1 mai 2025 |

Ecrit par le 1 mai 2025

Orizo : reprise progressive du réseau de transport en commun du Grand Avignon

Après avoir exercé leur droit de retrait suite à l’agression hier d’un de leur collègue, les chauffeurs du réseau Orizo vont progressivement reprendre leur poste aujourd’hui. Le réseau de transport en commun de l’agglomération du Grand Avignon devrait donc être à nouveau pleinement opérationnel d’ici le début de l’après-midi du mercredi 26 février.

Le président du Grand Avignon condamne l’agression
« Je tiens à apporter mon entier soutien à tout le personnel d’Orizo, et en particulier aux conducteurs qui travaillent 7 jours sur 7 pour permettre aux habitants de notre Agglomération de se déplacer pour aller étudier, travailler ou pour leurs loisirs », a tenu à réagir Joël Guin, le président du Grand Avignon qui a la compétence transport sur son territoire via l’exploitation du réseau Orizo par la SPL (Société publique locale) Tecelys.

« J’ai bien sûr une pensée particulière pour le conducteur agressé hier de manière gratuite par un passant à un terminus, poursuit le président du Grand Avignon. Il déposera plainte dans la matinée aux côtés de la direction d’Orizo. Je condamne de la manière la plus ferme cette violence, totalement inadmissible vis-à-vis d’un salarié dévoué pour apporter un service public, aux publics. Je salue également le grand esprit de responsabilité de tous les agents, qui acceptent de reprendre le travail. »

L.G.


Orizo : reprise progressive du réseau de transport en commun du Grand Avignon

Ces derniers jours, deux maires de Vaucluse ont annoncé publiquement ne pas se représenter en 2026. Il s’agit de Cécile Helle, élue depuis 2014 et ayant effectué 2 mandats comme maire d’Avignon et Christian Gros, élu depuis 1989 et ayant effectué 6 mandats comme maire de Monteux soit 31 ans.

Pour autant, le recordman en longévité du Vaucluse n’est pas le maire de Monteux, mais son voisin d’Entraigues-sur-la-Sorgue, Guy Moureau. Élu depuis 1984 maire de sa commune, il terminera en 2026, à près de 72 ans, ses 42 années comme premier magistrat et n’a pas indiqué à ce jour s’il repartait ou pas pour son 8e mandat.









DP


Orizo : reprise progressive du réseau de transport en commun du Grand Avignon

Avec plus de 14 millions de voyageurs en 2024, le réseau de transports en commun Orizo du Grand Avignon atteint un record historique, soit une progression de 7,8% par rapport à 2023, avec un million de voyageurs supplémentaires.

L’année 2023 avait déjà été une année exceptionnelle, avec une hausse de la fréquentation de 18% par rapport à 2022. Depuis la reprise de l’exploitation du réseau Orizo par la société publique locale (spl) Tecelys, celle-ci aura augmenté de 27%, avec 3 millions de voyageurs supplémentaires.

La baisse des tarifs décidée en juillet 2022
par les élus du Grand Avignon a largement contribué à rendre les transports en commun accessibles au plus grand nombre. L’accroissement de la fréquentation s’explique également par le développement continu de l’offre de transports et l’amélioration de la qualité de services : renouvellement du parc de bus, amélioration du transport à la demande…

La ligne de tramway plébiscitée
Au palmarès des 15 arrêts les plus fréquentés du réseau Orizo (hors navettes gratuites), figurent 6 stations de tramway. La ligne la plus utilisée du réseau en 2024 est la T1 (tramway), avec 2,88 millions de voyageurs en 2024, suivie de la ligne de bus à haute fréquence Chron’hop C2, avec 2,5 millions de voyageurs, puis de la ligne C3 avec 1,4 million de voyageurs.

Copyright Alain Hocquel

Un parc de bus renouvelé, plus confortable et plus écologique
Le Grand Avignon poursuit son investissement en faveur des véhicules plus propres et respectueux de l’environnement avec 8,4M€ dévolus à l’achat de 5 petits bus électriques et 14 autobus hybrides. En trois ans, le Grand Avignon aura remplacé 53 % de sa flotte de véhicules. Sur l’ensemble du parc de véhicules du réseau Orizo exploité par la spl Tecelys, 15 bus sont électriques et 40 bus hybrides, soit un total de 37% de véhicules ‘propres’. Objectif ? Contribuer à la réduction de la pollution et des émissions de gaz à effet de serre, tout en veillant au confort et à la sécurité des usagers.

