3 novembre 2025 |

Ecrit par le 3 novembre 2025

Une exposition sur la faune et la biodiversité de Sorgues

Dès ce lundi 29 septembre, l’exposition ‘Faune sorguaise et biodiversité’ s’installe au pôle culturel Camille Claudel à Sorgues, et ce, jusqu’au samedi 11 octobre. Deux animations auront lieu les samedi 4 et mardi 7 octobre autour du sujet.

Dans l’objectif de sensibiliser le public à la connaissance, la préservation et la valorisation du patrimoine naturel, la Ville de Sorgues lui propose de découvrir l’exposition du photographe autodidacte sorguais Didier Ricca, passionné des grands espaces, autour de la biodiversité et la faune locales.

Deux animations seront organisées autour de l’exposition avec l’artiste. Ce samedi 4 octobre à 10h30, il enfilera une casquette de guide pour expliquer ses œuvres au public et répondre à ses éventuelles questions. Le mardi 7 octobre, une conférence sur le thème ‘ABC de la Biodiversité, un patrimoine naturel à préserver’ se tiendra au pôle culturel à 18h dans le cadre du projet ‘Atlas de la Biodiversité Intercommunale‘ lancé par la communauté d’agglomération Les Sorgues du Comtat.

Exposition du 29 septembre au 11 octobre. Entrée libre. Pôle culturel Camille Claudel. 285 Avenue d’Avignon. Sorgues.


Une exposition sur la faune et la biodiversité de Sorgues

Le festival animalier : ‘Escapades en vies sauvages’ propose de découvrir, au gré de films, de conférences, de café-rencontres, d’exposition, d’ateliers, le témoignage filmé, photographié et relaté de naturalistes passionnés. L’événement a lieu vendredi 12, samedi 13 et dimanche 14 septembre, à l’Autre scène, à Vedène et connaît un immense succès : plus de 1 700 personnes dont 400 écoliers sont attendus. Tout le programme ici.

Autour de la fondatrice de l’association Le Caracal et présidente, Anouk Mégy, nombre de naturalistes, photographes et vidéastes, acteurs ‘d’Escapades en vies sauvages’, un événement de trois jours, sur la faune sauvage, organisé à l’Autre scène de Vedène.

Objectif ?
Susciter la prise de conscience d’une biodiversité en réel danger car, «En Vaucluse, la question de la chute de la biodiversité est devenue cruciale, relève Anouk Mégy. Il est urgent de redonner une place à la nature, de la montrer, de la comprendre, pour mieux la protéger.»

Nous sommes la nature
Sensibiliser le public par l’image, à travers des films, des expositions, des conférences et des ateliers. Ainsi, l’action de l’association Le Caracal repose sur trois axes : La valorisation des écosystèmes locaux et mondiaux ; La pédagogie active, notamment auprès du jeune public ; et l’Expérience artistique et sensorielle comme levier d’éveil écologique. «L’image est un vecteur puissant pour faire connaître et aimer la vie sauvage, reprend Anouk Mégy. Elle permet l’émerveillement, l’apprentissage et l’engagement.»

Les points forts de cette édition 2025
10 ateliers participatifs ; Neuf films documentaires ; Deux conférences ; Deux café-rencontre ; Un ciné-concert inédit ; Une exposition de David Allemand sur les chauves-souris du Grand Avignon ; Des invités artistes animaliers. En détail ici.

Des invités de renommée internationale
René Heuzey, parrain de cette 3e édition d’Escapades en vies sauvages’ 2025, est plongeur professionnel, réalisateur et producteur de films sous-marins français, avec notamment son label Bleu production. Il collabore avec les plus grands cinéastes du monde. Il est également l’auteur de ‘Cachalots, une histoire de famille’. Un film exceptionnel qui l’a conduit à se faire adopter par une famille de cachalots qu’il suit depuis 10 ans.

Anouk Mégy Copyright MMH

«C’est l’histoire vraie d’une famille de titans : une trentaine de cachalots, quinze femelles et onze petits, qui vivent au large de l’île Maurice, auxquels s’ajoutent les grands mâles qui reviennent de longs mois de chasse dans les mers australes. René Heuzey conclura par une conférence, après la projection du film.

Projection  de ‘Cachalots, une histoire de famille’, durée 43 mn, de René Heuzey et François Sarrano, biologiste marin. Samedi 13 septembre à 16h45. Projection suivie par une conférence de René Heuzey à 18h. Le vidéaste animalier évoquera comment il a pu se faire adopter par la famille des cachalots et partagera des anecdotes ainsi que sa passion.

