Cécile Helle et Dominique Santoni lauréates 2025 du Trombinoscope
Le Trombinoscope, l’annuaire professionnel du monde politique, vient de dévoiler son palmarès 2025 décliné pour la première fois à l’échelle régionale.
Etabli par un jury composé de 5 journalistes (Christian Apothéloz de Gomet’, Marie-Cécile Berenger du groupe Var-Matin/Nice-Matin, Marc Leras du Parisien, François Tonneau de La Provence et de Leo Purguette de La Marseillaise), ce palmarès distingue notamment deux élues vauclusiennes. Cécile Helle est désignée maire de l’année de Provence-Alpes-Côte d’Azur, et Dominique Santoni, conseillère départementale de l’année en région Sud.
« Il ne s’agit pas d’exposer, mais de reconnaître. Pas de flatter, mais de rendre hommage à l’engagement. Là où les réseaux divisent, les territoires rassemblent », explique Alexandre Farro, président du Trombinoscope
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Voici l’ensemble des lauréats 2025 des Prix des Territoires du Trombinoscope en Provence-Alpes-Côte d’Azur :
Renaud Muselier : Personnalité de l’année de Provence-Alpes-Côte d’Azur
Marc Pena : Parlementaire de l’année de Provence-Alpes-Côte d’Azur
Dominique Santoni : Conseillère départementale de l’année de Provence-Alpes-Côte d’Azur
Ludovic Perney : Conseiller régional de l’année de Provence-Alpes-Côte d’Azur
Jérémy Bacchi : Révélation de l’année de Provence-Alpes-Côte d’Azur
François Balique, Laurent Belsola, Chantal Eyméoud, Edouard Friedler, Cécile Helle, Jérôme Viaud : Maires de l’année de Provence-Alpes-Côte d’Azur (un élu par département)
Cardinal Aveline : Prix spécial de l’année de Provence-Alpes-Côte d’Azur
Créé en 1981, Le Trombinoscope, présente en photos et biographies les acteurs de la vie politique française et européenne. C’est un outil de travail riche en informations et reconnu par les décideurs politiques et économiques ainsi que par les médias. Les personnalités figurant dans ces ouvrages sont présentées dans l’ordre protocolaire avec fonctions et attributions précises.
« Rigoureuse, impartiale et transparente, la rédaction du Trombinoscope s’applique à suivre les dernières élections, nominations et mouvements pour vous offrir une actualité précise et fiable de la vie politique française et européenne. Notre politique éditoriale : toute information présentée est recueillie auprès de la personnalité ou institution concernée », explique l’équipe du Trombinoscope.
Cécile Helle et Dominique Santoni lauréates 2025 du Trombinoscope
Le samedi 25 octobre 2025, La Mirande invite les avignonnais et leurs hôtes à vivre une soirée hors du temps avec la toute première édition de son Bal costumé inspiré du Siècle des Lumières. Un événement festif, élégant et immersif autour de la musique, de la danse et de la gastronomie à la française.
Avignon s’apprête à vibrer au rythme des perruques poudrées, des robes à paniers et des menuets enivrants… Car le 25 octobre prochain, La Mirande, joyau du XVIIIe siècle niché au pied du Palais des Papes, organise la première édition de son Bal costumé, promettant une plongée spectaculaire dans l’univers raffiné des Lumières.
Une livrée devenue hôtel particulier Sous les dorures et les boiseries de cette maison historique méticuleusement restaurée, le bal réinvente l’art de vivre d’antan le temps d’une soirée. Les invités, costumés selon les codes de l’époque, sont conviés à festoyer autour d’un buffet gastronomique sucré-salé, accompagné d’un cocktail d’accueil, au son des musiques baroques et des pas de danse endiablés.
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Une résidence enchantée, le temps d’une soirée Un événement pensé comme un nouveau rendez-vous incontournable à Avignon : « Nous souhaitons faire de ce Bal un nouveau temps fort de la ville, où l’art de vivre à la française rencontre la joie du bal costumé », confie l’équipe de La Mirande. Entre tradition et enchantement, élégance et convivialité, ce bal s’annonce déjà comme un incontournable du calendrier culturel avignonnais, où chaque détail célèbre l’excellence à la française. Et pour prolonger la magie, La Mirande propose des formules incluant la nuitée, dans ses chambres Deluxe et Grande Deluxe, véritables écrins d’histoire et de confort. Costumes d’époque exigés, bonne humeur garantie : venez écrire avec La Mirande le tout premier chapitre d’un événement unique, festif et inoubliable. Costume XVIIIe obligatoire – laissez-vous emporter par la magie du bal.
