21 août 2025 |

Ecrit par le 21 août 2025

‘Avignon’, le fim primé au Festival de l’Alpe d’Huez en vedette au cinéma Capitole

Le Vaucluse, terre de cinéma, la preuve ! Après le dernier Lelouch, Finalement en 2024, voici Avignon, réalisé par Johann Dionnet en plein festivals (le In et le Off) qui sortira le 18 juin et qui était présenté en avant-première chez René Kraus, au cinéma Capitole MyCinewest au Pontet. Toute l’équipe était présente ou presque : Elisa Erka, Rudy Milstein, Lyes Salem et Baptiste Lecaplain. Une guest-star inattendue était présente : le Pac à l’eau.

On le sait tous, les comédiens galèrent à Avignon pour se faire connaître, pour trouver une salle qui les programme en juillet quand il y a plus de 1 500 offres de spectacles dans le Off. Par une chaleur torride, ils doivent monter et démonter le décor en un temps record pour laisser la place aux suivants, certains hypothèquent même leur maison pour financer leur séjour ou leur prooduction. Chacun connaît aussi les préjugés entre ceux qui sont dans le privé et ceux qui sont subventionnés, ceux qui innovent et créent et ceux qui jouent des classiques du répertoire, ceux qui préfèrent les grands textes tragiques et regardent avec un brin de mépris le théâtre de boulevard et les comédies.

Johann Dionnet, lui-même comédien, venu souvent à Avignon a voulu dans ce long métrage « rendre hommage au spectacle vivant, à cette énergie, ce rythme frénétique des comédiens, éparpillés au milieu d’une foule compacte de touristes qui monte et descend la Rue de la Ré avec une lenteur extrême. Cette pugnacité des artistes qui tractent toute la journée pour attirer le public. » Il y a ajouté une dimension romantique avec une romance entre un comédien un peu has been, Stéphane, qui croise une tête d’affiche, Fanny, à qui il ment et le quiproquo est prétexte à rebondissements.

« C’est une ode au théâtre, au festival de Vilar comme aux artistes, techniciens et metteurs en scène, dit Baptiste Lecaplain qui tient le rôle principal dans Avignon. C’est à la fois une fierté et une responsabilité pour moi car je ne suis pas le mec le plus ‘bankable’ du cinéma. Ce film est rafraîchissant, sincère, universel. Le tournage a été joyeux. Un vrai cadeau. »

Il faut aussi savoir que Baptiste Lecaplain est absolument addict au Pac à l’eau de la Distillerie A. Blachère. Depuis qu’il a découvert ce sirop de citron artisanal et familial, il s’en fait livrer des cartons entiers. Les propriétaires de la distillerie de Châteauneuf-du-Pape, Sandrine et Raphaël Vannelle étaient présents avec leurs enfants mardi au cinéma, lors de la projection du film en avant-première. La Présidente de l’exécutif, Dominique Santoni était là aussi. En Vaucluse, les industries culturelles et créatives font partie de l’ADN du territoire, du théâtre au grand écran en passant par les studios d’animation. D’ailleurs le Conseil Départemental a versé 20 000€ de subventions pour Avignon

Une fois de plus, le Vaucluse prouve qu’il a du talent. Il attire les tournages de films et il rayonne grâce à des pépites comme A. Blachère.


‘Avignon’, le fim primé au Festival de l’Alpe d’Huez en vedette au cinéma Capitole

L’association Adaïkalam propose ‘Les nuits de l’Inde’ un concert, dès 19h, suivi d’un dîner aux chandelles, à 20h, dans les jardins du Musée Louis Vouland à Avignon, samedi 14 juin. Cette soirée caritative est donnée en soutien à l’orphelinat de Pondichéry ‘La maison d’Agathe’ dont les initiateurs vivent et résident à Avignon.

Depuis  2021, l’association Adaïkalam –Le refuge en tamoul-  est accueillie dans le jardin du Musée Vouland pour sa soirée indienne organisée au profit de ‘La maison d’Agathe’, un orphelinat pour fillettes et jeunes filles créé en 2015 à Pondichéry par Ranganadane Ariapouttry, professeur de yoga et Isabelle Sala son épouse médecin, et leur fille Anaïs résidant à Avignon. Une initiative familiale et solidaire en mémoire de leur fille ainée, Agathe, trop tôt disparue.

