1 mai 2025 |

Ecrit par le 1 mai 2025

L’archevêque François Fonlupt : ‘Merci Pape François’

Monseigneur François Fonlupt, archevêque d’Avignon invite les avignonnais, les familles et les amis a venir rendre hommage au pape François ce samedi 26 avril à 18h30 à la Métropole Notre Dame des Doms, place du Palais des Papes à Avignon. Le pape François est décédé lundi 21 avril 2025 à 7h35 d’un AVC (Accident vasculaire cérébral), à l’âge de 88 ans. Ses obsèques auront lieu ce même jour à 10h. Son cercueil sera transféré aujourd’hui, à la basilique Saint Pierre, près de l’Hôtel majeur afin que les fidèles puissent lui rendre hommage.

Lundi de Pâques, premier jour de l’octave de la Résurrection, la nouvelle du décès du Pape François est venue nous rejoindre au matin, relate Monseigneur François Fonlupt, archevêque d’Avignon. Comme une surprise, un choc brutal. Douze années qu’il accompagnait l’Église avec la puissance de sa parole, la force de ses actes, le poids de sa présence. Douze années, depuis qu’un soir de mars 2013, il nous a salués : ‘Et maintenant, commençons le chemin, évêque et peuple’ ; depuis ce soir où il a commencé à renverser nombre de nos logiques : ‘avant que l’Évêque bénisse le peuple, je vous demande de prier le Seigneur afin qu’Il me bénisse’.»

Au fil des heures
«Au fil des heures, des réactions, revient à notre mémoire, telle parole, telle présence, telle étape : son service de l’Église puissant et exigeant, son invitation à sortir, à rejoindre les périphéries, sa grande préoccupation de la maison commune, son engagement pour la fraternité, ses appels incessants et son combat pour la paix.»

La rencontre à Marseille en 2023
«En Provence et dans notre diocèse nous gardons le souvenir très proche de sa présence à Marseille en septembre 2023 pour les rencontres méditerranéennes et en décembre dernier à Ajaccio pour son dernier voyage pastoral. Des témoignages nombreux, témoignent de la force de son action bien au-delà de notre Église.»

Donner et servir
«Notre manière de l’accompagner est de relire tout ce qu’il a donné et servi pour notre Église et pour l’humanité et de le porter dans la prière. Ce que nous gardons de lui va prendre de l’ampleur et de la profondeur au fil des jours à venir.»

En Terre Sainte
«Personnellement, j’ai reçu l’annonce de son décès alors que j’embarquais avec trois autres évêques et un certain nombre de personnes en responsabilité pour une mission de visitation des communautés chrétiennes et des habitants de Jérusalem et de Terre Sainte. C’est donc de ce lieu que je vous adresse ce message. Lieu marqué par la diversité, les tensions et les violences, lieu de la Passion, de la mort et de la Résurrection du Seigneur Jésus.»

Rendez-vous à Notre Dame des Doms ce samedi à 18h30
«En ces jours, portons le Pape François dans notre mémoire reconnaissante et dans la prière. Bien des initiatives se déploient en ce sens ces jours dans nos paroisses. A mon retour, j’invite tous ceux qui le souhaitent et le pourront à nous rassembler pour célébrer l’eucharistie ce samedi 26 avril à 18h30 à la Métropole Notre Dame des Doms.»

Joie intérieure et reconnaissance
«Le Pape François ne nous quitte pas ; il nous invite à poursuivre ensemble le chemin. Au lendemain de la fête de la Résurrection, sa propre pâque est éclairée et entrainée dans l’action de grâce de l’Église qui célèbre Le Vivant. Au-delà de la peine de son départ, c’est aussi une sérénité, une joie intérieure qui surgissent, en reconnaissance pour son service et son témoignage vécu sans jamais être repris au long de ses années.»
+ François Fonlupt
Archevêque d’Avignon


L’archevêque François Fonlupt : ‘Merci Pape François’

‘Being Prey’ (être une proie), un spectacle basé sur l’œuvre de Val Plumwood, philosophe éco-féministe environnementaliste australienne.

