21 août 2025 |

Ecrit par le 21 août 2025

Enchères : des véhicules de collection à l’Hôtel des ventes d’Avignon

Ce samedi 14 juin, l’Hôtel des ventes d’Avignon propose la vente ‘Véhicules de sport & Automobilia’. Voitures, miniatures, et accessoires en tout genre sur le thème de l’automobile seront mis aux enchères.

L’Hôtel des ventes d’Avignon propose une nouvelle vente autour de l’automobile ce samedi 14 juin. 14 lots seront proposés, avec notamment 10 voitures de collection datant de 1924 à 1994 comme une Chevrolet Corvette C4, une Saab 900, une Alpine A110 1600 S, une Lotus Elan S2, une Senechal type SS2, et bien d’autres. Il y aura également un porte-voiture, une plaque émaillée Michelin, une plaque Ferrari, ou encore une collection de voitures miniatures de Tintin.

Tous les lots seront exposés le vendredi 13 juin de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h, ainsi que le matin de la vente de 10h à 12h. Certains lots débuteront avec un prix de 80€. Pour les voitures les plus rares, leur prix de départ sera pour certaines à 5 000€ et pour d’autres à 65 000€.

Pour voir tous les lots, cliquez ici.
Vente le samedi 14 juin à 14h15. Hôtel des ventes. 2 Rue Mère Teresa. Avignon.


Enchères : des véhicules de collection à l’Hôtel des ventes d’Avignon

Depuis le 6 juin, le Département de Vaucluse organise une série d’événements ‘Adieux les archives’ en vue du déménagement imminent des archives départementales. Plusieurs temps forts attendent encore le public jusqu’au dimanche 15 juin.

Installées depuis 1883 au cœur du Palais des Papes, les archives départementales vont bientôt rejoindre Memento, le nouveau site du Pôle des Patrimoines de Vaucluse. Ainsi, afin de dire « adieu » aux archives au sein du Monument historique avignonnais, le Département de Vaucluse organise plusieurs événements pour lui offrir une dernière occasion de découvrir ce lieu, mais aussi pour saluer le travail des archivistes.

Ce vendredi 13 juin à 9h, 9h30 et 10h, et ce samedi 14 juin à 9h30 et 10h, des visites sportives des passages secrets sont organisées. Les archivistes invitent le public à venir monter et descendre les tours de la Campane et de Trouillas, à explorer des caves, des passages et des recoins que seuls eux empruntent depuis plus de 140 ans.
Réservation obligatoire au 04 90 86 16 18.

Ce vendredi 13 juin à 17h30, 18h30 et 19h45, et ce samedi 14 juin à 14h30 et 15h30, profitez de l’escape game des archives. Saurez-vous résoudre les énigmes pour vous échapper du Palais des Pape.
Réservation obligatoire au 04 90 86 16 18.

Enfin, pour terminer cette série d’événements en beauté, il sera possible de déambuler librement au cœur des archives et d’aller à la rencontre des archivistes le dimanche 15 juin de 13h à 18h.
Entrée libre.


Enchères : des véhicules de collection à l’Hôtel des ventes d’Avignon

Dans une démarche inclusive, l’Orchestre national Avignon-Provence propose depuis 2024 des concerts accessibles aux personnes sourdes et malentendantes, afin que le plaisir de la musique symphonique puisse être partagé par toutes et tous.

Le Requiem de Mozart, pilier de la musique, messe des morts, clôture la saison de l’orchestre. Afin d’en offrir une lecture sensible et accessible, l’Orchestre s’est associé à la Compagnie des Petites Mains pour une interprétation en chansigne, permettant au public sourd et malentendant d’apprécier cette œuvre monumentale.

