13 mai 2024 |

Ecrit par le 13 mai 2024

Près de 156 000 cyclistes ont gravi le Ventoux en 2021

L’an dernier, 155 746 passages de vélo ont été enregistrés sur les trois routes donnant accès au sommet du Ventoux. C’est 35 000 de plus que les années précédentes où ils étaient environ 120 000 à se mesurer aux pentes du géant de Provence. Faut-il y voir ‘un effet Tour de France’ suite à la double ascension inédite proposée le 7 juillet dernier lors de la 11e étape de l’édition 2021 de la grande boucle ? Toujours est-il que le célèbre mont Chauve semble attirer de plus en plus d’amateur de vélo du monde entier. Ils étaient ainsi encore à peine 100 000 à tenter de le gravir il y a un peu plus de 5 ans.
Un succès à mettre en grande partie au crédit de la politique touristique du Conseil départemental de Vaucluse et des communes du département afin de développer l’offre cyclotouristique grâce à l’aménagement de large bande cyclable, de vélo-route maillant l’ensemble du territoire ainsi que des services dédiés à l’accueil de cette clientèle (bornes de recharge pour les vélos électriques, lieux de réparation, hébergements adaptés aux spécificités des 2 roues…). Le tout conforté par une stratégie d’image visant notamment à recevoir régulièrement, tous les 4 ou 5 ans, au Ventoux le Tour de France et son audience cumulée de 2 milliards de téléspectateurs et auditeurs provenant de 190 pays.

Plus de la moitié passent par Bédoin
Dans le détail, c’est par la route du Ventoux-Sud, celle de Bédoin, que l’on dénombre le plus de passages. Ils sont ainsi 81 835 cyclistes à avoir emprunté cet axe, le plus renommée, pour gravir le Ventoux avec 21 kilomètres d’ascension (quasiment sans possibilité de répit), 1 600 mètres de dénivelée et une pente moyenne de 7,5% atteignant 11,5% par endroit. Cette voie représente 52,5% des passages enregistrés.
Les amateurs de la petite reine ont été ensuite 46 059 (soit 29,6% du trafic total) à avoir emprunté la route d’accès du Ventoux-Est par Sault. Il s’agit de la voie la plus ‘facile’ avec une ascension de 26 kilomètres à 4,6% de pente moyenne.
Enfin, ils ont été 27 851 (17,9%) à avoir pris prendre la route la moins connue, celle du Ventoux-Nord par Malaucène. Elle n’en reste pas moins très difficile avec 21 kilomètres d’ascension irrégulière, 1 535 mètres de dénivelée avec une pente moyenne de 7,3% et de courts tronçons atteignant près de 13%.
En moyenne, ces trois itinéraires ont été les plus fréquentés au mois de septembre 2021 (37 125 passages) devant ceux de juillet (33 257) puis d’août (31 705). A l’inverse, c’est en janvier que l’on a comptabilisé le moins de passage (339) ainsi qu’en février (936).
Par ailleurs, les systèmes de comptage des vélos ont aussi permis de quantifier le trafic dans les gorges de la Nesque (47 953 passages de vélo en 2021) ainsi qu’au col de la Madeleine (101 286).
De quoi justifier le titre de ‘Terre de vélo’ pour le Vaucluse ? Certainement puisque après s’être entrainé sur les routes des Baux-de-Provence, Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, n’a pas résisté, lui aussi, à l’appel du Ventoux qu’il a gravi le 7 août dernier (voir photo ci-dessous). Une ascension qui sera comptabilisée dans celles de 2022.

Laurent Wauquiez n’a pas résisté au pouvoir d’attraction du Ventoux. Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes a gravi à vélo le géant de Provence le 7 août dernier après s’être entrainé sur les pentes des Baux-de-Provence quelques jours auparavant.

Près de 156 000 cyclistes ont gravi le Ventoux en 2021

Destination culturelle, patrimoniale et gastronomique déjà mondialement reconnue, le Vaucluse s’affirme aussi comme une desdestinations ‘nature’ tendance de l’Hexagone. Un véritable plébiscite pour ce département alliant grands espaces et pratique des loisirs de plein air. Découverte de ce Vaucluse encore plus séduisant alors que l’automne arrive.

Pour beaucoup, le Vaucluse est avant tout une terre d’Histoire avec ses nombreux sites classés au patrimoine mondial de l’Unesco : le Palais des Papes, le célèbre pont Saint-Bénezet où l’on y danse tous en rond, les 4,33 km de remparts d’Avignon ainsi que le Théâtre antique et l’Arc de triomphe d’Orange. C’est aussi une terre de culture avec le Festival d’Avignon, le plus grand festival de théâtre francophone de la planète (plus de 1 600 spectacles lors de l’édition 2022), ou bien encore les Chorégies d’Orange, le plus ancien festival lyrique du monde créé en 1869. C’est encore une terre de gastronomie et d’art de vivre (8 crus des Côtes-du-Rhône dont l’emblématique Châteauneuf-du-Pape), près d’une vingtaine de tables étoilées et l’un des premiers producteurs agricoles de cerises, melons, truffes, fraises, raisins de table, figues, pommes, poires… produits sous toutes formes de labels garantissant leur qualité (AOP, IGP, Bio, AOC).

