Enseignement agricole en Vaucluse : un taux de réussite de 85,4%
Lors de la session d’examens de juin 2023, l’enseignement agricole en Vaucluse a enregistré un taux de réussite de 85,4% sur l’ensemble de ses diplômes. Un résultat supérieur à celui enregistré au niveau national.
Ils étaient 673 élèves et apprentis à se présenter en juin aux examens de brevet de technicien supérieur agricole, certificats d’aptitude professionnelle et baccalauréats professionnels et technologiques relevant de l’enseignement agricole. Avec un taux de réussite de 85,4%, ce sont 575 jeunes Vauclusiens qui ont obtenu leur diplôme. Un taux de réussite supérieur à celui enregistré au niveau national (84%) mais inférieur à celui obtenu au niveau régional (86,8%).
Si le nombre d’élèves et apprentis à se présenter aux examens de l’enseignement agricole ne cesse d’augmenter année après année (51 521 en 2021, 52 619 en 2022 et 54 221 en 2023), le taux de réussite continue quant à lui de diminuer (90,4% en 2021, 86,4% en 2022 et 84% en 2023).
Filière
Présents
Admis
Taux de réussite
Bac Pro
306
273
89,2%
Bac Techno
69
61
88,4%
BTSA
213
156
73,2%
CAPA
85
85
100,0%
Total général
673
575
85,4%
Les résultats aux examens de juin 2023 pour le Vaucluse.
Filière
Présents
Admis
Taux de réussite
Bac Pro
1 013
893
88,2%
Bac Techno
278
262
94,2%
BTSA
522
397
76,1%
CAPA
258
246
95,3%
Total général
2 071
1 798
86,8%
Les résultats aux examens de juin 2023 pour la région Paca.
Filière
Présents
Admis
Taux de réussite
Bac Pro
25 209
21 218
84,2%
Bac Techno
5 013
4 804
95,8%
BTSA
15 141
11 436
75,5%
CAPA
8 858
8 077
91,2%
Total général
54 221
45 535
84,0%
Les résultats aux examens de juin 2023 pour la France.
Enseignement agricole en Vaucluse : un taux de réussite de 85,4%
Après une première exposition ‘Expo(se)-Toi’ à Gordes en octobre 2022 qui a remporté un franc succès avec plus de 400 visiteurs, l’association vauclusienne Eclipse 209 propose cette année ‘Expo(se)-Toi Tour’, une tournée artistique mettant en avant le travail de neuf artistes de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur dans trois lieux vauclusiens du 9 août au 16 septembre.
Co-créée en avril 2022 par deux Vauclusiens, Emma Mariage et Yoann Tome Mestre, l’association Eclipse 209 a cœur de mettre en lumière des jeunes artistes entre 18 et 30 ans, peu importe l’art qu’ils pratiquent. Telle est l’ambition de l’événement ‘Expo(se)-Toi Tour’, qui débarque dès le mercredi 9 août. Cette première tournée artistique, proposée par l’association, va réunir neuf artistes de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur dans trois lieux de Vaucluse. Musique, peinture, dessin, ou encore sculpture, il y en aura pour tous les goûts.
Deux expositions auront lieu au mois d’août. La première sera au salon de thé Arteastic à Avignon du mercredi 9 au mardi 22 août, et la seconde à la Chapelle Sainte Foy aux Baumettes du jeudi 24 au dimanche 27 août. Pour ces deux expositions, les artistes vont créer des œuvres complétement inédites, qui ne seront dévoilées qu’au moment venu. Le troisième et dernier événement de la tournée sera un concert à l’espace culturel les Platrières à l’Isle-sur-la-Sorgue le 16 septembre.
Une exposition, une artiste
La première exposition, qui aura lieu du mercredi 9 au mardi 22 août, mettra en avant le travail d’une seule artiste : Laurine Jarmasson. Si certaines de ses œuvres sont réalisées en collaboration avec Magali Perrin, l’artiste arlésienne travaille aussi en solo.
