17 mai 2024 |

Ecrit par le 17 mai 2024

54 000 points de charge électrique en Paca, dont 9500 en Vaucluse

La France vient de passer le cap du million de points de charge privés et publics raccordés au réseau public de distribution d’électricité. 54 000 se situent en Provence-Alpes-Côte d’Azur, dont 9500 en Vaucluse.

C’est ce que révèlent les premiers chiffres du second semestre d’Enedis. En France, le nombre de points de charge électrique a donc augmenté de +61% par rapport à la même période en 2021. Sur les 54 000 situés en Paca, 40 000 sont dans les Bouches-du-Rhône, 9500 dans le Vaucluse, 2500 dans les Alpes-de-Haute-Provence et 2000 dans les Hautes-Alpes.

Ces points de charge permettent de charger les 900 000 véhicules électriques et hybrides rechargeables sont en circulation en France. Selon une enquête de BVA datant de 2020, ils seront 17 millions en 2035 à se recharger via le réseau électrique de distribution géré par Enedis.

Une répartition inégale entre le privé et le public

Enedis constate une augmentation progressive du nombre de points de charge estimés. Celui-ci a quasiment doublé depuis décembre 2020. Cependant, sur le million de points de charge en France, seulement 6% sont accessibles au public, c’est-à-dire accessibles en voirie ou sur les sites publics comme les parkings de mairies, les centres commerciaux, les parkings publics, etc. 52% des points de charge estimés privés sont situés chez les particuliers, et 43% dans les entreprises.

89% des utilisateurs de véhicules électriques effectuent leur recharge principale à domicile. Mais près de la moitié des Français vit en copropriété. On dénombre environ 180 000 copropriétés disposant de plus de 10 logements et d’un parc de stationnement, ce qui représente environ 6,9 millions de places de parking. Pourtant, seulement 2% des copropriétés sont équipées d’infrastructures de recharge.

Vers un meilleur déploiement des points de charge accessibles au public ?

Pour Enedis, il est nécessaire d’anticiper les impacts de ce nouvel usage sur le réseau pour continuer à garantir la qualité d’alimentation à tous ses clients. Au vu des inégalités entre le privé et le public, l’entreprise s’engage et participe activement aux réflexions pour le déploiement des points de charge ouverts au public.

En Vaucluse par exemple, Enedis a accompagné l’élaboration des schémas directeurs des Infrastructures de recharge de véhicule électrique (IRVE), un document qui permet de définir les ambitions de déploiement des points de charge ouverts au public. Cette synergie entre les différents acteurs, entités publiques et syndicats a permis de participer à la mise en cohérence des actions de chacun.

La région Paca fait tout de même partie des zones les mieux équipées du pays.

V.A.


54 000 points de charge électrique en Paca, dont 9500 en Vaucluse

Malgré un contexte difficile pour l’industrie automobile, affectée par les pénuries de composants et de matières premières, les véhicules électriques ont continué de progresser de façon spectaculaire en 2021. Par rapport à l’année précédente, les ventes mondiales de voitures particulières 100 % électrique ont plus que doublé pour atteindre environ 4,4 millions d’unités selon le bilan annuel publié par PwC. La Chine représente de loin le plus grand marché en volume, le pays ayant écoulé à lui seul 2,9 millions d’unités.

Mais si l’on regarde les parts de marché des modèles tout électrique, l’Europe est toujours en pole position. Comme les années précédentes, la Norvège constitue l’exception la plus notable en tête de liste : en 2021, près de deux voitures nouvellement immatriculées sur trois étaient électriques. Les Pays-Bas et la Suède affichent également parmi les parts de marché les plus élevées, respectivement 20,8 % et 18,4 %, témoignant de l’adoption rapide de la mobilité électrique en Europe du Nord. En France, les voitures électriques pures ont atteint près de 10 % des nouvelles immatriculations en 2021.