Mais le Vaucluse, a toujours été aussi un département ‘nature’ que les Français découvrent – ou redécouvrent – à nouveau. Loin des dérives du tourisme de masse, ce territoire est ainsi la destination verte ayant enregistré les plus fortes demandes en France parmi les grandes plateformes de réservation en ligne sur internet depuis les vacances de Pâques. Tout cela grâce à une offre à taille humaine respectueuse de son environnement.

Le Vaucluse offre 3 000 km de sentiers de randonnées balisés sur les contreforts du Ventoux mais aussi au cœur des vignes, des champs de lavandes et des plus beaux villages de France. ©Thomas O’Brien-VPA

A pied ou à vélo mais toujours à taille humaine

À tout seigneur, tout honneur : le Ventoux – et son nouveau Parc naturel régional – illustre cette offre nature. Que ce soit sur ses flancs ou sur ses routes, le géant de Provence a de quoi satisfaire les amateurs de grand air. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si plus de 155 000 cyclistes ont gravi l’an dernier ses 1910 mètres, soit 35 000 de plus que l’année précédente. Que les moins aguerris se rassurent il existe plus de 40 circuits balisés pour arpenter le Vaucluse à vélo, en VTT ou en vélo à assistance électrique. Le tout adossé au réseau ‘La Provence à vélo’ (www.provence-a-velo.fr) qui regroupe plus de 400 professionnels (location, transport, accompagnement, mais aussi hébergement et restauration) afin de réserver le meilleur accueil à ces visiteurs à deux roues.

Même philosophie, pour les randonneurs qui arpentent les chemins de Vaucluse. Entre balades au cœur des vignobles, des champs de lavandes et découverte des villages, dont 7 figurent parmi les 168 plus beaux villages de France, le Vaucluse offre 3 000 km de sentiers balisés au sein d’une soixantaine de circuits de différentes difficultés.

Après l’effort, le réconfort

Au final, que ce soit sur les contreforts du Luberon, les forêts des Monts de Vaucluse ou au bord des rivières s’écoulant de Fontaine-de-Vaucluse jusqu’à la plaine des Sorgues, les amoureux de la nature pourront se ‘requinquer’ grâce à une très large offre œnotouristique. En Vaucluse, quoique l’on fasse, les bons vins comme les bonnes tables ne sont jamais très loin.

Laurent Garcia de l’Echo du Mardi pour Réso Hebdo Eco

©Thomas O’Brien-VPA

Télévacances : Et si on restait ?

« Avant je disais que je travaillais à Paris et que je passais mes week-ends dans le Luberon, nous expliquait un grand producteur audiovisuel français. Aujourd’hui, je dis que j’habite en Vaucluse et que je ‘monte’ à Paris 3 ou 4 jours par semaine pour mes activités. »

Comme lui, ils sont de plus en plus nombreux à avoir choisi le Vaucluse pour s’y installer. Un besoin de nature ayant déjà débuté avant le Covid mais que la crise sanitaire n’a fait que renforcer. Il faut dire que le Conseil départemental de Vaucluse a eu la bonne idée d’accélérer le déploiement du réseau de fibre optique sur son territoire. Ainsi, depuis fin 2021, la zone d’intervention publique est désormais couverte à 100%, avec 10 ans d’avance, par le réseau Très haut débit (THD) faisant du Vaucluse le département de la Région Sud le plus avancé en la matière et l’un des plus en pointe au niveau national. De quoi inciter de nombreux visiteurs à envisager une installation pérenne pour améliorer leur qualité de vie. Le tout à 2h40 de Paris ou 1h de Lyon en TGV.

Les infos pratiques

   


Près de 156 000 cyclistes ont gravi le Ventoux en 2021

Cet été, Didier Bailleux nous propose de revisiter des lieux, des événements, des produits locaux, des us et coutumes, tous typiquement provençaux et qui font tout les charmes et les spécificités de notre région. Et cela en toute subjectivité. Première étape le Mont Ventoux.

