Future déviation d’Orange, le giratoire de Camaret-sur-Aigues est praticable
Premier giratoire ouvert à la circulation, sur la RD 975, route de Camaret-sur-Aigues
La construction de la déviation d’Orange, dont la maîtrise d’ouvrage est assurée par le Département de Vaucluse, avance. Conçue pour améliorer les conditions de transit pour les usagers de la RD 907 (ex-RN 7) et la desserte de l’agglomération, tout en délestant le centre-ville, notamment des nombreux camions qui la traversent, elle vient de livrer à la circulation, le nouveau carrefour giratoire situé sur la RD 975, Route de Camaret-sur-Aigues.
Pour mémoire, les travaux ont débuté au cours du second semestre 2022 et s’échelonneront jusqu’en 2027. L’opération globale s’élève à 50 M€ dont 5 M€ au titre d’anciens financements et 45 M€ issus du Contrat de Plan État / Région 2015-2020 et pour lequel le Département de Vaucluse participe à hauteur de 42%. Le partenariat financier sur cette opération associe l’État, la Région SUD, la Communauté de Communes du Pays d’Orange en Provence, la Ville d’Orange et le Département de Vaucluse.
Copyright Conseil départemental 84 communication
1re mise en service La mise en service du carrefour giratoire va permettre de reporter le trafic actuel de la RD 975 plus au Nord et ainsi rendre possible la réalisation d’un ouvrage hydraulique -de juin à octobre- sur le cours d’eau la Mayre de Cagnan.
Dans le détail Le nouveau carrefour giratoire à trois branches -Sud, Est, Ouest- est situé à l’extrémité Nord de la déviation d’Orange. Il relie cette future voie à la RD 975, Route de Camaret-sur-Aigues. D’un rayon extérieur de 33,5 mètres et d’une circonférence de 210 mètres, il a fallu quatre mois pour l’aménager. C’est le groupement des entreprises 4M Provence Route, Colas France SRMV, SRV Bas Montel, Braja et Agilis qui en a été chargé par le Département.
Pas totalement fini La couche de roulement définitive de la route sera mise en œuvre fin juillet pour permettre à Enedis de déplacer, d’ici-là, deux de ses supports mais l’ouverture aux usagers est effective depuis le 26 mai sur un revêtement temporaire composé de grave bitume.
Plan de la déviation d’Orange Copyright Conseil départemental 84 communication
Le point sur le chantier de la déviation Le projet se découpe en deux sections : La section 1, longue de 1,2 km, entre le carrefour giratoire du Coudoulet (RD 907) et le carrefour giratoire des Crémades. Les travaux de terrassement et d’assainissement pluvial de la nouvelle route à 2×2 voies viennent de démarrer pour une durée prévisionnelle de 14 mois. Ils comprennent également la construction d’un ouvrage hydraulique sur le cours d’eau de la Meyne.
Le franchissement de la route de Jonquières L’ouvrage de franchissement de la route de Jonquières et de ses rampes d’accès est en cours de construction depuis décembre 2024 et s’achèvera en septembre. La mise en service prévisionnelle de la section 1 est prévue courant 2027. La section 2, d’une longueur de 1,9 km, entre le carrefour giratoire des Crémades et le carrefour giratoire de la RD 975 (route de Camaret-sur-Aigues). La construction de l’ouvrage de franchissement de la voie ferrée est terminée.
Actuellement Les travaux concernent actuellement les terrassements et l’assainissement pluvial de la nouvelle route bidirectionnelle à 2 voies ; La construction de l’ouvrage de rétablissement du chemin de Nogaret et dont la mise en service est programmée fin septembre ; L’aménagement de deux nouveaux carrefours giratoires : Le carrefour giratoire des Crémades : travaux de terrassement en cours, la mise en service complète de l’anneau du carrefour est prévue début juillet ; Le carrefour giratoire de la RD 975 (route de Camaret-sur-Aigues) est donc ouvert aux usagers en ce mois de mai. La mise en service prévisionnelle de cette section est prévue au cours du 1er semestre 2026.