31,9M€ investis depuis 3 ans
En 2024 : 32 bus renouvelés (dont 18 hybrides) pour un montant de 13,4 M€ ; En 2023 : 23 bus renouvelés (dont 9 hybrides et 8 électriques) pour un montant de 9,7M€ ; En 2022 : 23 bus renouvelés (dont 9 hybrides et 7 électriques) pour un montant de 8,8M€ pour un total de 31,9 M€ investis depuis 3 ans. Récemment, l’agglomération a lancé une nouvelle génération de vélos électriques en libre-service Vélopop. Elle a également ouvert une Maison du vélo, pôle d’information et de services pour les cyclistes afin d’initier et de  développer la culture du vélo dans l’agglomération.


Orizo : reprise progressive du réseau de transport en commun du Grand Avignon

L’agence REAL RP & Influence, fondée à Avignon en 2019 par Noëlle Réal, ancienne journaliste, vient de remporter, le 13 décembre dernier à Aix-en-Provence,  le 3e prix des Trophées de la Communication 2024 dans la catégorie « Meilleure campagne relations presse et influence » pour son travail réalisé auprès de Plantin, leader de la truffe fraîche en France, installé à Puyméras.

Cette 3e place récompense une campagne innovante mêlant relations presse et influence digitale. Grâce à la mobilisation d’une quinzaine d’influenceurs, la campagne a permis à Plantin de toucher près d’un million de followers sur les réseaux sociaux et d’accroître sa notoriété dans la presse traditionnelle. Cette stratégie hybride a contribué à renforcer l’image de Plantin comme une entreprise innovante et légitime sur son marché.

En six ans, l’agence a séduit
70 clients à travers des missions variées, allant du lancement de produits au renforcement de la notoriété de ses clients auprès de la presse et, plus récemment, des influenceurs. L’agence est composée de deux professionnelles : Noëlle Réal, fondatrice et dirigeante, experte en stratégie de communication, plans médias et relations presse et Emma Pulze, pour le digital.

Au centre Noëlle Real et, à droite, Emma Pulze

Real RP & influence intervient
pour l’Ecole Supérieure d’Ébénisterie d’Avignon, le centre de formation marseillais ADEF-CFBT, la salle de spectacles Confluence, le Grand Avignon, l’Hostellerie du Château des Fines Roches. L’agence intervient également en support pour les Arènes de Nîmes et le Théâtre antique d’Orange.

Les plus de l’agence de com
L’agence de communication diversifie son champ d’action avec l’accompagnement presse et devient personnal branding de l’artiste Didier Gustin, de l’entrepreneur Alexandre Pierre-Nicolas pour ses salons et instituts de beauté pour Hommes, H et HADN.

Une distinction face à des agences prestigieuses
Face à des agences historiques basées à Paris et Montpellier, l’agence REAL RP & Influence se distingue par son agilité et sa proximité avec ses clients. Ce 3e prix des Trophées de la Communication met en lumière le travail d’expertise traditionnelle des relations presse et la maîtrise des enjeux numériques. Dans un univers très concurrentiel, l’agence provençale affirme son identité : ancrée dans son territoire et proche de ses interlocuteurs. Sa vision du futur ? Développer des collaborations pour des projets et des marques engagées, porteuses de valeurs humaines et sociétales.


Orizo : reprise progressive du réseau de transport en commun du Grand Avignon

Après 5 ans d’études et 2 ans et demie de travaux le nouveau parvis de la gare-centre d’Avignon vient d’être inauguré. Un chantier de 20,25M€, financé à plus de 70% par les collectivités locales, qui requalifie complètement l’une des principales entrées de la cité des papes en privilégiant les espaces verts et les mobilités douces.

L’enjeu était de taille pour la gare-centre d’Avignon : une vieille dame de style néo-classique inaugurée en 1849 et dont les derniers aménagements importants remontaient aux années 1980. Une époque où l’on faisait la part belle à l’automobile et à son stationnement ‘dévoreur’ d’espace.
« Le parvis de la gare ne proposait pas forcément une qualité d’accueil, que ce soit pour les usagers de la SNCF ou de la gare, explique Cécile Helle, maire d’Avignon. Il ne rendait pas, non plus, la pleine mesure de l’une des entrées principales sur la ville d’Avignon, en face des remparts vers le cours Jean-Jaurès puis la rue de la République. »

Les derniers grands travaux d’aménagement de la gare-centre remontaient aux années 1980. L’essentiel du parvis, qui s’étend sur près de 13 000m2, était occupé par des espaces de stationnement pour les voitures. Crédit DR- AREP/Visualimmo/SNCF Gares & Connexions

35% d’espaces verts contre 6% auparavant
« J’ai été très vite convaincue qu’il fallait repousser les espaces de stationnement tout en favorisant la végétalisation du site. Il fallait remettre de la nature en ville », poursuit la maire de la cité des papes qui s’est ‘battue’ pour qu’un maximum d’arbres existants soient préservés dans le cadre de ce réaménagement. En tout, 46 arbres sur 52 vont ainsi être conservés dans ce nouvel espace où près de 150 arbres et arbustes ont également été plantés. « C’est le projet qui s‘est adapté au parc arboré du site et non l’inverse », insiste Cécile Helle. Une réinterprétation de l’entrée de ville qui permet au site de totaliser 35% d’espaces verts désormais contre 6% avant le chantier ainsi que des fontaines et des jeux d’eau.

