4 mai 2024 |

Ecrit par le 4 mai 2024

Le Vaucluse devrait totaliser 1 500 lycéens de moins d’ici 20 ans

Selon une nouvelle étude de l’Insee, si actuellement le nombre des lycéens continue à augmenter dans le Vaucluse, les effectifs devraient commencer à diminuer à l’horizon 2030 pour être inférieur à ceux d’aujourd’hui en 2042.

« En 2022, 164 500 lycéens de 14 à 18 ans (hors apprentissage) étudient en Provence-Alpes-Côte d’Azur, explique une nouvelle étude de l’Insee réalisée en partenariat avec la région académique Provence-Alpes-Côte d’Azur et la région Sud. Leur nombre a fortement augmenté depuis 2013. En poursuivant les tendances démographiques et de scolarisation récentes, il continuerait de progresser à un rythme soutenu jusqu’en 2028. Il diminuerait ensuite progressivement au cours de la décennie suivante. Ces dynamiques haussières puis baissières se constateraient dans tous les départements. Les effectifs passeraient en dessous de leur niveau de 2022, dans tous les départements, entre 2030 et 2035. » En 2042, le nombre de lycéens serait inférieur à celui de 2022 presque partout dans la région y compris en Vaucluse.

Moins 170 lycéens vauclusiens à partir d’ici 2028
« En faisant l’hypothèse, sur la période 2018-2042, d’une poursuite des tendances récentes de natalité et de migration et d’un maintien du taux de scolarisation à son niveau de 2018, le nombre de lycéens de Provence-Alpes-Côte d’Azur devrait continuer à croître jusqu’en 2028, poursuit l’Insee Paca. Il augmenterait d’environ 1% par an, soit en moyenne 1 600 lycéens supplémentaires chaque année entre 2022 et 2028. Cette progression serait supérieure à celle observée entre 2013 et 2022 (+0,6% par an) en raison notamment des dynamiques passées de natalité. »

Pour le Vaucluse, cette augmentation s’élèverait à +0,9% sur la période 2022-2028. Les effectifs diminueraient ensuite de -1% entre 2028 et 2042. Au final, en moyenne l’évolution de la population lycéen en Vaucluse s’établirait à -0,5% entre 2022 et 2042.

En nombre de lycéens, le Vaucluse va donc continuer à augmenter en moyenne de 150 élèves par an jusqu’en 2028. A partir de cette date, on devrait assister à une inversion de tendance (-170 lycéens par an) pour atteindre un déficit cumulé de -1 530 lycéens en Vaucluse en 2042 (voir tableau ‘Evolution du nombre de lycéen par an’ ci-dessous).

Evolution du nombre de lycéen par an

Evolution du nombre de lycéens par an. ©Insee Paca

A l’échelle régionale, à partir de 2028, quel que soit le scénario de projection démographique retenu, la population lycéenne diminuerait jusqu’à l’orée des années 2040 en raison de la baisse de la natalité observée depuis 2013. En dehors de chocs ponctuels liés à un contexte international particulier, comme l’arrivée d’enfants ukrainiens en 2022, les flux migratoires influeraient peu sur cette tendance.

« Les scénarios de projection divergent à compter de 2038 en fonction des hypothèses de fécondité retenues, explique l’Insee. Dans le scénario où la fécondité serait plus forte que celle observée actuellement, le nombre de lycéens pourrait repartir à la hausse. En effet, les naissances supplémentaires à partir de 2022 se traduiraient une quinzaine d’années plus tard par des lycéens supplémentaires. A l’inverse, le scénario dit de fécondité basse prolongerait la baisse du nombre de lycéens au-delà de 2038. Selon le scénario central et en considérant le lieu de résidence des lycéens (et non plus celui de leur établissement de formation), tous les départements de la région suivraient la même tendance, de manière plus ou moins marquée. Ils connaîtraient leur pic de lycéens résidents autour de 2028. »

Evolution du nombre de lycéens entre 2022 et 2028, évolution du nombre de lycéens, par zones vauclusiennes

Evolution du nombre de lycéens entre 2022 et 2028, évolution du nombre de lycéens, par zones vauclusiennes. ©Insee Paca

Ainsi, entre 2022 et 2028, la croissance serait modérée dans les Hautes-Alpes et les Alpes-de-Haute-Provence et plus forte dans le Vaucluse et les Alpes-Maritimes et plus encore dans les Bouches-du-Rhône et le Var. Sur la période 2028-2042, la tendance s’inverserait partout. La diminution serait la plus forte dans les Hautes-Alpes et les Alpes-de-Haute-Provence notamment (voir tableau ‘Taux d’évolution annuel moyen en %’ ci-dessous). Tous les départements retrouveraient leur niveau de lycéens de 2022, entre 2030 et 2035.

