21 juin 2025 |

Ecrit par le 21 juin 2025

Près de 18 000 espèces sont menacées d’extinction

En 2024, le nombre d’espèces menacées identifiées par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) s’élevait à près de 18 000. Mais alors que des animaux comme les orangs-outans ou les dauphins à bosse, en danger critique d’extinction, font l’objet d’une grande attention, la part des espèces de mammifères menacées ne représentait que 8 % de l’ensemble des espèces animales menacées.

En 2007, les mammifères représentaient encore 14 % de toutes les espèces animales menacées (définies par l’Union européenne comme des espèces inscrites sur la liste rouge comme étant en danger critique d’extinction, en danger ou vulnérables). Entre 2007 et 2024, les classes d’animaux dont la part dans le nombre d’espèces menacées ont augmenté étaient les reptiles, les insectes, les poissons et les mollusques (classe comprenant les escargots, les limaces, les moules, les calmars et les vers), tandis que la menace qui pèse sur les amphibiens est resté élevée. Près d’une espèce menacée sur quatre dans le monde en 2024 est un poisson.

Si les raisons de la mise en danger des insectes et des poissons sont bien connues et incluent la surpêche, l’utilisation de pesticides et la monoculture, les menaces qui pèsent sur les reptiles et les mollusques sont moins connues. Selon l’UICN, de nombreuses espèces de reptiles sont concentrées dans les régions de forêt tropicale et sont donc menacées par la déforestation. En outre, ces espèces sont particulièrement sensibles aux changements environnementaux, y compris au changement climatique. En ce qui concerne les mollusques, les espèces menacées sont principalement celles qui vivent sur terre et en eau douce. Selon l’American Institute of Biological Sciences, elles sont menacées par la destruction de leur habitat ou par des espèces envahissantes.

Les plus grandes menaces qui pèsent sur la biodiversité
L’agriculture et l’aquaculture constituent la plus grande menace pour les zones clés pour la biodiversité dans le monde, selon les données de la base de données mondiale des zones clés pour la biodiversité (World Database of Key Biodiversity Areas). Les catégories de menaces majeures figurant sur ce graphique reflètent les classifications de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), qui sont considérées comme des menaces de premier ordre pour la biodiversité et les écosystèmes.

Comme le montre le graphique ci-dessus, plusieurs des principales menaces pesant sur les zones de biodiversité sont d’origine humaine. Par exemple, le groupe Intrusions et perturbations humaines englobe une série d’actions allant des activités récréatives à la guerre, aux troubles civils et aux exercices militaires, en passant par les activités professionnelles. L’utilisation des ressources biologiques comprend, entre autres, la chasse, l’exploitation forestière et la récolte du bois. La catégorie Modifications des systèmes naturels couvre des activités telles que la construction de barrages et la catégorie Pollution englobe des menaces telles que les eaux usées, les déversements d’hydrocarbures, les pluies acides et la pollution sonore. Les catégories Production d’énergie et exploitation minière et Corridors de transport et de services se classent respectivement à la huitième et à la dixième place, mais ont été incluses dans ce tableau sous la rubrique « Autres ».

Les discussions de la COP16 de la Conférence des Nations unies sur la biodiversité reprennent au siège de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), à Rome, du 25 au 27 février. Les négociations reprendront là où les experts se sont arrêtés à Cali, en Colombie, en octobre dernier. La question du financement de la protection de la nature devrait de nouveau être au cœur des discussions.

De Valentine Fourreau pour Statista


Près de 18 000 espèces sont menacées d’extinction

Le jardin botanique de la bambouseraie, situé dans les Cévennes gardoises, vient de rouvrir, dévoilant, entre autres, outre sa forêt aux 1 000 variétés de bambous, des arbres et plantes remarquables, un village laotien, une balade aérienne et un labyrinthe savamment dessiné. On se perdra, aussi, avec délice, dans la forêt de séquoias, on s’émerveillera du Vallon du dragon ou encore des bassins d’Eugène pour un voyage dans ce qu’on pourrait imaginer être une sphère verte absolument parfaite favorable à une reconnexion à soi, aux autres et à un environnement enchanteur.   