Exit les places de stationnement, les travaux ont permis de porter la surface des espaces verts à 35%, contre 6% auparavant. Le tout en préservant 46 des 52 arbres existants. Crédit : AREP/Visualimmo/SNCF Gares & Connexions

7 400 voyageurs et 120 trains par jour
Mais avant d’être un ‘parvis-jardin’ de près 13 000m2, cette espace requalifié pour un montant de 20,25M€ (financé par la Ville d’Avignon, le Grand Avignon, la Région Sud, la SNCF Gares & Connexions, l’Etat, le Feder et autres subventions ainsi que par l’Agence de l’eau : voir détail ci-dessous) est un avant tout un PEM : un Pôle d’échanges multimodal accueillant chaque jour près de 7 400 voyageurs et 120 trains.

Le détail de la répartition du financement des travaux de réaménagement du parvis de la gare-centre d’Avignon. DR

Une gare notamment desservie par 4 lignes ‘TER Zou !’de la Région Sud ainsi que des TER des régions Occitanie et Auvergne-Rhône-Alpes. Les TGV Inoui de la ligne Paris-Miramas y marquent un arrêt.
Hors train, la gare est aussi connectée au réseau de transport en commun Orizo du Grand Avignon par le tramway et plusieurs lignes de bus. Située à proximité immédiate, la gare routière vient enfin compléter cette offre avec une desserte régionale et interrégionale par autocar.

« Avec ces nouveaux aménagements, nous offrons aux usagers des transports en commun des conditions de déplacements facilitées et une qualité urbaine renouvelée. »

Joël Guin, président du Grand Avignon

« Le Grand Avignon rayonne sur une aire urbaine de plus de 500 000 habitants et accueille sur son propre territoire plus de 30 000 entreprises et 90 000 emplois, rappelle Joël Guin, président de la Communauté d’agglomération du Grand Avignon. Au sein de ce territoire en fort développement, les besoins en déplacements s’accroissent et se complexifient. L’une des clés, dans l’efficacité des transports en commun, réside dans l’intermodalité et la facilité que peuvent avoir les usagers de passer d’un mode de déplacements à un autre. L’intermodalité, c’est précisément ce que le Grand Avignon apporte à cette nouvelle gare centre et qui va contribuer à assurer son succès, avec la gare routière à proximité, le tramway, les Vélopop, le bus… Avec ces nouveaux aménagements, nous offrons aux usagers des transports en commun des conditions de déplacements facilitées et une qualité urbaine renouvelée. »

Les élus lors de l’inauguration. Crédit : Claude Almodovar

« Il était important que nous nous mettions tous d’accord sur l’ambition que nous souhaitions donner à ce projet, confirme la maire d’Avignon. Notamment par l’ambition de connexion des différents modes de transport en repositionnant le train au cœur du dispositif. Car notre conviction, c’est que le train est une solution alternative au transport du quotidien pour les habitants d’Avignon, mais bien au-delà, pour les habitants du bassin de vie. »

« Ce sont les élus locaux qui décident des stratégies, des priorités, des orientations, des moyens à mettre en œuvre. »

Bénédicte Martin, vice-présidente du Conseil régional Provence Alpes Côte d’Azur

Les gares : des quartiers plébiscités ?
Dans son 9e baromètre du centre-ville et des commerces dévoilé en avril dernier, le réseau Centre-ville en mouvement constate que 43% des habitants des villes de 50 000 à 100 000 habitants (comme c’est le cas à Avignon) sont favorables à une réhabilitation des quartiers de gare. Dans le même temps, ils considèrent à 49% qu’il fait partie du centre-ville. Des quartiers de gare investis avant tout par des jeunes (moins de 35 ans) et des CSP+.