Son univers abstrait aux influences du street art sera exposé à Arteastic, un salon de thé et épicerie fine, composé également d’un espace dédié pour des artistes locaux ou nationaux, situé en centre-ville, à Avignon. Le vernissage aura lieu le vendredi 11 août à 18h.
Du 9 au 22 août. De 9h30 à 18h. Fermé les dimanches et lundis. Gratuit. 15 Rue de la Petite Fusterie. Avignon.
La seconde exposition de la tournée, qui aura lieu du jeudi 24 au dimanche 27 août, mêlera plusieurs formes d’art à travers les œuvres de quatre artistes : Zinzi, Bastien Faudon, Leïa Pelletier, et Chierartype.
Créations en noir et blanc réalisées à l’aide d’un pastel noir, œuvres hautes en couleur, collages, sculptures autour de la féminité et de la nature, ou encore représentations de l’espace et du temps en dessin, le public va pouvoir en prendre plein les yeux. Le vernissage aura lieu le jeudi 24 août à 19h.
Du 24 au 27 août. De 10h30 à 18h. Gratuit. Chapelle Sainte Foy. Montée du Château. Les Beaumettes.
Le samedi 16 septembre, l’association Eclipse 209 clôturera sa tournée artistique avec un concert de nouveaux talents à l’Isle-sur-la-Sorgue. Quatre artistes et groupes se succéderont sur scène et proposeront différents styles de musique.
La chanteuse et productrice Ela Mbass vous emportera dans son univers inspiré des sons reggae, dub, afro et R&B. Le quarter Déja Vu vous plongera dans la musique alternative londonienne teintée de jazz et inspirée d’artistes comme Yellow Days, Mac Miller ou encore Jorja Smith. L’artiste marseillais Milo proposera du R&B coloré de rock alternatif et de pop. Enfin, Nadir, également originaire de Marseille proposera une musique entre rap moderne, pop, R&B, et rock.
16 septembre. 20h. 5€ (billetterie en ligne). Espace culturel Les Platrières. 36 Boulevard Paul Pons. Isle-sur-la-Sorgue.
Enseignement agricole en Vaucluse : un taux de réussite de 85,4%
Le Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur recrute une cinquantaine d’agents pour les lycées de la région dont plusieurs en Vaucluse. Les types de postes recherchés sont principalement des chefs de cuisine et cuisiniers ainsi que agents de maintenance (électriciens, plombiers). Ils sont à pourvoir pour la rentrée scolaire 2023.
« L’investissement massif que nous réalisons pour notre jeunesse passe par le recrutement d’agents pour prendre soin de nos lycées, explique Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Aujourd’hui, je lance un appel à toutes les personnes qui se retrouvent dans cette volonté d’assurer à nos lycéens les meilleures conditions de travail possibles. En rejoignant les équipes de la Région Sud au sein des lycées de notre territoire, nous vous assurons des horaires adaptés à la vie de famille, une évolution rapide, un accompagnement professionnel et la possibilité de vous former. »
Enseignement agricole en Vaucluse : un taux de réussite de 85,4%
Dans une précédente chronique j’évoquai les phénomènes dit de sur-tourisme. Trop de visiteurs qui ont la fâcheuse tendance à se concentrer au même endroit au même moment. Au détriment des autres évidemment. Ce constat, pas toujours facile à entendre ou à accepter, n’est pas propre au tourisme. Dans bien des domaines, ce qu’on pourrait nommer « la voie moyenne » a tendance à disparaître, un peu à l’image de notre société où la nuance s’efface progressivement au profit de différentes formes de radicalisations : des idées, des comportements et aussi de notre organisation sociale.