La Bambouseraie, qui se déploie en réalité sur 34 hectares et dont le parc ouvert au public s’étend sur 14 hectares au Sud-Ouest d’Alès, est l’histoire singulière d’un homme, Eugène Mazel, transporté par l’horticulture et les sciences naturelles. Il acclimatera ses premières plantations venues de lointaines contrées comme la Chine, le Japon, l’Amérique du Nord, l’Himalaya dès 1856, pour créer la plus extraordinaire et poétique expérimentation ornementale. Près de 169 ans plus tard, la Bambouseraie en Cévennes fait le délice des visiteurs, grâce au rachat de la propriété, au fil des décennies, par des agronomes également passionnés par ce lieu luxuriant et habité.

Copyright Bambouseraie des Cévennes

Nous étions alors en 1856
Eugène Mazel aménage le domaine Prafrance à Générargues en faisant tout d’abord construire des canaux d’irrigation qui viendront alimenter ses premières plantations. Le domaine est par la suite racheté et accueillera même le tournage de nuit du film mythique ‘Le salaire de la peur’ où le camion roule sur de la tôle ondulée. En 2005, la Bambouseraie devient Jardin remarquable et est inscrit aux Monuments historiques par arrêté en juillet 2008.

Un lieu intemporel et photogénique
Le domaine a été l’écrin de nombreuses scènes de film tels que ‘Touchées’ en 2022, ‘Le saut de l’ange’ en 1971, ‘Paul et Virginie’ en 1967, ‘Au cœur de la vie’ en 1962, ‘Les héros sont fatigués’ en 1955, ‘La justice des hommes’ en 1954 et ‘Le salaire de la peur’ en 1953.

Un parc enchanteur
Le parc propose une kyrielle de lieux atypiques comme la forêt de bambous géants, un jardin d’inspiration japonaise, une ferme, une allée de palmiers, des arbres remarquables, un labyrinthe, un village laotien, la vallée du Dragon créée en 2000 sur 15 000m2 et sur les principes du Feng Shui, une balade aérienne, un espace ludique, des serres construites en 1860 à partir des dessins d’Eugène Mazel, un jardin floral, un jardin des bassins d’Eugène, une jardinerie où se pratique la vente de bambous et de plantes, une grande boutique et un snack.

Copyright Bambouseraie des Cévennes

Découvrir le parc en loco à vapeur
Le voyage au cœur de cette onirique nature, qui aurait enthousiasmé le Douanier Rousseau, pourrait commencer par la découverte du parc à bord du train à vapeur au gré d’une escapade de 13 kilomètres entre Anduze et Saint-Jean-du-Gard. Pour tout savoir et préparer son voyage c’est ici.

Un lieu rythmé par d’inspirantes animations
A partir du 19 avril l’exposition ‘Art & nature’ propose de découvrir l’art in situ avec les créations de trois artistes inspirés par le jardin enchanté de bambou. Pia Hinz, artiste plasticienne allemande a, pour l’occasion, réalisé ‘Lumen’ une création lumineuse mêlant verre et bambou, tandis qu’Antonio Massarutto, sculpteur et designer italien a imaginé deux entités chimériques oscillant entre la mimesis et le mythe pour une création s’élevant à 2,50m de haut. Catherine Baas, artiste environnementale questionne, quant à elle, la mémoire au gré de trois œuvres organiques, nommée Zo¨-la vie en Grec-. L’exposition, présente sur trois lieux, incluse dans le billet d’entrée, sera visible in situ du 19 avril au 9 novembre.

Copyright Bambouseraie des Cévennes

La fête du printemps
La fête du printemps s’installera à la Bambouseraie à partir du 12 avril. L’événement se déploiera en contes, sons de la nature, au creux d’un voyage sensible et sensoriel. Lectures de contes et ateliers samedi 12 avril par l’association Arthure. Les mille visages de la biodiversité se dévoileront au visiteur lors de sa rencontre avec les animaux exotiques. Ateliers dimanche 27 avril par l’association Cicindèle. Enfin, un voyage initiatique nous emportera au pays des fruits et légumes, de leurs origines à leur découverte. L’atelier aura lieu dimanche 18 mai avec l’association Graine de Jade.

