3 novembre 2025 |

Ecrit par le 3 novembre 2025

Avignon, championne de l’enfance : l’Unicef salue un engagement exemplaire

À l’issue d’une évaluation approfondie, Unicef  France a félicité la Ville d’Avignon pour la qualité et l’impact de ses actions en faveur de l’enfance. Initiatives éducatives, accès élargi aux services publics, lutte contre le harcèlement scolaire… Avignon décroche les honneurs d’un programme ambitieux lancé en 2020.

C’est une reconnaissance de poids. Dans un courrier adressé au maire d’Avignon, Cécile Helle, Unicef France a salué « les résultats positifs obtenus » par la municipalité dans le cadre du programme Ville amie des enfants, pour la période 2020-2026. Une distinction qui récompense un engagement fort et constant en faveur des droits et du bien-être des plus jeunes.

Des initiatives concrètes
Depuis qu’elle a rejoint le réseau en octobre 2021, la ville papale a multiplié les initiatives concrètes, intégrant activement les enfants à ses politiques publiques. L’évaluation menée par l’Unicef met notamment en lumière des projets innovants autour de l’alimentation : sensibilisation au gaspillage, menus scolaires co-construits avec le Conseil Municipal des Enfants (CME), potagers implantés dans les écoles… Un ensemble de mesures qui allie pédagogie, écologie et participation citoyenne.

Pour une société plus inclusive
L’accent est également mis sur l’inclusion, avec des tarifs adaptés pour faciliter l’accès de tous les enfants, notamment les plus précaires, aux services municipaux. L’Unicef salue aussi des dispositifs emblématiques comme le CME (Conseil Municipal des enfants), l’opération Un été à Avignon pour des vacances accessibles à tous, les bibliothèques en plein air ou encore les espaces verts pensés par et pour les enfants.

Des engagements sociaux et environnementaux
La ville se distingue aussi par ses engagements environnementaux et sociaux : végétalisation des cours d’école dégenrées, suppression du plastique dans les cantines, lutte contre le harcèlement scolaire… Autant de chantiers menés de front, en étroite collaboration avec les établissements scolaires et les jeunes Avignonnais eux-mêmes.

Une ville où l’enfance a voix au chapitre
Ce partenariat noué avec l’Unicef n’a rien d’un label symbolique : il repose sur un contrat d’engagements précis, assorti d’objectifs concrets. Et à mi-parcours de la mandature, Avignon affiche un bilan solide, reconnu par l’organisme international.

Une ligne poitique. Tournée vers la jeunesse
Cécile Helle, fidèle à sa ligne politique tournée vers la jeunesse, voit ainsi confortée la stratégie municipale mise en place depuis 2020. Une politique de l’enfance inclusive, participative et durable, qui fait d’Avignon bien plus qu’une ville amie des enfants : une ville qui les écoute, les implique, et les protège.


Avignon, championne de l’enfance : l’Unicef salue un engagement exemplaire

Le Trombinoscope, l’annuaire professionnel du monde politique, vient de dévoiler son palmarès 2025 décliné pour la première fois à l’échelle régionale.

Etabli par un jury composé de 5 journalistes (Christian Apothéloz de Gomet’, Marie-Cécile Berenger du groupe Var-Matin/Nice-Matin, Marc Leras du Parisien, François Tonneau de La Provence et de Leo Purguette de La Marseillaise), ce palmarès distingue notamment deux élues vauclusiennes. Cécile Helle est désignée maire de l’année de Provence-Alpes-Côte d’Azur, et Dominique Santoni, conseillère départementale de l’année en région Sud.

La maire de la cité papes a été reconnue pour son choix de ne pas se représenter après deux mandats comme elle en avait fait la promesse depuis le début de sa prise de fonction ainsi que son « engagement et son action au service du bien commun ». De son côté, la gestion maîtrisée des finances du Département de Vaucluse par Dominique Santoni semble avoir joué en sa faveur.

« Il ne s’agit pas d’exposer, mais de reconnaître. Pas de flatter, mais de rendre hommage à l’engagement. Là où les réseaux divisent, les territoires rassemblent », explique Alexandre Farro, président du Trombinoscope

Crédit : DR

Voici l’ensemble des lauréats 2025 des Prix des Territoires du Trombinoscope en Provence-Alpes-Côte d’Azur :

  • Renaud Muselier : Personnalité de l’année de Provence-Alpes-Côte d’Azur
  • Marc Pena : Parlementaire de l’année de Provence-Alpes-Côte d’Azur
  • Dominique Santoni : Conseillère départementale de l’année de Provence-Alpes-Côte d’Azur
  • Ludovic Perney : Conseiller régional de l’année de Provence-Alpes-Côte d’Azur
  •  Jérémy Bacchi : Révélation de l’année de Provence-Alpes-Côte d’Azur
  • François Balique, Laurent Belsola, Chantal Eyméoud, Edouard Friedler, Cécile Helle, Jérôme Viaud : Maires de l’année de Provence-Alpes-Côte d’Azur (un élu par département)
  • Cardinal Aveline : Prix spécial de l’année de Provence-Alpes-Côte d’Azur

Créé en 1981, Le Trombinoscope, présente en photos et biographies les acteurs de la vie politique française et européenne. C’est un outil de travail riche en informations et reconnu par les décideurs politiques et économiques ainsi que par les médias. Les personnalités figurant dans ces ouvrages sont présentées dans l’ordre protocolaire avec fonctions et attributions précises.

« Rigoureuse, impartiale et transparente, la rédaction du Trombinoscope s’applique à suivre les dernières élections, nominations et mouvements pour vous offrir une actualité précise et fiable de la vie politique française et européenne. Notre politique éditoriale : toute information présentée est recueillie auprès de la personnalité ou institution concernée », explique l’équipe du Trombinoscope.


Avignon, championne de l’enfance : l’Unicef salue un engagement exemplaire

La Ville d’Avignon renforce son dispositif de prévention, objectif ? Garantir le bien-être des habitants durant les périodes les plus chaudes ainsi que les canicules.  

Des visites à domicile pour les seniors ont lieu sur simple demande auprès de la cellule Solidarité, des agents de la Ville et du CCAS –Centre communal d’action sociale- se rendront au domicile des personnes âgées qui en expriment le besoin pour s’assurer de leur état de santé et leur rappeler les bonnes pratiques.

Des îlots de fraîcheur accessibles à tous : La Ville a recensé et développé de nombreux points de fraîcheur. En plus des 9 aires de jeux d’eau et des kiosques dotés de brumisateurs (Square Agricol Perdiguier, Place Croix des Oiseaux, parvis de la gare centre), la majorité des parcs et jardins resteront ouverts en continu, jour et nuit, pour offrir des espaces de respiration. Tout ces endroits répertoriés ici.

