18 mai 2024 |

Ecrit par le 18 mai 2024

Entraigues-sur-la-Sorgue : une visite du U proximité ‘le mistral’ organisée par la CPME84

Une visite d’entreprise du U proximité ‘le mistral’, à Entraigues-sur-la-Sorgue, est organisée par la CPME 84 le mercredi 26 avril.

La confédération des petites et moyennes entreprises de Vaucluse (CPME 84), l’organisation au service des TPE-PME, commerçants et indépendants dans le département organise la découverte d’une plateforme logistique historique de plus de 70 ans d’existence, centrale d’achats de produits de gros à prédominance alimentaire dédiée aux enseignes de proximité Utile et U express, affiliée au groupement ‘Système U’ : le U proximité ‘le Mistral’, situé au 641 avenue de Counoise, à Entraigues-sur-la-Sorgue.

Cette visite d’entreprise aura lieu le mercredi 26 avril, de 9h30 à 11h30.

Inscription ferme et définitive au 04 90 14 90 90 ou sur contact@cpme84.org (visite limitée aux 40 premières inscriptions).


Entraigues-sur-la-Sorgue : une visite du U proximité ‘le mistral’ organisée par la CPME84

Avignon fête Noël et dévoile sa programmation autour d’animations proposées au palais des papes et par l’office de tourisme de la ville.

Mois tant attendu des célébrations de fin d’année, des illuminations, des chocolats chauds, des repas de famille et des traditions, Avignon tourisme fête Noël et dévoile la programmation de son mois de décembre.

Programme
Balade nocturne : du pont au palais, à la rencontre du père Noël
A la nuit tombée, en compagnie d’un guide qui vous contera l’histoire de la ville ainsi que les traditions provençales, profitez d’une balade à la lueur des lanternes. Un parcours qui vous conduira du pont d’Avignon au jardin des Doms pour s’achever au Palais des Papes où un invité surprise vous attendra. Les enfants sont invités à venir avec leurs lettres pour le père Noël.
Du lundi 19 au vendredi 23 décembre, de 17h à 18h (sauf le 23 décembre : départ à 16h).
Gratuit pour les moins de 6 ans. Plein tarif adulte : 15€ / 12-18 ans : 12€ / 6-11 ans : 10€.

« J’y étais » : visite théâtrale
Dans la droite ligne de la visite « Palais Hanté », la troupe des comédiens de PO Organisation vous donne rendez-vous pour cinq soirées inédites à la découverte de l’Histoire du palais des Papes, de 1309 à nos jours.
Du lundi 26 au vendredi 30 décembre, de 16h à 18h. 4 départs, une toutes les 30 minutes.
Gratuit pour les moins de 6 ans. Plein tarif adulte : 15€ / 12-18 ans : 12€ / 6-11 ans : 10€.

Visité guidée : crèche et santons de Provence
Une découverte des traditions de Noël en Provence à travers les crèches et santons exposés dans divers lieux du centre historique, en compagnie d’un guide conférencier. Noël en Provence, c’est le temps des santons qui s’exposent, en salons et expositions : en argile, en bois, en cire, ce petit peuple bigarré prend vie sous le regard émerveillé des petits et des grands.
Du mardi 27 au vendredi 30 décembre, à 14h30. Lieu de départ : office de tourisme.
Gratuit pour les moins de 8 ans. Plein tarif : 10€ / tarif réduit : 6€.

J.R.


Entraigues-sur-la-Sorgue : une visite du U proximité ‘le mistral’ organisée par la CPME84

La CCI de Vaucluse se mobilise, cette année encore, pour faire de la semaine de l’industrie un temps fort dans le département. Cette 11e édition se déroulera du 21 au 25 novembre en Vaucluse, et jusqu’au 27 novembre sur l’ensemble du territoire national.

La crise sanitaire et les difficultés économiques liées au contexte international ont souligné la nécessité de renforcer notre souveraineté industrielle et d’accompagner l’industrie dans ses transitions écologique et numérique. Cette nouvelle édition de la semaine de l’industrie, qui se déroulera du 21 au 25 novembre en Vaucluse, est l’occasion pour la CCI de Vaucluse de mettre en lumière les nouveaux défis de l’industrie et l’adaptation de ses acteurs aux grands enjeux sociétaux.