Les très rares aigles de Bonelli
«L’aigle de Bonelli est l’un des rapaces les plus rares de France, relate Thomas Roger, l’invité d’honneur d’Escapades en vies sauvages. Dans le midi, au fil des siècles, il a pu vivre en harmonie avec l’homme. Mais, aujourd’hui, ce seigneur des garrigues doit faire face aux menaces d’une démographie et d’une urbanisation galopantes, qui dévorent peu à peu son royaume.» Thomas Roger, guide naturaliste et vidéaste animalier propose de regarder ‘L’aigle de Bonelli, le prince des Garrigues.
La projection aura lieu Vendredi 12 septembre, à 21h, pour une durée de 21h, en plein air, au parc Bardi, 220 avenue Pierre de Coubertin à Vedène.

Les infos pratiques
Escapades en vies sauvages. Chez L’Autre scène. Avenue Pierre de Coubertin à Vedène. Les vendredi 12, samedi 13 et dimanche 14 septembre L’Autre Scène, Vedène (Grand Avignon) Tarifs : 5 € la séance / 15 € le pass week-end / Gratuit pour les -12 ans Horaires : 10h–18h (stands/ateliers), projections dès 10h30 Réservations ici.
Tout le programme ici.

De gauche à droite, Philippe Chavaren, Dimiti Marguerat, Anouk Mégy, un ami et au second plan : Alain Martinez, Gilles Blanc et Serge Andréozzi Copyright MMH

Ils ont dit, les membres de l’association Le Caracal
«L’association Le caracal et son événement annuel : ‘Escapades en vies sauvages’ sont une aventure humaine qui permet d’aborder des questions et des sujets de masse pour les jeunes qui n’ont pas accès habituellement à ce genre d’initiative. C’est le seul festival du département qui, spécifiquement, traite de la sensibilisation à la nature et à la biodiversité.» 

« On s’est retrouvés quelques-uns autour de la table, on a relevé nos manches et on s’est dit : on va tenter cette aventure.  Et il faut dire que dès le début, la première année je crois, on était aux alentours de 1 200 personnes dont des scolaires. Et puis la deuxième année nous avons accueilli aux alentours de 1 350 personnes.»

«Aujourd’hui, le fait que l’on prenne une place dans ce paysage-là renforce la légitimité de l’association à aller au-delà, notamment pour séduire de nouveaux partenaires financiers. Egalement, nous aimerions recevoir des collégiens, car notre compréhension du monde vivant est très importante dans les premières années de nos vies. C’est une sensibilisation qui s’ancre pour se développer dans la vie de ces futurs adultes.»

«En réalité, peu de gens connaissent la faune qui vit autour d’eux. Et puis il y a beaucoup de légendes autour des animaux comme le loup, le corbeau… Alors il faut susciter l’émotion et l’empathie afin de préserver la biodiversité, de lutter contre son hécatombe accélérée par l’agriculture chimique qui, entraine, entre autre, la disparition des invertébrés, la nourriture des oiseaux. Ça touche toute la chaîne alimentaire, les polluants sont véhiculés dans l’eau qu’on retrouve dans les pôles, tout comme les pesticides. Ce sont tous des produits très dangereux.»

«Et puis, quand des espèces disparaissent, c’est beaucoup le cas de oiseaux, notamment dans les espaces agricoles, d’autres réapparaissent ailleurs, en zone urbaine parce qu’ils s’adaptent. Ca fait partie des découvertes et observations que nous avons faites.»

L’évènement ‘Escapades en vies sauvages’ a été conçu et réalisé par une poignée de naturalistes passionnés réunis autour de l’association Le Caracal à Vedène. lecaracal@orange.fr ; www.lecaracal.fr 06 61 10 16 58


Une exposition sur la faune et la biodiversité de Sorgues

Le Défi Familles à Biodiversité Positive est un programme d’accompagnement participatif et ludique, initié par le Parc naturel régional Normandie-Maine en 2018, et aujourd’hui déployé à l’échelle nationale dans le réseau des Parcs naturels régionaux de France, avec le soutien de l’Office français de la biodiversité (OFB), du ministère de la Transition écologique et du programme LIFE Biodiv’France. L’objectif ? Accompagner des familles volontaires à réduire leur “empreinte biodiversité” dans leur vie quotidienne, par des petits gestes concrets, réalisables à la maison ou au jardin. Chaque édition est ancrée dans un territoire et adaptée aux réalités locales.