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C’est confirmé, la patrouille de France vient tout juste de dévoiler officiellement sa carte des meetings pour cette année 2025. Et à cette occasion, elle fera son grand retour au-dessus du tarmac de la BA 115 d’Orange-Caritat lors de ses journées portes-ouvertes qui se tiendront les samedi 28 et dimanche 29 juin prochains. La PAF se produira le samedi et le dimanche à 15h25. Cette dernière avait suspendu ces présentations suite à une collision en plein vol entre deux avions le 24 mars à Saint-Dizier. Les aéronefs s’étaient crashés au sol sans faire de victimes et les pilotes avaient pu s’éjecter sans encombre. La dernière fois que les Alpha Jet tricolores avaient été vus dans le ciel de la cité des princes, c’était en mai 2024 à l’occasion de l’inauguration de la nouvelle piste de la BA 115 qui a accueilli depuis ses nouveaux pensionnaires en juillet dernier : les Rafale de l’Escadron de Chasse 1/5 Vendée. Près de 50 000 spectateurs sont attendus durant ces deux jours pour assister aux nombreux meetings aériens gratuits. Pour cela, il est cependant impératif de s’inscrire sur ce lien : https://paa.ge/journeesportesouvertesba115/fr
Un Rafale de l’Escadron de Chasse 1/5 Vendée de la BA 115. Crédit :S. Bettewy-Armée de l’air et de l’espace
Le programme Outre la patrouille de France, le programme* de ses deux jours de festivités est également constitué de nombreuses autres présentations aériennes. Au menu : équipe de voltige de l’Armée de l’air et de l’espace en solo, Morane-Saulnier MS733, Patrouille Mustang X-Ray, Douglas DC-3, Bronco, Nanchang CJ6, Rafale solo display, équipe de parachutistes ‘Phénix’, équipe de voltige de l’Armée de l’air et de l’espace en synchrornisée, Fennec recherche et sauvetage, Caracal et CPA30, appui feu, posture permanente de sûreté aérienne (PPS-A), passage Awacs, Rafale et patrouille de France, patrouille ‘DELTA 2’, Baron 55, Airbus A400M solo display, Raven, Tracker, F86 Sabre, Vautour Bravo…
Les Epsilon TB30 de la patrouille ‘Delta 2’ du Vertical Flight Experience de Montpellier lors de leur entraînement en avril dernier à la Base aérienne 115 d’Orange afin de préparer les journées portes ouvertes des 28 et 29 juin prochains. Crédit : P. Merkel-Armée de l’air et de l’espace
L.G.
Base aérienne 115. Journées portes ouvertes. 28 et 29 juin. 9h à 18h. Orange-Caritat. Evénement gratuit. Accès sur inscription.
*Le programme est susceptible d’être modifié jusqu’à la dernière minute.
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Bruno Carbonari est professeur au lycée Louis Pasteur à Avignon où il enseigne l’histoire et la géographie à des élèves de seconde, première et terminale. Son crédo ? Un enseignement vivant et interactif qui dynamise élèves et professeur. Une revanche, aussi, pour l’ancien élève qu’il fût et qui voulait échapper aux cours magistraux.
«Tout a commencé en cours d’éducation morale et civique où, depuis plusieurs années, les élèves sont notés sur leur travail, en contrôle continu, par trimestre, pour passer leur bac et être admis en ‘parcours sup’. Je ne voulais pas donner une note pour une note, j’ambitionnais plus. C’est ainsi que Paola B, Marion B, Juliette M et Mathilda H, élèves de terminale, ont décidé de créer un magazine ‘Silence, on juge’, au moment où l’actualité évoquait le procès de Samuel Paty. Au préalable ? J’avais demandé aux élèves de se saisir de l’actualité, et donc du procès de Samuel Paty et des thèmes que cela recouvrait. Finalement, les élèves ont produit plus que ce que j’attendais, s’y impliquant des heures durant pour une qualité de travail plus qu’excellente.»
«Je voulais que l’ensemble des élèves travaille sur les questions posées par ce drame, sur le rôle et la mission de l’école, la liberté, la liberté de la presse, la laïcité, le blasphème, et ce que dit la Loi. Nous quittions le travail scolaire pour un véritable travail de recherche et de réflexion. Le travail que l’on fait en histoire géo ? C’est de donner les outils, aux élèves, pour forger leur propre opinion, décrypter l’image… Ce travail se faisait d’ailleurs en miroir avec les attentats de Charlie Hebdo, le déroulé de ces terribles journées de 2015… »
Bruno Carbonari montrant le magazine conçu par des élèves du lycée Louis Pasteur Copyright MMH
«Je souhaitais sortir des articles écrits par les médias pour travailler le discernement et consulter les comptes rendus des procès. Nous avons énormément travaillé sur un site ‘actujuridique.fr’ parce que le travail judiciaire suppose de faire un véritable travail d’histoire, de rechercher et comprendre l’enchaînement des faits, pour décortiquer les preuves, les témoignages…»
«Les élèves ont travaillé sur l’établissement des faits dans le contexte. Cela posait aussi la question de la liberté de l’enseignant, de la réception du message –que l’on ne contrôle pas- et ce que l’on en fait. Pour cela il y a un site ‘Dessinez, créez, liberté’ qui propose des fiches pédagogiques de décryptage des dessins de presse.»