La fête de l’été à partir du 21 juin
L’escale festive et musicale sera offerte lors d’un concert de Bamboo orchestra avec une dégustation de pousses de bambou et de la fête des étoiles avec Tanabata. Le voyage de l’eau propose d’entrer en connexion avec cet élément de tout les possibles, avec un zoom sur  l’écosystème cévenol au gré d’ateliers itinérants et ludiques avec l’association Sentiers vagabonds. Enfin, le Voyage des graines propose une sensibilisation à l’importance de la dispersion des graines pour la reproduction des plantes, des écosystèmes et de la biodiversité. Un univers à découvrir lors de lectures de contes et ateliers ludiques avec l’association Envie d’environnement.

Le voyage en train. Copyright Train à vapeur de la Bambouseraie

Fête de l’automne à partir du 25 octobre
Cette fête de l’automne propose une escale initiative entre l’homme, les animaux et les plantes, la découverte de la migration à travers un jeu de rôle qui nous fera traverser les océans avec l’association Goupil connexion. Il y aura aussi le Voyage des animaux et des plantes où l’on distinguera les espèces végétales des espèces animales qui nous entourent et où l’on saura comment le bambou a fait son entrée en Cévennes lors d’ateliers itinérants et ludiques organisés par l’association Sentiers vagabonds. Enfin, Voyage et nature explorera comment l’homme en mouvement peut respecter son environnement et la nature dans un tourisme responsable et durable, à travers le choix de ses destinations, un écotourisme à l’écoute des habitats naturels dans un accompagnement avec l’association Envie d’environnement.

Les infos pratiques
La Bambouseraie en Cévennes gardoises. Ouverte 7j/7 jusqu’au 9 novembre, en février de 10h à 17h et en mars de 10h à 18h. Consignes non acceptée pour cause de plan Vigipirate renforcé. Préparation de la visite ici. 552, rue de Montsauve 30140 Générargues, à 2 km d’Anduze 04 66 61 70 47 bambouseraie.fr Programmation complète sur bambouseraie.fr/evenements


Près de 18 000 espèces sont menacées d’extinction

Réunie à Lausanne, l’UEC (Union européenne de cyclisme) vient d’attribuer les championnats d’Europe de BMX Racing 2026 à la piste du BMX club de Sarrians. La date exacte de l’événement sportif n’a cependant pas encore été dévoilée.
« La ville, qui est déjà un acteur majeur dans le monde du BMX, accueillera les meilleurs athlètes du continent dans une discipline qui ne cesse de gagner en popularité et en prestige international », explique l’Union présidée par Enrico Della Casa.

« La Fédération Française de Cyclisme est très heureuse et très fière de pouvoir organiser les Championnats d’Europe UEC BMX Racing 2026, en France, se félicité pour sa part Michel Callot, président de la Fédération Française de Cyclisme. Le BMX Racing est une discipline prestigieuse, spectaculaire et en plein essor, portée par le triplé historique de notre équipe de France lors des Jeux Olympiques de Paris 2024. »

Cette désignation constitue une véritable reconnaissance pour le club vauclusien présidé par Stéphane Garcia, récemment promu à l’Ordre national du mérite. En effet, la piste comtadine accueillera déjà l’ouverture de la saison de la coupe du monde de BMX avec deux manches inaugurales qui se dérouleront les 14 et 15 juin 2025. Rebelote l’année suivante, puisque Sarrians organisera aussi les deux manches inaugurale de la saison 2026 (les 6 et 7 juin).


Près de 18 000 espèces sont menacées d’extinction

En raison de la rotation de l’emplacement des stands mise en place par les organisateurs du Salon international de l’agriculture (SIAL), le Vaucluse, tout comme l’ensemble de la Région Sud, ne disposait pas forcément de la meilleure exposition à l’occasion de cette édition 2025. Pour autant, le Département a su mettre en avant une nouvelle fois de plus la qualité de la production des agriculteurs vauclusiens. Le tout, en s’appuyant sur la  complémentarité de partenaires locaux comme la CCI 84 tout particulièrement.