Direction musicale : Débora Waldman
Soprano : Laurène Paternò
Alto : Eva Zaïcik
Ténor : François Rougier
Basse : Philippe-Nicolas Martin
Avec la Compagnie des Petites Mains 
Interprètes chansigneuses : Marie Lemot et Isabelle Voiseux
Mise en scène : Igor Casas, Marie Lemot et Isabelle Voiseux
Collaborateur artistique de la directrice musicale : Sylvain Souret
Orchestre national Avignon-Provence
Choeur de l’Opéra Grand Avignon, direction Alan Woodbridge
Ekhô, Choeur de chambre, direction Caroline Semont-Gaulon

Une pratique artistique : le chansigne

Le chansigne est une pratique artistique qui consiste à exprimer par le geste, les paroles et les intentions d’une musique. La Compagnie des Petites Mains propose ici une lecture poétique et musicale de la Messe des morts de Mozart.Le public pourra découvrir sur la scène de l’Opéra Grand Avignon, les deux comédiennes, Marie Lemot et Isabelle Voiseux, qui, au centre du plateau et entourées par les choristes, interpréteront une version chansignée du Requiem.

Afin de garantir au public sourd et malentendant une visibilité optimale de cette interprétation artistique, celle-ci est projetée sur un écran. Des gilets vibrants SubPac, prêtés par l’Opéra Orchestre National de Montpellier et disponibles sur réservation, complètent cette proposition d’accessibilité en permettant au public de ressentir les vibrations de la musique.

Ce projet est rendu possible grâce au soutien de la Compagnie des Petites Mains et de l’URAPEDA, partenaires engagés dans l’accompagnement de l’Orchestre sur toutes les dimensions d’accessibilité, depuis la communication jusqu’à l’accueil en salle.

Un parcours d’actions culturelles sur le long terme

Le Requiem est également l’aboutissement d’un parcours d’actions culturelles construit avec la Compagnie des Petites Mains à destination de trois structures partenaires.

Durant la semaine du 24 au 28 février 2025, les adhérents de l’URAPEDA Sud 84, les bénéficiaires de l’association Passerelle à Avignon et les jeunes élèves de la Micro-école Inspire ont découvert un extrait du Requiem chansigné, accompagnés par Igor Casas et Marie Lemot de la compagnie. Des publics d’horizons variés, de générations différentes, ont ainsi partagé huit heures d’atelier avec les artistes, s’immergeant à la fois dans cette œuvre musicale et dans la pratique du chansigne. Une sensibilisation humaine, vivante et collective à cette création singulière, qui s’est conclue à la Collection Lambert par un atelier réunissant l’ensemble des participants.

Avant-concert de 19h15 à 19h45 en Salle des Préludes avec La Compagnie des Petites Mains et les associations qui ont participé au parcours en février dernier

Vendredi 13 juin. 20h. 6 à 40€. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40.


Enchères : des véhicules de collection à l’Hôtel des ventes d’Avignon

A l’occasion de la journée de solidarité avec les personnes âgées qui vient de se tenir le 9 juin dernier, le site de réservation de location de vacances Holidu vient de dresser le top 100* des villes françaises accueillant le plus grand nombre de seniors. Sans surprise, la région Sud arrive en tête de classement en plaçant 4 villes parmi les 5 premières.

Les seniors préfèrent la plage
Saint-Raphaël (1er avec 41,34% de résidents de 65 et plus) devance très largement Six-Fours-les-Plages (2e avec 33,53%), Cannes (4e avec 30,87%) et Hyères (5e avec 30,35%). Seule la ville de Sète (3e avec 31,67%) empêche ce grand chelem de Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Avec respectivement Saint-Malo, Fréjus, Anglet et Narbonne, 9 des 10 premières villes de ce classement sont des villes côtières (voir classement en fin d’article).
« Cela souligne l’attrait du littoral pour les retraités en quête de tranquillité et de douceur de vivre », explique Holidu.

Neuf des dix premières villes du top 100 des communes comptant le plus de seniors sont au bord de la mer. Crédit : DR/Holidu

La cité des papes en 99e position
A l’inverse, avec 18,99% de seniors, la ville d’Avignon apparaît en 99e position de ce top 100, confirmant la ‘jeunesse’ de son territoire. Aux alentours, du chef-lieu vauclusien, Alès se classe (25e avec 25,55%) devant Arles (34e avec 24,01%), Valence (75e avec 21,10%), Nîmes (78e avec 20,78%), Salon-de-Provence (86e avec 19,90%), la très universitaire Aix-en-Provence (88e avec 19,67%) et Marseille (92e avec 19,56%).