Taux d’évolution annuel moyen en %

Taux d’évolution annuel moyen en %. ©Insee Paca

Forte hausse à Carpentras et Cavaillon
En Vaucluse, sur la période 2022-2028 c’est à Carpentras que les effectifs lycéens connaitront les plus fortes hausses (+1,8%). Arrivent ensuite Cavaillon (+1,3%) Orange (+0,9%) et Avignon (+0,8%). A l’image des effectifs des zones de Digne-les-Bains et Gap ceux de Pertuis afficheront une grande stabilité (+/-0%).

« Dans chacune des zones de Nice et de Toulon, la hausse serait d’un peu plus de 850 lycéens sur la période. Celles d’Avignon, Aix-en-Provence, Vitrolles et Antibes en gagneraient plus de 400 chacune », annonce l’Insee. Ce nombre s’élèverait à 370 sur Carpentras, 260 à Cavaillon et 190 pour Orange.

Evolution du nombre de lycéens dans les zones de Vaucluse entre 2022 et 2028

Evolution du nombre de lycéens dans les zones de Vaucluse entre 2022 et 2028. ©Insee Paca

Chute des effectifs à partir de 2028
Selon l’Insee, entre 2028 et 2042, toutes les zones de la région perdraient des lycéens. L’analyse régionale de l’Insee fait apparaître que « La zone de Briançon connaîtrait la plus forte rupture de tendance. Après une hausse importante jusqu’en 2028, sa population lycéenne diminuerait de 2,8 % en moyenne par an, soit une perte de 500 lycéens entre 2028 et 2042. Ce retournement proviendrait principalement de la baisse des naissances qui ne serait plus compensée par l’excédent migratoire des 14 à 18 ans. La zone de Menton aurait une trajectoire comparable avec une baisse annuelle moyenne de 1,8 % de ses effectifs de lycéens sur la période 2028-2042 (soit 500 lycéens de moins au total), après une hausse de 2,3 % par an entre 2022 et 2028. »

« Huit autres zones, dont cinq dans les Bouches-du-Rhône, connaîtraient également des baisses notables (entre 1,5% et 2,0% par an). Les zones les plus peuplées perdraient le plus grand nombre de lycéens. L’ensemble des trois zones de Marseille perdrait 4 000 lycéens sur la période et celles de Nice, Avignon et Toulon en perdraient respectivement 1 800, 1 500 et 1 200. Le nombre de lycéens diminuerait de respectivement 1 200 et 1 000 dans les zones de Vitrolles et de Salon-de-Provence, où la baisse serait plus intense (-1,7% par an). »
A l’inverse, cinq zones perdraient moins d’une centaine de lycéens : celles de Marseille Centre, Draguignan, Brignoles, Carpentras et Aubagne. Seule la zone d’Antibes gagnerait des lycéens entre 2022 et 2042 (+150).

Évolution annuelle moyenne du nombre de lycéens entre 2028 et 2042, par zone

Évolution annuelle moyenne du nombre de lycéens entre 2028 et 2042, par zone. ©Insee Paca

Dans le détail, sur cette période les effectifs sont donc orientés à la baisse sur Avignon (-1,4%), Cavaillon (-1,1%) Pertuis (-0,9%), Orange (-0,8%) et Carpentras (-0,8%). Une diminution encore plus importante pour nos voisins de Salon-de-Provence (-1,6%) et, dans une moindre mesure, Arles (-1,2%).

En nombre de lycéens, d’ici 20 ans, l’Insee évaluent la baisse du nombre d’élèves entre 2028 et 2042 à -1 500 lycéens pour la zone de la cité des papes, -500 pour la zone de Cavaillon, -400 pour celles de Carpentras et Orange, -200 pour celle de Pertuis. Une prévision estimée à -1 000 pour le secteur de Salon et -600 pour celui d’Arles.

Évolution annuelle moyenne du nombre de lycéens entre 2028 et 2042, par zone en Vaucluse

Évolution annuelle moyenne du nombre de lycéens entre 2028 et 2042, par zone en Vaucluse. ©Insee Paca

*Le nombre de naissances au début des années 2000 est le principal moteur de la croissance du nombre de lycéens observée ces dernières années. Cette dynamique devrait se poursuivre jusqu’en 2028. Entre 1999 et 2013, la hausse de la fécondité a plus que compensé la baisse du nombre de femmes en âge de procréer (14 à 49 ans). Cette hausse a été beaucoup plus forte dans la région qu’en France métropolitaine.