En vélo (avec ou sans assistance), à pied, à moto, en mobylette, en roller, en triporteur, en véhicule d’époque, en camping-car ou plus simplement en auto  tout le monde veut ‘faire le Ventoux’. On dit même ‘vaincre le Ventoux’. Mais ça c’est plutôt pour les cyclistes ou les coureurs à pieds. ‘Le géant de Provence’ agit comme un aimant. Impossible d’y résister. Depuis sa première ascension connue, en 1336, par le poète Pétrarque, 700 000 personnes y grimpent chaque année. Grimper au Ventoux c’est plus qu’un lieu de promenade, c’est un défi, un accomplissement, et pour certains un graal…

La montagne monument
Le mont Ventoux a toujours fasciné. Ce lieu d’ascension permet de prendre de la hauteur au propre comme  au figuré. Taquiner les étoiles fait toujours rêver. Cette montagne, haute de 1912 mètres, dans son métrage le plus favorable, est unique. Elle offre à son sommet un panorama à 360° époustouflant. Elle présente également la particularité d’être visible depuis la plaine pratiquement sous tous ses angles. A des dizaines de kilomètres autour, on la voit toujours. Elle est là comme un phare, un repère. Elle a quelque chose de majestueux. Sa présence rassure.

Le Ventoux : visible à des dizaines de kilomètres autour. Il est là comme un phare, un repère.

Un lieu d’exploits
Celui qui est également surnommé ‘le mont chauve’ (les guides touristiques sont riches en figures allégoriques)  est rapidement devenu le terrain d’exploits et de compétitions sportives prestigieuses. On pense d’abord  aux courses cyclistes : Tour de France, Paris Nice et Dauphiné Libéré pour les plus connues. Le Tour de France, l’a escaladé à 18 reprises, dont 10 fois comme arrivée d’étape. La palme de l’ancienneté revient aux sports mécaniques avec l’organisation en 1902 de la première course de côte. Cette épreuve ouverte aux autos, puis ensuite aussi aux motos et side-cars s’arrêtera en 1976, pour la plus grande déception  de tous ses amateurs. Les coureurs à pieds ne sont pas en reste puisque la première épreuve du ‘Marathon du Ventoux’ fût organisée en 1908 par l’Union Sportive de Carpentras. Cette compétition existe toujours.

Le Tour de France au sommet du Ventoux en juillet dernier.

Le Ventoux rend fou
Le Ventoux a également été le théâtre de quelques exploits hors du commun : le 7 aout 1921, Gustave Daladier pose son avion sur le plateau au col des Tempêtes. Le 14 octobre 1967, Julien Bouteille, 70 ans fait l’ascension du versant sud avec un vélo sans selle. Il mettra un peu moins de deux heures. Le 3 juillet 1983, André Derve réalise la montée en triporteur, un engin pesant 52kg. Il lui faudra 4 heures en passant par le versant Nord (un peu moins pentu). En 2003, la première montée en roller est réalisée par Thibaut Dejean. Cet exploit donnera ensuite naissance à une compétition régulière le ‘Roller aventoux’. Des cyclistes téméraires se sont essayés au plus grand nombre de montées sur 24 heures. Le record en revient à Jean-Pascal Roux avec 11 montées et par le versant sud s’il vous plait ! Le Ventoux rend fou !

On y vend tout
Si cette montagne est une vraie icône, elle est aussi devenue avec le temps une marque qui fait vendre.  La première initiative revient sans doute à Jean Bugatti le fils d’Ettore (le constructeur automobile) qui en 1938 baptisa son modèle type 37, un élégant et performant coupé bicolore du nom de Ventoux. Sans aucun doute la plus belle et la plus désirable des autos de son temps.
Côté bouche le Ventoux excelle également. Récemment les cerises produites autour du Ventoux ont obtenus le prestigieux IGP une première en France pour ce fruit.
Il y a aussi bien sûr l’appellation Ventoux pour le vin (ex coteaux du Ventoux) qui a obtenu son AOP en 1973. Avec 7000 hectares et ses 140 domaines c’est la deuxième plus importante appellation des côtes-du-Rhône.

Quand une ‘célèbre marque’ rencontre une autre ‘marque’ tout aussi connue mondialement.

Ultime consécration, la renommée de cette montagne est telle qu’elle fait même l’objet de détournement comme cela avait été le cas en 2021 dans les colonnes de l’Echo du mardi avec un canular du 1er avril consacré en 2021 au lancement d’une crème dessert ‘Ventoux’ par ceux qui font déjà celle du ‘Mont blanc’. Même la Patrouille de France n’hésite pas à associer sa célèbre ‘marque’ avec ce monument de la montagne (voir photo ci-dessus).

N’oublions pas non plus la célèbre truffe du Ventoux (il s’agit du champignon bien entendu).  Nous ne serions pas complet si nous omettions  toutes les boutiques et autres échoppes qui utilisent la dénomination : on a ainsi des garages du Ventoux, des bars du Ventoux, des hôtels du Ventoux, des restaurants du Ventoux, des glaciers du Ventoux…  Bref le Ventoux vend tout.  Mais sans forcément y perdre son âme.

Didier Bailleux

Ancien directeur général et directeur de la rédaction de Mirabelle TV (télévision régionale en Lorraine), Didier Bailleux a été auparavant consultant dans l’audiovisuel et à travaillé sur plusieurs projets : TNT, SVOD, services en ligne, création de TV locales. En tant que directeur marketing, il a participé, dans les années 1990 et 2000, à la création de plusieurs chaînes thématiques : Canal J, Voyage et Pathé-Sport. Aujourd’hui, il vit en Vaucluse et travaille sur la production de documentaires consacrés aux terroirs.


