27 avril 2024 |

Ecrit par le 27 avril 2024

La Petite Vitesse et l’association Au Maquis s’associent pour les demandeurs d’asile

La Petite Vitesse, située dans l’ancienne gare de Saignon, et l’association laurisienne Au Maquis, ont décidé de s’allier en faveur de l’insertion des demandeurs d’asile du Centre d’accueil de demandeurs d’asile (CADA) de Cavaillon en leur faisant don de vélos.

La Petite Vitesse est un lieu d’échanges et de partages autour du vélo dans le Luberon situé à Saignon. Elle s’est associée avec l’association Au Maquis, basée à Lauris et qui développe des actions sur le territoire en faveur des citoyens, pour les demandeurs d’asile en leur faisant don de plusieurs vélos. « On n’avait pas de budget pour acheter ses vélos, donc on a fait un appel aux dons via aux particuliers et aux magasins et on est allés voir dans les déchetteries », explique Javier Palacios, chargé du projet La Petite Vitesse.

Une action qui a porté ses fruits puisque sept vélos ont pu être donnés à des demandeurs d’asile du CADA de Cavaillon. Quant aux vélos qui ont nécessité quelques réparations avant le don, tout a pu être fait grâce à des pièces de récupération. Seuls les éclairages et des antivols ont été achetés par l’association Au Maquis. « On ne pouvait pas leur fournir des vélos sans s’assurer qu’ils puissent les attacher et ne pas être en danger la nuit », ajoute Javier.

Une initiative écologique et solidaire

Ainsi, les vélos ont été récupérés afin qu’ils soient réemployés. Une démarche économique et écologique, à l’image des valeurs que veut transmettre La Petite Vitesse qui est un lieu d’échanges permettant de réparer ou recycler son vélo, ou également trouver des pièces détachées dans le but de donner une seconde vie à ce mode de transport.

La Petite Vitesse, tout comme l’association Au Maquis, agit aussi en faveur de la réinsertion des personnes. Ce don de vélo est donc une action qui a du sens. « Ces vélos vont permettre non seulement aux demandeurs d’asile de se déplacer plus facilement à des rendez-vous ou pour trouver du travail, mais ils vont aussi pouvoir se déplacer pour le plaisir, tout simplement, aller plus loin que le centre-ville de Cavaillon », poursuit Javier.

Des ateliers pour la continuité

Lors de la remise des vélos, il était prévu que les demandeurs d’asile bénéficient d’un atelier mécanique pour qu’ils sachent s’auto-dépanner, qu’ils apprennent les réparations basiques. « Ils étaient tellement contents, ils avaient le sourire jusqu’aux oreilles, qu’ils se sont un peu dispersés et on n’a finalement pas eu le temps », explique Javier Palacios.

Un atelier mécanique sera donc prévu dans les prochaines semaines, ainsi qu’un atelier sur le code de la route, afin que les demandeurs d’asile puissent être complétement autonomes avec leur vélo à l’avenir. L’opération du don de vélos a donc été un succès, si bien que La Petite Vitesse et l’association Au Maquis souhaitent renouveler l’expérience. « Il y a déjà une liste d’attente, conclut Javier. Le fait d’en voir certains recevoir un vélo, ça a beaucoup motivé d’autres résidents. »


La Petite Vitesse et l’association Au Maquis s’associent pour les demandeurs d’asile

Ce lundi 29 janvier, la municipalité de Carpentras organise la 1ʳᵉ rencontre partenariale en faveur de la mobilité douce, où acteurs locaux, organismes d’État, professionnels et collectifs sont invités à venir échanger.

L’objectif est d’en savoir plus sur les différentes structures, leurs champs d’actions et leurs compétences en matière de déplacements à vélo. Ce rendez-vous permettra à la Ville d’évoquer les projets communs et les partenariats possibles afin d’engager des solutions sur la thématique de développement de la mobilité active et de l’usage du vélo au sein de la collectivité. Ces échanges et les partenariats qui en découleront permettront d’assurer une pratique du vélo efficace, confortable et sûre et ainsi produire à terme des aménagements de qualité sur le territoire.

Lundi 29 janvier. 14h. Hôtel de ville. Place Maurice Charretier. Carpentras.

V.A.