C’est Alexandre de Zordi, le brasseur du Ventoux qui le montre avec la photo qu’il a prise dimanche à 15h : « Regardez, personne dans les allées du Hall 7, les parisiens sont en vacances scolaires, ils ont dû partir au ski, du coup personne ne vient Porte de Versailles. L’an dernier, au même moment, il y avait un monde fou à notre stand pour déguster, pour nous interroger sur nos bières, comme la ‘1912’, en hommage à l’altitude du Géant de Provence, ils étaient quatre fois plus nombreux. On était dans le Hall 3, bien mieux placé sur le trajet de déambulation des visiteurs. Une année sur deux, les organisateurs alternent le placement des régions, là c’est vraiment mauvaise pioche » regrette le jeune patron. Il a produit 3 700 hectolitres en 2024, « En plus, le marché se tasse, -8% au niveau national, les gens ont tendance à consommer du sans alcool » explique-t-il.

Alexandre de Zordi de la brasserie du Mont Ventoux. Crédit : Andrée Brunetti/L’Echo du mardi

« Nous sommes montés à Paris pour jouer collectif avec le Conseil départemental de Vaucluse. »

Gilbert Marcelli, président de la CCI 84

Un peu plus loin, Gilbert Marcelli, le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie est plus optimiste. « Nous sommes montés à Paris pour jouer collectif avec le Conseil départemental de Vaucluse. Ensemble on concrétise des actions, pour la première fois, on a transporté avec nous l’Ecole hôtelière d’Avignon dont sont issus nombre de chefs étoilés. Le chef Patrice Leroy, Maître-cuisinier de France et Disciple d’Escoffier est aux fourneaux du ‘Quai des Saveurs’, notre stand qui tourne tous les jours au Salon de l’Agriculture et propose aux visiteurs des plats frais, de saison, à base de produits 100% nature de Vaucluse. »

Pour la première fois, la CCI de Vaucluse a transporté son Ecole hôtelière d’Avignon sur le stand du Vaucluse lors d’un SIAL. Ici, le chef Patrice Leroy, Maître-cuisinier de France et Disciple d’Escoffier. Crédit : DR/Facebook de la Chambre d’agriculture 84

« L’agroalimentaire est la première activité de Vaucluse, poursuit le président de la CCI 84. La filière représente 23% de ses emplois et 10% de son chiffre d’affaires, plus d’un milliard d’euros. Notre école des Fenaisons forme 600 apprentis par an qui trouvent immédiatement du boulot. Nous les accompagnons, nous les amenons à avoir confiance en eux, à créer leur entreprise, nous leur transmettons le sens du savoir bien faire. La preuve : nous avons ouvert en décembre un restaurant bistronomique flambant-neuf devant la gare d’Avignon, au cœur de la Cité des Papes. Il est tenu par un jeune chef de 26 ans, Saïd Soumaila qui connaît un réel succès. »

La présidente du Conseil départementale de Vaucluse avec les producteurs de melon de Cavaillon. Crédit : Facebook Département de Vaucluse

« Grâce à l’agriculture et à la viticulture, nous avons de magnifiques paysages qui attirent les touristes du monde entier. »

Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse

« Malgré les économies qui nous sont imposées pour compenser le déficit abyssal de l’Etat, nous continuons à aider les paysans comme avant, nos subventions n’ont pas reculé d’un seul euro » explique pour sa part Dominique Santoni, la présidente du Conseil départemental de Vaucluse. Nous sommes pragmatiques : grâce à l’agriculture et à la viticulture, nous avons de magnifiques paysages qui attirent les touristes du monde entier qui viennent en vacances chez nous. Nous avons des produits de qualité qui cumulent nombre de labels, de récompenses. Un tiers des productions Made in Vaucluse sont ‘bio’, nous sommes n°1 en France pour la cerise et le raisin de table, 2e pour les pommes et les melons, 3e pour la fraise. Nous obtenons régulièrement des médailles au Concours Général pour nos huiles d’olive, nos vins, nos miels, nos nougats, nos confitures comme La Roumanière à Robion. Et là, nous allons demander que la lavande soit reconnue comme patrimoine mondial de l’Unesco. C’est une démarche qui va être longue, mais avec la Drôme et les Alpes-de-Haute-Provence nous y croyons ferme. Cette inscription sera à coup sûr une reconnaissance pour le travail des lavandiculteurs et de cette pépite de Vaucluse qu’est l’or bleu. »

