30 avril 2024 |

Ecrit par le 30 avril 2024

(Vidéo) Musée Vouland, nouveau Conseil d’administration

Le 13 février 2024, à l’aube de l’année du Dragon de Bois, le musée a rouvert après six semaines de fermeture annuelle et le nouveau conseil d’administration de la Fondation Louis Vouland a élu son bureau : Michel Silvestre au poste de Président ; Jean-Claude Delalondre à la Vice-Présidence ; Mario Moretti Trésorier ; Michèle Michelotte Secrétaire et aux postes d’aminitratrices : Dany Brémond, Dominique Ansidéi et Annie Montagard. Dans le détail, la Fondation comprend aussi les membres de droit qui sont un représentant du Ministère de l’Intérieur, de la Culture, du Conseil départemental de Vaucluse, de la Ville d’Avignon et de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Vaucluse.

Un musée dans un hôtel particulier
L’hôtel particulier, ancienne demeure du collectionneur Louis Vouland (Noves 1883 – Avignon 1973), s’inscrit dans un quartier urbanisé à la fin du XIXe siècle à l’Ouest d’Avignon intramuros, près du Rhône, sur l’emprise de l’ancien couvent des Dominicains ou des Frères Prêcheurs. Derrière des façades ordonnancées d’inspiration classique, le visiteur découvre la collection de Louis Vouland, au fil de salles de réception au rez-de-chaussée, puis de pièces plus intimes au premier étage. Préservant l’intimité, sa façade sud, à l’abri des regards, ouvre largement sur un agréable jardin ensoleillé. Le musée présente une collection permanente d’Arts Décoratifs des XVIIe et XVIIIe siècles. Il présente aussi des œuvres d’artistes provençaux des XIXe et XXe siècles du fonds du musée, lors d’expositions thématiques ou monographiques.

Une nouvelle exposition
Circuit court Avignon, Provence, Languedoc jusqu’au 31 décembre 2024.Une exposition sous le signe du local, et du mouvement. Paysages, scènes de la vie quotidienne, portraits et natures mortes, peintres des 19e et 20e siècles liés à Avignon ou sa région, œuvres issues de collections particulières des environs d’Avignon et du musée Vouland.  Redécouverte de Pierre Grivolas et Antoine Grivolas, Lina Bill, Charles Vionnet, Claude Firmin, Clément Brun, René Seyssaud, Eugène Martel, Alfred Lesbros, Paul Leschhorn, Auguste Roure, Louis Montagné, Alfred Bergier, Auguste Chabaud, Joseph Hurard, Paul Surtel, Paul-Étienne Saïn, Jean-Claude Imbert, Raymond Andrieu, Jean-Marie Fage et Gérard Delpuech.

Visuel de l’exposition : Alfred Lesbros (1873-1940), Le Pont Saint-Bénézet (détail),
sans date, pochoir huile sur carton, 38,5 x 53,5 cm [Musée Vouland] © F. Lepeltier

Visite accompagnée
Samedi 17 février à 14h30 La curiosité est-elle un défaut ? Découverte du musée, de l’exposition, du jardin  Pour tous, en famille, entre amis avec Odile Guichard, Conservatrice du musée Louis Vouland.

Conférence
Mercredi 21 février à 17h30 sur Marcel Roy (1914-1987), peintre et verrier, Joseph Pacini avec présentation du livre Marcel Roy, passeur de lumière proposée par les Amis du Musée Louis Vouland  au Théâtre de l’Entrepôt avec la Compagnie Mises en Scène. Y aller ? 1 ter boulevard de Champfleury – Avignon Réserver ? Helloasso AMLV.

Visite accompagnée Jeudi 29 février à 17h30,
Exposition circuit court pour tous, en famille, entre amis avec Odile Guichard.