Cliquer sur l’image pour l’agrandir. Crédit : DR/Holidu

*Méthodologie : Pour cette étude, Holidu a pris en compte toutes les villes françaises ayant une population d’au moins 30 000 habitants. L’objectif était d’identifier les villes avec la plus forte proportion de résidents âgés de 65 ans ou plus. Les données de population utilisées pour cette analyse proviennent de l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) et datent de 2020.


Enchères : des véhicules de collection à l’Hôtel des ventes d’Avignon

Dans le cadre de ses animations « concerts au jardin », le musée Vouland invite à quelques jours du solstice d’été, l’Ensemble 44 avec le programme ‘Danses’.

Dans le cadre magnifique et apaisant du jardin du Musée Vouland, l’Ensemble 44 propose le concert ‘Danses’, un programme qui précède de quelques jours le solstice d’été et la fête de la musique. Une l’invitation à la fête et à la danse… avant les stridulations des cigales ?

L’Ensemble 44, un ensemble vocal et instrumental avignonnais qui se produit dans la France entière

Bien connu des avignonnais, fondé en 2019 en Avignon par la compositrice Elisabeth Angot, l’Ensemble 44 a l’ambition de partager la création contemporaine avec un public aussi large que possible avec un vaste territoire musical : musique dite savante, musique ancienne, création contemporaine, mais aussi musiques traditionnelles, improvisées, jazz. Chaque spectacle est une découverte et une approche de la musique accessible.

L’occasion d’écouter un instrument peu connu, la clarinette basse

De l’antiquité à nos jours, dans toutes les régions du monde, musique et danse sont intimement liées. Au gré des cultures, selon des codes variés, gestes et sons se conjuguent comme sources d’inspiration réciproques. L’Ensemble 44, avec Olivia Leblanc (clarinette) et Rafael Cumont-Vioque (violoncelle), souligne avec rythme, énergie et lyrisme, les mouvements dansés de la musique classique, des musiques traditionnelles tango et klezmer, ou ceux, plus contemporains, du disco.  

Olivia Leblanc : clarinettes
Rafael Cumont-Vioque : violoncelle

Une approche conviviale et accessible à tous

Le programme  s’adresse à tous les publics, y compris aux plus jeunes. Il est conçu comme un parcours autour des musiques de danses à travers les styles de différentes époques. Les œuvres et les compositeurs sont présentés durant le concert par les artistes, dans une atmosphère conviviale de partage avec le public.

Au programme

• Répertoire classique et contemporain : Georg Friedrich Haendel, Johann Sebastian Bach, Piotr Ilitch Tchaïkovsky, Gabriel Fauré, Guillaume Connesson, Mathieu Bonilla, Elisabeth Angot (création)

• Musique d’inspiration traditionnelle : Béla Kovàcs, Gaspar Cassado, Astor Piazzolla, Belà Bartok, trad. Klezmer

Vendredi 13 juin. 20h30. 5 à 18€. Musée Vouland. 14 rue d’Annanelle (portail entrée jardin). Réservation 06 85 80 26 64.


Enchères : des véhicules de collection à l’Hôtel des ventes d’Avignon

La Geneva Camerata sera de retour en Avignon ce mercredi 11 juin.

La Geneva Camerata est reconnue à travers le monde comme un orchestre qui défie l’imagination et qui métamorphose les codes et les traditions du classique. En 2022, on avait pu acclamer leur spectacle ‘La Danse du soleil’ et leur interprétation unique des chefs d’œuvres de Lully et Mozart, mêlant danse, théâtre et musique.

‘Revolta’, un concert et une performance dansée incroyable autour de la 5e Symphonie de Chostakovitch

Une occasion d’entendre et voir comme jamais la 5ème Symphonie de Chostakovitch dansée par les musiciens de l’orchestre eux-mêmes avec quatre danseurs de Hip et de Krump : adieu chaises, pupitres et partitions ! 

Krump et classique pour dépoussièrer la musique symphonique

Pour ‘Revolta’, le Geneva Camerata a fait appel au metteur en scène et chorégraphe Kader Attou, et au chorégraphe Grichka. En se basant sur l’intensité rythmique de la « Cinquième » de Chostakovitch et sur la virtuosité de quatre danseurs, le spectacle utilise le mouvement corporel du krump comme une expression de tolérance et de dialogue, symbolisant la révolte et le combat contre la brutalité.