Un large réseau de lieux frais et climatisés : Pour permettre à chacun de trouver un refuge contre la chaleur, de nombreux lieux municipaux ouvrent leurs portes : musées (Calvet, Petit Palais), bibliothèques (Ceccano, Renaud-Barrault), mairies annexes, ainsi que le CCAS et plusieurs centres sociaux partenaires. La  Maison de la Tranquillité Publique, située rue de la République, complète ce maillage.

Copyright Ville d’Avignon Communication

Une communication renforcée auprès des plus vulnérables : le système d’alerte téléphonique Gedicom Avignon est activé pour diffuser des messages de prévention et d’information directement aux personnes inscrites sur le registre senior.

La Ville d’Avignon appelle l’ensemble de la population à la plus grande vigilance et à la solidarité, en invitant chacun à prendre des nouvelles régulières de ses proches et de ses voisins les plus isolés. Il est rappelé qu’il est crucial de boire de l’eau régulièrement, de se rafraîchir le corps, de maintenir son logement au frais et d’éviter les efforts physiques aux heures les plus chaudes.

Retrouvez l’ensemble des informations, la carte des points de fraîcheur et les conseils de prévention sur le site avignon.fr Ma ville fraîche ici.


Avignon, championne de l’enfance : l’Unicef salue un engagement exemplaire

Emanation du Club de la Presse Grand Avignon – Vaucluse qui depuis 19 ans décerne ses Coups de Coeur du Off, « Mention A » est un coup de… projecteur sur les entreprises culturelles qui tendent la main aux personnes en situation de handicap.

La cérémonie s’est déroulée ce lundi à la Maison Jean Vilar, lui qui voulait rendre la culture accessible à tous et c’est Nathalie Cabrera, la directrice, qui a accueilli les nombreux partenaires, notamment La Mission Handicap du Spectacle Vivant & Enregistré, l’AGEFIPH et la Mutuelle Audiens.

Frédérique Poret, la présidente du Club de la Presse Grand Avignon-Vaucluse a rendu hommage à Pascal Parsat, cheville ouvrière de la mutuelle Audiens qui, « Depuis qu’a été créé ce prix il y a 3 ans, fait preuve de ténacité, de pugnacité et de patience en faveur de l’inclusion et de l’accueil de la diversité, quelle que soit sa forme. « Mention A » distingue des structures qui ne se contentent pas d’en parler mais qui la mettent en action. » a-t-elle insisté.

Frédérique Poret et Pascal Parsat ©Bernard Gilhodes

Qu’ils s’agisse d’emplois ouverts aux handicapés, de leur accueil dans les salles de spectacles ou aux oeuvres, dans les musées, théâtres, cinémas, bibliothèques.

1ère « Mention A » décernée à la Ville d’Avignon et à l’ensemble de l’équipe municipale. « D’une part, pour fêter les 25 ans d’Avignon, capitale européenne de la culture et d’autre part pour saluer la politique Handicap Volontariste de Cécile Helle qui emploie des handicapés dès qu’elle le peut, par exemple pour ses salles d’expositions ou pour la réouverture des Bains Pommer.

©Bernard Gilhodes

Le 2ème prix a distingué La Collection Lambert et remis à son directeur François Quintin et sa collaboratrice Tiphanie Romain pour l’accueil d’enfants en difficultés scolaires qui reçoivent un enseignement adapté.

©Bernard Gilhodes

Enfin, 3ème récompense pour la Coopérative-SCOP « L’Eveilleur » installée quartier Saint-Ruf à Avignon et gérée par Marion Folliasson, ancienne administratrice général du Festival Off.

©Bernard Gilhodes

« La culture est faite pour rassembler, pas pour exclure ».

Frédérique Poret, Présidente du Club de la Presse Grand Avignon – Vaucluse

©Bernard Gilhodes

Avignon, championne de l’enfance : l’Unicef salue un engagement exemplaire

Suite au déclenchement du plan ‘Alerte Orange Canicule’ à compter de ce vendredi 27 juin à midi, la Ville d’Avignon active une série de mesures préventives et d’actions concrètes pour accompagner et protéger l’ensemble de ses habitants, avec une attention particulière portée aux plus fragiles.

« Consciente des risques sanitaires liés aux fortes chaleurs, la Ville d’Avignon a anticipé cet épisode en renforçant son dispositif de prévention. Dès le passage en vigilance jaune, une campagne d’appels téléphoniques a permis de sensibiliser plus de 9 000 seniors inscrits sur le registre communal aux gestes de prévention essentiels », explique la Ville.

Afin de garantir le bien-être de ses citoyens durant cette période intense, la Ville d’Avignon déploie des actions fortes sur l’ensemble de son territoire :

• Des visites à domicile pour les seniors : Sur simple demande auprès de la cellule Solidarité, des agents de la Ville et du CCAS se rendront au domicile des personnes âgées qui en expriment le besoin pour s’assurer de leur état de santé et leur rappeler les bonnes pratiques.

• Des îlots de fraîcheur accessibles à tous : La Ville a recensé et développé de nombreux points de fraîcheur. En plus des 9 aires de jeux d’eau et des kiosques brumisants (Square Agricol Perdiguier, Place Croix des Oiseaux, parvis de la gare centre), la majorité des parcs et jardins resteront ouverts en continu, jour et nuit, pour offrir des espaces de respiration.

• Un réseau de lieux frais et climatisés : Pour permettre à chacun de trouver un refuge contre la chaleur, de nombreux lieux municipaux ouvrent leurs portes : musées (Calvet, Petit Palais), bibliothèques (Ceccano, Renaud-Barrault), mairies annexes, ainsi que le CCAS et plusieurs centres sociaux partenaires. La future Maison de la Tranquillité Publique, dès son ouverture le 5 juillet, viendra compléter ce maillage.

• Une communication renforcée auprès des plus vulnérables : Le système d’alerte téléphonique GEDICOM est activé pour diffuser des messages de prévention et d’information directement aux personnes inscrites sur le registre senior.

La Ville d’Avignon appelle l’ensemble de la population à la plus grande vigilance et à la solidarité, en invitant chacun à prendre des nouvelles régulières de ses proches et de ses voisins les plus isolés. Il est rappelé qu’il est crucial de boire de l’eau régulièrement, de se rafraîchir le corps, de maintenir son logement au frais et d’éviter les efforts physiques aux heures les plus chaudes.

Retrouvez l’ensemble des informations, la carte des points de fraîcheur et les conseils de prévention sur le site avignon.fr

L.G.


