Face à la crise énergétique, l’entreprise Charles & Alice, tout comme de nombreux industriels, a décidé de diversifier ses sources d’énergie. Ainsi, la société drômoise à opter pour les énergies renouvelable, et notamment l’énergie solaire, pour ses sites drômois et vauclusien.
Le site de production de Monteux, en Vaucluse, acquis par l’entreprise en 2021, est désormais doté de 1178 modules photovoltaïques, posés notamment sur des ombrières et des bâtiments de stockage. Installés sur 2200 m², ces panneaux solaires permettent d’éviter jusqu’à 34 424 tonnes de CO2 par an, soit l’équivalent de la consommation électrique de 124 foyers.
Charles & Alice a également opté pour l’énergie solaire sur son site d’Allex, dans la Drôme, avec l’installation de 1 328 modules photovoltaïques sur une surface de 2 419 m². L’énergie produite sur l’année par ces panneaux représentera la consommation électrique de 129 foyers par an, soit l’équivalent de 35 676 tonnes de CO2 économisées par an.
« Nous sommes en recherche constante de solutions pour parvenir à réduire notre consommation et notre empreinte carbone », a affirmé Fabien Ployon, directeur industriel de Charles & Alice. Depuis 2018, le groupe a installé 7 600 m² de panneaux photovoltaïques, ce qui représente une réduction de 86 tonnes d’émissions de CO2 par an. Ces installations représentent 10% des besoins en électricité de l’entreprise.
V.A.
Charles & Alice mise sur l’énergie solaire
Avec le soutien du Conseil Régional, Gîtes de France s’équipe de bornes de rechargement de véhicules électriques en Provence-Alpes-Côte d’Azur. En Vaucluse, 17 bornes ont déjà été installées et 15 sont en cours d’installation.
La Fédération Régionale Gîtes de France et le Conseil Régional Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur ont noué un partenariat pour accompagner 240 hébergeurs du réseau vers l’installation de bornes de rechargement. Dans le Vaucluse, 17 bornes de rechargement subventionnées ont déjà été installées et 15 sont en cours d’installation. Dans les Bouches-du-Rhône, 13 bornes ont été installées et 36 hébergeurs inscrits au programme vont bénéficier de ce dispositif.
A Vauvenargues (13), une borne de rechargement a été installée en avril 2023 dans le gîte de Bernard Gaulin, hôte Gîtes de France. Il témoigne : « Une cliente hollandaise a séjourné deux semaines au gîte. Elle était ravie de pouvoir avoir accès à une borne sur son lieu d’hébergement. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle a choisi ce gîte pour ses vacances. L’avantage de ces bornes c’est que je sais exactement ce qui est consommé, je facture au prix coûtant, je peux montrer les consommations directement aux clients ».
L’électromobilité : un enjeu majeur pour les hébergeurs
Le marché de l’automobile électrique est en pleine croissance, sur le premier trimestre 2022, l’électrique a atteint 11,9% de parts de marché avec 43 507 immatriculations (+42,7%), contre 16,5% pour le diesel (-44,1%). Dans le cadre des déplacements touristiques, les prestataires doivent s’adapter pour répondre à une demande de rechargement qui devrait fortement progresser au cours des prochaines années. La présence de bornes de rechargement pour véhicules électriques sur le lieu de séjour tend à devenir un critère de choix pour les clients.
A l’occasion de la 2e édition des journées portes ouvertes du Conseil national de la refondation ‘Notre école faisons-la ensemble’, 7 382 projets ont été déposés en France dont 47 en Vaucluse.
Faire émerger dans le cadre de concertations locales des initiatives nouvelles de nature à améliorer la réussite, le bien-être des élèves et à réduire les inégalités, tel est l’objectif de la démarche pour ‘faire notre école ensemble’, explique le Conseil national de la refondation (CNR) dont le volet éducation a été lancée à la rentrée 2022.