Mercredi 11 juin. 20h. 6 à 40€. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40.


Enchères : des véhicules de collection à l’Hôtel des ventes d’Avignon

Le jardin éphémère du Petit palais vient d’être inauguré en ce début juin. Placé en amont du Palais des papes, il a été pensé pour favoriser la continuité d’un cheminement touristique ‘au frais’ menant du palais des papes au Petit palais. Il répond également à la recherche d’ilots de fraîcheur, alors que le Rocher des Doms, pépite verte de la cité papale, se réinvente. Avignonnais, visiteurs et touristes pourront en profiter jusqu’au 31 mars 2026.

 Le Jardin éphémère comprend un jardin des curiosités, une grande pergola végétalisée jalonnée de 32 reproductions d’œuvres d’art issues du musée du Petit Palais – Louvre en Avignon, du musée Calvet, du muséum Requien et du Palais des Papes.

L’homme dans la nature
Oasis au milieu des vielles pierres, il a pour thématique’ ‘l’homme dans la nature, façonnée en paysage’. Botticelli, Bruegel le jeune, Corot et autres fresques des chambres papales sont données à voir sur des portiques de 3 mètres sur 2, installés sur des assises ornées de plantes vivaces. Ce jardin des curiosités, propice à la détente et à la flânerie, est coiffé d’une ombrière agrémentée de plantes grimpantes et fleuries. Il est bordé de vingt bacs plantés d’arbres d’avenir, sélectionnés en prévention des changements climatiques à venir, et de neuf arbres sculpturaux choisis pour leur port particulier.

Copyright MMH

Comme une petite forêt comestible
L’entrée du Jardin éphémère est marquée un verger composé de 16 arbres fruitiers en pots. Au cœur de celui-ci, un bassin de 23 mètres sur 6, où s’épanouissent nénuphars, lotus et roseaux. Un clin d’œil au célèbre vivier représenté dans la chambre du cerf du Palais des Papes. Le parvis du Musée du Petit Palais – Louvre en Avignon est embelli par un bosquet d’arbres d’avenir encadrant sa façade remarquable.

Pensé par eux
Le Jardin éphémère a été conçu par Michel Pena, paysagiste concepteur de renom, en collaboration avec Margarita Ilicheva, paysagiste et les services de la Ville. Il restera sur la place du Petit Palais jusqu’au 31 mars 2026, à l’issue de la première phase des travaux du Jardin du Rocher des Doms, actuellement fermé pour cause de travaux.

Copyright MMH

Arbres fruitiers
Le jardin donne à voir arbousier, feijoa, caroubier, figuier, laurier-sauce, olivier, myrte, grenadier, jujubier, pamplemoussier, citronnier, azarolier, amandier, kumquat, amélanchier, néflier, cognassier…

Plantes grimpantes et lianes suspendues
On respira les délicats parfums du jasmin étoilé, solanum, renouée, ipomée, passiflore, bignone, vigne vierge, chèvrefeuille, jasmin blanc, liane de feu, jasmin du Chili, trompette d’or, arbre à gentiane…

Plantes vivaces
Elles sont les stars des jardins méditerranéens : Agapanthe, aigremoine, euphorbe, hysope, romarin, sauge, plumbago, ciste, lavande, acanthe, armoise, ruellie, verveine, sedum, épiaire, herbe aux écouvillons…

Copyright MMH

Arbres d’avenir Ils complètent nos chers platanes : Orme, micocoulier de Provence, érables de Montpellier et champêtre, pin d’Alep, olivier, cyprès de Provence, chênes chevelu, vert et à feuille de châtaignier, frênes, mûrier, arbousier, lentisque, faux poivrier, poivrier à fleurs, néflier du Japon, févier d’Amérique, laurier sauce, filaire…


