Le concept store engagé WOP ouvre ses portes à Aushopping Avignon Nord
La marque de vêtements colorée, écoresponsable et unisexe pour toute la famille World of Pop (W.O.P) a ouvert son pop-up store le mercredi 23 octobre au sein du centre commercial Aushopping Avignon Nord.
La marque W.O.P naît en 2022 à l’initiative de quatre entrepreneurs qui ont décidé de s’associer autour de ce projet : Anne Vessière et Guillaume La Barbera pour la direction artistique, et Éloïse Pulby et Laetitia Orlandi pour la partie business et marketing. Après avoir travaillé dans la même entreprise de vente de vêtements haut de gamme pendant une décennie, les quatre associés ont voulu faire la mode autrement, dans le respect de la planète.
Ainsi, W.O.P repose sur plusieurs valeurs : l’écoresponsabilité et l’accessibilité, la mode et la création, la modernité et l’unisexe, la praticité et la durée dans le temps, ainsi que l’inclusivité et l’intergénération. Aujourd’hui, la marque est vendue dans plus de 80 points de vente dans le monde et possède deux concept stores à Lyon et désormais à Avignon.
À travers leur marque, Anne, Guillaume, Éloïse et Laetitia souhaitent créer un projet qui fédère tout le monde. « On voulait créer quelque chose de commun à tous, explique Guillaume La Barbera. ‘Pop’ dans ‘World of Pop’, c’est aussi pour ‘populaire’ puisqu’on voulait faire une marque accessible. L’écoresponsabilité a parfois une image assez élitiste. »
« L’écoresponsabilité, ça peut être quelque chose de joyeux. »
Guillaume La Barbera
Ainsi, W.O.P propose des vêtements qualitatifs à un prix juste, permettant une rémunération équitable des différents acteurs du processus de création et des vêtements qui peuvent être utilisés longtemps. Toute la famille peut en profiter, avec des tailles allant de 3 mois au XXL et des collections qui font sens et qui représentent les différentes histoires et espèces qui animent notre planète.
En 2023, W.O.P a remporté le concours MAPIC qui célèbre l’excellence, l’innovation et la créativité dans le retail et l’immobilier. À la clef, il y avait un pop-up store à gagner dans un des lieux au choix. Ainsi, la marque écoresponsable a décidé de s’installer à Avignon et a ouvert ses portes le 23 octobre dernier.
Ce concept store de 38 m² est en réalité un pop-up store, c’est-à-dire une boutique éphémère, dont l’installation est prévue pour trois mois, mais qui peut s’étendre jusqu’à un an, voire plus. Ainsi, les Avignonnais et Vauclusiens ont encore le temps de venir découvrir cette nouvelle boutique haute en couleurs qui propose des vêtements, mais aussi d’autres articles lifestyle comme des tasses, des livres, des puzzles, de la papeterie, et bien d’autres surprises.
Le concept store engagé WOP ouvre ses portes à Aushopping Avignon Nord
Depuis son ouverture en février dernier, la salle avignonnaise Confluence Spectacles, située tout près de la gare TGV, a accueilli 35 000 spectateurs, soit plus que la population totale de Carpentras.
« Notre pari est gagné », se félicite Grégory Cometti, l’un des trois mousquetaires associés (avec René Kraus et Patrice Fabre) à la tête de la plus grande salle de spectacles de Vaucluse, inaugurée le 15 février dernier. « Et nombre d’artistes ont affiché complet dès l’ouverture des réservations, comme Gad El Maleh qui a joué 3 jours de suite en juin, Celtic Legends sur scène 2 fois en un jour avec 2 000 spectateurs à la clé, pareil pour Aldebert et son jeune public, la chorégraphe Marie-Claude Pietragalla et Giselle ou le Festival Mondial de la Magie avec 3 représentations en deux jours. »
Un bilan plutôt positif qui prouve la demande de légèreté, de musique, d’humour, d’imaginaire, d’évasion, de lâcher prise du public en ces temps troublés. « En tout, nous avons investi 3,4M€ avec la création de 4 loges, la mise aux normes des systèmes de sono, de lumière, de régie, de climatisation et chauffage, l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite, le changement de la moitié des fauteuils. Du coup nous avons 1650 places debout et 1049 assises, un espace bar-snacking, une terrasse et un parking gratuit attenant de 400 places », précise Grégory Cometti.