« Cette inauguration c’est aussi la démonstration que nos territoires avancent, constate la vauclusienne Bénédicte Martin, vice-présidente du Conseil régional Provence Alpes Côte d’Azur. Et ils avancent car il y a des élus locaux qui décident. »
« Ce sont les élus locaux qui décident des stratégies, des priorités, des orientations, des moyens à mettre en œuvre, martèle-t-elle. Et ici, ces élus savent travailler ensemble. »
« Comme quoi, il peut y avoir de la dépense publique utile, même quand elle est portée par des collectivités territoriales », remarque Cécile Helle en faisant référence à la défiance de plus en plus grande de l’Etat envers les collectivités locales.

Le Transport : une des premières compétences de la Région
Alors que la compétence ‘Transport’ est l’une des plus importantes de la Région Sud avec les Lycées, Bénédicte Martin rappelle que malgré le contexte actuel, la Région va continuer « à augmenter partout l’offre de transport : +32% entre 2022 et 2025 et +16% pour l’année 2025 ».
« Étoffer les services ferroviaires, poursuit l’élue régionale, c’est ce qui a été fait avec Avignon via Marseille et Avignon-Marseille via Cavaillon. Soit 13 trains de plus par jour en 2025 pour proposer au total 74 TER quotidien entre Avignon et Marseille. C’est aussi Avignon-Carpentras, avec 8 trains supplémentaires par jour et une expérimentation en 2024 qui a été menée pour augmenter l’amplitude horaire des navettes pendant toute la durée du Festival d’Avignon. »

Grand Avignon : en avant toute sur la mobilité
L’inauguration du parvis de la gare-centre d’Avignon a permis à Joël Guin, le président du Grand Avignon de rappeler les prochains projets de l’agglomération en termes de mobilité.
« Nous allons pouvoir engager désormais une seconde phase dans le développement de grands projets stratégiques, actuellement à l’étude. » Nouvelles lignes Chron’hop en site propre, prolongement du tramway, nouveaux parkings relais, création d’un Réseau Express Vélo afin que les habitants puissent se déplacer rapidement à vélo sur des axes en site propre entre les communes du Grand Avignon…
« Les projets sont lancés, dans tous les modes de déplacements alternatifs à la voiture », confirme le président de l’agglomération qui rappelle aussi que le « renouvellement du parc de bus de notre réseau Orizo, entamé depuis 3 ans maintenant, mobilise de très lourds investissements du Grand Avignon. »
L’agglo, qui poursuit aussi sa politique en faveur de l’électrique, l’hybride ou bien encore l’hydrogène, a également renouvelé son offre de vélos électriques en libre-service Vélopop et a aménagé 42 kilomètres de voies cyclables dans les différentes communes de l’agglomération.
« Les tarifs de notre réseau de bus sont parmi les plus bas de France, conclut Joël Guin. Cette année, il a transporté – avec le tram – près de 15 millions de voyageurs. C’est un record, avec une augmentation de près de 40% en 3 ans. »
Crédit photo : Grand Avignon/Orizo

Avignon croit en son étoile (ferroviaire)
Alors que des travaux d’aménagement de l’aile Est de la gare sont encore en cours et qu’une dernière tranche de travaux d’embellissement sur le parvis haut de la liaison piétonne qui permet de rejoindre la gare routière ainsi que le parking et le dépose minute de la gare reste à conduire en 2025, qu’elle est l’étape suivante ?
« Avec la nouvelle gare multimodale d’Avignon Centre, nous poursuivons la modernisation des transports régionaux et nous préfigurons le futur Service express régional métropolitain (SERM) avignonnais », annonce déjà Renaud Muselier, président de la Région Sud.
En effet, le territoire du bassin de vie d’Avignon figure parmi les 9 nouveaux projets de SERM labellisé l’été dernier par le ministère des Transports. Le seul à ne pas être situé dans une métropole.

Il faut dire qu’après ce réaménagement, qui comprend aussi la requalification de 2 000 m2 d’espace intérieur en rez-de-chaussée (point de vente Zou !, espace presse, nouveaux sanitaires publics, commerces, espaces d’attente…), la gare-centre ambitionne de reprendre pleinement sa place au cœur de l’étoile ferroviaire d’Avignon (ndlr : c’est ainsi que l’on nomme, en raison de sa forme, l’ensemble du réseau ferré qui dessert la cité des papes).
Une étoile ferroviaire qui constitue « le secteur le plus régulier de la région avec, depuis le début de l’année, une régularité supérieure à 92% et seulement 1,2% de suppression », annonce Bénédicte Martin.