Val Plumwood (1939 – 29 février 2008) est une philosophe, enseignante et militante écoféministe  australienne qui aplaidé contre la séparation des humains du reste de la nature. La pensée de cette philosophe  est une contribution majeure à la philosophie comme à l’écologie. Son œuvre explore la notion de communauté écologique dont l’espèce humaine fait partie et appelle à considérer tous les êtres vivants sur un pied d’égalité.

La prise de conscience de Val Plumwood

Alors qu’elle est attaquée en 1985 par un crocodile marin dans le parc National de Kakadu, Val Plumwood, philosophe éco-féministe environnementaliste australienne, prend violemment conscience que son corps appartient à la chaine alimentaire ; l’ordre établi entre humain et nature s’effondre pour elle en une fraction de seconde.

Un texte philosophique d’une force inouïe

‘Being Prey’ rend compte de cette fulgurance physique et philosophique vécue dans sa chair. Saisis par ce texte d’une force inouïe, Mario Fanfani et Emmanuel Vigier partagent au plateau avec la comédienne Mar Sodupe et la philosophe Jeanne Burgart Goutal cette philosophie de l’action réunissant corps et pensée.

Les Rendez-vous avec Plumwood !

Les Rendez-vous avec Plumwood ! se présentent comme une série de petites formes performatives, des moments artistiques intimistes, dédiées à l’œuvre de Val Plumwood. Chaque rendez-vous est conçu comme une étape de la création de Being Prey. Tous deux s’inscrivent dans un projet global sur la pensée du vivant.

Texte : Val Plumwood
Mise en scène : Mario Fanfani et Emmanuel Vigier
Avec Mar Sodupe, Jeanne Burgart Goutal, Mario Fanfani et Emmanuel Vigier

Vendredi 25 avril. 20h. 5 à 22€. A partir de 12 ans. Théâtre des Halles. Rue du Roi René. 04 32 76 24 51.


L’archevêque François Fonlupt : ‘Merci Pape François’

Une fable initiatique hors du temps ces vendredi 25 et dimanche 27 avril à Avignon.

Composé en 1780, Zaïde est un singspiel inachevé en deux actes, inspiré par la mode des récits orientaux et l’attrait de l’exotisme au XVIIIe siècle. L’œuvre se situe dans un Orient imaginaire, dans l’empire ottoman, et mêle amour, oppression et quête de liberté, sur fond de critique de l’esclavage et des abus du pouvoir. Elle met en scène deux jeunes esclaves chrétiens amoureux Zaïde et Gomatz, qui aidés par Allazim vont braver la jalousie furieuse du sultan Souleyman. 

Zaïde de Wolfgang Amadeus Mozart, un opéra inachevé

Zaïde nous arrive avec la réputation d’un opéra mystérieux car inachevé. Mozart a été bien plus connu par La Flûte enchantée ou L’enlèvement au sérail. Mais c’est précisément ce qui a intéressé la metteuse en scène Louise Vignaud. Mettre en scène un opéra sans ouverture, sans final, avec un livret posthume a été une gageure. « Il a fallu entamer un travail de recherche et de réécriture afin d’en dégager la vision la plus exacte, un conte philosophique destiné par Mozart à faire penser ses contemporains sur le genre humain, ses complexités, ses peurs, ses désirs. » 

Autour du spectacle

Immersion dans les coulisses : partir à la découverte des derniers préparatifs du spectacle depuis les coulisses. Réservée aux détenteurs du billet du spectacle du jour. Vendredi 25 Avril. 18h45. Réservation : aurore.marchand@grandavignon.fr

Prologues : 45 minutes avant les représentations de Zaïde, un éclairage sur l’ouvrage est proposé. Entrée libre sur présentation du billet du spectacle. Vendredi 25 avril. 19h15. Dimanche 27 avril. 13h45. Salle des Préludes. 

Vendredi 25 avril à 20h. Dimanche 27 avril à 14h30. 10 à 75€. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40.


L’archevêque François Fonlupt : ‘Merci Pape François’

L’École Supérieure d’Art d’Avignon (ESAA) organise, dans le cadre du projet ‘Amazonie(s)’ porté par Léa Le Bricomte et Camille Benecchi, la venue en France de deux jeunes leaders d’Amazonie brésilienne : Txai Surui et Thiago Karai Djekupe.