Les infos pratiques Samedi 25 octobre 2025. La Mirande, 4 place de l’Amirande, Avignon. Tarifs billetterie(accès bal uniquement) : Early Bird : 190€ ; Standard : 220 € ; Pack Couple : 420€ (2 personnes). Chaque billet comprend : 1 cocktail par personne + accès au buffet salé & sucré ; Forfaits « Billet + Nuitée » (2 personnes) : Package Deluxe : 780 € (1 nuitée Deluxe + 2 billets) ; Package Grande Deluxe : 980 € (1 nuitée Grande Deluxe + 2 billets) ; Réservations en ligne : https://my.weezevent.com/bal-de-la-mirande ; www.la-mirande.fr
Cécile Helle et Dominique Santoni lauréates 2025 du Trombinoscope
Bulles de Rêve, association phare dans le paysage hospitalier depuis 30 ans, lance un appel vibrant : elle cherche de nouveaux clowns bénévoles pour offrir des éclats de rire et des instants de poésie aux enfants hospitalisés. Des ateliers de découverte sont organisés fin octobre à Avignon et Nîmes.
Depuis trois décennies, l’association Bulles de Rêve sillonne les couloirs des hôpitaux du Gard et du Vaucluse, semant sourires et douceur sur son passage. Leur secret ? Des clowns formés, engagés, profondément humains, qui transforment chaque visite en une bulle d’oxygène pour les enfants malades… et leurs familles.
Trente ans de rires, de bulles et de bienveillance. Mais aujourd’hui, les rangs ont besoin de renfort. L’association cherche de nouveaux visages, ou plutôt de nouveaux nez rouges, pour continuer à faire vibrer cette chaîne de solidarité et de magie.« Nous recherchons des adultes motivés, prêts à se former à l’art du clown d’improvisation et à vivre une aventure humaine exceptionnelle », confie Colette Maugeais, présidente de l’association.
Deux ateliers pour découvrir son clown intérieur Que vous soyez artiste dans l’âme ou simplement curieux, Bulles de Rêve vous propose deux formats pour plonger dans l’univers du clown hospitalier : À Avignon, les 25 et 26 octobre 2025 : un stage de deux jours pour partir à la rencontre de son propre clown (tarif : 115 €). Inscriptions : bullesdereve.avignon@gmail.com 07 83 20 39 05 ; À Nîmes, le 25 octobre 2025 : une initiation d’une demi-journée, accessible à tous (tarif : 45 €). Inscriptions : bullesdereve@orange.fr 06 63 20 88 93. Ces ateliers, encadrés par des professionnels du Bataclown, référence nationale dans la formation de clowns d’intervention, sont à la fois ludiques, introspectifs et fondateurs.
Des interventions qui changent tout Les clowns de Bulles de Rêve ne sont pas là pour faire du bruit : ils écoutent, ressentent, improvisent. Leur passage dans les chambres d’hôpital, au CHU de Nîmes (Centre hospitalier universitaire), à Alès, Avignon ou encore à l’IEM La Cigale (Ecole d’éducation spécialisée), devient un souffle d’humanité dans un quotidien médicalisé.Entre farces légères et poésie improvisée, ces instants suspendus permettent aux enfants de redevenir, le temps d’une visite, des rêveurs, des rieurs, des créateurs d’imaginaire.
Vous aussi, devenez un clown de rêve Pas besoin d’avoir fait le conservatoire ou d’être un professionnel du spectacle. Ce que recherche Bulles de Rêve, ce sont des personnes sincères, prêtes à s’ouvrir, à apprendre, à offrir un peu de leur temps et beaucoup de leur cœur.Une fois formés, les nouveaux clowns rejoindront une troupe de bénévoles unie par la joie de partager. Une mission exigeante, certes, mais ô combien enrichissante.Alors, si l’idée de troquer votre quotidien contre un nez rouge pour faire briller les yeux des enfants vous parle… ne laissez pas passer cette opportunité.Rejoignez Bulles de Rêve : là où les clowns redonnent le sourire, là où les rêves prennent vie.
