7 mai 2024 |

Ecrit par le 7 mai 2024

La CCI de Vaucluse continue d’accompagner les entreprises face à la crise énergétique

La Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Vaucluse organise une conférence ‘Aides et dispositifs d’accompagnement face à la crise énergétique’ ce jeudi 2 mars en partenariat avec la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Vaucluse, la Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DREETS), la Direction départementale des finances publiques (DDFIP) et l’Urssaf.

Au cours de cette rencontre seront abordés plusieurs sujets tels que : les dispositifs de l’Etat (bouclier tarifaire, amortisseur électricité, etc) et les relations avec les fournisseurs d’énergie, le guichet d’aide au paiement des factures de gaz et d’électricité et les dispositifs d’accompagnement des entreprises en difficultés, les dispositifs d’accompagnement des entreprises, les cellules de crise dédiées aux entreprises (référent énergie, chèque énergie, numéro vert, etc) mises en place par la CCI et la Chambre de Métiers et de l’Artisanat. La conférence se terminera par une session d’échanges.

Jeudi 2 mars. De 17h30 à 19h30. Inscription en ligne gratuite. Amphithéâtre du Campus de la CCI de Vaucluse. Allée des Fenaisons. Avignon.

V.A.


La CCI de Vaucluse continue d’accompagner les entreprises face à la crise énergétique

Alors que Bruno Lemaire, le ministre de l’économie, vient de promettre que 600 000 TPE (Très petites entreprises) allaient bénéficier d’un tarif de 280€/MWh en moyenne sur l’année afin de limiter les effets des prix excessifs de l’énergie, Bernard Vergier, président de la CPME de Vaucluse estime qu’il est urgent d’apporter une solution pérenne à l’échelle européenne afin de faire face à cette nouvelle crise qui pourrait impacter sévèrement l’activité économique. Il rappelle également que sa confédération est à la disposition des entrepreneurs locaux afin de les épauler durant cette période pleine d’incertitudes.

« Il y a eu d’abords les grèves, puis les gilets jaunes, ensuite le Covid, après la guerre en Ukraine, avec l’explosion du coût des matières premières, les hausses de carburants et maintenant le prix excessif de l’énergie… La coupe est pleine », prévient Bernard Vergier, président de la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises) de Vaucluse.
« Nous avons l’exemple d’un adhérent restaurateur avec 5 salariés dont la facture d’électricité vient de passer de 1 000€ à 12 000€  par mois ! Même en changeant de fournisseur, sa facture mensuelle va passer à 6 000€. C’est une hausse qui représente un salaire chargé. C’est-à-dire qu’au final, ces augmentations de l’énergie risquent d’avoir pour conséquence de supprimer des emplois », poursuit Bernard Vergier.

Des remontées catastrophiques du terrain alors que toutes les factures ne sont pas arrivées
« Nous avons des remontées catastrophiques de la part de nos adhérents, s’alarme le président de la confédération vauclusienne qui comptera bientôt près d’un millier d’adhérents dans le département. Et là ce n’est que le début, car les factures ne sont pas encore arrivées chez tout le monde. Nous ce que l’on veut c’est que les pouvoirs publics anticipent cette situation et qu’ils la gèrent sinon nous allons au-devant de très graves déconvenues. Il faut arrêter cette hémorragie au niveau européen car c’est le ‘petit’ qui va encore souffrir alors que c’est lui qui fait tourner l’économie et créé des emplois. On va droit dans le mur ! C’est une bombe à retardement dont le décompte va bientôt s’achever car si en ce moment on reçoit les factures, dans trois mois il y aura combien d’entreprises et d’emplois en moins ? D’ailleurs, depuis quelques mois déjà on observe un frémissement du nombre de procédures collectives au tribunal de commerce. Ce n’est pas encore inquiétant, mais il va falloir être très vigilant sur le 1er semestre 2023. »

« C’est une bombe à retardement dont le décompte va bientôt s’achever ! »