Le projet de réaménagement a remis au goût du jour les 2 pavillons qui avaient disparu devant la gare. Un abrite le Quai des saveurs, le nouveau restaurant porté par la CCI de Vaucluse, et la nouvelle boutique Orizo de la maison des mobilités. L’autre accueille un parc de stationnement pour les vélos (voir photo en fin d’article). Crédit : AREP/Visualimmo/SNCF Gares & Connexions

« Il faut donner envie de train. »

Eliane Barbosa, directrice Exécutive des Gares régionales et parisiennes chez SNCF gares & Connexions

« Ce n’est qu’une étape car il n’y a pas beaucoup d’agglomérations à l’échelle de la France qui disposent d’une telle densité de voies ferrées existantes, annonce déjà Cécile Helle. Nous sommes donc très attachés à voir se développer le Serm car je reste convaincue que lorsque l’on habite les secteurs de Carpentras-Monteux, Bollène-Orange, l’Isle-sur-la-Sorgue/Le Thor mais aussi le Gard rhodanien avec Bagnols-sur-Cèze et Pont-Saint-Esprit, Beaucaire-Tarascon ou bien encore le Nord des Bouches-du-Rhône cette étoile ferroviaire est un vrai atout en terme de mobilité. »
Pour preuve, même la région Occitanie, pourtant peu enclin à investir dans ses confins orientaux, a joué à fond la carte de la mobilité ferroviaire entre le Gard rhodanien et Avignon en rouvrant une ligne TER vers Pont-Saint-Esprit depuis l’été 2022.

Côté Nord Bouches-du-Rhône, la présence remarquée à cette inauguration de Jean-Christophe Daudet, le maire de Barbentane, fervent partisan de la réouverture de la gare de sa commune montre également l’intérêt pour la revitalisation de cette étoile ferroviaire.
« Il faut que le train et les modes de transport alternatif prennent le pas sur l’automobile, insiste Bénédicte Martin. Avec une facilité de cadencement et une densité, ce n’est qu’à cette condition que l’on pourra atteindre ces objectifs. »
« Il faut donner envie de train », résume Eliane Barbosa, directrice Exécutive des Gares régionales et parisiennes chez SNCF gares & Connexions.

Le pavillon abritant les vélos propose un parc de stationnement d’une capacité de 350 places, des consignes pour les casques et une station de gonflage. Il débouche sur une entrée de ville entièrement requalifiée. Crédit : AREP/Visualimmo/SNCF Gares & Connexions

Orizo : reprise progressive du réseau de transport en commun du Grand Avignon

Le projet H2 Vaucluse vient d’être labellisé France 2030. Porté par les Communautés d’agglomérations des Sorgues du Comtat et du Grand Avignon, en partenariat avec les sociétés Hynoe, Voyages Arnaud, Delanchy, Neo travaux et Bert & you, ce projet de production et de distribution d’hydrogène vert a pour objectif de répondre aux besoins de mobilité durable de la collectivité et des entreprises locales, en fournissant une source d’hydrogène comme alternative aux moteurs thermiques.
Cette initiative collective vise à produire et distribuer de l’hydrogène vert, soutenant ainsi la transition énergétique et répondant aux besoins de mobilité durable dans notre région.

Objectif production : 2026
L’objectif est de mettre en service le site de production de H2 Vaucluse d’ici 2026. Il sera situé zone d’activité de Sainte-Anne au Sud de Sorgues, sur un pôle économique dédié au transport et à la logistique.
L’hydrogène doit être produit en partie grâce à l’électricité issue d’un parc photovoltaïque au sol. L’ensemble comprendra une infrastructure de production H2 par électrolyse de 4 MWe et un parc solaire photovoltaïque au sol de 6 MWc
A sa mise en service prévue, le projet alimentera 15 véhicules lourds, 20 véhicules utilitaires et 1 site industriel, avec une augmentation progressive des usages permettant à terme l’évitement de plus de 6 000 tonnes d’équivalent CO2/an.

« H2 Vaucluse est un bel exemple de projet au service de la transition écologique et économique. »

Christian Gros, président de la Communauté de communes les Sorgues du Comtat.

Ce site de production d’hydrogène doit permettre d’alimenter des véhicules destinés à divers modes de transport, tels que les bus, les bennes à ordures et les poids lourds. Le projet, labellisé par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) et bénéficiant d’un soutien financier de l’État, est notamment en lien direct avec le Plan Climat Air Energie Territorial et le programme Territoire d’Industrie des Sorgues du Comtat et du Grand Avignon.
Ce projet se veut un exemple concret d’action au service de la transition écologique et économique, illustrant l’importance de la synergie entre les acteurs locaux.
« H2 Vaucluse est un bel exemple de projet au service de la transition écologique et économique qui a su rassembler acteurs publics et privé, car aujourd’hui pour être ambitieux, il faut jouer collectif », insiste Christian Gros, président de la Communauté de communes les Sorgues du Comtat.