La Petite Vitesse et l’association Au Maquis s’associent pour les demandeurs d’asile

La 6ᵉ édition de l’After Bike Season a eu lieu au Domaine de la Citadelle, à Ménerbes, le mardi 12 décembre. Organisé chaque année par l’association Vélo Loisir Provence, cet événement est l’occasion de faire un bilan de l’année écoulée et de présenter les ambitions pour les années à venir.

Ils étaient plus de 70 à se réunir dans le cadre exceptionnel du Domaine de la Citadelle, à Ménerbes. « C’est la première fois que l’After bike season a lieu sur le territoire du pays d’Apt », a annoncé fièrement Gilles Ripert, président de la communauté de communes Pays d’Apt Luberon. Cet événement a été l’occasion de revenir sur la pratique touristique du vélo, notamment au cœur des territoires du Luberon et du Verdon, mais aussi sur sa pratique quotidienne.

Ainsi, de nombreux partenaires de Vélo Loisir Provence et acteurs de la filière vélo étaient présents pour cette 6ᵉ édition de l’After Bike Season. Une quinzaine d’intervenants ont pu contribuer au bilan de l’association et apporter leur expertise sur l’avenir de la pratique du vélo, que ce soit dans un contexte touristique, ou au quotidien.

©Vanessa Arnal

Le Vaucluse, un territoire privilégié pour le vélo

Le Vaucluse est un territoire riche en patrimoine naturel, mais qui dispose aussi d’une grande diversité de paysages. C’est pourquoi il présente un potentiel intéressant pour le développement de la filière vélo, notamment grâce au sein de ces parcs naturels régionaux du Luberon et du Mont Ventoux.

« Le Parc du Luberon est investi dans le vélo depuis 1996, a expliqué Patrick Courtecuisse, vice-président du Parc naturel régional du Luberon. Il comptabilise plus de 700 km d’itinéraire balisé à la découverte du patrimoine naturel. » Le vélo tourisme est donc un fort enjeu de développement pour ce territoire aux nombreux espaces sensibles.

©Vélo Loisir Provence

Découvrir un territoire autrement

En plus de présenter des bénéfices économiques pour un territoire et de nombreux bienfaits sur la santé de ses usagers, le vélo permet découvrir un territoire d’une autre manière. « Aujourd’hui, nous ne cherchons plus à faire la course à la fréquentation, mais plutôt à la qualité du tourisme », a affirmé André Berger, président de Vélo Loisir Provence.

« ‘Les Ocres à vélo’ et ‘Gordes à vélo’ sont des exemples concrets de travail en synergie », a expliqué Franck Delahaye, directeur de Destination Luberon. Ces deux itinéraires font partie des huit itinéraires structurants de ‘Luberon à vélo’. « Le Luberon est un territoire plutôt enclavé mais ça peut être une force pour le tourisme », a ajouté Jean-Noël Baudin, chargé de mission tourisme durable au Parc naturel régional du Luberon.

Le vélo, une filière devenue prioritaire

Ces itinéraires élaborés avec l’aide de Vélo Loisir Provence permettent de mettre en lumière des destinations touristiques via une filière forte : le vélo. Si cette saison estivale a été plutôt particulière avec le recul des clientèles française et belge, le retour des étrangers, et une activité touristique qui a commencé autour du 14 juillet et s’est étalée hors saison, l’émergence de l’activité vélo, elle, est indéniable.

Depuis la crise de la Covid-19, le vélo est devenu un outil crucial pour les touristes, notamment en Vaucluse. « On a remarqué que l’activité séduit de plus en plus de personnes qui n’ont pas l’habitude de faire du vélo durant leurs vacances, ou même au quotidien », a déclaré Franck Delahaye. 57% des professionnels labellisés ‘Accueil vélo’ indiquent une hausse de la fréquentation des clientèles cyclistes entre 2022 et 2023, avec un attrait pour les vélos à assistance électrique de plus en plus fort. Ainsi, le vélo représente désormais une filière prioritaire pour de nombreux territoires.

Une tendance nationale

Selon France Vélo Tourisme, le vélotourisme en France a généré 4,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2020, soit 68€ dépensés par jour par un vélotouriste contre 55€ pour un touriste motorisé. 22 millions de Français se sont laissés tenter par le vélo durant leurs vacances. Ainsi, si le Vaucluse et le Luberon semblent être des territoires propices à la pratique du vélo, la tendance semble s’étirer à l’ensemble du territoire français.

