‘Sur la route avec Django et Stéphane’ à l’Autre Scène de Vedène
Le jeune Avignonnais Frédéric Chaine, chef d’orchestre et violoniste, nous propose un voyage entre jazz et classique, sur les pas de Django Reinhardt et Stéphane Grappelli.
Ce jeune artiste n’en finit pas d’explorer les passerelles entre musique classique et jazz. Il se penche tout naturellement sur le duo mythique que formaient Django Reinhardt et Stéphane Grappelli en 1934 au sein du Quintette du Hot Club de France.
L’émotion et le talent seront au rendez-vous
Pour prolonger l’immense héritage du duo mythique Django Reinhardt et Stéphane Grappelli, il invite à cette occasion le guitariste Sébastien Giniaux. Cet artiste aux multiples facettes est devenu un incontournable de la scène jazz française que l’on a pu entendre notamment auprès de Bireli Lagrène, Richard Galliano, Didier Lockwood, Selmer 607…
Cet incroyable duo sera accompagné de Jérémie Pellaz à la guitare et Jean-Baptiste Guerrier à la contrebasse.
Samedi 4 octobre. 20h. 10 à 30€. L’autre Scène. Avenue Pierre de Coubertin. Vedène. 04 90 14 26 40. www.operagrandavignon.fr
‘Sur la route avec Django et Stéphane’ à l’Autre Scène de Vedène
Implantée sur le territoire vauclusien depuis 2005, l’agence Arôme fait tous les métiers traditionnels et digitaux de la communication. Son fondateur, Rémi Vicente, revient sur ces 20 années d’évolution du métier et du marché.
Née à Avignon en 2005, l’agence de communication Arôme a quitté la Cité des papes l’année dernière pour s’installer à Vedène. Si ces agences sont nombreuses sur le territoire, elles ont rarement autant d’ancienneté. « On est une vraie agence de communication avec un code APE (Activité principale exercée) spécifique ‘73.11Z’, qui est le code des métiers de la publicité, explique Rémi Vicente, fondateur d’Arôme. On opère sur un marché, vauclusien en particulier, qui est très déstructuré dans le sens où on a quasiment plus de confrères, à proprement parler, qui ont le même code d’activité. »
Beaucoup d’entreprises ou d’auto-entrepreneurs qui proposent de la communication ou font des sites internet prennent aussi l’étiquette d’agence de communication, mais « n’en ont ni la compétence, ni la formation », selon Rémi, et n’englobent pas forcément tous les métiers que regroupe le secteur d’activité.
Des métiers traditionnels aux digitaux
Depuis sa création il y a 20 ans, l’agence Arôme a évolué au même rythme que le digital, avec, entre autres, l’apparition des réseaux sociaux ou encore le développement de l’intelligence artificielle qui ont quelque peu bousculé le secteur et l’ont forcé à se renouveler et à s’adapter.
Le logo, la plaquette, le catalogue, la campagne de publicité à la radio ou en affichage, etc. L’agence vauclusienne couvre une large gamme de prestations, qu’elles soient traditionnelles ou digitales. « On est pionnier sur le territoire en termes de création de sites web, mais aussi sur ce qui relève de l’accompagnement, pour être vu dans les moteurs de recherche, sur les réseaux sociaux, les campagnes de bannières, etc », ajoute Rémi Vicente.
Un secteur de plus en plus déstructuré…
Si le secteur de la communication est riche, il est aussi très prisé, mais avec des métiers non réglementés. « C’est difficile pour les clients de savoir où ils mettent les pieds parfois, comme on fait des métiers qui ne sont pas réglementés, tout le monde fait tout et n’importe quoi », déplore le fondateur d’Arôme.
« Le secteur est très fragmenté et mal structuré. »
Rémi Vicente
Selon Rémi Vicente, des agences de communication avec un code APE qui ont une mission de conseil, de production et de développement de la communication publicitaire des entreprises, il y en a deux, voire trois fois moins qu’il y a 10 ou 15 ans.