Ce qui est moyen, entendez par là ce qui est au milieu, à l’équilibre, n’est plus très en vogue. Pour rester dans le secteur du tourisme, prenons le cas de la restauration. Aujourd’hui, entre le menu à 40 voire 50 € ou le fast-food l’étendue de la gamme a quand même furieusement tendance à se réduire. Certes, et dieu merci, il existe encore des restaurants où la qualité rime avec prix raisonnables. Des établissements où la cuisine est encore vraiment faite maison. Mais il faut bien reconnaître que c’est une espèce en voie de disparition. L’inflation est là malheureusement pour accélérer la tendance. Sans doute, comme certains d’entre vous, j’ai en mémoire ces petits restos, loin de ceux à thème ou des bars à manger (celle-là il fallait quand même oser), qui dés 11h du matin sentent bon la cuisine. Là où les senteurs des plats qui mijotent, vous donne l’eau à la bouche et vous pousse à rester jusqu’à l’ouverture du service prévu à 12h…
On ne compte plus ces enseignes, dites de milieu de gamme, qui ont mis la clé sous la porte
Prenez aussi le secteur du vêtement, là également le moyen disparaît. Le choix a tendance à se résumer aujourd’hui à des produits bon marché, fabriqués à l’autre bout du monde – dans des conditions de travail qu’on préfère ignorer- , ou à des produits griffés positionnés en prix dans le haut de gamme, (souvent fabriqués dans les mêmes usines). Promod, Camaïeu, Eurodif, France Arno, Gap, San marina, La City, Texto, Pimkie… on ne compte plus ces enseignes, dites de milieu de gamme, qui ont mis la clé sous la porte.
Un chemin de crête difficile
Le moyen disparaît vous dis-je. Autres temps autres mœurs, me répondrez-vous. Mais je reste persuadé que c’est dans la nuance que se trouve l’équilibre et la raison, le plaisir et l’accessible. Un chemin de crête difficile. Mais au fond cette histoire de restos ou de boutique de fringues pourrait bien en dire plus sur qui nous sommes et vers quoi nous allons. Je vous laisse juge.
Bel été à tous.
Enseignement agricole en Vaucluse : un taux de réussite de 85,4%
Alors que la promulgation par le président de la République de la prochaine Loi de programmation militaire (LPM) devrait intervenir imminemment, quel impact aura l’adoption de ce texte pour le Vaucluse ?
Adoptée par le parlement, il y a une quinzaine de jour, la Loi de programmation militaire (LPM) 2024-2030 devrait, sauf avis contraire du Conseil constitutionnel (ndlr : qui a finalement censuré 11 articles), être promulguée par le président de la République dans les tous prochains jours. Cette LPM prévoit un investissement de 413 milliards d’euros pour les 7 prochaines années. C’est 40% de plus par rapport à la précédente Loi (295 milliards pour 2019-2025). Pour y arriver, l’effort de défense national sera porté à 2% du produit intérieur brut (PIB) entre 2025 et 2027.
Répondre aux nouveaux objectifs sécuritaires Pour 2023, le budget de la défense a été fixé à 43,9 milliards d’euros. Avec la nouvelle LPM, ce budget (le 2e de l’Etat) augmentera de 3,3 milliards en 2024 et 2025, de 3,2 milliards en 2026 et 2027 et de 3,5 milliards en 2028, 2029 et 2030. De quoi atteindre plus de 68 milliards d’euros à l’horizon 2023. Objectif pour ce budget des armées très largement à la hausse : répondre aux enjeux sécuritaires liés à la nouvelle situation internationale. Oubliée donc la récolte des fruits des dividendes de la paix impulsée après la chute du mur de Berlin. Si certains ont alors prophétisé la fin de l’Histoire, force est de reconnaître que celle-ci est plutôt un éternel recommencement. L’attaque de la Russie contre l’Ukraine, avec le retour impensable de la guerre en Europe, ainsi que les menaces toujours plus grandissantes de la Chine envers Taïwan sont là pour nous le rappeler cruellement. Jusqu’alors en chute libre, les dépenses militaires mondiales connaissent un rebond considérable depuis le début de l’invasion russe et la prise de conscience qu’un conflit de haute intensité pouvait à nouveau éclater. C’est dans cette logique que le budget des armées françaises vise désormais à répondre à ces menaces via le renouvellement des matériels existants mais aussi la modernisation de la dissuasion nucléaire, le renforcement du renseignement militaire, les investissements dans les défenses cyber, sol-air, spatiale et maritime, l’objectif de disposer de 105 000 réservistes…
31 Rafale pour la BA 115 et 37 Serval pour le 2e REG Dans le cadre du renouvellement des matériels, la LPM prévoit donc notamment l’acquisition de 31 Rafale. Les premiers avions devant rejoindre la BA (Base aérienne) 115 d’Orange à partir du troisième trimestre 2024. C’est là, en effet, que sera déployé le futur 5e escadron dubiréacteur ‘omnirôle’ de Dassault dont le chantier des infrastructures d’accueil a commencé début 2023. Des travaux (voir vidéo ci-dessous) d’un montant de 180M€ qui vont permettre la construction de nouveaux hangars, d’ateliers, de bureaux et des simulateurs de vol mais aussi d’aménagements des pistes, de voies de roulement, de réseaux souterrains, d’éclairage des balises lumineuses et de parkings avions. La base vauclusienne a, par ailleurs, déjà fait l’objet de nombreux travaux de modernisation et de réaménagement lors de la Loi de programmation précédente, comme avec l’édification d’un nouveau mess.