Enchères : des véhicules de collection à l’Hôtel des ventes d’Avignon

Réagissant à la dernière publication de Wingz, notre dessinateur humoristique, sur le dossier de la LEO (Liaison Est-Ouest), Joël Guin, président de la Communauté d’agglomération du Grand Avignon a tenu à rappeler sa détermination à voir se poursuivre ce projet.
Remis sur le devant de la scène après la sortie de Corinne Chabaud, présidente de Terre de Provence agglomération, maire de Mollégès et conseillère départementale déléguée aux marchés publics des Bouches-du-Rhône, le débat sur les atermoiements de la réalisation de tranche 2 de la LEO avait déjà fait réagir le président du Grand Avignon et Cécile Helle, maire d’Avignon. Dans un droit de réponse adressé à notre attention, les deux élus Vauclusiens avaient expliqué leur attachement à voir ce dossier aboutir, mais pas dans les conditions actuelles, qu’ils jugent obsolètes.

« Nous voulons faire vivre la LEO. »

Joël Guin, président de la Communauté d’agglomération du Grand Avignon

« Contrairement à ce qui a été dit, nous voulons faire vivre la LEO, mais dans l’intérêt de tous les citoyens, qu’ils soient des Bouches-du-Rhône ou du Vaucluse », explique Joël Guin.
« Il faut éviter le tracé dans la ceinture verte », poursuit-il avant de souligner la nouvelle position de l’Etat : « Proposer désormais un projet ramenant la tranche de 2×2 voies à 2×1 voie pour le brancher sur le rond-point des Amandiers ce n’est plus réaliste. Envoyer près 40 000 véhicules dont 3 000 camions vers un feu rouge cela ne va pas fonctionner et cela va engendrer des bouchons. »

Il faut dire que ce tracé de la tranche 2 a été imaginé il y a 30 ans, lorsqu’il fallait remplir la zone d’activités d’Agroparc en la connectant à la future LEO. Alors que cette zone a été urbanisée depuis, les besoins ne sont plus les mêmes.
« Aujourd’hui, je mets aussi en cause les élus d’une certaine époque qui, pour des problèmes d’égo ou des raisons d’ambitions personnelles, ont travaillé pour retarder la LEO, dénonce le président du Grand Avignon. Il faut voir les quartiers des Amandiers et de la Cristole il y a 30 ans et aujourd’hui pour se rendre compte que le contexte a complètement changé. C’est une réalité et il y a autre chose à faire maintenant en imaginant un nouveau tracé qui pourrait coûter moins cher. »

Une route en encorbellement pour éviter « d’embêter » les anguilles
Joël Guin propose ainsi de longer le Sud de la Durance « avec une route en encorbellement, comme on peut le voir en Sicile par exemple où la nature est restée intacte dessous et les agriculteurs peuvent continuer à travailler. On peut faire tout cela sans ‘embêter’ les anguilles qui se baladent dans la Durance. Cela permettrait aussi de supprimer les camions sur Châteaurenard et d’arriver par l’arrière de la zone des Iscles et du MIN (Marché d’intérêt national). »
Avec un éventuel franchissement de la Durance pour rejoindre le rond-point du parc des expositions et « se connecter à Bonpas où le Département de Vaucluse a débuté les travaux de réaménagement afin de fluidifier la zone. »

La LEO est au centre de plusieurs enjeu environnementaux. Crédit : Préfecture de Paca

« Des moyens, il y en a. »

Il souhaite aussi que l’on raccorde le plus rapidement possible la tranche 1 au rond-point de Rognonas. « Le plus important, c’est de pouvoir faire bouger les choses que l’on puisse, tous ensemble, sortir de l’ornière. »
Pour cela, le président de l’agglo reconnaît « qu’il faudra passer par une nouvelle DUP (Déclaration d’utilité publique) » alors que celle de la tranche 2 ne sera plus valable à partir de 2027.