« On remarque que l’itinéraire ‘Autour du Luberon à vélo’ affiche un taux de fréquentation en constante augmentation », a affirmé Nicolas Pinson, responsable de projets web chez France Vélo Tourisme. Les différents territoires de l’Hexagone ont un objectif commun : hisser la France au rang de 1ʳᵉ destination mondiale pour le tourisme à vélo. France Vélo Tourisme souhaite passer de 8600 à 20 000 offres labellisées ‘Accueil vélo’ d’ici 2030. Aujourd’hui, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur en compte 1 700.

Le vélo encore trop peu utilisé au quotidien

Si la pratique du vélo parait gagner du terrain au niveau touristique, la pratique quotidienne, elle, est encore timide. En Vaucluse, moins de 3% des déplacements quotidiens sont réalisés à vélo. « Il y a cette perception que le vélo est fait pour la pratique sportive et pour le loisirs mais pas les déplacements du quotidien, couplée au fait qu’il n’y ait pas assez de pistes cyclables et un manque de stationnement sécurisé », a ajouté Franck Delahaye.

Une tendance qui n’est pas seulement visible en Vaucluse. « La valorisation cyclotouristique d’un territoire ne s’oppose pas à la mobilité douce du quotidien », a affirmé Marion Ferrero, de la communauté de communes Pays de Forcalquier – Montagne de Lure. Aujourd’hui, l’objectif est clair : il faut développer la pratique quotidienne du vélo. Une ambition qui est au cœur des préoccupations de la communauté de communes Pays d’Apt Luberon, qui l’a prouvé notamment avec la réhabilitation de l’ancienne gare de Saignon, devenue ‘La Petite Vitesse’, un nouveau lieu d’échanges, de partages et de compétences, autour du vélo.

La Région Sud lance un nouveau Plan Vélo

La Région Sud, elle aussi, suit cette dynamique en affichant son Plan Vélo 2024-2028, qui a été voté en octobre dernier. La première chose qu’a fait la Région a été d’établir la liste des freins à la pratique du vélo, qu’elle soit touristique ou quotidienne : les infrastructures, les parcours usager et intermodalité, l’organisation des acteurs et la gouvernance, la culture et les informations vélo.

À partir de cette liste, la Région Sud a pu établir cinq axes de travail : 

  • Coordonner et soutenir la mise en œuvre des aménagements cyclables (soutenir la réalisation des infrastructures cyclables pour la mobilité du quotidien, soutenir la résolution des discontinuités, soutenir la réalisation d’infrastructures intercommunales, soutenir les projets globaux et proposant un réel maillage cyclable et changement de pratiques à l’échelle d’un territoire pilote, soutenir la réalisation des véloroutes et voies vertes, mise à disposition d’assistance de maîtrise d’ouvrage et d’ingénierie pour les porteurs de projets).
  • Améliorer le parcours usager et l’intermodalité vélo/autres modes (aménager des stationnements vélo dans et autour des gares, adapter les gares pour que le parcours usagers-cyclistes soit facilité, augmenter les capacités d’emport dans les trains et cars, améliorer l’information pour les voyageurs, utiliser les locaux vacants des gares pour permettre des activités liées au vélo, développer des services vélo en gare, proposer une offre d’équipements en zone urbaine et sur les pôles générateurs de flux pour les habitants et les entreprises).
  • Coordonner et accompagner les actions des collectivités en matière de vélo (animer le réseau d’acteurs sur la mobilité cylcable, accompagner les actions de coordination pour le mise en œuvre de stratégie cyclable, engager une politique régionale d’animation des itinéraires véloroutes).
  • Renforcer la culture vélos pour tous et encourager au changement de pratique (promouvoir le vélo comme outil de mobilité du quotidien, animer le ‘Porter à connaissance vélo’ auprès des élus sur les aménagements et les financements captables, s’appuyer sur le réseau associatif régional, accompagner les acteurs locaux à communiquer sur les bienfaits du vélo et à organisé des événements vélo, ‘La Région fait du vélo’, encourager les pratiques cyclables auprès des lycéens et étudiants, accompagner les acteurs locaux pour que les habitants et salariés se remettent en selle).
  • Améliorer l’information vélo en région pour tous les usagers (fournir à tous les acteurs du vélo une base de données ouverte et actualités des aménagements et services cyclables à l’échelle régionale, fournir un calculateur d’itinéraire des trajets multimodale vélo – Zou, mettre en place une information vélo en gare, connaître les fréquentations vélo en Région et les retombées économiques des itinéraires du SRV, créer une espace régional ‘Ressources vélo’).