Découvrez les futures installations de la BA 115 destinées à accueillir les Rafale de l’Armée de l’air et de l’espace.
Dans le même temps, les 900 hommes du 2e régiment du génie de la Légion à Saint-Christol devraient réceptionner 37 véhicules de combat Serval d’ici 2030. Une remilitarisation du Vaucluse qui fait suite au départ des 800 hommes du 1er Régiment étranger de cavalerie de la Légion à Orange qui avaient rejoint Carpiagne en 2014, le démantèlement du site de missiles nucléaires du Plateau d’Albion à la fin des années 1990 (aujourd’hui reconverti en Laboratoire souterrain à bas bruit) ou bien encore la dissolution du 7e génie des chasseurs alpins en 1993 dont la caserne Chabran abrite désormais la préfecture de Vaucluse et le Crous d’Avignon.
A ce jour, le nombre de militaires s’élève à 2 670 en Vaucluse. Un chiffre qui se monte à 5 799 personnes si l’on intègre les familles. A cela s’ajoute 356 réservistes. Un nombre qui devrait atteindre 700 en 2030. Cette présence n’est pas sans impact sur la vie économique du département puisque le ministère des Armées verse 98M€ de salaires chaque année. De quoi générer la création de 1078 emplois induits dans les services et les petits commerces de proximité ainsi que 11M€ de paiements directs du ministère des Armées aux 189 entreprises et fournisseurs locaux départementaux. Dans le même temps, 26 000 ressortissants de l’Office national des combattants et des victimes de guerre sont dénombrés en Vaucluse alors que le département reçoit 189 000€ d’aides de solidarité aux anciens combattants.
352M€ d’investissements Par ailleurs, sur cette période 2024-2030, la LPM a budgété 352M€ d’investissements pour les infrastructures militaires vauclusiennes dont plus de 120 logements construits ou rénovés. S’ajoute également 62M€ cumulé des achats par les unités militaires locales (prestations d’entretien, services à la personne, réparations…) ainsi que 6,5M€ de dépenses liées au Plan Famille 2 visant à « limiter les impacts des engagements opérationnels et des mutations fréquentes sur la vie personnelle, familiale et professionnelle ».
La défense en Vaucluse s’est aussi un secteur industriel qui se renforce à l’image de l’inauguration du nouveau siège social d’Eurenco à Sorgues en mai dernier transféré depuis la région parisienne. Le leader européen des poudres et explosifs, qui fabrique notamment une partie des obus des canons Caesar, marque ainsi son enracinement dans le département où le groupe y emploie près de 400 salariés. Un attachement qui vient aussi de se traduire par la création d’une nouvelle formation via l’installation d’une antenne du Campus pyrotechnie du futur de Bourges au sein du Campus de la CCI de Vaucluse à Avignon. Une quarantaine de personnes de la région devrait venir s’y former dès la rentrée prochaine. Mais l’industrie de la défense ne se limite pas Eurenco puisqu’on dénombre en tout 21 sous-traitants de l’armement dans le Vaucluse. L’ensemble représentant 613 emplois.
