5 mai 2024 |

Ecrit par le 5 mai 2024

Matthieu Rozel réélu à la tête de l’appellation Grignan-les-Adhémar

Et de trois ! Matthieu Rozel, actuel président de l’appellation Grignan-les-Adhémar, vient d’être (ré)élu pour un troisième mandat de trois ans.

Vigneron au Domaine Rozel, un domaine familial depuis 1464, Matthieu Rozel est âgé de 36 ans. Il est diplômé de l’école supérieure de commerce (ESC) de Dijon et d’une licence marketing du vin, obtenue à l’Université du Vin de Suze-la-Rousse. Engagé de longue date au sein de la filière vin, Matthieu Rozel a été président de la section « jeune » des vignerons indépendants de France (VIF) de 2013 à 2019.
Actuel président de l’appellation Grignan-les-Adhémar, qui s’étend sur 1 800 ha dans la Drôme provençale et dont le vin rouge représente 77% de la production, Matthieu Rozel vient d’être réélu pour un troisième mandat de trois ans.
A ses côtés, David Labaume et Philippe Fabrol occupent les postes de vice-présidents, Jérôme Roux est trésorier, Fabien Naud, secrétaire, et Henri Bour, président d’honneur.

« Aujourd’hui, je peux dire que les résultats sont au rendez-vous ».

L’appellation Grignan-les-Adhémar, reconnue en 1973, a été relancée en 2010. Aujourd’hui, elle est composée de 26 caves particulières, sept caves coopératives, 14 négociants et un négociant vinificateur.
Malgré la période du Covid, 45 651 hectolitres ont été produits en 2021, avec une part pour l’export représentant 14% du volume de l’appellation. Ses principaux marchés à l’export sont la Chine à 41%, la Belgique à 36% et le Royaume-Uni à 6%.
Pour ce troisième mandat, Matthieu Rozel travaille sur deux nouvelles commissions. « La première est une commission technique qui a plusieurs objectifs : optimiser le suivi des maturités afin de garantir la qualité de la vendage ; réécrire des plans de contrôles pour garantir le respect du cahier des charges ; renforcer le contrôle interne des jurys de dégustation, ainsi que l’engagement environnement de l’appellation. La seconde commission se consacrera à la promotion de l’ensemble de nos actions avec aussi la responsabilité de la poursuite de notre stratégie oenotouristique et de l’amélioration de l’accueil dans nos caveaux ».


Matthieu Rozel réélu à la tête de l’appellation Grignan-les-Adhémar

Les sunsets vignerons en Luberon ont fait leur grand retour le 21 juin. Tous les mardis soir, jusqu’au 20 septembre, les vignerons ouvrent les portes de leur domaine pour une balade dans les vignes, accompagnée d’une dégustation de vins. La prochaine soirée est prévue le mardi 28 juin.

Mardi 21 juin, les sunsets vignerons en Luberon ont fait leur grand retour. Le concept est le suivant : tous les mardis soir, à partir de 18h30 et jusqu’à 22h, les vignerons ouvrent les portes de leur domaine viticole pour une balade dans les vignes, accompagnée d’une dégustation de vins.
En groupe de 20 personnes par domaine, ces soirées sont l’occasion de créer des moments d’échanges et de rencontres.
Les soirées se composent de trois temps : une balade au cœur des vignes, une visite de la cave et des chais avec la découverte des différents processus de vinification, puis une dégustation de vins accompagnée de petits plats.
Chaque soirée s’articule autour d’une thématique différente afin de varier les mets et les vins. La prochaine soirée est prévue le mardi 28 juin, sous la thématique des ‘truffes’.
Cette année, pour l’ensemble de la saison estivale 2022, 14 soirées dans 27 domaines de la destination Luberon sont
prévues.

Tarif adulte : 29€ / enfants (moins de 10 ans) : 10€ / soirée Truffe : 36€.
Renseignements et réservation sur www.luberoncoeurdeprovence.com

J.R.

© Château kolory

Matthieu Rozel réélu à la tête de l’appellation Grignan-les-Adhémar

Avignon, la capitale des Côtes du Rhône, accueille depuis 5 ans ces festivités. Organisées par les passionnés que sont Les Compagnons des Côtes du Rhône, elles permettent aux autochtones comme aux touristes en vacances dans la Cité des Papes de rencontrer des vignerons, des négociants en vin, des représentants des caves, caveaux et coopératives, d’échanger avec eux et déguster leurs productions.