Une chose est certaine, les acteurs régionaux et locaux, eux, se sont remis en selle et sont en route pour faire du vélo une priorité, aux niveaux touristique et quotidien.


La Petite Vitesse et l’association Au Maquis s’associent pour les demandeurs d’asile

Alors que la transition écologique est plus que jamais un sujet d’actualité, de nombreux citoyens ont déjà modifié leurs usages, notamment en ce qui concerne les déplacements. Bien que la part du vélo dans les trajets quotidiens en France reste encore assez faible (couramment utilisé par 12 % des adultes), ce mode de transport séduit de plus en plus d’habitants en ville et nombre de communes ont décidé d’aménager des pistes cyclables ou de repenser la voirie pour permettre aux cyclistes de circuler à moindres risques. Depuis l’année dernière, plusieurs grands plans vélos ont ainsi fleuri dans les métropoles françaises. C’est dans ce contexte que nous nous sommes penchés sur l’indice de cyclabilité des métropoles publié par l’initiative citoyenne Villes.plus. Les territoires étudiés regroupent environ 40 % de la population française et sont les épicentres de l’utilisation du vélo au quotidien en France.

Les scores obtenus dans l’étude, dont la dernière édition se base sur les données d’OpenStreetMap extraites en novembre 2023, rendent compte plus précisément de la proportion de parcours cyclable d’une sélection d’itinéraires importants dans chacune des 22 métropoles de France. Comme le note l’auteur de l’analyse, « ces scores sont étroitement liés à la définition retenue pour qualifier de cyclable un itinéraire ». Ainsi, il est précisé que l’évaluation porte sur la présence de l’un ou l’autre des aménagements suivants : voie destinée aux vélos et séparée physiquement des voitures, vélorue à vitesse réduite où les cyclistes ont priorité sur les automobilistes, chemin partagé piéton/vélo, voie suffisamment large pour une cohabitation sans gêne (rue piétonne), ou voie dotée d’un marquage au sol de séparation piéton/vélo. 

Comme le met en avant notre carte, si l’on se base sur les critères cités plus haut, quatre métropoles françaises semblent sortir du lot en matière d’aménagements pour la sécurité et le confort des cyclistes. L’Eurométropole de Strasbourg arrive en tête du classement, avec un score de 4,4/10 en novembre 2023, suivie de la métropole de Bordeaux (4,2/10), puis de celles de Toulouse (3,5/10) et Grenoble (3,2/10). À titre de comparaison, et notamment afin de pouvoir juger de la sévérité des scores obtenus par les métropoles françaises (qui regroupent plusieurs communes), la capitale mondiale du vélo, Amsterdam, obtient un score de 7,5/10 en appliquant la même méthodologie.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


La Petite Vitesse et l’association Au Maquis s’associent pour les demandeurs d’asile

Dessinateur attitré de l’Echo du mardi, l’illustrateur humoristique avignonnais Wingz sort deux nouveaux albums. L’un sur le trail et l’autre sur le vélo. Des ouvrages qu’il est possible de commander en ligne dans le cadre d’une souscription qui vient d’être prolongée d’une semaine.

Le dessinateur Wingz édite deux nouveaux albums. Le premier est consacré au ‘trail’ (course à pied sur sentier en pleine nature). Il s’agit d’une récidive puisque l’illustrateur avignonnais avait déjà édité un premier ‘Dingues de trail’ en 2019. Pour ce nouvel opus baptisé, ‘Dingues de trail 2’, Wingz propose plus de 90 illustrations inédites sur cette pratique sportive.
De la difficile période de confinement lié au Covid jusqu’à la reprise des courses, ses sources d’inspiration se sont multipliées. Le matériel, l’entraînement, la nutrition, les blessures, les grandes courses, la vie de famille… tout y passe !

Wingz s’attaque aussi au Vélo
Après le trail, l’artiste vauclusien s’attaque aussi à la petite reine avec l’ouvrage ‘Dingues de vélo’. Un album de plus de 45 dessins, illustrant avec humour le monde du cyclisme à travers l’entraînement, le matériel, les courses et les cols mythiques…
Il faut dire que Wingz connaît bien les deux disciplines puisqu’il collabore avec les magazines Nature Trail et Cyclist depuis leur lancement, respectivement en 2014 et 2016.