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Cécile Helle et Dominique Santoni lauréates 2025 du Trombinoscope
La 71e saison des ATP d’Avignon débutera ce lundi 13 octobre à 20h au Théâtre Benoît XII, avec Le Barbier de Séville, une version à la fois fidèle et virevoltante de la célèbre pièce de Beaumarchais et du chef-d’œuvre de Rossini.
Rosine, une jeune orpheline de 18 ans, est retenue captive par son tuteur, le docteur Bartholo, qui, épaulé par le cupide Basile, a l’intention de l’épouser au plus vite. Mais Rosine est tombée amoureuse d’un mystérieux jeune homme qui la courtise en secret. Ce dernier n’est autre que le comte Almaviva. Aidé de son ancien valet, le malicieux barbier Figaro, il va tenter de la délivrer. Tous les stratagèmes ne sont-ils pas bons pour libérer une captive de son tyran ?
Une comédie pétillante
Une comédie pétillante ponctuée de moments musicaux, où, avec humour et arrogance, Beaumarchais dénonce et interroge les mœurs de son époque, et où les personnages sont tour à tour passionnés, amoureux, fous, névrosés, apeurés… Un beau moment de sourires et de plaisir !
Texte : Beaumarchais Mise en scène : Justine Vultaggio Avec Michaël Giorno-Cohen, Jules Fabre, Alexis Rocamora, Oscar Voisin et Justine Vultaggio,
Lundi 13 octobre. 20h. 10 à 20€. Membres de la FATP, AFIA, groupes : 15€. Théâtre Benoît XII . 12 rue des Teinturiers. Avignon. 04 86 81 61 97 / atp.avignon@gmail.com
Cécile Helle et Dominique Santoni lauréates 2025 du Trombinoscope
« Face à l’urgence de la situation nationale, il me semble plus que jamais indispensable de ne plus tomber dans ces logiques partisanes dépassées. Il faut se focaliser à 100% vers l’intérêt de la ville d’Avignon. Vers ce que moi j’appelle, le bon sens », synthétise Olivier Galzi qui ambitionne d’impulser un grand mouvement citoyen qui sera ‘le parti d’Avignon’. Pour redonner davantage d’attractivité à la cité des papes, le candidat entend pour cela s’appuyer sur un triptyque de base : sécurité, propreté, mobilité. « Si dans la rue, nous ne sommes pas en sécurité, on peut raconter tout ce que l’on veut, on peut monter tous les projets, cela ne marche pas. La sécurité, c’est le chantier numéro 1. Si ensuite, la rue n’est pas propre, qu’elle n’est pas belle, je ne vois pas comment on la rend attractive. Le deuxième chantier, c’est la propreté. Enfin, si pour accéder à cette rue où chez soi, on perd une heure, cela ne fonctionne pas non plus. La circulation, c’est le troisième chantier à mettre en œuvre en urgence. »
LEO : « C’est fondamentalement criminel. »
Evoquant le dossier de la LEO (Liaison Est-Ouest) pour illustrer ces problématiques de mobilité, Olivier Galzi reconnaît que c’est l’un des dossiers qui l’a incité à se lancer dans la bataille des prochaines municipales : « Quand on voit qu’on a discuté de ce projet pendant 30 ans : l’’augmentation du trafic, l’augmentation de la population, les problèmes de congestion que cela allait créer… Cela fait des décennies que nous savons que ces difficultés arrivaient. Alors que dans le même temps, on a réussi à avoir un tracé, une DUP (Déclaration d’utilité publique), un financement et que pour des questions de petites politiques politiciennes locales, on enterre le projet. Je suis absolument scandalisé car on asphyxie des dizaines de milliers de personnes sur la rocade et on asphyxie les commerçants du centre-ville. Pourtant la solution au trafic sur la rocade, elle a nom : c’est la LEO. Mais parce qu’on a été en dessous de tout sur ce dossier et que l’on a déjà pris une mauvaise décision, on veut en dégainer une deuxième aujourd’hui, aussi mauvaise, avec l’interdiction des poids lourds de plus de 38 tonnes. »
Un crime de ‘léo-majesté ‘ « Mais le résultat, poursuit le candidat, c’est que les transporteurs iront ailleurs sous peine de mettre la clef sous la porte ou qu’ils affrèteront deux camions de 19 tonnes à la place. On va donc multiplier par deux la pollution et on va asphyxier encore un plus les habitants de la Rocade qu’on est en train de tuer à petit feu. C’est fondamentalement criminel alors qu’il y a des voies alternatives et que je le répète : la solution existe, c’est la LEO. » Un dossier dans lequel, Olivier Galzi s’étonne qu’une action de groupe n’ait pas encore été intentée : « Quelqu’un se réveillera forcément un jour et attaquera les pouvoirs publics qui seront mis devant leurs responsabilités. »