Avignon, championne de l’enfance : l’Unicef salue un engagement exemplaire

La Villa créative a été inaugurée mardi 27 mai, 33 bis, rue Louis Pasteur. Une renaissance saluée par près de 600 de personnes invitées à investir le bâtiment principal et ses jardins dans un espace de 8 200m2 calme et verdoyant au cœur de l’intramuros d’Avignon. Plus de onze discours d’inauguration ont ponctué l’éclosion de ce lieu foisonnant où se rencontrent déjà la science, la recherche, les enseignants, les étudiants, les entreprises, les arts et les technologies du numérique. Mission ? Construire un futur qui s’emballe.

La villa créatrice ? C’est un lieu hybride de rencontres, de travail, de recherche, d’art, des technologies du numérique, d’expérimentations diverses et variées dans un espace voué à la création : 8 200m2 de jardins et de bâtiments patrimoniaux, quatre pavillons, quatre galeries, un auditorium, un studio de captation audio-vidéo, des bureaux, un jardin et même une brasserie. Elle accueillera des expositions d’art contemporain, des résidences d’artistes, des rencontres littéraires, des conférences et séminaires scientifiques, des ateliers de recherche, des forums scientifiques, des programmes pédagogiques, des cours et formations, de sessions de mentorat et des projets collaboratifs.

La Villa créatrice, en lieu et place de l’ancienne faculté des sciences Copyright MMH

Un projet réalisé grâce à un partenariat public-privé
Il y a tout d’abord, ce modèle économique incroyable puisque qu’Avignon est la 1ere société universitaire de recherche (Sur) en France. Résultat d’un modèle juridique et financier inédit pour une structure publique lui assurant un autofinancement par le biais de l’exploitation des surfaces bâties.

Un modèle économique inédit
L’université d’Avignon est également pionnière puisqu’elle est seule lauréate dans le cadre du Programme Investissements d’Avenir 3 (PIA3). Un modèle économique et financier établi sur 20 ans, garantissant à la fois son autofinancement de fonctionnement et la pérennité du projet. Un projet qui en annonce un autre dans la foulée : la Villa naturalité, sur le campus Hannah Arendt à Agroparc et dont l’ouverture est prévue en 2027. « Une initiative qui donne déjà des idées aux universités de Nantes, La Rochelle, Reims, Strasbourg, Université de Québec à Montréal… », sourit Anne-Lise Rosier directrice des deux structures avignonnaises.

L’escalier, signature de l’architecte Alfonso Femia Copyright MMH

La construction financière de la villa créative
Pour l’exploitation de la Villa Créative, Avignon Université a créé une société par actions simplifiées, la SAS Villa Immo SUR en investissant 48 % du capital aux côtés de deux partenaires : l’État via la Banque des territoires (17 %) et Étic (35 %). Au capital de 1 462 000 €, la SAS Villa Immo SUR porte les investissements du programme Villa Créative – c’est à elle que revient la gestion et l’exploitation des bâtiments de la Villa Créative en s’appuyant sur l’expertise d’Étic. Ainsi, la Société Universitaire et de Recherche (SUR) dispose d’une convention d’occupation du domaine public relative au site, lui permettant de l’exploiter et de déployer son activité à travers une offre plurielle de services.

Le financement de la réhabilitation
La réhabilitation a pu être entreprise grâce à un Contrat de Plan Etat Région de 15M€ réunissant les soutiens de l’État, la Région, le département de Vaucluse, le Grand Avignon, la Ville d’Avignon et l’Université, ainsi que des aides complémentaires du Ministère de l’Éducation nationale, l’Enseignement supérieur et de la Recherche, de la Banque des territoires, de la Banque Populaire Méditerranée et de la SAS Villa Immo SUR, pour obtenir un budget de 18,9M€ nécessaire à la dépollution et la réhabilitation complète du site. En plus de l’édifice patrimonial, l’Université d’Avignon a choisi d’intégrer un deuxième site. Rénové à hauteur de 700 000€ avec le soutien du programme France Relance, ce bâtiment est situé à 300 m du site principal. Inauguré en juillet 2023, le Pavillon des Arts et Métiers est désormais le lieu d’implantation du Cnam (Conservatoire national des arts et métiers) en Vaucluse.

Autour de Georges Linarès président de l’université d’Avignon et d’Anne-Lise Rosier, directrice de la Villa créative et de la fondation Avignon univesité, les personnalités institutionnelles. Copyright MMH

Label Ethic
La Villa Créative est un lieu label Étic®. Étic® – Foncièrement Responsable, entreprise solidaire d’utilité sociale (ESUS) crée, finance et gère sur tout le territoire des espaces de bureaux et de commerces. Ces lieux permettent aux acteurs de l’Économie Sociale et Solidaire d’accéder à des locaux professionnels abordables, ainsi que de mutualiser espaces et services. L’ambiance y étant propice au partage comme à l’entraide.

Les partenaires pionniers de la Villa créative
Sept membres pionniers, résidents permanents de la Villa Créative, contribuent à l’écosystème dans plusieurs domaines : la formation, la recherche, l’entrepreneuriat, la création. Ce sont : le Cnam avec ses parcours diplômants ; l’Ecole des nouvelles images avec ses métiers du cinéma d’animation 2D et 3D ; la French Tech Grande Provence avec ses start ups, entreprises innovantes et travaille à l’internationalisation ; le Frames Web Video Festival pour la professionnalisation de la création vidéo et son développement sur Internet ; le Festival d’Avignon, la plus importante manifestation internationale du spectacle vivant ; Le Grand Avignon pour l’accompagnement des créateurs d’entreprise, du cinéma d’animation, du jeu vidéo, de la création numérique qui les soutient en louant le 1er étage de la Villa créatrice et, enfin, Avignon Université qui a choisi d’investir un pavillon de 250 m2, totalement dédié à la Recherche et à l’Innovation. Conçu comme un espace d’accueil d’enseignants, ainsi que deux galeries de 110 m2 chacune.