Que se passe-t-il lorsque des artistes investissent les collections de provenance coloniale ? Que signifie conserver un objet si ce dernier est totalement coupé de sa culture, de son milieu, de son environnement, de ses usages d’origine ; sans plus de lien avec les personnes et communautés qui l’ont créé ? Que préserve-t-on alors, et pour qui ?

Des réponses ?

La méthode de travail se fonde sur les possibilités qui peuvent naître lors de rencontres entre des représentant·es de communautés autochtones d’Amazonie (en particulier des peuples Paiter-Surui, Guarani, Ashaninka et Kalin’a Tɨlewuyu) et des étudiants en création et en conservation-restauration. Ce programme invite alors à repenser la façon dont l’Art peut agir dans la société comme projet d’émancipation (articuler luttes environnementales, luttes sociales et luttes pour l’auto-détermination) et à questionner les modes opératoires des musées ethnographiques. 

Soirée-débat autour du film La Chute du Ciel

Projection du film La Chute du Ciel (Eryk Rocha, Gabriela Carneiro da Cunha, 2025) et débat en présence de Txai Surui et Thiago Karai Djekupe, deux autochtones d’Amazonie brésilienne. Le film-documentaire nous plonge dans les rituels de la communauté Yanomami.

Mercredi 23 avril. 18h30. Réservation au Cinéma Utopia. La Manutention. 5 rue des Escaliers St-Anne. Avignon. 04 90 82 65 36.

Conférence de Txai Surui et Thiago Karai Djekupe

Txai Suruí,  juriste et activiste du peuple Paiter-Suruiporte la force et la voix de nombreuses femmes qui se battent pour préserver l’environnement qui lutte contre la déforestation en Amazonie. Son travail de défense des droits des indigènes et de préservation de l’environnement a été reconnu au niveau national et international.

Thiago Karai Djekupe est un leader du peuple Guarani, diplômé en architecture et urbanisme, conseiller au musée des cultures indigènes de Sao Paulo et membre de la brigade forestière. Il perpétue la tradition de sa grand-mère, Andira Kuerexu,  première femme reconnue comme cheffe dans son pays,se consacrant à la protection du Pico do Jaraguá et en luttant pour la démarcation du territoire sacré de son peuple.

Jeudi 24 avril. 16h30. Entrée libre sans réservation. Salle des fêtes de l’Hôtel de ville. Place de l’Horloge. Avignon. 


L’archevêque François Fonlupt : ‘Merci Pape François’

Pendant quatre jours, la Scala Provence organise son Festival du rire et se transforme en Comedy club géant, mêlant les jeunes élèves de l’École Supérieure des Arts du Rire (ESAR) aux talents confirmés que sont Jos Houben, Tania Dutel et Jérémy Nadeau.

Un Festival du Rire qui trouve légitimement sa place dans le projet global de la Scala Provence : être une maison d’accueil de tous les arts et de tous les artistes toute l’année. 

Un des volets a été concrétisé par l’ouverture en septembre 2024 à Avignon de l’École Supérieure des Arts du Rire. Quelques mois plus tard, le résultat est là : la promotion de 46 élèves a pris possession des locaux de la Scala Provence — une  école dans un théâtre ! — et a découvert la ville d’Avignon et ses théâtres. En effet, certains élèves s’exercent en dehors de leurs cours (en aucun cas sous l’égide de l’ESAR) toute l’année au stand up au théâtre de l’Observance, à la Souricière ou à la Cave des Passages. Mais ils ont surtout découvert une qualité d’enseignement qui leur permet pour certains d’entre eux de monter sur la scène de la Scala Provence et de présenter au public leurs travaux. Au programme : critique sociale et politique, catharsis émotionnelle, connexion humaine, créativité, perspective philosophique, art de la parole et de la performance et réflexion sur l’humanité.

La soirée de l’ESAR

« La soirée a été conçue sur la base d’une sélection parmi les 32 volontaires de la promotion précise Geneviève Meley Othoniel, directrice générale de l’ESAR. Ainsi 22 étudiants ont été sélectionnés et répartis comme suit : 12 seront en première partie de soirée avec du stand up, 10 seront en deuxième partie en improvisation. Les heureux élus ont bénéficié de 10h de cours supplémentaires (en plus de leurs 30h hebdomadaires en première année) afin de peaufiner leur prestation de 6 minutes chacun pour le stand up. Un étudiant-maître de cérémonie veillera au bon déroulement de la soirée. L’improvisation nécessitant un grand plateau, le public se déplacera dans la salle 600 afin de laisser la scène aux 10 improvisateurs. Tel un ring, ils s’empareront des thèmes choisis par le public. 