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Une attractivité en berne « Tout cela, c’est le genre de décisions qui n’ont fait qu’affaiblir Avignon », se désole le journaliste-candidat qui constate l’attractivité commerciale grandissante de Nîmes et Marseille ou bien encore l’attractivité culturelle d’Arles, là où la cité des papes décroche peu à peu. « Je ne comprends pas qu’Avignon, avec les atouts qui sont les siens, soit dans cette situation. Comment ne pouvons-nous pas faire mieux que ça ? J’ai travaillé dans 22 territoires différents et franchement, à Avignon, on est béni des papes, si j’ose dire. » Il faut dire qu’Olivier Galzi a eu autre vie que celle de journaliste. Durant plus de 5 ans, il a été aussi vice-président du groupe d’ingénierie et de gestion d’infrastructures Edeis.
« J’ai voulu passer à l’action sur le terrain économique car j’ai constaté qu’on allait droit dans le mur au niveau national parce que nous avions un système hyper centralisé où Paris imposait tout aux territoires. A l’inverse, je me suis dit que les solutions ne pouvaient venir que des territoires. Mais comme il y a de moins en moins d’argent public, il a fallu prendre notre destin en main en trouvant des sources de financement. Pour les territoires, ces leviers là s’appellent ‘les infrastructures’. J’ai donc dirigé un groupe de 1 200 personnes qui étaient dans ce secteur, mais plutôt comme un ingénieriste. En 7 ans, je l’ai transformé en ce que l’on a appelé ‘L’allié des territoires’. Dans ce cadre, j’ai créé des sociétés à mission, les premières sociétés à mission dans les ports et dans les aéroports notamment. Bref, nous avons fait du marketing territorial en faisant en sorte que ces infrastructures servent les territoires où elles sont enracinées. »
Un avignonnais parachuté à… Avignon Régulièrement interpellé sur son éventuel parachutage, Olivier Galzi rappelle qu’il a fait son primaire à Saint-Saturnin-lès-Avignon puis ses études au collège Joseph-Vernet et au lycée Frédéric Mistral avant d’obtenir son diplôme Communication et sciences du langage à l’université d’Avignon. « Après, je suis parti à Grenoble pour faire Sciences Po », non sans avoir fait auparavant des stages au sein de l’hebdomadaire Le Comtadin ainsi que la chaine locale Canal A en Courtine. « Je voulais faire de la télé, alors je suis allé à Paris car France 3 local n’a pas voulu de moi », poursuit le journaliste. C’est là, qu’après avoir débuté sur France 2 avant de finir sur LCI, il va présenter pendant de nombreuses années ‘Galzy jusqu’à minuit’ sur I-Télé. « Je travaillais du lundi jusqu’au jeudi sur Paris, cela me permettait de passer la moitié de mon temps à Avignon où y sont scolarisés mes filles et où se trouve ma famille. Puis quand j’ai décidé d’arrêter la télévision, c’est au RCS (Registre du commerce et des sociétés) d’Avignon que j’ai inscrit ma société. Donc oui, je suis un Avignonnais et je suis chez moi. » « Mais cela veut dire quoi cette question ? C’est insupportable en fait car c’est signer le déclin d’Avignon. Il faut ouvrir les fenêtres, il faut ouvrir les portes. Il ne faut pas faire des barrages, il ne faut pas construire des remparts. Les gens qui aiment Avignon et qui y viennent ils deviennent des avignonnais comme nous. Celui qui demain dépensera son argent, son énergie et qui viendra y installer sa famille pour y apporter la vie avec son expérience et sa richesse, je lui dis ‘bienvenue’. »
