21 décembre 2025 |

Ecrit par le 21 décembre 2025

Van system : l’aménagement de vans sur mesure

Van system est une TPE créée en 2023, spécialisée dans l’aménagement de vans. Sylvain Thomas, après une longue expérience dans le monde du camping-car, décide de lancer son entreprise sur Monteux. Deux ans après, le succès est au rendez-vous avec des projets de diversification de son activité. 

« Ça fait plus de 20 ans que je travaille dans le secteur du camping-car et du van. J’ai fait mes armes chez Narbonne accessoires en tant que technicien atelier au Pontet. À la base, j’ai une formation en aéronautique. J’ai travaillé cinq années dans l’entreprise Eurocopter, pour l’aménagement des hélicoptères », explique Sylvain Thomas. Cette solide expérience lui a donné l’idée de devenir son propre patron.

« Le marché du camping-car a explosé après le Covid. Il est devenu vraiment intéressant, avec un gros besoin. » En 2020, il quitte Narbonne accessoires. Il travaille un an et demi pour définir son business plan et trouver un local. Il fait appel aux services d’Initiative Ventoux à Carpentras qui lui octroie un prêt d’honneur et l’aide à définir son projet. Le local est trouvé. Il s’agit d’un atelier de 160 m² en location à Monteux sur la route de Carpentras.

Ouverture en septembre 2023

L’activité commence en septembre 2023 avec deux concepts : l’aménagement de vans et fourgons sur-mesure et la réparation-pose d’accessoires. « Je ne m’occupe pas du tout de la mécanique de véhicules. Cela correspond à un autre métier et je n’en ai pas les compétences. »

« Je suis avant tout spécialisé dans le van qui est de taille plus réduite que le fourgon ou le camping-car, avec le concept van life qui correspond à une volonté d’évasion, de liberté, avec un véhicule qui passe partout. La clientèle sur ce marché correspond plutôt aux 25-45 ans. L’avantage du van et d’être pratique pour la conduite. Certains clients l’utilisent aussi comme leur voiture principale, économisant ainsi l’assurance additionnelle d’un camping-car. »

Van system a un bilan très positif depuis le lancement de son activité il y a deux ans. « J’apprécie tout particulièrement la partie de mon métier qui correspond à de l’économie circulaire. Le client nous amène un véhicule souvent d’occasion. Nous nous occupons ensuite de l’aménagement avec de nombreuses options possibles comme le toit redevable ou encore l’installation de panneaux solaires. » L’entreprise assure à sa clientèle un prix en moyenne 20% moins chère que ses concurrents sur les véhicules d’occasion. « Nous nous adressons à une clientèle qui un budget plus restreint que celle des camping-cars et sommes ouverts à tout. Nous sommes ainsi capables d’aménager une voiture utilitaire comme un kangoo. » Le métier d’aménageur de van est très complet, il faut en effet être très polyvalent avec quatre métiers à maîtriser : plombier, électricien, menuisier et carrossier.

Des perspectives de développement

L’entreprise veut évidemment continuer son développement d’aménagement et de réparation. Elle a également pour objectif de se diversifier dans le gardiennage. Ce concept qu’elle vient de lancer permet au client de stocker son camping-car, sa caravane ou son bateau sur un terrain que l’entreprise a en location juste derrière son atelier. Elle assure également du dépannage rapide dans tous les domaines, sauf celui du moteur, sur son atelier.

Elle va également embaucher en octobre son premier salarié avec un technicien d’atelier. Sylvain Thomas va aussi lancer en 2026 un dépôt-vente de camping-cars, fourgons et vans.


Van system : l’aménagement de vans sur mesure

La société Cosmétic Provence a transféré son site de production en 2020 sur le village de Saint-Pierre-de-Vassols, dans des bâtiments flambant neufs. Elle fabrique des produits cosmétiques, des huiles essentielles et de la parapharmacie. La société est en pleine croissance et vient d’ouvrir une boutique de vente directe aux clients.

L’entreprise Cosmétic Provence/Laboratoire Algovital vient de terminer une grosse restructuration de ses locaux pour assurer une belle croissance sur les années à venir. « À ce jour, nous avons trois sites. Le premier concerne le siège de l’entreprise à Saint-Pierre-de-Vassols qui a été créé de toutes pièces et a ouvert ses portes début 2020 sur une surface de 2 ha avec une surface de bâtiment de 6 500 m². L’autre fait majeur concerne la construction d’un nouveau bâtiment de 1 800 m² ouvert en avril 2025 qui accueille trois pôles, le siège social, le service recherche et développement et le magasin de produits cosmétiques », explique Christophe Gilles, le président directeur général de l’entreprise. » Nous espérons beaucoup de ce lieu de vente, car elle se situe le long d’une route touristique menant au village de Bédoin. »

Pour bien gérer la croissance soutenue de l’entreprise, un troisième projet de construction a été conclu. Il concerne l’achat d’un terrain sur la zone artisanale du Piol à Mazan, village limitrophe. Cela va se concrétiser par la construction d’un bâtiment de 2 200 m². Tout cet outil de production sera adapté pour les 10 années à venir. « Nous serons propriétaires à 100 % de tous nos murs, contrairement à précédemment et cela sera plus simple pour notre gestion. » L’entreprise loue également des locaux de stockage à Carpentras sur une surface de 3 000 m². L’objectif est d’optimiser les flux pour alimenter correctement le site de Saint Pierre où est basée la production. 

Un atelier de céramique de 100 m² est également en fonction. Il permet à une céramiste professionnelle de réaliser des diffuseurs d’huiles essentielles par capillarité, en forme de fleur. Ces derniers sont vendus dans la boutique avec grand succès. Une pièce d’animation est située juste à côté. Elle permet à l’entreprise de proposer des ateliers en cosmétique, en aromathérapie, des formations autour du bien-être ou encore des conférences.

À l’étage de cette boutique, le laboratoire de recherche et développement va être transféré très prochainement sur une surface de 120 m², permettant un meilleur confort de travail et de meilleures performances.