«La consigne ? Je leur ai demandé de choisir leur format et media : script, podcast, vidéo, power point, print, des productions associées… Les élèves ont eux-mêmes également conçu leur grille d’évaluation en rapport avec le support du travail fourni. Pour un journal : la forme, le fond, la mise en page… Nous sommes là toujours dans l’autonomie et la pratique du sens critique.»
«L’ensemble des élèves s’est impliqué, donnant à lire, à écouter ou à voir des travaux fournis d’heures de travail opérées en classe et aussi de façon personnelle. Il ont tous rendu des travaux très étayés, fournis et de qualité, murissant leur réflexion, expérimentant le travail de groupe, finalisant leurs productions au moyen de logiciels divers et dans les temps impartis. Le but d’un enseignant est d’impliquer les élèves dans ce qu’ils font au quotidien. Ils ont eu de très bons résultats.»
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Dans le cadre du UCN President Summit, qui réunit les présidents d’universités de Corée du Sud chaque année dans le but d’améliorer l’enseignement supérieur, le GRETA-CFA Vaucluse a accueilli une délégation coréenne ce lundi 2 juin.
Le GRETA-CFA Vaucluse, en collaboration avec le Lycée professionnel Philippe de Girard, a accueilli hier une délégation de 20 présidents d’universités coréennes dans le cadre de leur UCN President Summit. L’objectif pour les Coréens étaient de partager leurs expériences, mais aussi de découvrir les pratiques françaises en matière de formation professionnelle.
Accueillis à Avignon, les présidents d’universités coréennes ont pu visiter les ateliers pédagogiques et échanger avec les apprenants, les formateurs et les équipes du GRETA-CFA et du lycée autour des enjeux liés à la formation des jeunes et des adultes. Cette rencontre, qui s’inscrit dans l’engagement du GRETA-CFA Vaucluse et du Lycée professionnel Philippe de Girard à favoriser l’ouverture à l’international, a permis de mettre en lumière l’engagement des deux organismes vauclusiens dans la formation des jeunes et des adultes aux métiers d’avenir et d’ouvrir des perspectives de coopération internationale.
Une convention-cadre est en cours d’élaboration pour favoriser des périodes de job shadowing (observation en situation professionnelle), des échanges de pratiques pédagogiques, des visites d’entreprises, ainsi que le développement d’un projet pédagogique commun.
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Sinnae était le prénom de l’épouse de Jules César, le conquérant qui avait installé son camp romain de 18 hectares sur les hauteurs de la commune de Laudun, au-dessus des Vallées de la Cèze et de la Tave. D’une superficie de 2 350 hectares, dont 1 800 classés en AOC (ce qui en fait le 18ème cru des Côtes-du-Rhône), le vignoble de la Maison Sinnae regroupe depuis 2019 les deux caves de Laudun et Chusclan. Hommes et caves ne font qu’un, 100 ans de passion, de savoir-faire et d’aventure collective pour 140 familles vigneronnes.
Entre coteaux calcaires et galets roulés, le cru Laudun ce sont 90 hectares de blanc soit 2 715 hl produits et 150 ha en rouge, soit 4 450hl commercialisés. Après la rénovation du caveau, un nouvel espace a été ouvert en face, un écrin dédié au vin, à la vente comme aux réceptions conviviales et aux soirées privées festives le jeudi.
« Depuis 2014, un grand plan d’investissement a été lancé pour mettre en valeur le travail des vignerons », explique Philippe Pellaton, le président de la coopérative. 16M€ à la clé en tout. D’un côté de la route, un chai flambant-neuf, dédié au pôle logistique et à l’embouteillage, de l’autre, dans une ancienne maison cossue de notaires, un caveau de commercialisation des cuvées ‘Genêts’, ‘Dolia’, ‘Monticauts’ et ‘Ribières’ ou ‘Aurélien’, une vinothèque et un espace où peuvent aussi être organisés des ateliers de dégustation et des séminaires d’associations ou d’entreprises, des soirées festives.
Le chai et la chaîne d’embouteillageLe caveau et le pôle de réception
Parallèlement, pour prolonger cette immersion, Philippe Pellaton fourmille d’idées pour booster les finances des vignerons, face à la crise et à la déconsommation de vin grâce à l’œnotourisme. « Des terroirs, une âme », c’est l’axe de communication de la cave, avec des activités ludiques comme des escape games, des randonnées en VTT à assistance électrique à travers les vignobles avec pauses-dégustation dans les caveaux, initiation à l’oenologie. Maison Sinnae propose aussi un hébergement sur mesure dans des gîtes, des lodges en bois et des maisons de caractère en pleine nature mis à disposition par les viticulteurs.