Edeis intervenant également dans le domaine culturelle, le groupe a été à la manœuvre à Nîmes pour la gestion des monuments romains de la ville ainsi qu’à Orange, au théâtre antique avec le spectacle de l’Odyssée Sonore récompensé d’un Award de l’innovation à Las Vegas en 2023. « Nous avons proposé à Nîmes les journées de la romanité qui sont un véritable succès aujourd’hui. Un événement familial qui rapporte plus d’argent aux commerçants et aux hôteliers que la Féria. Nous voulons reproduire la même chose pour Avignon qui dispose d’un passé tout aussi glorieux. Il ne suffit plus de se contenter de recevoir des cars de chinois ou de japonais ainsi que des touristes internationaux sur le quai des allées de l’Oulle pour leur faire visiter la ville en 5 minutes avant qu’ils ne repartent. Le palais des papes peut nous apporter autre chose qu’un joyau qui ne brille pas assez. » Côté infrastructure Olivier Galzi aura aussi des pistes à proposer concernant le parc des expositions ou bien encore l’aéroport puisqu’il en a géré 17 au sein d’Edeis. « Nous évoquerons cela précisément à partir du début de l’année prochaine, après notre première réunion publique qui se déroulera en novembre. »
« Si la commune centre est à la tête de l’agglo cela fonctionne, si elle ne l’est pas, cela ne marche pas. »
Remettre Avignon au centre de son bassin de vie S’appuyant sur son expérience au sein du groupe Edeis, Olivier Galzy rappelle que dans les filiales des territoires où il est intervenu « si la commune centre est à la tête de l’agglo cela fonctionne, si elle ne l’est pas, cela ne marche pas et cela quelque soit la couleur politique des communes concernées. Ici, on a fait le choix de voter contre la ville-centre. Mais comment peut-on ? Cela n’a pas de sens. Si un bras vote contre son cœur, c’est le corps entier qui va dépérir. Il est donc urgent que l’agglo s’aligne avec la ville. » Au-delà du périmètre actuel de l’agglomération, Olivier Galzi estime qu’il faut également tendre davantage la main aux territoires qui nous entourent, tout particulièrement Terre de Provence « Il faut raisonner en bassin de vie », martèle-t-il.
Une vision concentrique du territoire Avant de penser au bassin de vie, le candidat rappelle cependant qu’il faut d’abord se concentrer sur la cité des papes. « Notre action doit être concentrique, la ville en premier lieu, puis l’agglomération pour éviter que l’on se retrouve dans une situation ubuesque comme le dossier de la collecte des déchets parce qu’il n’y a pas d’alignement entre l’agglomération et la ville. » « Le troisième et le quatrième cercle se sont le Département et la Région. Le Conseil départemental de Vaucluse qui, avec sa présidente Dominique Santoni, rappelle sa volonté de mener une politique de bon sens comme nous voulons le faire à Avignon. Et la Région Sud de Renaud Muselier avec qui il faut maintenir les meilleurs canaux de communication possible afin de relancer des dossiers comme celui de la LEO, si cela est encore possible. »
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« Enfin, le dernier cercle : le national. Ma vie passée fait que j’ai effectivement côtoyé, c’est-à-dire interviewé, les responsables politiques et économiques de tous bords. Donc demain, quand il faudra prendre son bâton de pèlerin pour Avignon et monter à Paris pour frapper à la porte du ministre des Transports, à celle du futur Premier ministre ou même aller frapper à celle de la présidence de la République, je suis en capacité de le faire. Ce que je souhaite avant tout c’est apporter mon réseau aux Avignonnaises et aux Avignonnais. Je suis un Avignonnais qui est allé, à un moment donné dans sa vie, travailler à Paris et qui, aujourd’hui, revient fort de cette richesse et de cette expérience pour essayer d’en faire bénéficier sa ville. Car que je crois qu’il y a une vraie urgence. »
« Mon patron, c’est Avignon. »
Interrogé sur son positionnement sur l’échiquier politique, Olivier Galzi assure être « un simple citoyen-électeur qui met un bulletin dans les urnes avignonnaises depuis pas mal de temps. Attention, je n’ai pas dit que j’étais au centre mais avec ce qu’il se passe au niveau national je suis surtout avec ceux qui veulent mettre un peu de bon sens dans cette ville. Après, la liberté est l’une des valeurs que je chéris le plus. Je crois beaucoup à la liberté. C’est la raison pour laquelle j’ai décidé d’être en dehors des partis. Parce que quand on appartient à un parti, qu’on le veuille ou non, on n’est pas libre. On est collé aux sorties nationales du leader de son parti. On est collé aux alliances nationales du leader son parti. Moi, mon patron, ce n’est pas un président ou une présidente de parti. Mon patron, c’est Avignon. »