Près de 600 personnes étaient présentes. Copyright MMH

Et aussi plus de 60 partenariats déjà noués
Parmi ses 60 partenaires, les Arts combinatoires Matrice et Convergence, D4 Avocats associés, SVSN – spectacle vivants et scènes numériques, la Collection Lambert, Les Hivernales – CDCN d’Avignon, l’École Supérieure d’Arts d’Avignon, La Garance – Scène Nationale de Cavaillon, l’Opéra et le Conservatoire à Rayonnement Régional du Grand Avignon, l’Orchestre national Avignon-Provence, les nombreux théâtres et musées de la ville d’Avignon ainsi que le tiers-lieu La Scierie…

Appels d’offres & Résidence d’artistes
La Villa Créative lance chaque semestre, en octobre-novembre et janvier-février, une campagne d’appel à projets : artistes, chercheurs, associations, collectifs, institutions sont invités à candidater. Les Collèges artistiques et scientifiques de la Villa Créative se réunissent à l’issue de l’appel pour étudier chaque candidature et potentiellement l’intégrer à l’écosystème de la Villa Créative – en l’associant à des programmes de recherche, en cours de développement à travers des résidences protéiformes, accueillies dans cet espace hybride. La 1ère année La Villa créatrice a compté 1 000 consultations de l’appel et réceptionné 120 candidatures. Enfin, La brasserie, écoresponsable, propose l’inclusion, donne à travailler et servir des produits locaux, équitables, provenant de circuits courts et à bas coûts carbone. C’est aussi un restaurant d’application.

L’exposition d’Edward Burtynsky Copyright MMH


L’actuelle exposition

La Villa Créative et le Centre Culturel Canadien ont signé, en 2024, des collaborations entre leurs lieux. La première de ces collaborations est l’exposition inaugurale de la Villa Créative, des images d’Edward Burtynsky.

Architectures immersives
Un dôme monumental, prévu pour septembre 2025 dans le jardin de la Villa Créative, incarnera cette vision d’une architecture durable et spirituelle, rétablissant le lien entre humains et écosystème. Côme Di Meglio développe, dans le cadre de S+T+ARTS, des architectures immersives en mycélium alliant design bioclimatique et contemplation. Favorisant bien-être et interactions sociales, le projet vise à réduire les coûts de fabrication pour diffuser largement ces structures grâce à une méthode innovante.

Partie des jardins de la Villa créative Copyright MMH

L’historique du lieu
Le bâtiment principal, datant du 20e siècle, était, au tout début, l’École normale d’institutrices du Vaucluse puis devient, en 1891, l’École normale d’instituteurs. Pendant la Première Guerre mondiale, le bâtiment est converti en hôpital auxiliaire pour soigner les blessés du front avant de retrouver ses fonctions au service de la formation des maîtres. Du début des années 1960 jusqu’en 2014, l’Université d’Avignon y installe sa Faculté des Sciences. Le lieu devenu alors friche, le Festival d’Avignon investit les jardins – chaque été, de 2014 à 2018, avec les Ateliers de la pensée qui contribueront à créer, pendant le temps estival un lieu central d’échanges intellectuels et scientifiques. En janvier 2022, est entrepris un chantier hors norme de réhabilitation du site.

Sa réhabilitation
La réhabilitation du site patrimonial historique, après dépollution a été confiée à Alfonso Femia, personnalité de l’architecture méditerranéenne à travers les Atelier(s) Alfonso Femia avec le cabinet d’architectes du patrimoine, DLAA Architectes. Ensemble, ils œuvrent à une conservation des éléments patrimoniaux du bâtiment, dans le respect des nouvelles contraintes environnementales et de l’écriture initiale du site. Deux éléments sont remarquables : la grille de la porte d’honneur et la recréation de l’escalier monumental en une création contemporaine sur mesure imaginée pour la Villa Créative. Ce chantier d’ampleur a rassemblé 30 entreprises qui ont rénové les bâtiments patrimoniaux et 7 500m2 de jardins.

Les danseurs de l’Opéra d’Avignon Copyright MMH

Avignon, championne de l’enfance : l’Unicef salue un engagement exemplaire

En juillet 2024, le Conseil Municipal d’Avignon votait une délibération résiliant à la fois le bail de gestion immobilière qu’elle avait confié à la SCI du Parc Expos et la convention d’exploitation signée avec Avignon Tourisme. Parallèlement, une grande réflexion sur le futur de cet équipement d’envergure était lancée. Ces décisions marquent la volonté de la ville de vouloir trouver rapidement un avenir pérenne et viable au Parc Expos. Un chantier qu’elle n’entend pas mener seule.

La délibération N° 10 du conseil Municipal du 18 juillet 2024 (voir ici) sera sans aucun doute un moment important pour le futur du Parc Expos d’Avignon. En actant la résiliation du bail de gestion immobilière confiée à la SCI (Société Civile Immobilière) du Parc Expos (voir ici) et celle de la convention d’exploitation déléguée à Avignon Tourisme, la ville a souhaité remettre tout à plat. Même si dans les faits la dissolution de la SCI n’est pas effective et Avignon Tourisme poursuit sa mission d’exploitation du site, la volonté de vouloir trouver une solution est bien réelle.

Construction du Hall A au début des années 70. © Collection privée-DR

Depuis la création de ce montage, en 2011, ( SCI pour la gestion immobilière et Avignon Tourisme pour l’exploitation), l’activité était déficitaire. Dans ce schéma, Avignon Tourisme se devait de payer un loyer à la SCI dont une partie était indexée sur les revenus tirés de l’exploitation du site. Mais, malheureusement les revenus n’étaient pas à la hauteur attendue. Et c’est la SCI du Parc Expos, détenue à 45 % par la SEM Citadis (aménageur de la zone d’Agroparc), à 45 % par Avignon Tourisme et à 10 % par la CCI de Vaucluse, qui porte dans ses comptes le déficit. Une situation difficilement tenable, d’autant que la SCI a investi plus de 6 M€ sur le site.

Sources : Rapports d’observations définitives de la Chambre Régionale des Comptes Provence-Alpes-Côtes d’Azur concernant la Société d’économie mixte CITADIS ( Exercices 2013 à 2019)
Source : Rapport d’observations définitives de la Chambre régionale des comptes Provence-Alpes-Côted’Azur concernant la Société d’économie mixte (future SPL) AVIGNON TOURISME ( Exercices 2010 à 2015)

La ville n’entends plus être seule à bord du navire…

En juillet dernier le Conseil Municipal a également voté la mise en œuvre d’un protocole de développement et de coopération (voir ici) qui a pour mission d’étudier les différents scénarii pour le futur de cet équipement. Sont associés à ce protocole : la Région, le Conseil Départemental, la Communauté d’agglomération et d’autres acteurs comme, la SPL Avignon Tourisme, la CCI de Vaucluse, la SEM Citadis et la Banque des Territoires. Cette dernière apportant son concours pour le financement des études. Ce protocole illustre la volonté de la ville d’élargir le cercle des associés et des partenaires. Elle n’entends plus être seule à bord du navire…

Si les travaux de réflexion sur le futur du Parc Expos viennent à peine à démarrer, de nombreuses idées circulent d’ores et déjà. On le serait à moins. Cet équipement bénéficie d’un emplacement unique, sa surface est conséquente (près de 20 hectares) et les infrastructures existantes sont de réels atouts, même si « des remises à niveau seront nécessaires » concède-t-on du côté de la mairie. Mais d’emblée « une nouvelle vocation s’impose » dit-on du côté de Citadis. C’est sans doute un préalable acquis : le Parc des Expos ne sera plus seulement un lieu évènementiel.