« Notre taux de remplissage à ce jour est de 83% avec 35 000 spectateurs (davantage que la 2e ville du département, Carpentras, et ses 31 459 habitants). Pour 2025, on escompte atteindre le chiffre de 80 000 billets vendus et d’une centaine de dates. Nous sommes une salle 100% privée sans un euro de subvention, c’est donc un métier-passion, on serre les dents et on avance, on fonce ! On a trouvé notre place et notre public qui, à coup sûr, va s’élargir. Tous les feux sont au vert. »
Une fin d’année bien remplie
Et l’affiche ne manque pas d’éclectisme : humour, musiques classique et actuelle, magie, théâtre, chanson, comédie musicale, one-man show, danse, jeune public. Pour le seul mois de novembre sont à l’affiche : l’illusionniste Dani Lary le 9, Belinda Davids, sosie vocal de Whitney Houston le 15, le gitan Chico et ses Gypsies le 16, Pascal Obispo qui fêtera ses 30 ans carrière le 19, Sheila le 23, Messmer, le maître de l’hypnose le 27. Suivra l’inoxydable Henri Dès (83 ans) juste avant Noël, le 22 décembre.
En 2025, humour et chanson se succèderont sur scène
Se succèderont en janvier, les Goldmen, a tribute to Jean-Jacques Goldman le 17, Roberto Alagna le 19, Michaël Gregorio le 23, ‘Covertramp’, un hommage à Supertramp le 31. Sans parler d’autres têtes d’affiches, Dany Boon le 25 février, Paul Mirabel le 24 mais pour lequel il ne reste aucune place disponible, ou encore le ventriloque et humoriste Jeff Panacloc le 9 novembre. Sans oublier « notre » Mireille Mathieu qui chantera les 5 et 6 décembre 2025, 60 ans après ses débuts un dimanche après-midi, dans une émission en noir et blanc ‘Le jeu de la chance’, animée par Raymond Marcillac, sur l’unique chaîne télévisée à l’époque. Elle qui a enregistré 1000 chansons en japonais, russe, chinois, espagnol, russe et occitan et qui a vendu 200 millions de disques, entame une tournée qui l’amènera de la Belgique, à l’Allemagne, à Prague et à Avignon. Entourée de 15 musiciens, elle chantera dans sa ville natale dans la salle Confluence Spectacles qui sera sans doute pleine à craquer pour applaudir à tout rompre l’enfant du pays !
Le concept store engagé WOP ouvre ses portes à Aushopping Avignon Nord
Pascal Dibie, ethnologue malicieux auteur de nombreux livres alliant qualité littéraire et érudition, s’attache à étudier notre relation aux lieux et objets du quotidien avec humour, sensibilité et une connaissance encyclopédique.
On lui doit, entre autres, une ‘Ethnologie de la porte‘, ce patrimoine matériel si banal mais riche en significations et accès à tous les imaginaires; une Ethnologie du bureau, «aventure de plus de trois siècles partagée au quotidien par cinq milliards de personnes dans le monde », et une Ethnologie de la chambre à coucher, nouvelle porte sur l’intime universel. Pour un soir, dans le cadre de la programmation associée à l’exposition Curiosité. Voyage dans nos réserves, il convie à une redécouverte de notre maison-musée et de ses collections. Un exercice de curiosité appliquée.
Le concept store engagé WOP ouvre ses portes à Aushopping Avignon Nord
Le jeu géant et immersif ‘Mystères et Sortilèges‘, proposé dans 28 villes de France et Belgique durant l’automne, aura lieu à Avignon ce samedi 2 novembre. L’occasion de se plonger dans l’univers des sorciers en participant à plusieurs épreuves en équipe pour tenter de remporter la coupe !
Organisé par l’entreprise de divertissement dijonnaise 221banimations, le jeu ‘Mystères et Sortilèges’ est de retour pour sa 7ᵉ édition. Il aura lieu ce samedi 2 novembre à Avignon, seule ville de Provence-Alpes-Côtes d’Azur à accueillir l’événement.