Grégoire, un des étudiants de l’ESAR nous en parle

« Je ne peux parler qu’en mon nom personnel mais je sais que globalement tout le monde est satisfait de cette première année : la qualité des cours, la bienveillance des professeurs, dialogue constant avec la direction, l’entraide entre élèves. L’idée de séparer la formation une année à Avignon, une année à Paris a soudé la promotion car nous étions “contraints“ de nous rencontrer, de cohabiter – personne n’était originaire d’Avignon. On ne connaissait pas les lieux , la ville et ça a créé une cohésion dans la promotion. En ce qui concerne les matières enseignées, j’ai été particulièrement satisfait des cours d’improvisation et du corps en mouvement. C’est un cours essentiel car ça nous apprend à développer notre présence, notre répondant, notre écoute, notre capacité d’adaptation. C’est le cours le plus collectif dans un cursus qui est à la fin individuel. La première année est cependant très tournée vers le stand up mais avec une volonté de nous former à d’autres pratiques : chroniques radio, théâtre etc.. »

« Entre nous c’est trop chouette »

« Entre nous c’est trop chouette :  même avec des niveaux différents, l’humour nous met à égalité. On est tous égaux face à la scène , face au risque de faire un bide. Toute l’équipe pédagogique est énormément bienveillante. Pour la sélection de la soirée il a fallu qu’elle fasse preuve d’exigence mais globalement, même avec les déceptions de certains de ne pas être choisis, cela a été compris.  Après le « cocon » d’Avignon, il y a maintenant  la peur et l’excitation de monter à Paris en deuxième année. »

Au programme de la scène ouverte des élèves de l’ESAR :

19h30 et 20h45 : numéros de Stand-up
21h et 22h : performance d’improvisations
Jeudi 24 avril. 19h30. 12€.

Si le cœur vous en dit, les inscriptions sont ouvertes pour la promotion 2025-2026 :

Un week-end d’humour avec des talents confirmés : Jos Houben, Tania Dutel et Jérémy Nadeau

Seul en scène, Jos Houben, animera  une masterclasse d’un genre particulier, entre philosophie et anthropologie. Il y dissèque les mécanismes du rire, en analyse  leurs causes et leurs effets. 
‘L’Art du Rire’. Vendredi 25 avril. 20h. 19€. 

Dans un genre totalement différent, Jérémy Nadeau vaut également le détour : fusion de blagues hilarantes et présence scénique inimitable,  famille passée au grill et un avis sur tout !
‘Beaucoup trop’. Samedi 26 avril. 20h. 34€. 

L’humoriste Tania Dutel cultive l’art de la modestie dans le titre de son stand up  ‘En rodage’ mais elle le précise elle-même « normalement, ça sera drôle. Après tu connais, nous n’avons pas tous les mêmes grilles de lecture. » À découvrir donc pour ceux et celles qui n’ont pas vu son précédent spectacle ‘Les Autres’.
‘En rodage’. Dimanche 26 avril. 16h. 34€. 

Festival du Rire. Du 24 au 27 avril 2025. La Scala. 3 rue Pourquery de Boisserin. Avignon. 04 90 65 00 90. lascala-provence.fr

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L’archevêque François Fonlupt : ‘Merci Pape François’

Le film expérimental ‘Six’ de Çagla Zencirci et Guillaume Giovanetti sera diffusé au cinéma Utopia d’Avignon le mardi 22 avril à 18h30.

La séance exceptionnelle de ce court-métrage de 28 minutes sorti en 2009 est organisée par l’École supérieure d’art d’Avignon, dans le cadre de son workshop Cinema Go-En : La première personne que vous croisez dans la rue peut devenir le sujet d’un film.

Se déroulant à Tokyo dans le bar célèbre de La Jetée, le tournage a été préparé en peu de temps, rassemblant des acteurs non professionnels, qui par ailleurs ne se connaissaient pas. “Ce qui a permis aux personnages de se libérer facilement pour se prêter au jeu de la caméra et ainsi de s’impliquer sans pression dans leur rôle, révélant ainsi plusieurs facettes de la société Tokyoïte. Ces limitations ont également donné au film un aspect spontané, humain.” expliquent Çagla Zencirci et Guillaume Giovanetti.