Pour marquer ce centenaire, des vendanges participatives seront organisées à l’automne avec la création d’une cuvée spéciale 1925-2025. Une affiche signée Gaël Dimitri a été imprimée pour marquer « ce siècle de vin, de lien et d’émotion », a insisté Philippe Pellaton. Ils étaient près de 300 invités, pour l’inauguration de la Maison Sinnae. Le 13 juin, place à la Soirée des Enfants terribles. Pour le 14 juillet on attend autour de 1 200 convives pour la Feria organisée avec le club taurin. Et en octobre, les 11 & 12, se dérouleront, comme d’habitude les vendanges historiques de Chusclan avec messe en provençal, défilé de voitures anciennes, foulage et pressée des raisins à l’ancienne.
La professionnalisation des vignerons
« Nous travaillons tous ensemble pour ajouter de la valorisation et de la visibilité à nos vin, ajoute le Président Pellaton. Entre 2020, 2022 et 2024, à cause des phénomènes climatiques comme le gel, la grêle et la sècheresse, nous récoltes ont reculé de 40%. L’an dernier on a mieux résisté. Désormais, nos vignerons se professionnalisent. Quand ils reçoivent des touristes étrangers dans leur cave, ils soignent davantage l’accueil, certains parlent anglais, italien, espagnol ou allemand. Du personnel formé est dédié aux visites et dégustations. Même si je suis un peu inquiet parce que certains ont du mal à s’en sortir, les courtiers, négociants, grossistes, cavistes et restaurateurs nous aident. On ne mesure pas encore les conséquences de la reconnaissance du Laudun en AOC, mais ça va venir dans les prochaines années et donner un sacré coup d’accélérateur à nos ventes. »
Contact : contact@sinnae / 04 66 90 11 03
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Une lecture musicale de La papeterie Tsubaki de Ito Ogawa par la Compagnie Maâloum proposée par la commune du Barroux avec le soutien du Service Livre et Lecture du Département de Vaucluse.
À Kamakura, ville japonaise située au bord de l’océan, au Sud de Tokyo, Hatoko, jeune femme de 25 ans, reprend la papeterie de l’ainée, sa grand-mère. Celle-ci lui a transmis avec rigueur, exigence et sévérité son amour pour la calligraphie et le métier d’écrivain public. Écrire pour les autres devient sa mission quotidienne. Le choix des mots, de l’encre, du papier, de l’enveloppe, du timbre, tout est signifiant dans une lettre. Hatoko s’attèle à la tâche avec engagement, et répond à tous les souhaits même les plus surprenants. La papeterie Tsubaki devient un lieu d’échanges, de partages, de surprises, de réconciliations et petit à petit, Hatoko devient fière d’être écrivain public.
L’extrait choisi pour cette radiophonique est issu de la première partie « été »
Ito Ogawa nous fait redécouvrir avec subtilité le goût de l’écriture à la main, la délicatesse de la correspondance. L’autrice réussit à nous transmettre avec une simplicité lumineuse un univers quotidien dans la pure tradition japonaise. Nous vivons à travers ce roman une année entière aux côtés de Hatoko. Lecture : Julie Minck Musique originale : Mathilde Giraud (harpe) Adaptation et mise en lecture : Maxime Le Gall
Vendredi 6 juin. 18h30. Entrée libre. Bibliothèque. Le Barroux.
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Alors que la Villa créative vient d’être inaugurée le 27 mai dernier, la ruche singulière qui allie les idées à leur application est devenue officiellement un vivier foisonnant où enseignants, chercheurs de science et de culture travaillent en transversal, utilisant le lieu comme un outil immédiatement opérationnel. Une idée révolutionnaire tant du point de vue de son ouverture d’esprit que du socle juridique et financier autonome sur lequel s’érige cette pérenne ambition.
Arrière du bâtiment de la Villa créative Copyright MMH
En plus de ce goût pour l’innovation et la réflexion interdisciplinaire, les bâtiments du 19e siècle se font résidence d’artistes, proposant conférences, expositions, performances. Le tout se conjuguant pour l’émergence ‘d’une société plus éclairée, résiliente et dynamique’, comme l’indique Georges Linarès, président d’Avignon Université.