« Une illustration originale en lien avec l’actualité, la saison ou la pratique sportive se glisse dans chaque numéro, explique Turbulences Presse et Éditions, l’éditeur auvergnat qui accompagne le projet. Les lecteurs affectionnent particulièrement ce billet ou ce rayon d’humour qu’ils attendent et lisent toujours en premier. Wingz s’amuse à croquer l’univers du vélo avec un regard expérimenté et une drôlerie incroyable. Ancien cycliste amateur et triathlète, il adore caricaturer les travers des passionnés. Il s’inspire au quotidien de l’expérience de pratiquants qu’il suit via les courriers des lecteurs et les réseaux sociaux. Chaque page est un sourire assuré… de la bonne humeur en barre ! »
Les deux ouvrages sont disponibles dans le cadre d’une souscription qui vient d’être prolongée jusqu’au mercredi 15 novembre prochain (voir détail en fin d’article).

« Des heures de travail pour des milliers de sourires volés. »

Dessinateur de presse spécialisé dans les sujets politiques, Wingz dessine des caricatures pour la presse papier, internet, la télévision et l’édition. Fan de sport, le dessinateur n’a pas toujours caricaturé, du moins pas professionnellement. Après un diplôme d’ingénieur spécialisé dans la conception de produits, il travaille 15 ans comme chef de projets en entreprise, à concevoir des capots de voiture, des vélos pour l’enseigne Décathlon notamment, puis du matériel de piscine. En 2006, il décide de se mettre à son compte et réalise alors de nombreux dessins de presse d’actualité ou d’humour. Outre Nature Trail et Cyclist, il dessine, entre autres, pour Metronews, 60 millions de consommateurs, l’Almanach des grosses têtes, l’almanach Vermot, Siné mensuel et Le bouche à Oreille. Wingz accompagne également les entreprises dans leur communication grâce au dessin d’humour.

Wingz, alias Benjamin Roussé.

Humour ‘très con’ pour l’Echo du mardi depuis 2014
Celui qui aime « l’humour très con » est également le dessinateur attitré de l’Echo du mardi depuis près de 10 ans maintenant. Il a réalisé près de 500 dessins pour notre publication.
En 2017, Wingz, de son vrai nom Benjamin Roussé, a notamment remporté le prix du public au festival du dessin de presse Fidep (Festival international du dessin de presse, de la caricature et de la satire) de l’Estaque à Marseille. Auparavant, il a été aussi lauréat 2016 du trophée Presse-Citron dans la catégorie ‘L’enfant terrible de l’année’ du concours organisé par la BNF (Bibliothèque nationale de France) et l’école Estienne (ndlr : l’école supérieure des arts et industries graphiques de Paris). Un prix attribué par un jury de professionnels, parmi plus de 120 dessinateurs de presse professionnels nationale pour un dessin publié dans l’Echo du mardi.
Un dessin, Wingz met entre une et quatre heures à le réaliser « Ça dépend si l’inspiration vient rapidement ou non… ». Des heures de travail pour des milliers de sourire volés.

L.G.

Dingue de trail 2’. 96 pages en quadrichromie. 1 dessin par page. Format 24 x 16 cm. couverture cartonnée. Prix : 19,90€

Dingue de vélo’. 48 pages en quadrichromie. 1 dessin par page. Format 21 x 28 cm. couverture cartonnée. Prix : 18,90€


La Petite Vitesse et l’association Au Maquis s’associent pour les demandeurs d’asile

Du 27 au 29 octobre, les passionnés de vélo se sont réunis au Parc des expositions d’Avignon pour la 6ᵉ édition d’Avignon Vélo Passion. L’événement unique en Europe a accueilli près de 8 000 visiteurs et 1 500 compétiteurs.

Déplacement doux, sport, compétition, aventure, loisir ou encore handicap, tout le monde y a trouvé son compte. En plus d’avoir pu découvrir un large panel d’activités liées à la pratique du vélo, les visiteurs ont également pu assister à des compétitions, mais aussi à des ateliers sur le recyclage ou la réparation.

L’équipe organisatrice souhaitait programmation variée promettant des sensations et des découvertes et c’est un pari gagné. Les enfants comme les grands en ont pris plein les yeux, certains ont même appris à faire du vélo, peu importe leur âge, et d’autres ont pu s’essayer à de nouvelles disciplines. Du matériel a également pu être acheté sur place grâce à l’enseigne Décathlon, partenaire de l’événement, qui proposait plus de 500 vélos d’occasion ou reconditionnés.