Tout au long de la semaine, la CCI de Vaucluse organise de nombreuses manifestations et visite d’entreprises sur le département. Cette large mobilisation implique les acteurs locaux : les entreprises et professionnels de l’enseignement, mais aussi l’Etat, maître d’œuvre de cette opération, et l’ensemble des partenaires économiques du département.

Programme de la semaine
Lundi 21 novembre (14h-17h) : conférence « réussir sa transition écologique par l’innovation en temps de crise énergétique ».
Table ronde et témoignages d’entreprises, avec la participation des pôles de compétitivité Team Henri Fabre, le Pôle SCS, Capenergies et la French Tech. Intervention du Cabinet Fidal sur l’analyse des contrats d’énergie en temps de crise.
Programme et inscription ici – CCI Vaucluse, 46 cours Jean Jaurès, Avignon.

Mardi 22 novembre (9h-12h) : conférence « comment valoriser les métiers de l’industrie auprès des jeunes publics ? ».
Evènement à destination des centres d’information et d’orientation (CIO) de Vaucluse, en présence des équipes pédagogiques du Campus de la CCI de Vaucluse, du CFAI Provence Istres et de l’entreprise ERM Energies.
Campus de la CCI Vaucluse – Allée des fenaisons, Avignon.

Mercredi 23 novembre (9h-12h) : rencontres – les cafés de l’innovation.
Rencontres entre industriels et startups vauclusiennes, ponctuées d’un temps d’échange sur les enjeux d’industrialisation, suivi de plusieurs speed dating dans les salons entre startups et industriels désirant poursuivre les échanges.
Programme et inscription ici – CCI Vaucluse, 46 cours Jean Jaurès, Avignon.

Jeudi 24 novembre – visites d’entreprises par les demandeurs d’emploi.
En partenariat avec les agences de Pôle Emploi, visites de plusieurs entreprises du département de Vaucluse : Egide à Bollène, Sterne Silicone Performance à Cavaillon, Eurenco à Sorgues, Davin Affûtage à Avignon et Christian Potier à Monteux.

Vendredi 25 novembre (9h-13h30) – Matinée Inno Tech
Evènement en partenariat avec la French Tech. Rencontres entre investisseurs, business angels et entreprises du territoire en recherche de financement.
CCI Vaucluse – 46 cours Jean Jaurès, Avignon.

J.R.


Entraigues-sur-la-Sorgue : une visite du U proximité ‘le mistral’ organisée par la CPME84

Le Louvre conserve son rang de musée le plus visité au monde. Selon les données du rapport « Theme and Museum Index 2021 », l’institution parisienne a accueilli 2,83 millions de visiteurs l’année dernière, soit prêt d’un demi-million de plus que le Musée national de Chine à Pékin et le Musée des sciences et technologies de Shanghai, respectivement deuxième et troisième. Le plus célèbre musée de France reste cependant loin de son record de 2018, où plus de 10 millions de personnes avaient franchi ses portes.

Dans l’ensemble, la fréquentation des sites culturels reste bien inférieure au pic de 2019, lorsque plus de 100 millions de personnes avaient visité les 20 plus grands musées du monde. En 2021, ils n’ont été que 29,5 millions à fréquenter ces lieux, ce qui représente toutefois une hausse de 34 % par rapport à 2020. Le Musée des sciences et technologies de Pékin et la National Gallery of Art de Washington sont les grands musées qui ont enregistré la plus forte reprise après l’année marquée par l’impact du Covid-19, avec une croissance respective des visites de 242 % et 134 % en 2021.

De Claire Villiers pour Statista


Entraigues-sur-la-Sorgue : une visite du U proximité ‘le mistral’ organisée par la CPME84

Destination Luberon Cœur de Provence propose une visite mystère de l’Abbaye de Silvacane sous forme d’escape game, samedi 29 octobre. Une façon ludique de découvrir ou redécouvrir l’abbaye et la vie des moines.