Danseurs de l’Opéra du Grand Avignon Copyright MMH
Le fruit de plus de 10 ans de travail Les personnalités étaient venues très nombreuses pour saluer la création de la Villa créative portée depuis 10 ans par les présidents et leurs équipes qui se sont succédé à l’Université d’Avignon : Georges Linarès depuis 2023 enseignant spécialisé en informatique : architectures distribuées, Middleware objet, Génie logiciel, Modélisation objet ; Philippe Ellerkamp (2015-2023) géographe et spécialiste des interactions espace-nature-société et Emmanuel Ethis (2007-2015), spécialiste de la sociologie de la réception du cinéma, de l’étude des publics des grands festivals comme Cannes et Avignon.
Ils étaient là Thierry Suquet, Préfet de département de Vaucluse ; Céline Calvez, vice-présidente des affaires culturelle et de l’éducation, députée des Hauts-de-Seine ; Lucien Stanzione, sénateur de Vaucluse ;Benoît Delaunay, recteur de la région académique Provence-Alpes-Côte d’Azur, recteur de l’Académie Aix-Marseille, chancelier des universités ; Emmanuel Roux, recteur délégué pour l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation de la région académique Paca ; Edward de Lumley directeur régional des affaires culturelles de la région Paca ; Michel Bissière, Conseiller régional délégué à la vie artistique et culturelle, président de Art sud, représentant le président de la Région Sud Paca Renaud Muselier ;Dominique Santoni, présidente du Département de Vaucluse ; Joël Guin, président du Grand Avignon ; Cécile Helle, maire d’Avignon ; Alexis Rouque, Directeur régional Paca, Banque des territoires, Groupe de la Caisse des dépôts ; Cécile Galloselva, Présidente de la société Etic et aussi des personnalités des arts et de la culture, des enseignants, chercheurs, formateurs, chefs d’entreprise, étudiants…
Ils ont dit, extraits
Georges Linarès Copyright MMH
Georges Linarès «Nous inaugurons la Villa créative, pour la culture, le patrimoine et sociétés numériques, et bientôt, son pendant, la Villa de la naturalité, pour les agrosciences, l’environnement et la santé, en 2027. La Villa créative a été initiée, en particulier, par Emmanuel Ethis et Philippe Ellerkamp, qui ont voulu doter l’Université d’une signature scientifique forte lui donnant une visibilité nationale et internationale sur ces spécialités. La Villa créative est à la fois un outil, un modèle et un symbole. Un outil partagé au service du développement économique, culturel et scientifique du territoire. Au service, aussi du renouvellement d’un dialogue sciences, culture et société qui me semble essentiel pour l’avenir de nos étudiants et pour notre avenir collectif. Un modèle original qui permet de résoudre une équation assez complexe intégrant les nouvelles missions des universités, la place qu’elles doivent occuper dans leur environnement et la nécessaire visibilité internationale de leur excellence scientifique. Tout cela dans un contexte économique très contraint et qui incite à la valorisation du patrimoine immobilier. Un symbole enfin, celui d’une université innovante, entreprenante qui se réinvente pour trouver les moyens de son développement et qui s’engage dans son territoire de façon inédite.»
Anne-Lise Rosier Copyright MMH
Anne-Lise Rosier, directrice de la Villa créative et de la Fondation Avignon Université «La Villa créative est un espace unique dédié à l’innovation, à la créativité et à l’interdisciplinarité pour une université renouvelée et dynamique capable de s’adapter aux défis du monde contemporain. C’est un laboratoire vivant où étudiants, chercheurs, enseignants, artistes, professionnels, personnes des la société civile, élus peuvent collaborer, échanger et innover. Nous sommes dans un espace où ont lieu des échanges d’égal à égal, où l’horizontalité est valorisée. C’est un jardin de la connaissance ouvert au public, aux avignonnais, aux curieux. La recherche menée dans les laboratoires irrigue directement les expositions, les ateliers d’artistes, les conférences sont proposées aux visiteurs et composées avec le soutien des 60 partenaires de l’écosystème de la Villa créative. C’est un lieu de promotion de la recherche et la création participative.»