Le département de Vaucluse souhaite que la lavande soit reconnue comme patrimoine mondial de l’Unesco. Crédit : Hocquel A – VPA

De son côté Christian Mounier, vice-président en charge de l’agriculture au Département, insiste sur ce bien de plus en plus rare avec le changement climatique qu’est l’eau. « C’est une des priorités du département de Vaucluse avec dans le nord de la Vallée du Rhône, le projet HPR (Hauts de Provence rhodanienne) et dans le sud-est, le partenariat avec la Société du Canal de Provence. Mais aussi l’accord GeEAUde que nous avons signé avec l’Inrae, les syndicats des eaux et Avignon Université. En plus, l’IA va sans doute nous aider dans les années qui viennent. » Christian Mounier insiste sur l’excellence des 183 produits mis en vitrine dans l’épicerie éphémère reconstituée qui trône sur le stand de Vaucluse. Avec sur les étagères, alcools, sirops, chocolats, berlingots, saucissons, petit épeautre, pâtes de fruit, coulis, soupes, gins, cidres.

Presque 100 ans au service de la truffe
Un peu plus loin Plantin tient salon. Créée en 1930 par Marcel Plantin à Puyméras, cette entreprise est aujourd’hui l’un des leaders européens de la truffe avec une centaine de tonnes produites par an mais aussi les meilleurs cèpes, morilles et girolles. Et Plantin mobilise son expertise pour accompagner des producteurs dans l’installation de truffières. C’est le cas de Bruce Martinez à Pernes-les Fontaines. II a arraché des hectares de lavande pour planter près de 3 500 chênes-truffiers. « Ils m’ont conseillé, formé, apporté un suivi technique, ils ont analysé le sous-sol de mes terres, sélectionné les meilleurs plans, fait un prévisionnel sur 20 ans. A partir de la 6e année, la production moyenne est de 26kg de truffe par hectare. »

« Malgré la crise, le déficit de la France nous, nous misons sur les paysans. »

Renaud Muselier, président de la Région Sud

Enfin, c’est au tour de Renaud Muselier de faire le tour des 1 200m2 des stands de tous les départements de Provence-Alpes-Côte d’Azur. « Malgré la crise, le déficit de la France nous, nous misons sur les paysans, nous les soutenons à fond avec le plus grand stand de toutes les régions de France, ici à Paris. Pour montrer à tous que nous avons les plus beaux sites, les meilleurs vins, légumes, viandes, huiles d’olive que le monde entier nous envie. D’ailleurs, quand je déambule dans les allées du SIAL, ils me remercient, ils me sourient, c’est rare pour un politique de ne pas se faire engueuler ! Nous sommes à leur service. Nous sommes devons leur faciliter la vie face à la canicule, la concurrence. Le problème de l’eau nous le connaissons depuis les Romains, depuis Le Pont du Gard et son aqueduc jusqu’à Pagnol et sa Manon des Sources, nous avons appris à gérer. Les anciens ont construit le Lac de Serre-Ponçon, Le Lac de Sainte-Croix ils ont canalisé la Durance et le Verdon. Récemment nous sommes allés en Israël pour comprendre comment ils traitent 85% de leurs eaux usées quand en France le chiffre est de seulement 5%. Il y a un souci en Provence quand on voit le nombre de piscines et de gens qui gaspillent des tonnes d’eau en lavant leur voiture devant la maison. »