Les infos pratiques
Musée Louis Vouland.
Musée, Exposition, Jardin : ouverts de 14h à 18h tous les jours sauf les lundis. Entrée de 4€ à 6€. Gratuit pour les – de 12 ans. + 2 €, visite accompagnée -limitée à 18 personnes. 17, rue Victor Hugo à Avignon. 04 90 86 03 79 ou mail
MH


(Vidéo) Musée Vouland, nouveau Conseil d’administration

Pour découvrir le génie romain, Edéis, la société d’exploitation commerciale du théâtre antique d’Orange –depuis avril 2022-, propose de monter au sommet des gradins de l’édifice romain deux fois millénaire puis d’accéder au cœur d’un large boyau, ‘la cavea’ sorte de concrétion rocheuse discrètement creusée à flanc de la montagne Sainte Victoire. On y découvre 4 alcôves, et, dans chacune, l’expression du génie romain : tout d’abord le théâtre ; puis L’écriture, l’école et les lois ; sans oublier l’hydraulique, et, enfin, Les loisirs et la gastronomie. L’idée générale ? Révéler le génie romain.  

Entrée menant aux alcôves romaines, au sommet des marches du théâtre antique d’Orange DR MH

A quoi servaient les alcôves ?
«A accueillir les spectateurs qui pouvaient rester la journée entière au théâtre, révèle Mathilde Moure, responsable de site et notre guide du jour. On y trouvait sans doute les produits dérivés des spectacles en cours : costumes, lampes à huile, on s’y restaurait… Ici toute l’économie était liée au théâtre et constituait des sources de revenus pour les habitants puisque les spectacles étaient gratuits mais payés par les notables.» Les alcôves ont été réinvesties après une première phase de travaux de 8 mois faite de purge et de restauration.   

Les écoles aussi en profitent
«Il s’agit de parcours de visites didactique centré sur l’héritage que nous ont laissé les romains dont le théâtre est le plus bel exemple, indique Mathilde Moure, directrice d’exploitation du théâtre antique chez Edeis. Au fil des alcôves ? Des anecdotes croustillantes sur leur quotidien. »

Un projet pédagogique est d’ailleurs en cours, en lien avec les professeurs des écoles, avec 5 classes de CM1 d’Orange qui viendront visiter les nouveaux lieux et travailler sur un livret pédagogique protéiforme. Environ10 enfants peuvent être simultanément accueillis dans chaque alcôve. Edeis a travaillé ces espaces avec l’agence Anamnesia spécialisée dans la médiation interactive, les multimédias, audiovisuels ainsi que la romanité.

Le génie romain pour le théâtre, le plus souvent de comédies DR MH

Le génie romain et le théâtre
«Toutes les villes de l’empire romain possédaient un théâtre où se déroulaient mimes, pantomimes et peut-être même, combats de gladiateurs qui d’ailleurs ne comportaient pas de mises à mort puisque qu’un gladiateur coûtait fort cher, souligne la responsable de site. Les acteurs portaient des masques dont l’immense bouche était conçue pour faire ‘porte-voix’. Les comédiens étaient aidés en cela par le toit en bois qui figurait sur une partie du théâtre antique, positionné bien plus bas que l’existant, et faisait œuvre d’abat-son, tandis que l’orchestra, en marbre, faisait rebondir celui-ci. Enfin, les vases en bronze participaient à un système très ingénieux de circuit du son ce qui permettait aux acteurs de se faire parfaitement entendre de tout le théâtre antique, soit 8 000 spectateurs. Également, les décors à panneaux verticaux et à faces multiples, montés sur des pieds à tige permettaient de faire rapidement pivoter l’image et permettaient de nombreux décors. Les personnages interprétés par les comédiens étaient facilement reconnaissables à leur masque et tenues de couleur. Le théâtre était le seul monument où les femmes avaient accès. Elles ne pouvaient pas assister aux courses de chars ou aux chasses d’animaux. Même si, le temps passant, elles finiront par intégrer des spectacles où finalement elles ne joueront pas le meilleur rôle…»  

Que fera-t-on dans cette salle ?
On découvre le théâtre antique latin, sa structure architecturale, sa scénographie, les genres théâtraux et les publics. On comprend l’évolution et les améliorations apportées par les romains au théâtre grec. On y voyage relevant la création d’effets spéciaux de l’époque en passant par à l’univers des costumes tout en revisitant cette période si enlevée de l’antiquité. Panneaux didactiques, effets sonores, maquettes tactiles, animations ludiques y dévoilent le théâtre romain dans toutes ses facettes.