Enseignement agricole en Vaucluse : un taux de réussite de 85,4%
Situé sur la place du village de Buisson, dans le Haut-Vaucluse, le Bistrot de Buisson vient d’obtenir le label Bistrot de pays. C’est donc le 11ᵉ établissement vauclusien à obtenir cette labellisation.
En 2022, l’ancienne salle des fêtes de Buisson a été transformée. Après de gros travaux de rénovation, l’établissement est devenu un bistrot. Terrasse sous les platanes ou intérieur rétro, c’est dans une ambiance conviviale et de partage qu’Antonia et Mariette, voisines et amies d’enfance, vous accueilleront.
Le nouveau Bistrot de pays propose une cuisine française traditionnelle revisitée avec une touche asiatique. Vous pourrez y déguster un tataki de bœuf avec des notes de yuzu, des sashimis de saumon ou encore un wok de légumes, mais aussi des ravioles à la truffe blanche d’été et un traditionnel tartare de bœuf au couteau. Antonia, qui est derrière les fourneaux, propose également de vous faire découvrir ses origines chiliennes aec des ceviches et autres spécialités sud-américaines. La carte change régulièrement et affiche également des options végétariennes.
Le label Bistrot de pays a pour but, à travers un réseau local d’animations, de contribuer à l’animation du tissu économique et social en milieu rural par le maintien du café de proximité. En obtenant la labellisation, le Bistrot de Buisson s’engage à respecter la charte qui concerne les établissements situés dans des communes rurales de moins de 2 000 habitants et implique une ouverture à l’année, une cuisine mettant en valeur les produits du terroir et l’organisation d’animations festives et culturelles
Ouvert du lundi au samedi de 8h à 23h. 7 Montée de la Fontaine. Buisson.
DR
V.A.
Enseignement agricole en Vaucluse : un taux de réussite de 85,4%
La canicule fait parfois chauffer certains cerveaux… Comme ceux de l’équipe de Rentola.fr, qui dévoile une étude insolite dans laquelle sont classés les départements français en fonction de la possibilité d’y survivre en cas d’apocalypse zombie. Celle-ci conclut que le Sud est définitivement l’endroit à privilégier.
Ces dernières années, le monde a fait face au Covid, à la guerre, aux changements socio-économiques, aux changements climatiques… Et bien d’autres problèmes. Comme si cela n’était pas suffisant, Rentola.fr, plateforme de logements locatifs, a imaginé une situation encore pire. Et si le monde était envahi par une épidémie qui transforme les gens en zombies ? A partir de cet étonnant postulat, Rentola.fr a tenté de déterminer l’endroit le plus sûr de France pour survivre en cas d’apocalypse zombie.
Cette étude, surprenante, a été réalisée à partir des données de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Cinq catégories de données (vulnérabilité, cachettes, approvisionnements, sécurité, mobilité) ont été élaborées et analysées afin de trouver l’endroit le plus sûr en fonction du score obtenu dans chacune des catégories. Les cinq catégories contiennent chacune un certain nombre de données considérées comme représentatives de la catégorie en question.
Le Vaucluse arrive en 14e position des endroits les plus sûrs de France en cas d’apocalypse zombie, avec un score moyen de 6,90. Le département se classe 14e dans la catégorie vulnérabilité et 16e dans la catégorie sécurité, mais obtient de moins bons classements dans les autres catégories même s’ils restent au-dessus de la moyenne. Dans l’ensemble, le Sud est l’endroit à privilégier pour survivre. Le top 10 des lieux les plus sûrs compte 7 départements du Sud, dont les Bouches-du-Rhône qui arrivent en tête des départements les plus hostiles aux zombies.