Une bonne gestion de la croissance

Pour assurer une bonne gestion sur la croissance, il a été nécessaire pour l’entreprise de travailler sur trois leviers : infrastructures avec de nouveaux locaux, humains avec l’embauche de dizaines de collaborateurs dont des encadrants depuis 5 ans et enfin financier avec la création d’une holding familiale qui détient le foncier et l’immobilier de l’entreprise.

Santé et beauté naturelles

« Notre société travaille sur le marché de la santé-beauté au naturel. Notre cœur de métier est précisément la cosmétique. Tous les métiers nécessaires à la fabrication de ces produits sont sur notre site, à savoir la recherche-développement, la qualité, l’aspect réglementaire, la fabrication et le conditionnement. À cela s’ajoute l’équipe administrative et le commercial et marketing », explique Alban Gilles, Directeur commercial et marketing de l’entreprise. L’entreprise fonctionne avec trois équipes de 6 heures à 21 heures pour la fabrication.

Une gamme large autour de la cosmétique

« Nous avons une large gamme de skincare, soins pour la peau. À cela s’ajoutent des produits hygiènes comme les gels douche. Nous avons également toute une gamme de pharmacie naturelle avec les huiles essentielles, les sprays gorge et nasal. Tous ces produits à la marque Cosmétic Provence sont Ecocert depuis 2008. »

Rachat d’une entreprise 

En 2024, la société a racheté Softmer, spécialisée dans les produits pour l’hygiène nasale à base d’eau de mer. Toute la production a été rapatriée sur le site de Saint-Pierre. Une ligne de production dédiée à ce produit a été installée. Les premiers résultats sont très encourageants, avec un objectif de réalisation d’1,5 million d’unités sur cette année.

En plus de ces marques, elle travaille à façon, en sous-traitance pour les marques nationales, internationales et étrangères (Grande-Bretagne, États-Unis, Chine), avec un cahier des charges bien précis pour chacune d’elles (60 entreprises). Ce marché est très important. Il représente en effet 80 % du chiffre d’affaires.

Une forte croissance à venir

« Nous avons réalisé de très gros investissements. Pour cela, la croissance du chiffre d’affaires doit être au rendez-vous pour rentabiliser les emprunts. Pour l’année 2025, la croissance va être de plus 15%. Pour 2026 nous avons objectivé plus 15 % et  plus 10 % pour 2027 », explique Christophe Gilles. « Nous avons été sélectionnés par le programme CEDRE de la Région qui va nous accompagner dans une logique RSE que nous avons, avec par exemple 2  000 m² de panneaux solaires installés sur nos toits en 2023. » Les perspectives de l’entreprise sont de consolider tous ces axes de développement. « Nous avons l’obligation d’avoir une très belle croissance du chiffre d’affaires car notre volonté stratégique et de garder notre holding familiale en complète autonomie », indique Christophe Gilles. La succession de ce dernier par son fils Alban sera à l’ordre du jour d’ici quatre à cinq ans.


Van system : l’aménagement de vans sur mesure

Appelant à davantage de stabilité et de simplification, la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises) de Vaucluse profite de sa traditionnelle conférence de presse de rentrée pour demander à ce que l’on encourage ceux qui font tourner l’économie. Avec en point de mire, les prochaines élections municipales où la confédération patronal présidée par Bernard Vergier entend bien porter la voix des entrepreneurs vauclusiens dans les principales villes du département.

« Nous traversons une période difficile et incertaine, observe avec inquiétude Bernard Vergier, président de la CPME de Vaucluse. Notre économie est particulièrement en souffrance et paye aujourd’hui les conséquences de plusieurs années de tumulte. L’instabilité politique qui s’installe vient accentuer ces épreuves. »
Pour le président de la première organisation patronale du département et ses 900 adhérents directs, la priorité est de « retrouver rapidement de la stabilité et de la visibilité pour que nos entreprises puissent faire face à l’inquiétude grandissante de nos chefs d’entreprise, à des carnets de commande en baisse, aux investissements suspendus, aux défaillances d’entreprise en hausse ainsi qu’au dérapage incontrôlé des finances publiques. »
Un constat sans appel pour celui qui veut redonner envie aux Français de travailler plus : « il nous faut encore plus de productivité, il est impératif que nous encouragions ceux qui font tourner notre économie. »

Urgence à traiter de nombreux dossiers
Pour cela, la CPME 84 estime que les sujets à traiter sont nombreux : loi de finance prévoyant une fiscalité pour les entreprises stable et compétitive, politique durable d’aide à l’apprentissage, aide à l’embauche incitative pour les entreprises, éclaircissement pérenne du dispositif ‘Ma prime renov’ pour le secteur du bâtiment, stabilité dans les modalités de la certification Qualiopi (9 versions en 3 ans) dans le cadre de la formation professionnelle, cohérence de la réforme des règlementations thermiques très contraignantes pour les petits propriétaires, amélioration rapide du guichet unique piloté par l’INPI, véritable réforme de l’assurance chômage et une incitation plus forte à la reprise d’activité afin de lutter contre le chômage de complaisance, simplification administrative et fiscale…

Nos décideurs politiques ont donc du pain sur la planche, car pour la Confédération des petites et moyennes entreprises, les dossiers urgents ne manquent pas. « Nos PME sont de véritables moteurs de croissance et d’emploi, ne n’oublions pas », insiste Bernard Vergier.

Petit-déjeuner sur la réforme de la facture électronique
Chaque année, la CPME 84 propose près de 70 rendez-vous à ses adhérents. Dans ce cadre, la Confédération vauclusienne organise un nouveau petit-déjeuner sur le thème : ‘La réforme de la facture électronique : une opportunité de compétitivité pour les entreprises’.
Une matinée sur les nouvelles modalités de la facture électronique qui doivent être en mise en place pour septembre 2026 animée par Valérie Schneider, directrice commerciale régionale – SG SMC Avignon, Laure Ousset, responsable du marché des professionnels – SG SMC Avignon, Vanessa Bisson, chef de marché au sein de la direction des marchés – SG et Roxane Guétal, directrice territoriale et expert-comptable chez Rydge Conseil (ex KPMG).
‘La réforme de la facture électronique : une opportunité de compétitivité pour les entreprises’. Jeudi 9 ocotbre. De 8h30 à 10h30. Mercure Avignon-TGV. 2, rue Mère Térésa. Avignon. Inscription et renseignement : 04 90 14 90 90 ou contact@cpme84.org

Les CPME 84 entend faire entendre la voix des entrepreneurs lors des élections
Municipales, présidentielle, législatives, départementales, les élections vont se multiplier à partir de l’année prochaine. Dans cette optique, la CPME de Vaucluse entend plus que jamais porter la voix des entrepreneurs locaux, notamment celles de 8 000 entreprises vauclusiennes qu’elle fédère avec ses branches professionnelles) lors de ces différents scrutins. A commencer par celui des municipales de mars 2026 qui entrainera ensuite la mise en place des conseils communautaires « si importants pour le développement économique local ».