L’arrivée de familles, en particulier celles ayant des enfants âgés de 14 à 18 ans, contribue également à la hausse du nombre de lycéens. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, le solde migratoire (la différence entre les arrivées et les départs, depuis et vers les autres régions françaises) pour cette tranche d’âge est de +0,3 % en 2019.


Le Vaucluse devrait totaliser 1 500 lycéens de moins d’ici 20 ans

Les candidatures pour les emplois techniques et saisonniers du Festival d’Avignon sont ouvertes dès à présent et d’autres postes sont aussi à pourvoir comme au sein de l’équipe du Festival d’Avignon aux postes d’attachés de direction, responsable billetterie, stagiaire partenaires médias…

Le 78e Festival d’Avignon aura lieu du samedi 29 juin au dimanche 21 juillet 2024.
En moins d’un an, son directeur, Tiago Rodrigues, aura déjà révolutionné le paysage tout en s’y fondant et la réussite est déjà au rendez-vous avec un budget de 15M€, 126 000 entrées dans 40 lieux dont une vingtaine dans les communes vauclusiennes. Et ça n’est pas tout : 1 400 artistes et collaborateurs à chaque édition, 500 spectacles, lectures, projections, rencontres et débats, 436 emplois équivalents temps plein dont 88% issus du territoire, 500 journalistes accrédités et 10 millions de personnes touchées. Voilà pour poser le décor.

Les autres chiffres du Festival
«En 2023 nous avons vendus 126 000 entrées alors que l’étude de nos publics avec l’Inséac (Institut national supérieur de l’éducation artistique et culturelle) nous enseigne que plus de 80% des dépenses des festivaliers s’exercent sur le territoire, détaille Tiago Rodrigues. Nous employons 1 400 salariés dont près de 90% résident dans le Vaucluse, le Gard et les Bouches-du-Rhône. De même, plus de 40% du public est local. Il n’est donc pas question, comme je peux le lire parfois, d’une invasion parisienne.»

Les offres d’emplois saisonniers
Le Festival d’Avignon recherche ses futurs agents de billetterie, agents d’accueil du public, serveurs et agents d’entretien et de gardiennage de lieu de spectacle. Les candidatures sont à déposer uniquement via un formulaire sur le site Internet du festival dans la limite de 700 candidatures. Tous les postes en détail ici et postuler ici.

Les offres d’emplois techniques
Le festival d’Avignon recherche des régisseurs généraux, plateau, lumière, son, audiovisuel, signalétique, mais aussi des techniciens dans divers domaines, des machinistes, ainsi que des chefs habilleurs et habilleurs. Les candidatures sont à déposer uniquement via un formulaire sur le site Internet du festival. Le nombre de candidatures est limité à 1 par personne. Les candidats peuvent choisir jusqu’à 2 postes maximum. Tous les postes en détail ici et postuler ici.

Les autres recrutements
Si vous souhaitez rejoindre l’équipe du Festival d’Avignon, d’autres postes sont à pourvoir au sein de leur équipe. Consultez régulièrement la rubrique des recrutements du Festival d’Avignon en cours sur leur site Internet ou abonnez-vous à leur compte LinkedIn.

Voici les offres de recrutement actuelles : 
Un attaché à la direction de la programmation. CDI dès que possible. Candidatures jusqu’au 27 janvier 2024. Consulter l’annonce. Un attaché de direction. CDI dès que possible. Candidatures jusqu’au 9 février 2024. Consulter l’annonce. Un responsable du service billetterie. CDD du 25 mars au 31 juillet 2024. Candidatures jusqu’au 7 février 2024. Consulter l’annonce. Un stagiaire partenariat médias du 2 mai au 31 juillet 2024. Candidatures jusqu’au 24 janvier 2024. Consulter l’annonce.


Le Vaucluse devrait totaliser 1 500 lycéens de moins d’ici 20 ans

Créé en 2006 à l’initiative de quelques théâtres permanents d’Avignon, Fest’hiver s’impose au fil des ans comme le rendez-vous du théâtre en hiver. Il s’agissait d’affirmer que le théâtre à Avignon, c’est toute l’année !

Jusqu’au vendredi 2 février, le Théâtre des Carmes, du Balcon, du Chêne Noir, du Chien qui Fume, des Halles ainsi que le Transversal et L’Entrepot ouvrent leurs plateaux à des Compagnies qui n’ont pas forcément de lieux dédiés. Ils nous proposent des spectacles dont ils ont organisé ou suivi les résidences, manière de faire connaître la foisonnante création régionale. C’est un moment privilégié pour un public local de (re)découvrir les Scènes d’Avignon dans un entre-deux hivernal. Cette programmation commune permet une déambulation théâtrale dans la cité : les jours et horaires ne se chevauchent pas et des réductions sont accordées pour plusieurs spectacles. C’est ainsi une belle occasion pour les théâtres avignonnais de travailler, partager et réfléchir ensemble loin de la précipitation estivale. 