Copyright Adaïkalam Communication

L’association Adaikalam gère directement La Maison d’Agathe, grâce aux bénévoles, aux dons et cotisations des adhérents. Pour soutenir son action et son fonctionnement, la famille franco-indienne à l’initiative de cette démarche solidaire proposeune soirée festive avec concert et diner végétarien indien à la lueur des chandelles. Le dîner végétarien indien sera, comme de coutume, conçu et exécuté par Ranganathan Ariapouttry Ranganadane, le président de l’association.

Les infos pratiques
Dîner d’Adaikalam pour soutenir les actions et la gestion de l’orphelinat, La maison d’Agathe. Samedi 14 Juin 2025,  à partir de 18h30. 40€. Concert de musique carnatique de l’Inde du Sud donné  par J.A. Jayant, jeune flûtiste de renommée internationale, accompagné de trois musiciens dont une femme violoniste. «De passage pour une série de concerts en France, il nous fait l’amitié de faire un détour par Avignon,» indique le président d’Adaïkalam. Vers 20h30, dîner végétarien aux chandelles préparé par le Président Ranga et les bénévoles de l’association. Jardin du Musée louis Vouland. 14, rue d’Annanelle. Avignon. Réservation et payement auprès du 06 88 16 59 24 ou via HelloAsso ici.


‘Avignon’, le fim primé au Festival de l’Alpe d’Huez en vedette au cinéma Capitole

Pour la 6e édition de son opération ‘Le cinéma anime le débat’, l’AIST 84 propose une projection gratuite du film ‘Caméra Café, 20 ans déjà’.

Ce rendez-vous est organisé par l’Association interentreprises pour la santé au travail du Vaucluse (AIST 84). Il vise à proposer « avec légèreté mais sans détour, un regard éclairant sur l’évolution du monde du travail, la transformation des relations professionnelles, la question du harcèlement et les mutations des dynamiques sociales en entreprise ».

Prévention sur grand écran
Pour cela, la structure de santé au travail accompagnant plus de 9 000 entreprises soit 100 000 salariés sur le bassin de vie d’Avignon, va projeter le jeudi 12 juin à 18h30 au cinéma Pathé Cap-Sud le film ‘Caméra Café, 20 ans déjà’ sorti en 2024.
Une comédie grinçante, avec notamment Bruno Solo dans le rôle d’Hervé Dumont et Yvan Le Bolloch dans celui de Jean-Claude Convenant, qui jette un regard aussi drôle que lucide sur l’évolution du monde du travail, les relations humaines au bureau et les trajectoires professionnelles à travers les années.

Cette séance gratuite sera ensuite suivie d’un débat animé par le Dr Ceccarda Fornaciari, médecin du travail à l’AIST 84 et Jean-Philippe Matz, psychologue du travail à l’AIST 84.

Jeudi 12 juin. 18h30 à 21h. Cinéma Pathé Cap-Sud. Avignon. Accès gratuit (inscription obligatoire sur : https://www.aist84.fr/evenements/6eme-edition-du-cinema-anime-le-debat/


‘Avignon’, le fim primé au Festival de l’Alpe d’Huez en vedette au cinéma Capitole

Le 22 mai, Louis Vuitton a choisi Avignon pour présenter sa dernière collection ‘Croisière 2026’. La marque de luxe a choisi de dévoiler au public les coulisses de ce défilé au travers d’une vidéo qui sera disponible sur YouTube ce samedi 7 juin.

Près de 500 personnes venues du monde entier ont été invitées pour assister au défilé de Louis Vuitton au cœur du Palais des Papes le 22 mai dernier. Le public a, lui aussi, pu regarder le show en direct depuis chez lui, où dans le centre-ville d’Avignon où ont été créées plusieurs fan zones pour l’occasion. Il est encore possible de visionner le défilé, qui a duré une dizaine de minutes, sur la chaîne YouTube de la marque.

Plongez dans les coulisses du défilé

Mais le chapitre ‘Louis Vuitton à Avignon’ n’est pas encore terminé. Ce samedi 7 juin dès 11h, il sera possible de découvrir les coulisses de cet événement mondial dans le reportage ‘Runway Reflections: Tales from Avignon’. Une nouvelle fois, la marque de luxe se rend accessible à tous en proposant ce format gratuitement sur sa chaîne YouTube.