Hors d’Europe, c’est la Chine qui domine sur le plan de l’adoption, avec environ 11 % de part de marché en 2021. Comme le révèle notre graphique, les États-Unis et le Japon sont plutôt à la traîne : le tout électrique n’ayant représenté que respectivement 2,7 % et 0,9 % des ventes dans ces pays l’année dernière.

C’est un ensemble de mesures politiques avantageuses – exonérations fiscales, gratuité des péages et autres incitations économiques – qui a permis à la Norvège de promouvoir avec un tel succès l’achat de véhicules électriques. Mais ce modèle reste difficilement transférable ailleurs. Tout d’abord en raison de son coût, la Norvège subventionnant l’achat de l’électrique à un niveau que peu d’autres pays pourraient se permettre. Et deuxièmement, car il s’agit d’une économie qui dispose d’un niveau de revenu parmi les plus élevés au monde (ironiquement grâce à ses réserves de pétrole), ce qui représente un net avantage en matière d’accessibilité financière pour la population.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


54 000 points de charge électrique en Paca, dont 9500 en Vaucluse

Un million de véhicule électrique en 2022. Comment trouver les solutions de recharge partout et pour tous pour accélérer la transition énergétique ?

Ça se voit. Le parc des voitures particulières commence à changer : depuis le début de l’année les véhicules électriques ou hybrides rechargeables représentent près de 15% des ventes. La France en comptait plus de 600 000 au premier avril dernier, la plupart utilisés par des particuliers et des entreprises.
Mais tout le monde ne dispose pas d’une prise électrique pour faire le plein. « Neuf recharges sur dix se font à la maison ou sur le lieu de travail. Il y a donc un problème de disponibilité des bornes sur le domaine public », entame Sébastien Quiminal, directeur Enedis Vaucluse. « Les recharges ouvertes au public sont nécessaires pour ceux qui n’ont pas d’autre solution, pour les utilisateurs intensifs, ou pour les longs trajets comme les départs en vacances. En définitive, la certitude de ne pas tomber en panne sèche, même en cas d’imprévu, est déterminante pour tous ceux qui se déplacent ou qui voudraient acquérir une voiture électrique ». Et la conserver. Les difficultés d’usage d’une voiture ‘zéro émission’ ont poussé près de deux Californiens sur dix à revenir au moteur thermique. Or, aux yeux des pouvoirs publics, la conversion du parc automobile est un levier majeur pour réussir la ‘transition écologique’.

Une démarche collective pour la mobilité électrique
Organisé, planifié, coordonné dans chaque territoire, le déploiement des bornes a été retardé pendant le confinement. L’objectif de 100 000 nouveaux points de charge ouverts au public fin 2021 ne sera probablement pas atteint. Quoiqu’il advienne, il faudra faire un gros effort d’équipement. Enedis a donc été chargé de faciliter la mise en place des Schémas directeurs pour les infrastructures de recharge des véhicules électriques (Sdirve) qui permettent aux collectivités de promouvoir la mobilité électrique sur chaque territoire.
« Concrètement, nos équipes dressent une cartographie des lieux où sont implantées ces bornes et des endroits où l’on peut en mettre d’autres au meilleur coût. » Le gestionnaire du réseau électrique français met donc son expertise de la distribution au service des élus pour optimiser l’installation en vue d’une bonne qualité de service (puissance, état de marche, maintenance, localisation). Non sans prendre part au coût de raccordement : « 75% est payé par Enedis pour tous ceux qui vont prendre la décision d’ici la fin de l’année de s’équiper avant fin juin prochain, 40% au-delà » ajoute Sébastien Quiminal. C’est donc un enjeu financier important, sachant qu’une borne coûte, en plus du raccordement, entre 2 000 à 5 000€, sans tenir compte des coûts de génie civil.