Près de 156 000 cyclistes ont gravi le Ventoux en 2021

Les campings France 4 Naturisme viennent de lancer une campagne d’affichages sur les murs du métro parisien. La campagne, débutée le 9 mai dernier pour s’achever le 15 mai, vise à attirer de nouveaux adeptes du naturisme dans l’un des 6 villages-camping français du groupe dont celui du Domaine de Bélézy à Bédoin. Situé au pied du Ventoux, ce camping naturiste dispose d’une capacité de 320 emplacements ainsi que 121 locations (bungalow, bungalow toile, chalet, mobile homes, tente).
Depuis le début de l’année, le camping naturiste vauclusien 5 étoiles a enregistré une hausse de son chiffre d’affaires de +14% par rapport à 2019. Même engouement pour l’ensemble du groupe présent aussi dans les Landes, le Médoc, l’Hérault, en Ardèche et en Corse qui, dans le même temps, affiche une augmentation globale de son activité de +27%. Avec un vrai boom chez les Européens, +43% chez les Néerlandais, 30% chez les Allemands, 10% chez les Belges …

La France se met à nu
De quoi renforcer la position de la France, première destination naturiste mondiale avec  environ 2 millions de Français et 2 millions d’étrangers qui pratiquent le naturisme dans l’Hexagone tous les ans.

La France est première destination naturiste mondiale. Un engouement qui profite comme ici au Domaine Bélézy à Bédoin qui a enregistré une hausse de son activité de +14% depuis le début de l’année.

« Le naturisme fait de plus en plus d’adeptes, explique Jean-Guy Amat, gérant de France 4 Naturisme qui représente aujourd’hui 30% de l’offre naturiste en France et 40% du chiffres d’affaires du naturisme. Il y a encore des fausses idées autour de cette pratique et nous souhaitons faire changer les mentalités. C’est pour cela que nous avons choisi de mettre en avant nos valeurs dans cette campagne publicitaire. Nous avons hâte d’accueillir de nouveau l’ensemble de nos clients européens, et aussi de partager notre engouement avec un nouveau public, dans cet état d’esprit de convivialité et d’ambiance familiale qui nous caractérise si bien. »

Liberté, égalité, nudité
Depuis quelques années le naturisme a le vent en poupe. Il attire ainsi chaque saison un nombre conséquent de nouveaux naturistes. Une nouvelle clientèle de jeunes trentenaires ou de familles avec jeunes enfants, stressés par la ville et le travail, qui cherchent à déconnecter et se ressourcer au plus près de la nature, particulièrement après avoir vécu l’épreuve du confinement. Après 2 années de Covid, France 4 Naturisme s’attend donc à une très bonne saison avec un retour en force des européens dans les différents campings du réseau.


Près de 156 000 cyclistes ont gravi le Ventoux en 2021

Sans transition ! organise une émission en ligne avec le climatologue de renom Hervé Le Treut jeudi 24 mars prochain à 18h, sur les changements climatiques sur le territoire du Ventoux. Il s’agit du quatrième volet d’un cycle de rencontres organisé en partenariat avec le Parc Naturel Régional du Mont Ventoux, les Cafés de la transition. Voici le lien vers cet évènement : https://bit.ly/3sEu2xY

Hervé Le Treut
Hervé Le Treut est Physicien et climatologue, directeur de l’Institut Pierre Simon Laplace, membre de l’Académie des Sciences, professeur à Sorbonne Université et à l’Ecole Polytechnique. Il est né en 1956, à Toulon. Après des études à l’Ecole normale supérieure et une thèse sur la modélisation des nuages dans le système climatique, Hervé Le Treut entame une carrière de physicien et de climatologue. Il étudie notamment l’influence humaine sur le réchauffement climatique et l’effet de serre. Il a fait parti du GIEC, (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat).
MH


Près de 156 000 cyclistes ont gravi le Ventoux en 2021

Afin de préparer nos prochains week-ends, escapades et vacances, le Petit Futé, poursuit sa mission de prescripteur de voyage, de découvertes, de bons plans et de loisirs et nous invite à parcourir, hors des sentiers battus, l’hexagone avec la collection France -63 titres annuels- et plus particulièrement le département du Vaucluse dont la nouvelle édition vient de sortir.

Le Vaucluse, riche de deux Parcs naturels régionaux, de 7 ‘Plus beaux villages de France’, offre un paysage diversifié, avec son patchwork de collines, de plateaux où poussent des oliviers, des chênes, de la vigne, des arbres fruitiers, du maraîchage, de la lavande.