L’Île-de-France est le pire endroit pour survivre Les trois plus mauvais résultats sont situés près de Paris. Parmi eux, la Seine-Saint-Denis occupe la dernière place du classement (94e) et obtient le score le plus bas dans la catégorie cachettes. Les départements des Yvelines et de l’Oise sont proches de la capitale française, géographiquement, mais aussi en matière de mauvais classement dans presque toutes les catégories.
L’Île-de-France apparaît comme l’endroit où il ne vaut mieux pas se trouver lorsque des dizaines de zombies arrivent. A l’inverse du Sud, cette région abrite 7 des 10 départements les moins bien classés. Les Hauts-de-Seine (5e), le Val-de-Marne (8e), l’Essonne (9e) et le Val-d’Oise (10e) ont des classements inférieurs à la moyenne dans toutes les catégories, ce qui fait de cette région dense le pire endroit où traîner un jour d’apocalypse zombie.
Malgré le fait que presque tous les départements situés en île de France se retrouvent en bas du classement, la capitale obtient la 22e place. Paris est une ville très densément peuplée et vulnérable à la menace de la propagation du virus, ce qui se traduit par un faible score dans cette catégorie. Dans le même temps, la capitale se classe 2e dans la catégorie sécurité et 5e dans la catégorie approvisionnement. Un score assez élevé dans la catégorie cachette, mais là où le bât blesse, c’est au niveau de la mobilité. Si vous vous retrouvez au cœur de l’apocalypse, il vous sera difficile de quitter Paris.
Privilégiez le littoral méditerranéen Selon les résultats de l’étude, pour optimiser ses chances de survie, il est conseillé de vivre dans le Sud de la France à proximité de la côte méditerranéenne. 9 des 10 premiers départements sont situés directement ou à proximité de cette frontière naturelle qui protège contre les menaces venant du Sud et contre celles du Nord, pour celles et ceux vivant sur l’eau.
Ainsi, vivre quelque part entre Perpignan et Nice peut non seulement être agréable au quotidien, mais aussi sauver des vies en cas d’apocalypse zombie.
Méthodologie : toutes les données ont été collectées et traitées par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Les dernières données disponibles ont été utilisées pour chaque source de données. La normalisation Min-Max a été utilisée pour indexer les sources de données en question. Ce moyen d’indexation permet de convertir tout type de données en une valeur comprises entre 1 et 10, où 1 représente la valeur la plus faible / mauvaise et 10 la valeur la plus élevée / la meilleure dans les catégories en question. Pour garantir un résultat aussi précis et représentatif que possible, tous les départements pour lesquels il manquait plus de deux sources de données ont été retirés de l’indice de qualité.
Enseignement agricole en Vaucluse : un taux de réussite de 85,4%
Au début du mois de juillet, Jean-Pierre Pettavino, maire de Lourmarin, a organisé une réunion pour laquelle il a invité plusieurs élus et acteurs du tourisme de Vaucluse, afin d’évoquer les problématiques des meublés de tourisme et du surtourisme.
Vendredi matin. C’est ce jour de la semaine qu’a choisi le maire de Lourmarin pour organiser une réunion sur les meublés de tourisme et le surtourisme. Quoi de mieux que le jour de marché de la commune pour attester de l’affluence touristique en période estivale, et donc d’évoquer les effets négatifs qu’elle peut engendrer ?
Ainsi, plusieurs communes vauclusiennes étaient représentées lors de cette réunion. Étaient présents : Gérard Debroas (adjoint à la mairie de Roussillon), Jean-Pierre Gérault (maire d’Oppède), Françoise Merle (adjointe à la mairie de l’Isle-sur-la-Sorgue), Eric Bruxelle (conseiller municipal à l’Isle-sur-la-Sorgue et président d’Isle sur la Sorgue Tourisme), Delphine Cresp (maire de Cabrières d’Avignon), Paul-Roger Gontard (adjoint à la mairie d’Avignon), Franck Delahaye (directeur de Destination Luberon), Joël Raymond (adjoint à la mairie de Lourmarin), Adeline Le Baron (adjointe à la mairie de Lourmarin), Olivier Vollaire (conseiller municipal à Lourmarin), Marie-Claire Girardet (responsable du service urbanisme à Lourmarin), et bien évidemment Jean-Pierre Pettavino (maire de Lourmarin).