Orizo : reprise progressive du réseau de transport en commun du Grand Avignon

Christophe Bertrand remplace Alain Cluzet au poste de Directeur général des services (DGS) de la Communauté d’agglomération du Grand Avignon. Pour ce dernier, il s’agit presque d’un retour aux sources puisqu’il a déjà occupé cette fonction pendant près de 15 ans.

En effet, Christophe Bertrand, ancien directeur général adjoint en charge des finances de la commune d’Avignon de 1995 à 2001 est ensuite devenu DGS du Grand Avignon de 2001 à 2016 où il fût un des artisans de la mise en place du tramway et de la SPL Tecelys. Il occupera ensuite le poste de DGS de la communauté d’agglomération Sud-Sainte-Baume regroupant 9 communes autour de Sanary-sur-Mer et Bandol dans le Var. Il continuera sa carrière en devenant le 1er septembre 2018 directeur général adjoint en charge de l’aménagement du territoire et du développement durable au Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Enfin, il a pris les fonctions de DGS de la ville de La Ciotat avant de rejoindre une nouvelle fois l’agglomération de la cité des Papes, présidée par le maire de Vedène Joël Guin, à partir du 1er janvier 2025.

DP


Orizo : reprise progressive du réseau de transport en commun du Grand Avignon

Le Grand Avignon vient de lancer officiellement la commercialisation de la zone d’activités Naturaparc. Situé à Entraigues-sur-la-Sorgue, ce projet de 26 ha ambitionne d’accueillir les industries liées à la naturalité (agriculture, agroalimentaire, nutrition, pharmaceutique, cosmétique, arômes…). Pour réussir ce pari, l’agglomération de la cité des papes a confié l’aménagement et le développement du site à l’un de ses fleurons économiques : la société avignonnaise GSE.

« Ce moment marque une étape importante dans la mise en œuvre d’un projet stratégique et structurant en faveur du développement économique du Grand Avignon », a résolument annoncé Joël Guin, président du Grand Avignon, lors du lancement officiel de la commercialisation de la future zone d’activités Naturaparc.
Situé à Entraigues-sur-la-Sorgue, le long de la D 942 entre Avignon et Carpentras dans la continuité de la zone actuelle du Plan, ce parc représentant un investissement de 14M€ devrait s’étendre sur 26 hectares dont 18 ha cessibles à partir de 6 500m2. A terme, ce projet doit permettre la réalisation de 76 000m² de Surface de plancher (SDP) prioritairement dédiés aux industries liées à la naturalité, qui englobe les secteurs de l’agriculture, l’agroalimentaire, la nutrition, la pharmaceutique, la cosmétique et les arômes.

Créer le pendant industriel d’Agroparc
« La naturalité est un des secteurs d’excellence du Grand Avignon, rappelle Guy Moureau, vice-président du Grand Avignon délégué à l’économie soutenable et solidaire aussi maire d’Entraigues.
« Le Grand Avignon accueille aujourd’hui, à Agroparc, un écosystème exceptionnel d’entreprises de services, de laboratoires, de centres de recherche et de formation qui interviennent dans les filières de l’agroalimentaire et de la transformation du végétal, que l’on rassemble désormais sous l’appellation générique de naturalité, confirme Joël Guin. Il nous faut en complément des espaces où accueillir les entreprises industrielles qui travaillent avec cet écosystème. Ce sera l’un des rôles de Naturaparc. »

De gauche à droite : Joël Guin, président du Grand Avignon, Roland Paul, président de GSE, et Guy Moureau, maire d’Entraigues-sur-la-Sorgue et vice président du Grand Avignon. Crédit Echo du mardi

640 emplois directs espérés
Pour l’agglomération, l’objectif est donc clairement de créer le pendant industriel de la zone d’activité d’Agroparc, le pôle d’innovation et de recherche du Grand Avignon dans le domaine de la naturalité et du végétal regroupant de nombreuses entreprises ainsi que des centres de recherche tels que l’INRAE (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement), le CRITT (Centre régional d’innovation et de transfert de technologies agroalimentaires), le campus Jean-Henri Fabre d’Avignon université, l’école d’ingénieur en agronomie Isara, le CTCPA (Centre technique agroalimentaire)…
« Notre but est de cibler des acteurs économiques qui proposent des débouchés d’avenir aux productions agricoles locales », insiste Guy Moureau.
A la clef : 640 emplois directs ainsi que des dizaine d’emplois indirects prévus dans cette nouvelle zone d’activité. Sachant que l’on estime qu’un emploi dans l’industrie induit 5 emplois et que le ratio (1 pour 5) est le même pour secteur de l’agriculture. De quoi renforcer la prépondérance du Grand Avignon dans ce domaine d’activité où l’agglomération concentre déjà 27% des emplois salariés de l’agroalimentaire en Vaucluse.