« Indépendamment de leurs sensibilités politiques, nos futurs élus doivent comprendre qu’il est impératif de positionner durablement les entreprises, en particulier nos TPE et PME, qui représentent dans notre département 99% des entreprises, ainsi que l’ensemble de notre économie au cœur des décisions. »

« Je voudrais qu’Avignon redevienne une vraie locomotive économique. »

Bernard Vergier, président de la CPME 84

L’occasion pour Bernard Vergier ‘d’égratigner’ le bilan de l’actuelle municipalité : « Notre chef-lieu doit retrouver un développement positif et s’attacher aux problématiques structurelles de propreté, de circulation et stationnement, de sécurité et d’attractivité des commerces. Je voudrais qu’Avignon redevienne une vraie locomotive économique afin de tirer tout le Vaucluse qui figure parmi les départements les plus pauvres de France. »

« Il faut nous écouter car nous sommes proches du terrain, poursuit le président de la CPME 84. Ce que nous voulons c’est le bon sens et la raison. Les élus doivent impérativement tenir compte des problématiques en tout genre de nos entrepreneurs sur le terrain. Car sans entreprises privées, pas de recettes fiscales, pas de création de richesses, pas d’investissement, pas de redistribution ni d’aides sociales et enfin pas de financement des infrastructures publiques. »

Habiter à Villeneuve mais voter à Avignon ?
Afin de peser encore davantage sur le prochain scrutin des municipales, la CPME 84 veut inciter les chefs d’entreprise et commerçants locaux à s’inscrire sur les listes électorales de la commune où se trouvent leur entreprise ou leur commerce. « On peut très bien habiter à Villeneuve-lès-Avignon ou Les Angles et voter sur Avignon », explique Bernard Vergier.
« Pour cela, il faut avoir au moins 2 ans d’ancienneté en temps que dirigeant ainsi qu’avoir son commerce installé dans la commune depuis 2 ans », complète Olivier Pieri, secrétaire général de la CPME 84 en s’appuyant sur l’article L11 du code électoral.

« La solution c’est la LEO. »

Une allusion directe à la LEO (Liaison Est-Ouest), le contournement par le Sud de l’agglomération avignonnaise pour lequel la CPME de Vaucluse s’est particulièrement mobilisée : « Encore une fois, les tranches 2 et 3 de la Liaison Est-Ouest doivent être une priorité car il y a un vrai problème de pollution sur la rocade et ses habitants. C’est alarmant en termes de santé publique ! Il faut prendre des décisions. Mais vouloir faire passer les transporteurs par Noves ou à Orange comme c’est envisagé par certain, c’est déplacer le problème. Ne tuons pas cette profession. La solution c’est la LEO car en termes d’infrastructures nous avons 50 ans de retard. »
L’occasion pour Bernard Vergier d’appuyer ensuite sur les difficultés de déplacement et de mobilité dans l’agglomération de la cité des papes : « le plan de circulation au sein de la ville d’Avignon doit être revu et des solutions de stationnement efficaces mises en place pour sauver le commerce de proximité. »

Un constat partagé par Marie-Pierre Ghirardini, administratrice de la CPME 84 et directrice de l’Hôtel d’Europe depuis 2013 : « il y a ce problème de circulation. Il y a une vingtaine de restaurants du centre-ville en redressement alors que sur Villeneuve-lès-Avignon et Les Angles il y a plein de petits restaurants qui ont été créés et qui sont remplis. Les gens ne viennent plus car les gens car ils sont angoissés à l’idée d’y venir stationner. Ils ont peur de louper leur rendez-vous. L’intra-muros est vraiment pénalisé. C’est la même chose pour les artisans qui interviennent auprès des professionnels ou des particuliers, ils reçoivent une myriade de PV. »

Nouvelle édition des trophées des entrepreneurs positifs
La CPME 84 organise, en partenariat avec la CPME SUD, la sixième édition des trophées des entrepreneurs positifs. L’évènement se déroulera jeudi 2 octobre prochain à partir de 18h à la Factory Avignon au Pontet. Cette année, 39 dossiers de candidature ont été reçus afin de concourir dans les différentes catégories (Courage, Persévérance, Eco-responsabilité, Créativité, Solidarité et Bienveillance) afin de succéder aux précédents lauréats départementaux de l’édition 2024. Des lauréats qui s’étaient ensuite particulièrement distingués lors de la finale régionale à Gréoux-les-Bains en plaçant deux entreprises vauclusiennes parmi les six vainqueurs régionaux. Cette année, c’est à Marseille que la grande finale de la Région Sud se tiendra le 20 novembre prochain à Marseille.
Trophée des entrepreneurs positifs 2025. Jeudi 2 octobre. 18h. Factory Avignon. 107, allée de Virée Abeille. Le Pontet. Rencontre limitée aux 180 premières inscriptions sur contact@cpme84.org

« Aujourd’hui, je vois des décisions allant souvent à l’encontre de notre vie quotidienne d’artisans-commerçants. »

Denis Duchêne, vice-président de la CPME 84

De son côté, Denis Duchêne, propriétaire de l’Hostellerie du château des fines roches et vice-président de la CPME 84 regrette pour sa part « une relation entre les politiques et les syndicats représentatifs comme le nôtre qui n’existe pas alors que nous devrions pouvoir travailler ensemble. Aujourd’hui, je vois des décisions qui sont prises allant souvent à l’encontre de notre vie quotidienne d’artisans-commerçants. J’espère vraiment que cela s’améliorera. Pour cela, il faut une évolution à Avignon mais aussi autour, notamment le Grand Avignon. »
« Ce qui nous intéresse c’est l’économie vauclusienne, et son cœur c’est Avignon », martèle Bernard Vergier.