Bernard Vergier

Alors que l’augmentation du coût des matières premières a particulièrement impacté les secteurs du BTP et de l’agroalimentaire, les entrepreneurs Vauclusiens, à l’image du reste du pays, doivent aussi faire face à des très grosses difficultés à recruter.
« Tous les métiers énergivores vont être en première ligne et il n’y a pas que les boulangers dont on parle beaucoup en ce moment pour illustrer ce phénomène, insiste le président de la CPME 84. Il y a l’industrie agroalimentaire, comme on vient de le voir avec l’usine Raynal et Roquelaure de Camaret qui a arrêté temporairement sa production à cause des prix de l’énergie, la restauration, les lieux accueillants du publics avec des espaces à chauffer… Ceux qui n’ont pas réussi à rembourser le PGE comment vont-ils faire face aux hausses des factures de l’énergie de plusieurs milliers d’euros. »
« Il y aussi des entreprises qui nous disent qu’il y a du travail mais qu’elles refusent de répondre à des marchés publics, lancer des projets de développement ou prendre des contrats à l’export faute de main-d’œuvre, ou en raison du coût des matières premières et maintenant de l’énergie. Il faut trouver des solutions : c’est une urgence vitale pour l’économie de notre pays. »

Le feu de paille des aides
« Bien sûr il y a des aides, mais elles ne sont largement pas suffisantes pour couvrir l’explosion des factures, complète le président Vergier. Mais de toute façon on ne cherche pas d’aides, on ne veut pas d’aides. Il faut arrêter avec ces aides. Les aides c’est un feu de paille, on veut juste travailler convenablement et être rémunéré en conséquence. On veut une inflation raisonnable et un coût de l’énergie raisonnable. Il n’est pas normal que l’on soit pris en otage comme cela. »

Le risque de découragement des chefs d’entreprise
« Il y a des artisans qui ne gagnent pas 2 000€ par mois alors pour payer 8 000€ de plus d’électricité… Pour les toutes petites entreprises, le risque est aussi que les chefs d’entreprises baissent les bras devant toutes ces difficultés qui s’accumulent. A bout d’un moment, il ferme en se disant qu’il y aura bien une caisse qui le récupérera et qu’il ne sera pas plus malheureux que certain. C’est tout ! A quoi cela sert qu’il s’embête avec des soucis avec son propriétaire, l’Urssaf, l’inspection du travail… On en prend des coups sur la tête quand on est chef d’entreprise. Il faut arrêter à un moment. »

« Il faut que tout le monde sache qu’à la CPME 84 on se met en quatre pour les entrepreneurs vauclusiens. »

C’est pour cela que la CPME entend poursuivre son action d’appui aux entreprises vauclusiennes.
« Je ne suis pas là pour moi, je suis là pour les chefs d’entreprises et ceux qui ont besoin de tous les services que la CPME peut apporter aux entrepreneurs mais aussi aux pouvoirs publics et aux services administratifs, insiste celui qui rappelle qui intervient bénévolement.
Il faut que tout le monde sache qu’à la CPME 84 on se met en quatre pour eux car en ce moment il y a un très gros souci qui risque de foutre le pays en l’air. »

Une des CPME les plus dynamiques de France
« Nos adhérents sont accompagnés au quotidien et sont ‘privilégiés’ par rapport à ceux qui sont dans la nature et livrés à eux-mêmes. Nous proposons plus d’un rendez-vous par semaine ainsi que des visites mensuelles d’entreprises qui sont un vrai succès. Nous proposons un service personnalisé et confidentielle à l’année à tous nos adhérents. Nous disposons de trois permanents et nous allons encore recruter pour augmenter notre offre de services. C’est certainement pour cela que nous sommes l’un des départements les plus dynamiques parmi les CPME de France. »

Julie Mous, assistante commerciale en charge du pôle femmes de la CPME 84, Bernard Vergier, président de la CPME de Vaucluse, et Olivier Pieri, secrétaire général.

La CCI de Vaucluse continue d’accompagner les entreprises face à la crise énergétique

Baissez le chauffage, éteignez les lumières, faites du vélo, portez des cols roulés… Même si ces injonctions semblent partir d’une bonne intention, la façon dont on s’adresse à nous est, aujourd’hui, devenue juste insupportable. Une infantilisation qui tourne au tragi-comique. Mais quelle mouche a piqué ceux qui nous gouvernent ?