Au final, quand on aborde de possibles alliances ou ralliements, le candidat ne s’oppose à aucun soutien. « J’en ai assez de ceux qui sont contre. Il serait peut-être temps de voter pour. Pour un projet tout particulièrement, même si je constate un émiettement des candidats. Ce n’est pas une bonne solution pour Avignon. Après, il suffit de mettre sa ville avant son parti. Chacun a ainsi le droit de me rejoindre. » « Aujourd’hui, la solution partisane n’est pas une solution au niveau municipale pour Avignon, insiste-t-il. La dynamique est clairement de notre côté et nous sommes en train de créer le premier parti d’Avignon : celui du bon sens. »
« Ce qui est bien, il faut le dire, ce qui ne va pas, il faut le changer. »
Même position, concernant les candidats de la majorité municipale actuelle avec un bémol cependant : « J’ai lu qu’il était interdit de parler de droit d’inventaire. Ce n’est pas une bonne base », juge-t-il. Un devoir d’inventaire que l’ex-présentateur n’entend cependant pas user à tort et à travers. « Le bon sens déjà, ce n’est pas d’arriver en disant : ‘ça c’est nul. Moi, je vais tout faire bien’. Le bon sens, c’est de reconnaître qu’il y a des choses bien qui ont été réalisées. Quand on met en place une cantine scolaire avec de la nourriture de meilleure qualité pour moins cher, c’est une très bonne chose. Quand on regarde ce que sont devenues la rue de Carreterie ou la place Saint-Didier par rapport à l’époque où le stationnement y était anarchique, c’est une vraie réussite. Néanmoins, ce que je trouve dommage, c’est de faire du beau sans proposé un espace public propre et sécurisé. Il faut dire les choses avec franchise : ce qui est bien, il faut le dire, ce qui ne va pas, il faut le changer. C’est cela que je propose. »
Pour illustrer son propos, Olivier Galzi s’empare d’un sujet particulièrement clivant : le plan faubourgs. « C’est évident que cela ne fonctionne pas, car on a parfois créé des souricières où les riverains peuvent mettre jusqu’à 45 à 50 minutes pour un faire le tour d’un pâté de maison afin de rentrer chez soi. C’est un système qui, globalement, a généré beaucoup de problèmes de circulation. Mais il y a des solutions car aujourd’hui, je n’entends pas les avignonnaises et les avignonnais me dire qu’il faut supprimer le plan faubourg. Ce que j’entends de leur part c’est : ‘ici on inverse ce sens interdit’, ‘là on remet la circulation dans cet axe… Il faut donc le modifier en concertation avec les habitants. Quand j’entends dire que certain veulent le rayer d’un trait de plume, pour moi, c’est du poujadisme. Cela, c’est tout sauf une proposition. Moi, je ne suis pas le candidat des colères. Je suis le candidat des solutions. En tout cas, c’est ce que je souhaite être. »
Cécile Helle et Dominique Santoni lauréates 2025 du Trombinoscope
Le producteur indépendant d’énergies renouvelables Melvan, implanté à Avignon, ouvre une campagne de financement participatif citoyen pour deux projets solaires à Avignon et à Sault.
Avec Lendopolis, plateforme française dédiée à la transition énergétique, le producteur français d’énergies renouvelables Melvan lance une campagne de financement participatif citoyen pour deux projets d’ombrières photovoltaïques en Vaucluse. L’occasion d’associer les citoyens à la transition énergétique locale.
Ces deux projets concernent la zone d’Agroparc et la commune de Sault. Ainsi, dès ce vendredi 10 octobre à 10h, les habitants du Grand Avignon pourront souscrire à l’émission d’obligations simples pour participer au financement de ces projets. Les souscriptions seront possibles pour tous les Vauclusiens et aux habitants des départements voisins à partir du mercredi 15 octobre, et ce, jusqu’au 8 décembre prochain.