Les participants seront répartis dans quatre maisons, c’est-à-dire des équipes : les Tigredor, les Selezard, les Becdaigle et les Oursouffle. Au sein de chaque maison, les sorciers seront dispersés dans trois catégories, les 7-10 ans, les 11-15 ans et les adultes. La difficulté des épreuves dépendra de ces catégories. Durant deux heures, les participants devront réaliser 10 défis au sein du centre-ville, allant du jeu d’adresse à l’énigme en passant par l’enquête. À l’issue des défis, une seule maison remportera la coupe !
Le jeu est encadré par des animateurs professionnels en costume et dispose de décors originaux, réalisés spécialement pour l’occasion, le rendant d’autant plus immersif. L’occasion idéale de passer un bon moment entre amis ou en famille.
Tarifs : 13€ de 7 à 15 ans, 19€ pour les adultes. Inscription en ligne (possible jusqu’à la veille de l’événement). Samedi 2 novembre. 10h. Centre-ville d’Avignon.
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La 4e édition du salon Med’Agri qui vient de se tenir au parc des expositions à Avignon a quasiment atteint ses objectifs de fréquentation. Porté par la Chambre régionale d’Agriculture Provence-Alpes-Côte d’Azur, le rendez-vous des professionnels de l’agriculture tablait sur 15 000 visiteurs environ. Au final, ils auront été 14 900, dont 900 collégiens et lycéens, à venir à la rencontre des 380 exposants et sociétés présents sur 14 000 m2. Un chiffre en progression de 30% par rapport à la précédente édition (11 500 visiteurs en 2022*).
Maraîchers, arboriculteurs, viticulteurs, éleveurs, céréaliers, oléiculteurs, producteurs de plantes aromatiques et à parfum, en conventionnel et en agriculture biologique se sont donc retrouvés lors de ce salon professionnel de l’agriculture méditerranéenne pour découvrir l’actualité de l’agritech, le rendez-vous Tech & Bio Cultures Méditerranéennes, des innovations, de nouvelles pratiques et les perspectives les plus prometteuses pour assurer la performance durable des exploitations agricoles. En tout, le salon a accueilli 55 ateliers et conférences, 12 masterclass et permis 128 rendez-vous BtoB avec 30 sociétés exposantes via sa délégation Export.
Crédit : Laurent Garcia
Une ministre à la rencontre de l’agriculture méditerranéenne Pour preuve de l’importance de l’événement, Annie Genevard, nouvelle ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de la Forêt, est venue visiter le salon en compagnie d’André Bernard, le président de la Chambre régionale d’Agriculture Paca.
« Confrontés aux contraintes climatiques et économiques que l’on connaît, les agriculteurs ont pu identifier des solutions auprès des exposants du salon, des organismes de recherche et d’expérimentation, des experts ou des start-ups de l’Agora Innovation, expliquent les organisateurs. Tout comme la délégation d’acheteurs internationaux conduite par Business France, lors d’entretiens BtoB avec les exposants. Rendez-vous d’affaires, le salon MED’Agri est aussi un lieu de partage de connaissances et de retour d’expériences avec un programme très suivi de conférences, de Masterclass autour du vin, de l’huile d’olive et de l’amande, de tables-rondes et d’ateliers pratiques. »
Par ailleurs, face aux problématiques de recrutement et de renouvellement des générations, un pôle ‘Formation, Emploi, Métiers’ particulièrement dynamique a mobilisé de nombreux acteurs autour de l’enseignement agricole et accueilli des rencontres et autres jobs dating entre futurs collaborateurs et employeurs.
Suite à ce succès, la Chambre régionale d’Agriculture Provence-Alpes-Côte d’Azur, organisatrice de Med’Agri, et ses partenaires annoncent déjà la tenue la 5e édition du salon de Med’Agri prévue en octobre 2026.
L.G.
*Le salon a lieu tous les 2 ans depuis 2018.
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‘Changement climatique et consommation : de nouvelles solutions’ sera le thème des 2ᵈᵉˢ Rencontres de l’Université du Vin de Suze-la-Rousse qui auront lieu à Avignon le mercredi 6 novembre.