…et de plus en plus bouché
Alors que les agences polyvalentes, qui maîtrisent conseil, création et conception publicitaire, se font de plus en plus rares, le nombre d’étudiants en communication, eux, est de plus en plus important. Les écoles affichent complet chaque année, et pourtant, nombreux sont ceux qui ne trouvent pas d’emploi à l’issue de leurs études et qui déplorent « un secteur bouché. »
« Aujourd’hui, les écoles forment plus d’étudiants que le marché de l’emploi ne peut absorber. »
Rémi Vicente
Les études se font généralement en alternance, ainsi, les entreprises font de moins en moins appellent aux agences de communication, mais prennent directement un alternant en interne. « Finalement, ce ne sont pas forcément les autres agences, nos principaux concurrents, mais ce sont ces alternants, ajoute Rémi Vicente. Et aujourd’hui, on a beaucoup d’étudiants qui nous appellent au travers du syndicat parce qu’on leur demande de tout faire, alors qu’on ne peut pas être graphiste, codeur et designer à la fois. » C’est donc à travers cette concurrence que le marché de la communication est en train de se restructurer aujourd’hui.
L’intelligence artificielle et la communication
À l’apparition des smartphones, le marché de la communication a entamé une restructuration et il se disait que le print allait s’essoufler. Pourtant, même si les imprimeries sont moins nombreuses à l’heure actuelle, il en existe toujours et il y a encore des personnes qui impriment. Aujourd’hui, l’intelligence artificielle fait l’objet du même discours.
« On ne peut pas dire que l’intelligence artificielle nuit au secteur, je dirais plutôt que les marchés se restructurent. »
Rémi Vicente
« On utilise l’intelligence artificielle, mais le problème est que ça enduit dans l’esprit du client une gratuité parce qu’ils pensent qu’on ne fait plus rien et qu’on délègue tout ou presque, ce qui est faux », explique le fondateur d’Arôme. Mais l’agence de communication vauclusienne insiste sur le fait que rien ne remplacera le travail de ses collaborateurs, qui utilisent surtout l’IA pour les tâches d’automatisation. « Nos clients l’utilisent notamment pour leurs publications sur les réseaux sociaux, pour qu’elles apparaissent sur leur site par exemple, ou pour produire, mais pas pour de l’image », ajoute Rémi Vicente.
Une agence qui vit avec son temps
Ces 20 dernières années, Arôme a su faire face et s’adapter aux évolutions. Si aujourd’hui l’agence travaille avec l’intelligence artificielle, fut un temps où elle a été pionnière sur le référencement naturel de site, sur Google AdWords (aujourd’hui Google Ads), sur la création de sites en open source sur WordPress, etc.
Nous ne remercierons jamais assez nos clients et fournisseurs pour leur confiance et pour certains avec des records de longévité. La confiance c’est sacré, la créativité l’est aussi.
Agence de communication Arôme
Une capacité d’adaptation et une qualité de travail que beaucoup de clients recherchent encore à l’heure actuelle. « On n’a pas attendu que le marché de l’impression soit mort pour se repositionner, notre agence vit avec son temps », conclut Rémi Vicente.
‘Sur la route avec Django et Stéphane’ à l’Autre Scène de Vedène
Vedène — Plus qu’un simple rendez-vous cinématographique, le festival « Escapades en Vies Sauvages » s’impose désormais comme un événement majeur de sensibilisation à la biodiversité. Avec 1 611 spectateurs accueillis sur trois jours, la 3e édition, qui s’est tenue à l’Autre Scène de Vedène, a battu un record de fréquentation, confirmant l’appétit grandissant du public pour la découverte du monde animal et la protection de notre environnement.
Dès la séance d’ouverture en plein air au parc Bardi, à Vedène, le ton était donné : ‘L’Aigle de Bonelli, prince des garrigues’, signé Thomas Roger, a attiré plus d’une centaine de curieux — familles, enfants, passionnés ou simples promeneurs — venus s’émerveiller devant ce rapace emblématique de nos garrigues provençales.