Dans cet optique, la CPME entend jouer pleinement son rôle d’aiguillon auprès des futurs maires de Vaucluse. La Confédération a ainsi déjà rencontré 3 candidats déclarés sur Avignon pour évoquer leur projet. Ensuite, comme en 2020, la CPME rassemblera en février prochain les principaux candidats des 12 plus grandes villes de Vaucluse pour les soumettre à un questionnaire économique et social afin de se déterminer sur leur programme.
En attendant, malgré « le contexte compliqué, les chefs d’entreprise de notre organisation se démènent pour garder le cap, continuer à innover, investir et recruter » insiste Bernard Vergier.

Laurent Garcia

Formation juridique avec le cabinet Barthélémy
La CPME 84 propose une formation juridique animée par Maître Hélène Quilichini, avocate associée spécialisée en droit social au cabinet Barthélémy Avocats. Ce rendez-vous aura pour thème : ‘Accident du travail, maladies professionnelles : reconnaissance et obligations du chef d’entreprise’.
L’occasion d’aborder des questions comme ‘Que recouvrent les notions d’accident du travail, d’accident de trajet, de maladie professionnelle ?’, ‘Quelles sont les obligations à la charge de l’employeur, du salarié ?’, ‘Quels sont les moyens de contestations possibles ?’, ‘Quelles sont les conséquences directes et indirectes de la reconnaissance du caractère professionnel d’un accident ou d’une maladie pour l’employeur ?’ ou bien encore ‘Quelles sont les conséquences de la réalisation du risque professionnel ?’.
Formation juridique. Mardi 30 septembre. De 8h30 à 12h. Novotel Avignon-Nord. 135, avenue Louis Pasteur. Sorgues. Inscription et renseignement : 04 90 14 90 90 ou contact@cpme84.org


Van system : l’aménagement de vans sur mesure

Les appeaux Baud existent depuis les années 50. La manufacture qui fabrique de façon artisanale des appeaux a des projets de développement avec une gamme destinée aux enfants et aux amoureux de la nature. Elle mise également sur le potentiel du marché des accessoires de chiens de chasse.

Les appeaux existent à Carpentras depuis 1868 avec la famille Raymond. En 1924, deux personnes travaillant pour la maison Raymond ont quitté la société pour créer leur propre manufacture Foulquière. Il existait même un troisième fabricant Coutier qui n’a pas tenu. « En 1956, mon père Jeannot a racheté Foulquière. J’ai pris la suite en 1991. En 2015, notre société a racheté Raymond », indique Hélen Baud, le patron des appeaux éponymes. L’entreprise est désormais la seule en France à l’échelle industrielle à fabriquer des appeaux qui sont des sifflets imitant le chant des oiseaux pour la chasse ou la découverte. « L’appeau sert également à faire le son d’un animal pour en attirer un autre. Par exemple, pour faire venir le renard, nous fabriquerons un appeau qui imite le mulot ou encore le lièvre ou le lapin blessé. »

La relève est assurée

Depuis février 2025, Valentin, le fils d’Hélen, a rejoint l’entreprise, après une expérience professionnelle de 10 ans dans divers secteurs d’activité. « Naturellement, j’ai décidé de venir travailler dans l’entreprise familiale. Après six mois d’activité, cela me plaît. Je découvre tous les rouages de notre entreprise artisanale. »

Les accessoires de chiens de chasse

« Nous sommes les plus gros fabricants français d’accessoires pour chien de chasse avec les colliers, les laisses et les clochettes notamment. Nos produits sont vendus dans des armureries mais également dans la chaîne de magasins de sport Décathlon. Nous travaillons sur un concept haut-de-gamme, plus cher que des produits d’importation de Chine mais d’une résistance bien supérieure et une gamme plus basique. » Laurent Badéa a rejoint l’entreprise il y a 8 ans. Il travaillait précédemment chez l’armurier Fouquet, bien connue à Carpentras. Il connaît très bien les besoins des chasseurs. « Nous avons développé ce marché encore davantage depuis l’arrivée de Laurent, avec une gamme adaptée. Cela été une réussite car il a permis une belle croissance de notre chiffre d’affaire global », explique Hélen Baud.

Laurent Badéa, responsable d’atelier (à gauche), a développé la gamme accessoires pour chien de chasse. ©Olivier Muselet

Une gamme pour les enfants : les Zapos

L’entreprise a décidé de développer cette autre gamme depuis 10 ans. Elle est avant tout destinée aux enfants mais également aux amoureux de la nature. « Nous avons accéléré depuis deux ans le développement de cette gamme qui représente pour nous un bon potentiel de croissance. Nous mettons à disposition des points de vente un présentoir que nous avons longuement réfléchi, avec un packaging adapté. » Cette diversification de l’entreprise est plus particulièrement gérée par Valentin Baud. Ce concept est vendu dans des magasins de jouets, chez Botanic, Gamm vert, dans certains espaces culturels Leclerc ou encore des offices de tourisme comme celui de Carpentras.

Développer le marketing

L’axe de développement de l’entreprise se situe dans le marketing, afin de se faire connaître davantage. « Nous sommes connus dans le monde de la chasse mais pour la gamme nature Zapos, nous avons encore un gros potentiel de chiffre d’affaires à développer. Nous n’avons pas de force de vente salariée. Nous travaillons avec des commerciaux multicartes qui ont déjà leur ouverture dans les magasins susceptibles d’acheter cette gamme. Ces derniers ne connaissent bien souvent même pas le concept d’appeau », indique Hélen Baud. La difficulté principale de l’entreprise ne concerne pas la fabrication mais l’optimisation de la distribution de cette gamme nature.

« Les perspectives de l’entreprise sont de développer la gamme les Zapos, avec des nouveautés à lancer chaque année. Le marché des accessoires pour chien doit également retenir toute notre attention avec une grosse concurrence. La force de l’entreprise est de permettre à ses clients de n’avoir aucun stock. Nous leur assurons en effet un réassort en permanence avec une grande réactivité. »

Les appeaux

Le concept de l’appeau a été inventé par Monsieur Raymond qui était basé à Saint Didier. Il existe une partie métallique qui fait le son et une partie en bois. 