Chaque jeudi soir des Estivales, (le 16 juin Place Carnot, le 23 Rue Viala, devant la Préfecture et le 30 Place du Palais des Papes), une trentaine de vignerons de l’ensemble de l’appellation seront présents, iront à la rencontre des amateurs de vins de qualité, parleront de leurs cépages, de leur savoir-faire. Jeudi dernier pour la 1ère soirée, près de 2 000 dégustateurs se sont pressés, Rue des 3 Faucons, au pied de la Maison des Vins. Anne Mouralis, la directrice du Concours des Vins d’Orange était là pour les accueillir, leur parler de son travail de vigneronne, ainsi que la Maison Chapoutier de Tain l’Hermitage, le Domaine La Quine de Saze, Brotte et Ogier de Châteauneuf du Pape, le Château Gigognan de Sorgues, Gabriel Meffre de Gigondas, les Sibu de Sablet, Pélaquié de Laudun, Demazet de Morières.

Encore 3 soirées pour partager ces moments de rencontres, de convivialité, d’échanges. « Chez nous les goûts et les couleurs ça se discute et ça se déguste » explique David Bérard le nouveau président des Compagnons, qui a succédé à Brigitte Noël, Anne Mouralis et Louis Buzançais.

Le prochain évènement des ‘Compagnons des Côtes du Rhône‘, ce sera ‘Le Ban des Vendanges’ au Rocher des Doms, le 27 août.


Matthieu Rozel réélu à la tête de l’appellation Grignan-les-Adhémar

Les résultats du Women’s International Trophy viennent de tomber. Ce Concours des vins, bières et spiritueux qui vient de se dérouler à Mayence en Allemagne vient ainsi de décerner un trophée or pour la Cuvée Romance 2020 en Côtes-du-Rhône rouge du Domaine des Sablas à Cornillon dans le Gard.
Dans le même temps, le jury composé uniquement de femmes expertes en dégustation, a attribué un trophée argent la cuvée ‘M de Lignane’ 2016 en Côtes-du-Rhône Villages Rochegude rouge du Château de Lignane à Suze-la-Rousse.
Au total, 302 vins, bières et spiritueux ont été distingués parmi les 950 échantillons provenant de 29 pays.

L.G.


Matthieu Rozel réélu à la tête de l’appellation Grignan-les-Adhémar

Cette association a été créée en 2004 par Anne Hugues, vigneronne au Domaine de la Royère à Oppède, en plein Luberon. Elle regroupe des professionnelles, négociantes, oenologues, sommelières, cavistes, responsables en marketing, commerce et oenotourisme. Une trentaine de vigneronnes en tout, de Crozes Hermitage, Beaumes de Venise, Cornas, les Costières de Nîmes, Gigondas, Lirac, Sablet, Saint-Joseph ou Châteauneuf-du-Pape.

C’est justement là, à Châteauneuf, qu’exerce Françoise Roumieux, l’actuelle présidente de Femmes Vignes Rhône, dans son domaine Mayard, 43 hectares en agriculture bio, une exploitation qui appartient à sa famille depuis 6 générations et commercialise 120 000 bouteilles par an. « Dans un environnement plutôt masculin, nous nous efforçons de promouvoir les métiers du vin à notre façon. Entre nous, la coopération prime sur la compétition. Nous nous déplaçons dans les domaines pour mieux les faire connaître aux acheteurs, expliquer notre travail au service de la vigne et du goût. Nos membres, sont toutes passionnées, dynamiques, enthousiastes, elles s’entraident, elles se sentent moins seules, elles partagent toutes l’amour de la viticulture ».

Souvent femmes, filles ou petites-filles de vignerons, elles continuent à écrire l’histoire de l’aventure familiale. Parfois, elles viennent d’horizons différents et rien ne les prédestinait au travail de la vigne, mais toutes ont cette même volonté farouche d’imprimer leur sensualité, leur féminité à l’assemblage des cépages. Nathalie, Jeanne, Coralie, Joanna ou Virginie qui étaient lundi soir à l’Hôtel d’Europe d’Avignon pendant le salon ‘Découvertes en Vallée du Rhône’ pour une dégustation avec les acheteurs du monde entier, leur faire mieux connaître leur travail, leur philosophie, leurs vins et surtout partager leur passion.

Contact : www.femmesvignesrhone.com

contact@femmesvignesrhone.com


Matthieu Rozel réélu à la tête de l’appellation Grignan-les-Adhémar

Avec 600 domaines viticoles présents au cœur du palais des papes, ‘Découvertes en Vallée du Rhône’ est le plus grand salon des vins sur ce territoire entre Avignon, capitale des Côtes-du-Rhône, et Vienne. L’occasion pour Philippe Pellaton, président d’Inter-Rhône, de dresser le panorama économique du secteur.