Comment était l’école aux temps des romains ? Réponse ici ! DR MH

L’écriture, l’école et les lois
«Ambiance d’école avec le magistère, reprend Mathilde Moure. Ici et là les différents supports sur lesquels les élèves apprenaient en fonction de leur âge. Les petits romains allaient sans doute à l’école à partir de 6-7 ans et écrivaient sur des tablettes de cire. Si la tablette est désormais numérique, elle restitue le tracé que pouvait avoir une tablette de cire. Les enfants les plus aisés allaient au collège dès 11 ans, puis débutaient leurs études supérieures souvent orientées vers l’art oratoire et la politique à partir de 15-16 ans, autant d’années qui permettaient de détecter les meilleurs potentiels, avec, cependant, une différence sensible, en effet, seuls les garçons avaient accès à l’école.»

Et dans celle-ci ?
On revient sur l’alphabet latin, héritage direct de l’époque romaine qui a d’ailleurs construit plusieurs langues occidentales et permis de transmettre des œuvres des savants romains via les textes anciens. Les supports d’écriture tels les pierres gravées et tablettes de cire y sont présentés. Le parcours aborde l’école, le système scolaire, les lois romaines, le fondement de la société. Les visiteurs sont invités à reproduire l’écriture romaine et à écouter une leçon prodiguée par un maitre romain.

L’hydraulique, le génie romain structurant les paysages au service de l’agriculture, de la santé et du confort DR MH

L’hydraulique
«L’eau est omniprésente dans le génie romain puisqu’ils étaient capables de l’acheminer dans un bâtiment public, de la chauffer, de lui faire faire des bulles, pour s’y laver, y passer des moments conviviaux et de détente », relate la conférencière. Dans cette salle ? Des bruits de ruissellement, le bleu et le vert d’eau dansent sur les cavités creusées et sur celles-ci peut-être d’anciennes traces de bassin. On nous promet que le parcours évoluera au fil des découvertes archéologiques.

Dans la salle
La salle fait la part belle au génie romain reconnu dans le domaine, au combien essentiel, de l’hydraulique. Aménagement des territoires, approvisionnement en eau, aqueducs, thermalisme, les ingénieurs romains ont fait partie des maitres fondateurs de l’empire. Maquette tactile et animations nous permettent d’approcher ces génies-trouve-tout : avec eux, on expérimente, on observe, on comprend l’innovation.

Se restaurer, jouer… en famille entre amis DR MH

Les loisirs et la gastronomie
Nous arrivons dans le thermopolium, « le comptoir d’une taverne, d’un bistrot romain, l’ancêtre du self-service, énumère Mathilde Moure. La plupart du temps les romains ne cuisinaient pas chez eux car ils ne possédaient pas de fours. Les incendies étaient craints et la législation réfrénait donc leur possession. Ainsi les romains se restauraient quotidiennement dans les lieux publics en famille ou entre amis. Les jeux également y avaient toute leur place.»

Ce qu’on y découvre ?
Ce que mangeaient nos ancêtres romains et comment ils s’approvisionnaient. Dans le Thermopolium –notre actuel self-service- on soulève les couvercles, on hume les mets, on écoute les recettes, on décrypte les plats et puis on découvre la marelle ou les dés, les règles du jeu…C’est si loin et si proche à la fois… Une restauratrice locale, installée à orange, s’applique même depuis des années à proposer une carte proche de ce qui se faisait à l’époque.