Pourquoi ce défi ? Manger, jardiner, s’éclairer, se déplacer… toutes nos actions influencent directement ou indirectement la biodiversité. Ce défi propose une approche accessible, bienveillante et joyeuse, pour que chacun puisse agir à son échelle, dans son lieu de vie.

Le Défi Familles à Biodiversité Positive arrive dans le Mont-Ventoux
En 2025, le Parc naturel régional du Mont-Ventoux lance son premier Défi Familles à Biodiversité Positive. Ce projet est animé avec le concours de l’Université Populaire Ventoux, qui accompagnera les familles volontaires.

2 thématiques sont au cœur de cette édition locale
L’éclairage nocturne : pour réduire la pollution lumineuse et protéger la biodiversité ; La biodiversité au jardin ou au balcon : pour accueillir le vivant chez soi, même sur quelques mètres carrés.

Concrètement, que propose le défi ?
Pour 10 familles volontaires, entre l’automne 2025 et le printemps 2026 : Une visite diagnostic personnalisée à domicile pour son balcon ou jardin ; 5 ateliers collectifs, conviviaux et pratiques ; 1 sortie nature en famille ; Un accompagnement bienveillant et des outils concrets à mettre en place chez vous.

Pour qui ?
Tout le monde ! Ce défi s’adresse à toutes les familles, au sens large : retraités, célibataires, familles avec ou sans enfants, colocations… Aucune connaissance particulière n’est requise. Il suffit d’être curieux, motivé et ouvert à l’expérimentation.

Où et quand ?
Sur le territoire du Parc du Mont-Ventoux. Entre septembre 2025 et avril 2026. Les rencontres sont organisées pour s’adapter aux disponibilités des familles.

Infos pratiques & inscription
Le défi est entièrement gratuit. Clôture des inscriptions : 1er septembre 2025. Nombre de places limité à 10 familles. Formulaire de candidature en ligne ici.
MMH


Une exposition sur la faune et la biodiversité de Sorgues

Le saviez-vous ? Une chauve-souris qui pèse environ 10 grammes dévore à elle seule 3 000 insectes par nuit, prédateurs, papillons de nuit et chenilles, soit 6 kg de nuisibles par an ! De sorte que les viticulteurs ont besoin de moins traiter la vigne en insecticides et intrants et donc polluent moins l’environnement. C’est ce qu’expérimentent les Côtes du Rhône.

Ce constat « gagnant-gagnant » a été dressé par le Syndicat des Côtes du Rhône qui vient de signer un partenariat avec le Fonds Vert, le Groupe Chiroptères de Provence, basé dans les Alpes-de-Haute-Provence, qui protège ces petits mammifères, et la CNR (Compagnie Nationale du Rhône) qui dispose d’un budget important pour notamment, préserver la biodiversité. Du coup, ruissellent 424 000€ sur 3 ans en faveur des Côtes du Rhône et cela ne coûte pas un centime d’euro aux vignerons de l’appellation qui ont autre chose à faire, entre la déconsommation de vin, les taxes Trump et la paperasse que leur impose l’administration.

« Nos vignobles, le long de la Vallée du Rhône, s’étendent sur 53 000 hectares, précise Damien Gilles, président du Syndicat. Nous avons un pôle environnement pour mener à bien des projets qui favorisent la biodiversité. L’installation de nichoirs pour les chauves-souris en est un. En plus, les vignerons n’ont pas besoin de s’en occuper. »

Nichoirs de types fissuricoles sur poteau au sein d’un domaine viticole (©A. Defrancq)

Du côté du Groupe Chiroptères de Provence, son directeur Emmanuel Cosson se félicite de l’accord. « Ces espèces sont en fort déclin, -43% en Région Sud à cause de l’artificialisation des sols et de la disparition de leur habitat, de la pollution lumineuse et de l’usage de pesticides qui réduisent leurs ressources alimentaires. Grâce à ce partenariat, des haies peuvent être plantées, des couverts végétaux posés qui abriteront ces pipistrelles. »

La valorisation du vitipastoralisme

À terme, des parcelles vont être sélectionnées, un diagnostic dressé, une cartographie connectée établie pour favoriser la gestion durable des sols viticoles. Des expositions sur les chauves-souris, auxiliaires des vignerons seront présentées dans les caves et caveaux de dégustation, au Lycée viticole d’Orange et pourquoi pas dans les écoles pour sensibiliser les jeunes générations.