Le Fest’hiver est un évènement que nous attendons toujours avec joie. Pour cette édition, huit spectacles et une lecture, l’autrice Catherine Monin mise à l’honneur grâce au midi sandwich en partenariat avec la Médiathèque Ceccano et un débat autour de l’avenir souhaité pour le Festival d’été.

Table ronde / débat : le futur désirable du festival à Avignon

Cette table ronde, organisée en partenariat avec le Festival d’Avignon permettra d’échanger et de débattre sur l’avenir des Festivals à Avignon et des publics. En présence annoncée de : Serge Barbuscia (directeur du Théâtre du Balcon et président des Scènes d’Avignon), Michel Bissière (conseiller régional délégué à la vie artistique et culturelle, représentant de Monsieur Renaud Muselier, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur), Cécile Helle (Maire d’Avignon), Bénédicte Lefeuvre (directrice de la DRAC PACA), Laetitia Mazzoleni (directrice du Théâtre Transversal), Tiago Rodrigues (directeur du Festival d’Avignon), Jean Viard (sociologue).
Samedi 27 janvier. 16h. Cloître Saint Louis.

Midi sandwichs : Lecture de textes de Catherine Monin

Les directrices et directeurs des Scènes d’Avignon, liront des textes de cette autrice, en sa présence. Son écriture porte un regard étonné sur le monde et la société et questionne notre incapacité à goûter pleinement la vie. Tous les portraits de ses personnes sont en quelque sorte des anti-héros, des contre-modèles à la performance, une résistance à la productivité afin de retrouver l’essence de l’Être.
Vendredi 2 février.12h30. Bibliothèque Ceccano.

Au programme des théâtres

BD théâtre, concert spectacle, marionnette, théâtre d’objets, classique mode burlesque, seul en scène, conte contemplatif ou satire clownesque, il y en aura pour tous les goûts et tous les âges.

Black Boy. Compagnie Le Théâtre du Mantois  : ce «  concert spectacle dessiné » propose une “vibration” sensible du roman de Richard Wright aussi mythique que bouleversant, qui mêle sur scène un comédien, un musicien et un illustrateur de bande dessinée.

Les Frustrées. Compagnie sortie 23 : Les Frustrées est une adaptation de la page que signait Claire Bretécher dans le Nouvel Observateur de 1973 à 1981. Le duo d’actrices donne chair au dessin et propose une plongée hilarante et tendre dans nos manies et nos ridicules.
Vendredi 26 janvier. 20h. 5 à 22€. Théâtre des Halles. Rue du Roi René. 04 32 76 24 51. www.theatredeshalles.com

L’effet Goldberg. Compagnie Divine Quincaillerie : L’Effet Goldberg est une petite forme performative inspirée des machines de R. Goldberg : Des dispositifs farfelus qui réalisent une tâche simple, voire futile, de manière délibérément complexe, le plus souvent au moyen d’une réaction en chaîne.
Samedi 27 janvier.19h. Lundi 29 janvier.20h. 5 à 20€. Théâtre Transversal. 10 rue d’Amphoux. Avignon. 04 90 86 17 12. theatretransversal.com

EFGH L’abécédaire des classiques (2). Compagnie le Bruit de la Rouille : Deux comédiennes sur scène, Mélaine Catuogno et Claire Lestien, interprètent tour à tour tous les rôles et proposent une mise en scène ludique et participative rendant accessible de grands classiques théâtraux. 
Dimanche 28 janvier.15h. 5 à 23€. Théâtre du Balcon. 38 rue Guillaume Puy. Avignon. 04 90 85 00 80. contact@theatredubalcon.org

Pendant ce temps, à Montréal. Compagnie Bromios : suite à un accident de voiture Nina, actrice, et Sam, son petit frère, se perdent dans une forêt. Désorientés et séparés l’un de l’autre, ils font la rencontre de personnages étranges qui semblent hanter ces lieux.
Dimanche 28 janvier. 17h. 5 à 23€. Théâtre du Chien qui Fume. / Cie Gérard Vantaggioli. 75 Rue des Teinturiers. Avignon  04 90 85 25 87.  www.chienquifume.com

Le dernier jour de Pierre. Compagnie Deraïdenz : Le dernier jour de Pierre raconte la fin tragique d’un homme, dans un cadre onirique, doux, étrange. C’est un conte contemplatif sans texte, exposé par une vingtaine de marionnettes à fils et décors.
Mardi 30 janvier.20h. Mercredi 31 janvier.20h. 5 à 25€. Théâtre du Chêne Noir. 8 bis, rue Sainte-Catherine.Avignon. 04 90 86 74 87. contact@chenenoir.f 