Vous avez dit héliotropisme ?
Ici c’est l’ensoleillement qui prédomine conférant l’ambiance et la qualité de vie qui se déploient sur le territoire. Ce qu’on aime ? La richesse de son patrimoine culturel ; l’élégance de ses villages perchés comme Gordes, Roussillon, Bonnieux, Ménerbes et Lacoste ; ses belles tables gourmandes et gastronomiques ; ses crus prestigieux labellisés – les AOC Côtes-du-Rhône, Ventoux et Luberon, et, bien sûr, sa douceur de vie. En outre Avignon, Orange, Vaison-la-Romaine et Carpentras renferment des sites historiques uniques, associés à des manifestations culturelles mondialement connues.

Vous êtes sportifs ?
Du Luberon au Pays des Sorgues en passant par la plaine du Comtat Venaissin et le mont Ventoux, vous avez le choix de la discipline : randonner dans de formidables sites naturels, escalader les parois des Dentelles de Montmirail, pédaler jusqu’au sommet du mont Ventoux, ou le long des gorges de la Nesque, faire du canoé sur la Sorgue, vous baigner dans la vallée du Toulourenc ou encore skier sur les pentes du Mont Serein. Le Vaucluse vit toute l’année.

Les infos pratiques
Vaucluse 2022. Le Petit Futé – Coll. France – Version numérique offerte.  336 pages quadri – Format : 120 L x 205 H. Prix public : version print : 11,95€ – version numérique : 5,99€. Disponible sur : https://boutique.petitfute.com & Retrouvez le Vaucluse sur Internet, votre smartphone et votre tablette : www.petitfute.com
MH

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Près de 156 000 cyclistes ont gravi le Ventoux en 2021

L’ancienne carrière située à quelques pas du théâtre antique d’Orange donnera le jour à l’Ecopôle touristique Saint-Eutrope. L’écoquartier accueillera des résidences hôtelières, un parc aquatique ainsi qu’une ferme urbaine. Le lieu offrira des activités liées à l’œnotourisme et invitera à la détente, au fil des saisons, cyclotouristes, artistes, amateurs d’art lyrique et familles.

L’objet de cette transformation ? L’ancienne carrière Saint-Eutrope sans activité depuis 1964 dont Thierry Chéhovah, propriétaire-aménageur a fait l’acquisition en 2014. Un emplacement situé rue du Bel enfant déployé sur 17 hectares où le promoteur entrevoit la construction de bâti sur 4 hectares. Bien sûr les bâtiments seraient labellisés HQE (Haute qualité environnementale) intègreraient la transition énergétique et seraient conçus avec une réelle ambition architecturale.

Architecture innovante et construction écoresponsable bas carbone

«Nous faisons appel au cabinet marseillais international Rougerie-Tangram, spécialiste de l’innovation architecturale et urbanistique, pour le schéma directeur d’aménagement du quartier, la conception des ouvrages et des éléments paysagés, a détaillé le fondateur de la société Immobilis, le quartier disposera d’une offre de restauration issue de l’agriculture de la ferme urbaine et des produits du terroir proche.»

Un quartier sans voiture

Enfin, le projet sera planté sur 5 hectares offrant un poumon vert et un lieu de promenade sans voiture au cœur de la cité antique romaine. «Pour cela l’entrée sud offrira un espace de stationnement aux voitures, véhicules de livraison et cars tandis qu’une association gèrera les mobilités avec des autos zéro émission, les déchets et l’entretien du parc urbain et paysager ainsi que la nature environnante préservée,» détaille le chef d’entreprise.

Bien s’entourer

Pour mener à bien son projet il est nécessaire de bien s’entourer. Et ce sera chose faite promet Thierry Chéhovah qui a scellé des partenariats avec EDF-Dalkia missionné pour rendre le projet 100% décarbonné. Saint-Gobain sera de la partie pour ses matériaux innovants de construction thermiques, acoustiques, visuels et sanitaires. D’ailleurs la R&D (Recherche et développement) a été diligentée pour faire du projet ‘une vitrine de l’innovation’. Cela pourrait prendre la forme d’un centre de formation sur l’écoconstruction et l’éco-climatisation, le tout organisé par les partenaires industriels du projet. Enfin, cerise sur le gâteau, Véolia sera chargée de la résilience et de l’économie circulaire sur la gestion de l’eau et des déchets. L’écoquartier sera aussi Smart (intelligent).

Le pari

Le pari de Thierry Chéhovah ? Donner des buts de rester et de prolonger leur séjour aux 73 000 automobilistes qui passent chaque jour par l’autoroute à Orange, accueillir les touristes qui proviennent des TGV de la gare d’Orange et les cyclotouristes de 2024 qui fréquenteront Orange parce que la ville sera à la croisée des véloroutes entre le cercle polaire en Norvège et la Sicile et entre les côtes Turques et Cadix en Andalousie (Euro vélo 8 de Izmir en Turquie à Cadix en Espagne) ; des Via Venaissia et Rhona (Euro vélo route 17 des sources du Rhône en Suisse à la Camargue). Dans le détail ? On veut aussi séduire les cyclistes qui s’apprêtent à gravir le Mont Ventoux, les Monts de Vaucluse et les côtes du Luberon. Pour l’heure ? La pratique du vélo suscite 200 000 séjours par an dans le Vaucluse et le parc naturel régional du Ventoux propose 300 km de piste VTT.