« 31 % des écoles et établissements ont manifesté une intention de concertation, plus de 7 380 projets pédagogiques ont été déposés par les équipes éducatives dont près de 2 600 bénéficient d’ores et déjà d’un accompagnement dédié humain et financier », complète Pap Ndiaye, ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse.
« Les crédits du fonds d’innovation pédagogique sont dotés de 500M€ à l’échelle du quinquennat. »
« Aujourd’hui, le CNR Éducation est une réussite : plus de 18 000 écoles et établissements ont témoigné un vif intérêt pour la démarche, précise pour sa part Carole Grandjean, ministre déléguée chargée de l’enseignement et de la formation professionnels auprès du ministre du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion et du ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse. Un tiers de nos lycées professionnels et polyvalents portent actuellement des projets. »
En tout, 844 967 élèves sont concernés directement par la mise en œuvre des premiers projets validés par les commissions académiques dans le cadre de cette démarche dont les crédits du fonds d’innovation pédagogique sont dotés de 500M€ à l’échelle du quinquennat.
A ce jour en Vaucluse, 126 établissements scolaires ont entrepris une réunion de concertation ayant débouchée sur le dépôt de 47 projets pour le département. Un chiffre qui s’élève à 60 pour la Gard, 208 pour les Bouches-du-Rhône, 34 pour les Alpes-de-Haute-Provence, 26 pour la Drôme et 32 pour l’Ardèche.
L.G.
Charles & Alice mise sur l’énergie solaire
C’est dans un amphithéâtre bondé de la Chambre de Commerce et d’Industrie des Fenaisons à Avignon qu’a eu lieu la cérémonie en présence des présidents du Crédit Agricole Alpes-Provence, Franck Alexandre, du BTP Région Sud, Raymond Reyes, de la CCI 84 (Gilbert Marcelli), de la Chambre d’Agriculture de Vaucluse, (Georgia Lambertin), du Commandant Geoffrey Casu (chef de corps des pompiers d’Avignon) et des membres des 5 comités (Apt – Avignon – Carpentras – Cavaillon – Orange) de la SMLH 84.
Ce Prix des Apprentis existe puis 2007. Il favorise l’autonomie et l’insertion professionnelle des jeunes qui sont en alternance dans un CFA (Centre de formation pour adultes) de Vaucluse mais aussi des Bouches du Rhône. Depuis sa création, 650 jeunes ont reçu cette récompense qui valorise l’apprentissage et favorise l’égalité des chances. Une médaille de la Légion d’Honneur, un diplôme et un chèque (300€ pour le Mérite – 500€ pour l’Encouragement – 800€ pour l’Excellence) leurs sont décernés, ce qui rompt parfois leur isolement et leur permet de financer en partie leur ordinateur, leur caisse à outil, leur permis de conduire ou la caution de leur studio. Ils bénéficient également du carnet d’adresses de leur parrain ou marraine de la SMLH 84, de son réseau professionnel, une façon de renforcer le lien social inter-générationnel entre les seniors et les post-ados et de concourir à la cohésion sociale.
Pour le colonel Michel Grange, président de la SMLH 84 : « Cette action a été créée dans notre département, maintenant, nombre de comités l’ont adopté en France, mais nous étions des précurseurs pour rendre visible notre action, nous ne nous contentons pas d’épingler notre ruban rouge à la boutonnière, nous donnons un coup de pouce aux jeunes qui ont des difficultés à réaliser leur projet professionnel ».
23 apprenti.e.s ont été distingués dans la catégorie « Prix d’Honneur », un jeune boucher du Pont des 2 eaux à Avignon, Sébastien Ayme, un carreleur du CFA Florentin Mouret, Steven Debris, une peintre en bâtiment, Amandine Douce, un électricien du CFA d’Aix en Provence, Maxime Rautureau.