Renaud Muselier, président de la Région Sud avec les producteurs de la fraise de Carpentras en compagnie de Bénédicte Martin, vice-présidente, en charge de l’Agriculture, de la viticulture, de la ruralité et du terroir (tout à gauche) et le sénateur de Vaucluse Lucien Stanzione (tout à droite). Crédit : DR/Facebook de la Chambre d’agriculture de Vaucluse

André Bernard mis à l’honneur
Le Président de la Région poursuit : « On se projette jusqu’en 2030 et les Jeux olympiques d’hiver qui vont se dérouler chez nous. Il y aura des retombées pour tous, du Ventoux à Menton. La Région Sud finance près de 27M€ pour l’agriculture en plus des 23M€ européens, mais au-delà des grands évènements mondiaux comme l’arrivée de la Flamme Olympique dans le Vieux Port ou sur le Pont d’Avignon, ajoute Renaud Muselier, nous sommes aussi attentifs aux marmottes, aux bouquetins comme aux brebis qui se font croquer par les loups dans nos montagnes et nous avons aussi voté 4M€ pour remettre en état des cabanes pastorales qui sont devenues des ruines pour qu’elles puissent désormais protéger les bergers. »
Et avant de découper le fameux ruban tricolore pour inaugurer le stand, le Président Muselier a remis une médaille d’honneur au vauclusien André Bernard, président sortant de la Chambre régionale d’agriculture pour 40 ans de bons et loyaux services rendus à la population de Provence-Alpes-Côte d’Azur.

André Bernard a été distingué par Renaud Muselier, président de la Région Sud. Crédit : DR/Facebook de la Chambre d’agriculture de Vaucluse

Près de 18 000 espèces sont menacées d’extinction

L’association Hey Agroparc, qui fédère les acteurs économiques et les résidents de ce quartier proche de l’aéroport d’Avignon, fête sa première année d’existence. Une occasion, pour cette association atypique, de dresser un premier bilan. Rencontre avec son président et les membres de son bureau.

Déjeuner des Membres à l’hôtel IBIS Avignon Sud. Octobre 2024, Crédit : Hey Agroparc!

Dans le département de Vaucluse les organisations professionnelles associatives se comptent en dizaines. Regroupées par métier, par zone géographique, par affinités, elles ont pour la plupart mission de défendre les intérêts de leurs membres et d’aider au développement de leurs business. Lancée en février 2024, l’association Hey Agroparc se veut différente. Déjà son nom qui claque comme une interpellation, comme s’il s’agissait de réveiller une belle endormie. L’ambition d’Hey Agroparc est de faire vivre et animer ce quartier en y associant ceux qui y travaillent (450 entreprises et 10 000 emplois), ceux qui y étudient (6 000 étudiants) et ceux qui y vivent (3 000 habitants). Avec son aéroport, son centre hospitalier, son lycée, son université, son parc des expositions, son centre départemental des archives, ses commerces, ses services publics de proximité, c’est une véritable ville à elle toute seule. Elle dispose de nombreux atouts qui font de cette zone un endroit recherché par les entreprises. Son extension est d’ailleurs continuelle.

« Si je fais du business sur ce territoire je dois me soucier de ce territoire »

Mais cette zone est avant tout un lieu de travail avant d’être un lieu de vie. Hey Agroparc qui est dans une démarche inclusive, pour reprendre un terme à la mode, a pour ambition « d’inclure tout le monde, c’est même le cœur de notre projet » précise Alexandre Bouche, le Président de l’association. « Cette zone, comme beaucoup d’autres, n’a qu’une vocation économique » ajoute Sandrine Fdida, membre du bureau de l‘association. « Nous nous devons de donner une âme à cette zone qui en manque » complète Virgil Malara, autre membre du bureau de l’association. On l’aura compris la vocation première de l’association n’est pas de développer le « réseautage » entre ses membres. Il s’agit « de changer d’état d’esprit » sur la place que l’entreprise peut jouer dans son environnement. « Si je fais du business sur ce territoire je dois me soucier de ce territoire » avance Alexandre Bouche.