En savoir plus sur les véloroutes

Via Rhona et Via Venaissia sont connectées à Orange. La liaison douce entre le Pôle d’échange multimodal d’Orange et Jonquières devrait être réalisée d’ici 2024 par le Département, la CCPRO (Communauté de Communes des Pays de Rhône et Ouvèze) et le Syndicat de la Via Venaissia avec le soutien financier complémentaire de la Région dans le cadre du contrat d’axe. Le budget d’élève à 1,4 M€ et prévoit la liaison à la Via Rhona (EuroVélo 17) par une nouvelle passerelle dite du Jonquier-sur-l’Aygues. L’ouvrage normé vélo-route devrait voir le jour en 2022-2023 et être financé par la CCPRO et le Département pour 600 000€. Les études sont déjà lancées et les financements partagés actés entre partenaires institutionnels. La Via Venaissia est connectée, quant à elle, à l’Euro Vélo 8.

L’art lyrique

Et puis il est aussi question de capter une belle proportion des spectateurs des Chorégies avec sa jauge de 5 000 amateurs d’art lyrique ou de concert dont on se rappelle que David Guetta avait fait le plein avec 8 500 billets vendus le 14 août dernier. Il est vrai que l’opéra et la musique classique se pratiquent à Orange depuis… 1869 ! Alors il est question de créer une résidence d’artistes à l’année et même un institut universitaire des métiers liés à l’art lyrique.

Seul c’est bien mais à plusieurs on va plus loin

Et cela, Thierry Chéhovah l’a bien compris qui, pour solidifier son projet, a intégré le Club de l’Amélioration de l’Habitat regroupant des acteurs majeurs, publics et privés, de la filière entretien-rénovation du parc résidentiel privé français. Cette association assure, depuis 1992, la promotion des nouvelles pratiques de management de projets de construction et d’urbanisme qui respectent les engagements de la responsabilité sociétale. Le Club accompagne ainsi le déploiement des innovations de modélisations numériques qui permettent une gestion transversale des projets, tant entre les différents corps de métiers que les usagers et les citoyens. Ces outils assurent l’optimisation de la gestion de l’information et sa transparence en temps réel. On évoque là le déploiement des outils BIM (Building Information Model), CIM (City Information Model) et TIM ((Town Information Model). L’association vous organisera une démonstration des solutions numériques QIM, Quartier intelligent modélisé, outil digital qui devrait être adopté sur Orange.

Cohérence réglementaire et subventions

Le Plan local d’urbanisme (PLU) a été voté en conseil municipal pour mettre le quartier en accord avec les documents de référence : Le Projet d’aménagement et de développement durable (PADD), Le Schéma de cohérence territoriale (Scot), Le quartier se situe hors zone tampon Unesco. Le projet bénéficiera, en partie de subventions notamment dans le cadre du Plan de relance France 2030• Le schéma régional d’aménagement et de développement durable du territoire (SRADDT), du Contrat régional d’équilibre territorial (CRET), du SDDT du Vaucluse 2020-2025 (Schéma Départemental de développement touristique).

Esquisse de l’Ecopôle Saint-Eutrope à Orange. Thierry Chéhovah a acquis les 17 hectares de la carrière dont 4 seront bâtis, 5 seront plantés, paysagés et 8 hectares restant en garrigues. Le lieu présente une très importante dénivellation allant de 10 à 30 m de haut

Près de 156 000 cyclistes ont gravi le Ventoux en 2021

Le député vauclusien Julien Aubert organisait il y a quelques jours à l’Assemblée nationale le salon des ‘Saveurs du Ventoux et du Luberon’. La 8ème édition a ainsi mis à l’honneur les spécialités de Vaucluse auprès des élus.

Plus de 120 invités et de nombreux parlementaires ont dégusté les produits vauclusiens. La liste est longue : la truffe était préparée et mise en valeur par le restaurateur Serge Ghoukassian (restaurant Chez Serge à Carpentras), qu’il a présenté avec Katrin Both. Le saucisson de la charcuterie Rinjonneau et fils (Carpentras), médaille d’argent du concours mondial de saucisson 2018, a été présenté par Elodie Salendres et Ludovic Salendres.

« Le raisin du Ventoux (Aoc-Aop Muscat du Ventoux), a été mis a l’honneur par René Reynard et Julie Dherbecourt présents depuis la première édition et à qui j’ai remis la médaille de l’Assemblée nationale ! », souligne le député. Les berlingots de Carpentras (confiserie Clavel Fabrication à Carpentras) ont été présentés par Michael Pomies et Caroline Pomies. La bière (brasserie OCRIA bières à Rustrel), a été mise à l’honneur par Nicolas Marichal et Fanny Marichal.