« Après 2 ans de confinement qui ont vu la pandémie limiter les occasions de rassemblement, ce salon porté par les vignerons et négociants de toute une région – d’Ampuis à Nîmes, en passant par Tain l’Hermitage, Cornas, Cairanne, Rasteau, Vacqueyras, Beaumes de Venise, Lirac et le Duché d’Uzès – trouve un espace de vie dans ce palais des papes et permet de découvrir les richesses de nos vins et mesurer les engagements de nos professionnels » a déclaré Philippe Pellaton, président d’Inter-Rhône, lors de la présentation du bilan économique des vins de la Vallée du Rhône en 2021 qui s’est déroulée au palais des papes lors de la première journée de la biennale Découvertes en Vallée du Rhône.
Un point sur une année écoulée « marquée notamment par le gel du 8 avril qui a fortement impacté les vignes de Condrieu et du Ventoux, d’autres plus modérément. Mais le millésime a été tardif, atypique, gourmand, frais, moins alcoolisé (-1°), les vendanges plus tardives et les volumes hétérogènes ».

Plus de 600 exposants étaient présents au palais des papes à l’occasion de la première journée de la 11e édition de Découvertes en Vallée du Rhône.

Un volume de production à la baisse
« La qualité y est avec de beaux équilibres, de l’élégance, du fruité mais les rendements sont en baisse de 5% sur un an (2,6 millions hl contre 3 millions en 2016) sur 66 402 hectares de vignobles », poursuit le président de l’interprofession également président de la Maison Sinnae située à Laudun et Chusclan. L’offre de la Vallée du Rhône continue de se diversifier avec le rouge toujours majoritaire (76%) suivi du rosé (14%) mais une plus grande demande de blanc (10%). Sans doute allons-nous impulser un ‘plan blanc’ dans les années qui viennent. »

Leader des AOC bio
Le vignoble de la Vallée du Rhône reste la deuxième AOC de France derrière Bordeaux et le leader des AOC ‘bio’ avec un nombre de caves labellisées ou en conversion, passé de 123 en 2011 à 312 aujourd’hui, en tête La Clairette, puis Tavel et Lirac.

Reprise du commerce international
« L’un des atouts de nos vins, c’est évidemment l’export, pénalisé ces dernières années par la crise sanitaire, les taxes Trump aux Etats-Unis et le Brexit Outre-Manche, » explique le président Pellaton.
« Heureusement, l’an dernier on a assisté à une reprise du commerce à l’international avec 954 000hl (37% de la récolte globale) en hausse de 9% par rapport à 2020. » 65% en Europe, 23% en Amérique du Nord, 9% en Asie. La répartition reste globalement identique. En valeur, le trio de tête est composé des Etats-Unis (108,6M€, +22%), du Royaume-Uni (85,6M€, +17%) et de la Belgique (75,7M€, +21%). Elle est d’ailleurs leader en volume exporté (180 000hl, +16%).Parmi les pays qui apprécient nos Côtes-du-Rhône et les achètent, figurent également le Canada (+14% en volume pour un marché 2021 s’élevant à 51,4M€), la Chine (+18% pour 27,3M€), les Pays-Bas (+16% pour 15,7M€) ou bien encore le Danemark (+13% pour 19,3M€).

Les exportations 2021 des AOC de la Vallée du Rhône en volume et en valeur.

Premières conséquences de la guerre en Ukraine
La guerre en Ukraine a déjà des conséquences sur le matériel dont le prix explose (piquets de vigne, palissades, intrants, étiquettes, verre, cartons d’emballage, capsules). A l’avenir, l’interprofession souhaite aussi attirer de jeunes consommateurs habitués aux sodas à bulles et à la bière. Une opération séduction va être imaginée pour leur donner le goût du bon vin, pourquoi pas pétillant, associé à une qualité de terroir, de paysage, d’environnement, de pratiques naturelles, sans sulfites. « Avant, avec nos pères ou oncles, on apprenait à boire du vin le dimanche, certes avec modération, en famille, autour du gigot. C’est fini. Il faut aller à la rencontre des jeunes, nous réinventer, leur expliquer le poids économique que représente le vin de qualité, leur montrer que nous avons des pratiques vertueuses » conclut Philippe Pellaton au terme de cette première journée de la 11e édition de Découvertes en Vallée du Rhône qui se poursuivra ce mercredi avec un déplacement des congressistes venus de 34 pays à Tain l’Hermitage et en Ardèche (à Mauves) et se conclura jeudi en zone septentrionale, du côté des AOC de Côte-Rôtie.