« Nous n’avons pas d’intérêt financier, et nous sommes totalement apolitiques »

Se rencontrer, échanger et partager restent cependant des fondamentaux. « J’ai rencontré des personnes que je n’aurai jamais pu voir autrement et ici il y a une bienveillance qu’il n’y a pas ailleurs » ajoute Sandrine Fdida. Même avis pour Émilie Fouquet, autre membre du bureau de l‘association qui précise que celle-ci a été un moyen pour elle de se réintégrer à cette zone qu’elle avait quitté il y a quelques années. « Nous n’avons pas d’intérêt financier, et nous sommes totalement apolitiques » conclut Alexandre Bouche.

Ramassage de déchets sur Agroparc. Mai 2024, Crédit : Hey Agroparc! 

En un an d’existence l’association a créé 7 événements, parmi eux une opération de ramassage des déchets, une course à pieds ouverte aux patients du centre hospitalier de Montfavet, un apéro détente pour les personnes à la recherche d’emploi, un concours photo sur le thème du handicap, des ateliers sur la santé au travail… Au total ,pour la première année, ces événements ont réunis 650 participants.

Les Foulées Douces au Centre Hospitalier de Montfavet. Octobre 2024, Crédit : Hey Agroparc! 

En 2025, ce programme s’enrichira d’événements plus festifs comme le festival d’Avignon, la fête de la musique, des concours de pétanque, ou des déjeuners entre membres. « Nous nous sommes donné 5 ans pour atteindre toute notre maturité » précise Alexandre Bouche.

Pour en savoir plus : www.hey-agroparc.com


Près de 18 000 espèces sont menacées d’extinction

Citéo, entreprise née de la fusion d’Eco-emballages et d’Ecofolio, spécialisée dans le recyclage des emballages ménagers, papiers et cartons, investit 91M€ au profit du tri et du réemploi des emballages ménagers et des papiers sur le territoire hexagonal. Six collectivités Vauclusiennes ont été retenues par l’appel à projet national. Elles font partie des 23 projets-lauréats de la Région Sud-Paca.

Six collectivités vauclusiennes : Les Communautés de communes Ventoux Sud, Sud Luberon Cotelub, Aygues Ouvèze en Provence ; Les Communauté d’agglomération Luberon Monts de Vaucluse et du Grand Avignon ainsi que le Sirtom de la région d’Apt –Syndicat mixte ramassage et traitement des ordures ménagères de la région d’Apt- ont été retenues par l’appel à projet national.

Augmenter la collecte d’emballages recyclés
Ce financement doit permettre, à terme, une progression de 80 000 tonnes d’emballages recyclés (près de 5kg/habitant) supplémentaires par an. Une année hors norme pour cet appel à projets qui compte 3 fois plus de candidatures que les années précédentes.

4 leviers d’actions prioritaires
L’appel à projet national ouvre sur 4 leviers d’actions prioritaires : La collecte des 141 projets ; La collecte hors foyers ; Le tri 18 projets et le réemploi pour les professionnels de la restauration des 39 projets. Les projets soutenus par les collectivités locales seront financés à hauteur de 70% des dépenses éligibles dans la limite de 250 000€ HT. Ceux sollicitant un financement supérieur à 60 000€ HT ont été étudiés, après audition, en octobre dernier.

Une enveloppe de 91M€ pour booster le tri et le réemploi d’emballages
L’enveloppe de 91M€ mobilisée par Citéo permettra le déploiement de solutions pour 17 millions de Français, en développant la collecte hors foyer dans 25% du territoire nationale et en installant 40 000 équipements dédiés.

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Focus sur les collectivités vauclusiennes
Les collectivités territoriales de Vaucluse ont particulièrement travaillé sur la collecte de tri, la collecte hors foyers et le réemploi des déchets, notamment en restauration professionnelle.

Booster la collecte
Citéo souhaite booster la collecte des emballages, en améliorant le déploiement des équipements, en mobilisant les citoyens et en parfaisant leur tri, en favorisant la collecte hors foyer, avec notamment via les colonnes d’apport volontaire. L’éco-organisme travaille particulièrement avec les professionnels de la restauration –qui utilisent un grand nombre d’emballages, notamment dans la vente à emporter, en favorisant le parc de contenants réemployables.