Le vin du Domaine du Grand Callamand (Pertuis) a été présenté par Nathalie Souzan. Le vin du Domaine de Sannes (Sannes) était mis à l’honneur par Pierre Gattaz, Thibault Gattaz et Erwan Thill. Celui du Domaine Les Davids (Viens) a été présenté par Sophie Le Clercq et Mayra Saillen-Furrasola. Enfin, le vin du Moulin des Gypses (Mormoiron) a été mis à l’honneur par Yves Vanaert. Tour d’horizon en photos.

Crédit photo: Julien Aubert
Crédit photo: Julien Aubert
Crédit photo: Julien Aubert
Crédit photo: Julien Aubert
Crédit photo: Julien Aubert
Crédit photo: Julien Aubert

Près de 156 000 cyclistes ont gravi le Ventoux en 2021

L’AOC du Ventoux est la première Appellation d’origine contrôlée à adopter ‘une raison d’être’. Une initiative qui vise à ne pas limiter les entreprises à la seule recherche du profit, mais aussi à intégrer les enjeux sociaux et environnement liés à leur activité et à leur territoire.

« Tout cela est l’inverse d’un coup de marketing, c’est un changement de paradigme, une soif d’exemplarité », insiste Frédéric Chaudière, président de l’AOC Ventoux depuis un peu plus d’un an maintenant.
En annonçant être la première AOC (Appellation d’origine contrôlée) à adopter le principe d’une ‘raison d’être’ comme défini dans la loi pacte de 2019, le syndicat vigneron, créé en 1949, entend s’engager dans une démarche particulièrement ambitieuse en faveur de son territoire de production s’étendant sur 5 700ha. Objectif : « devenir un exemple de développement harmonieux et durable en protégeant le vivant et sa culture ».

Un terroir exceptionnel à préserver
Il faut dire que ce territoire ne manque pas d’atout naturel : 2 parc régionaux (le Ventoux et le Luberon), 2 réserves de biosphères classé par l’Unesco, 30 000 ha de forêt… Les 141 vignerons (13 caves coopératives et 128 caves particulières) installés sur les contreforts du Ventoux bénéficient d’un cadre exceptionnel dont la préservation devient un enjeu majeur.
« En cette période de vendanges 2021 historiquement basses marquées par des épisodes climatiques exceptionnels, les enjeux de préservation de la biodiversité et de lutte contre le changement climatique sont plus que jamais une urgence, confirme le président de l’AOC. C’est aux acteurs des territoires de s’engager concrètement et d’apporter des réponses locales à ces enjeux planétaires. » Et ce d’autant plus, que par sa spécificité montagneuse, l’AOC bénéficie d’un des climats les plus frais du Sud de la vallée du Rhône.

« Réponses locales pour enjeux planétaires. »

Des mesures concrètes pour protéger le vivant
Dans cette optique, l’AOC Ventoux s’engage désormais à « protéger le vivant », « réduire son impact et s’adapter au changement climatique » ainsi que « partager et cultiver la vie locale ».
Concrètement, il s’agit de préserver les sols en limitant les usages de produits phytosanitaires en développant le couvert végétal dans, et aux abords des vignes. Le but étant d’au moins multiplier par 3 les surfaces d’enherbement naturel ou semé de l’appellation Ventoux pour atteindre 2 000ha contre 700 actuellement. L’AOC souhaite aussi planter 30 000 arbres. Elle, qui représente 5 à 6% des émissions de carbone du territoire, se fixe également pour but de réduire son impact de 30% d’ici 2030 avant d’atteindre ‘la neutralité carbone’ imposée par l’Union européenne en 2050.
Autre initiative : le développement d’un réseau de consigne de bouteilles de verre visant à réutiliser, à partir de 2023, 300 000 bouteilles minimum chaque année, sur les 20 à 22 millions produites par an.

De gauche à droite : Frédéric Chaudière, président de l’AOC Ventoux, Marie Flassayer, directrice, Ken Reyna, directeur du parc naturel régional du Mont Ventoux et Gilles Vève, président de la Cave Clauvallis et maire de Saint-Didier.

« Parce que le terroir de l’AOC Ventoux se définit d’abord par son climat, nous avons pris très tôt la mesure de l’impact du changement climatique sur notre écosystème », précise Marie Flassayer, directrice de l’AOC dont 16% de la production globale (54% rouge, 40% rosé et 6% blanc) est constituée de surface ‘bio’ (et au-delà de 20% d’ici 2030). Par ailleurs, les vignes HVE (Haute valeur environnementale) devraient également constituer 50% des surfaces cultivées en 2025.
Pour anticiper ces mutations, l’appellation développe désormais avec l’Inrae des données cartographiques qui intègrent les cartes climatique pour permette de mieux piloter le contexte de production de demain comme l’expérimentation de nouvelles variétés de plants de vigne en lien avec l’Inao (Institut national de l’origine et de la qualité).