Contact : www.decouvertes-vins-rhone.com


Matthieu Rozel réélu à la tête de l’appellation Grignan-les-Adhémar

Cette parcelle unique au monde, au-dessus du pont d’Avignon et du Rhône, est la seule vigne intra-muros de France, une pépite de 1 500m2 plantée au cœur du patrimoine mondial de l’Unesco de la cité des papes.

Et depuis qu’elle existe, en 1997, la vigne du clos du palais des papes est entretenue et préservée par les Compagnons des Côtes du Rhône aujourd’hui présidée par David Bérard. Ces derniers avaient dû l’arracher en 2013 pour des raisons d’étanchéité de la salle de congrès Jeanne-Laurent, située juste dessous, avant de replanter 540 souches de 12 cépages différents en 2015. Pour l’assemblage du rouge : Grenache noir, Syrah, Carignon, Cinsault, Mourvèdre, Marselan et Counoise. Pour le blanc : Grenache blanc, Marsanne, Clairette, Roussanne, et Viognier.

En 2020, cette vigne du Clos du palais des papes a fait son entrée dans le club huppé des ‘Urban vineyard association’, les villes de vignes, aux côtés de Venise, Milan, Palerme, Montmartre et désormais Avignon.

Pour la bonne cause, Cécile Helle, la maire d’Avignon, capitale des Côtes du Rhône, vient de participer à la taille des ceps, entourée d’autres élus de la Ville et du Département. Lors de la prochaine vendange, environ 150 bouteilles seront vendues aux enchères par Patrick Armengau et le bénéfice sera reversé à une association caritative.

Les Compagnons des Côtes du Rhône avec, au centre, David Bérard, le président de cette association regroupant une cinquantaine de bénévoles qui se sont engagés à soutenir la promotion des vins des Côtes du Rhône et Avignon Capitale des Côtes du Rhône, au travers de la culture, du patrimoine environnemental et historique.

Matthieu Rozel réélu à la tête de l’appellation Grignan-les-Adhémar

Retrouvez la chronique vin d’André Deyrieux, pionnier de l’œnotourisme et consultant en patrimoines de la vigne et du vin, réalisée pour le compte de Réso hebdo écho dont l’Echo du mardi est un des membres fondateurs.

Quand un vignoble s’installe sous nos latitudes, il choisit souvent la bonne pente. Inclinaison par rapport aux rayons solaires, orientation est-sud-est qui offre les coteaux au soleil levant, ventilation et températures fraîches, variété des affleurements géologiques, drainage… la pente offre tout le confort possible à la vigne. Historiquement, les plaines étaient laissées aux cultures vivrières et aux céréales ; « Bacchus aime les collines », écrivait Virgile. On se dit que ce n’est pas un hasard si en Bourgogne le mot « climat » – qui de par son étymologie grecque veut dire « pente » – s’est imposé.
Parfois le vignoble n’a pas le choix (et le vigneron non plus) de la pente. Celle-ci est alors abrupte : 60 % pour Marestel ; 45 % pour Château-Chalon ou pour le cru Rangen à Thann ; 65 % en Moselle. Rappelons qu’une pente à 30 % signifie qu’en avançant de cent mètres (à l’horizontale) on monte de 30 mètres en dénivelé. La pente moyenne d’un escalier est de 60 à 70 % (soit un angle de 30-35°).
Pour le CERVIM, organisme international créé en 1987 pour aider les exploitants de ces zones difficiles et valoriser leurs vignobles, la forte pente commence à 30 %.