Je suis certainement pas le seul à être profondément irrité par cette façon dont on nous intime continuellement de faire ceci ou cela, comme si nous n’étions pas suffisamment intelligent pour comprendre de nous-même que si on réduit la température de son chauffage on consommera moins. L’État qui se veut protecteur nous place dans la position d’imbéciles décervelés. C’est d’autant plus insupportable que ces injonctions ne sont évidemment destinées qu’aux simples manants que nous sommes. Quant à leurs applications par ceux qui les profèrent je vous laisse voir…

En d’autres temps, les marxistes appelaient cela le mépris de classe

Le pire n’étant jamais certain, il a été atteint par le ministre de l’économie et des finances qui, devant les caméras, il y a quelques semaines, s’est affublé d’un pull à col roulé, histoire de nous montrer la voie et d’apporter la solution face à l’envolée des prix de l’énergie. En « même temps », à la question qui lui était posée face aux marges insolentes dégagées par les compagnies pétrolières, il a répondu qu’il ne savait pas définir les supers profits. Étonnant pour un ministre, de surcroît de l’économie, alors que nous, simples ignorants nous saurons bien l’aider dans cette tâche difficile.

Tel le démiurge de nos consciences ce ministre, comme d’autres d’ailleurs, s’est érigé en modèle sûr de son influence sur le bon peuple ignorant tout du bon sens et de la sagesse. Cette attitude en dit long sur la manière dont ceux que nous avons élu pour nous représenter, temporairement rappelons-le, nous considèrent. En d’autres temps, les marxistes appelaient cela le mépris de classe.

Aujourd’hui, il semblerait bien que le rôle premier des gouvernants est de communiquer. L’important est de montrer qu’on est présent et qu’on agit. Mais en fait on réagit plus qu’on agit. En pareilles circonstances, la phrase du regretté Coluche n’en finit pas d’être d’actualité : «  Dites-moi ce dont vous avez besoin, je vous expliquerai comment vous en passer ».

Sommes-nous devenus des êtres stupides et incultes ?

En 1974, après le premier choc pétrolier le gouvernement, qui incitait aux économies d’énergie lançait ce slogan : « en France on a pas de pétrole mais on a des idées ». A cette époque pourtant difficile (le prix du pétrole a été multiplié par 4) on pariait sur l’intelligence des français. Sommes-nous, depuis, devenus des êtres stupides et incultes ?

Les gouvernants n’ont pas malheureusement l’exclusivité de ces injonctions sociales. Avec la crise du Covid, certains d’entre nous se sont érigés en gardien de règles sanitaires inspirées de la Corée du Nord, délaissant totalement le moindre petit signe de politesse, de respect ou de bienveillance. L’absence de tempérance et de raison gardée induit par un discours volontairement anxiogène – « nous sommes en guerre »- a permis à certains d’entre nous de laisser parler leurs penchants autoritaires et d’oublier quelques règles fondamentales du savoir-vivre ensemble.

Ce qui se cache derrière ces injonctions c’est la culpabilisation. Celle d’être un pollueur si on roule en diesel (alors qu’on a tout fait pour vous inciter à en acheter), d’être un mauvais citoyen si on ne coupe sa box la nuit ou si on ne se vaccine pas. Je dis stop. Mettons à profit ce début d’année et les bonnes résolutions qui y sont associées pour nous interroger sur tout cela et ne pas être de simples spectateurs consentants.

A ces injonctions permanentes je préfère et de loin les injonctions paradoxales, dont celle issue de mai 68 qui disait : « soyons réalistes demandons l’impossible ».

Bonne année à tous.


La CCI de Vaucluse continue d’accompagner les entreprises face à la crise énergétique

Face à une nouvelle crise, énergétique cette fois, la chambre de métiers et de l’artisanat Provence-Alpes-Côte d’Azur (CMA PACA) se mobilise et sensibilise les pouvoirs publics pour venir en aide aux entreprises artisanales impactées.

Dès le mois de novembre, le président de la chambre de métiers et de l’artisanat Provence-Alpes-Côte d’Azur (CMA PACA), Yannick Mazette, a interpellé le président de la région Sud, Renaud Muselier, sur ses préoccupations face à cette nouvelle crise, sollicitant une aide financière pour les entreprises les plus impactées.

Dans le même temps, plusieurs dispositifs d’accompagnement pour les entreprises artisanales ont été mis en place avec plus de 150 agents fléchés sur le sujet et une motion de crise énergétique votée en Assemblée Générale.

En janvier, la CMA Provence-Alpes-Côte d’Azur accentuera son dispositif en proposant des webinaires pour accompagner les entreprises artisanales à comprendre leur facture d’énergie, en leur proposant des solutions et en présentant les modalités pour obtenir les aides gouvernementales ou régionales.