Tous ces projets ont en commun d’ouvrir la zone du Parc Expos vers d’autres activités et vocations

Les hypothèses de travail sont aussi nombreuses que variées. Conserver une activité salons et expositions semble une évidence mais avec une modularité accrue. Ensuite d’autres projets sont sur la table. Accueillir sur une partie du site des activités liées à la naturalité et l’agriculture. Il s’agirait de renouer avec la vocation première de la zone, dont le nom est issu : « Agroparc ». Renforcer ce technopole agro-alimentaire peut faire sens. Ces nouvelles activités viendraient en complément des entreprises du secteur déjà installées, de l’implantation de la chambre d’agriculture, de l’INRAe et de l’institut Agrosciences, Environnement et Santé du campus universitaire Jean-Henri Fabre. Sans parler de la toute proximité du MIN d’Avignon.

Doter la zone d’équipements sportifs est également un projet qui semble une évidence et une nécessité. Sur Agroparc vivent 6 000 étudiants, 3 000 résidents sans compter les 10 000 employés qui y travaillent quotidiennement et il n’existe aucun équipement sportif.

Une opportunité pour l’agglomération de disposer d’une salle de spectacle de grande capacité et/ou de studios cinéma

Côté ville on verrait bien le hall A utilisé pour des concerts. Une sorte de Zénith en quelque sorte. Une opportunité pour l’agglomération de disposer d’une salle de spectacle de grande capacité (jusqu’à 8 000 personnes), capable d’accueillir, dans d’excellentes conditions, des artistes de renom. Ce qu’elle n’a pas aujourd’hui.

Côté département on imagine qu’une partie des bâtiments existants pourraient être utilisée comme base logistique arrière pour les tournages en extérieur du cinéma et la télévision. Ce projet pourrait constituer une nouvelle étape vers la création d’un pôle image après l’arrivée en septembre dernier de l’École Audiovisuelle 3iS sur la zone d’Agroparc.

En définitive, tous ces projets ont en commun d’ouvrir la zone du Parc Expos vers d’autres activités et vocations. Mais forcement ils réduiront la taille disponible pour des grands événements comme Cheval Passion ou Motor Passion. Devront-ils chercher un autre point de chute ? Un autre question sur laquelle il conviendra de statuer.


Avignon, championne de l’enfance : l’Unicef salue un engagement exemplaire

Après 5 ans d’études et 2 ans et demie de travaux le nouveau parvis de la gare-centre d’Avignon vient d’être inauguré. Un chantier de 20,25M€, financé à plus de 70% par les collectivités locales, qui requalifie complètement l’une des principales entrées de la cité des papes en privilégiant les espaces verts et les mobilités douces.

L’enjeu était de taille pour la gare-centre d’Avignon : une vieille dame de style néo-classique inaugurée en 1849 et dont les derniers aménagements importants remontaient aux années 1980. Une époque où l’on faisait la part belle à l’automobile et à son stationnement ‘dévoreur’ d’espace.
« Le parvis de la gare ne proposait pas forcément une qualité d’accueil, que ce soit pour les usagers de la SNCF ou de la gare, explique Cécile Helle, maire d’Avignon. Il ne rendait pas, non plus, la pleine mesure de l’une des entrées principales sur la ville d’Avignon, en face des remparts vers le cours Jean-Jaurès puis la rue de la République. »

Les derniers grands travaux d’aménagement de la gare-centre remontaient aux années 1980. L’essentiel du parvis, qui s’étend sur près de 13 000m2, était occupé par des espaces de stationnement pour les voitures. Crédit DR- AREP/Visualimmo/SNCF Gares & Connexions

35% d’espaces verts contre 6% auparavant
« J’ai été très vite convaincue qu’il fallait repousser les espaces de stationnement tout en favorisant la végétalisation du site. Il fallait remettre de la nature en ville », poursuit la maire de la cité des papes qui s’est ‘battue’ pour qu’un maximum d’arbres existants soient préservés dans le cadre de ce réaménagement. En tout, 46 arbres sur 52 vont ainsi être conservés dans ce nouvel espace où près de 150 arbres et arbustes ont également été plantés. « C’est le projet qui s‘est adapté au parc arboré du site et non l’inverse », insiste Cécile Helle. Une réinterprétation de l’entrée de ville qui permet au site de totaliser 35% d’espaces verts désormais contre 6% avant le chantier ainsi que des fontaines et des jeux d’eau.

Exit les places de stationnement, les travaux ont permis de porter la surface des espaces verts à 35%, contre 6% auparavant. Le tout en préservant 46 des 52 arbres existants. Crédit : AREP/Visualimmo/SNCF Gares & Connexions

7 400 voyageurs et 120 trains par jour
Mais avant d’être un ‘parvis-jardin’ de près 13 000m2, cette espace requalifié pour un montant de 20,25M€ (financé par la Ville d’Avignon, le Grand Avignon, la Région Sud, la SNCF Gares & Connexions, l’Etat, le Feder et autres subventions ainsi que par l’Agence de l’eau : voir détail ci-dessous) est un avant tout un PEM : un Pôle d’échanges multimodal accueillant chaque jour près de 7 400 voyageurs et 120 trains.

Le détail de la répartition du financement des travaux de réaménagement du parvis de la gare-centre d’Avignon. DR

Une gare notamment desservie par 4 lignes ‘TER Zou !’de la Région Sud ainsi que des TER des régions Occitanie et Auvergne-Rhône-Alpes. Les TGV Inoui de la ligne Paris-Miramas y marquent un arrêt.
Hors train, la gare est aussi connectée au réseau de transport en commun Orizo du Grand Avignon par le tramway et plusieurs lignes de bus. Située à proximité immédiate, la gare routière vient enfin compléter cette offre avec une desserte régionale et interrégionale par autocar.