Pour ce dernier, tout cela est avant tout une question de volonté et de mobilisation. « Des moyens, il y en a, insiste-t-il. Seulement, nous avons aussi à faire à des ‘autruches’ qui mettent la tête sous le sable et qui disent ‘non, cela n’a pas été prévu comme cela’. Qui se plaignent maintenant, mais que l’on n’a pas entendu depuis 15 ans. Pourtant ce chantier est nécessaire, ne serait-ce que pour nos entreprises à qui cela ferait beaucoup de bien. »

Et la tranche 3 ?
« On pourrait d’ores et déjà travailler aussi à la tranche 3, préconise le président du Grand Avignon. Celle avec le pont sur le Rhône qui relie la route d’Aramon dans le Gard avant de rejoindre le giratoire du plateau des Angles. »
Une perspective qui pose cependant la question de la participation financière du Conseil départemental du Gard ainsi que de la région Occitanie à la réalisation de cet aménagement si vital pour une agglomération ‘concurrente’ ne se trouvant administrativement pas dans leur territoire.

Les Gardois : « Ils ne bronchent pas et se laissent faire. »

« Les Gardois qui sont dans le Grand d’Avignon, je peux vous dire que l’Occitanie n’en a rien à faire et a du mal à les reconnaître. Ils sont considérés ‘out’ », assène Joël Guin.
Et quand on évoque les contributions fiscales régionale et départementale de l’ensemble du canton de Villeneuve-lès-Avignon (l’un des plus riches d’Occitanie) sans réelle ‘retour sur investissement’ le président du Grand Avignon enfonce le clou : « Ils ne bronchent pas et se laissent faire. »
« Il faut se baser sur l’histoire et ne pas se cacher derrière son petit doigt. On s’en rappelle très bien, les nouvelles régions ont été dessinées sur un coin de table. Administrativement parlant, ils font partie de l’Occitanie, mais les gens d’Occitanie ne les connaissent pas parce qu’ils font partie d’une EPCI vauclusienne. »
De quoi mettre le sujet du rattachement du canton de Villeneuve à la Région Sud sur la table ? « Oui, il y aurait une certaine logique à raisonner en bassin de vie. Ce qui est également d’ailleurs valable pour le Gard rhodanien. »

Quelles autres solutions d’aménagement pour la mobilité
Evoquant plus largement les problématiques de son bassin de vie, Joël Guin évoque également les autres solutions de mobilités qui pourraient soulager en partie le trafic sur Avignon et ses alentours comme l’interconnexion A7-A9 au niveau d’Orange. En effet à ce jour, les véhicules venant de l’A7 par le du Sud doivent sortir de l’autoroute pour y rentrer à nouveau afin de rejoindre l’A9 en direction de l’Espagne.
La réalisation de cette brettelle d’accès, dont le coût serait estimé à 60M€ environ, pourrait permettre de capter 4 000 véhicules par jour afin de désengorger la cité des papes.
« Nous avons vu la société Vinci pour lui demander quand est-ce qu’elle pourrait réaliser ce barreau. Vinci nous a répondu qu’ils étaient prêts mais qu’il fallait que l’Etat finance. »
Autre idée un temps évoquée en 2020 : la gratuité de l’autoroute entre Avignon-Nord et Avignon-Sud à l’instar de ce que l’on peut trouver à Aix-en-Provence, à Montpellier et bientôt à Nîmes.
« J’ai été le premier à faire cette demande : Je le revendique, martèle Joël Guin. C’était dans les années 2009-2010. Malheureusement, nous ne l’aurons jamais. Cela restera un serpent de mer car l’opération est trop complexe. Il faudrait passer par une DSP (Délégation de service public) et transférer les péages sur l’autoroute. » Le tout sans que Vinci se montre très coopératif sur l’initiative et qu’une solution via une lecture de plaque avec des portiques permettant la libre circulation des habitants de l’agglomération ne soit actuellement réellement au point techniquement.

Un bassin de vie si particulier
Il s’agit aussi de lutter contre les ‘anomalies’ de ce bassin de vie tiraillé entre 2 régions et 3 départements. « Dernièrement en revenant de Roquemaure, je me suis trouvé derrière un bus Orizo de notre réseau du Grand Avignon et un autocar Lio de la région Occitanie. Ils faisaient le même trajet en se suivant alors que vu le nombre de personnes à l’intérieur un seul véhicule aurait largement suffi », constate Joël Guin qui n’entend cependant se laisser décourager par la situation parfois ubuesque de ce bassin de vie si particulier.