Dans le cadre de son offre de visites ludiques, destination Luberon cœur de Provence, en partenariat avec l’abbaye de Silvacane, propose une visite unique et mystérieuse au cœur de l’Abbaye de Silvacane. Une façon ludique de découvrir ou redécouvrir l’abbaye et la vie des moines, sous forme d’escape game.

La visite aura lieu samedi 29 octobre à partir de 15h, avec un départ toutes les 30 minutes. Le dernier départ aura lieu à 17h.

Synopsis : « En 1327, le corps sans vie de Frère Antoine, l’herboriste, est retrouvé pendu par les pieds, la bouche remplie de romarin, dans la salle du chapitre de l’abbaye. Depuis deux semaines, c’est le troisième Frère mort de mort violente dans cette abbaye. Frère Luc, le cuisinier, a été retrouvé poignardé avec un couteau de cuisine dans le cloître avec la bouche remplie de thym et Frère Bérenger, le bibliothécaire, a été retrouvé mort dans l’église, étranglé par son chapelet, la bouche remplie de feuilles de sauge. La plupart des moines pensent que l’abbaye de Silvacane est possédée par le Diable… Qui a bien pu assassiner les moines et pour quelle raison ? Saurez-vous résoudre le mystère ? »

Visite samedi 29 octobre à partir de 15h avec un départ toutes les 30 minutes – informations et réservation en suivante ce lien.   

J.R.


Entraigues-sur-la-Sorgue : une visite du U proximité ‘le mistral’ organisée par la CPME84

Construit à la fin du Moyen Age, le château de Malbrouck est le seul château du XVème siècle intégralement conservé en Lorraine. Depuis sa position dominante surplombant la vallée de Manderen, il a fière allure avec ses hautes murailles et ses quatre tours d’angle. Depuis son rachat par le Conseil départemental de la Moselle, il est devenu un des atouts majeurs du tourisme régional.

Perché sur sa colline, il domine de ses tours carrées la vallée en contrebas et le village de Manderen. Ici, nous sommes tout au nord du département de la Moselle, à deux pas du Luxembourg et de l’Allemagne, une région marquée par les guerres, le flux et le reflux des frontières. Et qui explique bien sûr la présence d’une telle forteresse. Le Château de Malbrouck est aujourd’hui un des fleurons du patrimoine touristique en Moselle. Le Conseil Départemental, qui mène une politique active de valorisation du patrimoine, a acquis cette forteresse en 1975. Il y a engagé de longs travaux de restauration qui se sont terminés au cours de l’été 1998. La somme investie a représenté cent millions de francs à l’époque, soit plus de 15 millions d’euros. Après cette intense période de réhabilitation, le site a été ouvert pour la première fois au public le 5 septembre 1998. L’exposition inaugurale avait été organisée sur le mythe de la Toison d’Or. Plusieurs expositions prestigieuses y ont été par la suite organisées : « les Dragons » en 2005, Niki de Saint-Phalle en 2010, Robert Doisneau, en 2011, Ben en 2012, Georges Brassens en 2013, « Samouraïs et Chevaliers » en 2015, Les Héros dessinés, « de la Guerre de Troie à la Guerre des Étoiles » en 2017, « Les 70 ans du Journal – Tintin, les jours heureux » en 2018, « Hergé, une vie, une œuvre » en 2019. Enfin « Astérix l’Européen » qui a remporté un vif succès, en 2021.
Mais pour mieux connaître les riches heures de cet édifice si particulier, remontons dans le temps… En l’an 1414, Arnold IV de Sierck demande au Duc de Lorraine l’autorisation de bâtir une demeure sur la colline surplombant le village de Manderen. Édifié à partir de 1420, le château est le témoin de nombreux événements qui ont marqué l’histoire de ce côté-ci et de l’autre côté de la frontière. Hélas, il n’échappe pas aux ravages de la Guerre de Trente Ans, début XVIIème siècle. Il n’est plus que ruines et désolation. D’importants travaux de reconstruction sont ensuite entrepris. Il prend alors le nom de château de Malbrouck, dû aux fameux John Churchill, duc de Marlborough. Celui qui « s’en va-t’en guerre », comme le chante la comptine. Notre homme y avait établi son quartier général lors de la Guerre de Succession d’Espagne. Marlborough, dont le nom est difficile à prononcer dans ces contrées de langue germanique, était devenu, par le truchement des transcriptions écrites et surtout orales, Malbrouck. Pour l’histoire, il faut savoir que ce célèbre John Churchill est un ancêtre du nom moins célèbre Winston Churchill !