Pour plus de renseignements concernant les aides disponibles : assistance84@cmar-paca.fr / 04 90 80 65 42.

J.R.


La CCI de Vaucluse continue d’accompagner les entreprises face à la crise énergétique

Ce jeudi 13 octobre, la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Vaucluse organise sur son Campus une conférence sur le thème ‘Crise énergétique : aides d’aujourd’hui et leviers de réduction pour demain’.

Après avoir activé une cellule de crise énergétique le mois dernier, la CCI de Vaucluse vient de nouveau en aide aux chefs d’entreprise du département avec une conférence qui s’adresse aux entrepreneurs de tous les secteurs d’activité. L’objectif est de les informer sur les dispositifs existants et les actions pouvant être mises en places afin de réduire la consommation d’énergie de leur entreprise.

Le rendez-vous sera divisé en trois temps forts. Premièrement, une intervention de Patrice Perrot, cadre supérieur chez Enedis et membre associé de la CCI de Vaucluse. Magali Rouvière, chargée de mission Développement économique à la Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DREETS) de Paca, mentionnera ensuite Les mesures d’urgence et aides mobilisables. Sylvain Bremond, directeur général adjoint de Capenergies, clôturera la conférence avec les actions à court terme et les perspectives et projections pour demain.

La conférence aura lieu en présentiel, mais également en visioconférence. Pour y assister, il suffit de s’inscrire via le formulaire disponible sur le site de la CCI.

Jeudi 13 octobre. De 17h30 à 19h30. Gratuit sur inscription. Amphithéâtre du Campus de la CCI de Vaucluse. Allée des Fenaisons. Avignon.

V.A.


La CCI de Vaucluse continue d’accompagner les entreprises face à la crise énergétique

Pour 54 % des Français, les particuliers doivent faire moins d’efforts que les professionnels. C’est ce qui ressort de l’enquête réalisée pour le compte de Rothelec, spécialiste du chauffage électrique économique. Avec l’arrivée de l’Hiver, l’inventeur de radiateur à inertie, a voulu savoir si les Français étaient prêts à réaliser des économies d’énergie avec une enquête menée auprès de 1 002 personnes représentatives de la population française. Ces derniers sont ainsi 48% à estimer que baisser les températures de leur maison est une bonne idée… Mais seulement 45% ont prévu de le faire cet hiver ! Cet hiver, la température de confort du salon des Français sera pour 33 % entre 20°C et 18°C.

Qui doit être le plus sobre énergétiquement ?
En ce qui concerne la question de la sobriété énergétique, les Français ont un avis bien tranché : plus de 54% pensent que les particuliers doivent faire moins d’efforts que les professionnels. Seulement 39% estiment que les efforts doivent être équivalents et 4% que ce sont aux particuliers de faire plus d’économies.

Pour ou contre pour la baisse des températures dans les maisons cet hiver ?
Pour ce qui est de faire baisser la température dans les habitations quand le thermomètre sera au plus bas, les Français sont très divisés : 48% estiment qu’il s’agit d’une bonne idée mais 39% pensent que non et 13% ne savent pas encore répondre à cette question.

De plus, entre le fait de savoir que la baisse des températures est une bonne idée et le faire, il existe aussi un fossé. En effet, 45% des personnes interrogées déclarent qu’elles diminueront effectivement cet hiver le chauffage de leur habitation de quelques degrés mais 44% avouent que non et 11% n’ont pas encore pris leur décision.

Une baisse de combien ?
Faire baisser la température de leur habitation ne signifie pas pour autant que les Français vont rester à 18°C. Ainsi, la température de confort du salon des Français cet hiver sera pour 33% entre 20°C et 18°C, pour 31% entre 22°C et 20°C et pour 29% entre 24°C et 22°C. Il semble donc que les recommandations de faire baisser les températures entre 18°C et 19°C ne soient pas totalement respectées dans les faits.

Comment vraiment réaliser des économies ?
Pour vraiment faire baisser la facture énergétique, les Français ont de bonnes idées. Ainsi, 77% considèrent qu’une bonne isolation des murs, des plafonds et des sols est la solution la plus efficace.
En deuxième place, 65% pensent que le chauffage solaire est pertinent et 61% qu’il faut installer des radiateurs haut de gamme.
« En fait, c’est l’accumulation de toutes ces solutions qui rend une habitation efficace et donc qui permet de réaliser d’importantes économies d’énergie. Si vous avez des murs en carton, un chauffage solaire ne sera pas plus intéressant. En revanche, bien isoler sa maison, associer un système de chauffage solaire avec des radiateurs haut de gamme munis de thermostats déportés, tout en fermant vos volets la nuit, c’est la formule gagnante pour de belles économies énergétiques », a déclaré Jean-Alexandre Grunelius, PDG de Rothelec.