Enchères : des véhicules de collection à l’Hôtel des ventes d’Avignon

‘La dérision du Christ’ de Cimabue, trésor national du 13e siècle, est actuellement visible au Petit Palais jusqu’au 19 octobre. C’est, sans doute, l’un des plus anciens tableaux acquis par le Louvre et exceptionnellement prêté à la Ville d’Avignon dans le cadre d’un partenariat renouvelé, initié en 1976. 

Mais avant tout, l’histoire exceptionnelle de ce tableau retient notre attention. Tout a commencé par la découverte incroyable d’une peinture sur bois accrochée au mur de la cuisine d’une habitante âgée de l’Oise. Le tableau, plutôt sombre, recouvert de plusieurs siècles de poussière, semblait y avoir toujours séjourné. Puis voici que sa propriétaire est contrainte de partir en Ehpad (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes).

La Dérision du Christ de Cimabue DR Le Louvre

Un petit tableau crasseux et oublié en peuplier de 25,8 sur 20,3cm
On ne sait comment, mais cette sorte ‘d’icône’, comme le pense ses détenteurs, se retrouve entre les mains d’un commissaire-priseur dont l’instinct et l’expérience, s’éveillent immédiatement au contact de l’objet. L’homme partage cette découverte avec des experts qui subodorent tenir entre leurs mains un tableau à la valeur inestimable. Et cette découverte va révolutionner l’histoire de l’art. 

Une révolution dans le monde de l’art
Voici justement, que le monde de l’art bruisse de toute part. «Le nom de Cimabue, commence à sortir, précise Sébastien Allard, directeur du département des peintures du Musée du Louvre qui a eu connaissance de l’émergence de cette œuvre via un ‘certificat d’autorisation de sortie du territoire’’. Il se penche avec ses équipes sur ‘la Dérision du Christ’ et pense au travail du peintre Florentin. Le tableau est classé Trésor national ce qui interdit sa sortie du territoire durant un peu plus de deux ans et permet, au terme des 30 mois d’acquérir le tableau. »

Copyright MMH

Les experts mènent l’enquête
«Mais entre-temps, le tableau a été vendu lors d’une vente publique. Le Louvre va activer tous ses réseaux et entamer toutes les procédures administratives nécessaires pour l’acquisition de ce trésor national, à hauteur de 19M€, en 2023. Ce qui est incroyable ? Nous avions rapproché ce tableau de deux autres petites œuvres, de même format dont l’une se trouve à Londres et l’autre à New-York. Chacun faisant de son côté, des études de laboratoire.»

La preuve par les trous d’insectes
«Nous remarquons que la pièce du musée de Londres comporte des trous de vers à bois qui correspondent aux mêmes trous de vers que ceux de notre tableau. Là, nous avons eu la certitude qu’il s’agissait, à l’origine, d’un seul et même panneau en peuplier comportant 4 scènes dont la Dérision du Christ et la flagellation -qui se trouve à New-York- . Une œuvre donc, possiblement découpée en quatre morceaux. Nous disposons donc de trois scènes sur 4. Peut-être que cette dernière aura disparu définitivement ou bien qu’un jour, elle resurgira. Il s’agit d’une œuvre de Cimabue, exécutée autour de 1280, sans doute commandée par des Frères Franciscains. Le petit tableau a ensuite été restauré durant une année et a mis en évidence le bandeau qui recouvre les yeux du Christ –scène relatée dans la bible- alors qu’un restaurateur, ne comprenant sans doute pas la scène, avait peint des yeux sur celui-ci.»

Pourquoi l’œuvre est majeure
«Parce qu’elle manifeste le tournant, le passage du monde symbolique très influencé par l’art Byzantin à une représentation naturaliste ou réaliste : une vraie scène avec une vraie violence, le tout avec un début de perspective. C’était une acquisition tout à fait capitale. Les spécialistes soulignent son importance dans l’histoire de l’art et sa qualité esthétique, relate un expert du Louvre. Il s’agit d’un épisode de la passion du Christ. Celui-ci est présenté à la foule avec les yeux bandés tandis que celle-ci lui demande de ‘faire le prophète’ ‘et dis-nous qui t’a frappé’. Pour la 1ere fois, Cimabue peint des muscles en tension, pour suggérer la violence de l’épisode.»  