En 1930, le château est classé Monument historique. En 1975, il est acquis par le Département de la Moselle. S’en suit une longue période de restauration jusqu’à sa réouverture en 1998. © CD 57

Un chantier colossal
Passent trois siècles et, en 1930, le château est classé Monument historique. En 1975, il est acquis par le Département de la Moselle. De nombreux travaux de restauration sur une surface de bâti d’environ 1500 m2 sont entrepris de 1989 à son ouverture au public en 1998. Il constitue par son ampleur et sa durée, le deuxième plus important chantier portant sur un Monument Historique en France. Un travail d’études préparatoires colossal  a été mené pour respecter la charte de Venise qui définit les principes de restauration d’un monument.
Le château possède quatre tours : la Tour de la Lanterne, la Tour de la Sorcière, la Tour du Rocher Chauve et la Tour des Dames. Cette dernière possédant la particularité d’être ronde à pan coupé. Chacune est flanquée d’une tourelle d’escalier. Les quatre tours sont reliées entre elles par des murs de courtine d’une hauteur de 12 à 18 m. Dans la cave, les fouilles archéologiques ont révélé la présence de plomb, de mercure et d’antimoine. Des éléments qui laisseraient penser que certains habitants du lieu auraient pu pratiquer l’alchimie. La Tour des Dames est certainement la plus ancienne du château. Construite sur un rocher plus stable, elle était la mieux conservée. Elle est la seule à posséder un dispositif militaire efficace avec des mâchicoulis.
Déambuler dans les différentes parties de ce bel édifice est une vraie découverte. Le travail accompli par les artisans est admirable. La vue des remparts sur les vallées environnantes, sur le Pays des Trois Frontières, est exceptionnelle. D’où le succès en matière touristique qui ne se dément pas depuis presque 25 ans maintenant : depuis son ouverture, cet endroit emblématique du tourisme mosellan a accueilli plus de 1 500 000 visiteurs

Dominique Péronne

L’expo de l’été : une rétrospective ‘René Goscinny’
Astérix, Lucky Luke, Iznogoud, le Petit Nicolas, les Dingodossiers… Ces bandes dessinées font désormais partie de notre patrimoine culturel. Si beaucoup ont déjà fait l’objet d’une exposition, ce n’était jusqu’à présent pas le cas du travail de scénariste de René Goscinny. Pour la première fois, une rétrospective inédite révèle les secrets de fabrication de celui qui a marqué à jamais l’art de la bande dessinée. De ses péripéties américaines à ses collaborations étroites avec les plus grands artistes du 9ème art de son temps, tels Albert Uderzo, Morris ou encore Gotlib, ce sont plus de deux décennies d’écriture que retrace cette exposition exceptionnelle. Une période au cours de laquelle René Goscinny a imaginé plus de 450 scénarios de bande dessinée. Elle met en avant également les ressorts de son écriture, la justesse de ses dialogues, l’équilibre entre les personnages et un sens du découpage et des rebondissements imparable. Enfin, le parcours à la découverte du travail de Goscinny se penche sur l’un des aspects les moins connus de sa carrière. A savoir son implication dans la lutte pour les droits d’une profession aux contours encore flous. Un combat qui a contribué à la reconnaissance de la bande dessinée comme un art à part entière.
Exposition à voir jusqu’au 13 novembre 2022

