de ses affluents. Mis en service en 2021, il ouvre la voie à 25 km de rivière (Ouvèze), en les reconnectant à plus de 85 km de cours d’eau, dont la Durance, la Cèze, et bien sûr le Rhône en axe principal.
Comment fonctionne-t-il ?
Les poissons qui arrivent à la confluence sont incités par un débit d’attrait à s’engager dans l’ouvrage. Puis ils parcourent une succession de 12 bassins de 4 mètres sur 4 mètres présentant chacun une double fente de 40 centimètres de largeur pour franchir les 2.9 mètres (maximum) de hauteur de chute. Ce fractionnement en petites chutes rend possible la progression des poissons. La longueur totale de l’ouvrage s’établit à environ 60 mètres. La hauteur d’eau dans la passe est au minimum de 1 mètre.
Le fond de la passe est équipé de galets maçonnés, qui offrent des zones de repos ou de reptation, notamment pour les anguilles.
Une efficacité surveillée
Depuis juillet 2023, l’ouvrage est équipé d’un dispositif amovible de vidéo-comptage qui filme les poissons passant devant un fond lumineux. Les vidéos sont ensuite analysées par des spécialistes pour déterminer les espèces, l’âge, la taille et le nombre d’individus. Le suivi des espèces est effectué avec le concours de différentes structures dont l’association Migrateurs Rhône Méditerranée, l’Office Français pour la Biodiversité et des bureaux d’études partenaires.
Depuis la mise en service du dispositif, 1 000 poissons ont été recensés, représentant 14 espèces différentes. L’année 2024 verra un suivi plus complet sur la période de migration la plus dense des espèces ciblées (anguille européenne, alose, lamproie).
Un projet partenarial
L’ouvrage de franchissement de l’Ouvèze s’intègre dans l’enjeu global du bassin Rhône-Saône de restauration de l’axe migratoire, mis en œuvre de manière concertée et associant l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse, CNR, l’Office Français de la Biodiversité, la DREAL de Bassin Auvergne Rhône-Alpes et l’Association Migrateurs Rhône-Méditerranée.
CNR a assuré la maîtrise d’ouvrage et la maîtrise d’œuvre du projet et a fait appel à des entreprises régionales pour sa construction : MAÏA SONNIER, MAÏA FONDATION, REBOUL, SIBER, SVT, DEKRA, EIV. La réalisation de cet ouvrage a représenté un investissement total de 2.5 millions d’euros, cofinancé par l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse (40%) et CNR (60%) et également soutenu par le Plan Rhône.
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15 communes vauclusiennes reconnues en état de catastrophe naturelle
A l’occasion de la coupe du monde de rugby, qui a commencé le 8 septembre, le Vaucluse et la Région PACA mettent à l’honneur le ballon ovale.
C’est en France que se déroule la dixième édition de la coupe du monde de rugby à XV, qui a commencé ce 8 septembre et prendra fin le 28 octobre. Sur les 48 matchs de la compétition, dix ont lieu en Provence-Alpes-Côte d’Azur : quatre à Nice et six à Marseille, dont deux quarts de finale. La région est, avec l’Île-de-France, celle qui accueille le plus de matchs.
La région est également celle qui accueille le plus de camps de base avec l’Afrique du Sud à Toulon, l’Ecosse à Nice, l’Uruguay à Avignon et l’Equipe de France à Aix-en-Provence pendant 15 jours. L’accueil du camp de base de l’Uruguay dans la cité des Papes est une reconnaissance pour le monde de l’ovalie vauclusien qui compte 18 clubs, dont 16 qui disposent d’une école de rugby.
L’équipe de rugby d’Uruguay à la rencontre des élèves vauclusiens
Vendredi 8 septembre, à quelques heures du premier match de la compétition, l’équipe de rugby d’Uruguay est allée à la rencontre de 5 classes de l’école Pierre de Coubertin. L’occasion pour les élèves vauclusiens de découvrir la pratique du rugby aux côtés de joueurs professionnels.
Lors de la cérémonie d’accueil de la sélection uruguayenne, ce lundi 11 septembre, les joueurs de l’équipe se sont là encore montrés proches des jeunes vauclusiens en se prêtant au jeu des selfies à de nombreuses reprises.
Les matchs de l’équipe de France retransmis à Caumont-sur-Durance
Dans le cadre du label « Terre de Jeux 2024 », Caumont-sur-Durance a décidé de retransmettre des matchs de l’équipe de France de rugby pendant la Coupe du Monde sur le grand écran de la salle des fêtes Roger Orlando. Le premier match a été diffusé ce vendredi 8 septembre. Les prochains seront diffusés le vendredi 6 octobre (France-Italie) et le samedi 28 octobre (finale). Selon les résultats de l’équipe de France, d’autres matchs pourront être programmés comme le quart de finale et la demi-finale.
Une buvette et de la restauration sont proposées sur place. L’intégralité des sommes récoltées aidera, en plus des aides municipales, à financer les déplacements des groupes de jeunes Caumontois de 8 à 17 ans. Ils iront assister à des épreuves sportives lors des Jeux Olympiques de Paris 2024.