Deux projets d’ombrières photovoltaïques
La collecte permettra de financer une première centrale de 1,6 MWc sur ombrières de parking au sein de la zone d’activité Agroparc, ainsi qu’une seconde de 0,5 MWc au stade municipal de Sault.
« En réservant ce financement aux habitants, nous concrétisons notre raison d’être : rendre les énergies renouvelables irrésistibles pour les territoires et les populations. »
Cécile Helle et Dominique Santoni lauréates 2025 du Trombinoscope
Une salle de spectacle de 600 places pleine ? C’est ce dont rêve tout artiste. Mais cette même salle pleine pour une présentation de saison, c’est moins courant !
C’était pourtant le cas lors de la présentation de la Saison 4 de la Scala Provence par son directeur artistique Frédéric Biessy qui à lui seul — il faut l’avouer — est tout un spectacle : aisance, diction, humour, suspense et anecdotes, tous les ingrédients étaient là pour nous dévoiler la programmation 2025-2026. Nous étions cependant inquiets, en tenant dans nos mains le mince programme, vite feuilleté pour parcourir – seulement — 10 spectacles annoncés. Le visuel de la couverture contribuait à refléter le flou, l’incertitude de la programmation. Cependant en insistant, on devinait l’esquisse du corps de Julie Duval dans son spectacle plébiscité depuis maintenant 3 ans à la Scala ‘L’Odeur de la guerre’ et ce choix graphique confortait l’importance qui est donnée par Mélanie et Frédéric Biessy à l’accompagnement d’un artiste et à la coconstruction de son projet artistique.
Comme un défilé de haute couture
Frédéric Biessy a tout de suite levé nos doutes et nous a rassurés. « J’ai voulu cette programmation comme un défilé haute couture, en mettant toutes les bases de ce à quoi je tiens, le nectar de nos productions. J’aurai la liberté de combler au fur et à mesure que j’aurai trouvé des pépites. Pour tout vous dire, je n’ai pas vu grand-chose cet été qui me dise ‘ça, je veux absolument vous le montrer’. Alors je prends mon temps et grâce au QR code, on pourra découvrir la programmation complète au cours de la saison. Même si ce n’est pas l’argument principal, c’est aussi une économie de papier. »
Ce n’est pas la première fois qu’il assume ce choix ou plutôt ses non-choix, préférant garder du temps, de la place pour un coup de cœur futur, préférant également marquer sa fidélité à un artiste en l’accompagnant dans ses projets futurs. La confiance du public et sa curiosité feront le reste !
Le projet Scala ou la satisfaction de ne pas se tromper
« La Scala Provence se porte bien, avec ses 92 500 entrées au Off 2025, du jamais vu. Le public est fidèle, curieux. La Scala Paris de quatre ans son aînée affiche également une belle existence malgré une concurrence très présente à Paris. Nous sommes sur un petit nuage avec Le Lion d’Or à la Mostra de Venise décerné au film de Jim Jarmush, produit par Scala Films, le petit dernier.
Pour sa deuxième année d’existence, l’École Supérieure des Arts du Rire (ESAR) instaure une sélection plus rigoureuse, avec moins d’élèves et en choisissant de mélanger débutants et confirmés. Il y aura ainsi une soixantaine d’élèves sur les 2 années d’étude. Les élèves de deuxième année se produiront au Festival Off 2026.