Lors de l’inauguration de l’événement, Cécile Helle, maire d’Avignon a rappelé son attachement au développement des mobilités douces et au réseau cyclable d’Avignon qui représente actuellement 244 km. La journée du samedi était d’ailleurs dédiée au vélo au quotidien et à l’écomobilité. Une grande nouveauté pour l’événement qui a obtenu un franc succès et a permis de nombreuses rencontres riches en partages d’expérience et en réflexions sur l’usage du deux-roues en ville.

V.A.


La Petite Vitesse et l’association Au Maquis s’associent pour les demandeurs d’asile

Un an avant les Jeux Olympiques 2024, le festival Avignon Vélo Passion revient du vendredi 27 au dimanche 29 octobre pour une 6ᵉ édition à la Cité des papes, qui est labellisée ‘Terre de jeux’. L’occasion de découvrir diverses pratiques et activités en lien avec le vélo.

De la vitesse, des shows freestyle, de l’adresse, des champions, une compétition internationale de BMX dans la spectaculaire aréna du Parc Expo, des projections vidéo de pratiques cyclistes extrêmes, et bien d’autres animations auront lieu du 27 au 29 octobre au festival Avignon Vélo Passion, un événement unique en Europe qui a accueilli 10 800 visiteurs en 2022.

Ce rendez-vous, qui revient pour une 6ᵉ édition, promet aux visiteurs de nombreuses sensations, mais aussi beaucoup de découvertes. Les petits comme les grands y trouveront le bonheur et pourront tout savoir sur le vélo en famille, la réparation, l’autonomie à vélo pour les plus petits, ou encore le vélo à un niveau professionnel.

Des animations en continu

Durant les trois jours, le festival se veut un événement varié et complet, avec une programmation qui change tous les jours, sur une surface de 40 000 m². Mais certaines animations, elles, seront proposées pendant toute la durée d’Avignon Vélo Passion. C’est le cas du village des exposants qui regroupera des marques et accessoires, des collectifs, mais aussi une partie dédiée au tourisme.

Une piste d’essais de vélo et de matériel sera également installée, tout comme le coin de biathlon vélo et tir à la carabine qui est une nouveauté de la 6ᵉ édition, les ateliers de réparation vélo et pour ‘se remettre en selle’. Les visiteurs pourront aussi assister aux entraînements et compétitions et s’initier au Trial.

Le village des exposants. DR

Un programme complet

Le vendredi 27 octobre sera rythmé par plusieurs spectacles de BMX freestyle, la découverte de la draisienne pour les enfants de 2 à 6 ans, un atelier de remise en selle pour les adultes, ou encore l’avant-première sur la légende du Freeride VTT Andreu Lacondeguy et un documentaire inédit du tournage de Fuego au cinéma Pathé Cap Sud. Le Comité Départemental Olympique et Sportif de Vaucluse (CDOS 84) proposera la conférence ‘Partager la route en Vaucluse’ sur la sécurité routière à vélo.

Le samedi 28 octobre, les visiteurs pourront une nouvelle fois assister à plusieurs spectacles de BMX freestyle, à des échanges et rencontre avec les collectifs autour de la pratique du vélo au quotidien, à une séance de dédicaces des champions de nombreux univers cyclistes, ou encore à l’Avignon BMX Racing Indoor UCI. Le festival sera inauguré dans la matinée du samedi. Des rencontres seront organisées dans l’après-midi autour de l’écosystème vélo, de l’écomobilité scolaire pour faire avancer la transition des territoires, des solutions pour pratiquer le vélo au quotidien à moindre coût, et de l’application mobile GéoVélo et du réseau Express Vélo.

Le dimanche 29 octobre, une balade familiale à vélo sera organisée, ainsi qu’un parcours slalom pour les enfants de 4 à 12 ans, des spectacles de BMX freestyle. ‘Anaïs et Jessica, des Alpilles à l’Himalaya’ sera projeté et suivi d’un partage d’expérience.
Pour découvrir le programme dans les détails, cliquez ici.

Le vélo, bien plus qu’une pratique sportive

Si le vélo sous toutes ses formes, notamment sous sa forme de pratique sportive, est la star de l’événement, Avignon Vélo Passion se veut un festival qui contribue au développement des mobilités douces, qui sont un facteur majeur de la transition environnementale.