Emotions et découvertes Tout au long du week-end, les projections ont enchaîné les émotions et les découvertes, mêlant poésie des images et rigueur scientifique. Parmi les moments forts, ‘Cachalots, une histoire de famille’ de René Heuzey – parrain de cette édition 2025 – a captivé la salle avec une plongée intime dans le quotidien de ces géants des océans. Le documentaire chinois ‘Les singes dorés du Hubei’, plusieurs fois primé, a également suscité de vives réactions, tant par sa beauté visuelle que par le message écologique qu’il porte.
L’immersion dans le vivant sous toutes ses formes Mais le festival, c’est bien plus que des films : stands d’artistes animaliers, librairies naturalistes, et surtout, un ciné-concert émouvant autour de la migration des oiseaux, ont permis aux visiteurs de prolonger cette immersion dans le vivant sous toutes ses formes. Deux nouvelles conférences sont même venues enrichir la programmation : ‘Le vol des oiseaux’ et ‘L’état des populations d’oiseaux en Vaucluse’, apportant un éclairage local sur les enjeux actuels de la biodiversité.
Anouk Mégy, l’initiatrice de ce nouveau retgard « Cette troisième édition a été un tournant, a souligné Anouk Mégy, présidente de l’association organisatrice Le Caracal, qui ne cache pas sa satisfaction. L’émotion, la curiosité, le dialogue avec les scientifiques et les artistes ont prouvé que notre mission de sensibilisation prend tout son sens. Et le public répond présent.»
Des bénévoles et des mécènes engagés Si le succès est là, c’est aussi grâce à une équipe de bénévoles engagés et au soutien de partenaires fidèles : le Grand Avignon, la ville de Vedène, la LPO (Ligue de protection des oiseaux), la fondation Vinci Autoroute, la Maïf, Utopia, Cinambule, ou encore Givaudan et le Crédit Agricole. «Sans eux, pas de festival. Pour continuer à grandir, à toucher la jeunesse et à éveiller les consciences, nous avons besoin de renforcer ces soutiens,» insiste Anouk Mégy.
Les regards sont désormais tournés vers la prochaine édition, déjà annoncée : rendez-vous les 25, 26 et 27 septembre 2026, à l’Autre Scène, pour de nouvelles escapades en vies sauvages. Un rendez-vous devenu incontournable pour tous ceux qui veulent mieux comprendre — et protéger — le monde qui nous entoure.
‘Sur la route avec Django et Stéphane’ à l’Autre Scène de Vedène
Le festival animalier : ‘Escapades en vies sauvages’ propose de découvrir, au gré de films, de conférences, de café-rencontres, d’exposition, d’ateliers, le témoignage filmé, photographié et relaté de naturalistes passionnés. L’événement a lieu vendredi 12, samedi 13 et dimanche 14 septembre, à l’Autre scène, à Vedène et connaît un immense succès : plus de 1 700 personnes dont 400 écoliers sont attendus.Tout le programme ici.
Autour de la fondatrice de l’association Le Caracal et présidente, Anouk Mégy, nombre de naturalistes, photographes et vidéastes, acteurs ‘d’Escapades en vies sauvages’, un événement de trois jours, sur la faune sauvage, organisé à l’Autre scène de Vedène.
Objectif ? Susciter la prise de conscience d’une biodiversité en réel danger car, «En Vaucluse, la question de la chute de la biodiversité est devenue cruciale, relève Anouk Mégy. Il est urgent de redonner une place à la nature, de la montrer, de la comprendre, pour mieux la protéger.»
Nous sommes la nature Sensibiliser le public par l’image, à travers des films, des expositions, des conférences et des ateliers. Ainsi, l’action de l’association Le Caracal repose sur trois axes : La valorisation des écosystèmes locaux et mondiaux ; La pédagogie active, notamment auprès du jeune public ; et l’Expérience artistique et sensorielle comme levier d’éveil écologique. «L’image est un vecteur puissant pour faire connaître et aimer la vie sauvage, reprend Anouk Mégy. Elle permet l’émerveillement, l’apprentissage et l’engagement.»
Les points forts de cette édition 2025 10 ateliers participatifs ; Neuf films documentaires ; Deux conférences ; Deux café-rencontre ; Un ciné-concert inédit ; Une exposition de David Allemand sur les chauves-souris du Grand Avignon ; Des invités artistes animaliers. En détail ici.