“Le travail de caméra singulier sur chacun des personnages fonctionne par échos et oppositions. Au final, nous avons simplement voulu avoir un film de cinéma” résument les deux réalisateurs qui ont collaboré ensemble sur 7 fictions et documentaires depuis 2004. L’œuvre a été produite par Envie de Tempête, société spécialisée depuis 2000 dans l’accompagnement des auteurs aux projets singuliers.

A.R.C

Six de Çagla Zencirci et Guillaume Giovanetti. VOSTF. Cinéma Utopia. Rue des escaliers Sainte-Anne. Tarif 3€50.  


L’archevêque François Fonlupt : ‘Merci Pape François’

Il veut remplacer Helle. Pour cela Joël Peyre, conseiller municipal délégué aux finances et à la commission d’appel d’offre, au garage municipal, rapporteur du budget de la Ville d’Avignon ambitionne de rassembler les forces de gauches républicaines lors des prochaines élections municipales de mars 2026. Face à lui, un autre candidat déclaré, le socialiste David Fournier, qui, lui aussi revendique l’union des gauches locales tout en s’appuyant sur le bilan de la maire actuelle. L’ancien médecin généraliste avignonnais estime avoir l’expérience et la dynamique pour lui.

Réuni parmi ses nombreux soutiens de la société civile, Joël Peyre, l’élu délégué aux finances de la ville d’Avignon, vient de se lancer pour ces municipales 2026 dans la cité des Papes. Devant la presse, c’est donc au Grand café Barretta que l’ancien médecin généraliste avignonnais a déroulé les grandes lignes de sa campagne intitulé ‘Le printemps des Avignonnais’.
« J’irai jusqu’au bout, car c’est parti pour aller jusqu’au bout » précise-t-il quant à un éventuel choix à faire entre les divers candidats de gauche pour un seul représentant aux municipales avignonnaises. La situation est en effet particulière : de la majorité actuelle de gauche qui gouverne la ville avignonnaise, deux candidats se sont déclarés pour succéder à la maire sortante Cécile Helle. Joël Peyre et David Fournier (élu récemment à la primaire du PS), sont donc en lice.
« Nous avons tous été un peu surpris par la décision de Cécile Helle de ne pas se représenter. Certains m’ont dit il faut que tu y ailles, parce que tu es l’un des seuls à pouvoir rassembler suffisamment les gens. C’est un peu fortuit, car il se trouvait qu’on n’avait plus de candidat » contextualise Joël Peyre.

Continuer l’action de la municipalité actuelle
Engagé auprès de la maire depuis le début du premier mandat en 2014, il « compte bien continuer son action, cette tâche qu’elle lui a confiée, au-delà de 2026 ». Celui qui annonce que « beaucoup d’élus sont derrière lui, dont la moitié de la majorité », veut « dépasser les logiques de clan pour entrer dans une logique de projet en construction, puis conduire l’union de tous ceux qui veulent travailler pour Avignon ».
Le candidat entend par là un englobement de toute la gauche et une partie de la droite, mais avec des limites. Pas d’échanges avec le RN et « si LFI a des exigences qui ne sont pas acceptables, ça n’ira pas plus loin » assure le candidat qui, entre les lignes, estime que les Insoumis ne sont pas clairement aujourd’hui dans l’arc de la gauche républicaine.
« On discutera avec ceux qui le veulent, mais ils devront adhérer à une liste et son projet, et non pas à Joël Peyre » clarifie l’adjoint délégué aux finances.

« Il sait ce que la ville peut faire et aussi ce que la ville ne peut pas faire. »

Arnaud Petitboulanger

Pour apporter de la valeur ajoutée à ce projet du collectif qu’il a dénommé ‘Le printemps des Avignonnais’, le candidat veut se démarquer par son expérience dans les finances communales. Un atout de taille pour ses soutiens, comme le souligne l’actuel conseiller délégué aux événements sportifs Arnaud Petitboulanger : « Joël Peyre est le trésorier de tous les sujets de la ville. Tous ces budgets-là, il les a financés. Il le fait en conscience parce qu’il sait ce que la ville peut faire et aussi ce que la ville ne peut pas faire ». De même que Pierre Maurel, président du PRG (Parti radical de gauche) en Vaucluse, constatant qu’il a « redressé les comptes de la ville sans augmenter la fiscalité ».