La société commercialise pas moins de 225 références : 190 destinés à la chasse et 35 pour la gamme des enfants-nature. La très grande majorité des sons concerne les oiseaux mais il existe quatre appeaux pour des mammifères terrestres : sanglier, chevreuil, renard et marmotte. 

La société a une gamme de 125 références d’appeaux. ©Olivier Muselet

Carpentras a toujours été le fief historique de la chasse aux petits oiseaux comme les pinsons qui est interdite depuis 60 ans. Il existe d’ailleurs une Place du Marché aux oiseaux dans la ville. Les gens venaient vendre les oiseaux attrapés. L’origine des appeaux se sont développées à partir de cela. 


Van system : l’aménagement de vans sur mesure

WTW en France présente les résultats de la 7ème édition de son Baromètre sur l’absentéisme dans le secteur privé. Cette enquête a été réalisée à partir de l’étude de près de 2000 entreprises représentant plus de 430 000 salariés sur une période de 5 ans. 

L’année 2024 a marqué une nouvelle hausse du taux d’absentéisme, pour atteindre 5,1%. Contrairement aux années précédentes, la fréquence des arrêts diminue mais la temporalité de ces derniers augmente. Par ailleurs, les risques psychosociaux restent la première cause d’arrêts longs.

Un absentéisme en hausse continue

Avec un taux global de 5,1%, l’absentéisme progresse de +3% par rapport à 2023. Si la fréquence des arrêts diminue légèrement, leur durée moyenne s’allonge, atteignant désormais 24,1 jours. Près de 35% des salariés se sont arrêtés au moins une fois dans l’année, un chiffre en constante augmentation depuis 2020.

94% des arrêts sont dus à la maladie. Si les accidents de travail, de trajet et les maladies professionnelles représentent seulement 6% des arrêts, ils contribuent pour 17% à l’absentéisme, compte tenu d’une durée d’absence plus de 3 fois plus longue (71 jours contre 21 jours pour la maladie). Les secteurs du transport, de la construction, de la santé et de la restauration restent les plus touchés par les accidents de travail.

En 2024, 6% des arrêts dépassent 90 jours et le poids de ces arrêts de longue durée est passé de 48% en 2019 à 57% en 2024. Cette hausse des arrêts de longue durée, explique en partie l’augmentation de près de 3% de la durée moyenne par arrêt (24,1 jours contre 23,3 jours en 2023).

Les risques psychosociaux (RPS) restent la première cause d’arrêts longs, représentant 36% de ces arrêts en 2024 (vs. 32% en 2023) et contribuent à l’augmentation du taux d’absentéisme.

Des disparités selon les populations et les secteurs

Les femmes, surreprésentées dans les secteurs à forte sinistralité, affichent un taux d’absentéisme plus élevé que les hommes ; respectivement à 6,1% et 4,5 % en 2024 (contre 5,9% et 4,4 % en 2023).

Les jeunes salariés (20-30 ans) présentent la fréquence d’arrêt la plus élevée (1,9 contre 1,6 pour les 60-70 ans), souvent pour des motifs d’ordre psychologique. En revanche, les collaborateurs seniors affichent la durée moyenne par arrêt la plus élevée (33,3 jours pour les 50-60 ans et 44,5 jours pour les 60-70 ans), avec des pathologies plus lourdes et un temps de récupération plus long.

Seule la catégorie socio-professionnelle des « professions intermédiaires » a vu son taux d’absentéisme baisser en 2024 (4,5% contre 4,59% en 2023). La catégorie des « ouvriers » présente une nouvelle fois le taux d’absentéisme le plus élevé (7,37%) devant celle des « employés » (6,79%). A noter que, si les « cadres » ont le taux d’absentéisme le plus faible (2,37%), c’est aussi la plus forte hausse, en partie expliquée par une augmentation de plus d’un jour de la durée moyenne pour chaque arrêt (20,2 jours contre 19 jours en 2023). 

La nature du contrat a une grande importance sur le taux d’absentéisme des salariés : les salariés en CDD (2,3%) ont un absentéisme plus de 2 fois moindre que ceux en CDI (5,3%). En revanche nous observons que la fréquence est en hausse depuis 3 ans. 

Le top 3 des secteurs d’activité avec le taux d’absentéisme le plus élevé demeure inchangé : la santé et l’action sociale (8,5% vs. 8,07% en 2023), l’hébergement et la restauration (8% vs. 7,87% en 2023), ainsi que le transport et l’entreposage (6,8% vs. 6,42% en 2023). 

La région des Hauts-de-France affiche le taux d’absentéisme (6,56%), la prévalence (39,1% des salariés ayant eu au moins un arrêt dans l’année) et la durée moyenne des arrêts (27,6 jours) les plus élevés. Le Grand-Est est en seconde position avec un taux d’absentéisme de 6,42%.

Un coût considérable pour les entreprises et les assureurs

L’absentéisme représente un poids économique majeur pour les entreprises françaises, avec un coût estimé à plus de 120 milliards d’euros par an. Cette somme englobe à la fois les charges directes (indemnités journalières versées par la Sécurité sociale, maintien de salaire, prestations de prévoyance) et les coûts indirects (désorganisation des équipes, perte de productivité, surcharge de travail, dégradation de la marque employeur). La réforme entrée en vigueur en avril 2025, qui plafonne les IJSS à 1,4 SMIC, renforce encore la pression financière sur les entreprises et les assureurs.

Au-delà du maintien de salaire et de la désorganisation interne, l’absentéisme peut également entraîner une augmentation de la charge supportée par les régimes de prévoyance. Plusieurs facteurs y contribuent :

  • un nombre plus important d’arrêts dépassant la franchise prévue par les contrats ;
  • une prise en charge plus longue liée à l’allongement de la durée des arrêts longs ;
  • une hausse des indemnités journalières complémentaires, en lien avec l’augmentation des salaires.