Concilier activité économique et respect de l’environnement
« Avec NaturaParc, nous voulons montrer qu’il est possible de concilier l’activité économique avec le respect de l’environnement », poursuit le président du Grand Avignon.
« Dans ce cadre, l’enjeu environnemental est donc crucial », continue Joël Guin qui rappelle également que « nous avons adopté, en début de mandat, un Projet de territoire qui fait de la transition écologique la colonne vertébrale de notre action. »
Destiné initialement à accueillir une zone d’activités de près de 127 hectares (plutôt à vocation logistique), le projet a finalement été redimensionné à 26 hectares. Le tout combiné à une préservation des terres agricoles alentours qui sont ‘sanctuarisée’ sur 100 ha.
« C’est un projet éco-responsable fruit d’une large concertation, précise le maire d’Entraigues. Cela sera une zone d’activité d’un nouveau genre en adéquation avec les impératifs écologiques et environnementaux. Naturaparc sera un modèle de sobriété architecturale et d’efficacité énergétique. »

Les façades des futurs bâtiment devront obligatoirement compter au moins 10% des matériaux bois ou composite.

Un modèle de sobriété architecturale et d’efficacité énergétique ?
Les entreprises sélectionnées devront respecter un cahier des charges précis pour atteindre une certification de type BREEAM (Building research establishment environmental assessment method ou BDM (Bâtiments durables méditerranéens). Des labels qui assurent un haut niveau de performance énergétique et environnementale des bâtiments, favorisant le bioclimatisme, limitant l’impact des matériaux, et réduisant les consommations d’eau et d’énergie.
Par ailleurs, Naturaparc comptera moins de 70% de surfaces cessibles, avec 5 hectares d’espaces verts communs préservés et renaturés soit 21% de la surface du projet. Les parkings devront offrir au moins 20% de places avec bornes de recharge électrique pour les véhicules légers (100% à termes en prévoyant déjà les fourreaux d’alimentation).
Pour faciliter l’intégration paysagère 3 couleurs maximum seront autorisées par bâtiment. Ces derniers devront aussi obligatoirement compter au moins 10% des matériaux bois ou composite en façade. Les circulations piétonnes et les espaces de stationnements seront traités avec des revêtements perméables. L’éclairage nocturne sera limité afin de préserver la biodiversité.
Enfin, un vaste espace naturel nommé ‘corridor’ sera préservé au centre de ce projet. Autour de cette ‘colonne vertébrale verte’ avec des aménagements piétons et cyclables, les toitures des futurs bâtiments intègreront au moins 50% de panneaux solaires.
De quoi permettre à Naturaparc de s’engager dans la certification PARC+, attestant de son respect pour les écosystèmes locaux, l’intégration d’espaces naturels et de la bonne gestion de la zone sur le long terme.

Une accessibilité stratégique
Pour le Grand Avignon et GSE, l’accessibilité constitue l’un des nombreux points forts de Naturaparc. Située le long de la D 942 entre Avignon et Carpentras, la future zone est implantée à 3 kilomètres de l’A7, permettant d’atteindre Marseille et son aéroport en 1 heure. Le site est également stratégiquement placé dans l’axe rhodanien, non loin de l’autoroute A9 et à une quinzaine de kilomètres de la TGV d’Avignon-Courtine. Autres attraits pour les industriels, la zone est aussi proche de plusieurs offres multimodales de transport comme le rail, avec les lignes PLM, ou le fluvial avec le Rhône. 
Côté mobilité, une desserte en bus est prévue depuis la gare d’Entraigues. « Des voies douces jusqu’à Naturaparc seront aussi aménager également afin d’accéder à la zone à pied ou en vélo », annonce Guy Moureau le maire d’Entraigues. Crédit : Map Architecture

Premier coup de pioche : 2e semestre 2025
Côté calendrier : les travaux d’aménagement des 11 lots, qui devraient durer 12 mois, seront lancés au second semestre 2025. Les bâtiments seront ensuite construits au fur et à mesure des demandes, sachant qu’il faut 6 à 12 mois pour les réaliser. Actuellement, aucune implantation n’a été signée mais des contacts sont avancés sur plusieurs projets portant sur 3 hectares. Il s’agit autant d’entreprises locales qui souhaitent s’étendre que nouvelle implantation provenant hors de l’agglomération.