Le projet du Printemps des Avignonnais
Le projet du collectif incarné par Joël Peyre rassemble des acteurs associatifs, des acteurs culturels, des acteurs sportifs et des habitants pour le coordonner et le coécrire. Pour cela, six commissions sont formées par ses membres : ‘la tranquillité, la sécurité et la mobilité’, ‘la propriété urbaine, le mobilier urbain, les travaux et les espaces verts’, ‘le développement économique’, ‘l’emploi et la solidarité’, ‘le sport, l’éducation et la santé’ ainsi que ‘la citoyenneté, les mairies annexes et les maisons communes’.

Revendiquer le bilan municipal actuel
Joël Peyre mesure la portée de ses idées. Il estime qu’il faut atteindre plusieurs ambitions. D’abord se montrer digne de l’action de la majorité actuelle pour pouvoir la prolonger et l’amplifier. Puis refaire le bilan du dernier mandat et le revendiquer avec une poursuite des efforts sur la transition écologique et la quotidienneté. Et enfin impulser une dynamique de co-construction autour de la transition sociale, avec plusieurs impératifs : la lutte contre la précarité sous toutes ses formes (énergétique, alimentaire, économique, sanitaire), la transformation écologique et la transformation citoyenne avec plus d’implication des avignonnais dans le budget participatif. «  Il s’agit de faire vivre la ville, c’est un vaste programme qui n’est pas encore totalement défini, puisque les Avignonnais en seront les co-auteurs » assure la tête de liste.

« Il ne faut pas qu’il y ait plusieurs candidats. »

Joël Peyre

Relever les défis de la propreté et de la mobilitéLes groupes sont en cours de développement et l’objectif est d’organiser une réunion mensuelle pour œuvrer sur les commissions définies par le collectif. « Il n’y a pas de domaine dans lequel on a vraiment péché, suggère Joël Peyre à propos du mandat actuel. Mais il y en a beaucoup dans lesquels il y a encore des choses à faire, par exemple, la propreté urbaine n’est pas parfaite, le soutien du quotidien des routes n’est pas idéal, les moyens et l’investissement pourraient être améliorés. »
Il s’attarde sur les enjeux comme la mobilité qui est « un problème important aussi dans les aménagements urbains, dans l’aménagement structuré de la ville, sur lequel on n’a pas eu la main » précise-t-il à propos de cette compétence qui relève notamment de l’agglomération du Grand Avignon.
« Moi je considère que le maire d’Avignon ne peut pas être président de la communauté d’agglomération, parce que cela demande trop d’efforts » affirme le candidat qui estime cependant que c’est un élu avignonnais qui doit être à la tête de l’intercommunalité, sans pour autant cumuler avec un poste de maire d’Avignon. « Cela demande un véritable temps plein », argumente-t-il.

Joël Peyre compte sur l’influence des partis politiques qui, « incontournables et indispensables, par leur pluralité grandissent un peu la démocratie ». Cependant, il évoque un « charisme écorné ».
« Vu la capacité des partis à rassembler en ce moment, il faut aussi qu’ils fassent preuve d’humilité devant les citoyens qui s’élèvent. Il faut donc s’unir avec eux, se retrouver avec eux ». C’est pourquoi il compte sur une gauche unie autour d’une même figure pour une meilleure cohérence de proposition politique auprès de la population avignonnaise. « Il ne faut pas qu’il y ait plusieurs candidats » exhorte Joël Peyre.