Ces évolutions pourraient conduire les assureurs à revoir à la hausse les taux de cotisation.Afin de répondre à ces enjeux, les employeurs semblent orienter leur stratégie sur la prévention plutôt que sur le curatif. En effet, depuis la pandémie, les employeurs intègrent de plus en plus le bien-être des collaborateurs dans la stratégie RH, constatant notamment un effet direct sur la performance de l’entreprise. Un exemple concret : dans le secteur de la construction, historiquement touché par un fort absentéisme, une politique active de prévention (équipements modernisés, référents sécurité, formation) a permis de faire durablement baisser les arrêts de travail. Résultat : un taux d’absentéisme réduit à 4,2% en 2024, malgré des risques métiers toujours présents.

« La hausse de l’absentéisme en 2024 est bien plus qu’un indicateur social : c’est un signal d’alarme pour les entreprises. Frappant toutes les générations, tous les secteurs et tous les niveaux hiérarchiques, il révèle un besoin urgent de repenser l’organisation du travail, d’écouter les salariés et d’investir durablement dans la prévention et la qualité de vie au travail », constate Noémie Marciano, Directrice de l’activité Assurance de personnes de WTW en France.


Van system : l’aménagement de vans sur mesure

Proman est une société d’intérim créée en 1990. Elle est en croissance continue depuis sa fondation avec un objectif de chiffre d’affaires en 2026 de 5 milliards d’euros dans le monde. Le potentiel de développement en France est très conséquent avec 8% de parts de marché, situant l’entreprise à la quatrième place. Valérie Servais, qui est basée à Monteux, est Responsable Régionale sur 5 départements.

Valérie Servais est dans l’entreprise depuis 2008, après une solide expérience de 12 ans chez Adecco. Le monde de l’intérim du recrutement n’a aucun secret pour elle. Son périmètre couvre cinq départements. « J’ai rencontré Monsieur Gomez, le fondateur de Proman à Marseille lors d’un salon professionnel. Cela a débouché immédiatement sur mon intégration dans le groupe. Quand j’ai commencé ma mission, il y avait 7 agences. J’ai eu l’opportunité d’en ouvrir neuf depuis, sur cinq départements : le Vaucluse, une partie des Bouches-du-Rhône, une partie du Gard, la Drôme et l’Ardèche. »

Un métier riche

Le métier de Valérie Servais est complet, avec de nombreuses compétences exigées. En premier lieu, elle gère et anime les équipes dans les différentes agences. Elle assure le recrutement. Elle participe aussi au développement du groupe avec l’ouverture de nouvelles agences. Elle gère une partie commerciale avec de la prospection auprès des grandes entreprises. Pour les TPE et PME, les directeurs d’agence dans les différentes zones géographiques assurent cela. Les agences gérées sont généralistes ou spécialisées (deux sur sa zone, une sur le nucléaire autour de Bollène et une sur le BTP Avignon). « La force première de Proman est son ADN familial, avec une réactivité dans les prises de décision plus forte que ses concurrents. Le turnover y est faible. Notre identité 100% française et 100% familiale plaît grandement aux entreprises, par opposition aux trois groupes étrangers d’intérim qui sont devant nous », explique Valérie Servais. 

Valérie Servais est Responsable Régionale de Proman depuis 2008. ©Olivier Muselet / L’Echo du Mardi

L’agence s’occupe de tout

L’agence de Monteux, qui figure parmi les 6 du Vaucluse, est dirigée par Élodie Poget depuis 17 ans. Elle fonctionne avec une assistante administrative, une commerciale et un contrat professionnel. Sa mission est d’être l’interface entre le salarié et l’entreprise. Elle s’occupe de l’embauche en premier lieu, du contrat de travail, de la saisie des heures et de la paye. « Nous facturons ensuite à l’entreprise. Nous assurons également des missions de recrutement pour des CDD et des CDI, complémentaires du métier de l’intérim. Cela concerne tous les niveaux jusqu’aux cadres et fonctionne exactement comme les cabinets de recrutement. J’assure pour ma part des entretiens de recrutement de cadres à la demande d’entreprises clientes sur mon périmètre géographique. » 

Difficultés de recrutement

Les secteurs d’activité concernée par l’intérim sur le département sont diversifiés, avec une prédominance pour l’agroalimentaire et la logistique. Le département, comme c’est le cas partout en France, a des difficultés de recrutement quel que soit le poste. À titre d’exemple celui de technicien de maintenance est extrêmement compliqué à trouver. Le secteur d’activité qui manque cruellement de postulants est celui des métiers de bouche. Les candidats à l’intérim ont tous les profils et tous les âges.

Un budget de formation

« Pour coller aux besoins des entreprises, nous accompagnons les intérimaires vers la montée en compétences avec un plan de formation que nous assurons avec des prestataires. À titre d’exemple, un manutentionnaire intérim compétent présent dans une entreprise agroalimentaire depuis quelque temps peut se voir proposer un plan de formation lui permettant de devenir conducteur de ligne dans la même entreprise qui a ce besoin et nous assurons l’ensemble de la prestation pour l’entreprise. » 

« Mon objectif est de continuer l’année 2025 sur la même lancée que le premier semestre qui a été en croissance. Nous nous en sortons bien mieux sur notre zone que la moyenne nationale du marché de l’intérim qui est -8% à fin juin 2025. Nous sommes favorisées par les domaines de l’agroalimentaire et de la logistique qui continuent de fonctionner correctement malgré un contexte économique global morose. Il est aussi prévu d’ouvrir une agence à Istres en 2026 », indique Valérie Servais.

6 agences Proman sont présentes sur le département du Vaucluse. ©Olivier Muselet / L’Echo du Mardi

Histoire de Proman

Proman été fondé en 1990 à Manosque par Évelyne et Roland Gomez, qui était chaudronnier à la base. L’entreprise travaille dans le secteur de l’intérim, du recrutement CDD et CDI et du portage salarial. Cette société 100% familiale (statut SAS) est désormais dirigée par Roland Gomez fils. Elle est le quatrième groupe français de l’intérim derrière Adecco, Manpower et Randstad. Son ambition est d’intégrer le top 3 rapidement.