Cécile Helle et Laurence des Cars, devant la Dérision du Christ de Cimabue Copyright MMH

Un prêt exceptionnel du Louvre à Avignon
Voici que cette œuvre – tout de même estimée aujourd’hui à 24M€- est prêtée par le Louvre à la Ville d’Avignon pour faire rayonner le Petit Palais parce que justement, l’ancienne livrée cardinalice détient d’autres merveilleux trésors comme la collection de peintures italiennes rassemblées par le marquis Campana dans la première moitié du XIXe siècle et constituant un dépôt exceptionnel du musée du Louvre ainsi qu’un ensemble de peintures et sculptures provençales du Moyen Âge déposées par le Fondation Calvet – Etablissement public communal. Pourquoi ce partenariat ? Mais parce que le Louvre est en réalité le grand partenaire depuis 1976 du Petit Palais, qui, bien que face au Palais des papes, ne bénéficie pas de la même aura et donc de la même fréquentation. D’ailleurs la muséographie du Palais des papes va être complètement revue pour justement mieux inclure, dans l’ensemble Palais des papes et Pont Saint-Bénézet, le Petit Palais, un peu trop oublié des touristes, remarque Cécile Helle, maire d’Avignon, qui pointe également du doigt que la grande esplanade, partant du palais des papes au Petit palais pousse, beaucoup d’Avignonnais et de visiteurs à renoncer à affronter cet espace nu sous un soleil de plomb. C’est la raison pour laquelle, la première magistrate de la Ville a choisi d’y faire ériger un jardin éphémère, avec bassin et et pergolas dotées d’asperseurs pour rafraîchir les promeneurs, initier un nouveau cheminement, et les inciter à entrer découvrir ses trésors dont l’exception ‘Dérision du Christ’ de Cimabue.

Les infos pratiques
Le petit Palais. Musée ouvert et gratuit. Mars, Avril, Mai, Juin 10h-13h / 14h-18h. Juillet, Août, Septembre 10h-13h / 14h-19h. Place des archevêques, place du Palais à Avignon. 04 90 86 44 58 et musee.petitpalais@mairie-avignon.com

Elles ont dit
Cécile Helle, maire d’Avignon et Laurence des Cars, présidente-directrice du musée du Louvre
« Dans l’élan de la nouvelle convention de partenariat renforcé entre le Louvre et la Ville d’Avignon, le musée du Petit Palais – Louvre en Avignon et le musée du Louvre sont heureux d’annoncer le prêt exceptionnel de La Dérision du Christ de Cimabue (vers 1240-1302). Ce tableau rarissime du grand peintre florentin, classé Trésor national, a été acquis en 2023 et présenté pour la première fois au public dans l’exposition Revoir Cimabue qui vient de fermer ses portes au Louvre. Ce petit-panneau de bois de 25,8 cm sur 20,3 cm, inconnu jusqu’à sa redécouverte chez des particuliers en 2019, témoigne d’un moment charnière dans l’Histoire de l’art et d’une invention qui contribuera à renouveler la peinture, aux prémices de la Renaissance. »

« Ce prêt exceptionnel au musée du Petit Palais – Louvre en Avignon ouvre la voie à un projet architectural et muséographique ambitieux pour le musée, qui se concrétisera à l’horizon 2029. Il souligne aussi l’engagement conjoint du musée du Louvre et de la Ville d’Avignon pour remettre en valeur le dépôt exceptionnel et sans équivalent en France, opéré dès 1976 par le département des Peintures du Louvre au Petit Palais. 320 oeuvres entre le XIIIe et le XVIe siècle forment un ensemble unique au monde, l’une des plus importantes collections de primitifs italiens.
À cette occasion, la Ville d’Avignon et le musée du Louvre dévoilent aussi la nouvelle signature graphique du musée créée par le studio M/M (Paris), qui a puisé son inspiration dans les tableaux eux-mêmes, nourris par les représentations de livres et les inscriptions qui émaillent toute la collection.

Cour intérieure du Petit palais Copyright MMH

https://www.echodumardi.com/tag/avignon/page/10/   1/1