J’attends la foudre. Compagnie La timidité des Cimes : lecture poétique qui est un hymne au vivant qui déploie, autour du retour d’une femme dans sa maison d’enfance, et à l’aide d’une langue imagée et constamment connectée à la nature, des questions essentielles : Que faire de ce qui nous constitue, nous fonde ?
Jeudi 01 février. 19h. Entrée libre. Théâtre Transversal. 10 rue d’Amphoux. Avignon. 04 90 86 17 12. theatretransversal.com

Turbulences. Collectif Animale : Le spectacle interroge le rapport au temps, à l’efficacité et à la pression du résultat. On flirte avec l’invisible, l’extérieur envahit l’intérieur de la radio jusqu’à renverser notre imaginaire.
Jeudi 01 février.20h30. 5 à 14€. Théâtre des Carmes. 6 place des Carmes. 04 90 82 20 47. theatredescarmes.com

Crache ! (Physiologie d’une langue encombrée). Compagnie Rhizome : Valérie Paüs imagine un voyage retour en avion à l’île de la Réunion où elle est née. Un voyage qui la ramène à son passé, aux épisodes clés qui ont contribué à la couper d’une partie de son identité depuis toujours étouffée, la langue créole.
Vendredi 02 février.19h. 6 et 12€. L’Entrepôt. 1 ter boulevard Champfleury. Avignon. 04 90 86 30 37. reservations@miseenscene.com


Le Vaucluse devrait totaliser 1 500 lycéens de moins d’ici 20 ans

La 69ᵉ saison des Amis du Théâtre Populaire (ATP) d’Avignon se poursuit au Théâtre Benoît XII, avec Le Montespan.

Une comédie jubilatoire inspirée du célèbre roman de Jean Teulé (Grand Prix du roman historique) qui a rencontré un grand succès lors des Festivals Off 2022 et 2023. La pièce a été également récompensée aux Molières en 2022 avec le titre de Révélation féminine pour Salomé Villiers qui en a fait aussi l’adaptation.

Tout le monde a entendu parler de la marquise de Montespan, favorite du roi Louis XIV, qui exerça à la cour de France un trafic d’influence sans pareil. Mais qui connaît l’histoire de son époux, Louis-Henri de Pardaillan de Gondrin, marquis de Montespan ? 

En 1663, Louis-Henri de Montespan et la charmante Françoise de Rochechouart tombent fous d’amour et se marient. Mais les dettes s’accumulent et le Marquis doit absolument s’attirer les bonnes grâces du Roi-Soleil. Il part donc en guerre pour Louis XIV, et se réjouit durant son absence que son épouse soit introduite à la cour auprès de la Reine. Mais c’est sans compter sur les appétits du Roi, car Françoise devient la nouvelle favorite. Prêt à tout pour récupérer celle qu’il aime, Montespan déclare au monarque une guerre sans relâche, refusant les faveurs attachées à sa condition de cocu royal, et allant jusqu’à orner son carrosse de cornes gigantesques.

Mercredi 24 janvier. 20h. 5 à 20€. Théâtre Benoit XII. 12 Rue des Teinturiers. Avignon. Réservations et informations : 04 86 81 61 97 – atp.avignon@gmail.com


Le Vaucluse devrait totaliser 1 500 lycéens de moins d’ici 20 ans

Après le concerto pour piano de Lūcija Garūta au mois d’octobre, le public est invité à découvrir ou à redécouvrir le Concerto pour violoncelle de Marie Jaëll. Cette œuvre subtile sera interprétée avec le violoncelliste Xavier Phillips. 

Un programme 100% français avec des œuvres de Debussy, Fauré et Ravel, dirigé par la cheffe Mélisse Brunet.

Claude Debussy, Clair de lune pour orchestre : un Clair de lune limpide et transparent, tout d’abord, grâce à l’alchimie debussyste.

Gabriel Fauré, Élégie pour violoncelle :  maître de Ravel, Gabriel Fauré a composé une célèbre Élégie, d’où s’échappent les accents envoûtants du violoncelle

Marie Jaëll, Concerto pour violoncelle : on redécouvre peu à peu l’œuvre de Marie Jaëll, pianiste, compositrice et pédagogue qui laissa son empreinte dans le milieu musical français de la fin du XIXe siècle. Son Concerto pour violoncelle se distingue des grands modèles romantiques par ses proportions mesurées et la clarté de l’écriture.