Une façon de promouvoir la RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) au sein du monde viticole, de valoriser le vitipastoralisme en réintroduisant des arbres, arbustes et espèces végétales adaptés aux changements du territoire qui régénèreront l’écosystème des AOC de la Vallée du Rhône. Le 2e vignoble de France représente 4 500 familles de vignerons, qui, à terme, si cette opération était généralisée, pourraient vivre dans un monde moins pollué par les épandages de produits phytosanitaires. Signé uniquement en Vaucluse pour l’instant, ce partenariat pourrait bientôt être élargi à l’Occitanie et à la région Auvergne Rhône-Alpes et concerner toute la zone de Condrieu à Bellegarde, en passant par Cairanne et Beaumes-de-Venise.


Une exposition sur la faune et la biodiversité de Sorgues

Extension des terres agricoles au détriment des forêts, urbanisation galopante, pollution, dégradation des milieux marins par la pollution et la surpêche, réchauffement climatique. Les pressions exercées par les activités humaines sur la nature sont nombreuses et menacent l’existence de milliers d’espèces végétales et animales. Notre graphique donne un aperçu du niveau de menace par classe ou famille d’espèces, telles que recensées dans la Liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Lancé en 1964, cet inventaire représente une source complète d’informations sur l’état de conservation des espèces vivantes et constitue un indicateur privilégié de suivi de l’état de la biodiversité mondiale.

Selon la dernière actualisation de cette liste, la biodiversité de la planète poursuit son déclin. Sur les 169 420 espèces répertoriées en début d’année, plus de 47 000 pourraient disparaître de la surface de la Terre dans un avenir proche, soit 28 % du total des espèces étudiées. Les cycadales – des plantes visuellement proches des palmiers et des fougères – sont le groupe le plus menacé, avec 71 % d’espèces en voie d’extinction. Comme le met en avant notre infographie, la dégradation de la biodiversité est aussi particulièrement importante au niveau des écosystèmes aquatiques. Le taux d’espèces menacées atteint ainsi 37 % chez les requins et raies, 41 % chez les amphibiens et 44 % chez les récifs coralliens.

De Valentine Fourreau pour Statista


Une exposition sur la faune et la biodiversité de Sorgues

A l’occasion des Rencontres du Sud et de son ‘Petit festival’, 120 jeunes pontétiens ont participé à une projection au Capitole my Cinewest sur le rôle des arbres dans la biodiversité des villes complété par une intervention d’un technicien de l’Inrae d’Avignon.

Cet événement culturel cinématographique proposé par les Rencontres du Sud en partenariat avec l’Espace Ressources de la Ville du Pontet s’adresse au jeune public bénéficiant d’actions de médiation culturelle. Cette année, ont été accueillis des enfants des structures municipales (Clas, Alsh Crillon, Clap) et d’associations pontétiennes (ACE, Avenir Saint Louisien). Pour cette édition 2025, c’est le thème de ‘la biodiversité et le rôle de l’arbre en ville’ qui a été retenu.

Aussi, ce mercredi 12 mars à 14h, les enfants encadrés par leurs animateurs ont assisté à la projection du film Sauvages de Claude Barras qui traite de la déforestation sur l’île de Bornéo. En préambule, une interview du réalisateur a été diffusée pour expliquer comme se déroule le tournage d’un film d’animation. A l’issue de la séance, Xavier Saïd, technicien à l’Inrae et auteur de livres pour enfants sur la nature sous le pseudonyme de Peter Paolo, a échangé avec les enfants, très sensibilisés à la protection de leur environnement.

Crédit Photos : Guillaume Samama

L.G.


Une exposition sur la faune et la biodiversité de Sorgues

L’Université d’Avignon propose une conférence sur le thème de la préservation de la biodiversité végétale. Elle sera animée par Frédéric Pautz, directeur des Jardins botaniques du Grand Nancy et de l’Université de Lorraine. L’événement, qui se tient ce jeudi 20 mars, est soutenu par le Fonds de dotation Rustica.
Intitulée ‘Hot-Spots : L’odyssée végétale’, ce moment de découverte présente « une exploration de zones riches en biodiversité, un état des lieux de la situation actuelle et les actions menées pour protéger ces écosystèmes précieux ».

Jeudi 20 mars de 18h à 19h30. Entrée libre. Campus Hannah Arendt (site centre-ville de Sainte-Marthe. Bâtiment Sud, amphi AT06. 74, rue Louis Pasteur. Avignon. Inscription obligatoire : midisciences@univ-avignon.fr

A.R.C.