L’Exposition Goscinny au Château de Malbrouck. © Guillaume Ramon

Informations pratiques
Château de Malbrouck, 57480 Manderen-Ritzing – 03 87 35 03 87 – www.chateau-malbrouck.com – malbrouck@moselle.fr
Horaires d’ouverture 2022
Ouverture du 9 avril au 25 novembre.
Avril, mai juin, septembre, octobre, novembre, du mardi au vendredi de 10 h à 17 h et de 10 h à 18 h, les week-ends et jours fériés.
Juillet-août : du mardi au dimanche de 10 h à 18 h.
Fermé le 1er novembre.
Tarifs
Plein tarif : 7€. Réduit : 5€. Gratuit pour les moins de 16 ans. Possibilité d’acheter les billets en ligne.
Accessibilité aux personnes handicapées
L’accès aux personnes malentendantes et malvoyantes est réalisable à l’occasion de presque toutes les manifestations. En revanche, l’accueil des personnes en fauteuil roulant est uniquement possible dans quelques espaces : la première tour qui dispose d’un ascenseur, le rez-de-chaussée de la tour du Rocher Chauve où se trouvent un espace d’exposition, la taverne, certaines salles de réception et les toilettes. Attention, les espaces de visites du château sont difficiles d’accès pour les poussettes.
Se restaurer et se loger
Hôtel-Spa cinq étoiles ‘Le Domaine de la Klauss’ à Montenach, labellisé ‘Relais et Château’. 28 chambres de grand confort. 2 Impasse du Klaussberg, 57480 Montenach. 03 82 83 19 75. www.domainedelaklauss.com


Entraigues-sur-la-Sorgue : une visite du U proximité ‘le mistral’ organisée par la CPME84

En avril dernier, la gestion culturelle du Théâtre Antique d’Orange a été reprise par l’entreprise Edeis, spécialisée dans la gestion d’infrastructures complexes. Dans le cadre de sa mission de valorisation des monuments de la Ville d’Orange, la société propose un programme estivale aux petits oignons, avec une nouveauté : les Gardiens de l’Histoire.

L’air frais enveloppe les visiteurs lorsqu’ils se baladent dans les couloirs du Théâtre Antique. Leurs pas résonnent contre les pierres de l’édifice. Un soleil éclatant rayonne sur les gradins qui font face à la scène. Tout à coup, une voix interpelle les passants au loin. « Venez, entrez donc dans ma loge », s’exclame la célèbre actrice française du XIXème siècle Sarah Bernhardt, ou plutôt la comédienne qui l’interprète.

C’est là toute la nouveauté du programme estivale du théâtre. Edeis a concocté un tout nouveau concept de visite libre et interactive au cours de laquelle les visiteurs peuvent rencontrer des personnages historiques emblématiques du monument. Ainsi, cette animation nommée ‘Les Gardiens de l’Histoire’ permet de faire un voyage dans le temps et de découvrir le Théâtre Antique autrement, non pas en tant que monument historique, mais en tant que théâtre où la culture a toujours eu une place considérable. Aux commandes de cette animation : Mathilde Moure, la responsable du Théâtre Antique, et Céline Bal qui est à l’origine des costumes et des textes des comédiens.

Céline Bal (à gauche) et Mathilde Moure (à droite). ©Vanessa Arnal

Les huit gardiens de l’Histoire

Durant la visite, les gardiens, des personnalités incontournables de l’histoire du Théâtre, qui sont éparpillés aux quatre coins de celui-ci, délivrent leurs anecdotes autour ce lieu de culture emblématique de la ville d’Orange depuis plus de 2000 ans.

Ce n’est pas l’Histoire qui se présente aux visiteurs mais ce sont ces derniers qui vont à la rencontre de l’Histoire.

Mathilde Moure

Restauration du bâtiment, écriture des représentations qui se faisaient nombreuses à l’époque romaines, ou encore gestion de la régie d’un spectacle, les visiteurs découvrent la vie du Théâtre Antique du Ier siècle avant Jésus Christ, jusqu’en 1975, grâce à huit gardiens :

  • Le vétéran Lucius qui a participé à la fondation de la cité d’Arausio (ndlr : le nom latin de la ville d’Orange) au Ier siècle avant Jésus Christ.
  • Marullus qui était un célèbre auteur de mimes au IIème siècle.
  • Guillaume au Cornet, le cousin de Charlemagne, qui détenait de nombreux titres tels que Duc d’Aquitaine, Comte de Toulouse ou encore Comte d’Orange au VIIIème siècle.
  • L’architecte Auguste Caristie qui a participé aux plus grands travaux de restauration que le Théâtre ait connu au XVIIème siècle.
  • L’actrice Sarah Bernhardt, qui a notamment interprété le personnage de Phèdre au début du XXème siècle.
  • L’acteur Jean Mounet-Sully, amant de Sarah Bernhardt.
  • Patrick et Corinne, régisseurs du ‘Start Truckin Tour’ produit par Miles Copeland dans les années 70. Les seuls personnages fictifs parmi les gardiens de l’Histoire.