12 « Prix du Mérite » ont été attribués, dont un à Quentin Juvenal, qui aura 20 ans en octobre, qui est passionné de pâtisserie depuis tout petit mais qui souffre de « dyscalculie » (et arrive difficilement à compter). Or, dans les recettes tout est dosé au gramme prêt, il doit donc se concentrer davantage que les autres apprentis. En plus, ses parents ont divorcé quand il n’avait que 3 ans et c’est son beau-papa qui l’a élevé et encouragé avec sa maman, il a d’ailleurs entamé une procédure pour porter son nom. Autre lauréate, la valeureuse Cassandre Cubères, élève du Campus Vincent de Paul qui se déplace sur un fauteuil roulant et qui a un niveau 6 à l’IFRIA – Centre de formation agro-alimentaire à Agroparc – comme « Responsable et de projets marketing & communication). Autre distinction pour Elona Halgand, qui a eu 20 ans en juin, qui suit des cours de préparatrice-en-pharmacie aux Fenaisons et qui souhaite se réorienter vers l’ostéopathie mais qui a suivi son cursus tout en accompagnant jusqu’au bout, pendant 2 ans, sa maman atteinte d’un cancer. Sa maître de stage a souligné « Son courage, sa pugnacité, sa force de caractère, sa maturité. Elle a su relever la tête malgré son deuil ».
Enfin, « Le Prix d’Excellence » a été décerné à Jade Cotta du CFA Vincent de Paul. Cette jeune femme souffre de ce qu’on appelle ‘dys-‘, des troubles cognitifs liés à la lecture, au calcul, à la coordination de la motricité. « Ma fille n’a parlé qu’à 7 ans » explique son papa qui est enseignant. C’est dire les efforts de concentration et le travail sur elle que Jade a dû faire pour poursuivre des études. A l’avenir, avec ce qu’elle a vécu, elle souhaite s’occuper d’un centre de petite enfance.
« Ils sont motivés, déterminés, engagés. »
Deux des mécènes, le patron du BTP (Bâtiment travaux publics) de la Région Sud, Raymond Reyes, et Franck Alexandre, président du Conseil d’Administration du Crédit Agricole Alpes-Provence ont pris la parole pour insister sur le rôle majeur que joue l’apprentissage en alternance. Celui-ci a d’ailleurs été ému par l’engagement des jeunes lauréats de cette promotion 2023. « On voit bien à quel point ils se battent pour obtenir un résultat, ils sont motivés, déterminés, engagés. Et le contexte que nous vivons est plutôt compliqué, inflation, essence, matières premières plus chères, loyers en hausse. Moi je salue les 3 C (Cerveau – Coeur – Courage) et je suis ravi que ma banque, avec sa fondation, soutienne des projets de territoires, de préservation du patrimoine, mais aussi de vie. Elle agit en faveur des jeunes, souvent en situation de précarité. 3M€ sont mis de côté, chaque année sur notre chiffre d’affaires, pour leur donner un coup de main et rendre le sourire aux générations qui demain seront aux commandes ».
Charles & Alice mise sur l’énergie solaire
Le sur-tourisme, c’est la nouvelle expression crée pour désigner les situations où trop de touristes se trouvent au même endroit au même moment. Ce phénomène est mondial. Il est également observable sur plusieurs sites du Vaucluse. Faudra-t-il bientôt aussi réguler les flux de visiteurs et limiter l’accès de quelques-unes de nos pépites touristiques ?
« On est plus chez soi », c’est la première réaction des autochtones qui se sentent envahis, comme dépossédés. Ce sont les premières victimes de ces zones sur fréquentées. L’idée de vivre au cœur d’un parc d’attraction et de faire partie intégrante des curiosités à y découvrir n’est pas forcément réjouissant. Reconnaissons que le quotidien de ces indigènes peut vite devenir compliqué et pénible. Ensuite, ces flux de population, pas toujours très disciplinés, que certains n’hésiteront pas à qualifier de hordes touristiques, peuvent provoquer des dégradations des lieux ou de leur environnement. Ça c’est cadeau !