« La force tranquille. »

Thierry Vallejos

« Je pense qu’il donne l’image d’une personne solide, stable, la force tranquille » annonce Thierry Vallejos, conseiller municipal délégué à l’implication citoyenne et à la démocratie implicative. Une idée reprise par un soutien de la salle qui ajoute que « cela rassure, donne confiance ». De son côté, le conseiller délégué aux musées, bibliothèques et culture provençale Bernard Autheman, considère que Joël Peyre est « un homme capable de réunir les Avignonnais, de réunir l’équipe municipale, de l’élargir. Un homme en qui les Avignonnais vont pouvoir se reconnaître autour d’un soutien, d’un projet solidaire et avoir confiance ». Quant à Philippe Pascal de la GDS (Gauche démocratique et sociale), ancien ‘insoumis’ et candidat malheureux de l’Union de la gauche aux législatives de 2024, en tant qu’inspecteur à l’Urssaf il a pu apprécier « son intégrité et sa compétence ». Philippe Pascal, ayant reçu un grand soutien aux législatives de la part de la majorité municipale, a décidé de suivre Joël Peyre qui n’est pas de son parti « mais qui a les mêmes sensibilités sociales, économiques, humaines, dont il est le garant ».

« C’est la dynamique impulsée par le candidat qui fera la différence. »

Joël Peyre

Face à la question des deux candidatures issues de la majorité municipale sortante, la tête de liste du projet ‘Le printemps des Avignonnais’ a une approche pragmatique : « c’est la dynamique qui va départager le candidat, une dynamique qu’il pourra impulser autour de lui et qui fera la différence ». Cécile Helle, maire d’Avignon, ne disait pas autre chose dans nos colonnes tout récemment estimant « qu’il faudra une personne et une équipe capables de porter un projet ».
Ajoutant que son concurrent David Fournier « a toute sa place dans une majorité municipale, il est le premier des socialistes, mais il n’est pas à la tête d’une liste. Ce n’est pas la même chose, à partir de là, il faut discuter » insiste-t-il face aux interrogations répétées des journalistes sur cette forme de désunion de fin de mandat.
« Je pense également qu’une liste devrait être incarnée par une tête de liste. Celle-ci fait beaucoup dans la qualité de la liste qu’elle présente. David et moi ne sommes pas identiques. Cela ne sera pas la même liste et cela ne sera pas le même mode d’action. »
La décision finale, sur le choix de la tête de liste parmi David Fournier et Joël Peyre devrait donc être prise à l’automne, « au mieux dans l’été », car « si on joue à qui perd-gagne, on va perdre » assure, Joël Peyre.

Amy Rouméjon Cros & L.G.


L’archevêque François Fonlupt : ‘Merci Pape François’

La société avignonnaise Dreyer, spécialiste des chambres froides, vient de se doter d’un nouveau siège social. Le bâtiment en R+2 de 1 652m2 de surface totale sur un terrain de 3 290m2 est implanté dans la zone d’activité d’Agroparc, juste à côté de l’Institut de formation en ostéopathie du Grand Avignon (Ifoga). Il a été réalisé par le groupe Avignonnais GSE et imaginé par l’agence d’architecture marseillaise MCA Architectes. L’ensemble comprend notamment un parking en sous-sol largement ventilé ainsi qu’une toiture entièrement équipée de panneaux photovoltaïques.

La toiture du nouveau siège de Dreyer est entièrement équipée de panneaux photovoltaïques. Crédit : GSE/Dreyer

Du ‘made in France’ teinté de ‘made in Vaucluse”
Spécialisé depuis sa création en 1972 dans la conception, la fabrication et l’installation de solutions en panneaux et portes isothermes pour la création de laboratoires et chambres froides, Dreyer dispose, outre son siège avignonnais, d’un important site de production à dans la Zac de Chalancon à Vedène.

Ce dernier, dédié à production de panneaux et portes isothermes s’étend sur quelques 20 000 m2. Chaque année, près de 300 000m² de panneaux sandwichs et 8 000 portes y sont fabriqués « Aujourd’hui Dreyer, c’est la spécificité d’une offre 100% intégrée avec une fabrication ‘made in France’ et un savoir-faire global de la conception à la mise en œuvre sans omettre l’entretien », se félicite l’entreprise avignonnaise.

L’usine de Vedène produit près de 300 000m² de panneaux sandwichs et 8 000 portes par an. Crédit : Dreyer

Par ailleurs, le groupe présidé par Pierre Pernias dispose de deux filiales : Easycube, basée au siège du groupe et créée en 2010. Elle est spécialisée dans la construction de bâtiments hors site et le déploiement de solutions modulaires dans le monde entier. A cela s’ajoute également la société Capsa container basée dans la région lyonnaise. Elle spécialisée dans la transformation et l’aménagement de containers maritimes dans les domaines de la construction, l’industrie et l’événementiel. Créée en 2013, elle a rejoint le groupe en 2019.