Une prise de conscience de longue date
L’AOC Ventoux n’a cependant pas attendu aujourd’hui pour prendre pleinement conscience des enjeux climatiques. Depuis près de 20 ans, l’appellation a travaillé à la mise en place d’une charte paysagère et environnementale en élaborant notamment avec ses vignerons un guide des bonnes pratiques. Deux MAE (Mesures agro-environnementales), permettant d’accompagner les exploitations agricoles qui s’engagent pour la préservation de la qualité de l’eau et de la biodiversité, ont aussi vu le jour. En 2019, un forum sur l’avenir de l’agriculture dans le Ventoux a réuni plus de 150 participants, prouvant la mobilisation du secteur sur ces problématiques.
« Les engagements pris aujourd’hui s’inscrivent dans la continuité de ces initiatives, assure Frédéric Chaudière. Nous sommes dépositaires de cette biodiversité. »

« De la ‘raisin d’être’ à la ‘raison d’être’. »

« Mais nous voulons aller au-delà de la ‘simple’ production de vin, qui reste évidemment notre raison d’être, pour évaluer l’impact de nos activités sur l’ensemble de notre territoire », poursuit le président. Cela passera pour les vignerons par une participation active au recensement de la biodiversité avec les 1 500 espèces végétales et les nombreux animaux (20 espèces de chauve-souris, 14 de reptiles, 8 d’amphibiens, 2500 d’insectes sans compter les cerfs, chevreuils, chamois, mouflons, sangliers…) présents dans l’écosystème du Ventoux.
Cette défense du territoire Ventoux passe aussi par une présence plus active à la vie locale en étant partenaire des grands événements autour du Ventoux (festival annuel Ventoux Saveurs, rencontres de Puyméras, soutien aux Carnets du Ventoux et Ventoux Magazine…)
« L’AOC est au cœur de l’attractivité de notre territoire », rappelle Gilles Vève, président de la Cave Clauvallis et maire de Saint-Didier. Pour y arriver, ce dernier estime qu’il faut développer « l’attractivité oeno-touristique et agricole » et « associer systématiquement à tous les évènements de promotion de l’AOC les acteurs du tourisme ou les producteurs de notre territoire comme partenaires engagés : truffes, olive, cerise, fraise, muscat, petit épeautre, etc. » Le tout en mobilisant agriculteurs, éleveurs, professionnels du tourisme, artisans, restaurateurs, commerçants, élus autour d’un projet de tourisme de qualité et non de masse.

Une dynamique positive collective
« C’est cette méthode participative et cette envie de faire ensemble qui nous ont séduit dans cette démarche, confirme Ken Reyna, directeur du parc naturel régional du Mont Ventoux. Il y a certes des inquiétudes sur l’avenir avec ces changements climatiques mais il y a aussi cette dynamique collective positive qui se met en place. »
Gilles Vève veut aussi privilégier les circuits courts et porter l’AOC auprès des habitants pour qu’ils deviennent des ambassadeurs de leur propre territoire.
L’ambition de l’AOC Ventoux se traduit enfin par le souhait de transmettre les savoir-faire. Une volonté qui devrait se matérialiser par des transferts de compétences via des ateliers animés par un ou deux vignerons, sur des thèmes essentiels pour le développement de l’appellation. Objectif : accompagner et encourager l’accueil des néo-vignerons.

Un comité de pilotage pour rendre des comptes
Pour que l’ensemble de ces intentions ne reste pas lettre morte, l’AOC Ventoux a recruté cet été, Isabelle Fabre, chargée de mission climat et changement environnemental.
« C’est un véritable effort pour une petite structure comme la nôtre, reconnaît Frédéric Chaudière. Cela prouve cependant la détermination de notre engagement. »
L’appellation s’est aussi dotée d’un comité de pilotage qui, bien que consultatif, sera chargé de suivre régulièrement le bon déroulement de la démarche. Il sera constitué de 12 membres : 6 représentants de l’AOC, d’un du parc naturel régional du Ventoux ainsi que d’un du parc du Luberon, d’un de la Chambre d’agriculture de Vaucluse, d’un de VPA (Vaucluse Provence attractivité), d’un de l’Inrae (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement) et d’un du secteur de l’Economie sociale et solidaire (ESS) représenté par Solène Espitalié, fondatrice des jardins de Solène.
« Il s’agit de rendre des comptes sur nos actions ainsi que des rester ouverts sur les bonnes idées que pourraient apporter les autres, souligne Frédéric Chaudière. Notre objectif étant de montrer que ‘cultiver le vivant’ ce ne sont pas des paroles en l’air. »
L’appellation célèbrera ses 50 ans 2023, l’occasion certainement de dresser un premier bilan de cette nouvelle raison d’être pour les AOC Ventoux qui maintenant veulent « vivre en relief ».

https://www.echodumardi.com/tag/ventoux/page/3/   1/1