Non seulement les déplacements à vélo permettent de diminuer son empreinte carbone, mais ils garantissent aussi une meilleure santé. Selon la Fédération des Usagers de la Bicyclette, faire du vélo quotidiennement réduirait de 41% les risques de décès précoces et de 30% les risques de maladies cardiovasculaires.

Se mettre en selle, même à l’âge adulte

Plusieurs ateliers ‘Se remettre en selle’ sont organisés durant l’événement à destination des adultes. Peu d’entre eux osent avouer qu’ils ne savent pas faire de vélo ou qu’ils ont peur d’en faire, particulièrement en ville.

C’est pourquoi l’association Roulons à Vélo encadre des cours pour apprendre à pédaler, trouver son équilibre à vélo ou se sentir à l’aise pour rouler en milieu urbain.

L’écoresponsabilité

En plus de mettre en lumière le vélo comme mobilité douce, le festival se veut également écoresponsable. Avignon Vélo Passion propose depuis sa création des ateliers d’entretien et de réparation pour favoriser l’utilisation durable des équipements. Roulons à vélo et Décathlon proposent donc d’apprendre à réparer une crevaison, poinçonner son vélo pour le retrouver après un vol et recycler son matériel.

Si du matériel et des équipements seront en vente par la fabrique artisanale française Unfoundbikes et Commencal, l’enseigne Décathlon proposera quant à elle un trocathlon, afin que le public puisse vendre ou acheter des vélos, des matériels et des équipements, et ainsi donner une seconde vie à ces derniers.

DR

Un événement sous le signe de la compétition et de la démonstration

Comment créer un événement sur toutes les disciplines relatives au vélo sans organiser de compétition ? Durant les trois jours, les visiteurs pourront assister à plusieurs compétitions telles que le contest national de Flatland BMX, l’Open de Dual Trial, et l’Avignon BMX Racing Indoor.

De nombreuses démonstrations seront aussi prévues au programme pour en mettre plein la vue aux visiteurs. Champions et amateurs vous feront découvrir leur passion pour les différentes pratiques de vélo.

DR

Informations pratiques

L’événement sera accessible de 9h à 19h le vendredi 27 octobre, de 9h à 20h le samedi 28 octobre et de 9h à 18h le dimanche 29 octobre. L’entrée du festival est au prix de 8€ pour une journée, et au prix de 26€ pour les trois jours avec accès à l’Indoor BMX. Pour assister à ce dernier, sans avoir pris le pass de trois jours, il faudra débourser 15€. Pour accéder à la billetterie, cliquez ici.


La Petite Vitesse et l’association Au Maquis s’associent pour les demandeurs d’asile

Le Conseil départemental de Vaucluse vient d’inaugurer la passerelle de l’Oiselay-Sauveterre. Cet ouvrage suspendu de 200 mètres de long pour 3 mètres de largueur permet de franchir le Rhône, au Nord de la Barthelasse, entre Sorgues et Avignon via le territoire de la commune de Sauveterre (voir vidéo en fin d’article).

L’une des plus grande voie cyclable d’Europe
Ce pont métallique spectaculaire avec ses mâts de 22 mètres hauteur est destiné aux cyclistes, aux piétons et à l’ensemble des modes doux. Il permet le franchissement du fleuve-roi pour assurer la continuité de la véloroute Via Rhôna qui parcourt le Vaucluse, entre Lapalud et Avignon. Long de 815km, cet itinéraire cyclable relie le lac Léman, en Suisse, à la mer Méditerranée en suivant le Rhône. Désigné véloroute depuis 2016, elle est l’une plus grande voie cyclable d’Europe. L’an dernier, elle a accueilli plus de 2,8 millions de cyclistes. Un chiffre multiplié par 2,5 entre 2017 et 2022.