Les « toutouristes » comme les appellent, dans leur jargon les professionnels du tourisme.
Dans le Luberon, Gordes est, en été, dans une situation de sur fréquentation qui n’est pas sans poser beaucoup de difficultés pour un village pas vraiment conçu pour recevoir tous ces visiteurs. Surtout que ces derniers ont la fâcheuse tendance à vouloir tous faire les mêmes choses. Les « toutouristes » comme les appellent, dans leur jargon les professionnels du tourisme. Beaucoup d’entre eux ont fait des milliers de kilomètres pour découvrir ce site remarquable, qu’ils en soient d’abord remercié. C’est aussi une liberté qui leur est offerte de venir et il est essentiel, à mon sens de la préserver.
La mère Poulard viendrait s’installer à Gordes et proposerait des omelettes au pistou.
Mais papatra, le magazine américain Travel + Leisure a élu, en ce début d’été, Gordes « le plus beau village du monde » (lire ici). Pas moins que cela. On imagine les compteurs de la fréquentation qui s’affolent et montent en régime. D’ici que notre village ressemble au Mont Saint-Michel avec ses 2,8 millions de visiteurs annuels, il n’y a pas loin. Mis à part que la mer est assez éloignée de Gordes, les deux sites présentent quelques similitudes intéressantes. Ainsi, la mère Poulard pourrait venir s’y installer et proposer des omelettes au pistou.
Pourquoi toujours contraindre plutôt qu’inciter ?
Bien sûr le tourisme est essentiel à l’activité économique du département. Ce secteur est un pourvoyeur important d’emplois, même si, aujourd’hui l’offre est supérieure à la demande. On ne va quand même pas cracher dans la soupe au pistou. Mais, doit-on pour autant réguler l’accès à certains sites comme le réclame certains professionnels conscients que le sur-tourisme peut nuire au tourisme. De leur côté les élus sont pris entre deux logiques avec d’un côté des retombées économiques indispensables et de l’autre la protection des lieux et de la tranquillité de ceux qui y vivent. Alors plutôt que réguler l’accès ne pourrait-on pas inviter tous ces touristes à venir à d’autres moments de l’année et surtout ne pas se concentrer sur les mêmes lieux (les richesses sont nombreuses) ? Pourquoi toujours contraindre plutôt qu’inciter ?
Promotion du 14 juillet 2023 de la Légion d’Honneur, deux personnalités vauclusiennes distinguées, Dominique Santoni et Franck Alexandre.
La présidente du Conseil déparemental vient d’être promue par la Grande Chancellerie. En 2015, elle succède à Pierre Boyer à la mairie d’Apt, elle est également élue conseillère départementale et surtout, elle est la 1ère femme à se retrouver dans le fauteuil de présidente du Conseil Départemental de Vaucluse, le 1er juillet 2021. Dominique Santoni est une personnalité qui compte dans le Vaucluse. Passionnée d’équitation, directe, femme de consensus, pragmatique, elle fonce et soutient tout ce qui fait avancer le département. Une fois de plus, elle prouve avec cette distinction que « Les Vauclusiens ont du talent ».
Autre exemple de ces vauclusiens passionnés, Franck Alexandre. Vigneron à Gigondas, à la tête du Domaine des Teyssonnières, 12 hectares au pied des Dentelles de Montmirail, entre les mains de sa famille depuis 1838 et dont il pris la direction en 1985. Mais il est aussi banquier. Il préside le Conseil d’Administration du Crédit Agricole Alpes-Provence. Dans le Vaucluse, les Bouches-du-Rhône et les Hautes-Alpes, cela représente 2 300 collaborateurs, 750 000 clients pour le 1er groupe coopératif et mutualiste du monde. Franck Alexandre qui était déjà depuis 2015, « officier » dans l’Ordre du Mérite Agricole va, désormais, pouvoir arborer un ruban rouge à la boutonnière, lui qui, depuis longtemps est engagé en faveur de l’économie régionale. Il préside « La Fondation Crédit Agricole » qui prône solidarité et développement et soutient, par exemple, les jeunes, leur santé, leur parcours professionnel et leur entrée dans la vie active. A ce titre, 3% du chiffre d’affaires de la banque sont dévolus à des actions caritatives, solidaires voire intergénérationnelles.