Cécile Galloselva Copyright MMH
Cécile Galloselva de la société Etic «C’est un lieu singulier, hybride, porteur de sens et de coopération où même le statut juridique est unique. La Villa créative ce sont trois partenaires : Avignon Université, L’Etat via la Banque des Territoires et Etic foncièrement responsable, une entreprisse solidaire d’utilité sociale de droit privé. Trois cultures, trois logiques et parfois trois langages pour apprendre à co-construire, dans un monde de clivages, de finances prédatrices, un projet à grande utilité sociale. Le rôle d’Etic est de créer des lieux utiles et durables. Nous sommes expérimentés en tiers lieux à impact, dont 10 que nous continuons à accompagner aujourd’hui. Nous avons veillé à construire un modèle économiquement stable, à lucrativité limitée, garant de sérénité pour les occupants et de durabilité pour le lieu. Nous avons accompagné des collectivités, des sociétés d’économie mixte, des organismes d’insertion ou de formation pour réaliser leurs propres lieux à impact, une cinquantaine au total. Nous souhaitons que ce modèle hybride de la Villa créative connaisse ce succès de duplication. Un autre moyen de faire est possible en innovant par l’alliance et en s’appuyant sur les forces du territoire.»
Akexis Rouque Copyright MMH
Alexis Rouque, Directeur Paca Banque des territoires «La Caisse des dépôts est d’abord un banquier d’intérêt général et de services publics, donc un acteur public. La Villa créative réinterroge les façons de faire des acteurs publics. La Caisse des dépôts a été créée par Louis XVIII, il y a plus de 200 ans, signe que la Caisse des dépôts se réinterroge. On parle d’économie sociale et solidaire qui représente 10% de l’emploi dans la région et où l’on a investi 500 000€. Alors qu’auparavant nous accompagnions vers plus de métropolisation, nous empruntons de plus en plus un chemin inverse vers les villes moyennes. Si ce projet ne s’était pas fait sur Avignon –portée par Action cœur de ville-, peut-être n’y serions nous pas allés. C’est un projet qui mobilise beaucoup d’ingénierie juridique et financière, un croisement de plusieurs solutions qui finit par aboutir à la faisabilité du projet. A la base ? De généreuses subventions de l’Etat pour subventionner les travaux, il reste à structurer une exploitation et une gestion compliquées dans un bien qui reste du domaine public. C’est comme injecter une logique issue du privé : animation immobilière dynamique, greffée sur du patrimoine public.»
Cécile Helle Copyright MMH
Cécile Helle, maire d’Avignon «L’université d’Avignon s’inscrit dans une dimension historique et ancestrale et restaure l’égalité de droit d’accès à l’enseignement supérieur, notamment par la proximité. C’est aussi un lieu qui revendique d’être reconnu à l’échelle nationale et au-delà. La Villa créative et la Villa de la naturalité sont encore en création et deviendront ce que voudront ceux qui s’y investiront. Ce sont des lieux ouverts, de réflexion sur le monde, qui donnent à voir la force et l’énergie des acteurs culturels et des artistes qui en rencontrent d’autres sphères comme l’économie sociale et solidaire et l’économie. Et cela se fera dans la générosité puisque bon nombre des propositions seront portées en libre accès, grâce aux portes restées grandes ouvertes. Alors que nous fêtons les 25 ans d’Avignon Capitale européenne de la culture, avec pour thème la curiosité, j’ai bien compris que la Villa créative sera, avant tout, un lieu de toutes les curiosités.»
Joël Guin Copyright MMH
Joël Guin, Président du Grand Avignon «Ce lieu totem va jouer un rôle important pour fédérer tous les lieux de création. Le Grand Avignon est le premier acteur culturel local dans le domaine du spectacle vivant, avec plus de 24M€ de dépenses chaque année. Le Grand Avignon lance, au sein de la Villa créative, un espace destiné à accueillir des studios d’animationet des entreprises de la filière des nouvelles images sur un plateau de 700m2.»
Dominique Santoni Copyright MMH
Dominique Santoni, présidente du Département de Vaucluse «Peut-être qu’un jour des idées nées dans ce jardin ou dans un studio, changeront la donne ici ou ailleurs. Le département de Vaucluse a choisi de soutenir ce projet, cette vision, via un investissement qui fait sens, qui fait alliance, notamment avec l’Université d’Avignon, notre fidèle partenaire. Bravo à tous pour avoir tenu bon malgré les difficultés, les reports et les obstacles, car comme dans toute belle histoire celle-ci fut semée d’embuches. Ce résultat, inspirant, fonctionnel, ouvert, est à la hauteur du travail accompli. Nous avons misé sur des talents, des écoles de haut niveau, des structures d’accompagnement, et sur des événements qui font rayonner la ville d’Avignon, également des entreprises créatives. Le Vaucluse attire, inspire, fait confiance à la jeunesse et à la création. Comme l’écrivait le poète René Char : ‘Ce qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égard, ni patience.’ La Villa créative vient au monde pour bousculer, interroger, construire l’avenir autrement.»