Une exposition sur la faune et la biodiversité de Sorgues

En 2024, le nombre d’espèces menacées identifiées par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) s’élevait à près de 18 000. Mais alors que des animaux comme les orangs-outans ou les dauphins à bosse, en danger critique d’extinction, font l’objet d’une grande attention, la part des espèces de mammifères menacées ne représentait que 8 % de l’ensemble des espèces animales menacées.

En 2007, les mammifères représentaient encore 14 % de toutes les espèces animales menacées (définies par l’Union européenne comme des espèces inscrites sur la liste rouge comme étant en danger critique d’extinction, en danger ou vulnérables). Entre 2007 et 2024, les classes d’animaux dont la part dans le nombre d’espèces menacées ont augmenté étaient les reptiles, les insectes, les poissons et les mollusques (classe comprenant les escargots, les limaces, les moules, les calmars et les vers), tandis que la menace qui pèse sur les amphibiens est resté élevée. Près d’une espèce menacée sur quatre dans le monde en 2024 est un poisson.

Si les raisons de la mise en danger des insectes et des poissons sont bien connues et incluent la surpêche, l’utilisation de pesticides et la monoculture, les menaces qui pèsent sur les reptiles et les mollusques sont moins connues. Selon l’UICN, de nombreuses espèces de reptiles sont concentrées dans les régions de forêt tropicale et sont donc menacées par la déforestation. En outre, ces espèces sont particulièrement sensibles aux changements environnementaux, y compris au changement climatique. En ce qui concerne les mollusques, les espèces menacées sont principalement celles qui vivent sur terre et en eau douce. Selon l’American Institute of Biological Sciences, elles sont menacées par la destruction de leur habitat ou par des espèces envahissantes.

Les plus grandes menaces qui pèsent sur la biodiversité
L’agriculture et l’aquaculture constituent la plus grande menace pour les zones clés pour la biodiversité dans le monde, selon les données de la base de données mondiale des zones clés pour la biodiversité (World Database of Key Biodiversity Areas). Les catégories de menaces majeures figurant sur ce graphique reflètent les classifications de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), qui sont considérées comme des menaces de premier ordre pour la biodiversité et les écosystèmes.

Comme le montre le graphique ci-dessus, plusieurs des principales menaces pesant sur les zones de biodiversité sont d’origine humaine. Par exemple, le groupe Intrusions et perturbations humaines englobe une série d’actions allant des activités récréatives à la guerre, aux troubles civils et aux exercices militaires, en passant par les activités professionnelles. L’utilisation des ressources biologiques comprend, entre autres, la chasse, l’exploitation forestière et la récolte du bois. La catégorie Modifications des systèmes naturels couvre des activités telles que la construction de barrages et la catégorie Pollution englobe des menaces telles que les eaux usées, les déversements d’hydrocarbures, les pluies acides et la pollution sonore. Les catégories Production d’énergie et exploitation minière et Corridors de transport et de services se classent respectivement à la huitième et à la dixième place, mais ont été incluses dans ce tableau sous la rubrique « Autres ».

Les discussions de la COP16 de la Conférence des Nations unies sur la biodiversité reprennent au siège de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), à Rome, du 25 au 27 février. Les négociations reprendront là où les experts se sont arrêtés à Cali, en Colombie, en octobre dernier. La question du financement de la protection de la nature devrait de nouveau être au cœur des discussions.

De Valentine Fourreau pour Statista


Une exposition sur la faune et la biodiversité de Sorgues

Ce samedi 26 octobre, le Parc naturel régional du Luberon organise une sortie et un atelier autour des oiseaux à Puget, animés par la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) PACA, dans le cadre des Atlas de la biodiversité et de la géodiversité communales (ABC) de la commune.

Ce samedi dès 9h, il sera possible de découvrir les oiseaux de la commune de Puget. L’objectif de cette sortie sera d’apprendre à reconnaitre les différentes espèces d’oiseaux, les sédentaires et les migratrices, leur écologie, les menaces qui pèsent sur elles et comment les protéger.

La journée se poursuivra avec un atelier ‘Oiseaux des jardins’ à 14h dont l’objectif sera d’observer et identifier les espèces communes des jardins selon la méthode de l’enquête nationale ‘Oiseaux des jardins’ menée par la LPO qui invite le grand public à compter les oiseaux des jardins pour améliorer les connaissances sur leur répartition et sur l’évolution des populations.

Les deux activités peuvent se faire indépendamment.
Inscription au 04 90 04 42 00 / accueil@parcduluberon.fr
Samedi 26 octobre. 9h et 14h. Puget.

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