Des invités de renommée internationale René Heuzey, parrain de cette 3e édition d’Escapades en vies sauvages’ 2025, est plongeur professionnel, réalisateur et producteur de films sous-marins français, avec notamment son label Bleu production. Il collabore avec les plus grands cinéastes du monde. Il est également l’auteur de ‘Cachalots, une histoire de famille’. Un film exceptionnel qui l’a conduit à se faire adopter par une famille de cachalots qu’il suit depuis 10 ans.
Anouk Mégy Copyright MMH
«C’est l’histoire vraie d’une famille de titans : une trentaine de cachalots, quinze femelles et onze petits, qui vivent au large de l’île Maurice, auxquels s’ajoutent les grands mâles qui reviennent de longs mois de chasse dans les mers australes. René Heuzey conclura par une conférence, après la projection du film.
Projection de ‘Cachalots, une histoire de famille’, durée 43 mn, de René Heuzey et François Sarrano, biologiste marin. Samedi 13 septembre à 16h45. Projection suivie par une conférence de René Heuzey à 18h. Le vidéaste animalier évoquera comment il a pu se faire adopter par la famille des cachalots et partagera des anecdotes ainsi que sa passion.
Les très rares aigles de Bonelli «L’aigle de Bonelli est l’un des rapaces les plus rares de France, relate Thomas Roger, l’invité d’honneur d’Escapades en vies sauvages. Dans le midi, au fil des siècles, il a pu vivre en harmonie avec l’homme. Mais, aujourd’hui, ce seigneur des garrigues doit faire face aux menaces d’une démographie et d’une urbanisation galopantes, qui dévorent peu à peu son royaume.» Thomas Roger, guide naturaliste et vidéaste animalier propose de regarder ‘L’aigle de Bonelli, le prince des Garrigues. La projection aura lieu Vendredi 12 septembre, à 21h, pour une durée de 21h, en plein air, au parc Bardi, 220 avenue Pierre de Coubertin à Vedène.
Les infos pratiques Escapades en vies sauvages. Chez L’Autre scène. Avenue Pierre de Coubertin à Vedène. Les vendredi 12, samedi 13 et dimanche 14 septembre L’Autre Scène, Vedène (Grand Avignon) Tarifs : 5 € la séance / 15 € le pass week-end / Gratuit pour les -12 ans Horaires : 10h–18h (stands/ateliers), projections dès 10h30 Réservations ici.Tout le programme ici.
De gauche à droite, Philippe Chavaren, Dimiti Marguerat, Anouk Mégy, un ami et au second plan : Alain Martinez, Gilles Blanc et Serge Andréozzi Copyright MMH
Ils ont dit, les membres de l’association Le Caracal «L’association Le caracal et son événement annuel : ‘Escapades en vies sauvages’ sont une aventure humaine qui permet d’aborder des questions et des sujets de masse pour les jeunes qui n’ont pas accès habituellement à ce genre d’initiative. C’est le seul festival du département qui, spécifiquement, traite de la sensibilisation à la nature et à la biodiversité.»
« On s’est retrouvés quelques-uns autour de la table, on a relevé nos manches et on s’est dit : on va tenter cette aventure. Et il faut dire que dès le début, la première année je crois, on était aux alentours de 1 200 personnes dont des scolaires. Et puis la deuxième année nous avons accueilli aux alentours de 1 350 personnes.»
«Aujourd’hui, le fait que l’on prenne une place dans ce paysage-là renforce la légitimité de l’association à aller au-delà, notamment pour séduire de nouveaux partenaires financiers. Egalement, nous aimerions recevoir des collégiens, car notre compréhension du monde vivant est très importante dans les premières années de nos vies. C’est une sensibilisation qui s’ancre pour se développer dans la vie de ces futurs adultes.»