Cette vidéo partagera les secrets de la vision que porte Nicolas Ghesquière, directeur artistique des collections Femme de Louis Vuitton depuis 2013, pour la marque au travers de ce défilé au cœur du Monument historique le plus visité de Vaucluse. Présenté par la créatrice de contenu spécialisée dans la mode Tuba Avalon, ce reportage donnera la parole à plusieurs personnalités comme Felix du groupe de K-Pop Stray Kids, ambassadeur de la marque Louis Vuitton, mais aussi la réalisatrice Justine Triet, les actrices Noémie Merlant et Marina Foïs, et bien d’autres.


‘Avignon’, le fim primé au Festival de l’Alpe d’Huez en vedette au cinéma Capitole

Midi Sandwich ? Une parenthèse décontractée, permettant à tous de profiter d’un spectacle, d’un concert ou d’une lecture le temps de la pause déjeuner. 

Ce vendredi 6 juin, c’est l’AJMI, le club de jazz avignonnais qui s’associe à la bibliothèque Ceccano pour proposer le concert solo du percussionniste Julien Chamla. Immersion totale dans le spectre sonore et véritable exploration intérieure, BODIES CAN scrute les points de fusion, de tension et de rupture entre un geste percussif ultra persistant et le mouvement microtonal d’un cordophone amplifié. 

Vendredi 6 juin. 12h30. Entrée libre. Bibliothèque Ceccano. 2 bis Rue Laboureur. Avignon. info@ajmi.fr / 07 59 54 22 92 


‘Avignon’, le fim primé au Festival de l’Alpe d’Huez en vedette au cinéma Capitole

Bruno Carbonari est professeur au lycée Louis Pasteur à Avignon où il enseigne l’histoire et la géographie à des élèves de seconde, première et terminale. Son crédo ? Un enseignement vivant et interactif qui dynamise élèves et professeur. Une revanche, aussi, pour l’ancien élève qu’il fût et qui voulait échapper aux cours magistraux.

«Tout a commencé en cours d’éducation morale et civique où, depuis plusieurs années, les élèves sont notés sur leur travail, en contrôle continu, par trimestre, pour passer leur bac et être admis en ‘parcours sup’. Je ne voulais pas donner une note pour une note, j’ambitionnais plus. C’est ainsi que Paola B, Marion B, Juliette M et Mathilda H, élèves de terminale, ont décidé de créer un magazine ‘Silence, on juge’, au moment où l’actualité évoquait le procès de Samuel Paty. Au préalable ? J’avais demandé aux élèves de se saisir de l’actualité, et donc du procès de Samuel Paty et des thèmes que cela recouvrait. Finalement, les élèves ont produit plus que ce que j’attendais, s’y impliquant des heures durant pour une qualité de travail plus qu’excellente.»

«Je voulais que l’ensemble des élèves travaille sur les questions posées par ce drame, sur le rôle et la mission de l’école, la liberté, la liberté de la presse, la laïcité, le blasphème, et ce que dit la Loi. Nous quittions le travail scolaire pour un véritable travail de recherche et de réflexion. Le travail que l’on fait en histoire géo ? C’est de donner les outils, aux élèves, pour forger leur propre opinion, décrypter l’image… Ce travail se faisait d’ailleurs en miroir avec les attentats de Charlie Hebdo, le déroulé de ces terribles journées de 2015… »  

Bruno Carbonari montrant le magazine conçu par des élèves du lycée Louis Pasteur Copyright MMH

«Je souhaitais sortir des articles écrits par les médias pour travailler le discernement et consulter les comptes rendus des procès. Nous avons énormément travaillé sur un site ‘actujuridique.fr’ parce que le travail judiciaire suppose de faire un véritable travail d’histoire, de rechercher et comprendre l’enchaînement des faits, pour décortiquer les preuves, les témoignages…»

«Les élèves ont travaillé sur l’établissement des faits dans le contexte. Cela posait aussi la question de la liberté de l’enseignant, de la réception du message –que l’on ne contrôle pas- et ce que l’on en fait. Pour cela il y a un site ‘Dessinez, créez, liberté’ qui propose des fiches pédagogiques de décryptage des dessins de presse.»

«La consigne ? Je leur ai demandé de choisir leur format et media : script, podcast, vidéo, power point, print, des productions associées… Les élèves ont eux-mêmes également conçu leur grille d’évaluation en rapport avec le support du travail fourni. Pour un journal : la forme, le fond, la mise en page… Nous sommes là toujours dans l’autonomie et la pratique du sens critique.»