Le Vaucluse et les résidences secondaires
Toutes les communes représentées lors de cette réunion ont entre 30% et 50% de leurs logements qui sont des résidences secondaires. La commune de Gordes a également été évoquée. Plus de 60% de ses logements sont des résidences secondaires. « Aujourd’hui, les gens cherchent à acheter uniquement pour faire de la location parce que la rémunération est attractive », affirme Jean-Pierre Pettavino.
« Le problème des résidences secondaires c’est qu’on se retrouve avec des villages morts l’hiver »
Delphine Cresp
150 000€ par an. C’est le montant de la rémunération que peut percevoir le propriétaire d’un bien composé de trois à quatre chambres dans le Luberon. Ainsi, le prix du foncier ne cesse d’augmenter, et les habitants, notamment les jeunes, ne peuvent rien acheter, encore moins une maison.
Les effets de l’augmentation du nombre de meublés de tourisme
L’augmentation du nombre de locations de courte durée, que ce soit des chambres ou des logements entiers, a eu plusieurs effets tels que :
la création d’une concurrence avec l’hébergement touristique conventionnel,
la dégradation des logements, notamment des espaces communs des copropriétés en raison d’une forte rotation des occupants
une augmentation du risque de transformation de résidences principales en meublés de tourisme
une pénurie de logements locatifs pour les habitants
une pression foncière accrue.
« L’augmentation des meublés de tourisme vide une partie du village »
Jean-Pierre Pettavino
La pression foncière est l’un des points qui inquiètent le plus les élus aujourd’hui. « La vraie question est : comment attirer et loger des jeunes couples actifs avec des enfants alors que le prix du foncier a explosé ces dernières années ? », interroge Jean-Pierre Gérault. Moins de jeunes peuvent s’installer en Vaucluse, il y a par conséquent moins d’enfants, ce qui entraîne des fermetures de classes. « À la rentrée, l’école de Cabrières d’Avignon va accueillir 60 élèves, pour une capacité de 130 », déplore Delphine Cresp. Ainsi, l’augmentation des meublés de tourisme entraîne des problèmes bien plus larges qu’on peut imaginer initialement.
Demande d’autorisation du changement d’usage
« Les villes de plus de 200 000 habitants ont moins de problème car le maire peut directement prendre un arrêté, les zones urbanisées de plus de 50 000 habitants peuvent aussi se réglementer, les petites communes, elles, ne rentrent pas dans ce cadre-là, la procédure d’autorisation du changement d’usage ne peut être instituée que par arrêté de l’autorité préfectorale », explique Olivier Vollaire. Ainsi, cette réunion n’avait rien d’anodin. Lourmarin, tout comme les autres communes présentes, a volonté de réglementer les meublés de tourisme.
« Il ne s’agit pas de faire une guerre contre les plateformes de location, qui contribuent indirectement à l’économie, mais il faut trouver un juste milieu »
Eric Bruxelle
Les premières discussions sur le sujet sont apparues en 2021 parmi les élus de Lourmarin. Une première réunion avait été organisée en avril 2022 pour chercher des pistes de solutions. Ainsi, la mairie a souhaité déposer un dossier auprès de la préfecture concernant son projet de procédure de changement préalable d’usage des meublés de tourisme, afin d’avoir la main sur ce dernier.
Des meublés de tourisme non déclarés
La réglementation autour des meublés de tourisme n’est pas le seul problème auquel les communes font face, le problème est bien plus large. Un propriétaire souhaitant mettre son meublé de tourisme sur une plateforme en ligne, telle que Booking ou Airbnb, va le déclarer à la commune, mais le paiement de la taxe de séjour est fait à l’Agglomération.