L.G.

 


L’archevêque François Fonlupt : ‘Merci Pape François’

Alors que tous les voyants sont au rouge : recul de la consommation, des surfaces de vignes et de la production mondiale qui n’a jamais été aussi basse depuis 1961 avec 225,8Mhl, soit -4,8%, l’interprofession de la Vallée du Rhône se décarcasse pour proposer des moments de partage et de convivialité dans les 21 Villages de l’AOC, de Chusclan à Visan en passant par Châteauneuf-de-Gadagne, Plan de Dieu, Roaix, Sablet, Séguret, Suze-la-Rousse et Valréas.

« Nous voulons montrer une vraie dynamique, une visibilité, une notoriété de nos vins et de nos vignes qui sont l’un des pôles d’attractivité touristiques majeurs du Vaucluse, précise Denis Alary, vigneron et coprésident de la commission ‘Promotion’ d’Inter Rhône. Puisqu’il attire des festivaliers qui consomment sur place, dans les commerces, hôtels, campings et restaurants. »

Il ajoute : « Nous avons un savoir-faire, nous respectons notre terroir, nous prenons soin des paysages, nous représentons une vraie tradition agricole et nous souhaitons partager tout cela avec le plus grand nombre. »

Florence Quiot, coprésidente de la commission ‘Promotion’ d’Inter Rhône, décline la longue liste des festivités pour « un été haut en couleurs avec les Côtes-du-Rhône. » Il débutera le samedi 10 mai par le Live sur le parvis du Palais des Papes avec bar à cocktails, stands de dégustations, food-trucks et animation musicale. La Maison des Vins accueillera du 4 au 26 juillet le Bar à vins, pendant tout le festival d’Avignon et chaque soir une vingtaine de vignerons proposeront leurs productions et parleront de leurs vins et des cépages qui contribuent à leur assemblage en chai.

D’autres soirées sont prévues à Plan de Dieu qui fêtera son AOC Village le 20 juin. De son côté, Visan mettra l’accent sur le rosé le 7 juillet. Sablet proposera une plage avec de vrais palmiers et 32 cuvées le 13 juillet, Vaison Voit et Boit rouge le 21 juillet. Sainte-Cécile organisera la Fête du rosé le 3 août, Roaix vient de rénover sa Place aux vins et accueillera 11 appellations le 5 août.

Sophie Lescure, responsable de la communication de l’interprofession, Denis Alary et Florence Quiot, coprésidents de la section ‘Promotion’ des Côtes du Rhône à Inter Rhône. ©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

Des rendez-vous en Vaucluse… mais pas que !

D’autres rendez-vous sont prévus hors Vaucluse. À Saint-Andéol, dans la Drôme, le 3 mai seront dégustés des magnums qui ont été immergés par des spéléologues dans une grotte souterraine pendant un an. Philippe Faure-Brac, meilleur sommelier du monde en 1992, comparera avec des bouteilles qui, elles, ont vieilli en cave à l’air libre. Au programme, à Lyon, Rhône in white le 16 juin avec le vin blanc en vedette même s’il ne représente que 7% de la production totale des Côtes du Rhône. Suivra le Lyon Street Food Festival du 25 au 29 juin avec 120 chefs étoilés dans la capitale de la gastronomie française. L’an dernier ils avaient attiré 52 000 visiteurs, en 2025 ils tablent sur 60 000 participants. Jazz à Vienne est aussi une occasion de visibiliser les vins des Côtes du Rhône, notamment les appellations septentrionales les plus réputées comme Condrieu, Cornas, Côte-Rôtie, Saint-Joseph et Saint-Péray. Ce festival, organisé entre le 26 juin et le 11 juillet, prévoit 250 concerts, invite un millier de musiciens et il est fréquenté par 200 000 amateurs. 

Enfin, les Compagnons des Côtes du Rhône ont mitonné les Estivales le 7 juin, la Grande tablée sur le Chemin de Halage, en face du Pont d’Avignon avec 200 convives le 27 juin et enfin le Ban des vendanges le 30 août qui se déroulera sur la Barthelasse, puisque le jardin du Rocher des Doms est en travaux.

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