«L’ensemble des élèves s’est impliqué, donnant à lire, à écouter ou à voir des travaux fournis d’heures de travail opérées en classe et aussi de façon personnelle. Il ont tous rendu des travaux très étayés, fournis et de qualité, murissant leur réflexion, expérimentant le travail de groupe, finalisant leurs productions au moyen de logiciels divers et dans les temps impartis. Le but d’un enseignant est d’impliquer les élèves dans ce qu’ils font au quotidien. Ils ont eu de très bons résultats.»


‘Avignon’, le fim primé au Festival de l’Alpe d’Huez en vedette au cinéma Capitole

Dans le cadre du UCN President Summit, qui réunit les présidents d’universités de Corée du Sud chaque année dans le but d’améliorer l’enseignement supérieur, le GRETA-CFA Vaucluse a accueilli une délégation coréenne ce lundi 2 juin.

Le GRETA-CFA Vaucluse, en collaboration avec le Lycée professionnel Philippe de Girard, a accueilli hier une délégation de 20 présidents d’universités coréennes dans le cadre de leur UCN President Summit. L’objectif pour les Coréens étaient de partager leurs expériences, mais aussi de découvrir les pratiques françaises en matière de formation professionnelle.

Accueillis à Avignon, les présidents d’universités coréennes ont pu visiter les ateliers pédagogiques et échanger avec les apprenants, les formateurs et les équipes du GRETA-CFA et du lycée autour des enjeux liés à la formation des jeunes et des adultes. Cette rencontre, qui s’inscrit dans l’engagement du GRETA-CFA Vaucluse et du Lycée professionnel Philippe de Girard à favoriser l’ouverture à l’international, a permis de mettre en lumière l’engagement des deux organismes vauclusiens dans la formation des jeunes et des adultes aux métiers d’avenir et d’ouvrir des perspectives de coopération internationale.

Une convention-cadre est en cours d’élaboration pour favoriser des périodes de job shadowing (observation en situation professionnelle), des échanges de pratiques pédagogiques, des visites d’entreprises, ainsi que le développement d’un projet pédagogique commun.


‘Avignon’, le fim primé au Festival de l’Alpe d’Huez en vedette au cinéma Capitole

Après avoir dévoilé sa bande-annonce le mois dernier, le film Avignon sera projeté en avant-première ce mercredi 4 juin au cinéma Capitole MyCinewest au Pontet. Il reste encore quelques places !

Triplement récompensée au Festival de l’Alpe d’Huez en janvier dernier où elle a remporté le Prix Coup de cœur des Alpes de la région Auvergne-Rhône-Alpes et Prix des abonnés Canal+ du meilleur film, ainsi que le Grand Prix du jury de l’édition 2025, la comédie romantique française Avignon sera diffusé en avant-première demain au cinéma du Pontet. Pour l’occasion, les acteurs du film Baptiste Lecaplain, Elisa Erka, Lyes Salem et Constance Carrelet seront présents aux côtés du réalisateur Johann Dionnet.

Tourné en grande partie pendant l’édition 2024 du Festival d’Avignon, le film suit Stéphane (Baptise Lecaplain) et sa troupe qui débarquent à la Cité des Papes pour jouer la pièce ‘Ma sœur s’incruste’ pendant le festival de théâtre et de spectacle vivant. Stéphane y croise Fanny (Elisa Arka), une comédienne montante qui joue dans un classique de Victor Hugo, et tombe sous son charme. Sur un malentendu, elle l’imagine être l’interprète de Rodrigue, le rôle principal du prestigieux ‘Cid’ de Corneille. Pour la séduire, Stéphane s’enfonce dans un mensonge qu’il va devoir faire durer le temps du festival… mais qui va très vite le dépasser.

Pour réserver votre place, cliquez ici.
Mercredi 4 juin. 20h. Cinéma Capitole MyCinewest. 161 Avenue de Saint-Tronquet. Le Pontet.


‘Avignon’, le fim primé au Festival de l’Alpe d’Huez en vedette au cinéma Capitole

Inauguré en 1991, cet ensemble immobilier atypique construit autour d’une pyramide avait pour vocation d’être « la bulle de vente » de la future ZAC d’Agroparc. Deuxième construction de la zone après la chambre d’Agriculture, ces bâtiments faits d’acier et de verre, sont aujourd’hui déconstruits pour faire place à de nouveaux projets. Une page se tourne…

Dû au crayon de l’architecte Jean-François Quelderie, ce projet était à l’origine un ensemble composé d’une pyramide, auquel on y ajouta ensuite des modules de bureaux, une colline traversée par un canal et un petit lac avec son jet d’eau… Il s’agissait de marquer les esprits et d’être la porte d’entrée de la future ZAC, qui n’était à l’époque que des champs encore vierges de toutes constructions. Quant au choix de la pyramide, Jean-François Quelderie le justifie par le côté emblématique et symbolique de la forme. Un lieu où se concentre l’énergie, ajoute-t-il. 