« Cette zone, c’est le symbole de tout ce que l’on veut faire. »

Roland Paul, président de GSE

Pour relever ces défis, l’agglomération et la commune d’Entraigues ont confié cette mission au groupe GSE, le contractant général avignonnais spécialiste de l’immobilier d’entreprise dont le siège social situé dans la zone d’aéroport est un modèle du genre.
« Cette zone, c’est le symbole de tout ce que l’on veut faire, explique Roland Paul, président de GSE dont le l’entreprise a acquis le statut de société à mission depuis juillet 2023.
A ce titre, « notre travail, c’est de concevoir et bâtir dans le respect de la nature. Cela me paraît fondamental pour avoir un développement durable de la société. On ne fait plus les choses comme elles se faisaient il y a 50 ans. Cela veut dire donc qu’on se préoccupe réellement de l’impact environnemental. »
« C’est un projet de dernière génération, annonce le patron de GSE. On va y construire de supers bâtiments qui seront montrés aux clients qui viennent nous voir du monde entier. »
Une zone où les bâtiments veulent prendre en compte tout particulièrement le facteur humain dans un domaine où les industriels ont beaucoup de mal à recruter ou à conserver leur personnel. Le souhait de Roland Paul ? « Il est indispensable de prendre soin de l’humain pour que les gens est envie de rester au sein de leur entreprise », 

Actuellement, 11 lots sont proposés à la commercialisation.

« Nous sommes tous en train de travailler main dans la main pour le développement du Vaucluse. »

Roland Paul, président de GSE

Une vitrine pour le territoire
Ce ‘showroom’ du Grand Avignon et de GSE entend aussi constituer une vitrine au service de son territoire.
« On développe un projet avec le territoire. On ne développe pas un projet sur un territoire, martèle Roland Paul. Cela veut dire qu’il y a une stratégie partagée dans le choix des projets qui viendront s’installer ici. Il y a la stratégie politique du Grand Avignon, et nous, qui sommes au service de cette stratégie. »
Et Roland Paul, nouveau président du Medef Vaucluse depuis quelques semaines, d’insister : « Ce projet est très important pour le développement de l’économie du territoire car il y a un vrai alignement de l’ensemble des acteurs économiques. Nous sommes tous en train de travailler main dans la main pour le développement du Vaucluse. »
Il faut dire que l’annonce de cette commercialisation tombe à point nommé, au moment où le Vaucluse dispose de nombreux atouts en cette période de volonté de réindustrialisation de la France et que le Grand Avignon est lauréat de la phase II du programme Territoire d’industrie.
Malgré la conjoncture actuelle, Roland Paul l’assure : « GSE a construit de nombreuses usines en France. Cela veut dire que la réindustrialisation, ce n’est pas un rêve. Je ne dis pas que c’est simple, mais c’est en train de se faire pour différents types d’usines et dans différents domaines. Et ce mouvement n’est pas basé seulement à Paris, Marseille, Lyon, on construit un petit peu partout en France. »

« L’entreprise demeure la clé de la croissance et de l’emploi. »

Joël Guin, président du Grand Avignon

Construire son avenir
« J’ai la conviction que l’entreprise demeure la clé de la croissance et de l’emploi, affirme le président du Grand Avignon. Un territoire qui s’engage à apporter les moyens nécessaires au développement des activités des entreprises s’engage à la construction de son avenir. C’est donc la mission du Grand Avignon de créer un environnement favorable au développement et à l’accueil des entreprises. Et Naturaparc composera ainsi, très prochainement, l’un des pôles prioritaires de développement des filières économiques d’excellence du Grand Avignon. »
Et Joël Guin de conclure : « La société GSE incarne l’une des plus belles réussites entrepreneuriales de notre agglomération, avec un ancrage local très fort, et nous sommes heureux de nous appuyer sur elle pour l’aménagement de cette nouvelle zone. »

Laurent Garcia


Orizo : reprise progressive du réseau de transport en commun du Grand Avignon

Créativa, la pépinière d’entrepreneurs du Grand Avignon, organise son propre marché de Noël ce jeudi 12 décembre à Avignon.

Les entrepreneurs de Créativa vous donnent rendez-vous ce jeudi pour un moment festif, magique et convivial. Des créations artisanales et des produits gourmands seront proposés lors de ce marché de Noël. L’occasion de se faire plaisir, ou bien de faire de jolis cadeaux pour ses proches.

Lors de cet événement, vous pourrez également profiter de diverses animations festives, de dégustations gourmandes et bien d’autres surprises pour petits et grands.

Jeudi 12 décembre. De 16h à 20h. Entrée libre. Créativa. 81 Rue du Traité de Rome. Avignon.
pepiniere-creativa.com

https://www.echodumardi.com/tag/grand-avignon/page/2/   1/1