« Avec ces nouveaux aménagements, nous offrons aux usagers des transports en commun des conditions de déplacements facilitées et une qualité urbaine renouvelée. »

Joël Guin, président du Grand Avignon

« Le Grand Avignon rayonne sur une aire urbaine de plus de 500 000 habitants et accueille sur son propre territoire plus de 30 000 entreprises et 90 000 emplois, rappelle Joël Guin, président de la Communauté d’agglomération du Grand Avignon. Au sein de ce territoire en fort développement, les besoins en déplacements s’accroissent et se complexifient. L’une des clés, dans l’efficacité des transports en commun, réside dans l’intermodalité et la facilité que peuvent avoir les usagers de passer d’un mode de déplacements à un autre. L’intermodalité, c’est précisément ce que le Grand Avignon apporte à cette nouvelle gare centre et qui va contribuer à assurer son succès, avec la gare routière à proximité, le tramway, les Vélopop, le bus… Avec ces nouveaux aménagements, nous offrons aux usagers des transports en commun des conditions de déplacements facilitées et une qualité urbaine renouvelée. »

Les élus lors de l’inauguration. Crédit : Claude Almodovar

« Il était important que nous nous mettions tous d’accord sur l’ambition que nous souhaitions donner à ce projet, confirme la maire d’Avignon. Notamment par l’ambition de connexion des différents modes de transport en repositionnant le train au cœur du dispositif. Car notre conviction, c’est que le train est une solution alternative au transport du quotidien pour les habitants d’Avignon, mais bien au-delà, pour les habitants du bassin de vie. »

« Ce sont les élus locaux qui décident des stratégies, des priorités, des orientations, des moyens à mettre en œuvre. »

Bénédicte Martin, vice-présidente du Conseil régional Provence Alpes Côte d’Azur

Les gares : des quartiers plébiscités ?
Dans son 9e baromètre du centre-ville et des commerces dévoilé en avril dernier, le réseau Centre-ville en mouvement constate que 43% des habitants des villes de 50 000 à 100 000 habitants (comme c’est le cas à Avignon) sont favorables à une réhabilitation des quartiers de gare. Dans le même temps, ils considèrent à 49% qu’il fait partie du centre-ville. Des quartiers de gare investis avant tout par des jeunes (moins de 35 ans) et des CSP+.

« Cette inauguration c’est aussi la démonstration que nos territoires avancent, constate la vauclusienne Bénédicte Martin, vice-présidente du Conseil régional Provence Alpes Côte d’Azur. Et ils avancent car il y a des élus locaux qui décident. »
« Ce sont les élus locaux qui décident des stratégies, des priorités, des orientations, des moyens à mettre en œuvre, martèle-t-elle. Et ici, ces élus savent travailler ensemble. »
« Comme quoi, il peut y avoir de la dépense publique utile, même quand elle est portée par des collectivités territoriales », remarque Cécile Helle en faisant référence à la défiance de plus en plus grande de l’Etat envers les collectivités locales.

Le Transport : une des premières compétences de la Région
Alors que la compétence ‘Transport’ est l’une des plus importantes de la Région Sud avec les Lycées, Bénédicte Martin rappelle que malgré le contexte actuel, la Région va continuer « à augmenter partout l’offre de transport : +32% entre 2022 et 2025 et +16% pour l’année 2025 ».
« Étoffer les services ferroviaires, poursuit l’élue régionale, c’est ce qui a été fait avec Avignon via Marseille et Avignon-Marseille via Cavaillon. Soit 13 trains de plus par jour en 2025 pour proposer au total 74 TER quotidien entre Avignon et Marseille. C’est aussi Avignon-Carpentras, avec 8 trains supplémentaires par jour et une expérimentation en 2024 qui a été menée pour augmenter l’amplitude horaire des navettes pendant toute la durée du Festival d’Avignon. »

Grand Avignon : en avant toute sur la mobilité
L’inauguration du parvis de la gare-centre d’Avignon a permis à Joël Guin, le président du Grand Avignon de rappeler les prochains projets de l’agglomération en termes de mobilité.
« Nous allons pouvoir engager désormais une seconde phase dans le développement de grands projets stratégiques, actuellement à l’étude. » Nouvelles lignes Chron’hop en site propre, prolongement du tramway, nouveaux parkings relais, création d’un Réseau Express Vélo afin que les habitants puissent se déplacer rapidement à vélo sur des axes en site propre entre les communes du Grand Avignon…
« Les projets sont lancés, dans tous les modes de déplacements alternatifs à la voiture », confirme le président de l’agglomération qui rappelle aussi que le « renouvellement du parc de bus de notre réseau Orizo, entamé depuis 3 ans maintenant, mobilise de très lourds investissements du Grand Avignon. »
L’agglo, qui poursuit aussi sa politique en faveur de l’électrique, l’hybride ou bien encore l’hydrogène, a également renouvelé son offre de vélos électriques en libre-service Vélopop et a aménagé 42 kilomètres de voies cyclables dans les différentes communes de l’agglomération.
« Les tarifs de notre réseau de bus sont parmi les plus bas de France, conclut Joël Guin. Cette année, il a transporté – avec le tram – près de 15 millions de voyageurs. C’est un record, avec une augmentation de près de 40% en 3 ans. »
Crédit photo : Grand Avignon/Orizo

Avignon croit en son étoile (ferroviaire)
Alors que des travaux d’aménagement de l’aile Est de la gare sont encore en cours et qu’une dernière tranche de travaux d’embellissement sur le parvis haut de la liaison piétonne qui permet de rejoindre la gare routière ainsi que le parking et le dépose minute de la gare reste à conduire en 2025, qu’elle est l’étape suivante ?
« Avec la nouvelle gare multimodale d’Avignon Centre, nous poursuivons la modernisation des transports régionaux et nous préfigurons le futur Service express régional métropolitain (SERM) avignonnais », annonce déjà Renaud Muselier, président de la Région Sud.
En effet, le territoire du bassin de vie d’Avignon figure parmi les 9 nouveaux projets de SERM labellisé l’été dernier par le ministère des Transports. Le seul à ne pas être situé dans une métropole.

Il faut dire qu’après ce réaménagement, qui comprend aussi la requalification de 2 000 m2 d’espace intérieur en rez-de-chaussée (point de vente Zou !, espace presse, nouveaux sanitaires publics, commerces, espaces d’attente…), la gare-centre ambitionne de reprendre pleinement sa place au cœur de l’étoile ferroviaire d’Avignon (ndlr : c’est ainsi que l’on nomme, en raison de sa forme, l’ensemble du réseau ferré qui dessert la cité des papes).
Une étoile ferroviaire qui constitue « le secteur le plus régulier de la région avec, depuis le début de l’année, une régularité supérieure à 92% et seulement 1,2% de suppression », annonce Bénédicte Martin.