Et c’est dans l’amphithéâtre de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Vaucluse, sur le Campus des Fenaisons, à Avignon, capitale des Côtes-du-Rhône, qu’elle se déroulera sous la houlette de Michel Bernard, le président de l’Université de Suze-la-Rousse. « En qualité d’acteur pédagogique de référence de la filière vin, notre objectif est de fournir des informations et d’apporter une aide concrète à la décision face aux changements majeurs du climat et de la consommation de vin », a-t-il dit, en présence du président de la CCI, lors de la présentation de ce colloque. « Nous sommes tous à vos côtés, insiste Gilbert Marcelli, en cette période difficile pour tous les professionnels de la vigne et du vin. Grâce à vous, vignerons, sommeliers, maîtres de chais, cavistes, négociants, nous avons un savoir-faire, un savoir-vivre, un savoir bien manger et bien boire, donc nous allons continuer à travailler avec vous pour vous aider et pour accompagner le Vaucluse avec tous ses talents dont vous faites partie », a conclu le Président Marcelli avant de laisser la parole aux organisateurs.
Des invités prestigieux
« En 40 ans, la consommation de vin a reculé de 60%, explique Michel Bernard, donc il est crucial de trouver des solutions adaptées. L’année dernière, c’est Jérôme Fourquet, le sociologue et sondeur de l’IFOP (Institut français d’opinion publique), qui décrypte l’évolution des attentes des Français, qui était notre invité à Avignon. En novembre, participeront aux débats animés par Guillaume Mollaret (Président du Club de la Presse du Gard et correspondant du Figaro) : Caroline Pozzo Di Borgo, ingénieure agronome (qui préconise d’utiliser de nouveaux cépages mieux adaptés à la canicule et à la sècheresse), Alejandro Fuentes Espinoza, chef de l’Unité Économie et Droit à l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin, Jean-Philippe Perrouty, directeur France de Wine Intelligence, qui parleront des nouvelles tendances de consommation à travers le monde (bière, spiritueux, cocktail, rhum, vodka, sodas, jus de fruits, vin sans alcool), mais aussi Gabriel Lepousez, un neurobiologiste de l’Institut Pasteur, spécialiste de la perception sensorielle et de la plasticité du cerveau pour évoquer « la façon dont notre cerveau recherche des vins moins capiteux et analyse la fraîcheur du vin ». Enfin, la directrice de l’Université de Suze-la-Rousse, Géraldine Gossot, fera la synthèse de toutes ces interventions avant des échanges avec la salle.
Une récolte à un niveau historiquement bas en 2024
Si l’on en croit la dernière publication de Vitisphère en date du 8 octobre dernier, qui reprend les chiffres des Services de la statistique et de la prospective du Ministère de l’Agriculture, la vendange 2024 s’est effondrée à un niveau historiquement bas, -37,5Mhl bien en deçà (-22%) de la récolte 2023 et elle se rapproche du plancher de 2017 (36,78Mhl).
Une chute due aux différents caprices de la météo (gel, grêle, sècheresse) et aux maladies (mildiou, coulure) et qui frappe tous les vignobles, -35% pour le Beaujolais et le Bourgogne, -33% pour le Champagne, -75% pour le Jura, – 31% pour le Cognac, -16% pour les vins de la Vallée du Rhône, – 14% pour le Bordeaux, – 13% pour le Languedoc-Roussillon et la Corse.
Une consommation en baisse
Quant à la dé-consommation, elle s’affiche à la une du panel de distributeurs Circana en date de fin-août. « Malgré le ralentissement de l’inflation, les consommateurs boudent le vin tranquille en grande distribution. En un an, le marché est en recul de -4,3% en volume et de -1,8% en valeur. 8,100Mhl ont été écoulés au lieu de 8,467Mhl pour un total de 4,453Md€ contre 4,533Md€, bouteilles comme vrac. Et ce sont les rouges qui trinquent le plus (-7,2%), suivent les rosés (-3,4%) seules les dépenses pour les blancs ont augmenté (+2,6%).
« Certes, on a des solutions, comme les ombrières dans les vignes pour que le soleil cogne moins fort sur les feuilles, il existe aussi le vin désalcoolisé qui aurait progressé de 50% en 10 ans, sauf qu’il ne représente que 2% de la consommation globale », ironise Michel Bernard.