Dans ce secteur, la nouvelle passerelle permet donc l’achèvement de la dernière section de 11km de la Via Rhôna entre Sorgues et Avignon (voir carte ci-dessus).
Une portion dont l’aménagement a représenté un investissement de 8,11M€ HT (dont de 4,17M€ HT pour la seule passerelle) financés par l’Union Européenne (1,1M€), l’Etat (1,31M€), la région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur (1, 08M€), la région Occitanie (675 000€), le département du Gard (1,11M€), le département de Vaucluse (995 448€), le Grand Avignon (545 000€), la ville de Sorgues (200 000€) et la CNR (Compagnie nationale du Rhône) à hauteur de 1,09M€.
Pour sa part, bien que la passerelle se situe en territoire gardois, entre les îles de la Motte à Sauveterre et celles de l’Oiselay à Sorgues, c’est le Département de Vaucluse qui a assuré la maîtrise d’ouvrage de ce chantier débuté en avril 2022. Le Conseil départemental du Gard va reprendre, quant à lui, la gestion et l’entretien de la passerelle.

Prochaine étape : la restauration du Pont des Arméniers à partir de 2024
Ultime étape du projet global sur la Via Rhôna en Vaucluse : la restauration du Pont des Arméniers à Sorgues. Un ouvrage inscrit au titre des Monuments Historiques, qui va prochainement débuter suite aux études préalables réalisées cette année. Le démarrage des travaux est envisagé en 2024, pour une durée prévisionnelle de 24 mois.

Le chantier de réaménagement et de restauration du pont des Arméniers devrait débuter l’année prochaine.

Enfin, pour parfaire l’aménagement, une étude est menée concernant la voie verte le long de la RD 228 sur la Barthelasse, entre le giratoire de l’Islon (Chemin des Vignes) et le Pont du Royaume situé entre Avignon et Villeneuve-lès-Avignon.
Objectif ? Offrir des conditions optimales pour les cyclistes et permettre de raccorder les parkings situés sur l’île Piot à Avignon. Le Département a porté les études sur une grande partie du linéaire, excepté en extrémité Sud (un tronçon de 400 mètres) à l’amont immédiat du Pont du Royaume, sous maîtrise d’ouvrage du Grand Avignon.

Cliquer sur l’image pour lancer la vidéo.

La Petite Vitesse et l’association Au Maquis s’associent pour les demandeurs d’asile

L’association Vélo Loisir Provence vient d’inaugurer ‘La Petite Vitesse’. Situé dans l’ancienne gare de Saignon, cet espace désormais dédié au vélo se veut un lieu d’échanges, de partages et de compétences.

Vélo Loisir Provence travaille depuis plus de 25 ans sur le développement de la pratique du vélo en Luberon. Dorénavant, la destination ‘Luberon à vélo’ est reconnue au niveau national et international. Depuis quelques années, l’association s’engage auprès du Parc naturel régional du Luberon et des communautés de communes et d’agglomération à sensibiliser aux pratiques actives quotidiennes grâce à des aménagements cyclables de plus en plus présents en milieu rural.

Dans ce cadre, l’ancienne gare de Saignon a été réhabilitée pour devenir ‘La Petite Vitesse’, un espace dédié au vélo. Un projet qui a pu voir le jour grâce au financement du programme Leader Haute-Provence Luberon 2021-2022, cofinancé par la Région Sud et le Département de Vaucluse, qui a permis la réalisation d’une étude pour connaitre les besoins et les intérêts des habitants, des collectivités et des associations concernées pour le vélo quotidien.

Un projet aux multiples objectifs

Ce projet à plusieurs objectifs tels que : développer la part modale du vélo, que ce soit pour une pratique quotidienne, de loisir, ou touristique, renforcer l’écosystème vélo intégré, dynamiser le tissu économique, social et culturel du territoire, accompagner les changements de comportements par la formation, la sensibilisation et la mise à disposition d’équipements et outils supports à la (re)mise en selle, renforcer la mise en réseau d’acteurs autour du vélo et soutenir les associations locale, contribuer à la cohésion sociale par la mise à disposition d’un lieu d’échanges pour tous publics, favoriser la réinsertion des personnes en encourageant l’acquisition de compétences mécaniques, ou encore soutenir une démarche d’économie circulaire, de fonctionnalité, solidaire et sociale, par le développement d’une filière réemploi de vélos.

La Petite Vitesse a vocation à devenir un lieu d’échanges, de partages et de compétences, dédié au vélo, ouvert et mettant en relation différents publics. Diverses animations y seront proposées comme des ateliers, des conférences, des formations, des balades découverte ou encore des projections. Il sera possible d’y réparer son vélo soi-même, de le recycler, ou encore d’y trouver des pièces détachées. La location sera également proposée, ainsi que l’apprentissage du vélo.

DR

V.A.

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