Plus d’1 Français sur 2 prévoit de changer de chauffage
En mai 2022, plus de 47% des Français prévoyaient déjà de changer ou d’améliorer leur système de chauffage. En septembre, ils sont plus de 51% dans ce cas, soit une augmentation de 4 points en seulement 4 mois.

L’électrique toujours le choix N°1
Si l’électricité reste encore le choix numéro des Français, il baisse cependant de 39% en mai à 36% en septembre. Le Gaz quant à lui chute véritablement de 33% à 24% alors que le solaire grimpe de 11% à 23%. Le chauffage au bois augmente également de 9% à 19%.


La CCI de Vaucluse continue d’accompagner les entreprises face à la crise énergétique

L’augmentation des coûts de l’énergie n’impacte pas uniquement les ménages, les entreprises et les collectivités, elles aussi, sont fortement touchées. Beaucoup rencontrent des difficultés, notamment pour renégocier les contrats d’énergies avec leurs fournisseurs, avec des augmentations oscillant entre 300% et 600% du prix antérieur. C’est pourquoi la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Vaucluse a décidé d’activer une cellule de crise énergétique.

L’objectif de cette cellule est d’informer les entreprises sur les dispositifs d’aide existants, notamment l’aide « gaz et électricité » qui a été simplifiée et prolongée jusqu’à la fin de l’année par le gouvernement. La CCI de Vaucluse propose également des dispositifs d’accompagnements avec un groupement de courtiers en énergie, qui aideront à la renégociation des contrats afin d’optimiser les dépenses, un appui technique lors d’une volonté d’achats groupés par un groupement de personnes morales, voire une assistance à la maîtrise d’ouvrage pour le lancement d’appels d’offres, ainsi que des réunions d’informations avec des partenaires locaux et pôles de compétitivité.

Cette cellule d’appui est joignable par téléphone au 04 90 14 10 32 ou par mail à l’adresse celluleappui@vaucluse.cci.fr

V.A.


La CCI de Vaucluse continue d’accompagner les entreprises face à la crise énergétique

L’explosion des prix de l’énergie impacte fortement le pouvoir d’achat des Européens. Depuis le début de l’année 2021, les prix mondiaux du pétrole ont doublé, ceux du charbon ont presque quadruplé et ceux du gaz naturel en Europe ont été multipliés par près de sept. Comme il n’est pas prévu que les prix des combustibles fossiles redescendent à leurs niveaux d’avant-crise avant un certain temps, les pays européens doivent désormais s’adapter à une facture d’importation plus élevée pour ce type d’énergies.

Dans un document publié en août, le FMI estime que le ménage européen moyen verra en conséquence son coût de la vie augmenter d’environ 7 % cette année par rapport à ce qui était prévu en janvier 2021. Ce chiffre reflète l’effet direct de la hausse des prix de l’énergie ainsi que ses répercussions diverses sur d’autres biens et services.

Dans la plupart des pays d’Europe, la flambée des prix de l’énergie exerce une pression encore plus forte sur les ménages à faibles revenus, car ils consacrent une part plus importante de leurs dépenses à l’électricité et au gaz. Notre graphique donne un aperçu de l’impact de la hausse des prix sur le budget des foyers selon le niveau de revenus dans une sélection de pays européens. C’est en Estonie et au Royaume-Uni que les ménages les plus modestes (dernier quintile) sont les plus exposés, avec une augmentation du coût de la vie qui pourrait atteindre respectivement 25 % et 15 % pour ce groupe de la population. Les ménages français sont en comparaison mieux protégés, avec une hausse moyenne estimée à environ 3 %.

Les grandes différences d’impact que l’on observe entre les pays s’expliquent en grande partie par des divergences en matière d’approvisionnement, de réglementations, de structures de marché, de réponses politiques et de pratiques contractuelles. Le FM précise que la hausse du coût de la vie pourrait s’aggraver en cas d’interruption totale des importations de gaz en provenance de Russie.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/crise-energetique/   1/1