Sauf que tous les meublés de tourisme ne sont pas forcément déclarés, ce qui représente une perte d’argent non négligeable pour les communautés d’agglomération. Grâce à deux outils, AirDNA et PriceLab, Olivier Vollaire a pu repérer toutes les annonces de location sur Lourmarin. « Quand on voit qu’il y en a entre 120 et 140 meublés de tourisme et qu’on demande à l’EPCI combien sont déclarés, on s’aperçoit qu’il y en a maximum 80, donc seulement deux tiers », affirme Olivier.
Un surtourisme en Vaucluse ?
La problématique du meublé de tourisme résulte d’une chose : le tourisme, mais surtout ce qu’on nomme aujourd’hui le ‘surtourisme’, c’est-à-dire une surtension de certains territoires, certains sites vauclusiens. « Le problème des EPCI et des EPIC, c’est que certaines communes sont en surtourisme, tandis que d’autres souhaiteraient avoir plus de touristes », déclare Eric Bruxelle. Ainsi, les offices de tourisme et les mairies tentent de trouver des solutions afin de mieux répartir les touristes sur toutes les communes.
Certains offices de tourisme seraient même en train de commencer un travail en collaboration avec l’application d’assistance de navigation Waze. « L’application pourrait proposer d’autres activités à l’utilisateur de l’application lors qu’il souhaite se rendre à un endroit au moment où il y a une surconcentration de tourisme », développe Franck Delahaye.
Nouveau décret des zones tendues
Plusieurs communes l’attendaient : un nouveau décret concernant les zone tendues. La décision a été prise le matin-même de la réunion. « Toutes les communes autour de la table font partie du décret », informe Delphine Cresp, qui, en plus d’être maire de Cabrières d’Avignon, est aussi assistante parlementaire aux côtés du sénateur de Vaucluse Jean-Baptiste Blanc.
Ainsi, Lourmarin, Avignon, Roussillon, l’Isle-sur-la-Sorgue, Oppède, et Cabrières d’Avignon, mais aussi beaucoup d’autres communes vauclusiennes, devraient passer en zones tendues, dans le cadre de la loi ALUR du 24 mars 2014. Cette dernière vise à réguler les marchés immobiliers et encadrer les pratiques abusives et à favoriser l’accès au logement, en protégeant les populations les plus vulnérables.
Les communes choisies par ce nouveau décret ont été sélectionnées en fonction de plusieurs critères : le taux de résidences secondaires sur la commune, les prix de l’immobilier, et le niveau des loyers dans le parc privé. Le décret devrait leur permettre l’accès à une boîte à outils sur laquelle les parlementaires vont travailler pour les élus. Cela devrait constituer de vrais leviers d’action pour les élus et leurs communes.
Enseignement agricole en Vaucluse : un taux de réussite de 85,4%
Interdiction d’accès et de circulation pour la journée de demain, mardi 25 juillet 2023, dans certains massifs forestiers du département de Vaucluse.
En raison des conditions météorologiques prévues pour la journée de demain, le niveau de risque d’incendie de forêt est très élevé.
Par conséquent, en application de l’arrêté préfectoral du 30 mars 2023 :
► L ’accès aux massifs Vallée du Rhône, petit Luberon, Monts de Vaucluse est interdit toute la journée sauf dans les sites dérogatoires, pour les groupes accompagnés par un professionnel et pour la réalisation de travaux seulement autorisés le matin de 5h00 à 13h00 avec des prescriptions de sécurité renforcées.
► L’accès aux autres massifs forestiers du département, bien que présentant un risque, reste autorisé.
Information du public sur la prévision de danger météorologique : • site internet de l’État en Vaucluse : www.vaucluse.gouv.fr • borne d’information téléphonique : 04 28 31 77 11
Attention ! Il est rappelé à chacun qu’en toutes circonstances, la prudence est de mise à l’intérieur des massifs forestiers. Les règles suivantes doivent être scrupuleusement respectées : ► ne pas fumer ; ► ne jamais allumer de feu ; ► ne pas circuler sur les pistes DFCI réservées à l’accès des secours ; ► en cas d’incendie, contacter le 18 ou le 112, en précisant clairement votre localisation et en vous éloignant de la zone d’incendie.