L’entreprise est en croissance régulière depuis sa création. Elle opère régulièrement de la croissance externe avec le rachat d’autres sociétés dans plusieurs pays.

L’entreprise apporte une attention particulière à l’aspect social. Elle est labellisée RSE, avec une fondation mise en place, des concerts réservés aux intérims ou encore une politique de sensibilisation à la gestion des déchets par exemple.

Proman veut également avoir une bonne insertion dans le tissu économique local. Elle sera ainsi Partenaire Gold le mercredi 17 septembre prochain à l’occasion de la Fête de l’Entrepreneur organisé par le réseau Entreprendre Rhône-Durance. Le thème de l’édition 2025 sera : Entreprendre, c’est du Sport, avec la participation d’Edgar Grospiron. Un village des Jeunes entrepreneurs complétera cette conférence.

Du sponsoring pour plus de visibilité

Pour accroître sa notoriété auprès du grand public, Proman mène des campagnes de sponsoring très importantes, au travers de grandes manifestations sportives. Elle a ainsi été un sponsor important à l’Euro 2016 de football organisé en France, à la Coupe du monde de rugby en 2023 ou encore au Tournoi tennis de Roland-Garros entre autres. Elle assure par ailleurs l’embauche des stadiers et autres personnels à l’occasion de ces événements sportifs. « Nous avons besoin d’améliorer notre visibilité sur le grand public, pour nous démarquer de la concurrence. Ce genre d’événement est idéal pour cela », explique Valérie Servais.


Van system : l’aménagement de vans sur mesure

Studio One va fêter ses 20 ans en 2026. L’entreprise créée par Thierry Jourdan à Carpentras-Serres réalise, produit et distribue des films pour des entreprises, des collectivités territoriales mais travaille également sur du film documentaire.

L’histoire commence en juin 2006. « Au départ, nous faisions beaucoup de films institutionnels avec des clients historiques comme la Caisse d’épargne qui a permis à l’entreprise de bien se lancer. Après cela, nous avons enclenché sur des films publicitaires mettant en avant des produits ou des services, dans tous les secteurs d’activité, avec des entreprises comme la Banque postale, KP1, Koppert, mais aussi des TPE et PME », explique Thierry Jourdan.

L’entreprise travaille également avec les collectivités locales, comme la Ville de Cavaillon. Elle a également comme client le Syndicat des eaux Durance-Ventoux ou encore Fruitventoux, syndicat qui regroupe le raisin de table AOP Muscat du Ventoux et la cerise de bouche IGP Coteaux de Ventoux. L’entreprise continue de commercialiser des films de courte durée, pour un budget demandé aux clients qui se situe autour de 500€. Les sujets mis en avant peuvent être très divers comme le savoir-faire de l’artisan, les normes d’hygiène d’une entreprise ou encore comment l’eau arrive dans le robinet du particulier avec le syndicat des eaux Durance-Ventoux.

Une diversification avec des interviews

Depuis 2019, Thierry Jourdan, en plus de la réalisation et la production de films de durées diverses, s’est essayé à l’interview, en créant sa chaîne YouTube, avec la série documentaire Être humain. Le principe est d’interviewer une personne connue avec quatre épisodes d’une heure chacune. 50 séries ont ainsi pu être mises en ligne. Il a ainsi rencontré des personnalités comme Michel Onfray, Bernard Werber, Alexandre Jardin, Jean-Pierre Petit, Marcel Rufo, Brigitte Lahaie, René Malleville entre autres. Certaines interviews ont été vues des millions de fois.

Des films de documentaire depuis 2023

Pour se diversifier, la société a décidé de produire ses propres films documentaires. « Nous avions fait jusqu’alors des productions sur des fictions mais sur une plus courte durée. Notre objectif a été de mettre en avant de l’information qui ne soit pas diffusée sur internet mais dans les cinémas, lieu propice pour bien passer un message, sans sollicitation aucune. »

9 Prix pour le film documentaire La Vie de Lise

Thierry et Lana Jourdan ont réalisé avec passion et énergie le film documentaire La Vie de Lise. D’une durée de 52 minutes, La Vie de Lise a nécessité des centaines d’heures de travail sur une durée de deux ans. 

La Vie de Lise est l’histoire d’une jeune fille qui a trouvé une solution d’aide avant de perdre complètement la vue. Elle a décidé de suivre une formation auprès de l’unique école en France de chiens guides pour personnes malvoyantes à l’Isle-sur-la-Sorgue, Mira Europe. Le film a déjà été diffusé dans 60 salles sur tout le territoire national. Après la projection, les spectateurs sont invités à un débat.

Le film a obtenu des prix en France, aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et en Inde.

Un nouveau film docu en octobre

« Nous continuons sur ce format. Nous sommes en train de finaliser un travail dans un thème complètement différent. L’objectif de ce film documentaire d’une durée d’1h30 est d’être au cœur de la restauration de la cathédrale Saint-Véran de Cavaillon. Le film commandé par la Ville, intitulé Au cœur de la restauration, montre le travail des artisans restaurant la cathédrale et a nécessité 5 années de tournage. Cela été une magnifique expérience. » Lana Jourdan, l’épouse de Thierry a travaillé sur ce projet avec lui. Elle était journaliste à la télévision ukrainienne. « Lors de la réalisation d’un film, nous occupons tous les deux de la captation visuelle et audio. Je m’occupe plus particulièrement de la gestion du drone et des interviews. » Elle travaille pour sa part plus sur le son. Ce film a nécessité 300 heures de tournage avec 30 téraoctets de rushs, et trois mois de montage, avec un très gros travail sur la colorimétrie notamment.

Le film va être diffusé au mois d’octobre dans des cinémas à travers la France.

D’autres projets

Un autre gros projet de l’entreprise qui a démarré en 2021 est un film documentaire retraçant la vie des sœurs de l’abbaye de Bon Secours à Blauvac. « L’objectif de ce film documentaire est de retracer toutes les activités des sœurs, en immersion. Nous sommes en pourparlers avec la chaîne de TV KTO. Mon but est de montrer ce qu’on ne voit pas, l’envers du décor, leur vie de travail, leur foi. » 

Le parcours de Thierry Jourdan

Après un bac F1 en mécanique appliquée en poche, Thierry Jourdan suit une formation de deux ans en design. Il décide alors de rejoindre durant 12 années l’entreprise familiale sur le Marché-gare de Carpentras qui fabrique des manèges pour enfants. Il quitte l’entreprise, suit une  formation d’éducateur spécialisé et une autre de PNL. Il décide alors en juin 2006 de lancer sa propre boîte, Studio one à Serres. Il a en outre des talents de musicien, ce qui l’aide pour la réalisation des films. 