Inédit !
«Edeis est en train de collecter des témoignages de producteurs, des images, des sons, des concerts –Dire straits, The police, David Guetta… – et des vidéos de plusieurs générations se rapportant aux spectacles accueillis au théâtre antique pour en faire documentaire qui sera proposé prochainement dans un endroit, pour l’instant, caché. L’art lyrique y aura bien évidemment sa place, via les costumes des grands héros lyriques. Objectif ? Faire résonner le passé avec le futur comme un fil d’Ariane historique. La vocation du théâtre antique était de faire du spectacle, ça l’est encore aujourd’hui. L’édifice était à la pointe de l’innovation en son temps et il l’est encore aujourd’hui. C’est ce que nous raconterons au printemps,» conclut Mathilde Moure.

Alors que nous visitions le Théâtre antique, perché au sommet du mur, sous le toit,
un technicien de la société Vertik se hisse pour le nettoyer, travailleur de l’extrême DR MH

Les infos pratiques
Visite du théâtre antique d’Orange. Plein tarif 10€. Visite virtuelle 5€. Escape game 5€. Billet combiné  monuments + petit train touristique 15€. Billetterie ici. Visite des alcôves comprise dans le prix. Horaires mars et octobre de 9h30 à 17h30. Janvier, février, novembre, décembre de 9h30 à 16h30. Avril, mai, septembre de 9h à 18h et juin, juillet, août de 9h à 19h. Ces horaires peuvent être modifiés en soirées lors des répétitions et des spectacles. Rue Madeleine Roch 04 90 51 17 60. message@theatre-antique.com. La visite ici. Les chiens sont acceptés pour la visite des lieux !


(Vidéo) Musée Vouland, nouveau Conseil d’administration

Aux mois de juillet et août, des visites guidées menées par les géologues du Parc naturel régional du Luberon sont organisées tous les jeudis à Apt et à Saignon en partenariat avec l’office de tourisme intercommunal Luberon Pays d’Apt. L’occasion de voyager dans le temps, des millions d’années en arrière, et d’explorer les traces des mammifères disparus et la roche qui autrefois était sous l’eau.

À Saignon, rendez-vous à la dalle à empreintes fossiles les jeudis 21 juillet, 4 et 18 août à 9h30 pour découvrir les empreintes et suivre les pistes des animaux qui y vivaient il y a 33 millions d’années. Le site, qui est protégé par la Réserve naturelle géologique du Luberon depuis 1987, conserve les traces de plusieurs mammifères aujourd’hui disparus comme les ancêtres du rhinocéros, du chevrotain ou encore du phacochère. L’occasion pour les visiteurs d’en apprendre plus sur la faune qui peuplait le Luberon à l’époque, l’environnement et le climat dans lequel les animaux évoluaient. Le retour dans le passé dure une heure et le lieu exact de la visite, qui est gratuite, sera communiqué au moment de l’inscription qui se fait en ligne ou par téléphone au 04 90 04 42 00.

À Apt, vous pourrez vous projeter 100 millions d’années en arrière les jeudis 28 juillet, 11 et 25 août à 9h30 au moulin de Salignan, à la découverte d’un pays d’Apt recouvert par la mer. Au programme : découverte des roches, des argiles grises qui sont riches en fossiles et sont à l’origine de la création au XIXe siècle d’un étage (ndlr : un événement géologique) de l’échelle des temps géologiques nommé ‘l’Aptien’, compris entre -125 et -113 millions d’années. Chaque visite est gratuite et dure également une heure et leur lieu exact est communiqué au moment de l’inscription qui se fait en ligne ou par téléphone au 04 90 04 42 00.

V.A.