Gabriel Fauré, Masques et bergamasques : écrite pour le théâtre de Monte-Carlo, la suite Masques et bergamasques, qui s’inspire de la commedia dell’arte, délivre de savoureux soupirs verlainiens

Maurice Ravel, Ma mère l’Oye, 5 pièces enfantines : les miniatures de Ma mère l’Oye de Ravel font apparaître successivement Le Petit Poucet, Laideronnette, Impératrice des pagodes et la Belle et la Bête, avant de nous ouvrir les portes d’un jardin féerique resplendissant.

Promenade Orchestrale et musicale

Déambulation au Musée Calvet à deux voix, avec Elisabeth Hochard, pianiste et musicologue au Conservatoire de Lyon, et Franck Guillaume documentaliste scientifique du Musée Calvet. À partir des collections du musée, cette promenade sera une lecture croisée mêlant histoire de l’art et musique symphonique autour de certaines collections du musée.

Toute participation à cette Promenade Orchestrale permet de bénéficier d’un tarif C sur le concert Le Charme français. Gratuit sur inscription au 07 88 36 02 61. communication@orchestre-avignon.com 
Mercredi 24 janvier, 15h. Musée Calvet. Rue Vernet. Avignon. 

Avant concert

L’Orchestre national Avignon-Provence propose au public des rencontres en amont du concert avec une rencontre avec la cheffe Mélisse Brunet et le violoncelliste Xavier Phillips. dans la salle des Préludes à l’Opéra Grand Avignon.

Vendredi 26 janvier. de 19h15 à 19h35. Salle des Préludes. Opéra.
Vendredi 26 janvier. 20h. 5 à 30€. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40. www.operagrandavignon.fr


Le Vaucluse devrait totaliser 1 500 lycéens de moins d’ici 20 ans

On nous avait annoncé une édition exceptionnelle pour ce 38ᵉ Gala des Crinières d’Or avec 100% de création : promesse tenue !

Hormis le Maître de Cérémonie, Calixte de Nigremont, qui œuvre depuis 1998 pour présenter les Crinières d’Or, et qui lui ne se renouvelle pas… et c’est très bien ! Son talent de flagorneur fait toujours mouche envers tout quidam qui essaie de s’installer discrètement sur les gradins ou dans les loges officielles, son acuité visuelle règle le tempo du spectacle entre contre-temps ou incidents minimes, ses bons mots et son art de discoureur amorcent l’attente jouissive que nous avons, nous spectateurs à découvrir encore d’autres prouesses cavalières. La scénographie tient la route avec la technique du mapping qui permet de donner un décor hallucinant de vérité selon les époques ou les lieux traversés par ces spectacles équestres. La musique – qui n’est plus en live – donne le tempo. Le mistral est tombé ce samedi, l’attente dans la longue file en extérieur est donc supportable et bon enfant car on ne le redira jamais assez : Cheval Passion est bien le rendez-vous des passionnés du monde équestre mais c’est également une belle fête populaire qui réunit petits et grands pour deux heures de prouesses et de rêves.

Un voyage équestre à travers le temps et l’espace en huit tableaux

Nous sommes bien dans les fjords nordiques quand les Vikings découvrent au IXᵉ siècle les terres islandaises sous la protection du dieu Thor mais ce sont surtout ces magnifiques chevaux islandais avec leurs cinq allures uniques qui vont forcer notre admiration. Les chevaux de Camargue nous démontrent que le Duende (capacité à émouvoir dans le flamenco) n’a aucun secret pour eux. Nous sommes allés également en Espagne pour plonger dans l’univers polyvalent du cheval ibérique, en Amérique du Sud avec les éleveurs de bétail. 

Le régiment de cavalerie de la Garde Républicaine fait son grand retour (en toute parité homme/femme) avec toute la gravité et le panache de sa fonction mais leur cavalier et dresseur Gari Zoher apporte une note de légèreté dans son solo de dressage de chevaux lusitaniens, un exercice étonnant de simplicité et de liberté. 

Des dressages tout en finesse

Ce sont assurément les prestations respectives de dressage du roumain Miron Bococi puis de la cavalière Clémence Faivre dans Fuego, genre totalement différent, qui nous ont subjugués. Maîtrise, amour de l’animal, l’élégance et le naturel étaient au rendez-vous. Loin de tout esbroufe, ces artistes de renommée internationale ont instillé un souffle de liberté et d’humilité, seuls dans l’arène avec pour tout guide une approche sensible du dressage.

Pas de Crinières d’Or sans la prestation du Caval ‘Show de Benoit Soumille

Clou des Crinières ou pas, la — jeune —  troupe du Caval show était de toutes les manières très attendus, comme tous les ans avec son nouveau spectacle : un feu d’artifice final avec poste hongroise (monter une paire de chevaux en se tenant debout, un pied sur la croupe de chaque cheval) à allure effrénée et voltiges audacieuses. La relève est assurée !