Charles & Alice mise sur l’énergie solaire
Cette année, le nombre de nuitées proposées en Vaucluse dans le cadre d’échange de maisons devrait s’élever à 24 500 nuitées. Selon la plateforme Home exchange, leader mondial du secteur*, ce chiffre est en augmentation de 50% dans le département. Rien que pour l’été, 13 700 nuitées sont prévues du 1er juillet au 31 août, soit 28% de plus que l’année dernière. Cet été, 1 600 ‘échangeurs de maisons’ vont ainsi passer des vacances dans le Vaucluse. Principalement sur Avignon (1 500 nuitées prévues), Orange (1 180 nuitées prévues) et Carpentras (980 nuitées prévues). En Vaucluse, 1 530 logements sont inscrits sur la plateforme Home exchange. Environ 58% d’entre eux sont des résidences principales, et le reste des résidences secondaires.
« Un mode d’hébergement économique qui se démocratise dans toute la France. »
« Malgré la période de forte inflation que nous vivons, les Français ont envie et besoin de partir en vacances, explique Charles-Édouard Girard, cofondateur de Home exchange. Si une grande partie d’entre eux a l’intention de partir en vacances cet été, les locations saisonnières sont coûteuses et ne conviennent pas à tous les budgets. L’échange de maisons est une réelle solution, plus économique, mais aussi plus responsable. »
Une région très demandée Le Vaucluse n’est pas la seule destination privilégiée par les personnes pratiquant l’échange de maison. Ainsi, l’ensemble de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur est la 3e région préférée des Français sur la période estivale avec plus de 64 300 nuitées. Un chiffre constant par rapport à l’été dernier. Dans le détail, la région Sud se situe derrière la Bretagne et l’Auvergne-Rhône-Alpes. Ce sont les Bouches-du-Rhône et les Alpes-Maritimes qui séduisent le plus avec respectivement 23 000 et 14 400 nuitées enregistrées. Marseille, Nice, Aix-en-Provence, Avignon et Antibes sont les cinq villes les plus demandées en ce moment.
Des touristes venant de Bretagne, d’Auvergne-Rhône-Alpes et d’Île-de-France Ce sont principalement les Bretons, les Auvergnats et les Franciliens qui se rendent dans la région cet été. À l’inverse, les Provençaux se laissent davantage séduire par le centre et l’ouest de la France, puisque la Bretagne, l’Auvergne-Rhône-Alpes et la Nouvelle-Aquitaine sont leurs destinations favorites. Depuis le début de l’année, la région a déjà enregistré près de 46 900 nuitées sur Home exchange. Au total, la plateforme devrait enregistrer 469 300 nuitées pour cet été sur toute la France avec près de 50 000 personnes qui ont prévu d’échanger leur maison.
*Leader mondial de l’échange de maisons, HomeExchange.com est un service qui permet aux voyageurs du monde entier d’échanger leur maison ou leur appartement, en toute sécurité et sans transaction financière entre eux. Le site compte plus de 120 000 membres dans plus de 130 pays.
Charles & Alice mise sur l’énergie solaire
Les disparus, les fugitifs, les personnes ensevelies dans les décombres d’un tremblement de terre, de la drogue, des explosifs, des truffes et même des malades du Covid ou du cancer, le flair des chiens est déjà utilisé pour trouver un très grand nombre de choses. Mais désormais, grâce à un travail mené depuis plusieurs années par Veolia et des cynotechnicien, ce sont les fuites sur les réseaux d’eau potable que nos amis à 4 pattes sont maintenant capables de détecter. Démonstration pratique à Jonquières.