«En réalité, peu de gens connaissent la faune qui vit autour d’eux. Et puis il y a beaucoup de légendes autour des animaux comme le loup, le corbeau… Alors il faut susciter l’émotion et l’empathie afin de préserver la biodiversité, de lutter contre son hécatombe accélérée par l’agriculture chimique qui, entraine, entre autre, la disparition des invertébrés, la nourriture des oiseaux. Ça touche toute la chaîne alimentaire, les polluants sont véhiculés dans l’eau qu’on retrouve dans les pôles, tout comme les pesticides. Ce sont tous des produits très dangereux.»
«Et puis, quand des espèces disparaissent, c’est beaucoup le cas de oiseaux, notamment dans les espaces agricoles, d’autres réapparaissent ailleurs, en zone urbaine parce qu’ils s’adaptent. Ca fait partie des découvertes et observations que nous avons faites.»
L’évènement ‘Escapades en vies sauvages’ a été conçu et réalisé par une poignée de naturalistes passionnés réunis autour de l’association Le Caracal à Vedène. lecaracal@orange.fr ; www.lecaracal.fr 06 61 10 16 58
‘Sur la route avec Django et Stéphane’ à l’Autre Scène de Vedène
Le collectif Luminagora, basé à Vedène et spécialiste de la valorisation du patrimoine par projection monumentale et par le spectacle vivant, fête son 10 anniversaire en 2025. Ce vendredi 12 septembre, il présentera le spectacle ‘Si la Provence m’était contée’ à Gordes.
Fondé par Philippe Rota en Champagne-Ardenne il y a une décennie, le collectif Luminagora est désormais basé à Vedène, en Vaucluse. Depuis 10 ans, l’association met en lumière le patrimoine à travers du vidéomapping, souvent couplé avec du spectacle vivant. « Le vidéomapping est une technologie qui permet de projeter sur des grandes façades mais qu’on voit souvent dans les grandes villes, explique le fondateur, aussi directeur artistique. L’idée, c’était d’apporter cette technologie en milieu rural et de valoriser le ‘petit patrimoine’. »
Ce collectif est né au fil des rencontres avec un metteur en scène, des comédiens au théâtre, puis une chorégraphe. Est donc venue l’idée de s’allier pour monter des spectacles. Philippe Rota, lui, a apporté, entre autres, son expérience dans le vidéomapping. Aujourd’hui, un spectacle nécessite la mobilisation d’une quinzaine de personnes. « La création du collectif, c’est le prolongement de ce que je voulais faire quand je faisais seulement du vidéomapping, parce que l’idée de l’association c’est de mettre en valeur le patrimoine par l’outil de vidéo et lumière », ajoute Philippe Rota.
Du vidéomapping, du spectacle vivant, et plus
Ainsi, sur les façades de bijoux d’architecture sont projetés des photos, des vidéos, des fonds qui servent souvent de décors à des comédiens qui, ensemble, font vivre un récit et mettent en lumière les histoires et les cultures des territoires dans lesquels ces spectacles sont donnés.
« Notre leitmotiv, c’est de faire rêver le public en parlant du patrimoine et en le valorisant, que ce soit le patrimoine culturel, le patrimoine historique ou les terroirs. »
Philippe Rota
Ce sont donc une dizaine de spectacles qui sont proposés chaque année dans toute la France depuis 10 ans par le collectif, qui a encore de belles années devant lui. « On a encore de belles choses à raconter », déclare le créateur de l’association.
Un studio à Vedène
Désormais basé en Vaucluse, c’est à Vedène qu’est installé le studio de tournage de Luminagora qui est aussi ouvert à d’autres associations.
« Le studio est à disposition des associations du département ou de la région qui auraient besoin d’un espace pour faire des podcasts, des tournages vidéo, pourquoi pas des répétitions de danse pour des associations de théâtre, etc », explique Philippe Rota.
Un spectacle à Gordes pour la tournée des 10 ans
Pour sa tournée des 10 ans, Luminagora passera notamment par Gordes ce vendredi 12 septembre et présentera le spectacle ‘Si la Provence m’était contée’. « Cette année, en collaboration avec Richard Kitaeff, le maire de Gordes, on a décidé de traiter des auteurs de Provence », affirme Philippe Rota.