Le Vaucluse devrait totaliser 1 500 lycéens de moins d’ici 20 ans

Ce vendredi 19 janvier, la Métropole Notre Dame des Doms d’Avignon a accueilli la messe de la Sainte-Geneviève, patronne des gendarmes, symbole d’abnégation, courage, dévouement, force, humanité et humilité.

À 10h, un mistral glacial souffle sur les hauteurs du Rocher des Doms dont la Métropole accueille la messe tandis que les cloches sonnent à pleines volées. Groupement de Gendarmerie de Vaucluse, Colonel Cédric Garence en tête, Antenne du GIGN, Compagnie d’Avignon, Brigades territoriales, Brigade de Recherche, Corps de soutien technique et administratif, Peloton d’Autoroute, Escadron de Gendarmerie mobile, Gendarmerie de l’air, EDSR (Escadron départemental de Sécurité Routière), Réserve opérationnelle et personnel retraité, tout le monde est là, une marée bleue déferle dans la cathédrale.

Des élus prennent place, Thierry Lagneau, maire de Sorgues et vice-président du Département, Catherine Jaouen et Hervé de Lépineau, députés, Louis Biscarrat, maire de Jonquières, Anne-Sophie Rigault, conseillère régionale et élue d’Avignon. L’aumônier Bruno et le Père Frédéric sont aux commandes et au micro, dans l’autel. « Être là où des hommes, des femmes, des enfants ont besoin de vous. Pour vos familles qui vous soutiennent, malgré vos absences. Je ne suis pas Martin Luther King, ajoute l’aumônier, mais j’ai fait un rêve, cette nuit. Il faut voir du bleu, mais aussi parler de ceux qui travaillent dans l’ombre, dans les bureaux, les mécanos dans les garages qui réparent des voitures parfois déglinguées. Être là, auprès des concitoyens, c’est ça le chemin des gendarmes. »

Dans la Prière Universelle Sainte-Geneviève, il est écrit : « Faisons des gendarmes des ouvriers de la paix. Soutenons les forces de police ou de maintien de l’ordre souvent incomprises et méprisées dans leur mission, quand elles ne sont pas agressées par d’autres citoyens. N’oublions pas les gendarmes victimes du devoir ou du désespoir. En particulier Cédric Lillo, un jeune avignonnais de Montfavet, mort en service au PSIG (Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmeris) de Joigny dans l’Yonne le 28 octobre dernier. Il avait 25 ans. » Quant à l’aumônier musulman, il insistera sur « la grande famille des gendarmes, leur loyauté, leur disponibilité, leur énergie face à l’obscurantisme. »

Enfin est citée ‘La prière du gendarme’ : « Je dois être vigilant face aux hommes qui peuvent devenir malfaiteurs ou criminels. Et si je dois armer mon bras pour faire respecter la loi, c’est mon devoir d’assurer l’ordre et la sécurité et de sauver des vies menacées. »

Le Père Frédéric (à gauche) et l’aumônier Bruno (à droite).

Une heure et demie plus tard, à la fin de l’office avec orgues et chorale, tout le monde se rend dans la salle des fêtes de la mairie d’Avignon. C’est là que le patron des gendarmes prend la parole pour remercier cet aumônier qui « a fait revivre l’esprit de corps qui anime les gendarmes, eux qui sont là pour servir la population. » Six d’entre eux montent sur la scène, aux côtés de la Préfète, pour recevoir une promotion soit pour leur courage et leur bravoure, soit pour l’élucidation d’affaires et de cambriolages. Cédric Garence insiste sur l’obstination de ces hommes et femmes qui luttent contre la délinquance, la criminalité : « 18 000 faits en 2023, un toutes les deux heures, 22 000 interventions, la violence grimpe, souvent intra-familiale sans parler du trafic de stupéfiants. La guerre des territoires existe, deux homicides et deux tentatives l’an dernier. Sur les routes de Vaucluse, moins de morts mais davantage de blessés, donc de la douleur et de la souffrance. Notre engagement, notre ADN, c’est d’être sur le terrain, au plus près des citoyens. 50 blessés, 216 outrages en France en 2023 pour les gendarmes, c’est inacceptable. Heureusement, dans ce département nous sommes fiers de la confiance que nous témoigne Madame la Préfète », conclut-il.