La recherche de fuites sur les réseaux de distribution est l’un des enjeux clés de la préservation de la ressource en eau. Afin d’améliorer ses processus, Veolia expérimente un nouveau procédé détection de fuites réalisée par des chiens spécialement dressés pour mener cette mission. Une première phase de test concluante qui se concrétise par des détections réelles sur le terrain. Un travail de longue haleine qui a pris plusieurs années que Veolia vient de présenter sur la commune de Jonquières. A l’origine, c’est David Maisonneuve, chef de projet de la Direction soutien métiers et performance de Veolia, qui a eu l’idée, il y a 3 ans, que des équipes cynophiles pouvaient se former à cette spécialité jusqu’alors effectuée avec des appareils de détection électronique.
« Les performances canines vont au-delà des seuils que nous avions fixés. »
Pour cela, le groupe Veolia s’est donc appuyé sur les compétences d’anciens militaires, spécialiste de l’éducation canine, pour piloter et mettre en place ce procédé innovant. La truffe des canidés servant à identifier le chlore présent dans l’eau qui circule dans les réseaux afin d’en préserver la qualité. « Passé l’entraînement des animaux à la détection du chlore, une phase de tests a été réalisée sur le terrain dans plusieurs régions. Les résultats sont bluffants : les performances canines vont au-delà des seuils que nous avions fixés, » constate témoigne François Bourdeau, cynotechnicien. Même en présence d’une odeur chlorée extrêmement ténue, à travers le sol, les chiens Nina et Kelly ont su ‘marquer’ l’endroit précis où l’eau s’écoulait.
« Quand les derniers exercices de formation seront finalisés, nous pourrons déployer cette méthodologie complémentaire à notre arsenal de détection technologique traditionnelle, précise Gautier Lahitte, Manager travaux et réseaux AEP pour Veolia dans le Vaucluse. L’apport du chien et de son maître peut être déterminant, lorsque les sites sont difficiles d’accès en milieu urbain, et également à la campagne, lorsque les réseaux anciens ne sont pas correctement cartographiés. »
Des dizaines de milliers de kilomètres de canalisations concernées en France Pour Veolia, l’utilisation des chiens pour la détection des fuites d’eau chlorée permet de gagner en rapidité d’intervention. Une solution particulièrement efficace lorsque la recherche de fuite est complexe, notamment sur les canalisations de gros diamètre où les technologies acoustiques habituelles ont leur limite (mauvaise communication ou accès difficile avec du matériel) ou dans des zones difficiles d’accès. Cela représente des dizaines de milliers de kilomètres de canalisations en France. En effet, jusqu’alors les techniciens du groupe utilisé des outils de détection acoustiques, des corrélateurs et des amplificateurs mécaniques et électroniques, une recherche au gaz traceur). Cette nouvelle méthode vient donc en complément des systèmes déjà utilisés au quotidien par les chercheurs de fuite de Veolia. « Actuellement nos programmes d’innovations ciblent tous les métiers d’exploitation avec comme non-négociable l’amélioration permanente de l’empreinte carbone des technologies utilisées, insiste David Maisonneuve. En ce sens, nous sommes en veille continue et cette innovation coche toutes les cases : sobriété technique, pas ou peu de matériel nécessaire, pas d’émission de CO2, respect de l’animal avec l’apprentissage par le jeu et socialement une possible reconversion professionnelle pour des maîtres chien issus des services de l’armée. »
Charles & Alice mise sur l’énergie solaire
L’été et ses chaleurs extrêmes sont bien là ! L’Echo du mardi vous propose de découvrir les sites de baignade en milieu naturel dans le Vaucluse via une carte interactive recensant ces sites de rafraîchissement.
La carte interactive des baignades en milieux naturels de Vaucluse.