(Vidéo) Musée Vouland, nouveau Conseil d’administration

En extérieur, en petits groupes de 5 personnes et dans le respect des consignes sanitaires, le printemps est l’occasion de découvrir ou redécouvrir Avignon pendant les vacances et les week-ends à pied, à vélo, en famille et de manière insolite.

La Barthelasse en vélo

«Quand on partait de bon matin, quand on partait sur les chemins, à bicyclette… Nous étions quelques bons copains y avait Fernand, y avait Firmin, y avait Francis et Sébastien et puis Paulette… » Mais là, ce sera Philippe, guide conférencier, qui animera cette découverte à vélo de l’île de la Barthelasse, de son histoire, de celle d’Avignon et de Villeneuve-lès-Avignon. De nombreux thèmes seront abordés dont la faune, la flore, les duels, l’agriculture…
Visite conseillée à partir de 12 ans. Départ depuis le Pont Saint-Bénezet. Prévoir une bouteille d’eau. Dimanche 18 et 25 avril ainsi que dimanche 2 et 9 mai à 14h.

Avignon, raconté aux enfants, visite interactive

Comment connaître l’histoire d’Avignon en s’amusant ? A l’aide de livret et encadrés par une guide conférencière, les enfants, par des rébus et des devinettes devront aider Guillaume, écuyer du Pape et Charlotte, une petite fille de notre temps, à retrouver les clés perdues de la ville.
Adapté aux enfants à partir de 7,8 ans. Se munir d’un crayon et d’une gomme. Départ depuis le Palais-des-Papes. Mercredi 21 avril à 14h30.

Les 1001 visages d’Avignon

Macarons, statues ornant les façades de la ville, gargouilles, représentations de personnages célèbres, détails des portes et fenêtres… sont autant d’éléments permettant, en levant les yeux, d’appréhender différemment le riche passé d’Avignon.
Départ depuis l’Office du tourisme. Cours Jean Jaurès. Samedi 17 et 24 avril à 10h30.

Avignon autrement

Pour les curieux qui ont envie d’aller au-delà des incontournables, la grande et la petite histoire seront dévoilées par un guide conférencier. Un parcours à la découverte des quartiers des Corps-Saints, de Saint-Didier, du quartier des Teinturiers, l’un des quartiers les plus pittoresques d’Avignon, de la Bonneterie ou encore de la Pignotte.
Départ depuis l’Office de tourisme, cours Jean Jaurès. Dimanche 18 et 25 avril à 10h30.

Au temps des papes

Avignon devient, par un enchaînement de circonstance, à l’orée du 14e siècle, capitale de la chrétienté, durant un siècle. La présence de la Cour pontificale attire une nombreuse et très cosmopolite population. D’innombrables chantiers de construction sont entrepris, notamment celui du Palais. Il faut également loger les cardinaux et leurs suites, une véritable métamorphose pour cette modeste ville.
Départ depuis l’Office du tourisme, Cours Jean Jaurès. Samedi 1er et 8 mai à 10h30.

Avignon côté jardins

Le printemps est le prétexte d’une exploration urbaine des jardins d’Avignon. Le parcours comprend la présentation et l’histoire du square Agricol Perdiguier, du Rocher des Doms, des jardins privés de la métropole, du verger Urbain V et de celui du palais récemment restauré.
Vendredi 30 avril et samedi 1er, dimanche 2, vendredi 7, samedi 8 et dimanche 9 mai à 14h45.

Les infos pratiques

Informations, tarifs, réservations obligatoires au 04 32 74 32 74 et www.avignon-tourisme.com ; https://reservation.avignon-tourisme.com Jauge limitée à 5 personnes maximum – Port du masque obligatoire. Se présenter au point de rendez-vous 15 min avant le départ de visite. Pendant le confinement, l’accueil téléphonique de l’Office de tourisme reste joignable du lundi au vendredi de 10h à 14h au 04 32 74 32 74

M.H.

https://www.echodumardi.com/tag/visites-guidees/   1/1