Le rôle de l’Université du Vin
Géraldine Gossot, la directrice de l’Université du Vin, dans la Drôme à Suze-la-Rousse, intervient alors pour expliquer le rôle de cet établissement privé d’enseignement supérieur qui, depuis sa création en 1978, forme notamment au DESS de Droit de la vigne et du vin, à la gestion, au marketing et à l’économie du secteur viti-vinicole, qui a décerné plus de 2 000 diplômes de sommeliers-conseils en 45 ans et qui dispose d’un important centre de documentation, d’une salle de dégustation, d’un laboratoire d’œnologie. « Nous avons un statut associatif et 2 missions, développer les compétences professionnelles de la filière-vin et être ambassadeur de la culture-vin auprès du grand public. L’an dernier, nous avons ouvert 6 500 bouteilles pour cumuler 720 dégustations (deux par jour) à nos 2 000 stagiaires. »
Michel Bernard a, comme d’habitude vitupéré contre les « Dr Knock de l’hygiénisme » qui ne parlent que de l’effet négatif du vin à cause de la présence d’alcool, mais jamais des « polyphénols » ou du « resvératrol », un anti-oxydant qui améliore la longévité des cellules, stimule l’épiderme, ce fameux French Paradox, qui fait que les Français sont moins touchés par les maladies cardio-vasculaires que les Américains.
Quant à la directrice de l’Université du Vin, Géraldine Gossot, elle préconise de se tourner vers les consommateurs de demain, les jeunes, parler avec leurs mots, sur leurs réseaux sociaux. « Pour Nöel prochain, nous allons lancer une gamme de coffrets de dégustations avec des échantillons pour les amateurs, pour leur faire découvrir la richesse de nos vins. »
Contact : 04 75 97 21 30
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«Venez partager un moment de détente et d’inspiration autour d’un apéro ce jeudi 7 novembre de 19h à 21h, tout en échangeant avec des entrepreneurs passionnés, propose Ludwig Ferren, dirigeant de la Nowhere entreprise et initiateur de ce rendez-vous très ancré dans le territoire. C’est l’occasion parfaite pour élargir votre réseau, découvrir de nouvelles perspectives, et trouver des collaborations fructueuses. Ne manquez pas cette opportunité de faire connaître votre entreprise dans une ambiance chaleureuse et décontractée.»
Les infos pratiques Apéro-entrepreneurJeudi 7 novembre au Cowork Sorgues Centre, 83, avenue du 11 novembre à Sorgues. Limité à 60 personnes. Gratuit. Inscription obligatoire ici. Adresse postale de l’Etable Cowork 2, avenue du Blanchissage à Avignon. MMH
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Le Grenier à Sel, lieu incontournable de la création contemporaine
En 2018, EDIS — organisme d’intérêt général créé par le philanthrope Régis Roquette — s’installe au Grenier à Sel d’Avignon pour développer un lieu culturel dédié aux nouvelles formes d’expressions artistiques et plus particulièrement aux Arts Numériques.
Au fil des ans, des expositions, spectacles ou performances, on a pu ainsi vivre des expériences incroyables : déambuler au cœur de la Symphonie Fantastique d’Hector Berlioz ou explorer l’écoute avec le projet Ludwig, découvrir la notion de dessin au trait réactivé par les nouvelles pratiques, appréhender le théâtre interactif, percevoir notre corps, interagir avec des mondes immatériels, se faufiler dans les coulisses du cinéma d’animation, explorer les états de conscience et d’inconscience, etc.
Une démarche éprouvée
La programmation est créée en interne, et résonne par rapport à un axe de travail déterminé : porter un regard sur le monde numérique qui se développe, s’invente, dans lequel on vit tous. Comme le précise Véronique Baton, directrice de la programmation : « Pour nous, le fondamental, c’est la production artistique quelle qu’elle soit, des expositions, mais aussi des petites formes de spectacles vivants, des résidences artistes en couveuse pour des projets en devenir. Notre axe d’interrogation permet d’inventer des thématiques que nous proposons ensuite à des artistes. Pour les trois années à venir, nous avons décidé d’interroger sur trois expositions la relation de l’homme au monde : le monde végétal, le monde de la machine et le monde animal qui clôturera cette trilogie. »
‘Le futur est déjà là’, second volet du cycle d’expositions intitulé « Symptômes du vivant » (2023-2025)
Après ‘Que nous disent les plantes’ où 13 artistes étaient conviés à livrer leur regard sur le végétal à l’heure des bouleversements climatiques, le Grenier à sel propose un second volet, ‘Le futur est déjà là’, qui interroge la relation entretenue par l’homme avec la machine.