Ainsi, Frédéric Mistral, Jean Giono, Marcel Pagnol, Henri Bosco, ou encore Alphonse Daudet seront à l’honneur. Sur la façade du Château de Gordes seront projetées des scènes connues extraites des récits de ces auteurs provençaux. Pour ce spectacle, il n’y aura pas de comédiens sur scène, mais des acteurs feront leur apparition dans les projections. Pour la première fois, le dessin sera aussi de la partie. De quoi émerveiller petits et grands.
‘Sur la route avec Django et Stéphane’ à l’Autre Scène de Vedène
‘La Distance’ : un titre simple pour une histoire simple
Nous sommes en 2077. Amina est partie sur Mars, convaincue d’un monde meilleur à reconstruire ailleurs, sans en avertir son père Ali. Celui-ci va chercher à la convaincre de revenir. Seuls les messages vocaux sont possibles mais le compte à rebours de la mémoire a commencé.
Une histoire improbable ?
Pas si sûr car le réchauffement climatique, la destruction programmée de notre Terre, les guerres planétaires, donnent toute sa crédibilité à cette histoire bouleversante. Elle interroge le lien familial, la mémoire, notre engagement individuel pour sauver la planète ou construire une humanité meilleure. Peut on être humain ailleurs ?
Une interprétation bouleversante et exceptionnelle
Dialogues forts et épurés servis par une interprétation exceptionnelle d’Adama Diop en père aimant et bouleversé par l’exil volontaire de sa fille, et la jeune Alison Dechamps fragile mais déterminée, représentant toute une génération qui arrête de nous demander des comptes et préfère agir, quitte à la faire d’une manière radicale.
Un dispositif scénique affolant
Par la présence astucieuse d’un plateau tournant évoquant une nature hostile, le désespoir et l’incompréhension du père répond à la détermination et à l’espoir de sa fille. Il y a cependant des points de rencontre, où la proximité n’a jamais été aussi proche, malgré la distance. Le plateau tourne de plus en plus vite car le temps presse, la mémoire s’estompe jusqu’à un glaçant « excusez moi, qui êtes vous ? », l’oubli étant plus fort que la distance. Le vertige affolant de la perte nous emporte fracassant au passage nos Orwell, Huxley ou Barjavel de référence.
Pour ceux et celles qui n’ont pas eu de places ou sont absents, sachez que le spectacle sera à Istres en mai 2026 et à Aix en Provence en juin 2026.
Jusqu’au 26 juillet. 12h. 40 et 45€. L’autre Scène. Avenue Pierre de Coubertin. Vedène.
‘Sur la route avec Django et Stéphane’ à l’Autre Scène de Vedène
A la recherche d’alternants pour recruter dans les métiers de la mobilité, le GEIQ Auto Camion 2 Roues Sud (GEIQ AC2R Sud) vient de tenir sa première assemblée générale suite à sa création il y a tout juste 1 an. L’occasion de dresser le bilan d’une première année d’activité qui a déjà permis de signer 17 contrats d’alternance.
Ce GEIQ (Groupement des employeurs pour l’insertion et la qualification) a été créé il y a tout juste un an, en juin 2024 à Avignon. Il forme aux métiers de l’automobile, des poids-lourds et bientôt des motos. Avec comme président Denis Bréchet, par ailleurs concessionnaire Citroën à Monteux, et comme directrice Loëtitia Fijalowicz, il regroupe notamment Chabas-Iveco, spécialisé dans les véhicules industriels et utilitaires, la Bécanerie à Avignon, le concessionnaire Gemelli au Pontet et le réseau des centres Feu Vert. Le groupement d’employeur fédère aujourd’hui 16 entreprises du secteur de la mobilité et de l’automobile, engagées pour l’insertion professionnelle de jeunes éloignés de l’emploi. C’est au lycée des Métiers Domaine d’Eguilles de Vedène, l’un des plus anciens lycées professionnels de la Région Sud (71 ans), que sont dispensées toutes ces spécialisations qui débouchent immédiatement sur des emplois en fin d’études, ce qui n’est pas négligeable dans ce secteur en tension.