La situation dans le Vaucluse
« Les syndicats d’énergie qui regroupent les communes pour la gestion et du contrôle de la distribution électrique ont été les premiers (ndlr : 2013) – avec l’aide de l’Ademe – à développer les stations de recharge ouvertes au public. Ils en sont les premiers acteurs aujourd’hui ». Alexandre Thomas, directeur du Syndicat d’énergie vauclusien (Sev) souligne que 74 bornes, permettant de récupérer 150 kilomètres par heure de charge, ont été installées à ce jour dans 48 des 140 communes du département qu’il couvre. Les usagers peuvent connaître les modalités (tarifs, carte des bornes, application sur téléphone) sur Vauclus’elec.

– Que dire de ce déploiement ?
Le modèle doit trouver son équilibre économique. Assurant la maîtrise d’ouvrage complète depuis l’installation, la maintenance, le service monétique le Sev constate que le seuil de rentabilité n’est pas atteint à l’échelle du parc. « Les communes comblent en cas de déficit financier. En moyenne, nos bornes affichent une dizaine de sessions de recharge par mois ce qui reste insuffisant. Mais il y a une dynamique avec le décollement des ventes de véhicules électriques depuis le Covid. Le chiffre d’affaires des bornes a fortement progressé depuis lors

– Faut-il encore convaincre les élus de s’engager dans l’équipement de leurs communes en bornes électriques ?
« Les maires sont demandeurs parce qu’une borne fait venir des gens. Depuis les dernières élections municipales, beaucoup aimeraient en avoir. La rentabilité, si la dynamique actuelle d’équipement et de subvention se poursuit, est en vue sur une période de 5 à 6 ans. C’est un enjeu, mais celui qui consiste à attirer des touristes ayant un bon pouvoir d’achat compte aussi avec les revenus importants qu’ils génèrent dans notre département. »

Quels changements pour les réseaux électriques ?
L’essor des véhicules électriques va poser la question du renforcement du réseau de distribution et de l’adaptation des lignes électriques. Non seulement sur le domaine public – une borne de charge rapide demande autant de puissance d’un quartier d‘habitation d’une quarantaine de maisons – mais encore dans le parc résidentiel collectif où vivent près d’un français sur deux. « Un nouveau décret paru en septembre améliore l’installation de bornes de recharge pour les véhicules électriques dans les immeubles soumis au statut de la copropriété en assouplissant les règles de vote en la matière », précise Sébastien Quiminal. Le demandeur pourra donc passer par le réseau de distribution public sans avances de frais.
Le chantier s’annonce très important afin de suivre l’extension du parc de véhicule à batterie rechargeables estimé à un million d’unité en 2022.
Actuellement, Enedis prend part à plus de 200 projets liés à la mobilité électrique à travers le territoire national. L’entreprise expérimente des services autour de la recharge, notamment sur son pilotage et sur l’optimisation du stockage d’énergies renouvelables dans la batterie du véhicule. Les batteries des véhicules électriques peuvent par exemple stocker au bon moment de l’électricité d’origine renouvelable ou alimenter son domicile en autoconsommation lorsque la demande d’électricité est forte.
« L’innovation est au cœur de ces sujets de mobilité. C’est pourquoi nous sommes partenaires du forum ‘Energy for smart mobility’ (ndlr : qui vient de se dérouler à Marseille les 6 et 7 octobre derniers) organisé par le pôle de compétitivité Capenergie réunissant plus de 500 acteurs en région pour développer une filière énergétique d’excellence à l’échelle territoriale et devenir un pôle de référence en Europe ».


54 000 points de charge électrique en Paca, dont 9500 en Vaucluse

Sur le Vaucluse, Enedis s’engage pour la mobilité électrique. « Quels que soient les motifs de vos déplacements, personnels, professionnels, pour des trajets courts ou longs, si vous optez pour vous déplacer à bord d’un véhicule électrique, Enedis vous accompagne et raccorde les bornes de recharge, qu’elles soient publiques ou privées », déclare Sebastien Quiminal, directeur territorial Enedis Vaucluse.