Le futur est déjà là, mais il n’est pas équitablement réparti
Le titre de l’exposition tire son nom d’une partie de la citation de l’auteur de science-fiction William Gibson, « Le futur est déjà là, mais il n’est pas équitablement réparti » : pour pointer du doigt à travers cette formule les inégalités sociales que peuvent engendrer les technologies numériques, vision dystopique, assez pessimiste. Dès les années 80, William Gibson parle déjà d’hypercapitalisme technologique, d’homme augmenté, des données (DATA), cyberespace, etc.
Douze artistes questionnent le monde d’aujourd’hui et de demain
« L’interaction de l’homme avec la machine tient une place incroyable dans notre imaginaire, lui-même nourri par l’imaginaire des artistes contemporains ». À partir de ce constat, l’exposition réunit les productions artistiques relevant de pratiques variées (installations interactives, animation 3D, robotique…) de 12 artistes de générations et d’horizons différents. : Donatien Aubert, France Cadet, Thierry Cohen, Heather Dewey-Hagborg, Bastien Faudon, Mathieu Gafsou, Esmeralda Kosmatopoulos, Maxime Matthys, Julien Prévieux, Stelarc, Varvara & Mar, Filipe Vilas-Boas.
Plus que de changements, c’est surtout d’accélération dont il s’agit. L’accélération du changement qui nous fait vivre dans un monde mouvant, instable : mécanique, électronique, algorithme, intelligence artificielle participent à une grande porosité des frontières entre l’homme et le robot.
Trois salles, trois parties
Dans cette exposition articulée en trois parties et trois salles, les artistes mettent plus en avant leurs doutes que leurs espoirs. ‘Le fantasme qui prend corps’ dès le XIXᵉ siècle avec les premiers automates introduit la visite, dans la deuxième salle ‘Ce qui nous échappe’ telle l’Intelligence artificielle (IA) est modélisée ou mis en scène et la dernière salle ‘La vie mode d’emploi’ achève de nous convaincre que les outils numériques sont devenus incontournables.
C’est une visite chronologique, très pédagogique et en même temps qui nous perd dans les méandres de nos doutes. On chemine entre fascination et effroi : la réplique du Pierrot écrivain du XIXᵉ siècle d’André Soriano, automate au mécanisme apparent, réveille notre âme d’enfant, mais nous sommes immédiatement interloqués par le photographe plasticien Matthieu Gafsou qui traite du transhumanisme. Un bras robotique équipé d’un compteur numérique nous introduit dans la deuxième salle qui entend maîtriser notre corps et nos intelligences. Non sans humour, nous échappons à « La peau de banane intelligente » — aspirateur robot s’il en sera — pour découvrir les œuvres de l’artiste australien Stelarc, faites de chair et d’électronique, celles de France Cadet qui retracent les tentatives de l’homme de se mesurer à la machine. L’artiste Heather Dewey-Hagborg modélise l’ADN, dans des portraits-sculptures glaçants. Si nous doutions de l’impact des outils numériques pour les jeunes générations, la magnifique série de portraits de Thierry Cohen « Binary Kids » se passe de toute explication face aux regards figés de ces enfants.
Nouvelles technologies, nouveaux gestes
Si nous pensions tout maîtriser et être maître de nos choix, la dernière salle de l’exposition nous prouve le contraire. Quand on clique, like, partage, on crée des gestes qui loin de nous libérer vont induire de nouveaux comportements. La grecque Esmeralda Kosmatopoulos nous livre une installation « fifteen pairs of mouths » qui explore le nouveau rôle de la main, Julien Prévieux dans sa vidéo « What shall we do next », a invité des danseurs de l’Opéra de Paris à reproduire des gestes issus de la bibliothèque immatérielle de gestes déposés auprès du bureau américain des brevets.