« Le GEIQ, c’est une alliance d’entreprises qui croient que la qualification est un levier d’insertion durable »
Denis Bréchet, président du GEIQ AC2R Sud
Loëtitia Fijalowicz, directrice du GEIQ AC2R, souffle la première bougie du groupement d’employeur en compagnie des administrateurs de la structure. Crédit : GEIQ AC2R
« Le GEIQ, c’est une alliance d’entreprises qui croient que la qualification est un levier d’insertion durable », a ainsi rappelé Denis Bréchet en ouverture de la séance qui s’est tenue dans les salons du Crédit agricole Les Amandiers à Avignon. « Nous sommes là pour former les professionnels de demain, tous ensemble, complète pour sa part Loëtitia Fijalowicz. Nous sommes tous investis, tous engagés dans l’inclusion par l’alternance. Il y a des garages qui cherchent de la main d’œuvre compétente et motivée d’un côté. Et de l’autre, des jeunes passionnés de mécanique qui ne demandent qu’à apprendre et s’épanouir dans leur métier. Nous leur tendons la main et en un an, nous avons déjà signé 17 contrats pour des apprentis de 18 à 25 ans (voir aussi encadré en fin d’article). »
« Nous sommes là pour former les professionnels de demain. »
Loëtitia Fijalowicz, directrice du GEIQ AC2R
La directrice poursuit : « Nous les accompagnons avec nos partenaires et nous les formons à la maintenance, l’entretien et la réparation d’autos et de camions, bientôt à la filière carrosserie ainsi qu’à la vente de pièces détachées et à la logistique ». Durant l’AG, deux tandems ‘tuteur-apprenti’ ont aussi apporté leurs témoignages. Zakaria et son tuteur Guillaume Chovin, récemment élu au Conseil d’Administration du GEIQ, ont partagé leur parcours commun. « C’est une aventure humaine. Le regard change, la confiance revient », a affirmé Guillaume, salué par l’assemblée. De son côté, Jacques Bregere de Midi Auto salue l’accompagnement de très grande qualité du GEIQ et est ravi de son apprenti Sasha qui s’épanoui dans l’atelier.
Une soixantaine de personnes ont participé à la première AG du GEIQ Auto Camion 2 Roues Sud. Crédit : GEIQ AC2R
Quelles ambitions pour 2025 ? Alors que Nicolas Fontana, tout juste recruté comme coordinateur emploi-formation, est venu étoffer l’équipe, le GEIQ AC2R affiche ses ambitions pour l’année à venir. Parmi les perspectives annoncées pour 2025 : le développement de nouvelles formations, la recherche de mécénat, et le renforcement des partenariats avec l’OPCO Mobilités et Mobilians Région SUD, dont le président en Vaucluse est Pascal Bongiovanni, pour répondre aux besoins encore non couverts du secteur. L’objectif est désormais de féminiser ces professions de la mobilité et de permettre la signature de CDI pour environ 25 alternants l’année prochaine.
De quoi susciter de nombreux soutiens de la part des participants de cette première AG qui en appelle certainement beaucoup d’autres : « une initiative inspirante et exemplaire sur le territoire » pour Pascal Lenne, président de la caisse locale du Crédit agricole, alors que Sylvie Brès de Union Patronale de Vaucluse et Patrick Chatrieux, président de Mobilians Région Sud, ont eux aussi souligné « le rôle structurant du GEIQ dans l’écosystème local de l’emploi et de la formation ».
Andrée Brunetti
Premier bilan pour le GEIQ AC2R Depuis son lancement officiel le 1er juin 2024, le GEIQ Auto Camion 2 Roues Sud a permis la signature de 17 contrats d’alternance. Dans le même temps, la structure représente 1 053 heures de formation dispensées, plus de 4 000 heures en entreprise, et 100% de publics accompagnés en situation de vulnérabilité. Parmi les profils accueillis, 12 jeunes sans diplôme, 5 en difficulté avec la langue française, ou encore 13 confrontés à des problématiques de mobilité. « Derrière chaque chiffre, il y a une histoire » rappelle Loëtitia Fijalowicz, la directrice du GEIQ AC2R.