Le projet de réaménagement a remis au goût du jour les 2 pavillons qui avaient disparu devant la gare. Un abrite le Quai des saveurs, le nouveau restaurant porté par la CCI de Vaucluse, et la nouvelle boutique Orizo de la maison des mobilités. L’autre accueille un parc de stationnement pour les vélos (voir photo en fin d’article). Crédit : AREP/Visualimmo/SNCF Gares & Connexions

« Il faut donner envie de train. »

Eliane Barbosa, directrice Exécutive des Gares régionales et parisiennes chez SNCF gares & Connexions

« Ce n’est qu’une étape car il n’y a pas beaucoup d’agglomérations à l’échelle de la France qui disposent d’une telle densité de voies ferrées existantes, annonce déjà Cécile Helle. Nous sommes donc très attachés à voir se développer le Serm car je reste convaincue que lorsque l’on habite les secteurs de Carpentras-Monteux, Bollène-Orange, l’Isle-sur-la-Sorgue/Le Thor mais aussi le Gard rhodanien avec Bagnols-sur-Cèze et Pont-Saint-Esprit, Beaucaire-Tarascon ou bien encore le Nord des Bouches-du-Rhône cette étoile ferroviaire est un vrai atout en terme de mobilité. »
Pour preuve, même la région Occitanie, pourtant peu enclin à investir dans ses confins orientaux, a joué à fond la carte de la mobilité ferroviaire entre le Gard rhodanien et Avignon en rouvrant une ligne TER vers Pont-Saint-Esprit depuis l’été 2022.

Côté Nord Bouches-du-Rhône, la présence remarquée à cette inauguration de Jean-Christophe Daudet, le maire de Barbentane, fervent partisan de la réouverture de la gare de sa commune montre également l’intérêt pour la revitalisation de cette étoile ferroviaire.
« Il faut que le train et les modes de transport alternatif prennent le pas sur l’automobile, insiste Bénédicte Martin. Avec une facilité de cadencement et une densité, ce n’est qu’à cette condition que l’on pourra atteindre ces objectifs. »
« Il faut donner envie de train », résume Eliane Barbosa, directrice Exécutive des Gares régionales et parisiennes chez SNCF gares & Connexions.

Le pavillon abritant les vélos propose un parc de stationnement d’une capacité de 350 places, des consignes pour les casques et une station de gonflage. Il débouche sur une entrée de ville entièrement requalifiée. Crédit : AREP/Visualimmo/SNCF Gares & Connexions

Avignon, championne de l’enfance : l’Unicef salue un engagement exemplaire

C’est en présence de Joël Guin, président du Grand Avignon et Paul-Roger Gontard adjoint au maire d’Avignon, représentant Cécile Helle, que le promoteur immobilier privé britannique Nicholas Hill, fondateur de Real Land a posé la première pierre d’un ensemble de deux bâtiments de bureaux, baptisés l’Aurore, situés 340-346, chemin des Meinajaries, technopôle Agroparc à Avignon. L’investissement global -terrain + construction- se monte à de plus de 10,540M€ HT.

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Dans le détail
Les deux bâtiments indépendants, l’Aurore, labellisés BDM (Bâtiment durable Méditerranée) seront construits pour l’un en R+1 et pour l’autre en R+2 pour une surface totale de 3 379m2 de bureaux sur l’ancien parking et base de vie durant la construction du siège du Grand Avignon, d’une surface terrain de 6 569m2. Signe distinctif ? Les façades métalliques, visibles depuis la route de Marseille, arboreront un aspect cuivré. Près de 110 places de parking sont prévues dont 78 en sous-sol sous l’un des bâtiments afin de laisser plus de place au paysage. Le montant de l’opération global -construction + terrain- est estimé à 10,540M€.

110 lots de bureaux proposés
Les bâtiments, qui pourraient offrir 110 lots de bureaux –l’un 50 et l’autre 60-, et dont le permis de construire a été délivré le 20 février dernier, jouxteront le siège du Grand Avignon, la Banque de France et le Campus universitaire.

Les opérations livrées en France
Nicholas Hill, fondateur de Real Land, promoteur privé d’immobilier de bureaux a déjà livré à la Ciotat où il a installé son siège : Les Vallons du Mistral à la Ciotat, 2 400m2 de locaux en 2021 ; Le Panorama, Athélia IV 3 000m2 en 2018 ; Le parc des Falaises 2 000m2 en 2016 ; l’Espace Mistral 8 300m2 en 2014 ; Les Falaises 4 000m2 en 2012 ; Le Forum, Athélia IV, 4 600m2 en 2006. L’Arboretum à Six-Fours-Les-Plages de 6 300 m2 en 2015. Les Hauts de la Duranne à Aix-en-Provence, 4 250m2 en 2006 et Les Jardins de la Duranne 5 800m2 en 2005.

Les projets récemment livrés
A la Ciotat : L’Espace Mistral D, 3 150 m2 de bureaux en R+2 sur 5 800m2 de terrain ; Le Parc des Restanques 15 800m2 de locaux mixtes sur 38 800m2 ; Le Tradewinds, 2 500m2 de locaux en R+2 sur un terrain de 3 200m2 à la Seyne-sur-Mer ; Le Phénix,  2 100 m2 de locaux mixtes sur un terrain de 3 098m2.

Les projets en cours, hors Avignon
L’Espace Figuerolles, 4 200m2 de bureaux, en deux bâtiments, sur 12 676m2 de terrain à Martigues. Real Land a déjà réalisé plus de 140M€ d’investissements réalisés et conduits actuellement un programme de 70M€. Ses partenaires privilégiés sont les municipalités et les agences de développement locales.

Nicholas Hill, fondateur et dirigeant de Real Land Copyright MMH

L’interview
«Aujourd’hui c’est la pose de la 1re pierre. Nous lançons cette opération en blanc, c’est-à-dire sans pré-commercialisation préalable. Celle-ci débutera pendant les travaux qui commenceront en novembre prochain. Cela veut dire qu’aujourd’hui, je n’ai ni investisseur, ni locataire. La livraison est prévue fin 2025. Les locaux pourront être loués ou vendus à des entreprises ou des investisseurs.»

Après un désistement de Nexity
«Nous avons repris l’opération en avril dernier, après le désistement de l’opérateur national Nexity qui n’a pas, en cinq ans, commercialisé les bâtiments. Nous avons fait un transfert du permis de construire qu’ils avaient obtenu. C’est l’agence CBRE d’Avignon qui sera en charge de la commercialisation des locaux d’activités en local, ainsi que notre propre agence, qui elle oeuvre sur Internet.»