Van system : l’aménagement de vans sur mesure

Novantic est une jeune entreprise technologique qui vient de s’installer dans le Vaucluse. Elle occupe depuis 2024 les locaux loués par la CoVe, Ma Première Usine. La production d’un produit naturel de lissage se lance fin août. Il va permettre d’avoir des cheveux lisses, sans utiliser la chaleur du fer à lisser ou des produits agressifs.

« Novantic est la fusion de novateur et d’antiquités. Fatima Errakhaoui-Mura, mon épouse, présidente de l’entreprise, a eu l’idée de réunir deux univers diamétralement opposés que son la cosmétopée, cosmétique ancienne, et la cosmétique moderne. Ayant grandi avec des tantes issues de tribus berbères, dès son plus jeune âge, elle a appris à résoudre ses propres problématiques capillaires et dermatologiques, plutôt par des solutions naturelles que par des produits grands public », explique Steve Mura, cofondateur de l’entreprise qui s’occupe des parties communication, marketing et commerciale.

Fusionner les deux cosmétiques

Fatima Errakhaoui-Mura, qui est une autodidacte, a eu l’idée de concilier les deux cosmétiques, en remettant au goût du jour des ingrédients oubliés avec la technologie moderne, comme l’extraction moléculaire. Réalisant d’importants investissements en recherche-développement, elle a alors confronté le savoir des anciens à la science d’aujourd’hui, afin de répondre à sa propre problématique capillaire. « Nous sommes allés au cœur des molécules. Cette forme de chimie verte a conduit au lancement du premier produit, le Deep Smooth, voulant dire lissage profond. »

Deep Smooth permet à la fois le lissage et la coloration brune pour les cheveux, sans avoir besoin de fer à lisser. Il est certifié 100% naturel, contrairement au lissage brésilien chimique. Il s’adresse aux cheveux texturés. Trois ingrédients rentrent dans ses compositions : noix de galle de tamarix, huile d’olive et une poudre minérale. Le savoir-faire vient ensuite dans la manière de préparer ces 3 produits afin d’activer les molécules intéressantes.

« Notre objectif de recherche est de pouvoir proposer le produit pour les cheveux blancs, châtains et roux, en plus des bruns. Nous travaillons à ce sujet en partenariat avec l’université d’Avignon. » En plus du lissage, ce produit permet également d’améliorer la santé du cheveu sous forme de booster capillaire. Il a également un effet détente sur le cheveu.

Création en 2019

L’entreprise a été lancée en 2019 à Mulhouse. Elle a eu l’aide de deux incubateurs, dont un spécialisé dans la cosmétique à Chartres. Après la difficile période du Covid et la mise au point du produit, des brevets longs à valider sont déposés en 2022 à l’INPI. « Il nous fallait également trouver des fonds car les recherches sont coûteuses avant de lancer le produit. L’entreprise obtient des aides diverses dont une de la BPI, banque publique d’investissement. Elle cherche ensuite un laboratoire.

Ma Première Usine

« Nous avons eu la chance de tomber sur une annonce de la CoVe sur le Marché-gare à Carpentras, qui a des mini-usines en location. Le local, sur la surface de 300m², est parfaitement adapté aux normes cosmétiques, à un prix défiant toute concurrence. » L’accord est conclu début 2024. Le lancement de la production qui était prévue mi-2024 a été retardée pour des raisons de réglementation et de certification. L’entreprise doit lancer son produit fin août. « Il y a un an, nous voulions commercialiser auprès des professionnels comme les coiffeurs en B to B. Pour des raisons de rentabilité et de technique d’utilisation du produit, nous avons décidé de passer à 100% en vente directe consommateurs sur internet. Sur notre site, il y a un tutoriel expliquant les modalités d’utilisation du produit », explique Steve Mura. Les perspectives de Novantic sont le développement à l’international. La société va également solliciter une levée de fonds pour assurer son développement.


Van system : l’aménagement de vans sur mesure

Le groupe Le Comptoir de Mathilde, spécialisé dans les produits d’épicerie fine et le chocolat artisanal et basé à Camaret-sur-Aigues, vient d’annoncer la reprise de boutiques de la biscuiterie et chocolaterie La Cure Gourmande qui sont situées dans des zones à fort potentiel touristique et commercial.

Fondé dans la Drôme en 2007 et aujourd’hui installé dans le Vaucluse, Le Comptoir de Mathilde a démontré une forte croissance au fil des années. L’entreprise totalise désormais plus de 600 références, 145 boutiques, et autour de 100M€ de chiffre d’affaires. Afin de poursuivre cette croissance, elle compte reprendre progressivement plusieurs boutiques de l’enseigne La Cure Gourmande dans le but de renforcer l’expertise artisanale, préserver les emplois locaux et offrir une expérience client enrichie.

« Nous reprenons plusieurs équipes et fonds de commerce afin de construire ensemble l’avenir du groupe Le Comptoir de Mathilde. »

Philippe Kratz, directeur général adjoint de Le Comptoir de Mathilde

Si la chocolaterie de La Cure Gourmande à Narbonne a d’ores et déjà intégré le groupe Le Comptoir de Mathilde au mois de juillet, les boutiques de Nice, Aix-en-Provence et Paris seront transformées sous l’enseigne Le Comptoir de Mathilde dès octobre prochain.

L’entreprise camaretoise, à travers cette stratégie, souhaite réaffirmer ses valeurs humaines en placeant l’accompagnement des équipes au cœur de cette intégration, en garantissant soutien, formation et mobilité interne. Elle confirme également son ambition forte : devenir la référence incontournable de l’épicerie gourmande et de l’offre cadeau, en France comme à l’international.

https://www.echodumardi.com/tag/entreprise/page/2/   1/1