L’entreprise de service public, qui possède la 2ème flotte de véhicules électriques en France, joue un rôle clé en raccordant toutes les bornes de recharge au réseau public de distribution électrique. Sur le Vaucluse, Enedis construit, en lien avec les acteurs locaux, de nouvelles solutions de recharge adaptées aux différents usages.

Une flotte à 70% électrique d’ici 2030

Avec 38 000 salariés au service de 37 millions de clients, Enedis poursuit un nouvel objectif : disposer d’une flotte à 70% électrique d’ici 2030, à 20% d’ici fin 2021. Enedis poursuit ses investissements pour le déploiement de bornes sur ses sites, à la fois pour ses véhicules d’entreprise mais également pour la recharge des véhicules de ses salariés. Les sites de l’entreprise sont ainsi équipés de bornes de recharge, dont certaines en accéléré.

L’objectif est d’équiper 100% des aires d’autoroutes en France pour 2022. Crédit photo: Enedis

511 points de charge publics en Vaucluse

La France compte aujourd’hui près de 40 000 bornes de recharge qui sont ouvertes au public, connectées au réseau électrique grâce à Enedis. Dans le Vaucluse, 511 points de charge publics sont à ce jour installés et à la disposition des habitants, des entreprises, quel que soit l’usage. Enedis accompagne les particuliers, entreprises et acteurs de la mobilité pour répondre au défi lancé par la mobilité électrique. « Côté Enedis, nos réseaux sont dimensionnés pour répondre à ces nouveaux besoins. Toutes les Infrastructures de Recharge pour véhicule électrique (IRVE) » sont en effet raccordées par Enedis sur le réseau public de distribution électrique.

Lire aussi : (Vidéo) Apt : Enedis mise sur les mobilités douces

Equiper 100% des aires d’autoroutes en France pour 2022

Avec 45% des français habitant en immeuble et 90% de la recharge qui s’effectue au domicile ou au travail, Enedis met l’accent sur les solutions de recharge dans le résidentiel collectif. Les autres publics accompagnés, les entités publiques et les syndicats avec l’accompagnement des collectivités locales dans l’établissement de leur Schéma Directeur pour le raccordement des bornes publiques, les autres acteurs investissant sur le domaine public : entreprises, aménageurs, autoroutiers, centres commerciaux. Actuellement, Enedis participe à l’équipement des aires d’autoroute afin de favoriser les longs trajets notamment sur « l’autoroute du soleil » A7. L’objectif est d’équiper 100% des aires d’autoroutes en France pour 2022. Les 3 aires concernées dans le Vaucluse sont les suivantes : Mornas Village, Mornas les Adrets et Sorgues.

L.M.


54 000 points de charge électrique en Paca, dont 9500 en Vaucluse

Si l’ensemble du marché automobile est encore convalescent au premier semestre, avec des ventes toujours inférieures au niveau d’avant la pandémie, ce n’est pas le cas des voitures électriques qui continuent leur forte progression. Selon les chiffres du cabinet AAA Data publiés par Capital, près de 21 000 modèles électriques ont été immatriculés en France au mois de juin 2021, soit une part de marché qui a dépassé pour la première fois les 10 %.

Et si les voitures électriques font un carton, c’est en partie grâce à Tesla, dont la Model 3 rencontre un franc succès. Au premier semestre 2021, la Model 3 s’est vendue à 13 084 exemplaires dans l’Hexagone et se classait devant les deux stars tricolores, la Renault Zoé et la Peugeot e-208, qui se sont écoulées à respectivement 10 797 et 9 133 unités. En pouvant compter sur l’arrivée de sa nouvelle Twingo ZE cette année (5ème meilleure vente), Renault reste toutefois le leader des constructeurs 100 % électriques sur le marché français.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/voiture-electrique/page/2/   1/1