‘Sur la route avec Django et Stéphane’ à l’Autre Scène de Vedène
Quentin Martinet, conducteur routier au sein du site vedènois du groupe haut-savoyard Dupessey & Co vient de remporter la finale régionale du trophée régional des routiers de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Organisé par l’assureur Carcept Prev, le groupe AFTRAL (Apprendre et se former en transport et logistique) et l’OPCO Mobilités, le Trophée des Routiers est le plus important concours professionnel national dédié au transport routier de marchandises et aux conducteurs de poids lourds. « Il valorise un métier essentiel à notre quotidien et met à l’honneur les compétences techniques, la prévention et l’éco-conduite », expliquent les organisateurs qui ont créé ce concours en 2014.
« Gagner, c’est une belle surprise ! »
Quentin Martinet
Lors des épreuves régionales, Quentin Martinet s’est imposé grâce à sa maîtrise et à son engagement tout au long des épreuves. « Je suis content pour moi, pour mon entreprise, explique ce dernier. Je ne visais pas la victoire, j’espérais finir sur le podium… mais gagner, c’est une belle surprise ! » Pour l’emporter, le jeune chauffeur vauclusien s’est distingué dans lors des tests théorique (réglementation, sécurité routière, éco-conduite, prévention santé…) ainsi que des épreuves pratiques (éco-conduite sur route, manœuvres de précision, mises en situation théoriques). Il devance Alexandre Jeres, conducteur basé à Vitrolles au sein du groupe avignonnais Berto Méditerranée et Thierry Hourtolou, de XPO Logistics à Port-de-Bouc.
Rendez-vous au 24h du Mans camion pour la grande finale nationale Avec cette victoire régionale, Quentin Martinet va pouvoir participer à la grande finale nationale qui se déroulera le 20 septembre prochain dans le cadre prestigieux des 24 Heures Camions du Mans. A cette occasion, il se mesurera aux 11 lauréats des autres régionaux sélectionnés parmi près de 300 candidats hexagonaux de cette édition 2025. Objectif : être désigné le meilleur conducteur de France de l’année.
Crédit : Trophée des routiers
‘Sur la route avec Django et Stéphane’ à l’Autre Scène de Vedène
Dernier rendez-vous symphonique avec la jeune trompettiste Lucienne Renaudin Vary à l’Autre Scène de Vedène ce vendredi
Musique baroque en Avignon s’associe à l’Orchestre National Avignon Provence « Élue « Révélation » aux Victoires de la Musique 2016, Lucienne Renaudin Vary joue aujourd’hui en solo ou avec les plus grands orchestres internationaux et dans les salles les plus prestigieuses. La jeune trompettiste, qui est dans la lignée des Maurice André – la référence absolue de l’instrument – et, plus près de nous, de David Guerrier, et que « le Monde » qualifie joliment de « Fée trompette », a une identité artistique unique qui lui permet de briller aussi bien sur les scènes classiques que sur la scène jazz ».
Des œuvres de Neruda et Vivaldi avec l’Orchestre National Avignon Provence Johann Baptiste Georg Neruda, Concerto pour trompette Antonio Vivaldi, Concerto pour violon et orchestre op.3 n°9, transcription pour trompette solo Antonio Vivaldi, Vedro con mio diletto tiré de l’Opéra Il Giustino
La directrice musicale Débora Waldman a souhaité associer Mozart et Haydn En choisissant de nous présenter la n°36 de Mozart dont elle saura nous faire partager le ton malicieux, et avec « Les Adieux» de Haydn la plus célèbre du compositeur, avec cet Adagio final (un cinquième mouvement ?) où les musiciens désertent l’orchestre les uns après les autres pour ne plus rester que deux violons seuls, pianissimo.
Joseph Haydn, Symphonie n°45 : « les adieux » Wolfgang Amadeus Mozart, Symphonie n°36 : « linz »
Direction musicale, Débora Waldman Trompette, Lucienne Renaudin Vary
Vendredi 20 juin. 20h. 17 à 34€. L’autre Scène. Avenue Pierre de Coubertin. Vedène. 04 90 14 26 40. www.operagrandavignon.fr