Michel Bissière Copyright MMH
Michel Bissière, Conseiller régional délégué à la vie artistique et culturelle, président de Art sud, représentant le président de la Région Sud Paca, Renaud Muselier «Depuis 2016, la Région Sud a investi plus de 13M€ dans les projets d’Avignon Université. Au titre du plan Etat-Région 2021-2027, nous accompagnons deux nouveaux projets structurants : la création du bâtiment ‘Cœur de Cité’, Campus Jean-Henri Fabre pour un investissement de 3,3M€ et la rénovation de la bibliothèque universitaire à hauteur de 700 000€. Nous avons investi 5M€ pour faire émerger ce lieu totem. La Villa créative est un trait d’union entre le monde académique et le monde économique, entre la jeunesse et le tissu professionnel, entre l’université et le territoire.»
Benoît Delaunay Copyright MMH
Benoît Delaunay, Recteur de la région académique Provence-Alpes-Côte d’Azur, recteur de l’Académie Aix-Marseille, chancelier des universités «Le lieu qui nous accueille aujourd’hui est somptueux : les bâtiments et les jardins qui le constitue. Savoir que ce fut une Ecole normale ajoute un supplément d’âme et une faculté des sciences accorde encore plus de prix à ces lieux. Je pense aux mots d’Aragon ‘Le bel autrefois habite le présent’. Il en a fallu de la créativité afin que ce projet soit mené à bien. C’est la première université de recherche créée en France, ici à Avignon Université et aussi au 10M€ que l’Etat a apporté et le concours de l’Académie Aix-Marseille. Nous souhaitons à ce lieu d’être aussi créatif que la multiplication des Villas Médicis, Casa Velasquez, Villa Albertine et bien d’autres. Nous célébrons cette excellence.»
Céline Calvez Copyright MMH
Céline Calvez, vice-présidente des affaires culturelle et de l’éducation, députée des Hauts-de-Seine «La Villa créative se tourne résolument vers l’avenir avec un dialogue des savoirs, l’innovation et l’envie de plus de liberté de créer autrement. Un projet d’une ampleur exceptionnelle, qui répond à un besoin urgent et profond de notre société à la transversalité. Pourtant la culture est bouleversée par les formes de l’intelligence artificielle, dont le caractère génératif vient bousculer, parfois, notre façon d’apprécier la création. L’intelligence bouleverse notre société, permet d’étendre le champ des possibles, de la création, du savoir, de l’éducation… A l’Assemblée nationale, nous portons nos réflexions dessus et je remettrai à la Commission européenne, dans quelques semaines, un rapport sur l’IA et la Culture. Notre culture est ouverte, connectée et partagée au monde, sans perdre ses racines.»
Thierry Suquet Copyright MMH
Thierry Suquet, Préfet de département de Vaucluse «Dans ces temps où nous vivons l’œil rivé sur l’annualité budgétaire, stressés par l’évolution des tarifs douaniers, en se demandant parfois si ce que nous connaissons aujourd’hui sera là demain, il est important d’avoir des projets de ce souffle, de cet engagement, de cette vision, qui vont porter l’avenir de notre jeunesse, de nos enfants, un peu comme les anciens qui ont construit ce bâtiment pour en faire une Ecole normale pour construire notre République, et tout ce qu’elle comporte de beau, de liberté, d’égalité et de fraternité. ‘Il n’y a pas de création qui ne soit pas enracinée dans la transmission. La Villa créative est un lieu de passerelles, de transmission de cultures, de savoirs, de partages et d’échanges.»
Le futur s’écrit dans des bâtiments du 19e siècle La villa créative ce sont : 1 pavillon de 230 m2 dédié à la “Recherche & l’Innovation” ; 1 pavillon de 150 m2 dédié aux “Arts & Métiers” ; 4 plateaux artistiques de 440 m2 d’exposition et de démonstration ; 1 auditorium de 80 places ; 1 studio de montage audio et vidéo ; 800 m2 d’espaces de bureaux et de formation ; 3000 m2 de jardin remarquable ; 1 brasserie de ville avec une terrasse de 100 places.
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L’équipe de la Villa Anne-Lise Rosier Directrice de la Villa Créative / Directrice de la Fondation Avignon Université ; Marie-Pierre Bonetti Chargée de projet Villa Créative ; Christine Calderon Coordinatrice administrative ; Sam Cornu Coordonnateur des Collèges ; Charlotte Fresia Assistante communication. Contact : villa-creative@univ-avignon.fr
Les infos pratiques Villa créative. 33 bis, rue Louis Pasteur, dans l’intramuros d’Avignon. 07 60 58 04 21
Future déviation d’Orange, le giratoire de Camaret-sur-Aigues est praticable
Après avoir dévoilé sa bande-annonce le mois dernier, le film Avignon sera projeté en avant-première ce mercredi 4 juin au cinéma Capitole MyCinewest au Pontet. Il reste encore quelques places !