Des comédiens de tous les horizons

Certains sont déjà comédiens dans leur vie quotidienne, d’autres sont étudiants férus de théâtre. Les gardiens de l’Histoire sont joués par des passionnés venant de tous les horizons, que ce soit professionnellement parlant que géographiquement parlant. Ils viennent d’Orange, d’Arles ou encore de la capitale. Un but commun les unit : plonger les visiteurs dans le Théâtre Antique du passé.

L’interactivité était primordiale lorsque nous avons élaboré cette animation.

Céline Bal

Tous formés pour incarner les gardiens de l’Histoire, les comédiens jouent en réalité plusieurs rôles. La semaine, six personnages sont présents sur la journée, et seulement quatre le week-end. Chaque comédien est donc capable d’endosser les rôles d’au minimum deux gardiens. Ils ont également appris à incarner les histoires qu’ils racontent en français et en anglais et à répondre à toute sorte de questions qui pourraient être posées par les visiteurs. « Nous ne voulions pas seulement que les comédiens délivrent leur performance et que les visiteurs s’en aille juste après, explique Céline Bal. Nous voulions vraiment créer une interactivité, qu’il y ait un réel échange entre les visiteurs et les gardiens. »

Une véracité des faits

Pour être au plus proche de la réalité historique, Céline Bal a redoublé d’efforts. Après de nombreuses recherches sur les personnages emblématiques du Théâtre, Céline Bal s’est mise à leur place, comme le ferait une comédienne, afin d’élaborer les textes de chacun. Ainsi, les visiteurs peuvent en apprendre plus sur la véritable histoire du Théâtre Antique grâce aux personnages qui livrent, non pas des faits sur le bâtiment et les spectacles qu’il a accueilli, mais des anecdotes de leur vie, qui se rapportent au Théâtre.

Pour pousser l’effet d’un voyage dans le passé encore plus loin, la coordinatrice de l’animation est allée chercher dans les détails. Pour ce faire, elle a fait appel à des associations telles que la Lorica Romana, basée à Comps dans le Gard, qui est spécialisée dans la reconstitution historique antique. Avec cette association, elle a pu reconstituer des costumes et accessoires de l’époque. « Avec mon expérience de guide, je ne pouvais pas imaginer une visite sans support visuel », justifie Céline Bal.

Les gardiens de l’Histoire, en complément d’autres animations

Pour pouvoir rencontrer les gardiens de l’Histoire, pas de coût supplémentaire à l’entrée du Théâtre Antique. Avec un ticket d’entrée, vous pouvez bénéficier d’un audio-guide, vous pouvez aller à la rencontre des gardiens librement, et vous pouvez assister à des ateliers pédagogiques pour être en total immersion dans le passé du Théâtre. Ces derniers permettent de façonner une fibule, l’ancêtre de l’épingle à nourrice, s’initier à la calligraphie et à la numérotation romaine, jouer à la marelle, l’un des plus anciens jeux du monde, ou encore modeler un médaillon à l’effigie de l’Empereur.

Si les ateliers pédagogiques ne sont accessibles que du lundi au vendredi de 10h à 17h30, les gardiens de l’Histoire, quant à eux, sont présents tous les jours, également de 10h à 17h30, et ce jusqu’au 28 août. Le tout est accessible pour 12€ plein tarif, 10€ tarif réduit, 38€ en famille (deux adultes et deux enfants) et gratuitement pour les enfants de moins de 7 ans. Les Orangeois, quant à eux, bénéficient d’un tarif spécial à 5€ à partir de 7 ans, sous présentation d’un justificatif de domicile datant de moins de trois mois par personne.

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