En savoir plus
Citeo, entreprise à mission, a été créée en 2017 par les entreprises du secteur de la grande consommation et de la distribution pour réduire l’impact environnemental de leurs emballages et papiers, en leur proposant des solutions de réduction, de réemploi, de tri et de recyclage. Depuis sa création, les entreprises de la grande consommation et de la distribution ont investi plus de 13 milliards d’euros pour développer l’éco-conception, installer et financer la collecte sélective, et pour créer des filières de recyclage, avec leurs partenaires collectivités locales, filières et opérateurs. Aujourd’hui, 67% des emballages ménagers et 63% des papiers sont recyclés grâce au geste de tri des Français.


Près de 18 000 espèces sont menacées d’extinction


Près de 18 000 espèces sont menacées d’extinction

Après avoir exercé leur droit de retrait suite à l’agression hier d’un de leur collègue, les chauffeurs du réseau Orizo vont progressivement reprendre leur poste aujourd’hui. Le réseau de transport en commun de l’agglomération du Grand Avignon devrait donc être à nouveau pleinement opérationnel d’ici le début de l’après-midi du mercredi 26 février.

Le président du Grand Avignon condamne l’agression
« Je tiens à apporter mon entier soutien à tout le personnel d’Orizo, et en particulier aux conducteurs qui travaillent 7 jours sur 7 pour permettre aux habitants de notre Agglomération de se déplacer pour aller étudier, travailler ou pour leurs loisirs », a tenu à réagir Joël Guin, le président du Grand Avignon qui a la compétence transport sur son territoire via l’exploitation du réseau Orizo par la SPL (Société publique locale) Tecelys.

« J’ai bien sûr une pensée particulière pour le conducteur agressé hier de manière gratuite par un passant à un terminus, poursuit le président du Grand Avignon. Il déposera plainte dans la matinée aux côtés de la direction d’Orizo. Je condamne de la manière la plus ferme cette violence, totalement inadmissible vis-à-vis d’un salarié dévoué pour apporter un service public, aux publics. Je salue également le grand esprit de responsabilité de tous les agents, qui acceptent de reprendre le travail. »

L.G.


Près de 18 000 espèces sont menacées d’extinction

Le groupe Marie Blachère alerte sur des arnaques au recrutement concernant l’usurpation de son enseigne.

« Grâce à notre développement et à l’ouverture régulière de nouveaux magasins, nous créons de nombreux emplois, explique le groupe créé en 2004 par Bernard Blachère. Malheureusement, certaines personnes mal intentionnées profitent de cette dynamique pour diffuser de fausses offres d’emploi et arnaquer des candidats en se faisant passer pour nous. »

« Nous ne demandons jamais d’argent pour postuler ou être recruté. »

Groupe Marie Blachère

« Nous ne demandons jamais d’argent pour postuler ou être recruté », poursuit le groupe dont le siège est désormais implanté à Châteaurenard depuis 2023. Il rappelle d’ailleurs que ses offres sont disponibles directement accessible sur son site dans la rubrique Carrières. Actuellement, près d’un millier d’emplois sont proposés.
En attendant, Marie Blachère a déposé plainte et surveille attentivement les annonces frauduleuses. « Candidats, restez vigilants, insiste l’entreprise provençale.! Si vous avez le moindre doute sur une offre, vérifiez toujours son authenticité via nos canaux officiels.

12 000 collaborateurs
Troisième chaîne de restauration rapide en France (derrière McDonalds et Burger King), 2e enseigne la plus attractive dans l’alimentation spécialisée, figurant dans le top 10 des entreprises ayant le plus contribué à la consommation des Français en 2024, Marie Blachère compte environ 12 000 collaborateurs répartie dans près de 850 points de vente en France, Belgique, Portugal, Etats-Unis, Canada et Luxembourg. Le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 1,1 milliard d’euros en 2023.

https://www.echodumardi.com/page/84/   1/1