©Gendarmerie de Vaucluse

Violaine Démaret prend alors la parole. « Je vois une vague de bleue, c’est ça l’esprit de corps, et le mot que j’emploierai c’est soutien. Soutien face aux 18 000 délits commis, nous sommes au 12ᵉ rang en France. Pour les cambriolages, nous sommes 3ᵉ dans l’hexagone. Certes, pour les résidences principales, ils ont baissé de 13% mais ils sont — hélas — compensés par une expansion de 13% des vols en locaux industriels et commerciaux. Je souhaite qu’on redescende du podium. Heureusement, le taux d’élucidation, lui, progresse de + 3%. »

Autre sujet qui préoccupe la Préfète : les violences intra-familiales. « C’est un vrai fléau, nous avons densifié notre réseau de lutte dans les brigades comme dans les commissariats. Il faut savoir que chaque nuit, nos gendarmes ont entre une et trois interventions. Avec souvent des enfants agressés chez eux, dans leur chambre. C’est absolument sordide. »

La traque aux narcotrafiquants est aussi un axe majeur d’action de Violaine Démaret. « Il y a une porosité nécessaire entre policiers et gendarmes pour lutter ensemble contre ces criminels qui ont sévi à Sorgues, Avignon, Carpentras, Cavaillon, Bollène, au Pontet et qui ont été neutralisés. Les amendes contre les consommateurs de stupéfiants ne faiblissent pas : + 79%, 1635 PV dressés. »

Elle évoque les émeutes de cet été, « quatre jours et quatre nuits, un hélicoptère mobilisé et des dizaines de gendarmes pour sécuriser les biens et les personnes. Avec l’opération ‘Tempête 84’, nous avons bénéficié de l’appui de 500 gendarmes qui se sont déployés dans le département, c’était un moment intense. »

2024, année olympique et paralympique. « C’est une fierté d’accueillir le passage de la flamme. N’oublions pas aussi que 4 millions de touristes viennent chez nous, que le Festival d’Avignon, par exemple, attire 100 000 spectateurs par jour dans les rues de la Cité des Papes et alentour. Nous allons avoir aussi des casernes supplémentaires pour assurer la sécurité à La Tour d’Aigues, Caromb, Courthézon. » La préfète conclut :  « Les gendarmes sont là pour protéger les Vauclusiens, mais le moins possible au péril de leur vie. Je salue le travail exceptionnel du Colonel Garence, fait avec efficacité et cœur. Merci à tous pour votre dévouement et votre engagement, vous pourrez toujours compter sur mon soutien. »


Le Vaucluse devrait totaliser 1 500 lycéens de moins d’ici 20 ans

Le samedi 3 février, dix établissements du secteur d’Agroparc unissent leurs forces pour organiser une journée portes ouvertes commune. Il s’agit de Nextech, Formation Erudis, GIPES, IMF RIS, Molera Formation, Avignon Université, IFO-GA, Isara, Isema, et le Lycée François Pétrarque.

Du CAP au BAC +7, cette rencontre est dédiée aux lycéens, aux étudiants et même aux salariés et demandeurs d’emploi ayant un besoin en formation continue.

De nombreux domaines seront représentés lors de cet événement, tels que l’agronomie, l’informatique, le social, la santé, les agrosciences, la biotechnologie, le paramédical, la métallerie, la coiffure, le commerce, la finance, la diététique, et bien d’autres.

Cette journée portes ouvertes sera l’occasion de découvrir les dix structures et leurs formations, de rencontrer directement les étudiants et les formateurs, et d’établir des premiers contacts avec des partenaires et entreprises.

Samedi 3 février. De 9h à 17h. Sans rendez-vous.

V.A.


Le Vaucluse devrait totaliser 1 500 lycéens de moins d’ici 20 ans

Les soirées ROUGE continuent le week-end au cabaret d’Avignon Le Rouge-Gorge.

Rouge rockabilly avec The Fuzzy Dice en concert 
Vous aimez danser ? Vous aimez le rock’n roll et le rockabilly et vous déhancher sur tous les plus grands tubes des fiftie’s ? Alors ne manquez pas le concert de Fuzzy Dice qui vous replongera dans l’ambiance joyeuse des années 50 au son de ses rocks endiablés et autres boogies dévastateurs…
Vendredi 19 janvier. 20h30. Tarif unique.15€.

Rouge dance avec Nostalgie Dance Collector
Venez passer une soirée inoubliable Dance Collector 80’s 90’s avec Nostalgie ! Retrouvez tous vos classiques ! De quoi chanter, danser et s’amuser toute la soirée ! Enflammez le Dance Floor du Rouge Gorge…
Samedi 20 janvier. 20h. Tarif unique.  10 € (1 consommation incluse, vin, bière ou soft)
Le Rouge-Gorge. Place de l’Amirande. Avignon. 06 81 25 19 73.    rougegorgeavignon@aol.com  lerougegorge.fr

https://www.echodumardi.com/tag/avignon/page/18/   1/1