Pénurie de foncier d’entreprise
«Nous vivons une pénurie de foncier dans l’immobilier d’entreprise. Notre démarche est de cibler les marchés étroits. Par exemple, à Avignon, il n’y a pas du tout d’offre ni de demande d’immobilier de locaux et bureaux. Ainsi, si vous être chef d’entreprise et que vous recherchez des locaux, je serai votre seul interlocuteur. Tandis que si vous allez à Marseille ou Aix-en-Provence, le marché est très important et compte de nombreux acteurs. J’ai procédé de la même manière dans la zone industrielle Athélia à la Ciotat, où se situe notre siège et où j’ai produit 45 000m2 de construction. Ce sont les seuls locaux récents sortis de terre depuis 2009, pour lesquels je suis, une fois encore, le seul interlocuteur. En ce sens, je suis très confiant que nous trouvions des repreneurs.»

Pourquoi les labels sont-ils si importants ?
«Nous avons pris la décision de labelliser tous nos programmes parce qu’il s’agit réellement d’une demande de la part des investisseurs et des futurs acquéreurs. Cette décision vient juste d’être prise et les futurs bâtiments L’Aurore seront labellisés BDM bronze. Je vais voir avec mes équipes si je peux l’upgrader pour atteindre l’argent. La plupart de nos clients sont des groupes nationaux et internationaux dont les directions ne cautionnent un projet que s’il est labellisé. Sans cela les opérations ne se font pas. Même des professionnels de la Région m’ont dit qu’ils ne pouvaient pas s’engager dans une opération si celle-ci ne détenait pas de labels. Il faut cocher les cases, adapter la demande des labels à la typologie de la région. Ici il s’agit du Label Bâtiment Durable Méditerranéen, ce qui est en corrélation avec le territoire.»

Comment se porte le marché des bureaux et locaux ?
«Je pense qu’il n’y a pas un marché mais des sous marchés : géographique, de qualité, de destination, de demande… La plupart de nos clients travaillent dans les nouvelles technologies qui, elles, se portent à merveille ! Ils ont des programmes qui vont sortir sur plusieurs dizaines d’années. Tandis que le sous marché des professions libérales est catastrophique : avocats, experts comptables… Il n’y a rien qui bouge. Parce qu’ils sont vraiment concernés par la situation actuelle de façon individuelle et non en groupes. »

Quant au télétravail ?

« J’ai formalisé une très belle location de 800m2, avec un groupe international pour des bâtiments à la Ciotat. A cause du télétravail, ils étaient passés de 2 000m2 dans un immeuble à 800m2 dans mon immeuble. Donc, c’était une bonne affaire pour moi. On ne peut faire des affaires que lorsque l’on est dans une situation de changement, même en temps de crise. Lorsque rien ne bouge, il est impossible de faire quoi que ce soit. Je me rappelle avoir fait énormément d’affaires à Johannesburg, en Afrique du Sud, à la fin des années 1980, où j’ai travaillé pendant 5 ans, alors que le pays était en pleins bouleversements de toutes sortes : désinvestissement, sanctions, attentats, destruction d’immeubles… Cela a apporté beaucoup d’opportunités parce que tout le monde cherchait à faire quelque chose. Mais lorsque l’on est dans une économie stable, rien ne se passe.»

Stratégie de développement
«La nôtre est de continuer à nous développer, d’être à la recherche d’opportunités, d’emplacements de qualité avec des constructions de belle facture pour des locataires ou acheteurs CSP++ (catégorie sociaux professionnelle++). Tout doit rester fidèle à l’image que nous avons créé, il y a 27 ans. Notre politique ? Chaque opération finalisée doit pouvoir figurer en première page de la brochure de notre société. Tout doit être nickel de chez nickel. Comme chez un concessionnaire de voitures haut de gamme qui restera dans son créneau, quelles que soient les propositions que l’on lui fait et qui n’acceptera pas des affaires ne répondant pas à son cahier des charges.»

De gauche à droite Nicholas Hill, Joël Guin, Paul-Roger Gontard, Vincent Chapelet

Les entreprises qui travailleront sur le chantier ?
«Sud Bâtiment, une très belle et importante entreprise dirigée par Vincent Chapelet. La société est très réputée et très recommandée par notre réseau, ainsi que des sous-traitants bien connus de la profession.»

Comment tout a commencé ?
«J’ai travaillé à Londres où j’ai commencé à gagner ma vie. Avec cet argent j’ai acquis une résidence secondaire à Sanary-sur-Mer où j’étais parti en vacances. L’agent immobilier qui m’a vendu l’appartement m’a invité à travailler, tout comme je le faisais en Grande-Bretagne, en France. Il m’a vendu un terrain de 23 000 m2 à Aix-en-Provence où j’ai construit 6 000 m2 de bureaux. Depuis ce momentn j’ai travaillé dans les deux pays. En 2010, je cessais de travailler en Angleterre parce que je ne pouvais pas être partout, dans les deux pays. Depuis, les emplacements que nous choisissons ne sont pas à plus d’1h30 du siège à la Ciotat. Une règle qui nous permet de gérer correctement nos chantiers en allant sur place. Les investissements sont à 70% détenus par ma famille et moi et 30% émanent d’Irlandais de Dublin avec lesquels je travaille depuis 2007.»

«Depuis notre arrivée en France, en 2004,
nous avons construit environ 65 000m2 de bureaux et locaux d’activités. Les programmes en cours y ajouteront 25 000m2 entre 2025-2026. Nous sommes une petite équipe, 6 personnes, pour atteindre ce résultat. Le marché de l’immobilier est un marché de réseau d’élus de métropoles, communautés d’agglomération, de communes, de municipalités, de professionnels des territoires,tous évoluant dans la sphère du domaine public.
www.real-land.com

Le technopôle
Le technopole a été créé en 1987 pour, au départ, réunir entreprises, universitaires et chercheurs dans un environnement vert, très paysager puis des commerces et des logements sont venus compléter l’offre d’usages de ce nouveau quartier qui s’étend sur 450 hectares comprenant Agroparc, le Parc des expositions et le technoparc Pégase. Près de 9 000 emplois, 7 000 salariés y travaillent pour plus de 600 entreprises dont des ‘booster’ de l’économie tels que la Banque de France, l’industriel McCormick, Lafarge, GSE, Saint-Gobain, ex-Naturex-Givaudan, KPMG ainsi que deux pépinières d’entreprises avec Créativa. Les lieux y accueillent 6 400 étudiants, 750 chercheurs au sein de 6 centres de recherche. La qualité paysagère et des constructions d’Avignon Technopole ont été récompensées par le label Parc+, catégorie argent. Le site est également plébiscité pour son accès à l’autoroute A7, un aéroport dynamique en aviation d’affaires, un service de bus haute fréquence et en raison de sa proximité avec les gares Sncf, centre et TGV.

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