Scala musique, qui a maintenant un catalogue conséquent, a enregistré beaucoup d’émergents et vendu l’intégralité des disques physiques. Le choix pour cette année est de laisser se développer ceux qui ont déjà été enregistrés comme par exemple les pianistes John Gade ou Jodyline Gallavardin. »
Du théâtre, du cirque, de la musique et de l’humour
Dès octobre, c’est Ariane Ascaride qui nous raconte son enfance marseillaise dans ‘Touchée par les fées’, un texte écrit par Marie Desplechin et mise en scène par Thierry Thieû Niang. Le quatuor à cordes Elmire, en résidence en novembre, nous proposera un programme Beethoven. Après ‘Yé’, la Compagnie guinéenne Circus Baobab revient avec des circassiennes féminines pour ‘Yongoyely’ qui défend l’indépendance des femmes africaines en traitant notamment du thème de l’excision. On retrouvera pour la sortie de son nouvel album la pianiste Jodyline Gallavardin pour une ‘Nuit blanche’ intemporelle. Si ‘L’Histoire du soldat de Stravinsky’ peut sembler désuète, l’adaptation qu’en font le comédien Bertrand de Roffignac et le pianiste Rodolphe Menguy en un étonnant duo piano-voix va nous surprendre. Carole Bouquet sera sur le plateau de la Scala en mars avec ‘Le Professeur’ adapté d’un texte d’Emilie Frèche. Seule en scène, elle fera entendre tous les protagonistes du drame de Samuel Paty. Après son succès au festival Off, l’équipe de ‘Frantz’ sera de retour en mars dans un croisement flamboyant de mime et de bruitage. Le pianiste John Gade sera en duo avec le violoniste David Moreau avec un programme de Bach à Schubert. L’année se clôturera avec l’humour des apprentis de l’ESAR, la scène de la Scala devenant pour un soir Comedy Club.
Il faudra compter, comme l’a rappelé Frédéric Biessy, sur d’autres spectacles qui seront introduits au gré des découvertes. Il est donc prudent de s’inscrire à la newsletter pour ne rien rater.
Ariane, l’artiste Scala par excellence
Ariane Ascaride est chez elle dans la maison Scala, en province comme à Paris. Théâtre et cinéma jalonnent sa carrière avec succès, mais c’est dans un seul en scène qu’elle se livre et nous livre le récit de ses années de lutte, de bonheurs et d’émancipation. . ‘Touchée par les fées’ — fada en langage méridional — est peut-être le rôle le plus difficile qu’elle a eu à interpréter dans sa belle carrière et elle le fait avec courage et lucidité.
Samedi 11 octobre. 20h. 23 à 35€. La Scala. 3 rue Pourquery de Boisserin. Avignon. 04 90 65 00 90. lascala-provence.fr
Cécile Helle et Dominique Santoni lauréates 2025 du Trombinoscope
L’Association Adaikalam, qui soutient l’orphelinat de la Maison d’Agathe à Pondichéry en Inde, propose un concert de musique carnatique Sangeet Yatra, des harmonies classiques de l’ Inde du Sud donné par la formation de Ritvik Rao Vaddi, composé de 5 musiciennes et musiciens. C’est ce vendredi 10 octobre à 20h, au théâtre de la nouvelle étincelle à Avignon.
Le répertoire de Ritvik Vao Vaddi comprend à la fois des tablas réputés à Chennai –Madras- ainsi que des musiques légères et des chansons semi-classiques en tamoul, télougou, hindi et kannada. C’est une expérience vibrante qui fait le pont entre héritage ancestral et expression contemporaine.
Adaikalam, le refuge en Tamoul, accueille une vingtaine de petites et jeunes-filles orphelines ou abandonnées. Le lieu d’accueil, situé à Pondichéry, en Inde, leur apporte réconfort, éducation, scolarité et accompagnement dans leurs études. Adaikalam leur propose, au fil des années, de devenir autonomes et indépendantes afin d’accomplir leur vie.
Les infos pratiques Les nuits de l’Inde. Vendredi 10 octobre. 20h. 20€. Théâtre de la nouvelle étincelle. 14, place des études à Avignon. Réservation ici.
Cécile Helle et Dominique Santoni lauréates 2025 du Trombinoscope
Dans le cadre de la semaine italienne à Avignon, en partenariat avec la Ville d’Avignon, le Théâtre des Halles reçoit Lilia Ruocco et Léa Lachat en duo voix-accordéon.
On connaît bien ces deux artistes que nous retrouvons régulièrement au sein de l’ensemble Arteteca, créé et dirigé par Lilia Ruocco. Ici, dans un cadre plus intimiste, elles nous convient à une escapade musicale au cœur de l’Italie du Sud. Leur répertoire singulier mêle les grands classiques de la chanson napolitaine à des trésors méconnus venus de Sicile ou des Pouilles. Le duo Nannanì nous entraîne dans un voyage empli d’émotion… Un véritable moment d’évasion musicale, empreint de soleil, de souvenirs et de poésie.
Samedi 11 octobre. 18h. Tarif unique. 10€. Théâtre des Halles. Rue du Roi René. Avignon. 04 32 76 24 51.