Triplement récompensée au Festival de l’Alpe d’Huez en janvier dernier où elle a remporté le Prix Coup de cœur des Alpes de la région Auvergne-Rhône-Alpes et Prix des abonnés Canal+ du meilleur film, ainsi que le Grand Prix du jury de l’édition 2025, la comédie romantique française Avignon sera diffusé en avant-première demain au cinéma du Pontet. Pour l’occasion, les acteurs du film Baptiste Lecaplain, Elisa Erka, Lyes Salem et Constance Carrelet seront présents aux côtés du réalisateur Johann Dionnet.
Tourné en grande partie pendant l’édition 2024 du Festival d’Avignon, le film suit Stéphane (Baptise Lecaplain) et sa troupe qui débarquent à la Cité des Papes pour jouer la pièce ‘Ma sœur s’incruste’ pendant le festival de théâtre et de spectacle vivant. Stéphane y croise Fanny (Elisa Arka), une comédienne montante qui joue dans un classique de Victor Hugo, et tombe sous son charme. Sur un malentendu, elle l’imagine être l’interprète de Rodrigue, le rôle principal du prestigieux ‘Cid’ de Corneille. Pour la séduire, Stéphane s’enfonce dans un mensonge qu’il va devoir faire durer le temps du festival… mais qui va très vite le dépasser.
Pour réserver votre place, cliquez ici. Mercredi 4 juin. 20h. Cinéma Capitole MyCinewest. 161 Avenue de Saint-Tronquet. Le Pontet.
Future déviation d’Orange, le giratoire de Camaret-sur-Aigues est praticable
« Une déclaration d’amour à la terre et aux paysans. » C’est ainsi que la présidente du Département qualifie le salon en plein air Terroirs en Fête, qui aura lieu les samedi 14 et dimanche 15 juin sur les 4 hectares boisés de l’Arbousière à Châteauneuf-de-Gadagne.
Pas moins de 140 exposants, artisan charcutier, producteurs de miel, huile d’olive, de fraises, pistaches, grenades, melons, cerises, céréales, bières, vins comme Château Pesquié à Mormoiron, Château Mongin à Orange, le Domaine du Chat Blanc à Saint-Didier, Le Jas des Papes à Courthézon, les Vignerons du Mont-Ventoux et leur cuvée de rosé ‘Organdi’ à Bedoin, La Distillerie du Midi à Cavaillon ou Les Chineurs de Malt, créateurs de whisky au Thor.
« C’est une fête gourmande, familiale et gratuite au cours de laquelle nous mettons à l’honneur nos agriculteurs et vignerons, insiste Dominique Santoni. Et le Vaucluse, c’est un patrimoine vivant avec 115 000 hectares de terres agricoles cultivées. Le Département vote chaque année 6M€ pour les différents filières, le pastoralisme, l’irrigation, les circuits courts. » Christian Mounier, vice-président en charge de l’agriculture salue à son tour « le savoir-faire, l’engagement, la qualité et l’authenticité de notre patrimoine agricole qui constituent notre identité. »
Avec la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de Vaucluse, il y aura une ambiance guinguette à l’Arbousière, avec démonstration d’un boulanger Meilleur Ouvrier de France. Grâce aux éleveurs de Monteux et Vedène notamment, la ferme pédagogique abritera plus de 150 chèvres, moutons, brebis, agneaux et cochons élevés en pleine nature. Les Disciples d’Escoffier feront des démonstrations culinaires, Pierrick Maurir sera là avec son food-truck La Broche à Pilou, le traiteur David Auran également avec ses caillettes de La Boucherie de l’Étable.
Après le chef multi-étoilé Pierre Gagnaire l’an dernier, c’est au tour de Danny Khezzar, révélé par Top Chef, qui sera le parrain de cette 8e édition, lui dont les parents habitent à Saint-Saturnin-les-Apt. Il vient souvent les voir et faire son marché dans le Luberon . « Vous êtes gâtés dans le Vaucluse avec tous ces beaux produits du terroir, les truffes, les tomates, les asperges. »
La présidente de l’exécutif vauclusien a conclu : « Terroirs en Fête, c’est plus qu’une fête, une mise en avant de l’excellence de nos paysans, d’une culture, d’un patrimoine, d’un art de vivre, d’une gastronomie, du bien manger, du bien boire, c’est nous ! On vous attend ici, les 14 et 15 juin. »