Sur la bonne pente
S’il paraît normal de rencontrer des vignes en forte pente dans les régions de montagne, comme en Savoie, à Chignin et à Ayze, ou en Suisse (plus de la moitié du vignoble suisse a des pentes supérieures à 30 %) ce n’est pas toujours le cas. De nombreux vignobles abrupts, héroïques, se trouvent à des altitudes habituelles pour un vignoble, soit autour de 450 mètres ; c’est le cas de parcelles en appellations chiroubles, côtes d’auvergne, banyuls ou collioure, dans le Diois ou au pied du Ventoux.
Les pentes demandent bien sûr un travail conséquent. Bien souvent d’abord, les vignes ne sont pas simplement plantées en courbes de niveaux ; il faut des murets pour déterminer des terrasses (des banquettes, des gradins, des chaillées, des faÿsses), des enherbements pour retenir la terre et éviter de la remonter à chaque saison comme le faisaient nos ancêtres. Ensuite, le travail de culture est plus difficile, parfois dangereux. La mécanisation, en raison de l’escarpement, de l’accès et de la taille des parcelles, est impossible. Il faut parfois s’aider d’un équipement d’escalade, voire d’un treuil. Certains vignobles, comme à Martigny (Valais), utilisent des hélicoptères pour collecter la vendange.
Vignerons et experts constatent un surcroît de travail et un surcoût importants ; les difficultés font parfois bondir jusqu’à 2 000 heures le volume de travail annuel à l’hectare, pour une ou deux centaines dans des conditions plus habituelles.

Du pur extrême
Si la superficie de ces vignobles ne représente pour l’Europe que 3 ou 4 % des surfaces viticoles, ils représentent tout de même l’emploi de 500 000 personnes. Leur abandon serait dramatique. Il est donc essentiel de faire admettre par les consommateurs que les vignerons méritent une juste rémunération. Ceci va de soi pour certaines appellations aujourd’hui fameuses : condrieu, côte-rôtie, cornas. Par ailleurs, ces vignobles sont beaux et à leur qualité esthétique s’ajoute la protection de l’environnement à laquelle contribue leur entretien. Le fait que certains vignobles soient inscrits au Patrimoine mondial de l’UNESCO comme les Cinque Terre (Italie), Lavaux (Suisse) et le Douro (Portugal) apporte une plus-value visible. Le développement de l’œnotourisme permet la connaissance de ces paysages et il existe encore des destinations trop ignorées comme par exemple le vignoble de Ribeira Sacra en Galice.
Des initiatives se créent. Classiques comme la création de labels ou l’organisation de concours et de salons des vins de montagne et de forte pente : l’environnement préservé, la particularité des cépages produisent des qualités organoleptiques particulières. Plus originales comme l’élaboration de vins de glace ou le vieillissement des vins à des altitudes extrêmes, opérations largement médiatisées.
L’effort de ces vignobles doit porter aussi sur la révélation de leur histoire au caractère bien trempé, faite, au fil des générations, d’audace et de courage. Le storytelling vient ainsi à l’aide d’un marketing de bon aloi. La pente est un réservoir d’imaginaire pour une clientèle de plus en plus amatrice d’exigence et de pureté ; c’est ce que ne manquera pas de souligner le prochain Congrès international de la viticulture de montagne et de pente qui aura lieu du 12 au 14 mai 2022 à Vila Real dans la haute vallée du Douro, au Portugal.

André Deyrieux pour Réso hebdo écho


Matthieu Rozel réélu à la tête de l’appellation Grignan-les-Adhémar

Sur les 158 échantillons, (28 en blanc, 46 en rosé et 84 en rouge), les 39 dégustateurs (producteurs, négociants, courtiers, techniciens et journalistes) ont décerné 46 récompenses lors du 44e concours des vins AOC du Ventoux qui vient de se tenir à Bédoin.

L’appellation d’origine contrôlée Ventoux, qui date de 1973, s’étend sur 5 700 hectares de vignes et sur deux parcs naturels régionaux. Elle totalise environ 150 caves (13 coopératives et 128 particulières).
Deux caves tirent particulièrement leur épingle du jeu, La cave de Lumières à Goult et la Courtoise à Saint-Didier avec 6 médailles chacune dans les 3 couleurs (blanc, rosé et rouge).
En médaille d’or, citons le Domaine Vintur de Carpentras, les Vignerons du Mont Ventoux (Bedoin), la SCA Sylla d’Apt avec la Cuvée Domaine Hugues et Filles, les Vignerons de St-Marc Canteperdrix à Caromb, Cuvée Rubens Crémieux. Pour les distinctions d’argent : le Château Pesquié à Mormoiron et le Domaine de la Brunély d’Apt, et en bronze, la Cave coopérative vinicole de Beaumont du Ventoux à Beaumes-de-Venise et le Domaine Talès à Entrechaux.
« Nos 150 caves particulières et coopératives et nos viticulteurs passionnés ont apprécié de se réunir, ici, pour promouvoir la qualité de nos assemblages et millésimes » dira en conclusion de cette dégustation Marie Flassayer, la directrice de l’AOC Ventoux.

Contact : www.aoc-ventoux.com

https://www.echodumardi.com/tag/vignoble/page/5/   1/1