La pyramide de l’intérieur. DR

Elle aurait inspirée François Mitterrand 

La rumeur raconte que c’est en passant devant cette pyramide que François Mitterrand aurait eu l’idée d’en construire une dans la cour carré du Louvre. Le Président faisait à l’époque régulièrement le trajet Paris — Avignon pour rendre visite à Anne Pingeot,  du côté de Gordes. L’anecdote est sympathique mais totalement fausse. La construction de la pyramide parisienne, due à l’architecte Léoh Ming Pei, date de 1989, donc bien avant celle d’Avignon. Dommage…

Une pyramide aux vies multiples et pas toujours paisible 

Ce bâtiment, qui avait pour fonction d’être le lieu de la commercialisation de la zone, prit le nom d’Agriscope. Il devait être démonté une fois sa mission accomplie. « C’est la raison pour laquelle on a utilisé peu de béton et beaucoup de structures métalliques boulonnées », précise Jean-François Quelderie. Voulu par la ville d’Avignon, à cette époque la communauté d’agglomération du Grand Avignon n’existait pas, ce bâtiment a été construit sous la responsabilité de l’aménageur SEDV (devenu ensuite Citadis).  

Après avoir accueilli l’association Agroparc, cet ensemble immobilier fut ensuite occupé par Créativa, une pépinière d’entreprises. A cette époque, il servait également de boites postales aux entreprises de la zone. La communauté d’agglomération du Grand Avignon, propriétaire des lieux, le récupéra ensuite et cela avant de s’installer en 2007 dans ses locaux actuels. Par la suite, la vie de ces bâtiments fut assez tumultueuse avec quelques projets d’installation d’entreprises qui n’aboutirent pas. Des candidats pas assez prestigieux ou peu solvables, laisse-t-on savoir. En 2018, cette construction fut définitivement désertée et abandonnée à des actes de malversation constants. 

« La démolition d’une de vos constructions est toujours une déchirure », avoue Jean-François Quelderie

La déconstruction de cet ensemble immobilier a démarré le 12 mai dernier. Il s’agissait de mettre un terme aux dégradations à la fois pour des raisons de sécurité ou mais aussi pour des questions d’image. En effet, cette pyramide endommagée et taguée était visible par tous les automobilistes passant sur la N7. Il est loin le temps où cette construction, fierté de la ville, faisait la une de l’annuaire téléphonique du Vaucluse…

« La démolition d’une de vos constructions est toujours une déchirure, avoue Jean-François Quelderie. Celle de la pyramide me choque un peu… Son rôle emblématique n’a pas été suffisamment pris en compte. » Le Grand Avignon a cependant fait procéder à un démontage précautionneux de la pyramide afin qu’elle puisse être éventuellement remontée plus tard, pour d’autres desseins. À suivre… 

Un futur en devenir

À l’issue des travaux de déconstruction, le terrain sera remis comme à l’origine et ouvert à d’autres projets. Celui présenté il y a deux ans par le promoteur REDMAN a été abandonné. La pré-commercialisation n’a pas donné les résultats escomptés. « Dans les 15 hectares qui nous restent à commercialiser sur la zone, nous privilégierons les installations d’entreprises plutôt que les promoteurs, précise Xavier Simon, le directeur de Citadis, l’aménageur du quartier. Nous avons aujourd’hui un schéma directeur qui va de l’entrée sud d’Agroparc au parc des expositions. » Avec notamment la construction par le promoteur Real Land de deux nouveaux immeubles de bureaux (3 406 m²). 

Lors de la construction de la pyramide en 1991, on y avait planté en son centre un ficus. Avec le temps il avait fini par y occuper tout l’espace. Malgré les multiples dégradations et tailles expéditives, cet arbre est toujours en vie. Jean-François Quelderie, a la faiblesse de penser que « la pyramide est en définitive une architecture de renaissance. »

https://www.echodumardi.com/tag/avignon/page/11/   1/1