Rugby à XV : 43 licenciés pour 10 000 habitants
Avec 22 070 licenciés en 2019, soit 43 licenciés pour 10 000 habitants, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur est la 5e région française pour la pratique du rugby à XV en club, légèrement en retrait par rapport au niveau national (48 licenciés pour 10 000 habitants). La part de licenciés est la plus élevée dans le Var.
Du côté des installations, avec 91 terrains (1,8 pour 100 000 habitants) et 128 clubs (2,5 pour 100 000 habitants), la région se classe respectivement aux 10e et 9e rangs pour le nombre de terrains et de clubs par habitant. Provence-Alpes-Côte d’Azur et la Corse sont les seules régions de France métropolitaine à posséder plus de clubs que de terrains de rugby.
Etude de l’Insee Paca. Indicateurs sur la pratique du rugby par département. Source : Injep-Medes et Ministère des sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques.
Le nombre de terrains par habitant est le plus élevé en Vaucluse (3,9 pour 10 000 habitants). Il est le plus faible dans les Bouches-du-Rhône (1,3 pour 10 000 habitants) et les Alpes-Maritimes (1,2), départements les plus densément peuplé.
Un sport prisé par les 15-44 ans
Le rugby est un sport prisé par les 15 à 44 ans. 49% des licenciés de rugby ont entre 15 et 44 ans, alors que c’est le cas de seulement 34% des licenciés pour l’ensemble des sports olympiques. La pratique du rugby est faible chez les enfants (36% des licenciés ont moins de 15 ans) et encore plus chez les plus de 45 ans qui représentent 15% des licenciés.
Entre 2014 et 2019, le rugby a perdu 1 070 licenciés en Provence-Alpes-Côte d’Azur (-4,6%). La baisse est plus forte qu’au niveau national (-1,4%). La chute des effectifs concerne tout particulièrement les Alpes-de-Haute-Provence et le Var. A l’inverse, le nombre de licenciés a augmenté dans les Bouches-du-Rhône.
La baisse du nombre de licenciés en Provence-Alpes-Côte d’Azur entre 2014 et 2019 intervient après une hausse de 630 licenciés entre 2011 et 2014 (+2,8% contre +1,8% en France). Cette hausse était portée exclusivement par les moins de 25 ans. L’arrivée du XV de France en finale de la coupe du monde de rugby en 2011 en Nouvelle-Zélande a pu susciter l’engouement des plus jeunes et expliquer la hausse du nombre de licenciés dans les années qui ont suivi. La coupe du monde de 2015 au Pays de Galles, où la France a obtenu de moins bons résultats, n’a pas créé la même dynamique.
2 050 licenciés de rugby à XIII en Provence-Alpes-Côte d’Azur
En Provence-Alpes-Côte d’Azur, 2 050 personnes sont licenciées auprès de la Fédération Française de Rugby à XIII, dont 1 090 en Vaucluse et 820 dans les Bouches-du-Rhône.
Environ 300 personnes sont également affiliées à la Fédération Nationale de Touch rugby. Le Touch rugby exclut les contacts violents et peut se jouer de manière mixte. En France, les femmes y sont un peu plus représentées que dans le rugby à XV (respectivement 28% et 10%).
J.R.
15 communes vauclusiennes reconnues en état de catastrophe naturelle
Le Maroc a été touché par un violent séisme d’une magnitude de 6,8 dans la nuit de vendredi 8 à samedi 9 septembre. Plus de 2 000 personne seraient décédées selon le dernier bilan qui annonce également plus de 2 400 blessés. Touchés par ce drame, le Vaucluse, mais aussi la Région Sud, commencent à se mobiliser pour apporter leur aide.
En réponse à cette situation alarmante, et la communauté marocaine d’Avignon étant l’une des plus importantes de France, Cécile Helle, maire d’Avignon, a tenu à exprimer son émotion et sa solidarité au peuple marocain ainsi qu’aux autorités du pays. « Je pense tout particulièrement à celles et ceux qui ont été touchés dans leur chair par ce terrible séisme, évoque-t-elle dans un communiqué. Je pense également à l’ensemble de la communauté marocaine d’Avignon dont les attaches familiales et amicales avec leur pays d’origine restent importantes. » La maire a également souligné que la Ville d’Avignon se mobiliserait d’avantage dans les prochains jours pour manifester plus concrètement son soutien et son aide aux villes et villages marocains, ainsi qu’à leurs populations.
Plusieurs collectes s’organisent déjà pour venir en aide aux sinistrés. L’association d’amitié franco-marocaine d’Avignon recherche en priorité du matériel médical (contact : 06 10 30 63 85). L’association Djelia Internationale organise également une collecte de fonds en Vaucluse. Si vous souhaitez donner, il faut contacter Latif Dehy par mail à l’adresse dehy.latif@gmail.com
La Région Sud, de son côté, s’est associée à la Région Occitanie et à la Corse, pour offrir son soutien au Maroc. Ensemble, ils débloquent en urgence 1 million d’euros pour venir en aide au peuple marocain et s’engagent pour aider les blessés et sinistrés, tout en se rendant disponibles pour déployer une aide humanitaire d’urgence.