Mais dans quel monde vivons-nous ?
L’artiste-chercheur Donatien Aubert nous livre la réponse qui ne nous surprend guère, mais permet de nous remobiliser peut-être pour être plus conscient — à défaut d’être critique — sur les conséquences de la cybernétique et de l’hyperconnexion. Dans son court-métrage de 25 minutes « Veille infinie » qui clôture la visite, il nous montre comment les technologies numériques ont transformé notre rapport au travail, aux loisirs et à la sexualité.
« Veille infinie », état d’alerte ou somnolence ? La polysémie du titre ouvre le débat en cette fin d’exposition.
Visite commentée
Jusqu’au 31 décembre, possibilité d’avoir une visite commentée avec une médiatrice. Le mercredi et samedi à 16h30 (sous réserve d’un nombre minimum de participants). 3€ par personne. Sans réservation.
Jusqu’au 31 décembre. Du mardi au samedi. Libre et gratuit. De 14h à 18h (dernière entrée à 17h30). Le Grenier à sel. 2 rue du rempart Saint-Lazare. Avignon. 04 32 74 05 31 / accueil@legrenierasel-avignon.fr
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Les Amis du Théâtre Populaire (ATP) sont des associations de spectateurs créées à l’origine pour soutenir l’action de Jean Vilar à la direction du Festival d’Avignon et du Théâtre National Populaire. La première association a été créée à Avignon en 1954. Il existe désormais des ATP dans 16 villes de France. Sur un fonctionnement entièrement bénévole, la programmation mensuelle fait appel aussi bien à l’intelligence qu’à la curiosité pour provoquer réflexion et discussion, susciter émotion et partage.
Feuillet de salle et verre de l’amitié Les spectacles donnés à la salle Benoit XII sont accompagnés d’un feuillet de salle distribué aux spectateurs, chacun précédé d’un bref exposé de présentation et suivi d’un verre de l’amitié permettant au public d’échanger sur le spectacle et de rencontrer les comédiens.
Un coup de cœur du Festival (In) 2024 pour ouvrir la saison
Une fois n’est pas coutume, c’est une pièce du Festival d’Avignon donnée en itinérance en 2024, Une ombre vorace, qui a été retenue pour ouvrir la saison des ATP. Véritable coup de cœur de l’équipe avignonnaise pour une création ultra-contemporaine qui aborde notre fragilité et celle du monde.
Une ombre vorace, une pièce pour deux comédiens
Jean Vidal, alpiniste en fin de carrière, décide un jour d’entreprendre l’ascension de l’Annapurna, l’un des sommets les plus hauts de l’Himalaya, au Népal, lors de laquelle son père, qu’il considère comme un héros, a trouvé la mort 30 ans plus tôt en tentant d’ouvrir une nouvelle voie. Mais lors de cette ascension, il lui arrive quelque chose de si inattendu, de si incroyable, que son histoire est adaptée au cinéma. Cette pièce pour deux comédiens s’articulent autour de deux monologues qui se répondent de part et d’autre d’un dispositif ingénieux, un pan de haute montagne.
Écrit et mis en scène par l’Argentin Mariano Pensotti
L’auteur et metteur en scène argentin Mariano Pensotti entremêle les niveaux de fiction à travers les monologues croisés de Jean Vidal et de Michel Roux, un comédien sur le déclin qui dans le film jouera le rôle de Vidal, mais qui avait lui-même une relation complexe avec son père. La pièce explore les liens familiaux, notamment la relation père-fils. Si bien que l’ascension revêt un sens métaphorique, comme le révèle la fréquente évocation d’un texte du XIVe siècle, L’ascension du Mont Ventoux, du poète et humaniste Pétrarque. « Il ne s’agit pas seulement d’escalader une montagne, mais de changer de perspective avec tout ce qu’il peut y avoir de mystique dans cette rencontre avec la nature », déclare Mariano Pensotti. Tourner un film, gravir une montagne deviennent deux versants de l’existence humaine.
Mardi 29 octobre. 20h. 5 à 20€. Théâtre Benoît XII. 12, rue des Teinturiers. 04 86 81 61 97 / atp.avignon@gmail.com